Il était une fois une petite fille qui ne voulait pas grandir. Pour dire vrai, en fait, grandir ne la dérangeait pas tant que ça, elle voulait surtout ne jamais perdre tout à fait son cœur d'enfant alors elle en prenait bien soin. La vie suivait son cours et même si elle devenait une jeune fille, une femme, une amoureuse, une travailleuse, la petite fille en elle n'était jamais loin. Parce qu'elle en prenait soin. Lorsqu'elle est devenue maman, son cœur d'enfant s'est ravivé à un tel point qu'elle avait l'impression de revivre ses belles années d'enfance à mesure que sa fille grandissait, et comme par magie, elle avait toujours quelque part le même âge qu'elle! Grand bonheur pour elle, sa fille n'a jamais voulu perdre son cœur d'enfant elle non plus.
Le temps passait, les années filaient, et toujours la petite fille en elle continuait de se réinventer à chaque étape de sa vie. C'est ainsi qu'elle est devenue grand-maman de deux petites-filles qui l'amènent si magnifiquement au royaume de l'enfance et qui gardent une partie de son âme toujours nouvelle qui ne demande qu'à s'émerveiller.
LE PLAISIR D'OFFRIR
Avec Félixe, ma petite-fille aînée, l'année dernière, on regardait ensemble un cahier d'activités de Noël lorsque l'idée nous est venue de préparer ensemble des papillotes de Noël pour tous les gens qu'elle aime et qu'elle allait rencontrer pour ces fêtes de fin d'année. Félixe avait un plaisir évident à bricoler avec Mamie, surtout que j'avais des caisses de papiers d'emballage, tissus, rubans, guirlandes, choux, fruits de nombreuses années de récupération de toutes ces soirées de Noël qui avaient eu lieu chez nous.
Mais moi, j'avais un autre objectif en tête : mine de rien, tout en s'amusant, lui apprendre à offrir elle aussi, un peu d'elle-même, choisir avec soin, pour chaque personne de son entourage, le contenu de la papillote qui serait remplie de ses friandises préférées, la couleur du papier, les motifs, les rubans, et surtout l'étiquette personnalisée qu'elle écrirait elle-même, en y mettant tous les cœurs et les bisous qu'elle était capable. Elle était tellement enthousiaste, la petite, de poursuivre « notre projet papillotes » qu'elle avait hâte à chaque séance secrète de bricolage. Et moi aussi. On avait réalisé ensemble une vingtaine de papillotes de Noël l'année dernière et je n'avais pas pensé prendre de photos mais j'avais gardé précieusement dans mon cœur le souvenir de sa joie tout au long du projet et particulièrement le soir de Noël lorsqu'elle les a offertes à tout son monde, même à moi.
Cette année, l'idée est venue d'elle. Elle voulait absolument refaire des papillotes de Noël, en plus qu'elle sait maintenant bien plus que signer son nom et écrire des bisous, elle peut maintenant écrire elle-même tous les prénoms des personnes qu'elle aime et elle sait dessiner des cœurs aussi! Elle m'a dit dès le début de novembre qu'elle avait déjà commencé à ramasser les rouleaux vides de papier de toilette chez elle! Je suis donc allée acheter toutes sortes de friandises emballées individuellement : chocolats noirs, chocolats au lait, aux cerises, caramels au beurre, toffees, etc. On pouvait commencer... Bien sûr, tout cela doit rester top secret, elle y tient, c'est une complicité intense entre elle et sa mamie, elle est certaine que personne ne se doute de rien alors si vous la croisez prochainement, chut... pas un mot, ne faites aucune mention du projet papillotes jusqu'au 25 décembre!
À chaque séance de bricolage, on sort tout ce qu'on a, on se fait, comme on dit « une usine dans la cuisine!» Cette photo a été prise à la fin novembre. Elle a voulu faire ma papillote en cachette de moi, alors elle m'a dit : « T'aurais pas une brassée de lavage à faire au sous-sol? » mais comme elle ment très mal, je savais qu'elle ferait la mienne parce qu'elle m'avait demandé avant ce que je préférais comme friandises, quel était mon papier préféré, etc. Et dans le lot, il y a toujours une papillote qu'elle dérobe à ma vue, c'est la plus imparfaite de toutes mais pour moi, c'est la plus belle!
Ce jour-là, après 5 ou 6 papillotes, on avait le vent dans les voiles. Elle m'a demandé si je pouvais la garder à souper. Elle a téléphoné chez elle en disant : « Mamie veut absolument me garder à souper, on n'a pas fini notre bricolage mais je peux pas te dire ce qu'on bricole... »
Samedi dernier, c'était notre dernière séance de bricolage. Cette papillote est celle de sa tante Ariane mais il y a un problème, tante Ariane travaille en Corée du Sud. J'ai suggéré à Félixe qu'on lui envoie une photo de sa papillote mais Félixe, bien de son époque, m'a dit : « Ben non, Mamie, j'ai une bonne idée, on va faire ça sur Skype! »
On a tout fini, on a oublié personne, enfin personne qu'on s'attend qu'elle croise au temps des fêtes. Ce sourire, cette fierté, cette joie de donner, je ne pense pas qu'elle aurait pu les ressentir en achetant quelque chose dans les magasins.
La satisfaction du travail accompli!
Je ne suis pas une fan des égoportraits mais j'ai voulu garder une image de notre complicité dans cette aventure qui est peut-être en train de devenir une tradition.
À l'approche de Noël, grâce à ma fille et mes deux petites-filles, j'ai beaucoup de facilité à retrouver mon cœur d'enfant. Je trouve dommage que beaucoup d'enfants fassent tant de demandes et soient influencés par notre société de consommation au point où ils deviennent blasés en ne sachant que recevoir trop de cadeaux, sans expérimenter l'échange, le plaisir d'offrir eux aussi, un peu d'eux-mêmes, dans l'unique but de faire plaisir à ceux qu'ils aiment.
Et je vis un grand bonheur, dans mon cœur d'enfant comme dans mon cœur de grand-maman, quand je constate que Félixe a tellement hâte à Noël, non pas pour avoir des tonnes de cadeaux mais pour pouvoir enfin donner à ceux qu'elle aime une papillote qu'elle croit remplie de friandises mais que je sais, moi, remplie d'amour et d'affection débordante.
34 commentaires:
Le plaisir d'offrir, comme c'est vrai !
À chaque fois que je le fais, il m'arrive de plus en plus souvent, depuis que j'ai moi-même commencé à récupérer mon cœur d'enfant, d'avoir les larmes aux yeux.
C'est donc avec beaucoup de belles émotions, que je t'offre, ainsi qu'à tous ceux que tu aimes et qui t'aiment, tout mon amour !
@ Réjean : Les cadeaux, c'est comme l'amour, bien meilleurs lorsque c'est réciproque!
As-tu pensé, Réjean, que si on passait un nouveau règlement, genre « cette année, les cadeaux de Noël ne doivent pas venir des magasins mais de vous-même uniquement », tout ce qui serait différent?
On ne recevrait et on ne donnerait que des cadeaux qui viennent du cœur, comme des photos, des mots d'amour, des objets souvenirs partagés, des biscuits, du sucre à la crème, des tricots, des trucs bricolés à la maison, des attentions, des délicatesses, des coupons pour du gardiennage, des massages, des invitations, etc.
Si on était obligés par ce nouveau règlement, pour témoigner de notre amour et de notre attachement aux autres, de se pencher réellement sur ce qu'ils aimeraient et qui leur ferait plaisir, un cadeau qui demanderait surtout du temps, de la considération et de l'implication?
Le temps des fêtes deviendrait vraiment un temps de réjouissances pour tout le monde. Mais je rêve, je rêve, c'est mon cœur d'enfant qui ne veut pas grandir!
On peut penser que je rêve à ça parce que je ne travaille plus et que je n'ai pas de revenus, donc je ne fais pas partie ou si peu de cette société de consommation mais non, tout cela est accessoire, j'ai toujours pensé comme ça.
Tu m'offres tout ton amour? Je te remercie, encore là, c'est réciproque, c'est un bel échange, les commentaires dans mon blogue ont toujours représenté des cadeaux pour moi, des cadeaux que je chérissais de tout mon cœur... d'enfant!
Ho Ho Ho, je viens de trouver le repère de Mme Noël,
il est à "L'Usine dans la cuisine".
Le vrai cadeau,
c'est tout l'amour déployé
à le préparer, ou
à le choisir,
selon le talent de chacune et chacun.
C'est avec tendresse,
que j'ai dégusté
chaque mot de cette belle aventure de Noël.
Merci, Zoreilles pour ce superbe cadeau.
@ Barbe blanche : Je me cachais pas pourtant! Mais le billet précédent avait continué d'amener des commentaires (auxquels j'avais grand plaisir à répondre pour rester en lien avec « mon » monde) et je m'apercevais que plus loin que 200 commentaires, on aurait dit que Blogger avait de la misère à gérer ça alors j'ai suivi la suggestion que me donnait Réjean Mélançon et j'ai écrit un nouveau billet. Je le voulais tout court mais tu sais comme je suis jasante, moi, une fois partie?
Si tu le prends comme ton cadeau de Noël, c'est tant mieux, ce sera un cadeau du cœur du genre que j'aime et qui ne s'achète pas dans les magasins.
Au fond, je me suis fait un cadeau à moi-même en écrivant ce billet de décembre parce que je retrouve avec bonheur votre tendresse et votre amitié qui m'ont beaucoup manquées depuis que je n'écris plus officiellement sur mon blogue, depuis fin avril où j'avais besoin de vous dire au revoir et merci pour tout.
Donc, je ne fais pas de promesse pour l'avenir mais je savoure dans le présent tous les commentaires et les coucous que vous voudrez bien me faire!
C'est toi, le Père Noël, avec ta belle Barbe blanche!
Chère Zoreilles/Francine!
C'est avec les larmes aux yeux que j'ai vu ce soir...mardi, 8 décembre 2015...sur ton blogue. Des larmes de joie, de tendresse, de beauté et d'un peu de nostalgie, je l'avoue! Mon petit coeur d'enfant vibrait en lisant lentement chacune des phrases comme on développe lentement un cadeau qu'on sait d'avance qu'on va aimer...parce que la personne qui nous l'offre nous connaît bien et nous aime, parce que la personne qui nous l'offre y a mis d'elle-même avec toute sa générosité.
Je reviens sur ton blogue chaque jour pour savourer les conversations entre les amis....ce sont plus que des conversations, ce sont des moments lumineux qui éclairent et donnent un sens à certains évènements de la vie, à certaines prises de conscience sur soi-même, à certaines découvertes qu'il nous plait de partager...ça fait aussi partie du plaisir d'offrir, de s'offrir...
Ce billet, c'est le père Noël avant l'heure pour toi, pour moi, pour nous!
Félixe et tes Zamours ont de la chance d'avoir une mamie au coeur d'enfant et le bonheur, c'est que c'est réciproque.
Vous êtes tellement belles sur la dernière photo...
J'en profite pour t'offrir en cadeau de Noël...le même que l'an passé...mon affection, mon amitié et un "coupon" valable au moi de mai!
Câlins et bisous!
P.S. Je viens de confectionner un jeu que j'offrirai en cadeau de Noël à petit Emile, le fils de ma filleule. J'ai bien hâte de jouer avec lui!
@ Barbe Blanche @ Réjean
J'aime beaucoup vous lire...
Merci!
@ Canneberge/Chantale : Attention, j'ai le cœur tendre, tu m'as presque fait pleurer!
Et tu ne pouvais m'offrir plus grand cadeau que ton amitié, ton affection, ta tendresse, toutes choses qui m'ont d'abord été révélées ici, sur mon blogue, avant qu'on se rencontre en personne et qu'on devienne ce qu'on est devenues ensemble, au fil du temps : des sœurs de coeur. On s'est vues aux Îles, on s'est revues toute la semaine du Festival et c'est bien sûr que j'irai te voir au mois de mai, j'ai déjà hâte que l'hiver soit passé!
Ton cœur d'enfant est comme le mien : jamais loin et c'est ce que j'ai reconnu tout de suite chez toi.
Tu me raconteras le jeu que tu as fait pour petit Émile? Ça doit être amusant, allez raconte...
Et toi, surveille le facteur, il t'apportera un petit quelque chose qui pourrait ravigoter encore plus ton cœur d'enfant et celui de ton bel amoureux, ça devrait vous faire sourire... Mais je suis comme Félixe, trop transparente, je veux garder le secret mais je parle trop, hihihi!
Barbe blanche, Réjean, Canneberge, je vous aime!
On attend les autres à bras ouverts, hein?
C'est quand même spécial qu'on se retrouve sur un blogue qui est, en principe, devenu inactif!!!
Quand bien même il n'y aurait plus aucun nouveau billet, un blog restera actif tant et aussi longtemps que les gens le visiteront assidûment.
M'essemblait aussi que ton silence ne pouvait durer! Honte à moi qui n'aie jamais eu la curiosité d'aller suivre les commentaires laissés sur ton dernier billet...
Comme j'ai pris plaisir à lire tes mots, belle Zoreilles! Habituellement, je préfère lire les commentaires des autres après avoir écrit le mien, mais cette fois, j'ai transgressé la règle.
J'ai moi aussi les yeux humides. Tes écrits m'ont transportée "right true" dans le vrai esprit de Noël, celui auquel je crois fermement.
J'aime tellement votre idée de bricolage, vous êtes si belles de laisser la joie de Noël prendre un autre visage que celui devenu trop commercial...
Merci pour ces mots, et comme dit précédemment, merci pour ce magnifique et magique "cadeau de Noël"...
Dans le creux de l'oreille, tu diras à Félixe que je la trouve géniale d'offrir ainsi son amour aux gens qu'elle aime...
Bisous et câlins pour la grande Fête à venir!xoxoxo
@ Fitzsou : Mon silence? C'est une bien grande présomption, tu sais que je ne reste jamais silencieuse vraiment! D'ailleurs, j'avais continué à visiter régulièrement ton blogue et ceux qui sont encore actifs dans la liste de mes « fidélités ».
Et là, je ne sais plus trop ce que je vais faire dans l'avenir avec mon blogue, disons que je me laisse une petite marge de manœuvre, nous verrons bien à l'usage. Au fond, c'est de vous lire qui m'a beaucoup manqué, je veux dire lire vos commentaires chez moi et pouvoir échanger avec chacun de vous sur tous les sujets, comme de vieux amis que nous sommes.
Je suis contente si ce billet a pu te transporter dans l'esprit de Noël, j'en avais moi-même le goût et le besoin, je me disais « je ne dois pas être la seule » et j'ai écrit ça impulsivement comme je l'ai toujours fait ici, en suivant mon cœur et rien d'autre, en jasant tout bonnement avec des gens que j'aime, qu'ils soient là ou pas. Eh bien, vous êtes toujours là, et j'en suis sincèrement émerveillée!
Le côté commercial des fêtes, comme tu le soulignes, me chicote énormément. Oh je n'ai pas à lutter contre ça avec mes proches, nous sommes tellement en harmonie sur ce sujet et tant mieux, nous partageons les mêmes valeurs. Juste pour te donner un exemple, avant-hier, j'étais dans un magasin et j'ai vu une maman avec son fils d'environ 4 ans. Elle était stressée, énervée, impatiente, le panier qui débordait, elle rabrouait son petit qui pleurait et demandait plein de choses alors qu'il voulait seulement, et ça mon instinct de maman me l'a dit, qu'elle arrête d'acheter comme une malade tous ces trucs inutiles, qu'elle le prenne dans ses bras au lieu de le menacer sans cesse de retourner à la maison... Je fais aussi une overdose de tout ce qu'on essaie de nous vendre en nous faisant croire que si on aime notre monde, on va leur acheter ça et ça et encore ça, parce qu'ils le méritent. Moi, les publisacs qui débordent, chu pu capable!
Bien sûr que je vais dire à Félixe qu'elle est géniale, je vais d'ailleurs la chercher dans quelques minutes pour notre sortie bibliothèque.
Bisous et câlins à toi aussi, c'est chouette que tu sois passée!
xx Francine
C'est vrai que tu nous a fait à toutes et tous, par l'intermédiaire de Félixe, un beau cadeau de Noël en écrivant à nouveau sur ton blog. Ta petite fille a fait plus d'heureux que prévu!La joie des préparatifs de Noël n'est pas la même pour tous mais l'esprit demeure, enfin j'ose espérer.
geneviève.
@ Geneviève : J'ai essayé mais sans succès d'aller visiter le site de Bribri Tata alors je m'adresse à toi en tant que Geneviève, puisque c'est ce que tu signes.
L'esprit de Noël demeure, tu dis, et j'aime à le croire moi aussi mais disons qu'il faut faire un petit effort parce que sinon, on peut être envahis par l'aspect trop commercial des fêtes.
J'aime bien quand tu dis que Félixe a fait plus d'heureux que prévu. Je suis d'accord avec toi, les enfants ont ce talent-là, ils ont le bonheur facile et la joie communicative! C'est pourquoi je dis qu'il ne faudrait jamais perdre son cœur d'enfant...
Quel beau conte de Noël!!! J'adore. Et je te vole l'idée. Si je comprends bien, la base est dans les rouleaux de papier de toilette, tu les remplis de bonbons (hum... je vais mettre autre chose je pense, je ne sais pas quoi eheh!) et tu enrubannes le tout? Super brillant! Le résultat est très joli. Mon petit-fils aimerait bien faire ça, je pense et il a le même que âge que ta petite-fille (elle a grandi, dis donc! et est ravissante). C'est un plaisir d'avoir de vos nouvelles.
@ Une femme libre : Tu peux me voler l'idée, ma chère, je ne demande pas mieux, surtout que tu vas avoir des heures de plaisir avec ton petit-fils, ce sera un bonheur partagé! Oui, la base, c'est un rouleau vide de papier de toilette mais tu peux prendre aussi des rouleaux d'essuie-tout que tu coupes à la grandeur que tu veux ou même un rouleau vide de papier d'emballage. Vois-tu les photos? Tu peux cliquer dessus pour les voir en plus grand, ça te donnera une idée. Nous autres, avec Félixe, on a mis des chocolats de qualité surtout, emballés individuellement, parce que c'est ce que la petite préfère et dans son entourage, il y a tellement de grands amateurs de chocolat noir.
Mais tu vois, dans la papillote de Noël qu'on a faite pour sa petite sœur, Blanche (17 mois) on a trouvé une mini poupée toute mignonne qui pouvait rentrer dans le rouleau, alors on peut s'ajuster à l'infini, en autant que ça puisse entrer dans un petit rouleau de papier de toilette vide!
Si tu veux, c'est comme une version plus folichonne d'un petit bas de Noël qu'on personnalise pour chaque personne. On emballe ça comme un bonbon et le tour est joué.
Je te souhaite beaucoup de bons moments avec Petit-Fils, tu verras, tu seras transportée illico dans l'ambiance des fêtes et en prime, tu lui fais expérimenter « le plaisir d'offrir ».
Retrouver et garder son cœur d’enfant, le rêve de tout homme qui se respecte.
Quelle belle complicité entre vous et surtout le plaisir de goûter à ce fameux sucre à la crème durant cette belle aventure du Temps des Fêtes.
De belles Fêtes à toute ta famille.
C'est un plaisir de te lire aujourd'hui, un cadeau pour nous mettre dans l'ambiance des fêtes. C'est vrai que c'est un plaisir de bricoler avec nos petits- enfants, ils sont si fiers de leurs résultats. Félixe est déjà une belle demoiselle.
@ Le factotum : Le rêve de toute femme aussi, bien sûr. Le sucre à la crème? Où ça? Je veux y goûter!
T'en fais, toi, du sucre à la crème? Moi, j'ai beaucoup de recettes mais je n'ose pas en faire, j'aurais trop peur de tomber dedans!
J'espère que vous avez fait bon voyage, Ipso et Facto, vous pouvez ainsi plonger dans l'atmosphère des fêtes même sans la neige, après vous être ressourcés comme il faut dans l'île où il fait toujours soleil.
Joyeuses fêtes à vous deux ainsi qu'à toute votre famille xx
@ Solange : Je pense tout le temps que ta petite Béatrice a le même âge que Félixe, ce sont deux très belles demoiselles, j'ai vu il n'y a pas si longtemps une photo de la tienne, je trouvais qu'elle avait bien grandi.
C'est tu formidable qu'elles soient rendues à apprendre à lire et à écrire? Tout un univers s'ouvre à elles, on n'a pas fini d'avoir du fun avec ces petites-là!
Avec Blanche qui n'a que 17 mois, je recommence tout un autre bout d'enfance avec elle, si merveilleuse et à la fois si différente de sa grande sœur. Nous vivrons d'autres aventures, Blanche et moi, mais sûrement pas les mêmes, elle semble tellement plus sportive, va falloir que mamie soit en forme!!!
Génial. On dirait que ça va créer une tradition de Noel. J'adore ça!
@ Pierre Forest : Est-ce que ça deviendra une tradition? Ça l'est déjà pour l'essentiel, je crois, puisque pour cette deuxième année, la demande est venue d'elle. L'être humain est ainsi fait qu'il veut reproduire ce qui lui a procuré du plaisir, du bonheur. Peut-être qu'elle ne fera pas toujours des papillotes et peut-être qu'elle n'en fera pas autant les prochaines années parce que l'idée évoluera mais elle a intégré quelque chose de précieux : le plaisir d'offrir elle aussi et le fait qu'il y a beaucoup de bonheur à donner, à procurer du bonheur aux autres.
Je vais te raconter quelque chose... L'année dernière, j'étais là le soir de Noël où elle remettait ses papillotes (c'était chez nous), il y avait beaucoup de monde. Elle était si fière, si fébrile, si contente de donner enfin ses papillotes à chacun et chacune. J'observais beaucoup, surtout elle comme de raison, et je ne pouvais m'empêcher de remarquer que certains adultes, heureusement pas tous, n'avaient pas de considération pour leur cadeau, ils continuaient de jaser, de rire, de manger et de boire, ils mettaient de côté leur papillotes sans l'ouvrir, et ne disaient même pas merci... Ça m'a fait tellement mal! J'aurais voulu la protéger de ça, et heureusement, toute à sa joie, elle n'a rien vu de l'indifférence de certains « grands ». J'ai insisté auprès des personnes qui ne réagissaient pas, c'était plus fort que moi. Ensuite, lorsqu'elle avait le dos tourné, j'ai fait disparaître les papillotes abandonnées pour qu'elle ne les voit pas. Je sais trop bien qu'un jour, mais ça ne presse pas, elle fera l'expérience de l'indifférence ou du peu de considération qu'ont certaines grandes personnes qui ont perdu depuis longtemps leur cœur d'enfant...
Je trouve que tu es une vraie pédagogue car tu as su inculquer à ta petite fille le bonheur de donner aux autres.
Joyeux Noël!
@ P.-É. Larivière : En fait, je ne suis peut-être pas si pédagogue. Je pense que malgré nous, on transmet ce qu'on est et ce qu'on aime plutôt que ce qu'on veut. Mais des fois, avec de la chance, tout ça se rejoint!
Et tout ce qui s'apprend dans le plaisir a plus de chance d'être intégré, les enfants sont des éponges, ils absorbent ce qu'ils voient, ce qu'ils entendent, ce qu'ils vivent... Comme grand-papa, vous devez expérimenter tout cela, les vôtres seront probablement passionnés de photos, de plein air, de voyages, de découvertes avec une ouverture sur le monde entier!
Joyeuses Fêtes aux gens de Gatineau, particulièrement à vous et votre famille!
Bonjour Zoreilles, c'est super mignon ce petit moment de vie !! Ta petite fille va se souvenir longtemps encore de la joyeuse confection des papillotes de Noel !
Elle grandira fort bien en gardant son âme d'enfant comme tu as su le faire . c'est un bien précieux !! Merci d'avoir écrit un nouveau billet, çà fait plaisir !!
Au fait, j'ai ajouté sur mon blog, un entretien qui t'en dira davantage sur l'élaboration de mon nouveau CD .Si cela te dit ...
@ Jerry OX : Ma petite-fille va s'en souvenir longtemps... et moi aussi!
Bien sûr que j'irai faire un tour sur ton blogue pour lire ça. Merci d'être passé, ça fait toujours plaisir de te croiser et d'entendre parler de tes projets.
Vive la musique! Et les cœurs d'enfant!
Youpi! Tu es notre cadeau de Noël, Zoreilles
Et tu enrobes le tout de belles émotions, à tes couleurs, à ton style. La famille prend toute sa place, celle que tu contribues à faire grandir avec plus d'amour que d'argent. La symbolique compte et de nouvelles traditions prennent forment, chacune des générations y contribuant à sa façon. C'est ce qui donne de la valeur aux années qui passent, nous aide à accepter de les voir défiler en le meublant autant de souvenirs que de projets.
Dans un monde où tout ce qui est matériel prend tellement de place, c'est admirable. Une année, nous avions fait une pige de nom pour les cadeaux. Chacun devait prévoir une activité surprise avec la personne que nous avions pigé. Ma fille Véro avait pigé mon nom. Elle m'avait offert un cours de cuisine moléculaire avec elle à Montréal. C'est un grand chef qui animait le tout et il y avait des gens fort intéressants présents à l'activité: ex. un chimiste, une mannequin associée à des parades de modes qui cherchait des idées nouvelles pour ses présentations, etc.
Nous cuisinions tous ensemble tout en faisant connaissance.
Joyeux Noël!
@ Jacks : Comme quoi les cadeaux de Noël ne sont pas obligés de coûter quelque chose pour faire plaisir! Je t'ai fait une surprise, hein? Je m'en suis fait une à moi aussi!
J'ai de la chance, tu sais, tous mes proches, enfin la plupart, ne jouent plus le jeu de la consommation, d'abord parce qu'on en a pas les moyens financiers et surtout parce que ça ne rime à rien et ça ne fait pas de sens pour les gens ordinaires que nous sommes. On s'attache à nos traditions probablement parce qu'elles nous ramènent à l'essentiel qu'on a connu et qu'on fait revivre à la sauce d'aujourd'hui. Le plus formidable, c'est que ça marche!
Elle est géniale, votre idée d'offrir une activité surprise avec la personne qu'on a choisie ou pigée. La refaites-vous encore cette année? Ça pourrait donner lieu à tant de belles expériences, tant de beaux moments. Le plus beau cadeau qu'on puisse offrir à quelqu'un, c'est de lui donner de son temps.
Quelle belle initiative! Tu es en train de lui apprendre de bien belles choses à ta petite-fille; le don de soi et le plaisir d'offrir.
Mais cette table c'est l'usine des lutins ma fois! Absolument magique, magnifique. J'ai comme un petit serrement à la gorge. Et ta petite-fille est si belle... Bizous chère Zoreille xxx Dis donc, t'étais pas sensée arrêter d'écrire toi? Sourire xxx
@ Nanou : Le plaisir d'offrir, c'est un héritage que j'ai reçu et que j'ai le goût de transmettre. Quand j'étais petite, ma grand-mère demeurait avec nous et je l'ai déjà raconté ici, je crois, au temps des fêtes, elle magasinait à l'avance dans les catalogues Primes de Luxe (cette compagnie existe encore!...) et lorsqu'on recevait sa commande, on se lançait, elle et moi, dans l'emballage de ses petits cadeaux à chacun de ses enfants (elle en avait 9 avec les conjoints, ça faisait 18). C'était un peu comme « l'usine dans la cuisine » chez mes parents. Aujourd'hui je recrée un peu ça chez moi, avec ma petite Félixe. Je vis autant de bonheur qu'elle si ce n'est pas plus!
Non, je n'étais pas sensée d'arrêter d'écrire, je ne pourrais jamais, voyons! J'avais tout simplement mis un terme à l'aventure de mon blogue parce qu'il était devenu trop tranquille et je trouvais que je me répétais mais comme plusieurs continuaient de venir jaser (dans les commentaires) et que j'avais tant de plaisir à échanger moi aussi, je suis revenue! Et je reviendrai peut-être encore, j'aime trop vous lire!
Bisous à toi aussi, chère Nanou au cœur tendre, et Joyeuses Fêtes xx
J'espère que tu écoutes Radio-Canada (radio): des madelinots vers l'Abitibi (Île Népawa)il y a 75 ans.
@ P.-É. Larivière : Ouiiiiiiiiiiiiii je l'ai écouté, c'est certain, j'ai même relayé (sur mon Facebook) il y a 2 jours toute l'information sur ce reportage à l'émission « Pas banale, la vie », animée par Isabelle Craig, sur Ici Radio-Canada Première, 22 décembre, 13 heures. D'autres voudront peut-être la rattraper en rediffusion, à 20 heures ce soir, ou encore sur l'audiofil.
À mon séjour aux Îles, fin juin 2008, j'avais apporté au Musée de la Mer, à Havre-Aubert, tout ce que j'avais de documents écrits et audio, photos, biographie de ma grand-mère maternelle, archives, généalogies, etc. pour que cette histoire des Madelinots établis en Abitibi, en 1941 et 1942, soit documentée.
Lorsque Céline (Lafrance) et Sylvio (Bénard) ont voulu en faire un film documentaire, j'ai été tout de suite en lien avec eux. Ça fait au moins 2 ans qu'ils travaillent là-dessus. Aux Îles, cet été, j'ai fait une journée de tournage avec eux. C'est leur film, leur projet mais j'aide tant que je le peux et je collabore à tout ce qu'ils me demandent.
L'histoire qu'ils racontent, c'est mon histoire, celle de mes deux parents, de mes quatre grands-parents, mon père est arrivé à l'Île Nepawa en 1941, et ma mère en 1942 à Roquemaure.
D'ailleurs, Aldège (Turbide) et Jeannette (Gaudet) qu'on entendait dans le reportage, ce sont des parents à nous mais aussi nos merveilleux voisins qu'on avait à Matagami. On se voit souvent aux Îles, ils y vont chaque été.
C'est gentil de me l'avoir dit, si jamais j'avais manqué ça, j'aurais pu me reprendre grâce à ton commentaire.
Je vous souhaite ainsi qu'à vos proches un très Joyeux Noël.
Merci Zoreilles et Bananier d'Emile Sèze !!
Contente de constater que le blogue a repris du service !!!
Et une bien belle histoire.
Comme Félixe a grandi.
@ Mijo : Eh oui ma chère, je n'ai pas pu résister à reprendre du service après avoir pensé que je disais adieu, enfin de compte ça s'est avéré être une pause... de 8 mois, donc un au revoir, je m'ennuyais trop de vous autres!
Nos enfants... et petits-enfants grandissent vite, c'est ainsi qu'on constate que nous aussi, autrement on n'en prendrait pas conscience. D'un autre côté, ils nous gardent le cœur jeune, ce qui est une grande compensation.
À bientôt Mijo!
P.S.: J'ai beaucoup de difficulté à aller consulter ton blogue, je ne suis pas la première à te le dire, et j'ai renoncé à comprendre le fonctionnement de ce réseau mais je voulais que tu saches que je pense à toi souvent et que je suis ravie quand je te « rencontre » sur des blogues que nous aimons fréquenter ou quand tu passes par ici.
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