La saison de la trappe, ou si vous préférez du piégeage, vient de se terminer, et c'était l'occasion pour nous jeudi dernier d'aller vendre chez le grossiste en fourrures le fruit du hobby de mon mari qui est trappeur depuis l'an 2000.
En même temps, c'était la semaine de relâche scolaire et nos deux petites-filles voulaient tellement venir avec nous à Barraute pour vivre cette journée-là depuis le temps qu'elles nous en parlaient. Nous sommes donc partis avec nos petites jeudi matin pour arriver là-bas vers 11 heures, débarquer toutes nos fourrures à l'atelier, recevoir l'argent qui nous était dû, ensuite aller dîner au resto d'en face puis poursuivre notre route vers Val-d'Or dans un premier temps, s'arrêter à la boutique Fourrures Grenier sur la 3e Avenue et se rendre chez nous à Rouyn-Noranda, fier d'avoir vécu ensemble cette belle journée et souper ensemble à la maison avec la Maman des petites qui terminait son travail à l'UQAT autour de 17 heures.
La trappe, ça se fait dans le cas de mon mari sur son territoire de trappe à Rapide Deux. Cent cinq kilomètres carrés de forêt mature, de rivières et de ruisseaux dans lesquels il peut tendre ses pièges et collets pour récolter le moment venu loups, coyotes, castors, loutres, renards, pékans, martres, lynx, belettes, etc.
Souvent il amène avec lui en forêt nos petites-filles qui ne demandent pas mieux que de participer à ce loisir avec leur papi, ce qui leur donne l'occasion de conduire la motoneige, dégager les sentiers et prendre des photos avec le gibier récolté.
Sur les prochaines photos, vous comprendrez mieux de quoi il en retourne au sujet du piégeage des animaux à fourrures dans la forêt boréale. Et si vous avez des questions, ne vous gênez pas de les poser, je saurai probablement y répondre.