dimanche 30 octobre 2011

MON Festival a 30 ans








Photo 1 : Ce matin, peu après 8 heures 30, Félixe et moi arrivions dans le hall du Théâtre du Cuivre pour assister ensemble au Ciné-muffin, dans le cadre de la 30e édition de MON Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue.



Photo 2 : Comme on fait toujours d'extraordinaires rencontres au Festival, si on n'y présentait pas de films, on irait quand même faire un tour, tellement l'effervescence est grande et l'ambiance, festive! Ici, des retrouvailles chaleureuses avec Mahée. À noter que sur les photos 1 et 2, Félixe a son bulletin de vote qu'on lui a remis à l'arrivée, auquel elle tient beaucoup on dirait, comme une cinéphile avertie!



Photo 3 : Ça fait déjà plusieurs fois que je vais au cinéma avec elle mais dans le cadre du Festival, pour le Ciné-muffin, c'était pour nous deux une grande première. Quand on lui demande ce que fait Maman Isabelle, Félixe répond : « Elle travaille à l'école » et ce que fait Papa Dominic? Il fait des films!



Photo 4 : Cet après-midi, 15 h 05, dans un Théâtre du Cuivre à la fois survolté, à l'écoute, respectueux et recueilli (oui, ça se peut!...) on présentait en primeur mondiale le très attendu (avec une brique pis un fanal) Trou Story, film documentaire choc sur l'histoire de l'exploitation minière depuis 100 ans au Canada, signé Robert Monderie et Richard Desjardins.


MON Festival a 30 ans



Vous n'y échapperez pas encore cette année, voici que je m'amène avec des mots et des émotions qui se bousculent à la sortie, pour vous parler d'un événement culturel important, je dirais même un événement humain structurant primordial pour ma région et pour le Québec : le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, qui célèbre ses 30 ans d'existence. Pour moi, le Festival demeure une histoire d'amour depuis toujours et plus particulièrement depuis l'an 2000, lorsque j'y ai travaillé aux communications et que, grâce à une magie incroyable, je suis passée à travers un burn out... en travaillant! J'aurai toujours de la difficulté à en parler autrement qu'émotivement. Pour mille raisons.



Le FCIAT se déroule présentement, du 29 octobre au 3 novembre. Vous pouvez consulter leur site au http://www.festivalcinema.ca/ pour voir l'affiche, connaître la programmation complète, les activités connexes, lancements et expositions, les nocturnes, les tournées régionales et tout ce qui se greffe dedans et autour du Festival.



Je vous avoue bien franchement que j'écris ce billet « à chaud » en sortant de la projection de Trou Story qui m'a laissé sans mot, tellement ce film est gigantesque par l'histoire documentée et la vérité qu'il est le seul à pouvoir exposer de manière aussi dénuée d'artifice et de maquillage, et que pour reprendre mes esprits, j'ai besoin de me rebrancher le cerveau sur le Ciné-muffin de ce matin.



Le Ciné-muffin a fait des p'tits



Si le Festival a 30 ans, on peut supposer qu'il entre dans une belle période de maturité et qu'on commence collectivement à récolter des fruits qui ont été semés dès le départ par des passionnés. J'ai nommé Jacques Matte, Louis Dallaire et Guy Parent, bien connus ici et ailleurs dans le monde sous l'appellation « les trois mousquetaires ». Je pourrais vous en parler longtemps mais ils l'ont fait mieux que moi récemment quand ils ont dit : « Mille réunions n'auront pas eu raison de notre enthousiasme, préparer le Festival reste encore une fête! »



Ce matin, au Ciné-muffin, c'est à ça que je pensais quand je m'y suis présentée avec Félixe, ma petite-fille qui n'a même pas encore trois ans et qui représente tout à fait la relève cinématographique de demain. Nous attendaient là-bas, dans le hall, d'autres inconditionnels du Ciné-muffin, son autre mamie, Nicole, son autre papi, Guy, sa tante Ariane, et plein de ses petits amis avec leurs parents. Pourquoi ses parents n'y étaient pas? Parce que sa maman devait livrer hier soir une prestation musicale devant les 500 invités de marque de la soirée d'ouverture et que son papa, en fin de semaine, qu'est-ce qu'il fait? Des films! Il accompagne plusieurs équipes de tournage qui couvrent justement le Festival.



Dominic a 29 ans, il se souvient que, tout petit, il allait chaque année au Ciné-muffin avec ses parents, son grand frère, sa petite soeur, ses amis et leurs parents. Cette génération-là, qui a grandi avec le Ciné-muffin, sont aujourd'hui la relève des Gilles Carles, André Mélançon, Richard Desjardins, Robert Monderie, Paule Baillargeon, et tant d'autres cinéastes et réalisateurs, originaires d'ici, qui ont fait leur marque dans le monde du cinéma. Plusieurs d'entre eux sont aujourd'hui en début de carrière, d'autres ont déjà acquis une signature et une réputation solide et ils disent à la blague qu'ils font des films pour venir les présenter en primeur mondiale à LEUR Festival.



Trou Story



Il faut pourtant que j'y arrive... Bon. Vous savez où je me situe? J'aimais déjà ce documentaire choc avant même de l'avoir vu. C'est vous dire... Les billets se sont envolés en 10 minutes à peine alors que j'étais à l'extérieur de la ville et les passeports s'étaient vendus à la même vitesse en mon absence. J'étais résignée, j'allais le voir la semaine suivante seulement, quand on allait le présenter au cinéma commercial de Rouyn-Noranda. Après le Festival.



Mais la vie est bonne pour moi. Et j'ai des amis qui le sont tout autant. On connaissait l'importance de ça pour moi. À cause de... et de... et encore parce que... t'sais? Ça fait que j'ai eu deux chances plutôt qu'une d'aller le voir lors de la première, pour bien ressentir, entendre et voir tout ce qu'il y avait à voir, entendre et ressentir dans la salle, avant, pendant et après la projection de Trou Story, présenté bien sobrement avant la projection, par ses artisans, Desjardins/Monderie, qu'on sentait très émus, comme peuvent l'être des gars d'ici qui ont grandi dans une ville minière et qui ont respiré de la boucane de mine pendant toute leur enfance, leur adolescence et leur vie d'adulte. Juste ça, c'était déjà une garantie d'authenticité et une signature à nulle autre comparable. Sont rares, les hommes libres.



On a dit d'eux, avant même la sortie de leur film, qu'il signaient encore une oeuvre pamphlétaire... Pendant qu'au moins une centaine de lobbyistes de l'autre côté de la médaille s'affairent depuis un joli bout de temps à les discréditer ou amoindrir l'effet de leur charge très documentée, en les accusant de tout et son contraire, avec des moyens faramineux et des stratégies de communication efficaces, eux, Desjardins et Monderie, ont fait le film qu'ils ont voulu, librement, ils nous l'ont dit tout à l'heure et je les crois. Mais on peut imaginer que ça leur a coûté un bras, au point de vue de l'implication et de l'engagement. Ce sont des hommes de parole. Et d'images. Et de faits démontrés. Personne ne vous dira jamais ça. Sous aucun prétexte. Eux l'ont fait.



À défaut de voir bientôt sur vos écrans Trou Story, un documentaire que je vous suggère fortement, si vous n'aviez qu'un seul article à lire qui vous donnerait un son de cloche réaliste, je vous suggère celui-ci :




http://moncinema.cyberpresse.ca/nouvelles-et-critiques/entrevues/entrevue/15962-iTrou-Storyi-les-indignes.html?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B2_cinema_807_section_POS2

Il y a des films qui divertissent, d'autres qui racontent des histoires vécues, ou qui deviennent des « feel good movies » avec le temps. Certaines oeuvres cinématographiques font réfléchir, avancer, nous amènent à discuter, voir le monde autrement ou nous ouvrent des horizons jusque là inconnus et inexplorés. Trou Story est dans une catégorie à part, il changera le monde. Vous verrez. Et moi, encore sous le choc après avoir vu ce film, je dis simplement merci à Desjardins/Monderie. N'ayant plus de mots, je leur offre celui de George Dor qu'ils m'inspirent : « Tout homme qui se tient debout est le plus beau des monuments ».



Comment je fête ces 30 ans?



J'ai mon passeport express. Et j'y ai ajouté quelques extras. Ce n'est pas le prix du passeport complet qui m'arrête, puisqu'il demeure très accessible, mais la disponibilité en temps me manque! Je rêve du jour où je pourrai « faire » le Festival au complet. Mais je me considère chanceuse, parce que cette année encore, je passerai mes après-midis de cette semaine à assister aux projections de courts, moyens et longs métrages des quatre coins du monde. En compagnie de ma gang de fous et fidèles. Surtout fidèles, je dirais...



J'y ferai encore des rencontres enrichissantes et inoubliables, je le sais parce que c'est comme ça tous les ans, pendant MON Festival. Mercredi après-midi, précisément à 14 h 37, juste avant la pause, je serai sûrement encore un peu fébrile, peut-être autant qu'en ce moment mais pour des raisons différentes, quand deux artisans du cinéma, des tout petits qui fréquentaient le Ciné-muffin des premières années, viendront à leur tour sur la scène du Théâtre du Cuivre nous présenter leur court métrage tourné l'été dernier, Baby Boom Town.



Mot d'enfant full Festival



Et pour vous laisser sur une note moins émotive (skuzez-moi mais aujourd'hui, c'est comme ça!...) j'aimerais vous citer ce mot d'enfant que je trouve absolument savoureux, peut-être parce qu'il est signé Félixe. Depuis quelques jours, on parle beaucoup du Ciné-muffin, et elle, à chaque fois, il semble qu'elle entende et interprète « cinéma-film », comme dans l'expression : « Mamie, nous autres on y va, hein, au cinéma-film? ». J'ignore ce qu'elle fera comme métier un jour, mais une chose est sûre, comme cinéphile et bon public attentif, on a de la relève!


lundi 24 octobre 2011

La force d'un rêve



Photo : Le 10 octobre dernier, en début d'après-midi, nous avons été faire un petit saut chez nos amis de Rapide Deux, Réjeanne et Gérald, qui sont installés là depuis 23 ans, sur la rivière des Outaouais. Nous avions un petit cadeau pour eux et on n'a jamais pu repartir de là sans qu'ils nous fassent eux aussi un cadeau fort généreux et très utile. Ils sont comme ça!



La force d'un rêve



C'est beau chez eux, n'est-ce pas? C'est leur résidence secondaire, leur maison se trouve beaucoup plus près de leur lieu de travail! Si je vous parle de cet endroit et de ces gens merveilleux, c'est qu'ils ont un rêve dont ils nous parlent parfois et que ça me fascine littéralement tellement j'y crois avec la même ferveur qu'eux-mêmes. Je leur souhaite de le réaliser très bientôt.



Ils sont là toutes les fins de semaine et pendant leurs vacances, sauf quelques rares exceptions, quand ils vont visiter leur grande fille établie à Montréal (elle aime bien revenir de temps en temps elle aussi sur les lieux qui ont bercé ses plus belles années d'enfance) et lors des périodes de gel/dégel, puisque la rivière des Outaouais, dans ce secteur, a ses caprices qui ne facilitent pas le court trajet pour se rendre à leur chalet.



Ils sont de formidables pêcheurs, ces deux-là. Réjeanne fabrique elle-même ses hameçons et ses mouches, de vrais petits bijoux, vous pouvez me croire! Elle sait apprêter le doré de mille façons différentes aussi. Ensemble, ils cultivent un grand jardin, avec des fines herbes et des légumes de toutes les variétés. Ils savent où trouver les fraises des bois, bleuets, framboises, noisettes, atocas et poires sauvages. On s'échange les talles! C'est elle qui m'a appris comment recueillir la sève des bulles sur les troncs des sapins, les mélanger en bonne proportion avec de l'huile minérale, pour en faire un parfum... un parfum... tellement enivrant! En retour, moi, je lui ai appris à faire du sirop de sapin avec les jeunes pousses du mois de juin.



Crocodile Dundee et Gérald sont comme deux p'tits gars quand ils « jouent » ensemble, on ne sait pas toujours ce qu'ils trament mais ils rient en masse et ils ont plein de plans. Ils marchent toujours très vite, parfois même ils courent, avec Frimousse (leur petit chien adorable) qui a de la misère à les suivre, ils disparaissent et réapparaissent en nous lançant fréquemment ces cris du coeur : « Hé les filles! »



À l'été, ils ont passé tout un mois à leur chalet, leurs vacances annuelles. Ils étaient ravis de descendre en ville seulement une fois par semaine, pour se ravitailler, prendre les messages sur leur répondeur, leurs courriels urgents, communiquer avec leurs deux filles, l'une à Montréal, l'autre en Australie, visiter leurs parents âgés, etc. Quelques heures plus tard, ils revenaient au camp, regaillardis, ravitaillés et remplumés, trop contents d'être heureux de n'en plus sortir jusqu'à la semaine suivante. Ils ont même la télé!!!



L'énergie qu'ils utilisent, c'est celle du soleil pour la plupart des commodités. Des panneaux solaires sont installés aux endroits stratégiques. Gérald est tout un patenteux. Un gars ingénieux. Une génératrice peut parfois suppléer à la demande mais ils essaient de s'en passer juste pour le fun d'être autonomes et le frigo comme la cuisinière fonctionnent au gaz propane. Ils préfèrent cuisiner dehors, sur le feu, quand c'est possible. Une source d'eau à deux pas de chez eux leur fournit l'eau potable. Pour la douche et la vaisselle, ils font comme nous, ils recueillent l'eau de pluie dans des barils. Voilà pour le pratico-pratique!



Leur rêve? Il m'emballe! L'heure de la retraite sonnera bientôt pour ces deux amoureux. D'ici deux ou trois ans au maximum. Elle a dû cesser de travailler il y a quelques années pour des raisons de santé, Gérald a passé sa vie dans les mines... Mais ça achève!



Ils veulent passer une année complète au camp, c'est ça leur rêve. Sortir une fois par semaine seulement, descendre en ville et remonter aussitôt, comme ils ont fait cet été pendant leurs vacances.



Je leur souhaite ardemment de réaliser ce projet de vie. Ils ont tellement les yeux brillants quand ils en parlent qu'ils en deviennent lumineux. Il y en a qui rêvent à des voyages autour du monde, des « monster houses » ou la tournée des terrains de golf, d'autres ont des objectifs tout aussi ambitieux et très originaux par leur grande simplicité. Ce sont des gens très inspirants, je trouve. Je les aime beaucoup.



Vous savez, Réjeanne et Gérald sont le genre de personnes... Comment vous dire? Quand on se voit, qu'on va à la pêche ensemble, qu'on descend jusqu'à Rapide Sept en bateau pendant nos vacances, qu'ils viennent prendre un petit coup de rouge chez nous ou qu'ils nous invitent à déguster du bon doré sur le bord de la rivière dans le coucher du soleil et que Gérald sort sa guitare en me piquant un clin d'oeil... Quand on les voit... Après, on se sent comme plus heureux qu'avant. S'il y a des « feel good movies », je crois qu'il y a aussi des « feel good persons »...

lundi 17 octobre 2011

L'art du camouflage







Photos 1, 2, 3 et 4 : Toutes prises le samedi 8 octobre, vers 11 h 30, dans le même espace/temps d'une minute, à un kilomètre du campe.


1 : Un petit exercice facile... La voyez-vous? Interdiction cette fois de cliquer sur la photo pour l'agrandir, je regrette, c'est le règlement. On joue sérieusement là.



2 : Elle est là!



3 : Encore plus facile... La voyez-vous?



4 : Elle n'a pas l'air contente de se faire zoomer de même mais c'est bien elle qui vient de se virer de bord. Ma-da-me la perdrix fait la baboune, elle n'aime pas les kodaks elle non plus!



L'art du camouflage



Comme vous le savez, j'arrive de vacances. Une semaine en forêt. Une toute petite mais très grosse semaine en même temps. J'étais tellement loin du monde!



J'ai de la misère à vous dire qu'on est revenus bredouille, juste parce qu'on n'a pas vu d'orignal. Dire ça, ce serait comme avouer qu'on n'a pas trouvé ce qu'on cherchait ou qu'on y serait allés pour rien, zéro résultat, pas d'objectif atteint, sweet nothing. Non, on n'est pas si bredouille que ça quand même.


Avoir voulu, on aurait pu cabocher pas mal de perdrix. Mais on ne voulait pas. J'aime mieux les photographier. Ou les suivre dans les sous-bois jusqu'à ce que je les perde de vue dans le décor parce qu'elles excellent dans l'art du camouflage. Ou encore les faire choquer pour qu'elles me fassent la baboune, sont drôles des fois, les perdrix. Surtout les mâles, quand ils se gonflent les plumes pour avoir l'air plus costauds. Ils pensent m'impressionner!



Les comportements des animaux de la forêt me captivent pendant des heures. Je ne me lasse pas. J'ai vu la semaine dernière une guerre de territoire entre un écureuil fantasque et une pie qui ne ne s'en laissait pas imposer du tout. Il criait et courait partout comme un gazé de la guerre, elle a appelé ses copines à la rescousse, à trois, elles ont eu le dessus, il a fini par repartir comme il était arrivé, le paquet de nerfs. Bravo les filles, faut pas s'en laisser imposer par les criards et les mal élevés.



Dans l'art du camouflage, les perdrix m'ont fait réfléchir la semaine dernière. Parce qu'on prend des vacances pour ça au fond, réfléchir à des situations, prendre des décisions, des résolutions, pour revenir dans le monde avec un regard neuf, un esprit reposé, regaillardi et des plans.

Je devrais pratiquer l'art du camouflage moi aussi, je vais m'y mettre. Comment se fait-il que lorsqu'il y a quelque chose à faire, un projet à mener à terme, une situation délicate à dénouer, une tâche ardue à accomplir, un problème, une corvée, un service à rendre, un miracle à faire, un chagrin à consoler, je me sens tout le temps interpelée vivement, comme s'il y avait un gros spot de 1000 watts braqué dans ma face et qu'on attendait ma réponse?


Parce que je suis pas bonne dans l'art du camouflage! Je sais pas me défiler, me fondre dans le décor, me faire oublier, je m'embarque et je m'en aperçois après que tout le monde est parti. Ça fait qu'en bout de ligne, je suis toujours débordée et j'ai pas de vie! Non mais, on parle pour parler là, j'exagère à peine, mais c'est vrai que je me ramasse tout le temps avec des responsabilités que je prends parce que personne d'autres ne veut les prendre et que je suis une personne très fiable et très très très extrêmement responsable. L'art du camouflage, ouais... Comment n'y ai-je pas pensé avant d'avoir 54 ans? Me faire discrète... C'est ma nouvelle résolution.



Ah et puis, j'ai réfléchi à pas mal d'autres choses aussi. Une toute petite semaine de vacances mais très très très grosse semaine. Pas bredouille en tout cas. Oh non!

jeudi 6 octobre 2011

Qui va à la chasse...






Photos 1, 2 et 3 : Toutes prises à la fin juillet, pendant mes semi-vacances. Je vous avais déjà présenté Ti-Buck, c'est encore lui! J'avais pu le photographier à trois reprises au cours de l'été, sur la rivière pas loin de notre campe. Mais cette fois-là particulièrement, on aurait dit qu'il posait pour moi, et j'avais pu le photographier 55 fois. Comme je chasse au kodak, ma saison 2011 est déjà fructueuse, je ne risque pas du tout de revenir bredouille.



Qui va à la chasse...



... perd sa place!



L'avez-vous déjà entendue, celle-là? Très à la mode ces jours-ci dans notre région, cette expression relève plus de la boutade que de la vraie menace. La saison de la chasse à l'orignal dans la zone 13 s'ouvre samedi matin, le 8 octobre, et mes vacances, des vraies vraies vraies vacances, pas des semi-vacances de broche à foin, des vraies là, commencent officiellement demain à midi. Youpi!


Une grosse semaine de vacances... Ouep! Peut-être même 10 jours, je retravaille seulement le lundi 17 octobre. J'en reviens pas. J'ai hâte. Je le crois pas. Enfin, je le croirai rendue là-bas probablement. Ça se peut quasiment pas.



Ça, c'est si je peux arriver à tout faire avant mon départ. Toute la semaine, j'ai excellé dans le multitâches, tout en gardant le sourire, je comptais sur mes vacances prochaines pour décrocher de tout et c'est ce que je ferai, je vous en passe un papier. Pas de téléphone, pas d'esstristé, pas de stress, pas d'ouvrage de job (!), pas besoin d'avoir les zoreilles branchées sur les médias, pas de contraintes, pas d'obligations. Des vraies vacances, je vous dis!



La bouffe est prête, j'ai tout mis en pots de conserve bien scellés, on n'aura qu'à ouvrir les pots pour en réchauffer le contenu et déguster des repas comme à la maison. Les desserts, eux, sont congelés. Mes vêtements sont prêts, des plus chauds comme des plus légers, on nous annonce des températures estivales jusqu'à lundi prochain au moins. Les piles de ma caméra sont chargées à bloc, je suis armée jusqu'aux dents! Et j'apporte quelques bons bouquins dans mes bagages, ainsi que des magazines et des mots croisés, c'est mon plaisir coupable, je me le permets pas souvent...



Nous serons avec Robert et Gisèle, qui sont à la fois de la famille et des grands amis.



Avant de partir en vacances, je voulais vous donner des nouvelles de quelques petites affaires racontées dans mes anciens billets.



Vous vous souvenez de ce roman dont je vous ai parlé, écrit par mon amie Jocelyne Saucier, Il pleuvait des oiseaux? Quelques-uns d'entre vous l'aviez aimé autant que moi... Jocelyne vient de remporter le Prix des cinq continents de la Francophonie. Elle est la première Québécoise à remporter ce prix prestigieux. Très humble, elle a simplement réagi en mentionnant qu'elle avait un autre roman en chantier mais que celui-là avait « une belle vie ».



Je vous avais parlé aussi du film Voir Ali... Je me sens très proche des artisans de ce film qui connaît aussi une très belle carrière depuis son lancement. Voici donc les derniers développements :






Le Stage de Kassandra, vous vous souvenez? Cette websérie dont je vous parlais pendant le tournage et la diffusion? Le 11 octobre, si je n'étais pas partie en vacances, je pourrais vous raconter la suite de l'histoire... D'ici là, je peux rien vous dire, sinon, je le ferais! Mais si vous êtes à l'écoute de certains médias, peut-être l'apprendrez-vous avant mon retour? ...


Mes « infants » sont venus souper avec nous et nous ont appris une autre bonne nouvelle : Leur court métrage, Baby Boomtown, co-écrit et co-réalisé par Isabelle (Rivest) et Dominic (Leclerc) au cours de l'été dernier, présenté en primeur lors de l'événement Cinéma Vues d'ici, vient d'être sélectionné pour faire partie de la programmation de la 30e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, qui débute fin octobre.



Ah oui, à propos de... « Qui va à la chasse... perd sa place! », on avait l'habitude de répliquer quand on était petits, « Excepté un chien de race... ça fait que décrasse! »



Ça fait que... je décrasse... à compter de demain midi. Soyez sages quand je serai partie là... Mais pas trop quand même!



Tourlou!