Photo 1 : Les pies nous ont accueillis dès notre arrivée, elles ont été présentes (et affamées) tout au long de ces deux jours passés au camp. Chacun notre tour, et parfois deux en même temps, nous avons eu le privilège de leurs visites pour se restaurer, dans nos mains, sur la tête, et elles nous ont même suivis quelques kilomètres quand nous sommes repartis.
samedi 25 décembre 2010
Noël au camp
Photo 1 : Les pies nous ont accueillis dès notre arrivée, elles ont été présentes (et affamées) tout au long de ces deux jours passés au camp. Chacun notre tour, et parfois deux en même temps, nous avons eu le privilège de leurs visites pour se restaurer, dans nos mains, sur la tête, et elles nous ont même suivis quelques kilomètres quand nous sommes repartis.
mardi 21 décembre 2010
Notre p'tit Noël
mardi 14 décembre 2010
On a perdu la patinoire!
Photo 1 : C'était le dimanche 5 décembre dernier. On avait passé une partie de l'après-midi à jouer dehors, avec notre petite visite, à dégager la patinoire, en prévision des parties de hockey de fin d'année. Vous souvenez-vous de la plus petite piscine au monde de cet été? Voici la version hivernale de Papy Dundee : le plus petit traîneau au monde!
vendredi 10 décembre 2010
Le ti dodo, la tranche de pomme...
jeudi 2 décembre 2010
Bonne Fête P'pa!
dimanche 28 novembre 2010
Tiens, Martin!
jeudi 18 novembre 2010
Déjeuner causerie
Photo 1 : Mardi dernier, j'ai commencé à prendre de l'avance pour les fêtes, question d'avoir de quoi recevoir tous ceux qui viendront. Avec les dernières retailles de pâte à tarte, j'ai même fait des... reconnaissez-vous les indémodables et très classiques pets de soeur?
lundi 8 novembre 2010
La Marche verte
Photos 1, 2, 3 et 4 : La Marche verte se déroulait ce matin, le 8 novembre 2010, de 10 heures à midi, à Ville-Marie, au Témiscamingue. Cette marche de solidarité s'est organisée en un mois seulement par le comité de mobilisation du Témiscamingue.
La Marche verte
D'abord, il faut connaître un peu le contexte. Le nom de ma région, c'est l'Abitibi-Témiscamingue, je ne vous apprends rien là... Population : 145 000 habitants. Superficie : Un territoire démesuré de 65 143 km/2, aux dimensions d'un pays. En comparaison, le Liban, c'est 10 452, le Rwanda 26 338, la Belgique 30 528, la Suisse 41 290, le Costa Rica 51 500, le Sri Lanka 65 610, l'Irlande 70 280 et ainsi de suite. Pour aller plus rapidement, je dis souvent que ma région est presqu'aussi grande que l'Irlande.
En Abitibi, la base de l'économie, ce sont les mines, les forêts, l'agriculture. Quand la crise forestière secoue tout le Québec et que les difficultés en agriculture deviennent invivables pour les petits producteurs, l'Abitibi peut compter sur les mines pour assurer sa survie. Et c'est ce qui se produit en ce moment.
Pour le Témiscamingue, la situation est bien différente. Avec une population de 16 000 habitants (sur le total de 145 000 mentionné plus haut) répartis dans des petites villes et villages, leur économie a toujours été basée sur l'exploitation de la forêt et ensuite l'agriculture. C'est tout. Ils ne peuvent compter sur aucun autre secteur d'activités que ces deux piliers de leur économie. Voilà le portrait résumé de la réalité témiscamienne.
La Marche verte avait lieu ce matin à Ville-Marie, au Témiscamingue. Elle avait pour but de mobiliser la population pour lancer un cri d'alarme au reste du Québec, se faire entendre par les instances décisionnelles de tous les paliers de gouvernement, pour que certains projets aboutissent enfin, que les lois s'assouplissent et se modulent en tenant compte des particularités et de la réalité que vivent les Témiscamiens.
À la blague, on a expliqué l'appellation de « La Marche verte » pour faire un clin d'oeil à « La Marche bleue » organisée à Québec pour promouvoir l'idée qu'une équipe de hockey vienne s'y installer. Les enjeux diffèrent mais ils sont d'autant plus importants quand la survie d'une région en dépend.
Aujourd'hui, j'étais là, je n'aurais pas voulu être ailleurs. Nous étions entre 3000 et 5000 personnes à marcher dans les rues de Ville-Marie, pour dire qu'on existe, qu'on ne veut pas être oubliés, qu'on aime vivre ici et qu'on est prêts à se mettre en action pour travailler ensemble, peu importe la provenance ou le parti politique auquel on souscrit.
Pour une population de 16 000 habitants au Témiscamingue, quand une marée humaine entre 3000 et 5000 personnes marchent dans la rue en chantant et en dansant sa fierté, son courage, sa volonté et son sens de l'appartenance et de la solidarité, c'est 30 % de la population qui se mobilise et qui y croit avec l'énergie... j'allais dire du désespoir mais il s'agissait plutôt d'espoir. Un espoir aussi vaste et infini que la région, aussi profond que le lac Témiscamingue, nom Algonquin qui signifie en français « eaux profondes ». Imaginez si la température avait été clémente!
Ville-Marie, de chez moi, c'est habituellement 90 minutes de route. Ce matin, c'était plutôt 2 heures à cause du brouillard opaque. Mais nous avons passé l'épreuve, rien ne nous arrête, la région du Témiscamingue ne demande que ça, se prendre en main, se retrousser les manches et aller de l'avant, avec fierté, courage, solidarité et dignité. On n'attendra pas la fin de la crise forestière ou un miracle improbable dans le secteur de l'agroalimentaire pour réagir.
Ce matin, pour la Marche verte, entre 10 heures et midi, ils sont venus de partout mais surtout de tous les villages du Témiscamingue, un peu de l'Abitibi aussi mais pas autant que je l'aurais souhaité... Au Témiscamingue, l'appel a été entendu, près de 400 entreprises étaient fermées pour cette cause rassembleuse, les écoles aussi, les commerces, les services et tout le Témiscamingue convergeait vers ce rassemblement qui faisait chaud au coeur à vivre, à voir et à entendre.
Il y avait longtemps que je n'avais pas vu pareil exemple de solidarité. Traitez-moi d'idéaliste si vous voulez mais j'ai la conviction profonde que ce sont les peuples qui changent les choses, pas les élus. Et le peuple, ce matin, il était là, malgré le froid et l'humidité, la visibilité nulle et la chaussée glissante.
J'ai vu des gens âgés, certains avec une canne, d'autres en fauteuils roulants, des petits dans les poussettes, d'autres sur les épaules de leurs parents, des femmes très belles, les joues rosies par le froid, quelques-unes enceintes, des hommes fiers, de solides gaillards, habillés en ouvrage, on savait où ils iraient après, des enfants qui avaient dessiné des pancartes touchantes (photo 3) des travailleurs ayant perdu leur emploi avec des pancartes de leur entreprise fermée, des agriculteurs avec des manteaux aux couleurs de « production laitière », des adolescents qui se tenaient par la main, qui se lâchaient pas, qui dansaient plus qu'ils ne marchaient, d'autres qui avançaient en battant la marche avec leurs tam-tam, et le moment le plus émouvant a été pour moi d'entendre la foule chanter si tant tellement fort le refrain de Mario Peluso, « Je m'en retourne au, jusqu'au... Témiscamingue », quand on est arrivés en haut de la côte, que je me suis retournée et que j'ai vu cette marée de monde qui s'étendait tissée serré jusqu'au majestueux lac Témiscamingue qui se perdait dans le brouillard.
Ce sont les peuples qui changent les choses, pas les élus.
lundi 1 novembre 2010
Secret de tournage... révélé!
Photos : C'était dimanche après-midi, le 31 octobre, sur la scène du Théâtre du Cuivre, à Rouyn-Noranda, lieu principal des projections du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Une partie de l'équipe de tournage du documentaire signé Martin Guérin, Voir Ali, présentait le fruit de deux ans de travail qui racontait une fort belle épopée, un événement survenu en juin 1983.
jeudi 28 octobre 2010
Voir grand sur écran géant
jeudi 21 octobre 2010
La première maison
Notre nouveau voisin n'en revenait pas quand on lui a dit que nous étions les nouveaux propriétaires. Il a fallu que mes parents lui confirment que c'était bien vrai, il ne nous croyait pas. Il a longtemps raconté cette anecdote-là à tout le monde qui voulait bien l'entendre. N'empêche que d'acheter une maison unifamiliale de ce prix-là, à l'époque, avec les taux d'intérêt qui frisaient les 22 %, c'était une vraie folie. Il fallait être jeunes, pleins de fougue et d'insouciance et croire que tout était possible. Je me souviens que mon père nous avait donné un conseil qui valait son pesant d'or et qui nous a servi souvent depuis. Il nous avait dit : « Vous êtes deux? Vous voulez la même chose de toutes vos forces? Quand t'es deux, t'es fort en masse! ».
On n'oublie pas ces choses-là, on s'en souvient avec humour et tendresse. Notre première maison, on l'a habitée et rénovée de fond en comble, on y a été heureux pendant 7 belles années. Quand nous l'avons vendue, Isabelle avait 18 mois. Aujourd'hui, à 23 ans elle aussi, elle retourne tout près de là, à quelques rues seulement, en tant que copropriétaire avec Dominic d'une propriété où je leur souhaite autant de bonheur que nous en avons connu nous-mêmes dans notre première maison.
mardi 12 octobre 2010
Pays de contrastes
Photo 1 : Vendredi dernier, le soleil se levait tout timide et de mon bureau, je n'ai eu qu'à faire deux pas pour photographier la maisonnette sous cette lumière nostalgique d'automne. Si la porte avait été ouverte, on aurait vu tous les dessins faits à la craie cet été par Félixe et nous, chaque fois qu'on allait y chercher nos vestes de flottaison pour une sortie en bateau : des canards, des huards, des fleurs, des soleils, des bateaux, des voiliers, des pommes, des bananes, etc.
Ce que je prône, j'ai une belle occasion de vous en présenter aujourd'hui un exemple éloquent. Si je vous en parle, ce n'est pas seulement parce que Dominic y prend part cette année comme cinéaste, je vous prie de me croire.
L'année dernière, pour la première fois, le réseau Accès culture Montréal s'associait à une autre région du Québec pour leur offrir une vitrine à Montréal et mieux faire connaître ses artistes, son milieu, la richesse de sa créativité et de son territoire. L'événement « De l'Île à la mer » ouvrait grand ses portes aux artistes de la Gaspésie et des Iles de la Madeleine, le Québec maritime rayonnait pendant deux mois à Montréal, à l'automne 2009. Je trouve ces alliances constructives et riches de retombées, tant pour les régions concernées que pour la métropole qui s'ouvre sur le Québec tout entier, une région à la fois.
Dominic n'a pas fait de compromis sur l'authenticité et l'honnêteté, je le reconnais bien dans ce choix artistique. Mais on verra aussi des choses belles, des êtres formidables, des artistes engagés et engageants, un ciel de jour et de nuit, avec des étoiles ou des aurores boréales comme fil conducteur de ce pays qui nous habite autant qu'on l'habite. J'ai eu le privilège (de belle-maman) de visionner son film et j'ai été fière des choix qu'il a faits et de ce qu'il veut montrer de ce que nous sommes, dans cette particularité culturelle, cette appartenance à ce territoire, cette façon qu'on a de créer et vivre ici.
Mots d'enfant
« Mamie-mamie-cri-là-foye-collants-élisse-weuriodena-wow c'est boooooo-élisse » ce qui signifie « Mamie, mamie, viens écrire là sur les feuilles, on va mettre des autocollants et quand moi, Félixe, je vais te montrer ce que j'ai fait, tu vas t'exclamer encore « Wow c'est boooooo Félixe! »...
On a beaucoup dessiné, nous deux, hier. Elle m'a raconté plein de choses, je n'ai pas tout compris mais la conversation allait bon train, c'était fluide, il était question de minous, de fleurs, de bateaux, de huards, de papa huard, maman huard et des p'tits p'tits huards sur son dos, tombés dans l'eau, de jus de pommes, de wow c'est beau et de tout ce qui est très important dans la vie.
mercredi 6 octobre 2010
Rapprocher des rivages
Photo 1 : Pour accéder à notre camp numéro deux, il y a deux kilomètres de sentier et plusieurs ponts pour enjamber les ruisseaux et les marais. Celui-ci, Crocodile Dundee l'a baptisé « le pont de la rivière Kwaï ».