samedi 24 juillet 2010

Vacances fous rires autour du fleuve




Photo 1 : Du rivage de Baie Sainte-Catherine, sur la rive nord du St-Laurent, juste avant d'embarquer sur le traversier, un soleil timide après l'orage qu'on a juste raté de peu, éclaire étrangement le fjord du Saguenay.

Photo 2 : Des dunes de Tadoussac dans le soleil couchant, on a une vue imprenable sur le St-Laurent qu'on n'arrive jamais à capter qu'en partie. Mon frère n'arrêtait pas de me faire rire, c'est ma seule photo de cet endroit qui ne soit pas trop embrouillée.

Photo 3 : Le matin suivant, de la baie de Tadoussac, je surveillais les baleines.

Photo 4 : Toujours dans la baie de Tadoussac, des affiches nous avertissent que la baignade est interdite. Avec l'eau à 4 degrés, ils n'auraient pas besoin de mettre ces affiches partout, on a essayé d'y rester les pieds jusqu'aux chevilles plus que le temps d'une photo et c'était impossible. Salut Joce!

Vacances fous rires autour du fleuve

Elles étaient courtes mais extraordinairement intenses, ces mini vacances de quelques jours « dans l'sud » du Québec. J'en garde des milliers d'images dans mon coeur et des centaines (200 photos) dans mon ordinateur, des souvenirs de fous rires pour tout et pour rien qui n'en finissaient plus et qui ne se dissipent pas encore. Pourtant, nous sommes revenus depuis lundi soir dernier.

C'est la faute à mon frère Jocelyn. Et à Guylaine. Ils ont tout fait pour qu'on s'en souvienne et qu'on reprenne ce voyage où on l'a laissé en suspends, c'est-à-dire à Tadoussac, pour faire toute la Côte Nord ensemble l'été prochain.

Déjà, quand on arrive chez eux, à St-Romuald, maintenant fusionné à Lévis, c'est qu'on a 11 heures de route dans le corps quand on est de l'Abitibi. Donc, le vendredi soir, pour se « calmer les transports », on avait tous les quatre un souper-croisière sur le fleuve qu'on a sillonné de long en large pendant toute la soirée. On pouvait admirer l'Île d'Orléans dans le soleil couchant, la baie de Beauport, la marina, la ville de Québec et celle de Lévis, entendre le concert de Black Eyed Peas en passant près du Cap Diamant, voir la projection du Moulin à images quand le bateau s'est arrêté juste en face au bon moment, comme par hasard, passer sous les ponts de Québec et Pierre-Laporte avec les étoiles au-dessus, croiser le CTMA tout blanc qui se dirigeait vers les Iles de la Madeleine et apercevoir le croissant de lune, oui la lune, bidou bidou wa, comme nous racontait Joce ce soir-là.

Le lendemain, samedi, on ne savait pas quel était le programme de la journée, c'était la surprise que préparaient depuis quelques jours Joce et Guylaine. On avait eu le conseil d'apporter ce qu'il fallait pour le dodo ailleurs et pour 24 heures. Deux indices seulement : « Vous aimez ça, le fleuve? Vous allez le voir en masse » et le deuxième : « T'aimes ça, des beaux villages, ma soeur? Tu vas en voir en masse! »

Pas moyen de savoir où l'on allait, on le saurait dans le temps comme dans le temps, qu'ils disaient. Ils avaient vu que les prévisions de la météo étaient désastreuses pour la région de Québec le court temps de notre séjour, alors, ils ont construit l'itinéraire en fonction du beau temps. On suivait le soleil, c'est pas des farces, on l'a suivi jusqu'à Tadoussac, on a mis le gros orteil sur la Côte Nord, moi qui en rêvais depuis si longtemps, la seule région du Québec que je suis gênée de ne pas encore avoir visitée.

Partis de Lévis tôt en matinée, on est allés saluer à son travail la plus belle boulangère du monde, Noémie jolie, notre filleule aussi délicieuse que ses chocolatines. Ensuite, par la 132, on a sillonné tous les beaux villages de la rive sud avec quelques arrêts pour admirer le fleuve et les paysages au passage, St-Michel de Bellechasse, Saint-Vallier, Berthier-sur-Mer, Montmagny, L'Anse-à-Gilles, L'Islet-sur-Mer, Trois-Saumons (clin d'oeil à Fitzsou) St-Jean Port-Joli, La Pocatière. Pique-nique au bord du fleuve à La Poc, rosé bien frais, salade de légumineuses, fromages, terrines, baguettes, fruits et légumes, Guylaine avait tout préparé et elle sait y faire, je vous le jure. Promenade dans les jardins fleuris des étudiants en horticulture pour les filles, montée sportive et abrupte pour les gars, en guise de digestif, et hop, on poursuit vers cette destination inconnue...

...Rivière-Ouelle, Kamouraska, Rivière du Loup... Non, c'est pas vrai? On se dirige vers le traversier pour St-Siméon? Non. Pas vrai? Bonheur suprême pour nous, on prendra le traversier, on sera 1 heure et 10 minutes sur ce bateau, de la rive sud à la rive nord du fleuve devenu beaucoup plus large, on verra les orages au loin, soit derrière ou devant nous, dans l'immensité du St-Laurent devenu estuaire, avec les montagnes de Charlevoix qui s'approchent?

Le fleuve est toujours aussi magnifique. Je suis attirée toujours du même côté, moi, vers le golfe, le grand large, la mer. Par trois fois, j'ai salué dans mon coeur Barbe Blanche, notre cher Gaspésien... On débarquera à St-Siméon sous la pluie battante mais on est à ce moment-là dans la voiture pour assister à ce déluge qui ne dure pas. En fait, il se termine aussitôt qu'on arrive. Joce me le fait remarquer : « Je vous l'avais dit, on suit le soleil ».

On roule un petit peu dans Charlevoix mais en direction de la Côte Nord. Je capote. On va tu jusqu'au fjord du Saguenay? « Ouiiiiiii, on le traverse même à Baie Sainte-Catherine pour aller à jusqu'à Tadoussac. C'est là qu'on couche à souaire » qu'ils nous disent d'une même voix. Révélation. C'était ça, la destination? Fous rires encore.

Je vous en saute des bouts, c'était trop merveilleux, le gîte Le Béluga, les dunes, les arcs-en-ciel, le phare au loin, la toupie qui fascine mon frère, les histoires et moments tendres, complicités et souvenirs, projets en devenir, rêves de vie et de voyages, randonnées et promenades, promesses de revenir, il y a tant à voir et à vivre. C'est si beau, le Québec. En prime, on a vu une baleine chacun notre tour dans les jumelles et plein de bélugas.

On reviendra par la 138, longeant le fleuve encore, par la rive nord, ces villages si pittoresques, Saint-Siméon, Port-au-Persil, Cap-à-l'Aigle, La Malbaie, Les Éboulements, l'Ile aux Coudres de loin, la prochaine fois, on s'y rendra, Baie St-Paul, etc.

Avons-nous pris le temps de dire merci? Je ne sais même pas, nous repartions aussitôt arrivés à St-Romuald, nous étions attendus pour souper dans les Laurentides ce soir-là. Nous sommes arrivés les derniers mais nous n'étions pas en retard pour les trois anniversaires à célébrer. Quand ils nous ont demandé : « Vous arrivez tout juste de Lévis? » on a répondu : « Non, de Tadoussac! » ce qui a confirmé encore une fois que pour les gens de chez nous, la distance n'a pas d'importance!

Durant ces 4 jours où j'étais en vacances, j'ai traversé ou visité plusieurs régions du Québec : l'Outaouais dans le parc La Vérendrye, les Hautes Laurentides, les Basses Laurentides, nous avons piqué à travers par la 158, région de Lanaudière (Esperanza, j'ai pensé à toi sur l'heure de pointe du vendredi midi au coeur de Joliette, passant tout près de ton bureau, j'en suis certaine, parce qu'on était pris dans le trafic devant le monastère des Moniales) ensuite un orteil dans la Mauricie, à Trois-Rivières, et Québec, la grande région de Québec, les Chaudière-Appalaches, le Bas St-Laurent, un orteil encore sur la Côte Nord à Tadoussac, retour par les routes de Charlevoix, Québec encore, Trois-Rivières encore, Montérégie un tout petit peu par la 640, Laurentides encore, Outaouais et l'Abitibi, chez nous. Depuis que je suis revenue que je cours comme une queue de veau. Crocodile Dundee est encore en vacances jusqu'à la fin du mois mais pas moi... Sauf dans mon coeur, mes souvenirs et mes fous rires.

lundi 12 juillet 2010

En attendant les vacances





Ces trois photos ont été prises le même soir, le 7 juillet dernier.

Photo 1 : Le voyez-vous, le héron? Je ne le voyais pas moi non plus quand j'ai pris la photo, c'est Crocodile Dundee, avec son oeil de lynx, qui me disait : « Regarde le héron, là-bas ».

Photo 2 : C'est la photo 1 mais recadrée. Là, vous le voyez, le héron? Moi aussi. On s'en revenait de l'Île aux hérons justement, après avoir causé bien involontairement des inquiétudes à deux familles de huards quand Isabelle et Dominic avaient plongé du bateau pour se rafraîchir un peu. J'en parlais dans le billet précédent...

Photo 3 : Plus tard, dans la même soirée, quand on se laissait dériver en chaloupe pas de moteur, sur le lac avec nos amis, un porto à la main. Je ne sais plus combien de fois j'ai photographié le ciel de chez nous mais il me semble différent chaque fois. Sur cette photo, en plus des couleurs étranges de crème beige jaune gris bleu, on dirait que le firmament est recouvert d'un Saran Wrap tout fripé qui a séjourné trop longtemps au frigo avec des gouttes d'eau de condensation!

En attendant les vacances

Elles seront de courte durée cet été, les vacances. C'est qu'on avait pris de l'avance en février, en allant toute la petite famille à Varadero pour une semaine. Évidemment, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre... Mais nous prendrons tout de même quelques jours hors de la région du 15 au 20 juillet.

J'ai l'impression et même la certitude que ce mini voyage sera court mais intense! Déjà, hier, au téléphone, mon p'tit frère Jocelyn nous proposait une multitude d'activités toutes plus emballantes les unes que les autres, connaissant nos goûts et préférences, notre fascination pour le fleuve, SON fleuve maintenant, lui qui en explore tous les rivages et les alentours avec sa petite famille depuis qu'ils y habitent, 18 mois exactement, l'âge de Félixe. En fait, j'y pense au moment où je l'écris, quand Félixe est née, j'étais si euphorique que ce bonheur-là venait me distraire de quelque chose... puisqu'ils déménageaient de Val-d'Or à Lévis 10 jours plus tard. Quand ceux qu'on aime partent pour un ailleurs meilleur, on ne peut que s'en réjouir pour eux, et nos retrouvailles n'en sont que plus précieuses, plus extraordinaires encore.

Donc, nous allons vivre plein de beaux moments ensemble et nous retrouver dans ces décors merveilleux du fleuve et de la région de Québec. Ensuite, nous reviendrons par Trois-Rivières, nous piquerons par les petites routes à travers la région de Lanaudière pour nous échouer l'espace d'un souper, d'une soirée et d'un dodo dans la région des Laurentides où nous célébrerons deux anniversaires : celui de la grande soeur et du filleul de Crocodile Dundee.

D'ici là, je compte les dodos, il n'en reste plus que trois et j'ai tant à faire. Quitter notre maison pour 5 jours ne sera pas trop difficile, surtout qu'elle sera habitée en notre absence. Par qui? Je vous laisse deviner... Un indice? Trop heureux de quitter le centre-ville pour 5 jours et venir s'installer au bord du lac Dufault dans un tout inclus où ils ont leurs habitudes fidèles, où ils pourront continuer de travailler fort tout en ayant l'illusion d'être aussi en vacances... Je vous fais travailler un peu, vous devrez cliquer jusqu'à la dernière vidéo de la série, celle qui s'intitule « L'Abitibi-Témiscamingue à bras ouverts ».



Un indice de plus...



C'est elle qui chante et lui qui signe les images de cette publicité de Tourisme Abitibi-Témiscamingue. Ah oui, j'oubliais... Ils viendront habiter ici avec leur petite aussi, vous savez, celle qui aime patauger dans la plus petite piscine au monde?

jeudi 8 juillet 2010

Posted by Picasa
Pour voir le film, il faudra cliquer sur ce lien :

Vous dire merci...

Soyez indulgents, c'est mon premier film... si j'arrive à le mettre en ligne! Le cinéaste de la famille, c'est Dominic mais il était dans le lac avec Isabelle. Ma nouvelle caméra possède cette fonction vidéo que j'essayais pour la première fois, hier après souper.

Vous dire merci...

Ceux qui me lisent parfois m'écrivent aussi mais pas toujours. À ceux et celles qui m'ont rendue si heureuse hier et encore ce matin, j'aurais voulu tout donner. Je vous offre un petit rien tout nu mal emballé (façon de parler, c'est quand même pas un film xxx) un moment de ma journée d'hier, après le festin qu'ils m'ont fait, avant mon gâteau de fête, alors qu'on était allés se rafraîchir en bateau au large de l'Île aux hérons où nous avons l'habitude avec Félixe d'aller observer les petites familles de huards.

Il paraît que vous aimez entendre les huards. Plusieurs d'entre vous m'en ont déjà parlé. Je voudrais partager avec vous leur chant, cette musique de nature à nulle autre pareille qui fait partie de mon environnement tout au long de la belle saison.

Pour vous mettre en contexte, nous étions tous les cinq : Crocodile Dundee avec Félixe dans ses bras, moi, je testais pour la première fois la fonction vidéo de mon appareil photo, debout dans le bateau, alors que tout le monde pensait que je cadrais, que je zoomais, que je faisais des photos. Nous avions, comme toujours, arrêté le petit moteur de la chaloupe pour ne pas faire peur aux huards qui se laissent observer d'habitude sans aucun problème. Mais voilà qu'Isabelle et Dominic ont voulu plonger du bateau et nager comme ils aiment tant à le faire...

Les huards se sont sentis menacés par la présence des deux nageurs et se sont mis à paniquer. Ils nous ont fait tout un show, essayant d'attirer notre attention chacun leur tour, faisant semblant d'être blessé, pendant que les autres s'organisaient pour rassembler leurs petits. Pendant ce temps, Isa et Dom s'en revenaient à la nage vers la chaloupe pour mettre fin à leurs inquiétudes. Ça explique bien des mouvements involontaires de caméra de ma part, surtout quand Isa a voulu embarquer dans la chaloupe. J'espère ne pas vous donner le mal de mer!

Mais vous entendrez leurs cris (les huards, je veux dire) avec la voix de Crocodile Dundee en toile de fond et celle de Félixe au début, « maman? »... « dans l'eau?... » après elle était trop fascinée pour dire un seul mot, elle a tout vu. On entend Isabelle un peu, moi, j'étais pas mal affairée à « ne pas piquer une fouille » ni faire peur à mes beaux volatiles que j'adore. Dominic nageait vers la chaloupe et regardait de tous ses yeux ce spectacle sans rien dire.

Et pour ceux qui ne vont pas plus loin que le billet et ne savent pas accéder aux commentaires, voici celui que j'ai laissé ce matin pour conclure le précédent :

BONJOUR À VOUS TOUS,

J'ATTERRIS DOUCEMENT CE MATIN MAIS MON ESPRIT S'ENVOLE ENCORE UN PEU...

C'ÉTAIT MA PLUS BELLE FÊTE DE TOUTE MA VIE, COMME JE LE DISAIS À MES AMIS PROCHES HIER SOIR, EN NOUS LAISSANT DÉRIVER EN BATEAU SUR LE LAC, DANS LE CIEL ROSE, ORANGE ET BLEU, UN PORTO À LA MAIN. ON A RI DE MOI : « TU DIS ÇA CHAQUE ANNÉE! »... OUI MAIS LÀ, C'ÉTAIT ENCORE PLUS VRAI QUE LES AUTRES ANNÉES!

IL ÉTAIT TARD QUAND JE VOUS AI TOUS LUS AVANT D'ALLER DORMIR, ICI ET CHEZ ROSIE, COMME J'AI RELU MES CARTES DE FÊTE, MES COURRIELS DE FÊTE, COMME J'AI RÉÉCOUTÉ LES MESSAGES ARCHIVÉS SUR MON RÉPONDEUR, COMME J'AI REVÉCU EN PENSÉE LES VISITES, LES SURPRISES, LES CÂLINS, LES BISOUS, LES CHANSONS, LES CADEAUX, LES BOUGIES, LES RIRES PARTAGÉS, LES VOEUX, LES MOTS D'AMOUR. MA BOÎTE À MOTS DOUX EST REMPLIE POUR DES ANNÉES À VENIR.

COMMENT VOULIEZ-VOUS QUE JE DORME APRÈS ÇA? VOILÀ LA PLUS HEUREUSE DES INSOMNIES.

JE ME SUIS SENTIE AIMÉE, COMMENT DIRE PLUS VRAI EN PEU DE MOTS, AVEC TOUTE LA SINCÉRITÉ ET LA RECONNAISSANCE QU'IL Y A DANS MON COEUR EN CE MOMENT, ET QUE J'AI BESOIN DE PARTAGER AVEC VOUS.

CETTE NUIT, FENÊTRES TOUTES OUVERTES, LE CIEL ÉTAIT PARSEMÉ D'ÉTOILES QUI SE REFLÉTAIENT DANS MON LAC REDEVENU CALME, LES PARFUMS DES FLEURS MÊLÉS À CEUX DES FINES HERBES EXHALAIENT DES EFFLUVES ENNIVRANTES, LES HUARDS S'ÉTAIENT RASSEMBLÉS DEVANT CHEZ MOI POUR ME CHANTER LEUR SYMPHONIE NOSTALGIQUE ET DANS MON CHAMP DE VISION, AU PREMIER PLAN, LES ÉPAULES DE CROCODILE DUNDEE SE SOULEVAIENT PAISIBLEMENT ET RÉGULIÈREMENT, COMME SI MON MONDE S'ÉTAIT PRESQUE FIGÉ EN UN SI DOUX MOMENT POUR QUE JE PRENNE UN INSTANTANÉ COULEUR DE BONHEUR POUR MON TI COEUR, CAPTER CE SUPPLÉMENT D'ÂME, CE SOUPÇON D'ÉTERNITÉ QU'ON APPELLE LA VIE.

C'EST LÀ QUE J'AI VU UNE ÉTOILE FILANTE, JUSTE AU-DESSUS DE SON ÉPAULE DROITE, ELLE FILAIT EN DIAGONALE VERS L'AVENUE DES ÎLES, ON AURAIT DIT UNE FLÈCHE DÉCOCHÉE AVEC PRÉCISION PAR UN ARCHER ÉLITE, UN GENRE DE CUPIDON AU SOURIRE PLEIN DE CHARME ET AUX YEUX BLEU DE MER.

MÊME PAPA EST VENU ME SOUHAITER BONNE FÊTE... C'ÉTAIT MA PLUS BELLE FÊTE DE TOUTE MA VIE.


8 juillet 2010 08:31

lundi 5 juillet 2010

La plus petite piscine au monde



Photo 1 : C'était samedi dernier, faisait beau et chaud, Félixe ne voulait pas se baigner dans le lac comme nous. Trop de vagues, trop de bruit probablement, on le sait pas trop mais quand elle dit non, même si elle sourit la seconde d'avant et celle d'après, à l'instant où c'est non, c'est tellement non...

Photo 2 : On avait un souper de Gaulois chez nous en fin de journée. Les amis sont venus en bateau, en auto, à pied. À l'heure où l'on attaquait le repas, elle était déjà rendue à son seul biberon de la journée, celui avant le dodo, bien rafraîchie par des heures de baignade dans...

La plus petite piscine au monde

Nous vivons au Québec une période de canicule. En France aussi, il paraît. Je ne peux personnellement pas supporter la chaleur accablante, encore plus si elle est humide. Je deviens non fonctionnelle. Mais je ne m'autorise pas à m'en plaindre, vous le comprendrez. Je plains plutôt ceux qui doivent vivre dans des appartements en ville, ceux qui doivent gagner durement leur vie dehors, les gars de la construction, par exemple. Là où il y a un peu d'espace et de temps, il y a toujours moyen de moyenner.

Samedi après-midi, on a tout essayé pour amener la petite dans l'eau avec nous autres. Non négociable qu'elle était. Dans ce temps-là, elle bouge son index de gauche à droite très rapidement et répète : « nenon nenon », et ça me fait beaucoupr rire. Ça me rassure du même coup parce que moi, sa mamie, je n'ai encore jamais vraiment appris à dire non.

Alors, samedi, tout à coup, Crocodile Dundee est parti à la grande course dans le bunker (le sous-sol du garage) : « Papi vient d'avoir une bonne idée, on va rire ».

Il en est ressorti avec la vieille glacière rouge, a mis de l'eau dedans jusqu'au tiers, ajouté quelques pelles, une chaudière et voilà qu'il venait de lui inventer la plus petite piscine au monde! C'est là qu'elle a passé l'après-midi, elle. Des heures de plaisir...