J'ai pris cette photo de l'intérieur de mon bureau au cours de la semaine dernière.
Fin janvier début février, nous avons connu des épisodes de grésil et de verglas suivis de grands froids, ce qui a ajouté de la dentelle aux arbres et enjolivé nos paysages. C'est joli à voir mais ça reste une épreuve pour les feuillus comme pour les conifères qui « ploient sous la douleur ».
En y regardant d'un peu plus près, on remarque que les branches des arbres sont écrasées sous le poids de la neige et de la glace accumulées.
Ainsi, notre hiver a des textures et des allures de...
Sucre en poudre et sucre d'orge
Ces temps-ci, avec une maison à vendre et une autre en grandes rénovations, sans compter les aléas du quotidien, je ne me sens pas tellement littéraire, disons. Mais j'ai toujours le goût de communiquer avec les eaux...tres, alors me voilà, fidèle au poste, pour ne pas que mon blogue s'étiole trop après 6 ans d'existence!
Nos récents échanges et bons souvenirs au sujet de nos jeux d'enfants m'ont fait penser aux bonbons et gourmandises qu'on avait peut-être en commun également, du temps où il y avait au moins un dépanneur par quartier. Vous souvenez-vous de ces vitrines pleines de taches de doigts, remplies de toutes sortes de friandises à hauteur d'enfants, proches de la caisse? À mon premier job d'étudiante, chez Lou's Tobacco Shop, ces petits clients étaient mes préférés et il m'arrivait souvent de fournir des sous de ma poche quand des enfants hésitaient trop longtemps entre des caramels Kraft ou des réglisses rouges, je leur donnais les deux et ils repartaient contents, encore plus que les autres clients qui attendaient leur tour pour payer leurs cigares et leurs journaux! Ces enfants de l'époque sont remplacés aujourd'hui par les acheteurs de billets de loterie et personnellement, je trouve ça pas mal moins charmant!
Je me demande si les cigarettes Popeye existent encore? Et les Koo Koo Bar? Vous savez, ces grandes barres minces de la longueur d'une règle à peu près, en trois couleurs, les mêmes que dans la crème glacée napolitaine? Les boules noires, j'aimais moins ça, elles étaient une aubaine, à 3 pour un cent, mais elles tachaient les lèvres, la langue, tout l'intérieur de la bouche et puis, quand ils en ont sorti des plus grosses, nos mères avaient peur qu'on s'étouffe avec, parce que des légendes urbaines couraient que c'était déjà arrivé!
Les réglisses. Les rouges aux fraises et les noires... à la réglisse! Même qu'il y en avait en forme de pipe, à l'époque, c'était politiquement acceptable qu'un enfant se régale de bonbons en forme de pipe ou de cigarette... Aujourd'hui, on appellerait la DPJ pour moins que ça et on poursuivrait le confiseur en justice!
Les caramels Kraft... La plupart étaient au caramel mais quelques-uns plus bruns que dorés goûtaient le chocolat. Bien chanceux ceux qui tombaient dessus parce qu'ils partaient toujours en premier, ceux-là. Les soucoupes volantes contenaient des petits bonbons minuscules inclus dans une forme bombée en retailles d'hosties de couleur pastel. Les colliers de bonbons coûtaient 5 cents, je m'en achetais parfois, soit pour m'en faire un collier ou encore mieux, les tourner trois fois autour de mon poignet pour m'en faire un bracelet mangeable.
Les gommes Bazooka. Et leur petite bande dessinée avec leurs farces pas drôles qui ne se renouvelaient jamais! Je suis certaine qu'ils ont encore les mêmes, je devrais faire l'expérience...
Mes p'tits frères, eux, dès qu'ils avaient des sous, couraient s'acheter des paquets de cartes de hockey. Comme de raison, il n'y en avait pas toujours mais quand les cartes d'hockey arrivaient, ils le savaient des semaines à l'avance parce que ça se parlait en ville et surtout dans les cours d'écoles! Ça fait partie de leurs plus beaux souvenirs d'enfance, ils ont tellement fait des collections et des échanges, je vous dis que ça négociait serré des fois. Ils ont inventé des jeux avec ces cartes de photos de leurs joueurs préférés de toutes les équipes ainsi que leur fiche de performance qu'ils connaissaient par coeur. Il y avait dans chaque paquet une gomme mince qui sentait et goûtait bizarre, il me semble. Je me souviens qu'en période d'abondance, ils en avaient des grosses chiques!
Les framboises en jujubes... Ah celles-là étaient mes préférées. Je m'en suis acheté un petit sac encore dernièrement, elles se vendent en enveloppes transparentes sous le nom de « framboises nordiques » mais je ne retrouve plus leur goût d'avant. C'est peut-être moi qui ai grandi?
Les Pop Sicle. Friandise idéale qui se coupe en deux par un coup solide et bien précis sur le glaçon convoité, appliqué sur le coin du frigidaire à Coke pour le partager avec un(e) ami(e) et se rafraîchir délicieusement par une journée d'été un peu trop « collante ».
Les lunes de miel coûtaient cher mais valaient leur prix. Bonheur suprême, il y a quelques années, dans une exposition d'artisans, j'ai vu qu'une miellerie de ma région en offrait en assortiments d'une douzaine. Quinze dollars pour une douzaine... mais elles valent toujours leur pesant d'or, encore plus qu'avant. Le succès qu'elles ont eu, ces lunes de miel, faites de bon miel/caramel et recouvertes d'un chocolat noir de qualité? J'en ai acheté 3 assortiments du coup, deux pour offrir et un pour moi... à partager, bien sûr. Une lune de miel non partagée, ce n'est pas vraiment une lune de miel, n'est-ce pas? Parce que c'est bien meilleur quand on? Partage! Le propriétaire de la miellerie me disait qu'il ne fournit pas d'en faire juste avant les Fêtes, ils partent comme des petits pains chauds et on ne les retrouve pas ailleurs que dans ces salons d'artisans où ils attirent la clientèle... comme des mouches sur du miel.
Vous souvenez-vous des fraises en guimauve? Elles aussi, elles nous tachaient la bouche, mais ça nous faisait comme du rouge à lèvres. Peut-être pour ça qu'elles avaient plus de succès auprès des filles que des gars? Les Cracker Jacks, ces boîtes à moitié vides... euh... à moitié pleines je devrais dire plutôt, contenant du maïs soufflé au caramel avec arachides, et une surprise dedans!
J'ai toujours aimé les sucres d'orge, leur douceur et leur transparence. Il paraît qu'on peut s'en faire à la maison. Il faudrait bien que j'apprenne cet art un jour.
Et vous, quels étaient vos bonbons préférés? Existent-ils encore? En achetez-vous parfois? Est-ce qu'ils goûtent comme avant?