mardi 19 juillet 2011

Semi-vacances






Photos 1, 2 et 3 : Le 16 juillet dernier, au lac Dufault, quelques étapes du coucher de soleil en agréable compagnie.



Semi-vacances



C'est la saison, vous me direz... On a l'impression que tout le monde est en vacances. C'est dans l'air du temps.


Crocodile Dundee étant un travailleur de la construction, ses vacances annuelles sont régies par décret, cette année du 23 juillet au 7 août. Et pour moi, comme travailleuse autonome, le mot vacances n'a pas la même résonnance du tout parce qu'il me sera difficile de décrocher complètement mais je m'autoriserai plus de temps libre et moins de disponibilité obligée qu'à l'habitude, c'est déjà convenu avec mon client principal.



Pour mille raisons « raisonnables », nous n'irons pas trop loin pendant ces deux semaines mais nous essaierons de casser la routine, nous reposer autant que faire se peut et faire abstraction de quelques responsabilités. Ça veut dire aussi que je serai moins présente ici... et ailleurs.



Mais vous savez bien que je ne vous oublierai pas, je prendrai quelques photos en pensant à vous et j'aurai toujours des histoires plein ma caboche au retour.

mardi 12 juillet 2011

Bonheurs d'été








Photo 1 : Sur la galerie du campe, samedi dernier, j'ai réussi à apprivoiser un p'tit de c't'année. Sont plus farouches, les p'tits, ils piaillent après leur mère quand ils ont faim et ils ont tout le temps faim! Je lui disais : « Lâche là, ta mère, viens t'en chercher, du lunch! »



Photo 2 : Toujours samedi dernier, sur la rivière Darlens qu'on dirait dessinée avec une règle. Sur une carte géographique comme en vrai, ça m'impressionne de la voir aussi droite. Elle croise la rivière des Outaouais qui, elle, se rend jusqu'au fleuve, avec ses quelque 1200 km de paysages fabuleux qui la font changer de personnalité selon les régions qu'elle traverse. Ici, une petite plage « secrète » que je n'avais jamais remarquée auparavant.



Photo 3 : Sur un creek de la rivière Darlens, on entendait un bruit... On aurait dit une chute, un rapide... En s'approchant, on a découvert que c'était une chute minuscule qui venait d'en haut, très très haut, et ce petit filet d'eau se fracassait sur les roches tout le long en descendant. J'aurais voulu avoir le son sur mon appareil photo.



Photo 4 : Wow, découvrir une talle de tites fraises... juste en avant du campe à mon frère Yves! Là, j'aurais voulu avoir le piton « odeur » sur mon appareil photo. Ça embaumait tellement « la tite fraise ». Je les posées, après, je les ai mangées... et je me suis pas lavé les mains!



Bonheurs d'été



J'aime toutes les saisons. Toutes. Mais avouons que l'été, sa grande caractéristique, c'est la générosité. La nature nous offre tout ce qu'elle a de plus magnifique à regarder, à entendre, à sentir, à découvrir, à explorer, à s'émerveiller.



Et puisque l'actualité ne nous donne pas trop d'occasions de se réjouir, j'ai eu l'idée ce matin de répertorier quelques petits bonheurs de la saison, afin que les miens et les vôtres puissent se conjuguer et qu'on prenne conscience de tout ce qui s'offre à nous, qu'en pensez-vous?


Bonheurs d'été numéros 1, 2, 3 et 4 : Illustrés et décrits ci-haut.



Bonheur d'été numéro 5 : Ça me fait penser à un parfum commercialisé depuis longtemps... Mais celui que je veux dire est plus suave encore et on n'arrivera jamais à le commercialiser. C'est une senteur de sous-bois (sapin, épinette) mélangée à une odeur subtile et sucrée de fleurs sauvages et de petits fruits. Ça vous atteint en plein coeur, jusqu'au fond de l'âme, en général quand le soleil veut se coucher et que le temps se rafraîchit. Ça vous fait dire « Merci la Vie » et ça vous donne envie d'être une meilleure personne. Je peux pas l'expliquer...

Bonheur d'été numéro 6 : Dormir la fenêtre ouverte et juste avant de sombrer dans les bras de Morphée, ressentir tout à coup une petite brise caressante dans la nuque et sur l'épaule. S'abandonner. Ne plus penser à rien.



Bonheur d'été numéro 7 : Découvrir au matin une fleur nouvelle qui a profité de la nuit pour éclore.



Bonheur d'été numéro 8 : Pouvoir entrer et sortir tant qu'on veut, pieds nus, prendre son café dehors, en compagnie des oiseaux, à peu près pas habillée, pas peignée. Faire dur et trouver ça drôle. Se sentir libre... pour quelques minutes!



Bonheur d'été numéro 9 : Cueillir tout ce qu'on peut pour faire durer l'été longtemps : jeunes pousses de sapin, tites fraises, et viendront bientôt, dans l'ordre, framboises, bleuets, fruits de l'amélanchier, etc. Pour compléter mes réserves, je fréquenterai avec grand plaisir tous les marchés publics autour d'ici.



Bonheur d'été numéro 10 : Pêcher un doré juste avant le souper et le faire cuire tout de suite en arrivant. L'accompagner d'une grosse salade et d'un verre de... rouge.



Bon, j'arrête là, mais je pourrais continuer longtemps comme ça. J'ai des bonheurs d'été qui sont plus personnels, comme d'être assise avec Félixe sur le quai, se tenir la main, enlever nos sandales, pédaler dans l'eau comme des folles en mouillant tous nos vêtements et faire semblant qu'on n'a pas fait exprès et qu'on le regrette...


lundi 4 juillet 2011

Histoire sans parole








Photo 1 : 20110702, midi, je suis au rendez-vous.


Photo 2 : 20110702, midi et cinq, Crocodile Dundee aussi.


Photo 3 : 20110702, midi et treize, on avait un autre rendez-vous?


Photo 4 : 20110702, midi et quinze, Ti-Buck trouve que « three is a crowd ».


Histoire sans parole


C'est ça, l'histoire. Des questions?