Photo 1, le feu alimenté par mon frère, qui ne m'en voudra pas, j'espère, j'ai recadré jusqu'à ce qu'on ne voit plus que lui, son geste surtout, parce qu'il me fallait bien illustrer mon propos. La photo 2 vous montre ce qui s'offrait à ma vue de l'autre côté, avec cette lune pleine et généreuse qu'on devinait entre les arbres, avant de la voir très haut dans le ciel, samedi soir dernier, au camp de mon autre frère, à Rapide Deux, à un kilomètre du nôtre. Et j'aurais bien voulu vous montrer ce ciel étoilé d'abondance que ma petite caméra n'a pas pu capter mais que mes yeux ont contemplé entre deux instants d'un bonheur tout simple.
mardi 26 février 2008
Et si c'était ça, la vie?
Photo 1, le feu alimenté par mon frère, qui ne m'en voudra pas, j'espère, j'ai recadré jusqu'à ce qu'on ne voit plus que lui, son geste surtout, parce qu'il me fallait bien illustrer mon propos. La photo 2 vous montre ce qui s'offrait à ma vue de l'autre côté, avec cette lune pleine et généreuse qu'on devinait entre les arbres, avant de la voir très haut dans le ciel, samedi soir dernier, au camp de mon autre frère, à Rapide Deux, à un kilomètre du nôtre. Et j'aurais bien voulu vous montrer ce ciel étoilé d'abondance que ma petite caméra n'a pas pu capter mais que mes yeux ont contemplé entre deux instants d'un bonheur tout simple.
mardi 19 février 2008
Mon pays... vu de mon pays
J'ai pris ces deux photos jeudi dernier, jour de la Saint-Valentin, alors que j'étais à Montréal et dans les Laurentides pour un court séjour. Je sais, je ne vous ai pas habitués à ce genre de photos! Par contre, j'ai pris plein d'autres clichés full nature, très beaux, mais où figurent des gens que j'aime, donc, ces photos ne sont publiables ici.
mardi 5 février 2008
Lire entre les lignes
La deuxième inscription de l'affiche, c'est celle-là qui me chatouille le coeur parce qu'elle raconte un paquet d'histoires où les gens du sud de la province n'ont pas vraiment le beau rôle, je suis désolée... Bienvenue dans le vrai nord! Vous avez remarqué le soulignement du mot vrai et le point d'exclamation? C'est là que tout est raconté avec un clin d'oeil complice. On voit ça aussi dans les familles, les plus jeunes qui agacent les plus vieux, ceux qui croient tout savoir et dont on se moque avec un brin de je-m'en-foutisme et d'ironie!
La troisième et dernière inscription présente la traduction crie parce que les autochtones qui vivent sur ce territoire grand comme un pays, ce sont en majorité des Cris. Ceux-là, on les a mieux traités que bien d'autres Premières nations, parce qu'on n'avait pas le choix, on leur avait jadis octroyé ce territoire nordique qui n'intéressait personne. C'était bien avant l'odyssée de la Baie James (les centrales d'Hydro-Québec) qui s'est soldée par la signature de la Paix des Braves, un traité venu sceller une alliance toujours fragile et une reconnaissance des droits ancestraux dont personne ne pouvait douter politiquement.
Cette affiche, placée bien en évidence, au bord de la route menant à Val-Paradis, on dirait qu'elle se dresse fièrement, le nez au vent, presque provocante, tout de suite après celle qui indique « 49e parallèle » et l'on ne se sent pas obligé d'écrire 49e parallèle nord, ça semble évident à tout le monde!
En arrivant dans le village proprement dit, samedi dernier, sous un soleil radieux et presqu'aveuglant, j'entendais à la radio d'état qu'on se désolait de la température exécrable qui sévissait « partout au Québec ». Puis, j'ai vu une autre affiche, « Bienvenue à Val-Paradis, fondé en 1942 » et j'ai pensé à ce géant venu nous inventer ce village en pays neuf, à l'âge de 18 ans et qui s'y est enraciné de tout son être, qui y a rencontré l'amour, qu'ensemble, ils ont aimé et fait grandir 6 enfants qui participent activement au développement et au mieux-être du vrai nord, qui y ont rencontré l'amour, qui ont aimé et fait grandir des enfants...