Elle, c'est ma grand-mère maternelle. Au décès de mon grand-père, elle est venue habiter chez nous. Elle et moi avons partagé longtemps la même chambre, ça crée des liens!
Le sapin de Noël chez nous il y a quelques années. Chaque ornement a son histoire et son souvenir qui y est rattaché. La crèche et les personnages sont tout autant significatifs.
« Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître » comme le chante Aznavour.
Les cadeaux de ma grand-mère
Au début des années 70, on n'habitait plus à Matagami mais à Noranda. Notre si petite maison de la 10e Rue était tout le temps pleine de monde, même si nous n'étions officiellement que six à faire partie de la maisonnée : Papa, Maman, Grand-Maman, mes petits frères, Yves et Jocelyn, et moi. Nous étions devenus la maison familiale depuis que Grand-Maman habitait chez nous. Maman était l'aînée de sa famille de neuf enfants. Chacun(e) avait un(e) conjoint(e) et des enfants. Je me demande encore comment on réussissait à nourrir et héberger tout ce monde-là... Une fois, une voisine avait demandé à mes parents : « Mais où c'est que vous les couchez tous, on les voit rentrer mais on les voit pas ressortir? ». Papa avait répondu : « Ben c'est justement, ils se couchent pas, ils jouent de la musique jusqu'au petit matin! »
N'empêche que Grand-Maman, malgré son peu de moyens financiers, tenait à faire des cadeaux de Noël à tout son monde. Pour nous, ses très nombreux petits-enfants, elle tricotait toute l'année : des bas, des mitaines, des foulards, de toutes les grandeurs, de toutes les couleurs, parfois avec de la laine « détricotée », d'autres fois avec de la laine d'habitant qu'elle achetait en gros, c'était moi son assistante pour tenir les écheveaux qu'on démêlait et qu'elle roulait en pelotes, ce qui lui permettait de mesurer à l'oeil si elle en avait assez de la même couleur pour faire des grands bas ou des plus petits, ou bien s'il lui faudrait tricoter les bordures d'une couleur contrastante pour utiliser tous ses restants.
Pour ses neuf enfants et leur conjoint, elle tenait à offrir quelque chose de neuf et de bien emballé, avec pour chacun sa carte de Noël personnalisée, choisie avec soin, écrite sur les deux bords et parfois même à l'endos, de sa propre main, avec sa calligraphie de bonne soeur, surtout qu'elle avait passé proche d'en faire une, comme trois autres de ses petites soeurs religieuses de la Congrégation Notre-Dame qu'elle admirait beaucoup. Grand-Maman n'était pas avare ni de ses écrits ni de ses sentiments qui débordaient d'amour, d'admiration, de protection et de tendresse infinie pour sa très nombreuse famille. Elle passait ses journées et ses soirées à tricoter en priant pour nous autres. Combien de fois m'a-t-elle dit : « Je t'ai encore placée sous la protection de la Sainte Vierge » et moi, je lui répondais : « Encore? Vous êtes donc ben fine, je vais pouvoir traverser la rue sans regarder ben vite! ». Au fond, c'était sa manière de me dire qu'elle m'aimait et qu'elle voulait qu'il ne m'arrive rien de fâcheux. J'étais ado, j'allais à l'école secondaire, j'avais toujours deux ou trois jobs les soirs et fins de semaine et je réussissais à faire ma vie de jeunesse, croyez-moi que j'ai pas passé à côté, j'ai « jeunessé » rien qu'en masse. (Sainement quand même!...)
C'est à ce temps-ci de l'année qu'elle avait besoin de mon aide pour ses cadeaux de Noël. Vers la mi-novembre, elle vidait sa tirelire et ensemble, on roulait des 1 cent, 5 cents, 10 cents, 25 cents. On s'installait sur la table de la cuisine, avec des rouleaux de papier brun qui nous étaient donnés par les banques. On comptait deux fois pour être certaines de ne pas frauder la banque (!) nous étions honnêtes, intègres et très responsables : 50 x 1 cent, 40 x 5 cents, 50 x 10 cents et 40 x 25 cents. À la fin de la soirée, on avait pas mal de rouleaux. C'était la base de son budget pour ses cadeaux à ses enfants.
Elle m'avait demandé une année de répondre à une annonce qu'elle avait vue dans un magazine pour recevoir gratuitement et sans obligation de ma part « le catalogue Primes de luxe ». Comme elle ne voulait pas se préoccuper des formulaires à remplir et des taxes de vente à gérer, elle voulait que je demande ce catalogue à mon nom, ce qui nous donnait le prix du gros sans pour autant que je devienne vendeuse pour cette compagnie. Une semaine plus tard, je recevais le catalogue et je découvrais en même temps qu'elle tout ce qu'on pouvait commander à des prix fort raisonnables quand on considérait le prix de vente affiché dans le catalogue en comparaison du prix que je payais, moi, en tant que vendeuse. Nous en avons passé des soirées, elle et moi, à magasiner dans ce catalogue... toutes les années qui ont suivi.
Je me souviens que la première année, elle avait commandé une planche de crible pour mon oncle Hilaire et ma tante Huguette, le genre de cadeau qu'elle aimait offrir, qui pouvait faire autant pour l'homme que pour la femme. Pour mon oncle Edwin, comme il n'avait pas encore refait sa vie à cette époque, elle s'était permis de lui commander un contenant à boisson en forme d'auto. Ça va faire beau dans son salon qu'elle disait. Un ensemble de beaux verres pour ma tante Bernadette, parce qu'elle aimait le beau, et qu'elle avait déjà travaillé dans un bar, elle connaissait ça. « Pis mon oncle Claude, lui, des beaux verres, ça va tu lui faire plaisir? », elle m'avait répondu du tac au tac : « Elle a juste à lui mettre du 5 étoiles dedans pis il va aimer ça! » Deux jeux de cartes coordonnés dans une belle boîte en bois pour mon oncle Marcel et ma tante Denise et quoi encore pour mon oncle Jean-Charles, ma tante Jocelyne, mon oncle Raymond, Papa et Maman, mon oncle Yvon, le syndicaliste (clin d'oeil à Barbe Blanche!...) On était prêts à poster la commande au bout de quelques soirées de magasinage dans le catalogue, j'y joignais mon chèque libellé à l'ordre de Primes de luxe et Grand-Maman me faisait un chèque du même montant le soir même, elle n'aurait jamais voulu que je finance ses cadeaux de Noël à ses enfants.
Une dizaine de jours plus tard, on recevait la commande. Enfin, le petit carton de Postes Canada qui m'avertissait que j'avais un paquet arrivé à mon nom au bureau de poste. Quelle joie! Grand-Maman et moi, on était énervées comme des petites filles à découvrir le contenu de sa commande. On avait hâte de voir si c'était aussi beau en vrai que dans le catalogue qu'on avait usé à force d'hésiter et de le feuilleter d'un couvert à l'autre jusqu'au moment de commander.
Les soirs suivants, ô bonheur suprême, surtout si j'avais congé de mes jobs d'étudiante et que je rentrais de bonne heure, on s'installait sur la table de la cuisine et on s'étendait même jusqu'au comptoir, avec les papiers d'emballage recyclés des années passées, des bouts de ruban, des choux, des ciseaux, du ruban gommé, des restants de décos de Noël, n'importe quoi qui me tombait sous la main, je me lâchais lousse dans la créativité et l'originalité pour créer les plus beaux emballages cadeaux qui soient, encouragée par elle qui s'émerveillait de tout et de rien, pendant qu'elle choisissait et écrivait ses cartes. Grand-Maman était impressionnée de mes petites trouvailles, et moi, de ses mots tendres à ses enfants, c'était du bonbon pour nous deux de partager ces soirées-là. Préparer Noël n'avait jamais été aussi joyeux qu'avec elle dans ces années-là.
Après que tous ses cadeaux de Noël était prêts, bien emballés et les cartes toutes écrites, il nous restait à faire des dizaines de pâtés à la viande, des beignes, des gâteaux sans feu, des tartes de toutes sortes pour le grand jour où tous débarqueraient à la maison : mon oncle Marcel et mon oncle Paul avec les guitares, mon oncle Claude avec son 60 onces de « Five Star » acheté « aux lignes » et légèrement entamé, les matantes toutes belles, les éclats de rire qui fusaient jusqu'à enterrer le bruit des enfants turbulents qui couraient partout, les manteaux empilés plein le lit de mes parents, les bottes cordées pour s'égoutter dans le bain et dégager l'entrée, les deux ou trois tablées à se succéder dans la cuisine où il faisait toujours trop chaud, le four rempli sur deux étages, les 4 ronds du poêle couverts de chaudrons, avec la vaisselle sale qui n'avait pas le temps de s'empiler parce qu'on la faisait à mesure et là, là, là, là?
Mon oncle Paul commençait à réchauffer sa guitare qui reposait dans le coin à côté du sapin en attendant, ma tante Yvonne, ma tante Denise et ma tante Gertrude qui se réchauffaient la voix en débarrassant la table, quelques accords endiablés plus tard, entre les fous rires uniques de ma tante Bernadette et les histoires grivoises de mon oncle Edwin, mon oncle Marcel allait rejoindre son petit frère pour s'accorder autant que s'accordaient leurs instruments et ça partait sur l'erre d'aller qui durerait toute la nuit avec une pause pour la messe de minuit où plusieurs n'iraient pas communier parce que pas à jeun : « Non pas par la fenêtre/Ni par la porte d'entrée/Mais par la cheminée/Comme il a fait l'an dernier/Pour tous Noël vient de naître/Papa Noël est arrivé/Comme par les années passées/Il vient remplir tous nos souliers/ Oh Noël Noël Noël Noël/C'est toi que nous fêtons/Petits comme grands/Le coeur content/Joyeux nous t'attendions... »
Avec le recul, je vois bien que nous n'étions pas riches. Mais nous n'étions surtout pas pauvres, ah ça non, surtout pas pauvres. Eh qu'on n'était donc pas pauvres...
52 commentaires:
Vous savez quoi? La compagnie Primes de luxe existe encore :
http://www.regalprimesdeluxe.ca/?gclid=CN2U1pjIh8ICFa5aMgodJBUAZw
Si je me retenais pas, je pense que je commanderais leur catalogue! Je pourrais le consulter en ligne mais non, je veux le vrai catalogue, celui dont les coins de pages s'usent...
Et j'oubliais... Grand-Maman est décédée depuis 21 ans. Il me reste encore une paire de bas tricotés par elle. Juste une paire, c'est la dernière et je suis la seule de la famille qui en a encore. C'est parce qu'ils sont blancs avec une petite bordure bleue (elle avait dû manquer de laine blanche) que je les ai conservés et jamais vraiment portés. Blanc c'était salissant et je voulais les garder précieusement après qu'elle soit décédée.
C'est ma tante Gertrude qui a conservé son dernier tricot, celui inachevé...
Moi quand je vais dans des expositions d'artisans comme en fin de semaine prochaine, si je vois des bas tricotés à la main par une grand-mère, surtout si elle a manqué de laine et qu'elle a tricoté le talon, la bordure ou le bout du pied de couleur contrastante, je ne peux résister, je l'achète!
Bonjour Zoreilles
Comme ton récit m `a fait retourner loin dans ma mémoire ...... que de souvenirs !
Tu as bien raison de dire que vous n `étiez pas pauvres et moi j `ajouterai que vous étiez riches de tout cet Amour et ce partage .....
Tout ces moments de plaisir que tu as partagé avec ta grand maman resteront toujours des souvenirs impérissables .... que tu retransmet à ta petite fille .... afin de continuer la chaine d`Amour que ta grand maman a commencé ...... Je trouve cela beau et touchant ...... Ton récit m `a beaucoup plu ... tu écrit si bien .
Passe une bonne journée .
Toujours heureuse de te lire .
Amitié de Québec
Capucine .
@ Capucine : Merci! C'est parce que moi aussi, je suis retournée loin dans ma mémoire, j'en avais le goût et le besoin, malgré la nostalgie que ça ramène inévitablement pour ce qui n'est plus mais qu'on a eu la chance de vivre alors. Avec ce bagage « riche », on a quelque chose à transformer pour redonner, pour transmettre autrement, j'y crois aussi. On devrait rester fidèle à nos valeurs reçues et tenter d'innover avec les possibilités d'aujourd'hui.
Je réfléchis beaucoup là-dessus ces temps-ci.
Merci de ton commentaire, ça fait chaud au cœur de lire ton mot d'amitié!
À l'approche de la grande fête,
reviennent en tête
les souvenirs des temps lointain.
Comme il est bon,
de pouvoir de temps en temps,
se remémorer les complicités
des vécus avec ces personnes
tant aimées.
Merci, du grand CADEAU que tu nous offre ici, aujourd'hui,
c'est comme un filet de miel
qui adoucit les éraflures
laissées par la vie.
@ Barbe blanche : T'as vu mon clin d'œil quand j'ai parlé de mon oncle Yvon, le syndicaliste? On l'aime tellement, celui-là, je dirais quasiment que c'est notre « mon oncle » préféré, en tout cas, c'est notre plus jeune et c'est toujours un plaisir de jaser avec lui. Je pense que vous avez en commun beaucoup plus qu'un prénom et une vocation de syndicaliste qui ne sera jamais tout à fait à la retraite!
« c'est comme un filet de miel
qui adoucit les éraflures
laissées par la vie.»
Tu as tout compris, ça fait du bien de l'écrire comme de le lire, j'ai l'impression...
Dis donc toi, lis tu dans ma tête???????
Un salut syndical à ton oncle Yvon, je suis certain, que c'est un bon vivant.
@ Barbe blanche : Mais non, Yvon, je suis pas dans ta tête mais dans la mienne et y a des fois que le contenu se ressemble!
Oh que oui, mon oncle Yvon, c'est un bon vivant, toujours très au courant de l'actualité avec des opinions politiques et sociales qui ne manquent pas d'arguments convaincants... ;o) D'ailleurs, lui et ma mère adorent s'obstiner : ma mère est fédéraliste et mon oncle Yvon, souverainiste à la vie à la mort! Il travaillait pour Les Métallos, que veux-tu, on est dans une région minière!
Oui vous étiez très riches, riches de tout cet amour partagé en famille. Ce sont de très beaux souvenirs que tu évoques, je me demande si cela existe encore.
Tu m'as fais sourire en évoquant la tirelire de ta grand-mère, je fais ça aussi, toute l'année je ramasse de la monnaie et avant les fêtes, je la roule pour mes achats. Un plaisir de te lire ce matin.
@ Solange : Plaisir partagé, c'est bon de te lire et de constater que mes souvenirs en évoquent des semblables chez toi! J'aimerais bien que tout cela existe encore mais hélas, la vie a tellement changé, c'est pourquoi je me réfugie dans mes souvenirs pour me recentrer dans ma vie actuelle une fois de temps en temps... Ah nostalgie...
Je pensais justement à toi très fort cet avant-midi. Tu as perdu récemment ta belle-maman presque centenaire et moi, j'étais avec la mienne, à lui prodiguer des soins et de la tendresse en ne sachant pas du tout si ça peut encore l'atteindre...
Revenons à la tirelire de ma grand-mère... et la tienne! Il n'y a plus de sous noirs et je garde tous mes 25 cents pour les parcomètres, je fournis pas d'en mettre, alors pour les 10 cents et les 5 cents, je ne prends même plus la peine de les mettre dans une tirelire, je les passe à mesure à l'épicerie! C'est pas avec ça que je vais me faire un budget cadeaux!!!
Il est bon de se souvenir de ces belles années passées.
Il y avait beaucoup de monde à la maison durant le temps des fêtes.
En étant treize enfants à la maison, on suffisait ensemble à se faire de beaux réveillons.
Les oncles et tantes passaient à tour de rôle durant les deux semaines que duraient les festivités.
Aujourd’hui, c’est au tour de nos petits-enfants de se faire gâter durant cette période.
Très touchant ce billet. D'abord, garder sa grand-maman à la maison, c'est rare et c'était rare il y a vingt ans aussi. Et partager ta chambre avec elle, donc! Tes parents auraient très bien pu dire qu'ils n'avaient pas de place, non, de la place, ils en ont fait! Du coup, ça a été enrichissant pour toi. Quels beaux souvenirs de Noël, quelle générosité partagée! Vous vous aimiez beaucoup ta grand-mère et toi, ça paraît. Et maintenant, la grand-mère, c'est toi et on sait ta complicité avec ta petite-fille!
@ Le factotum : On est chanceux d'avoir connu ça quand même... Aucune comparaison possible avec aujourd'hui, c'est un autre monde mais il y a moyen de créer des moments et des traditions qui laisseront des repères tout aussi heureux dans la vie de nos enfants et de nos petits-enfants. Et puis tu le sais aussi bien que moi, ça ne s'achète pas dans les magasins! Quand je vois toute cette consommation effrénée et le stress qui va avec, je me dis que le monde fait fausse route...
Ta famille immédiate était encore plus grande que ma famille élargie et en plus, les oncles et tantes passaient faire leur tour chez vous. L'intimité familiale, on ne connaissait pas ça!
@ Une femme libre : C'était il y a une quarantaine d'années en fait, j'étais jeune ado et j'ai maintenant 57 ans! Même à l'époque, nous étions la seule famille à ma connaissance qui avait une grand-mère à temps plein à la maison. Sa présence a été une bénédiction pour moi et tout autant pour mes deux petits frères. On s'en parle souvent. On l'a souvent dit à nos parents. On les a remerciés pour ça. Il est vrai que c'était un acte de générosité et de don de soi sans pareil pour eux, je le mesure encore mieux aujourd'hui. Ils n'ont pas réfléchi longtemps avant de lui proposer ça au décès de Grand-Papa et elle non plus avant d'accepter...
Avec nos parents ou entre nous, on pouvait s'obstiner, se confronter, être à la limite de l'impolitesse parfois, (on en subissait les conséquences!...) mais avec Grand-Maman, c'était toujours l'harmonie, la douceur, le respect, la compréhension, l'entraide. On l'aimait d'amour!
Ce qu'on a trouvé le plus difficile, nous, comme enfants, c'était de ne pas avoir jamais d'intimité familiale. Et j'inclus Grand-Maman dans notre famille en disant cela. Nous avons très peu connu de soupers de famille à six... Cela nous a manqué... Mais au final, on a été gagnants malgré tout!
Vers l'âge de 16 ans, j'ai eu ma chambre à moi toute seule. Grand-Maman est restée dans notre chambre au rez-de-chaussée et je me suis installée dans la salle de séjour au sous-sol. J'avais un lit dans le mur, comme dans les trains! Je n'avais pas de place pour une commode mais je mettais mon linge dans les armoires au-dessus du lit dans le mur! Toutes mes amies de l'époque m'en reparlent encore, elles me trouvaient chanceuse. Quand il y avait de la visite, et Dieu sait qu'il y en avait souvent, je perdais ma chambre automatiquement mais dans ce temps-là, je veillais tard!!!
Zoreilles,
quel beau billet réconfortant! Et cette photo de ta grand-mère je m'en souviens très bien; oui ces fêtes amènent de la nostagie, des souvenirs plein la tête, mais jamais je ne pourrais décrire tout ça aussi bien que toi.
Un bonheur de lire un si beau texte, c'est comme si on était immergé dedans. Tu es une vraie conteuse et je ne suis pas la seule à le penser, Guy l'a dit à maintes reprises et il s'y connaît.
Au CHSLD de maman les décorations vont bon train, et malgré l'hiver trop tôt arrivé (du jour au lendemain, et chez-vous c'est encore pire) elle va bien. Et j'ai lu dans un commentaire (sous ton billet précédent) que ta belle-mère est maintenant en CHSLD; j'espère que ça va mieux pour vous tous depuis...
Je voulais juste faire un clin d'oeil et j'ai écrit ce trop long commentaire.
Pour finir, si l'intimité manquait chez-vous (et je comprends tout à fait, chacun a besoin de se retrouver seul par moments, histoire de recharger ses batteries) il est certain que l'amour abondait. Tu es bien la digne petite-fille de cette grand-mère si aimante et généreuse.
Bonne fin d'année Zoreilles!
:-D
@ Lise : Oui, c'est la seule photo de ma grand-mère que je possède en fichier numérique alors ce n'est pas la première fois que je la place sur mon blogue!
Tous ces bons souvenirs (pour moi mais je vois que ça en rappelle aux autres et j'adore ça!...) m'aident encore dans ma vie d'aujourd'hui. J'aime m'y replonger et les revivre pour y puiser ce dont j'ai besoin.
Effectivement, Belle-Maman a finalement eu une place en CHSLD, on n'est pas moins présents auprès d'elle mais nous ne sommes plus tant que ça des soignants... Sa vie n'en est plus une depuis longtemps mais nous essayons de lui procurer des petits bonheurs dans l'ici maintenant...
Raison de plus pour la grand-mère que je suis de passer beaucoup de temps avec mes deux petites-filles qui viennent baisser la moyenne d'âge de mes fréquentations!
Bon dimanche, Lise
Voilà un bien beau portrait de famille, Zoreilles
On dirait pleins de tableaux évocateurs, témoins vivants d'une époque lointaine aux souvenirs intarissables. Ces liens sont touchants. Tu en est fière et ça se comprend.
Ça me rappelle aussi de bons souvenirs. Ma mère était monoparentale avec 6 enfants alors qu'elle n'avait pas encore 30 ans. Elle avait découvert Prime de Luxe. C'était son petit truc pour nous faire des cadeaux. De belles surprises et de belles émotions. J'ai longtemps à mon tour vendu des produits Prime de Luxe, même une fois marié. Il y a eu longtemps un magasin à Sherbrooke pour nous approvisionner de petites choses originales pas chères.
@ Jacks : Ta mère connaissait Primes de luxe? Tu en as même vendu? Tu as visité leur magasin à Sherbrooke? Alors, t'es un frère! On doit avoir tellement de souvenirs en commun.
Tu savais que le catalogue Primes de luxe existe encore? J'ai retrouvé ça par hasard, après avoir écrit ce billet, j'ai mis l'adresse de leur site dans mon premier commentaire.
Oui, tu as raison, ces souvenirs me sont chers et j'en suis fière... Quand je me les rappelle, je replonge dans une époque où tout était plus simple et si magique, à moins qu'on embellisse nos souvenirs avec le temps... Ça aussi, ça se peut!
Je suis désolé de te l'apprendre via ton blogue.....mais il me reste une paire de MITAINES grises et je ne les ai jamais porté.
Comme dirait les collectionneurs elles sont "perfectly mint"
Mes souvenirs de grand-Maman aussi sont
tout aussi "mint"....Moi j'aimais beaucoup, quand elle regardait le hockey...c'est une drôle de grand-mère qu'on a eu.Elle avait compris assez vite que j'étais bien meilleur pour réciter toutes les statisques de hockey que pour réciter le chapelet!!!
@ Joce : T'as encore des mitaines de Grand-Maman? Neuves? Tu dois être le seul... Je suis contente de l'apprendre, je me pensais la seule à avoir gardé une paire de bas tricotés par elle. Savais-tu que ma tante Gertrude a tenu à garder son tricot inachevé? Je sais pas si elle l'a encore...
Mets-en qu'on a eu une drôle et attachante grand-mère, je pense à elle souvent, en souriant, en me rappelant des anecdotes, des phrases célèbres, des attitudes, des habitudes, des réflexions, des bouts de chansons, son petit rire d'enfant, etc.
C'est vrai qu'elle aimait le hockey! C'est quelle équipe qu'elle aimait moins parce qu'elle les trouvait trop... « chicaniers »? Je sais qu'elle prenait pour les Canadiens.
Moi non plus je n'ai jamais récité le chapelet avec elle mais je me suis endormie pendant des années au son de ses chuchotements quand elle récitait le sien avant de s'endormir! On était comme un vieux couple, elle avait son bord du lit et j'avais le mien, on se collait pas trop mais on se disait bonne nuit... ;o)
Quand on se rappelle nos bons moments en famille, elle est toujours là, Grand-Maman. C'est comme l'entreprise familiale, on a du plaisir à se rappeler ces belles années. On a eu de la chance, on le mesure plus qu'avant, il me semble!
Quand j'entends à la radio la chanson du groupe Les Trois Accord, « J'aime ta grand-mère », c'est plus fort que moi, je repense à la fois où Gilles m'avait dit : eh que j'aime ta grand-mère!
Te souviens-tu de ça, Joce? Je sortais avec Gilles depuis quelques mois et Grand-Maman connaissait bien sa voix, son pas, son rire, elle aimait beaucoup jaser avec lui mais elle avait des cataractes aux deux yeux. Pour se diriger dans la maison, pas de problème, mais elle n'y voyait pas grand-chose.
Le jour où on l'a hospitalisée pour opérer ses deux yeux en même temps, ce qui est très rare, elle a comme recouvré la vue d'un seul coup. On n'avait pas vraiment réalisé ça jusqu'à ce que...
Revenue à la maison, toute enjouée, le soir, Gilles est venu veiller et Grand-Maman n'arrêtait pas de lui dire : « Mais t'es donc bien beau », « Je pensais jamais que t'étais beau de même », elle lui mettait une main sur la cuisse et n'arrêtait pas de lui dire qu'elle le trouvait tellement beau. C'est là que Gilles avait dit, devant elle, le titre de la chanson des Trois Accords!
Ben moi aussi j'en ai "vendu" du Primes de luxe... Vendu, étant un grand mot! C'était plutôt une "coop" et c'était moi qui commandait : on divisait le transport à la gang... sauf pour moi! ;-) C'était ma paie, hihihi!
Pis les Yvon et Yves dans mon cas sont de bons syndicalistes, ça a bien l'air! ;-)
Que de beaux et bons souvenirs tu nous rappelles! <3
Soisig
@ Soisig : Toi aussi? Vraiment, c'était très populaire, les produits Primes de luxe! Moi aussi, j'avais apporté le catalogue à l'école (j'étais étudiante!...) et comme toutes celles qui commandaient étaient mes amies, elles avaient le prix du gros, je me retrouvais à gérer de l'argent, des commandes, des livraisons, je n'avais pas le sens des affaires du tout!
Quand tu parles de ton frère Yves, ce grand syndicaliste, je me souviens que c'est dans ce cadre-là que Papa et mon oncle Yvon l'ont connu, dans les mines à Matagami. Il a été une grande inspiration, entre autres pour mon oncle Yvon...
@ mon frère Joce : Écoute ça, Joce, t'en reviendras pas...
Je cherchais sur Youtube la chanson de Noël que je mentionne dans mon billet. Je l'ai pas trouvée mais j'en ai trouvé une autre très populaire dans le salon chez nous au temps des Fêtes, tu vas la reconnaître, mais c'est notre cousin Serge qui la chante, il en a changé les paroles un peu pour les rendre plus religieuses mais c'est plus fort que lui, à la fin, il était parti dans ses souvenirs « de party de famille, il fait un petit cri exactement comme mon oncle Marcel ».
https://www.youtube.com/watch?v=36DMFcqoR34
Vous n'étiez pas pauvres c'est clair. Je dirai même que vous étiez riches, très riches...
Belle lecture.
Merci!
@ Talou : C'est cool que tu me trouves riche, surtout que je n'y suis pour rien, j'ai « hérité » ça de ma famille! Non mais sérieusement, on sait bien que notre seule véritable richesse, c'est le temps...
Contente de te « voir » ça faisait longtemps!
Ouin ben là je suis bouche labbée!!!
Serge 1965.....j'ai préféré de beaucoup Serge 1980 à 1990 mais bon...
Merci pour ce bout notre patrimoine, qu'est-ce que j'ai aimé revoir et réentendre ce son si "familier"
@ Joce : Je suis contente que tu l'aies vu et entendu... Serge 1965, c'est son année de naissance, il me semble, mais moi aussi j'ai préféré de beaucoup le Serge de 1980 à 1990, c'était avant qu'il devienne pasteur... As-tu remarqué son petit woo hoo à la fin? Ça, c'était du party de famille en concentré!
J'avais les enfants à souper et Gilles a tenu à montrer ça à Isabelle tantôt, ça lui a rappelé plein de beaux souvenirs à elle aussi, elle a connu Serge du temps qu'il était « de party ». Elle se souvient qu'au rassemblement des Poirier au lac Mourrier, il avait fait lever le party en pas pour rire que personne s'était couché de la nuit... En tout cas, il n'a pas perdu la main!
Gilles et moi, on s'est mis à raconter aux enfants la fois qu'on était descendus à Sudbury dans la vannette à P'pa, Serge chantait : « C'est long pis c'est rond pis c'est bon.... » P'pa était découragé, il avait décidé de passer par Field pour couper court, Grand-Maman faisait des wellés en chaise roulante. On a ri pour mourir!
Zoreilles,
Voici un lien à cliquer spécialement pour toi: https://www.youtube.com/watch?v=36DMFcqoR34.
La photo de ta grand-mère est inspirante. Je ne vois plus les grand-mères de la même façon. À l'âge vénérable où je suis rendu, je sais maintenant qu'il est très court le chemin entre 40 et 70 ans. Et j'imagine tout ce qu'une grand-mère a pu traverser pour se rendre où elles sont et parer la voie à sa progéniture. Il y en a eu du travail, de la débrouillardise, du renoncement, de l'amour, des épreuves à traverser, du courage à transmettre. Elles ont tricoté beaucoup. Et pas seulement de la laine. Quel beau symbole!
Depuis 3 jours, Laure a recommencé à tricoter. Elle fait des bas de laine pour offrir en cadeau.
@ Jacks : Merci pour le lien, je viens encore une fois d'aller écouter mon cousin Serge chanter ce succès familial qu'on chantait tous ensemble dans les belles années dans le salon chez nous. Grand-Maman serait fière de lui! Comme de tous les autres dans la famille qui savent chanter et jouer de la musique...
Notre grand-mère était une femme très inspirante en effet, j'en ai parlé souvent. Comme tu le dis d'une manière si poétique, elle ne tricotait pas que de la laine!!! Elle avait une naïveté tellement... touchante. Parce qu'elle était d'une bonté sans pareille, elle ne s'imaginait même pas qu'il pouvait exister du monde pas gentil. Elle en était drôle à force de faire confiance au monde. À son contact, effectivement, elle nous rendait tous meilleurs qu'on l'était.
Nos familles acadiennes étaient dispersées géographiquement mais grâce à ses correspondances écrites tout au long de sa vie, elle a su rapprocher, faire se rencontrer et chanter ensemble des frères, des sœurs, des cousins cousines... Quand ceux des Îles ou du Nouveau-Brunswick débarquaient chez nous, on se retrouvait dans nos chansons et nos accords de guitare comme si on ne s'était jamais laissés!
Et Laure qui s'est mise à tricoter des bas... Fais-lui un gros câlin pour moi.
Bonjour Zoreilles!
Un billet intimiste qui réveille beaucoup de souvenirs et d'émotions chez chacun. De l'unicité à l'universalité...je dirais comme toujours. Ton écriture et tes sujets sont très touchants.
Chaque bout de phrases dans ce billet évoque chez moi, des événements, des rencontres, des atmosphères, des lieux, des manières de vivre, des traditions qui ont contribué à me construire telle que je suis aujourd'hui....ou même parfois me déconstruire😀
Avons-nous embelli nos souvenirs avec le temps? Une question que je me suis souvent posée. Peu importe, c'est ce qui en reste qui parle le plus! Je posais la question à des ados et à des jeunes adultes dernièrement....quels sont vos plus plus beaux souvenirs du temps des fêtes, qu'est-qui est important qui vous répétiez à chaque année ( en pensant rites et traditions), et ils en ont beaucoup tout comme nous, mais cela se passe autrement.
Je reviens à ton billet...vivre avec sa grand-mère au quotidien et coucher dans la même chambre, cela crée une relation toute particulière. Qui pourrait imaginer aujourd'hui garder sa mère et la faire coucher dans la chambre de sa fille. Ce serait au-dessus des forces de presque tout le monde. Moi aussi j'ai eu ma grand-mère avec moi, mais au contraire j'habitais chez elle et chez mon grand-père. Des souvenirs ambivalents mais heureux somme toute.
Ah! Les primes de Luxe, ma grand-mère en vendait et j'étais sa trésorière. Peut-être cela a-t-il influencé mon choix de carrière???😀
Toi aussi tu as été sous la protection de la Vierge? Moi aussi...mais cela ne m'a pas empêchée de me casser un membre par été.
Deux choses m'ont bien fait rire...ce n'est pas la qualité du verre qui est importante du moment qu'on mets du Five Star dedans...un beau proverbe. Et la beauté de Gilles révélée par l'opération du St-Esprit, euh, non, des cataractes.
xxx
@ Canneberge : Ta grand-mère aussi vendait des Primes de luxe? Décidément cette compagnie avait le vent dans les voiles à l'époque, elle est si populaire, je me rends rendue compte de ça dans les commentaires de tous. Je t'imagine bien comme la trésorière de l'entreprise, la « businesss » de ta grand-mère était entre bonnes mains hahaha!
Tu réponds mieux que j'aurais pu espérer à la question « Avons-nous embelli nos souvenirs... », et en prime (de luxe?...) tu l'actualises chez les jeunes d'aujourd'hui. J'ai eu cet élan moi aussi de demander à Isabelle quels étaient ses plus beaux souvenirs des fêtes et ce qu'elle avait le goût de faire vivre ou de transmettre à ses petites. Sa réponse n'était pas celle que j'aurais pensé mais elle a fait mon bonheur et cela m'a beaucoup rassurée : tout est possible encore... mais autrement.
Je ne crois pas moi non plus que personne ne garde de personne âgée à la maison maintenant... Même dans mon temps, nous étions les seuls que je connaissais. Aux Îles de la Madeleine, ça se fait encore beaucoup, ils ont toute une culture en rapport avec le respect et le dévouement qu'ils doivent à leurs « vieux ». En cela, les Premières Nations sont comme les Madelinots...
Connais-tu ça, du Five Stars? C'est une sorte de rye ou de scotch, mon oncle Claude en était un adepte assez solide, il achetait ça en bouteilles de 60 onces « aux lignes », il a quasiment tout le temps travaillé en Ontario, dans le bout de Cornwall, aux lignes Canada/USA. La chanson de Jean Lapointe, « mon oncle Edmond », on dirait qu'elle a été écrite pour mon oncle Claude, c'était sa description assez fidèle!
Avec ma grand-mère venait toute une famille de gens attachants et très... colorés!
On pourrait jaser longtemps comme ça, mon p'tit fruit préféré!!!
Bonjour Zoreilles, un récit captivant et émouvant. les souvenirs remontent et chacun se retrouve entre tes lignes si bien définis .
Bonjour Jerry OX! Ta visite me fait grand plaisir d'autant plus que tu dis te retrouver dans mes souvenirs, comme quoi l'esprit de Noël reste quelque chose d'intemporel et d'universel...
Je te souhaite d'être dans l'esprit de Noël jusqu'à la fin de l'année!
Tiens tiens tiens, un changement sur mon blogue ce matin que je n'ai pas programmé moi-même : Il nous faut maintenant prouver qu'on n'est pas des robots en saisissant un code, des chiffres...
J'ai des lecteurs(trices) qui me disent ne jamais laisser de commentaires parce que c'est trop compliqué et voilà qu'on leur impose, à moi aussi d'ailleurs, de prouver qu'on n'est pas des robots.
Depuis les tout débuts de mon blogue (janvier 2007) je voulais que ce soit un lieu ouvert le plus possible.
Je voulais simplement vous avertir que cette décision n'est pas la mienne mais probablement celle de Blogger.
Cela a bien fonctionné.
Bonne journée!
Salut Zoreilles,
pour te débarrasser du vérificateur de robot, tu fais un clic sur conception en haut de page,
rendu au centre de contrôle,un clic sur paramètre, et plus bas, un clic sur préférence de recherche, ensuite, tu modifie Fichier robots.txt personnalisé ?
[Désactivé] Modifier.
et le tour est joué.
C'est un bon tour à jouer à blogueur...
Bonne journée.
@ Le factotum : Cela a bien fonctionné? Pour toi? Pas pour moi...
@ Barbe blanche : J'ai tout suivi ta « recette » et même deux fois plutôt qu'une mais sans succès...
Faudra se résoudre à taper un code maintenant. Il y a la même chose dans presque tous les blogues que je visite, y compris le tien...
Je baisse les bras, j'ai pas le goût de me battre avec Blogger!
Ils appellent ça le progrès,
j'ai vérifié et je crois, que le robot est là pour rester, là où je croyais pouvoir l'enlever, c'est plutôt, une place pour ajouter du texte.
Alors, moi aussi, je ne m'acharne plus avec le robot de blogueur.
Elle est exactement comme je me la rappelle. Moi aussi je garde précieusement une photo d'elle prise lors d'un de mes séjours chez toi avec les enfants. Malheureusement, je n'ai plus ni bas ni mitaine mais j'ai gardé les dernières mitaines bleues qu'elle m'avait donné aussi longtemps que j'ai pu. Je me souviens aussi de quelques Noel et début d'année chez tes parents. de merveilleux moments dans ma famille par alliance. Les enfants aussi s'en rappellent. Christian et Joannie parlent souvent de pépére Edwin et de la musique qui se jouait chez vous
Merci pour ces beaux souvenirs. Je suis certaine qu'elle veille sur nous de là haut comme elle le faisait quand elle était avec nous.
@ Barbe blanche : Ça a l'air qu'on n'a pas le choix... J'y ai échappé pendant longtemps, ça va faire 8 ans le mois prochain que je « sévis » ici!
@ Voyageuse : Si Joannie et Christian s'en rappellent et ils étaient tout petits, imagine que nous, on a été élevés là-dedans, ça nous a construits!... ou déconstruits, c'est selon!!! En tout cas, ça marque à tout jamais.
Grand-Maman veille sur nous, Papa veille sur nous, tes parents veillent sur vous autres, à un moment donné, on va en avoir plus « là-haut » qu'au ras des pâquerettes... Heureusement qu'on a nos petits-enfants qui nous ramènent dans le présent, dans le « icitte tu suite ».
Ça fait drôle d'être devenues des grands-mères quand on n'a pas trop eu le temps d'être des enfants! J'ai réalisé dernièrement que je n'avais jamais cru au Père Noël. Chez nous, on n'en parlait pas du Père Noël, ça ne faisait pas partie de notre univers. Les cadeaux, ou plutôt notre cadeau, il nous était offert par nos parents, c'était de même. Des fois, je prendrais une journée de vacances dans mon enfance pour revoir et revivre un peu de tout ça parce que malgré qu'il n'y avait pas de Père Noël, il y avait beaucoup de magie...
Merci d'être passée Sylvie pour mettre en commun nos souvenirs. Bisous à vous tous xxxxxx
" Des fois, je prendrais une journée de vacances dans mon enfance pour revoir et revivre.....il y avait beaucoup de magie"... Je trouve ça poétique ces mots! Tu t'imagines tout un périple si complexe et si simple à la fois! Ce qui me fascine souvent, c'est que notre enfance est en nous et à la fois enfermée dans ceux qui sont à la veille de nous quitter!
xxx
@ Canneberge : Je pense à vous autres beaucoup beaucoup beaucoup et à votre cher Léo.
« Ceux qui s'en vont, ceux qui nous laissent » comme le chante Ginette Reno, ne partent pas avec tout, ils nous laissent en héritage le meilleur d'eux-mêmes, des souvenirs impérissables, tant d'amour et de tendresse et une enfance comme un bagage que l'on transporte toute sa vie avec soi. Mais au moment de vivre ces jours difficiles, on est dans une immense peine. Je vous embrasse xxx
@ Canneberge : Je pense te l'avoir déjà dit, mon père s'appelait Léo...
Ton histoire reflète vraiment l'esprit de noël.
@ Mijo : L'esprit de Noël... d'antan! Je cherche des idées pour ramener cet esprit de Noël maintenant et je commence à avoir quelques idées que je mets de l'avant, je pense que ça va être possible!
Bonjour Zoreilles.
Je visite encore souvent (anonymement par compte) a ton blogue mais dans ce temp festival, je voulais juste vous souhaiter un joyeux Noel avec votre famille ainsi d'un bon nouvel an.
@ Richard le Joutellois : Tu as remarqué que je ne t'appelle pas « l'ancien Joutellois » même si ce beau village minier a été rasé et rayé de la carte du Québec? C'est parce qu'on reste Joutellois toute sa vie, comme on reste Matagamienne toute sa vie, c'est dans ton code barre à tout jamais comme dans le mien, ça a construit l'homme que tu es, comme la femme que je suis!
Merci de ta fidélité à me lire encore discrètement, j'en suis touchée et ravie. À toi, ainsi qu'à toute ta famille, le plus magnifique Noël d'amour ainsi qu'une Bonne et Heureuse Année 2015 où j'espère te « revoir » de temps en temps.
Francine, Matagamienne d'enfance et de toujours,
alias Zoreilles!
Dieu merci, j'ai cru au Dr ODION après avoir lu tant de témoignages sur son travail et j'ai décidé de le contacter. J'écris mon propre témoignage que je n'aurais jamais cru possible. Avant de rencontrer le Dr ODION, j'avais l'impression que tout cela était des croyances superstitieuses et que le sort n'était pas scientifiquement prouvé, mais ce lanceur de sorts m'a fait croire le contraire. C'EST UN HOMME BON. J'ai récupéré mon ex petit ami avec l'aide de cet homme après 1 an d'essais mais aucun moyen possible ne semblait le montrer. Si vous lisez un témoignage sur le Dr ODION, c'est vrai. Mon petit ami m'a quitté pendant plus d'un an et je voulais le récupérer et j'ai essayé de le supplier de revenir vers moi, mais il m'a payé des oreilles sourdes et s'est ridiculisé en public. Le Dr ODION m'a été référé par un de mes amis qu'il a également aidé sur mon lieu de travail et je lui ai dit qu'il était superstitieux et idiot de croire à de telles choses fétiches. Mais après tant de réflexions, je suis allé le chercher en ligne et j'ai décidé de le contacter par e-mail. Il m'a vite donné son numéro de portable et nous avons aussi discuté un bon moment. Il est le meilleur. Avant que son sort ne fonctionne, j'avais déjà de l'assurance. Dans les 2 jours, mon ex petit ami après 1 an de moquerie d'être un homme inutile, est venu me supplier cette fois. Je ne savais pas ce que cet homme a fait mais il est très bon de le faire pour moi. Je le remercie ainsi que mon ami de le connaître aussi tous les jours de ma vie. Je crois qu'il aidera quiconque vient à lui à le contacter (drodion60@yandex.com) ou WhatsApp lui +2349060503921.
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