J'ai pris cette photo au tout nouveau parc Opémican, au Témiscamingue, cet été, en me faisant la réflexion que ces deux chaises au bord de l'eau dans un décor si paisible étaient une invitation à passer un beau moment en amoureux ou entre amis.
Les Zamis du Jeudi
Nous sommes six dans notre bande des Zamis du Jeudi. Nous nous sommes tous croisés dans le travail, à différentes époques de nos vies. On travaillait dans le domaine des communications, de la culture, de la santé publique, de la politique ou du développement régional. Mais on était impliqués dans tout ça à la fois. Cinq femmes et un homme : Jolyne, Suzanne, Lorraine, Nicole et moi. Jean est le seul homme du groupe, il nous appelle ses Darlings, il est galant avec nous toutes mais Nicole est sa préférée, elle est sa conjointe depuis 40 ans!
Chacun de nous était en lien avec les autres. Mais pas tous en même temps à la même place. Bien au-delà du travail qu'on a réalisé ensemble, il y avait cette amitié indéfectible et tellement enrichissante. Survenaient parfois ces rendez-vous ponctuels qui nous rassemblaient, au gré du temps. Comme par exemple lors de divers événements culturels, sociaux ou d'actualité chez nous.
Jusqu'à cette froide matinée de janvier 2015 où Suzanne, Jolyne et moi avions ce rendez-vous doux du début janvier pour casser la croûte ensemble, se souhaiter la bonne année et échanger sur nos projets en cours, nos bonnes intentions pour ne pas dire nos résolutions de l'année!
J'avais lancé l'idée que parmi mes souhaits pour cette nouvelle année, j'aurais aimé qu'on puisse compter sur des rendez-vous plus fréquents, quelque chose de pas compliqué, de régulier, qui nous laisserait toute liberté, selon nos horaires surchargés, de pouvoir se rencontrer sans rendre de compte, tout en incluant nos amis communs. Je suggérais comme exemple le premier jeudi du mois, à l'Abstracto, là où l'on peut à sa guise prendre un café, une bière, un verre de vin, se restaurer, c'est comme on veut.
Jolyne, enthousiaste comme elle sait l'être, a proposé qu'on invite Lorraine, Jean et Nicole, dès le premier jeudi du mois prochain, février 2015. Elle se chargeait de communiquer avec eux. Suzanne nous avait dit que cette année, sa résolution était justement : On arrête de le dire, on le fait »!
Et c'est là que tout a commencé pour nous, les Zamis du Jeudi. Nous en sommes à notre quatrième année et notre bande est tricotée serré, littéralement soudée plus que jamais. Notre rendez-vous mensuel n'est plus nécessairement le premier jeudi du mois, il s'avère plus souvent qu'autrement le deuxième ou le troisième, selon nos disponibilités. Et nous avons deux exceptions annuelles pour les mois de juillet et de décembre. En juillet, nous faisons un souper partage chez Jolyne au bord de l'eau et nous apportons, Jean et moi, nos guitares. En décembre, à l'approche de Noël, c'est au condo de Suzanne qu'on se rencontre autour d'un souper partage et de bons vins, qu'on apporte nos guitares et qu'on chante nos chansons démodées mais si tant tellement rassembleuses.
Tous les autres mois, c'est à l'Abstracto bistrot bar, qu'on vient faire nos 5 à 7, qu'on discute de tout et de rien, qu'on se mêle de politique et d'environnement, de développement régional et de culture, de santé publique et de spectacles en tout genre, qu'on prend des nouvelles les uns des autres, de nos enfants et de nos petits-enfants qui se connaissent et se côtoient.
Au fil des jeudis mensuels qui nous ont rassemblés depuis février 2015, plusieurs auraient bien voulu se joindre à nous. Sans se consulter (nous nous sommes concertés par la suite) on avait tous le même point de vue… pas très intéressé à diluer cette intimité si précieuse qu'on a su développer encore plus à mesure que le temps passe. On reste toujours évasif quand on nous demande de pouvoir se joindre aux Zamis du Jeudi. Alors nous sommes encore le même six-pack qu'au début, non pas un clan fermé mais pas ouvert au public non plus.
Quand la rencontre achève, il faut nous voir sortir chacun nos téléphones de nos poches pour fixer le prochain jeudi du mois suivant. Cela nous rappelle le temps où l'on travaillait ensemble! Deux d'entre nous sont encore sur le marché du travail pour une dernière année : Jolyne et Nicole. On leur laisse le premier choix. Et on s'ajuste à elles. On se quitte toujours à regrets en se prenant dans nos bras en ayant très hâte de se revoir. Et presque miraculeusement, malgré toutes nos occupations, nous ne manquons jamais nos rencontres des Zamis du Jeudi. Ces dates sont gravées en lettres d'or dans nos agendas respectifs.
Ce qu'il y a entre nous, c'est beaucoup plus que de l'amitié. Nous partageons tant de choses, de notre passé, de notre présent (des affinités, des implications, des intérêts, des passions, des opinions, des projets) et ensemble, quand on s'en parle, nous entrevoyons l'avenir avec plus d'optimisme. Nous nous aimons sincèrement et c'est là que notre solidarité et notre amitié se conjuguent pour donner une richesse renouvelable qu'on se plaît à... renouveler. D'ailleurs, nous avons notre rencontre mensuelle de septembre, demain, jeudi le 12, à l'Abstracto!
29 commentaires:
Voilà un beau retour, Zoreilles
C’est un plaisir de te voir renier avec tes amitiés virtuelles, le même goût du partage. C’est beau des amis sous l’enseigne de cette belle fidélité qui dure. C’est précieux et ça te va bien. Je trouve que vous avez eu un bon réflexe de préserver le noyau original. On ne change pas une recette gagnante. Un plaisir de te revoir ici.
@ Jacks : Presque 6 mois d'absence dans mon cas. En fait, j'avais pas mal fermé boutique ici, influencée par plusieurs de mes blogues-amis qui étaient devenus silencieux. À un moment donné, j'avais l'impression de parler toute seule! Et c'est tout dernièrement quand je me suis aperçue que quelques-uns d'entre vous avaient repris du service que je vous ai retrouvés avec plaisir.
Tu es d'accord avec notre réflexe de préserver le noyau original, et d'ailleurs, si tu habitais dans le coin, on t'aurait inclus dès le départ dans les Zamis du Jeudi, tu serais notre genre!
Plaisir partagé de te retrouver… ici et ailleurs!
Merci, Zoreilles
Je considère ce commentaire comme un compliment. Je serais heureux d’être des vôtres.
Je suis de plus en plus occupé, mais je suis intéressé de m’exprimer sur certains sujets.
J’ai remarqué que j’avais encre beaucoup de visiteurs même s’ils demeurent silencieux.
Et j’ai deux billets en tête sur des thèmes qui me passionnent.
@ Jacks : Justement, hier, c'était notre rencontre des Zamis du Jeudi et à quelques reprises, je t'ai imaginé parmi nous à écouter et discuter de ces sujets qui nous intéressent.
À titre d'exemple, hier, il y avait Jean et Nicole qui venaient de vivre une très mauvaise expérience dans un Airbnb dans une autre région du Québec et qui ont dû faire affaires avec l'organisme international pour venir à bout de se faire rembourser en partie.
Suzanne est enchantée de leur nouvelle voiture électrique acquise au début de l'été et essayée à plusieurs reprises pour des trajets Rouyn-Montréal, Rouyn-Gatineau, Rouyn-Sherbrooke, etc.
Lorraine qui est bénévole et toujours très proche du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue nous a avertis que les passeports et billets gratuits étaient en vente ce matin contre toute attente et qu'il fallait se dépêcher pour s'en procurer. Quelques bons tuyaux privilégiés de sa part qu'on a reçus comme des cadeaux d'amitié.
Jolyne revenait d'Amos où elle avait animé hier une rencontre de travail où il y avait une personne qu'on qualifie de leader négatif dans un groupe. Dure journée. Chacun de nous avait beaucoup d'empathie pour elle qui a dû travailler dans ces conditions et chacun de nous avait sa petite expérience à raconter, sa sorte de « mauvais client » parce que la plupart d'entre nous avons touché à l'animation dans le cadre de notre travail.
Moi, hier, j'ai plus écouté que j'ai parlé, sauf quand il a été question de nos expériences difficiles en animation. Pour moi, les individus les plus difficiles à gérer, ce sont les Monsieur-sait-tout, les Madame-sait-tout, les agressifs, les frustrés.
On a terminé le 5 à 7 en jasant politique fédérale, c'était dans l'air du temps…
Zoreilles,
Ce sont des sujets variés et passionnants. J’aurais en effet bien aimé écouter et mettre mon grain de sel. Il y’a de quoi inspirer plusieurs billets.
Sur mon blogue, mes attentes ont changé. Je ne vise plus un large public, mais davantage des amis fidèles qui se présentent et s’expriment à leur convenance, sans se sentir d’obligations.
Personnellement, je dois me limiter beaucoup. Laure a été lourdement éprouvée en 2019: chirurgie, chimiothérapie et 25 traitements de radiothérapie à raison de 5 par semaine.
"Moi, hier, j'ai plus écouté que j'ai parlé,..."
Que s'est-il passé??? Je rigole.
Nous aussi nous avons ce genre de rencontre une fois par mois.
Nous sommes tous à la retraite et oui, je suis le seul homme dans le groupe entouré de six jolies dames.
J'ai gardé quand même un amour incommensurable pour la belle Ipso.
Oupssss! je suis responsable de la sécurité demain,au MARCHONS, COURRONS À TRÉCESSON.
Réunion à 18h00.
Nous recevons quand même plus de 900 participants.
Une beau sujet pour notre prochaine rencontre de filles comme elles aiment bien le dire.
Contente de te retrouver sur ton blog, vos rendez vous mensuels doivent être bien agréables et le temps doit passer bien vite lors de vos rencontres. C'est précieux l'amitié et c'est comme les fleurs, il faut en prendre soin régulièrement.
Je te souhaite une bonne rentrée, chez nous il fait toujours des chaleurs estivales, le thermomètre flirte avec les 30° et samedi dernier quand je suis rentrée de ma montagne, les hirondelles étaient toujours là alors que d'habitude fin août elles sont parties!
Un grand bonjour aussi à tous tes fidèles lecteurs et amis.
Je t'embrasse.
Geneviève sud de France.
@ Jacks : Moi aussi sur mon blogue mes attentes ont changé et ça ne t'étonnera pas, je suis à la même place que toi!
Ce que tu m'apprends au sujet de Laure me chagrine beaucoup, j'ai beaucoup d'empathie pour ce qu'elle a dû vivre, coup de masse du diagnostic, chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie et inquiétudes qui n'en finissent plus. J'espère qu'elle est sortie de tout ça maintenant.
Une chance que tu es là pour elle.
@ Le factotum : Oui, cher ami, je t'annonce officiellement que j'écoute bien plus que je parle, qui l'eut cru?
Vous vivez la même dynamique que nous, version Amos, j'ai plein de questions! Vous faites ça depuis longtemps? Comment faites-vous pour fixer le prochain rendez-vous, c'est toujours le même jour ou pas? Est-ce autour d'un repas ou d'un café ou d'un 5 à 7 ou de la pratique d'un sport? Communiquez-vous ensemble au moyen d'un groupe privé sur Facebook ou par courriel ou sur Messenger? Je comprends que Ipso soit ta préférée, elle serait la mienne aussi!
À ce que je comprends, tu pratiques toujours autant de sports et même que tu t'impliques là-dedans comme en environnement, tu utilises bien ta liberté de retraité!
@ Geneviève : Tu as raison, le temps passe trop vite pendant nos rencontres et pour chacun de nous, l'amitié prend une place de plus en plus importante dans nos vies. Si nous avions des affinités dans le travail à l'époque où nous nous sommes connus, nous réalisons que nous en avions encore bien davantage que nous pensions dans nos vies personnelles.
Ici la rentrée est déjà chose du passé, tu as vu en photo ma petite Blanche toute contente d'être heureuse d'entrer à l'école maternelle? Elle a déjà tout un fan club, il paraît, c'est sa grande sœur en 5e année dans la même école qui nous l'a dit. Blanche change de jour en jour, c'est beau de la voir foncer dans la vie, prendre de plus en plus d'autonomie. Sa grande sœur reste son modèle et sa grande inspiration.
Les chaleurs estivales et les canicules sont bel et bien terminées chez nous, on est en automne et c'est arrivé tout d'un coup. Remarque, je n'en suis pas fâchée, c'est ma saison préférée, celle de l'abondance des couleurs et des saveurs, la récolte tant espérée!
Zoreilles,
Je comprends ce que peut apporter un petit groupe d'amis. J'ai connu cela, des rencontres régulières pendant une douzaine d'années. Pas des retraités (je ne le suis toujours pas), des gens de divers milieux et de générations différentes. Les aléas de la vie ont fait que nous avons cessé nos rencontres, ça me manque.
Une de mes préoccupations c'est la difficulté éventuelle de rencontrer « en vrai » des gens intéressants alors que tout le monde n'en n'a que pour son téléphone ou sa tablette. Il y a bien ces vieux qui grattent leurs billets de loterie au centre commercial mais ce n'est pas ma tasse de thé (rire). Pourtant il existe des tas de gens intéressants ayant entrepris des projets extraordinaires, vécu des vies passionnantes.
@ Grand-Langue : Une douzaine d'années? Je comprends que ça vous manque!
Et vous mettez le doigt dessus, il est devenu de plus en plus difficile de rencontrer des gens intéressants « en vrai » de là toute l'importance que prennent pour nous ces rencontres planifiées et organisées, donc régulières et attendues.
Vous parlez de ces vieux qui grattent leurs billets de loterie au centre commercial et subitement, des images m'apparaissent et je les chasse aussitôt!
Les gens passionnants, intéressants, ayant des parcours fascinants ou des projets emballants, on peut les rencontrer n'importe où. J'avais déjà pensé que lorsque j'aurais du temps libre, j'allais m'inscrire à un cours à l'université, seulement par intérêt personnel, pour rencontrer des personnes qui avaient les mêmes intérêts que moi. Une activité sportive d'équipe ferait la même chose, une association amicale, une implication bénévole dans un organisme de notre choix, etc.
La plupart des gens de mon âge, malgré qu'ils soient pour plusieurs à la retraite, s'occupent de leurs parents malades, de leurs petits-enfants jeunes, d'un conjoint ou d'une conjointe en perte d'autonomie. Ils ont des obligations encore plus prenantes que du temps qu'ils travaillaient. La retraite n'est pas la grande libération qu'on espérait… alors ce n'est pas le travail qui nous empêche de cultiver l'amitié, réelle ou virtuelle!
Zoreilles,
Ici, nous avons l'Université du 3è âge sur des sujets très variés. On s'y fait vite beaucoup d'amis. Ceux qui donnent les cours sont tous dynamiques, compétents et d'horizons diverses: notaire, psychiatre, chimiste (Pfizer, Allemagne), historien, prof de littérature, etc. Quand on est inscrit, un passe d'autobus ne coute que 40$ par saison, peu importe où on va.
C'est agréable de voir revenir ici les habitués de ton blogue.
Jacks,
Je me suis informé pour ces cours. Impossible dans mon cas. Dans ma région ces cours se donnent le jour et le jour je bosse. Ma mère qui n'est plus exactement très jeune était étudiante libre à l'université jusqu'à récemment.
Zoreilles,
Bien vrai que les retraités ont un horaire chargé! C'est fou, je ne prends pas ma retraite pour ne pas me retrouver avec un agenda qui déborde! OK, j'exagère un peu (rire).
@ Jacks : Oui nous avons aussi à Rouyn-Noranda l'Université du 3e âge, appelé également le Réseau libre savoir UQAT, j'étais là au début quand on a implanté ça chez nous, on m'avait embauchée pour un petit contrat et j'y ai même déjà suivi des cours, j'avais adoré ça. Belle façon de rencontrer des gens qui s'intéressent aux mêmes choses que nous. En plus, ils offrent des conférences gratuites à leurs membres.
Très agréable en effet de voir revenir « les habitués » de nos blogues.
@ Grand-Langue : Votre mère est une véritable inspiration et si vous avez hérité de sa personnalité, vous allez rester jeune longtemps. Quant au fait de ne pas prendre votre retraite pour ne pas vous retrouver avec l'agenda qui déborde, même si c'est dit à la rigolade, vous n'exagérez pas tant que ça, je peux en témoigner!
Pour la plupart des gens proches de nous, quand on est à la retraite, on devient tout à coup 100 % disponible donc au service des autres. Et ce, toujours gratuitement, avec le sourire…
Grand Langue,
Ton commentaire ressemble à ce que je pense. Je dis souvent: « Je pense que je vais retourner travailler parce que je manque trop de temps depuis que je suis retraité ».
Zoreilles,
La qualité des cours et la motivation des profs sont étonnante. Le chimiste qui travaille en Allemagne a découvert plusieurs médicament dont un très connu pour combattre l’asthme. Il donne des conférences dans plusieurs université à travers le monde. Il est d’origine québécoise. Il dit aimé rencontrer des profanes comme nous car nous posons de bonnes questions qu’il n’entend pas ailleurs.
C'est certain qu'à la retraite, nous n'avons plus la contrainte du temps.
On s'habitue vite à trouver des activités qui nous plaisent. Alors on doit obligatoirement choisir parmi toutes ces activités.
J'aime bien le Réseau libre savoir UQAT,en plus de tous les sports qui s'offrent à nous.
Alors vite, profitez bien de cette retraite bien méritée.
Jacks, ce qui est bien aussi, c'est qu'au Réseau Libre savoir, nous n'avons pas de travaux obligatoires à faire, pas de révision de matière ni d'examens… et pas de crédits non plus donc pas de diplôme! Et les profs n'ont pas de travaux à corriger ni d'examens à planifier ni de présences à prendre ni de contraintes administratives d'aucune sorte. Autant pour les profs passionnés (ils ne sont pas payés cher alors ils y sont pour le plaisir de transmettre leurs connaissances et expériences) que pour les étudiants inscrits par intérêts personnels ou affinités, apprendre devient ludique, intéressant, captivant.
Le factotum, je t'envie quand tu dis qu'à la retraite, nous n'avons plus la contrainte du temps, qu'on s'habitue vite à trouver des activités qui nous plaisent, qu'on doive choisir parmi toutes ces activités. J'ai hâte d'être rendue là!!!
J'aime bien l'idée d'apprendre juste pour le plaisir d'apprendre.
@ Pierre : Est-ce qu'il y a dans ton patelin des cours offerts dans le cadre de « L'Université du 3e âge » ou « Réseau Libre savoir » ou parfois, ça peut porter un autre nom.
Moi, par exemple, j'avais déjà suivi un cours de « photo numérique » il y a plusieurs années. On peut aussi y apprendre l'anglais, l'espagnol, le yoga, le zumba, l'histoire du Québec, la littérature, c'est vraiment varié.
Je me souviens d'un de mes amis, une fois à la retraite, qui voulait apprendre à cuisiner. À l'Université du 3e âge, ils se sont formé un groupe d'une dizaine d'hommes, se sont trouvé non pas un prof mais UNE prof! La plupart étaient séparés, divorcés, veufs mais mon ami, lui, était toujours en couple. Les gars n'avaient jamais cuisiné de leur vie. Ils partaient de la même place.
Leur histoire est un vrai success story. Les gars apprenaient vite, se faisaient goûter leurs créations culinaires et s'échangeaient des recettes. Ils se rencontraient en dehors des cours et se partageaient leurs expériences. Ils avaient développé une belle confrérie. Mon ami a commencé à vouloir impressionner son épouse, le vendredi soir, il l'invitait à souper… dans leur maison et elle n'avait pas le droit de mettre son nez dans la cuisine!
Vous vivez la même dynamique que nous, version Amos, j'ai plein de questions! Vous faites ça depuis longtemps? Comment faites-vous pour fixer le prochain rendez-vous, c'est toujours le même jour ou pas? Est-ce autour d'un repas ou d'un café ou d'un 5 à 7 ou de la pratique d'un sport? Communiquez-vous ensemble au moyen d'un groupe privé sur Facebook ou par courriel ou sur Messenger?
Cela fait déjà sept ans. Toutes du même milieu, soit la Justice.
Les rendez-vous se prennent par courriel ou par téléphone. Lorsqu'il y a une majorité de disponible, nous prenons rendez-vous.
C'est toujours le jeudi soir dans un 5 à 7, autour d'un bon repas.
Une prochaine dame se joindra à nous dans un mois suite à sa retraite. Elle a bien hâte.
Il est certain qu'on choisit bien nos invités pour que cela demeure agréable pour tous.
@ Le factotum : Tout un bail, 7 ans, on peut dire que vous êtes fidèles et réguliers dans vos rencontres. Des gens connus dans le travail et dans le même domaine, la justice. Vous autres aussi, le jeudi, en 5 à 7 et plus, c'est drôle, on a le même horaire. On dirait qu'on a copié sur vous autres!
Je vous souhaite de continuer longtemps et que cette nouvelle retraitée qui se joindra à vous vienne redonner du souffle à vos rendez-vous doux…
Merci d'avoir répondu à mes questions, t'es gentil.
C’est une bonne idée de se réunir pour cuisiner. J’ai toujours cuisiner. J’aime cuisiner pour recevoir, présenter mes nouvelles découvertes. L’année dernière, à Noël, ma fille m’a offert un cours de cuisine à suivre avec elle chez Després Doyon. J’ai adoré. Un vrai beau cadeau. Il y plusieurs façon d’apprendre. J’adore en particulier les cours concrets et pratiques. C’est une bonne occasion de garder l’esprit actif et conserver intacts nos facultés cognitives.
J’ai oublié de préciser mon dernier cours. Il portait sur la confection de pâtes maison et différentes types de farces. C’est facile et tellement agréable. En plus desrecette, on obtient aussi de l’information sur les équipements et outils à utiliser. Ex. Pour fabriquer des pâtes, il faut la bonne machine. Celles qu’on vent pas cher valent souvent pas cher.
@ Jacks : Quel beau cadeau elle t'avait offert, ta fille, c'était comme de te dire : « J'aimerais ça passer du temps avec toi, Papa ».
Je comprends mieux que tu te sois lancé dans la confection de bagels et de beignes au temps des fêtes!
Des cours de cuisine. Quelle excellente idée. De plus, mettre en pratique ce qui fut appris peut constituer le meilleur prétexte pour se rencontrer et échanger.
@ Grand-Langue : J'avais trouvé cette idée vraiment géniale moi aussi, c'est pourquoi j'en parle sur le même billet où je raconte l'histoire de mes Zamis du Jeudi.
Dans le fond, tous les prétextes sont bons pour créer des rencontres et des échanges avec d'autres personnes avec lesquelles nous avons des affinités ou des besoins communs.
Enregistrer un commentaire