Non mais l'avez-vous vu passer vous? Pas moi. Non. Pas vu passer l'été 2017. D'ailleurs, mon dernier billet remonte au 15 juin dernier, ça va faire bientôt 2 mois et demi, vous allez commencer à penser que je vais encore fermer mon blogue. Eh bien, non, pas encore!
Alors j'ai préparé un petit survol en photos de mon été, celui de mes 60 ans bien sonnés qui ont été plus que célébrés par mes familles et amis. Je n'en demandais pas tant, croyez-moi, je voulais plutôt que ce changement de décennie reste discret, je ne voulais déranger personne. Je n'aurais jamais dû dire ça, il m'a semblé que je les avais tous motivés à en faire plus que d'habitude.
Et puis, c'était prévu et organisé depuis longtemps, après ma fête, vers la fin juillet, je suis allée aux Îles de la Madeleine, en très agréable compagnie. Au mois d'août, j'ai amené ma mère voir mon petit frère, à Berthier-sur-Mer, ça rime en crime! Donc, j'ai côtoyé le fleuve, l'estuaire et le golfe St-Laurent à plusieurs reprises ces derniers mois.
Mais revenons au début de cet été trop vite passé...
À notre camp à Rapide Deux, après la pluie, quand le ciel se reflète dans la rivière... des Outaouais.
Au camp, avec notre fille, Isabelle, son mari, Dominic, et nos petites-filles, Félixe et Blanche, la moindre activité est source de plaisir. On s'habille en mou, on prend le temps de vivre et s'il n'y a pas assez de dorés pour s'en faire un repas, on s'en fait une collation... sur le feu.
Toujours au camp, Félixe et moi, on s'amusait à prendre toutes sortes de photos et je suis étonnée qu'en juin, les arbres feuillus, au coucher du soleil, peuvent arborer des couleurs flamboyantes d'automne.
« Moi aussi, je veux y aller avec Papi et Blanchou en VTT. Tiens, Mamie, prends mon appareil photo! »
Ça, c'est au début de juillet. La pêche avait été bonne. Avec Luc et Céline, on s'était fait tout un snack de dorés. Crocodile Dundee ne pouvait pas attendre plus longtemps avant d'y goûter.
Luc et Céline sont quand même plus raisonnables, ils ne pigent pas dans les plats avant qu'on se mette à table!
Que c'est délicieux, du bon doré frais pêché. Un vrai régal. Avec une grosse salade et un verre de vin... Il n'y a pas eu de surplus, on a tout mangé tout en préparant notre voyage aux Îles. On y sera tous les quatre à la fin du mois, du 23 au 30 juillet.
Aux Îles de la Madeleine, plus précisément à la pointe du Sandy Hook, cet endroit appelé « Le bout du banc » et qui m'a toujours fait rêver depuis mon premier voyage aux Îles, à l'été 1972. Comment vous expliquer? Je réalisais un rêve, je touchais à l'infini, je me sentais liée à mon histoire, mes racines, mes algues, mes ancêtres et à ce que je suis devenue, à tout ce que j'ai reçu, donné et transmis, en harmonie avec la vie et la mort, peu importe quand elle surviendra. J'aurais pu mourir là et j'aurais été en paix, là où le ciel, les courants marins, la mer, les dunes de sable ne font plus qu'un. J'étais émue en tout cas sans que je puisse m'expliquer pourquoi je vivais ça de même. Des fois, faut juste se laisser atteindre par une émotion sans chercher à comprendre ou à analyser.
Toujours aux Îles, en compagnie de mon petit phare préféré, celui du Cap Alright, à la Pointe Basse, à Havre-aux-Maisons. Maintenant, les gens l'appellent aussi « le p'tit phare à Julie » puisque Julie Snyder, à son émission de radio hebdomadaire du dimanche soir, Le 5 à 7 aux Îles, avait une chronique où elle interviewait des personnalités qu'elle invitait à l'intérieur de son phare, dans ce segment d'émission qui s'intitulait : « Le phare intérieur ».
Là, je suis dans l'avion, on quitte les Îles de la Madeleine et je vois s'éloigner la Dune-du-Nord, la Baie d'En dedans, le village de Havre-aux-Maisons, Cap-aux-Meules, l'archipel qui s'évanouit dans mon champ de vision mais jamais dans mon cœur. Je me concentre sur le hublot et mon appareil photo, je mitraille à qui mieux mieux, ça m'évite de pleurer... C'est toujours difficile pour moi de quitter « ce petit coin de terre perdu là-bas aux grandes eaux ». On dirait que je ressens et je revis toute la peine que mes grands-parents et mes parents ont été obligés de taire et d'étouffer lorsqu'ils ont dû quitter un jour leurs chères Îles sans espoir de retour.
Après ce voyage, on était déjà au mois d'août. Les framboises sont trop mûres mais les bleuets sont prêts, on s'en ramasse pour un bon dessert sans cuisson. C'est Félixe qui a fouetté la crème « à la main » étant donné qu'on n'a pas d'électricité au campe. C'était facile comme tout, elle l'a fait toute seule. On n'avait pas de vanille non plus mais un ou deux sachets de sucre et c'était suffisant. « À force de manquer de toutttttt on manque de rien » qu'il dit tout le temps, Papi.
Avec ma mère et mon petit frère, à Berthier-sur-Mer. Il voulait qu'on se fasse poser avec le magnifique petit poirier qu'il a planté dans sa cour (c'est le nom de famille de ma mère et de trois sur quatre de nos grands-parents!... des Poirier).
Ça, c'est en plein orage, au campe. On était sur la galerie (couverte) en train d'étirer la tasse de thé, un soir. Le tonnerre grondait fort, des éclairs retentissaient et déchiraient le ciel. Beau spectacle! Une pluie diluvienne et chaude venait brouiller la rivière et l'on s'apprêtait à rentrer lorsque... cette femelle orignal... nous est apparue, toute calme et relaxe, en train de manger des plantes aquatiques au bord de la rivière comme si de rien n'était. En tout cas, elle, on a pu l'observer et la photographier à loisir pendant un bon 12 minutes de temps et je peux vous l'assurer, l'orage, ça ne lui a pas du tout coupé l'appétit.
Celui-là, c'est un beau mâle qui nous est apparu à la même place et en plein soleil, dimanche dernier, juste avant dîner. Monsieur l'orignal était venu déguster à son tour des plantes aquatiques. On a pu le filmer, le poser, l'observer lui aussi pendant de longues minutes.
45 commentaires:
L'été passe toujours trop vite, mais en bonne compagnie, elle passe encore plus vite, c'est connu ça...
Lorsqu'à la fin de l'été, on prend le temps de regarder les photos prisent pendant la saison, comme il fait plaisir de revoir tout ce que nous y avons fait, c'est un peu comme revivre en privé, les bons moments vécus tout au long de l'été.
Superbes tes photos Zoreilles, laisse moi te dire que je me suis rincé l'oeil...
@ Barbe blanche : Merci à toi, je suis contente si tu t'es rincé l'œil. Tu sais, j'ai eu de la difficulté à faire un choix dans mes photos, j'aurais pu en mettre facilement une centaine tellement j'ai eu un été fort chargé avec beaucoup de surprises et de rebondissements!
Wow! un été bien rempli.
Cela nous annonce un automne extraordinaire.
@ Le factotum : Oui, bien trop rempli, je dirais!!! Comprends-tu pourquoi je suis pas encore allée vous voir à Amos? C'est pas le goût, c'est le temps qui m'a manqué. Eh qu'on serait dus pour une bonne jasette mais je ne désespère pas encore... En plus, on passe notre temps au salon funéraire et à des funérailles, nos familles sont grandes, on perd du monde, c'est effrayant...
Un automne extraordinaire, tu penses? Ça me tente de te croire!
Salutations chaleureuses à vous deux, Ipso et Facto!
Chère Zoreilles!
Un très bel été que celui de tes 60 ans. Tes photos, qui sont magnifiques, viennent mettre encore plus d'émotion sur notre longue conversation. Rapide-Deux, après la pluie, c'est d'une grande beauté. La petite famille, c'est réconfortant. Les Iles, c'est ton berceau.
Le beau mâle, c'est Gilles. Mais sur la photo, tu as mis un orignal. Bon, que dire? :-)
Bref, un bel été qui a passé très,très vite.
Au plaisir de te retrouver!
xx
@ Canneberge : Justement, mes photos... Je viens de repasser mon été au complet en photos parce que j'en ai fait imprimer les plus significatives pour mon album, donc j'ai trié celles de mon appareil photo et celles de mon téléphone, je vous ai vus, JG et toi, souriants et heureux, dans les sentiers près de chez vous où nous étions allés marcher, de même que votre rivière et ces décors qui m'ont véritablement charmée. Tu peux être sûre que vous êtes très présents dans mon cœur et dans mon album! Quels précieux moments j'ai passés chez vous en votre compagnie lorsque je suis allée vous voir... Mont Saint-Hilaire, c'est gravé dans mon cœur, y a une belle talle de mon petit fruit préféré là-bas!
Le beau mâle, c'est Gilles, je vais lui répéter ça, il ne te croira pas mais ça va lui faire plaisir quand même parce qu'il te sait sincère!
Et vous êtes en route avec vos amis pour les Îles de la Madeleine... Je pense à vous ce matin, il fait un soleil magnifique ici, j'espère qu'il en est de même pour vous. Si tu savais comme j'aimerais me cacher dans un petit coin de tes valises! Mais tu me raconteras au retour : ta balade au bout du banc, le banax que t'auras dégusté avec la confiture aux œufs de ma grand-mère, le homard et les pétoncles « locaux », la butte à Mounette que t'auras grimpé pour y croquer les plus magnifiques couchers de soleil.
Y a encore une ou deux choses que je t'ai pas racontées hier : vous serez sur la même rue que Fred à mon oncle Will et pas mal de ma parenté et aussi que lorsque je suis passée chez La fille de la mer, je me suis acheté deux savons à la canneberge avec des cœurs dedans, comme tu m'avais déjà offert. Alors, je sniffe de la canneberge à volonté depuis mon retour des Îles.
Amusez-vous bien et soyez heureux dans mon berceau. Laissez-vous bercer, tes compagnons de voyage et toi.
Hâte de t'entendre là-dessus. Bon voyage xx xx xx xx
Bonsoir Zoreilles
Comme c'est plaisant de regarder tes photos des Îles de la Madeleine,mon conjoint garde un bon souvenir de son voyage en 1973,les gens sont si chaleureux,et les paysages superbes.
Merci de partager avec nous tes beaux moments.
Oui,l'été passe vite,surtout quand on visite un endroit si agréable.
J'aime bien à l'occasion,regarder des films d'archives,il y a celui-ci,que tu as peut-être déjà vu,un souvenir des Îles,de 1956
https://youtu.be/kGnGeVo5ry4
Bonsoir Zoreilles
Tantôt j'ai lu un article dans la revue...Espaces...il y avait un article sur les Îles de la Madeleine.
Voici un extrait.
«Véritable joyau naturel du Québec,les Îles de la Madeleine ensorcellent les visiteurs par l'immensité de leurs points de vue et la diversité de leurs paysages.»
Un peu plus loin dans l'article,il est question des sentiers Entre vents et marées,voici le texte.
«Cet été,des Madelinots passionnés de randonnée ont inauguré les délicatement nommés sentiers Entre vents et marées,un parcours de longue randonnée,encore partiellement en développement qui relie en 225 km les sept îles principales de l'archipel»
@ Linda : Eh bien, cette fois, j'ai pris le temps de le regarder au complet, ce film de l'abbé Proulx dont tu m'as indiqué le lien et j'ai été étonnée de voir, d'entendre et d'apprendre que certaines choses ne changent pas mais d'autres, oui, et beaucoup à part ça, à commencer par le relief des côtes. Je reconnais les endroits mais l'érosion a fait son œuvre depuis 1956. En passant, je n'étais même pas née quand ce film a été tourné mais on dirait que je reconnaissais des visages quand même, je suis parente avec tout le monde là-bas. J'ai même pu voir le grand escalier qui était encore fonctionnel à l'époque pour monter sur le Rocher aux oiseaux, là où mon grand-père maternel a été gardien de phare dans les années 20. Aujourd'hui tous ces phares sont automatisés le Rocher aux Oiseaux est abandonné aux oiseaux, l'escalier, le monte-charge et les bâtiments sont à l'abandon. D'ailleurs, aucun touriste ne s'y risquerait, il est impossible d'y aller ou même d'y accoster.
Ça fait drôle de voir que l'avion atterrissait alors sur la dune, c'était avant l'aéroport du Havre-aux-Maisons. Est-ce que ton conjoint y avait été en avion, lui, en 1973? Moi, oui, avec Eastern Airlines et on atterrissait à l'aéroport du HAM!
Parmi ce qui ne change pas, il y a ce que ton conjoint disait : « des gens si chaleureux et des paysages superbes ».
Quant aux sentiers Entre vents et marées, communément appelés « le Compostelle madelinot », c'est une initiative que je connais bien pour en avoir beaucoup entendu parler depuis longtemps. Cela permettrait d'étendre un peu la saison touristique qui, à l'heure actuelle, consiste surtout en une surabondance de touristes en juillet et en août alors qu'avec les 225 km de sentiers pédestres, on pourrait accueillir du monde en mai, juin, septembre et même octobre, où il fait encore très beau pour marcher.
En plus, avec ces paysages superbes...
Merci pour le film d'archives, je me suis régalée!
Merci de partager ces beaux moments avec nous. Oui, l'été a passé vite, mais c'est aussi signe qu'il a été bien rempli de joie, de bonheur et de fou-rires. Quand Einstein disait que le temps ne s'écoule pas de la même façon pour celui qui le vit et celui qui observe, il pensait en termes scientifiques, mais c'est aussi tellement vrai au niveau des perceptions.
@ Pierre : Ah je le répète, c'est un vrai plaisir pour moi de partager ces moments, je les revis en même temps, surtout que ça a passé trop vite!
Tu as raison de dire que notre perception du temps qui passe plus vite, c'est signe que ce temps a été rempli de joie, de bonheur, etc.
Une réflexion qu'on se fait souvent mais que Einstein a exprimée de manière... scientifique et sage!
Bonjour Zoreilles,
L'été? Il y en a eu un? Je ne l'ai pas vu pour deux bonnes raisons. La première: plus on vieillit, plus le temps passe vite.
La 2è: mon potager a l'air de ne pas savoir que c'est l'été. J'ai planté plusieurs légumes. J'ai eu une grosse laitue que je n'avais pas semée ni plantée et beaucoup de fèves jaunes. Pour le reste, c'est nul. Mes poivrons sont plus petits que des pois, mes aubergines sont en fleurs, mes tomates sont vertes, mes concombres tout petits, mes zuchinis ont presque rien produit, etc.
Pour ce qui est de mes photos, je ne peux même pas les montrer. Alors, il me reste à apprécier les tiennes et celles de Barbe Blanche.
Mais, je suis tout de même heureux des mois que e viens de passer. Ils m'ont quand même réservé de belles surprises et une certaine forme de tranqillité d'esprit. Nous sommes allés deux jours à Nicolet. Nous avons visité le Musé des religions et nous avons apprécié. Nous avons visité l'Hôtel Monfort où nous n'avons pas séjourné. C'était plein de toutes façons.
Bonsoir Zoreilles
Mon conjoint,à l'époque,avait pris son auto jusqu'au Nouveau-Brunswick,ensuite,un premier traversier jusqu'à l'île-du-prince-Edouard,ensuite,un autre traversier vers les Îles de la Madeleine.
Ce fut un long voyage,mais qui en valait la peine..
Quel bel été! Je comprends que tu n'aies pas eu le temps d'écrire!
J'ai voulu créer un lien pour le vidéo sur les Iles-de-la-Madeleine, mais on dirait que j'ai perdu le tour.
Nouvelle tentative. Iles-de-la-Madeleine
@ Jacks : Les nouvelles de ton jardin ne sont pas les meilleures (mes amis qui en ont un disent comme toi!...) mais pour le reste, oui, tu me sembles avoir passé un bel été. Plus beau que ça? Tu serais allé aux Îles de la Madeleine avec Laure! Non mais sans farce, dans l'Est, ils ont eu un été, eux, c'est ce qu'on me disait aux Îles et c'est la même chose pour la Gaspésie, sa région jumelle. En tout cas, nous, lorsqu'on était aux Îles, il a fait très beau, ensoleillé et frais... comme j'aime!
Merci pour le lien, je pourrai revoir avec nostalgie... l'époque (1956) où il y avait encore beaucoup de hareng et de morue aux Îles de la Madeleine. Malheureusement, ce n'est plus le cas, les loups marins bouffent tout, même la ressource qui permet aux pêcheurs de vivre de leur métier.
Ton désir d'aller aux Îles de la Madeleine, c'est comme mon désir d'aller au bout de la 138, c'est un rêve qui n'est pas encore réalisé mais je continue de faire des pas dans la bonne direction!
@ Linda : Moi, c'était l'été d'avant, 1972, que j'y étais allée pour la première fois de ma vie. On avait fait presque le même trajet que ton conjoint sauf que sur l'Île du Prince Edouard, à Charlottetown, on a pris un vol d'Eastern Airlines jusqu'à Havre-aux-Maisons et de là, notre parenté venait nous chercher à l'aéroport. Beaucoup de choses ont changé depuis son voyage là-bas, il aimerait sûrement y retourner.. et toi, tu l'accompagnerais!
On dirait que je travaille pour Tourisme Îles de la Madeleine mais je te jure, ce n'est pas le cas!
@ Une femme libre : Maintenant que l'automne est arrivé, je vais m'y remettre, promis!
Bonjour Linda,
Je n'ai pas oublié. Tu n'es pas n'importe qui. Tu es la première à avoir laissé un commentaire sur mon blogue lorsque je l'ai ouvert.
Alors, tu ne seras jamais pour moi une visiteuse comme les autres, même si je te croise Chez Zoreilles, l'incomparable Zoreilles.
@ Linda : T'as vu ça? Il a une excellente mémoire, notre ami Jacks! En plus, il est trop modeste pour te le dire mais si tu as l'occasion d'aller le lire sur son bloque, tu verras qu'il a de quoi célébrer ces jours-ci...
Cette fois, c'est à mon tour de te suggérer de la belle lecture!
Ça fait plaisir de savoir qu'il y a eu un bel été pour toi, tes photos sont toujours plaisantes à regarder. Si Dieu me prête vie un jour pourtant j'irai voir ce bel endroit. Pour moi c'est comme Jackss c'est un été à oublier.
@ Solange : Bah, un bel été dans le sens que... Enfin, la température était un peu la même partout au Québec, sauf peut-être dans l'Est, disons que j'ai eu un été fort occupé, ce serait plus juste. Je n'en présente ici que les meilleurs moments!!!
Mais toi, est-tu allée cet été à ton « pèlerinage annuel » au bord du fleuve? Tu aimes tellement cet endroit... que tu nous l'as fait aimer.
Bonsoir Zoreilles
Quelle bonne suggestion de lecture,j'étais contente de visiter à nouveau le blog de Jacks,et en plus de voir qu'il avait une si belle nouvelle à annoncer,un beau bonheur à partager.
Je viens de lire un article,où il est question du spectacle de Richard Desjardins,à Rouyn-Noranda,il y a quelques jours. J'ignore si tu as eu la chance de le voir.
Il y a quelques années,il participait aux francofolies,au quartier des spectacles,dans le centre-ville,j'ai eu la chance de voir ce spectacle gratuit,à Montréal,et j'en garde un très bon souvenir.
Tantôt,sur le blog de Jacks,j'ai vu que tu aimais la chanson suivante
https://youtu.be/EVmpVTJF7c0
@ Linda : Je suis contente que tu sois allée chez Jacks, les bonnes nouvelles, c'est le fun à partager!
Le spectacle de l'hommage à Richard Desjardins, en effet, c'était à quelques rues de chez nous, sur la scène extérieure à la plage du lac Noranda ou lac Kiwanis comme ont dit ici. Plusieurs avaient deviné la surprise, Richard Desjardins était là, il est monté sur scène à un moment donné. Nous étions au courant de pas mal de détails concernant ce spectacle clôture dans le cadre du Festival de musique émergente (FME). J'ai d'ailleurs relayé moi aussi plusieurs articles de journaux, extraits vidéo, extraits audio, photos, sur les réseaux sociaux.
Non, nous n'y étions pas et pour une très bonne raison : nous prenions soin de nos petites-filles de dimanche au souper jusqu'à lundi au dîner, pour que leurs parents puissent y être! D'abord, Dominic devait y être parce qu'il y travaillait, il a réalisé d'ailleurs des vidéos avec plusieurs artistes qui rendaient hommage à Desjardins et ce, avant même la sortie de l'album. Mes enfants (Dominic et Isabelle) sont des proches de Steve Jolin (Anodajay) qui est l'idéateur et le producteur de cet album hommage. Mes enfants connaissent Desjardins aussi.
Durant l'après-midi, on entendait de chez nous les tests de son du spectacle! Ça m'a donné l'espoir qu'on allait pouvoir entendre le spectacle le soir même. Eh oui, après que les petites ont été endormies, je suis sortie sur la galerie chez nous et j'ai entendu le show. C'était émouvant! Il y avait là 12 000 personnes sur cette plage et la lune brillait derrière la scène... Ma fille m'envoyait des petits bouts du spectacles par textos durant la soirée!
J'ai ré-écouté la chanson Jenny que tu me suggères. Toujours aussi belle, cette chanson! Quand on l'avait entendue pour la première fois, c'était à la radio, en début d'après-midi, à l'émission qu'animait Monique Giroux à Radio-Canada. J'étais chez nous, figée devant la radio comme si Desjardins allait m'apparaître. Crocodile Dundee était au travail, il avait figé sur place lui aussi pour écouter chaque mot de cette chanson. Lorsqu'il est arrivé de travailler, il m'a parlé de ça en me disant : « Desjardins m'a entendu penser » et c'est vrai que quelques lignes de cette chanson, il me les a déjà dites dans ses mots à lui. C'est pourquoi cette chanson nous touche, c'est NOTRE chanson!
Je suis allée dans le Bas de fleuve seulement une fin de semaine et il pleuvait. Dans mon facebook j'ai peint ton petit phare sur une roche prise au bord du fleuve.
@ Solange : T'as pas été chanceuse pour ta fin de semaine dans le Bas du Fleuve. Et je vais essayer d'aller sur ta page Facebook pour reculer jusqu'à ce que je tombe sur ta peinture « de mon petit phare » que tu as peint sur une roche. Tu en feras peut-être un billet sur ton blogue, un jour, qui sait?
Pour Linda, pour tous ceux et toutes celles qui voudraient avoir un aperçu du spectacle hommage à Richard Desjardins qui se déroulait dimanche dernier, à Rouyn-Noranda, dans le cadre du Festival de musique émergente (FME).
https://www.facebook.com/soeursboulay/videos/1129221920513390/
Cliquez pour spectacle hommage à Richard Desjardins
Coucou Zoreilles
Merci pour ta visite sur mon blogue, Linda. Ce fut très apprécié.
Bonjour amie Zoreilles,
Par simple curiosité, te souviens-tu de Brise de mer?
@ Jacks : Coucou cher ami! Brise de mer? Ce nom me dit quelque chose. Avait-elle un blogue? Je dis avait-elle parce que j'ai l'impression qu'il s'agit d'une femme.
Une petite recherche rapide me mène à des entreprises (en hébergement) qui portent ce nom-là alors je donne ma langue au chat!
Bonjour Zoreilles!
La radio jouait "Jenny" de Richard Desjardins, il y a quelques instants...
Une des plus belles chansons d'amour. Je sais qu'elle signifie beaucoup pour vous...
Alors, j'ai décidé de revenir te faire un petit coucou sur ce billet.
J'ai lu et relu ton blllet et les commentaires de chacun.
Un bon moment, le gros soleil dans le visage.
Mon voyage aux Iles, encore une virée à la rencontre de moi-même, de l'infini et de personnes exceptionnelles.
Je te confie un secret...en quittant, j'ai réservé la même maison en face de la butte à Mounette, pour deux semaines, l'été prochain.
Bonne fin de semaine Zoreilles!
Bisous!
@ Canneberge : Pas vrai? Quelles sont tes dates pour l'été prochain? Y a pas de hasard, ma belle, juste des rendez-vous... doux! On n'avait pas déjà dit, nous deux, qu'on grimperait ensemble su'a Big Hill à l'Île d'Entrée, un jour?
En tout cas, je ramasse mes Air Miles toujours avec le même objectif et chaque fois que ça me coûte cher d'épicerie ou d'essence, je me console en pensant que ça me rapproche des Îles! N'empêche que je rêve d'y aller en voiture et sur le CTMA à partir de Souris, I.P.E. Vos photos m'en ont encore plus donné le goût. J'ai hâte de t'entendre de vive voix me raconter tout ça et n'oublie aucun détail : Conte-moué toutttt cache moué rien!
Jenny... Je suis contente que tu penses à nous en entendant cette chanson-là, l'une des plus belles chansons d'amour, en effet.
Très hâte de te voir au Festival aussi, jusqu'à date, je ne sais rien de la programmation mais j'ai hâte quand même et c'est pas rien que pour le cinéma, tu le sais bien!
Bonne fin de semaine à toi aussi et bisous xx
Bonjour Zoreilles,
Brise de mer était effectivement une femme. Elle n'avait pas de blogue. Elle a quitté notre univers avant que les blogues ne viennent supplanter les forums de discussion. Ces forums étaient d'ailleurs plus mouvementés. Notre rôle comme animateurs ou animatrices n'était pas toujours de tout repos. Brise de mer était une simple participante. C'est en cours de discussion qu'elle nous a fait savoir un jour qu'elle était atteinte d'un cancer incurable. Et lorsque les esprits s'échauffaient, elle se manifestait en rehaussant le niveau de discussion. Connaissant sa situation, tous l'écoutaient avec respect. Elle m'impressionnait.
Lorsque tu as écrit ton billet le 30 août, tu disais que l'été avait passé vite. Tu étais alors loin de te douter que l'été venait de commencer.
Ici, c'est encore beau et chaud. Mes plants de tomates sont encore vigoureux. Je contonue de recueillir des concombres savoureux et de belles tomates rouges. Elles ont une saveur qui n'a rien de comparable avec ce qu'on trouve à l'épicerie.
Bonjour Jacks!
C'est une chance que je suis tombée sur toi ce matin dans ce commentaire parce que mon ordinateur est capoutt depuis la semaine dernière et j'ai de la misère à communiquer avec mon monde. Je n'ai que mon petit téléphone intelligent trop intelligent pour moi (!) et un vieux portable désuet sur lequel je peux me connecter avec beaucoup de difficultés.
On devrait me ramener mon ordinateur réparé cet après-midi. Avec une belle facture... Imagine-toi qu'il avait tout juste 4 ans, que mon disque dur a sauté et qu'on m'a affirmé à plusieurs reprises chez plusieurs commerçants que la durée de vie d'un ordinateur maintenant est d'à peu près 5 ans donc ce qui m'est arrivé est normal... Moi j'appelle ça de l'obsolescence programmée! Pour nous vendre un paquet de bébelles et de services dont nous n'aurions pas besoin. Mais faut payer sinon on devient des analphabètes des temps modernes. Pour exister, il faut être branché!
J'ai le goût d'exprimer le fond de ma pensée en ta compagnie. Parce que t'écoutes bien. Parce que tu as le même parcours que moi, sensiblement, le fait que tu réfères aux forums de discussion que nous avons animés, dans les années 90, en témoigne. Chez toi, il y avait Brise de mer que tu as bien connue et côtoyée. Chez moi, il y avait Casa, dans la même situation, avec un cancer incurable et le même type de personnalité rassembleuse et attachante. Quelle belle époque nous avons connue n'est-ce pas? On est chanceux d'avoir connu ça, moi je trouve!
Mais d'est d'autant plus difficile de voir la différence aujourd'hui. Je connais et côtoie virtuellement de belles personnes. Nous nous retrouvons régulièrement sur des blogues ou sur Facebook mais je ne retrouve plus l'esprit d'équipe, la solidarité, la collaboration qu'il y avait avant. Les réseaux sociaux ont changé mais le monde, lui, individuellement, recherche toujours la même chose.
Tiens, je te donne un petit exemple : Je suis présentement sur mon vieil ordinateur portable complètement démodé et inefficace depuis des années. Je l'ai ressorti des boules à mites! Il fonctionne sous Vista et plus rien n'est compatible et ne peut être téléchargé là-dessus mais j'ai réussi à me brancher sur mon blogue et j'ai constaté que le fonctionnement de ce vieil ordi est d'une telle simplicité, d'une telle clarté, qu'il fait appel à tout ce que j'ai d'humain mais pas à cette foutue technologie qui m'amène là où je ne voulais pas nécessairement aller.
C'est pas pour rien que j'ai toujours été plus active et plus présente sur mon blogue que sur l'autre réseau très populaire où plusieurs s'inventent une vie où le paraître passe par-dessus l'être.
Dans mes amis sur l'autre réseau, il y a aussi des gens extraordinaires qui partagent des images, des réflexions et des histoires qui en valent vraiment la peine. Parfois, je regrette qu'ils n'aient pas connu le même univers que nous, à l'époque où l'on communiquait mieux et beaucoup plus simplement. Plus humainement.
En tout cas, je pense que je ne suis pas claire ce matin dans ma manière de dire les choses mais j'étais heureuse d'en jaser avec toi, quand tu me parles de la saison, de tes tomates, de ton jardin... Je retrouve un ami!
Bonsoir Zoreilles
J'ai pensé à toi,ce soir,en lisant un texte dans le TV Hebdo,Véronique Quirion parlait de 12 endroits plaisants.où l'on peut admirer les belles couleurs des arbres,et son premier choix c'est le parc national d'Aiguebelle,dans la région Abitibi-Témiscamingue,Rouyn-Noranda.
Elle dit qu'il y a des phénomènes géologiques,en plus,on peut y voir des castors,des visons.des balbuzards etc.
Ici,à Montréal,les feuilles des arbres commencent à peine à changer de couleur.
Quel bel automne.
Je vais encore prendre des marches au jardin botanique,près de chez moi,je vois régulièrement des renards,et plein d'oiseaux.
Il y quelques jours,plusieurs corneilles pourchassaient un autour de palombe.
Bonne fin de semaine
@ Linda : Le parc d'Aiguebelle est en effet l'un des plus beaux fleurons de notre région! Des phénomènes géologiques et naturels y sont visibles et les infrastructures (sentiers balisés, trottoirs de bois, escaliers et même un pont suspendu) sont très accueillantes pour voir plein de choses. Les points de vue où tu peux prendre des photos sont incroyables.
Bien sûr qu'on peut y croiser plusieurs espèces animales, ils y vivent en liberté, mais ça, c'est possible aussi partout dans la région!
Nos feuilles commencent à tomber pas mal. Comme le reste du Québec, on a eu notre été cet automne et la saison des couleurs a été retardée quelque peu.
Profitons encore des belles journées d'automne comme tu sais le faire, le jardin botanique doit être magnifique.
Et moi, je pars tout à l'heure pour rejoindre Crocodile Dundee à Rapide Deux où il m'attend au quai de la marina à midi pile. J'ai l'intention de cueillir des feuilles de thé du Labrador pour en faire provision pour l'hiver avant que le gel ne les détruise. Il est grand temps que j'y vois!
Bonne fin de semaine
Bonsoir Zoreilles
Il y a quelques années,j'ai lu un texte,dans le journal La Presse,sur le thé du Labrador,je l'ai trouvé tantôt
http://www.lapresse.ca/vivre/sante/201308/13/01-4679443-le-the-du-labrador-un-the-antidouleur.php
Il est bon pour les inflammations pulmonaires et plein d'autres choses.Je n'y est pas encore goûté
Moi,j'aime bien le thé,actuellement,je bois du thé Sancha,japonais,biologique.Ca me
fait du bien.
Tu fais bien de faire des provisions du thé du Labrador.
Bonsoir Zoreilles
J'ajoute un autre texte,sur le thé du Labrador
https://voir.ca/voir-la-vie/2017/02/10/le-the-du-labrador-richesse-boreale/
@ Linda : Merci pour ces deux articles que je viens de lire et d'ajouter à ma liste des favoris pour pouvoir y revenir. C'est très instructif en effet, j'en ai appris un peu plus encore sur le thé du Labrador.
J'ai pu en cueillir a mon goût samedi après-midi et tout près du campe. Rien n'avait gelé encore et les feuilles étaient d'un beau vert foncé. Je n'ai cueilli à la main que les parfaites, celles qui n'avaient aucune petite tache, même si ça aurait pu faire pareil. J'ai congelé toute ma cueillette, je pourrai faire une infusion de temps en temps pendant une bonne partie de l'hiver, on dit que 3 feuilles dans une tasse d'eau bouillante qu'on laisse infuser 5 minutes, c'est parfait.
Merci encore, si t'étais proche, je t'en partagerais un petit sac. C'est précieux encore plus que je pensais, du thé du Labrador.
Tu peux bien ne pas avoir vu passer l'été, il était en Gaspésie et il n'a pas l'air de vouloir en partir tellement il s'y trouve bien...
ha ha ha Ha....
@ Barbe blanche : Que ça fait du bien de voir arriver de la visite ici, on dirait que mon blogue était abandonné depuis un bon bout de temps et c'est de ma faute, je n'ai rien publié depuis quelques mois... Je devrais me lâcher lousse prochainement, tu reviendras encore!
Ah si j'étais l'été, moi non plus je n'aurais pas voulu quitter la Gaspésie/Les Îles de la Madeleine!
Et tu sais quoi? À l'autre extrême du Québec (l'ouest) on nous met en garde pour demain : un avertissement de tempête hivernale avec un bon 15 cm de neige sur notre région. Alors, on prépare nos pelles, nos grattes, nos balais à neige, nos grosses bottes, nos mitaines de fourrures, etc.
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