Je vous dis qu'on ne se donne pas souvent de nouvelles, vous et moi, de ce temps-là... Je dirais même qu'on se néglige! C'est vous qui êtes trop occupés? Ou bien c'est moi? Toutes ces réponses sont bonnes. Et pourtant je pense à vous souvent. Combien de fois me dis-je que j'aimerais vous entendre et/ou vous partager mon point de vue sur tel ou tel sujet. Et puis la vie qui va si vite prend le dessus sur nos envies et nos coups de coeur, on se dit que demain, par exemple, là c'est sûr, on s'écrit ou on s'appelle ou mieux encore, on se voit quand c'est possible, et on met ça en priorité. Et c'est là où j'en suis, je m'ennuyais de vous écrire!
C'était au début du mois de mai, en 1978, il y a 39 ans. Je me souviens très bien du contexte. C'est la seule photo où je suis posée avec une cigarette, moi qui ai été fumeuse pendant si longtemps. J'avais 20 ans, j'allais me marier quelques semaines plus tard. Là où je travaillais, chez un courtier en assurances générales, je rencontrais beaucoup de clients, dont celui qui a pris cette photo en noir et blanc. Il avait à peu près mon âge. Il voulait assurer ses appareils photo sophistiqués et il avait pris cette photo de moi qu'il m'avait rapportée après l'avoir développée chez lui dans sa chambre noire, lorsqu'il était revenu signer son contrat d'assurance et payer sa prime. Il était tellement content de la prime abordable que j'avais réussi à lui dénicher et de l'excellent service à la clientèle qu'il avait obtenu qu'il m'avait promis qu'il serait là le 20 mai suivant à l'heure dite pour prendre une photo de mon mariage quand on allait sortir sur le perron de l'église après la cérémonie. Et il avait tenu promesse, il était là, malgré la pluie et quelques brins de neige. Sa photo n'était pas fameuse à cause de la pluie qui se changeait en neige mais il était venu me la porter à mon bureau quelques semaines plus tard.
Tout ça pour vous dire que ça fera 39 ans bientôt que nous sommes mariés, Crocodile Dundee et moi, que je suis non fumeuse pour la 49e journée aujourd'hui et je me demande encore jusqu'à quand je vais compter les jours parce que je suis convaincue que je ne fumerai plus jamais. Peut-être qu'après 100 jours, j'arrêterai de compter mais pour le moment, j'écris encore mon journal de non fumeuse et je compte les jours, l'argent que j'économise en ne fumant plus et les bienfaits que je commence à ressentir.
Je vous avais tu dit qu'on allait « faire les sucres » chez les beaux-frères et belles-soeurs des Laurentides à la fin du mois de mars et au début avril? On s'adonnait à y être le jour où Crocodile Dundee célébrait son anniversaire. Il a donc reçu beaucoup de bisous sucrés pour sa fête cette année avec tout le monde qu'il y avait là, à tour de rôle, pendant la saison qui fut moins productive en 2017 qu'elle l'avait été en 2016. Beaucoup de travail mais beaucoup de plaisir aussi.
C'était au souper d'érable chez nos amis Jess et Micheline, le 15 avril dernier, dans le joli petit village de Montbrun (près de Rouyn-Noranda). Comme tous ceux qui y étaient invités, on s'était présentés là en début d'après-midi et selon la consigne reçue, on avait apporté chacun une conserve de sirop d'érable, Miche s'occupait du souper et il n'était pas question qu'on apporte quelque chose, elle prenait tout sur ses épaules comme chaque année la veille de Pâques, c'était son plus cher désir de nous recevoir chez eux et à leur table. On avait suivi la consigne...
Laissez-moi vous raconter le merveilleux choc des cultures qu'on a vécu là, Crocodile Dundee et moi.
D'abord, cette grande famille est celle de Jess, Miche est sa conjointe depuis plus de 40 ans. Il s'agit de la famille Létourneau. On en connaît plusieurs de cette grande famille qui a grandi dans ce village. On les côtoie particulièrement à Rapide Deux, en toutes saisons, parce qu'ils ont un grand camp familial où ils se rassemblent parfois et ils passent par chez nous pour y aller, surtout l'hiver. On a vécu plein de choses ensemble au cours des années et c'est probablement pour cela qu'ils disaient qu'on faisait partie de la famille et qu'ils nous invitaient à leur fête « des sucres » du 15 avril.
Dans un rang du village, juste en face de la rivière Kinojévis, se trouve la petite maison de Jess et Miche, avec son immense garage, ses champs, sa terre et ses espaces pour accueillir tout un chacun et au moment où notre voiture entre dans la cour, on est accueillis par tout le monde comme si on faisait vraiment partie de cette famille très aimante.
La grande porte de l'immense garage est ouverte et le restera tout au long de l'après-midi. On doit être une trentaine de personnes là. Il y a des chaises, des tables avec des grignotines dessus où je dépose celles que je n'ai pas pu faire autrement que d'apporter, un grand réchaud qui sert habituellement pour les épluchettes de blé d'Inde et du monde heureux qui se fait des bisous, des câlins, qui prennent des nouvelles des uns et des autres. On se croirait dans un autre pays, une autre culture. Tout est beau, simple, chaleureux, rigolo, accueillant... Tout à coup, je réalise que personne n'a de machin-truc greffé à la main et je fais le commentaire à quelqu'un que c'est donc agréable quand les gens se parlent. C'est Yvan et Myriam qui s'empressent de me répondre que « le WI-FI pogne pas quand on est dehors » parce qu'on est en campagne.
Avec l'aide des gars, Miche allume le réchaud et commence à réchauffer doucement le sirop d'érable jusqu'à ce qu'il atteigne la température voulue pour en faire de la tire d'érable qu'elle étendra plus tard sur la neige toute propre qu'elle a conservée dans des bacs en bois réutilisables chaque année expressément pour « sa tire » sur la neige. Quel délice! C'est en humour et en gourmandises que l'après-midi s'écoulera dans une ambiance familiale et amicale où l'on ne s'aperçoit presque pas qu'il fait gris et qu'on doit se réchauffer auprès du grand feu qu'ils ont allumé dehors entre la maison et le garage.
Vers 17 heures, Micheline disparaît vers la maison et on continue à festoyer et à rire, à échanger des nouvelles, des anecdotes et des histoires. Tout à coup, elle nous appelle à aller la rejoindre, la table est mise, elle nous attend autour de sa table. Mais on est une vingtaine maintenant!
On entre dans la maison qu'ils connaissent tous très bien mais pas nous. Avec une discipline plusieurs fois répétée au fil des années, ils savent tous où l'on met les chaussures, où l'on accroche les manteaux et dans quel ordre on passe par la salle de bain pour se laver les mains avant de se présenter à table. C'est tout petit, on est serrés, collés-collés, on est 17 autour de la table, on y est tous, sauf Micheline qui veut rester debout pour circuler parmi nous, elle mangera plus tard qu'elle dit. Les ados et les enfants sont à une table à eux, collée sur la nôtre mais eux débordent du côté du salon. Ils prennent part à notre conversation, on fait partie de la même tablée dans le fond.
Et la table est remplie de victuailles à l'ancienne : Un gros jambon à l'érable, des oeufs farcis, une dinde avec sa sauce qu'ils appellent « la grosse dindoune », des fèves au lard au sirop d'érable, des pommes de terre en purée, deux sortes de salade de chou, la crémeuse et la traditionnelle qu'ils nomment ainsi pour imiter une rôtisserie bien connue au Québec, du pain de ménage avec du beurre, des marinades maison et quoi encore... Et je ne vous parle même pas des desserts. Miche a cuisiné tout ça la veille, la nuit précédente et le jour même, dans sa mijoteuse, ses rôtissoires et ses marmites. On se croirait dans nos anciens soupers de famille chez nos grands-parents quand chacun de nous, étant enfants, avions notre marche d'escalier et que nos parents faisaient plus d'une tablée. Le plaisir qu'on a eu et le bonheur qu'on a ressenti chez les Létourneau en cette veille de Pâques, ce n'est pas facile à raconter. Mais je me réjouis du fait que tout cela existe encore!
Je lisais ce matin sur un site populaire un article qui était titré ainsi : « 20 choses qui disparaîtront d'ici 50 ans » et c'est là que j'ai pensé à vous, à mon blogue complètement dépassé mais qui n'est pas mort, au service à la clientèle qui existait jadis et dont je m'ennuie, aux promesses tenues d'autrefois, aux fêtes de famille qui existent encore dans les villages où « le WI-FI pogne pas dehors » et à tout ce que je regrette déjà du temps d'avant la technologie qui nous bouffe tout le meilleur de nous. Si aujourd'hui, c'est dépassé de parler de cassettes VHS, de walkman, de fax et de disquette, d'ici très peu de temps, on parlera aussi au passé des choses suivantes :
- téléphones publics
- clés USB (seront remplacées par l'infonuagique, déjà les CD, DVD et même Blue Ray sont remplacés par les vidéos sur demande).
- appareils photos (remplacés par les téléphones intelligents de plus en plus performants).
- l'argent physique (monnaies, chèques, cartes débit et crédit) sera remplacé par la radio-identification et la détection d'empreintes.
- lunettes (seront remplacées par les chirurgies au laser de moins en moins invasives).
- les sacs jetables (législation oblige et c'est tant mieux)
- les moteurs à essence (et ce sera aussi la fin des stations-services telles qu'on les connaît).
- les clés (remplacées par des verrous informatisés, les serrures numériques sont déjà dépassées).
- les foyers au bois (émettent des microparticules polluantes et le bois se fera plus rare)
- les journaux (papier)
- les timbres (remplacés par les courriels et même s'il y aura plus de colis parce que plus d'achats en ligne, ce seront les entreprises de transport de courrier qui remplaceront les bureaux de postes)
- la télévision (plusieurs se désabonnent du câble au profit de Netflix, tou.tv, club Illico, etc.
- le téléphone filaire
- l'oreillette Bluetooth
- les cartes d'affaires/cartes de visite
- l'ampoule incandescente (énergivore, ultra toxique lorsqu'il faut en disposer, le DEL remplace déjà)
- les voitures manuelles (seront remplacées par des voitures électriques et autonomes)
- le sucre (mauvais pour la santé), on aime pourtant la douceur des aliments sucrés alors des recherches se font dans les laboratoires pour en trouver des sources meilleures pour la santé et c'est là que je boucle la boucle avec le sirop d'érable!
18 commentaires:
Pour des personnes négligées, aujourd'hui on est servi. Merci de nous faire participer à cette belle réunion amicale de plus en plus rare dans les villes. Félicitations pour être passée à travers ces rencontres sans avoir touché à la cigarette, le plus difficile est maintenant passé. C'est toujours un plaisir de lire tes récits.
Et bien, bravo Zoreilles si tu ne fumes plus depuis 40 jours !! j'ai tenté de le faire et j'ai réussi pendant un an il y a 20 piges. je suis depuis, un fumeur modéré (si l'on peut dire) puisque je ne fume (et ma copine itou) que 4 à 5 cigarettes par jour. En tout cas cette photo argentique datant de mai 1978 est fort jolie. Un beau mariage qui se poursuit avec Crocodile Dundee depuis de nombreuses années : Super !
Passe un merveilleux jeudi et un doux week-end Zoreilles !!
@ Solange : Une fois que je m'y mets, je ne fais même plus l'effort de me résumer, ça donne des jasettes assez longues, tu es patiente! C'est drôle que tu me félicites pour cette rencontre chez Jess et Micheline où je n'ai pas fumé. Parce que cette fois-là, comme tout se passait dehors, en plein air, durant la journée et auprès du feu à certains moments, effectivement, il y avait plus de fumeurs que normalement. Disons que dans le passé, je me serais fait un plaisir d'en griller une moi aussi que j'aurais allumée avec un tison! Mais c'était dans le temps d'avant... avant ma nouvelle liberté. Cinquante jours aujourd'hui, j'ai pas le goût d'arrêter le décompte, je suis trop bien comme non fumeuse. Et comme tu dis, le pire est passé, il ne me reste qu'à continuer maintenant.
Merci de me lire encore, Solange, ta fidélité me fait chaud au cœur!
@ Jerry OX : Depuis 40 jours? Plus que ça, mon cher, c'est maintenant 50 jours!
Tu sais, à force essayer, tu vas finir par réussir. Mais tu es un fumeur modéré, si j'avais pu m'en tenir à ça, peut-être bien que je fumerais encore mais ce n'était pas mon cas.
J'avais déjà cessé pendant un an moi aussi et j'ai eu le malheur de me penser « guérie » en vacances, sur le bord d'un feu, d'en reprendre juste une... et c'était reparti. J'avais anéanti tous ces efforts. Maintenant, je sais que je ne peux pas faire ça, moi.
Bon jeudi, excellente fin de semaine à toi aussi!
"...du monde heureux qui se fait des bisous, des câlins, qui prennent des nouvelles des uns et des autres.
Et la table est remplie de victuailles à l'ancienne."
Je crois que c'est ce qui me manque le plus aujourd'hui.
Ces rencontres de plusieurs dizaines de personnes réunies tous ensemble.
Maintenant, avec tes poumons dégagés, tu pourras nous suivre facilement en vélo.
On se donne rendez-vous avec madame Fitzsou.
@ Le factotum : Ça nous manquait terriblement à nous aussi, à tel point qu'on croyait que tout ça n'existait plus. On en a parlé, Gilles et moi, pendant quelques jours après ça, c'est comme si on avait fait un voyage dans le temps. Avec du bon monde. Une grande famille tricotée serré avec des amis tout autour.
Pis du confort food « à la québécoise »!
Je pense que je dois respirer mieux qu'avant ayant les poumons dégagés comme tu dis mais ça ne me frappe pas tant que ça, la différence. Là où je trouve le plus grand bienfait, c'est dans ma liberté retrouvée de ne plus devoir sortir dehors pour fumer à cachette...
Je ne peux pas encore faire du vélo, je m'étais blessée aux genoux en tombant sur la glace lorsque nous sommes allés à Barraute le 10 mars dernier. Depuis ce temps, j'avais beaucoup de douleur le jour et la nuit, assez pour m'empêcher de dormir. J'avais consulté deux fois mon ostéopathe et une fois le thérapeute sportif mais rien n'allait plus malgré tout. Tout ce que je pouvais faire, c'était ma piscine 3 fois/semaine. J'ai eu finalement mon rendez-vous avec ma médecin de famille mardi de cette semaine. Je n'avais plus d'espoir ni d'illusions mais j'y allais quand même. C'est elle qui m'a envoyé passer des radiographies (ici, à Rouyn) elle suspectait des tendinites. Elle m'a prescrit des anti inflammatoires puissants. Depuis 2 jours, je prends du mieux. Enfin, une bonne nuit de sommeil, la première depuis 55 jours, ça change ma vie, ça!
Donc, pas de vélo pour moi mais vous autres, profitez-en bien et maintenant que les beaux jours s'en viennent, on devrait se rencontrer bientôt, j'aimerais ça!
Tu décris tellement bien ce que devrait être un "repas de cabane à sucre" que j'en ai l'eau à la bouche. Je ne vais plus à la cabane depuis des années, parce que c'est devenu trop commercial, cher et en plus on doit se presser parce que d'autres attendent. Je me souviens de l'époque des petites cabanes tellement sympathiques. Il y en a encore quelques unes, mais de moins en moins.
Et puis bravo pour ces bientôt 39 ans. On ne s'imagine plus sans l'autre après toutes ces années et on peut vraiment se sentir aimé pour qui l'on est, avec ses qualités et ses défauts. C'est précieux.
Et dans 50 ans est-ce que moi j'y serai encore? ben oui, pourquoi pas!
Et j'écrirai encore sur mon blogue (comme dans le bon vieux temps). ;)
@ Pierre Forest : À la cabane à sucre « commerciale », moi non plus je n'aurais pas d'intérêt à y aller mais j'ai la chance d'avoir de la famille et des amis qui le vivent encore à l'ancienne et surtout, sans but lucratif, alors je me sens choyée. J'en profite et j'aime ce travail qui me fait participer à tout le processus chez ma belle-famille des Laurentides. Je commence à avoir mes préférences dans les différentes implications, je m'en viens polyvalente pas mal.
Oui, c'est précieux d'être bien avec la personne qui nous connaît le mieux... et qui nous aime quand même! Et paradoxalement, j'avoue que Crocodile Dundee et moi, même si on s'aime profondément, on aime aussi beaucoup notre liberté alors on se laisse beaucoup d'espace. On est loin d'être un couple fusionnel alors grâce à la confiance qu'on se fait et la complicité qui a toujours été là, c'est comme si on avait toujours les beaux côtés de nos vies de célibataires mélangés avec le meilleur d'une vie de couple et une vie familiale. Au fond, ce que j'essaie de te dire, c'est qu'on est toujours, malgré l'amour (!) les meilleurs amis du monde!
Dans 50 ans? J'espère ne plus y être, je voudrais pas vivre jusqu'à 109 ans, hahaha!
Quant à ton blogue, tant que tu y seras, j'irai te lire avec plaisir.
Bonne fin de semaine avec du soleil dans ton cœur (à défaut d'avoir la grosse boule jaune dans le ciel...)
Moi, je me pousse en Ontario, à Sudbury plus précisément où j'emmène ma mère visiter notre parenté. Mais je pense qu'on n'annonce pas de soleil là non plus (soupir)
Félicitations pour votre anniversaire!
Tu parles de négligence... moi je ne sais pourquoi, mais je ne reçois plus d'avis quand tu publies...
Tu pourrais peut-être me réexpliquer comment faire? Svp???... ;-)
@ Fitzsou : Merci, ça s'en vient!
Je ne pourrais pas t'expliquer comment faire, je ne l'ai jamais su. Moi, quand je fais ma tournée des blogues-amis (ça va de plus en plus vite, plusieurs ont quitté cette plateforme) j'y vais de mémoire et grâce à cette liste que j'ai dans ma page d'accueil, je n'ai pas d'alertes qui arrivent dans ma boîte de courriels pour me signaler qu'il y a eu nouvelle publication ou réponse à un commentaire.
Par contre, sur mon blogue, au début il y a 10 ans, j'avais coché pour recevoir des alertes lorsque quelqu'un écrivait un commentaire. Je ne saurais plus comment programmer ça aujourd'hui. Des fois, ça marche, mais pas tout le temps, il y a des ratés, je m'en aperçois quand je vais dans un ancien billet, il y a plusieurs commentaires auxquels je n'ai pas répondus et ça, c'était hors de ma volonté.
Coucou chère amie!
J'espère que tu as passé une joyeuse Fête des Mères, Fête des Grands-Mères, Fête des Marraines et Fête des Grands-Marraines!! ;-)
Une de nos filleules est venue passer de samedi 14h00 à dimanche 14 h00 avec nous. Son mari, ses quatre enfants...10 ans, 9 ans, 21 mois, 21 mois. Si tu te souviens, ce sont ceux avec qui nous sommes allés au Mexique en décembre dernier. Ce fut intense...mais tout s'est très bien déroulé dans le partage, la joie et l'amourtié.
Ce soir, nous avons apporté un souper chez mes parents pour la Fête des Mères. Ma mère n'était pas trop consciente que c'était la Fêtés des Mères...cela fait toujours bizarre, mais bon....
Je pense toujours à toi très fort et t'embrasse. Bonne semaine et à tout bientôt!
Merci d'avoir partagé ta journée chez Micheline et Jess.
Des rencontres comme je les aime, comme il m'arrive encore d'en vivre. Quand on en revient, on en parle longtemps et on est regénéré pour un certain temps...
@ mon p'tit fruit préféré!
Oui, une joyeuse Fêtes des Mères, tant pour ma mère que pour moi que pour ma fille, qui est mère... elle aussi!
J'aime comment tu vois les choses : Fête des Mères, Grands-Mères, Marraines, Grands-Marraines, etc. Plus c'est inclusif, plus j'aime l'idée. Ce matin, j'ai eu connaissance d'une amie à qui le fils de son conjoint avec offert hier un gros bouquet de fleurs et une carte de vœux qui devait être bien douce à son cœur... À 22 ans, ce jeune homme a le cœur à la bonne place, il reconnaît les bontés et les délicatesses qu'il reçoit!
Je me souviens de cette belle petite famille que tu m'avais « présentée » en photos. On peut dire que tu as été bien entourée... autant que tu as entouré les femmes de ta vie, ta Maman la première. Elle n'était pas trop consciente de cette fête mais toi, oui, et c'est ça qui comptait le plus : TOI. Un beau partage dans toutes sortes de circonstances...
Effectivement, la rencontre chez Miche et Jess continue de m'habiter et c'est bon. Toutes ces valeurs du passé me réconfortent, je sais pas comment l'expliquer. On s'en rejase « à tout bientôt » comme tu dis!
Bon anniversaire de mariage Zoreilles, on se néglige peut être un peu, mais, il est difficile d'oublier du bon monde comme toi et Gilles.
Je vous souhaite à tous les deux, beaucoup d'anniversaires à ajouter à la suite de celui ci.
@ Barbe blanche : Merci à toi pour tous ces bons vœux et ces sentiments sincères, c'est sur tes mots que je vais fermer mon ordinateur pour les prochains jours, on se sauve au « campe » jusqu'à dimanche au souper, les enfants nous attendent pour un souper au homard des Îles de la Madeleine chez eux, ils nous ont dit ça hier. Tu parles si on est chanceux en amour, nous autres, on doit être malchanceux aux cartes mais on joue pas!!!
Je vous en souhaite autant (de bonheur en amour et de fêter ça au campe) et merci encore!
Zoreille,
mais je t'ai lu, du début à la fin.
D'abord, mes félicitations pour ton arrêt du tabagisme. Si difficile, la pire des drogue. J'ai arrêté aussi à une date symbolique; 18 octobre 1989, fête de mes parents. Mais oui, ils sont nés le même jour mais à une année d'intervalle. Et, je voulais me rappeler de la date. je n,ai jamais plus fumer la cigarette depuis ce temps. Quelle liberté, on se sent si léger ensuite!
Les blogues, désuets? Non, ils y seront toujours. Lorsqu'on souhaite parler de nous pour vrai, ils y seront toujours. J'espère y revenir bientôt. Je fige là, mais, tout est déjà dans ma tête... Ma petite maman d'amour est aux soins palliatifs... Je m'ennuie de vous tous, c'est pour cette raison que j'y reviens ce soir, ça fait du bien de te lire. Des belles tablées, le don de soi, de l'amour, il n'y a rien qui peut égaler cela. J'imagine tellement, lorsque tu décris. Il y fait tellement bon, même lorsqu'on n'y est pas.
Merci xxx
@ Nanou : Vraiment, tu as lu tout ça? Ça m'impressionne et ça m'émeut toujours quand quelqu'un m'écrit ça, j'en reviens jamais de l'écoute que peuvent avoir certaines personnes (des beaux cas rares!...)
Merci pour l'encouragement, j'en suis à ma 67e journée, je les compte jusqu'à 100... pour le fun!
Bravo à toi, tu as fait tes preuves, t'es vraiment devenue une femme libre, une non fumeuse déterminée à le rester. Une date symbolique pour toi, je le comprends.
Tu as raison pour les blogues mais j'ai aimé te « l'entendre dire » parce que j'allais souvent voir sur le tien pour prendre de tes nouvelles et ne voyant pas de billets de ta part ni de commentaires, je croyais que tu avais décidé de poursuivre ces amitiés sur d'autres réseaux où l'on se croise parfois. Mais non, tu es toujours là et tu me donnes des nouvelles de ta petite maman d'amour qui est rendue aux soins palliatifs. C'est ce que je craignais, instinctivement, en ne te voyant pas apparaître ici et là, au gré de mes navigations,. Ah ben t'es rendue là, toi, avec ta chère maman... Pour avoir accompagné plusieurs personnes chères, j'aimerais te dire qu'à travers tous ces moments de peine, il a aussi des instants merveilleux, remplis d'amour, d'amitié, d'affection, je t'en souhaite et je lui en souhaite beaucoup et je t'assure qu'ils ne viennent pas toujours d'où on les attendait, ils viennent d'ailleurs et ils nous font du bien, on entre dans une nouvelle dimension.
Si tu dis que ça t'a fait du bien de me lire et que tu t'ennuies de nous tous, j'aimerais te dire aussi que ton commentaire m'a fait chaud au cœur.
Je t'embrasse et te serre très très fort sur mon cœur.
Francine xx 0
P.S.: Je reprends la route tout à l'heure, je m'en vais à la rencontre d'une très grande amie, une sœur de cœur, que j'ai connue ici même, grâce à ce blogue il y a plusieurs années. C'est bien pour dire que ces blogues, même lorsqu'on les fréquente moins, représentent pour nous tous bien plus qu'une bouteille à la mer. Ils sont des liens invisibles mais solides contre les difficultés de nos vies mais en temps, ils nous servent à célébrer la vie, l'amour, les beautés, les enfants, les personnes qu'on aime, les paysages, les voyages....
Il est vrai comme tu dis que je suis un fumeur modéré et je tiens à le rester. Bravo en tout cas et ...vivement le 7 juillet !! Hé Hé !!
@ Jerry OX : Merci à toi. La vie est déjà très belle, tu sais, même si on n'est pas encore rendu au 7 juillet, c'est ma fête tous les jours on dirait!!!
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