D'ENFANCE D'HIER
Ce sont mes cousines Lise et Raymonde qui m'ont fait parvenir cette photo de nous trois dont elles m'avaient parlé quand nous nous sommes vues début septembre dernier, au mariage d'une autre de nos cousines. En fait, je ne me rappelais pas du tout de cette photo de « nos petites robes de velours » et c'est lorsque Lise me l'a fait parvenir en fin de semaine que tout m'est revenu. Quel beau cadeau elles m'ont fait, quels merveilleux souvenirs sont rattachés à cette photo où Lise et moi avions 7 ans et Raymonde, 5 ans.
Ces quelques mois où j'habitais chez elles durant la semaine, de septembre à décembre, resteront à tout jamais gravés dans ma mémoire d'enfant. À ce moment-là, mon père travaillait à la mine Orchan à Matagami, il habitait dans une « bunkhouse » avec d'autres mineurs comme lui et il revenait à La Sarre les fins de semaine. C'était en attendant qu'il se qualifie pour avoir ce qu'on appelait à l'époque « une roulotte de la mine ».
Maman avait vendu notre maison à La Sarre, elle était retournée habiter chez ses parents dans la grande maison du Rang VII avec mes deux petits frères (2 ans 1/2 et 6 mois) et moi, comme j'allais à l'école durant la semaine, je restais en pension chez mon oncle Raymond et ma tante Yvonne. Pour ces quelques mois, et pour mon plus grand bonheur, j'avais deux soeurs avec lesquelles j'avais tant de plaisir, Lise et Raymonde.
Mon oncle Raymond travaillait fort et quand il arrivait pour souper, malgré la fatigue, il jouait avec nous autres comme s'il avait eu notre âge. Il nous faisait tout le temps rire, mon oncle Raymond, il était tellement drôle et joueur de tours. Et puis, il était amoureux fou de ma tante Yvonne. Je le comprends, elle était tellement belle...
Ma tante Yvonne était si féminine, si complice avec nous, si douce. Elle cuisinait tout ce qu'on aimait, elle coloriait avec nous autres, à la même table, en nous chantant des chansons, en nous racontant des histoires vraies, pas des histoires dans des livres là, des vraies histoires des Îles de la Madeleine qu'elle avait entendues là-bas ou ici. Elle était habile de ses mains, pour créer, décorer la maison, coudre, tricoter, crocheter et faire des merveilles avec rien. Elle savait nous faire plaisir, avoir une attention pour chacune de nous. Moi, encore aujourd'hui, quand je fais un gâteau blanc avec un glaçage blanc et des petits bonbons de couleurs dessus, je pense à ma tante Yvonne!
Avec mes cousines, jamais de chicane. Ma tante Yvonne n'aurait pas enduré ça. Elle voulait qu'on s'aime. Et on s'aimait beaucoup.
Elle nous a montré à jouer au catalogue! Vous souvenez-vous quand on recevait le catalogue de Noël de Sears? C'était la fête! Ma tante Yvonne nous assoyait toutes les trois ensemble et nous disait de tourner les pages tranquillement et de mettre le doigt tout de suite sur ce qu'on voulait que le Père Noël nous apporte! Des heures de plaisir...
À l'approche de Noël cette année-là, on voyait bien lorsqu'on rentrait de l'école, Lise et moi, que ma tante se dépêchait de ranger ses tricots et se mettait tout de suite à brasser son souper. Raymonde venait nous rejoindre et ne semblait pas savoir elle non plus ce que sa mère tramait en notre absence.
Et puis, à Noël, on l'a su... Sous le sapin, Lise, Raymonde et moi, on avait une boîte faite sur la longueur du même format exactement et joliment emballée. Ma tante Yvonne voulait qu'on les ouvre toutes les trois en même temps. Chaque fois que je reparle de ça avec mes cousines, elles rient aux larmes et moi, je pleure de bonheur.
Dans chaque boîte vide de papier ciré qu'elle avait récupérée, il y avait au fond un petit bébé tout nu et par-dessus il y avait toute une garde-robe qu'elle avait crochetée : des robes, des jupes, des chapeaux, des petits souliers avec une gance, des manteaux, des tuques, des foulards et même un petit sac à main coordonné. Pendant combien de semaines elle avait passé tous ses temps libres à nous crocheter pareils cadeaux? Je ne le saurai jamais mais chacune de nous avait son bébé avec les vêtements qu'il fallait pour l'habiller chic. Comme nous, quand elle nous habillait avec nos petites robes de velours!
Aux vacances de Noël cette année-là, Papa est revenu de Matagami avec une bonne nouvelle : on avait enfin eu une roulotte de la mine! On est déménagés à Matagami, sur la rue Rupert, après le Jour de l'An. J'étais de retour avec ma famille maintenant réunie, dans une nouvelle ville minière qui se construisait, dans une nouvelle école temporaire en attendant que la vraie école soit construite et je ne connaissais personne.
Papa avait dit un bon mot à la mine pour mon oncle Raymond et mon oncle Edwin qui ont été embauchés tous les deux et j'ai retrouvé mes cousins cousines à la fin de l'année scolaire, ils venaient d'emménager eux autres aussi dans une roulotte de la mine sur la même rue que moi. Ce n'est pas tant que ça un coup de chance, il n'y avait pas beaucoup de rues à l'époque, à Matagami!
Retour en 2016 : Dimanche dernier, j'avais à souper chez moi ma petite famille, dont mes deux petites-filles et même que Félixe avait son amie Mara avec elle. Comme j'avais reçu par erreur dans mon publi-sac deux catalogues de Noël, il m'est venu une idée. Je leur ai proposé de jouer au catalogue comme ma tante Yvonne nous le suggérait dans le temps que j'avais 7 ans, comme elles aujourd'hui. À ma grande surprise, ça marche encore tellement, ce jeu-là. Félixe et Mara ont eu tellement de plaisir, chacune avec son catalogue, à tourner les pages et choisir ce qu'elles allaient « commander ». La seule différence, c'est que dans le temps, on faisait attention au catalogue, jamais on n'aurait déchiré les pages ou encerclé au crayon un jouet. Aujourd'hui, les deux filles m'ont demandé d'avoir un gros surligneur pour encercler leurs jouets préférés!
ET D'AUJOURD'HUI
Mamie, Félixe et Blanche, à la bibliothèque municipale de Rouyn-Noranda, un dimanche de septembre dernier.
Blanche, 2 ans, avec son papa Dominic, à la bibliothèque municipale de Rouyn-Noranda.
La première visite de Blanche à la bibliothèque a été un véritable succès!
J'en ai parlé souvent, depuis que Félixe a 3 ans, je vais la chercher à la garderie ou à l'école maintenant, une fois par semaine, pour notre sortie de filles à la bibliothèque et c'est toujours un bonheur, tant pour elle que pour moi.
Depuis un petit bout de temps, Félixe me demande quand est-ce qu'on va amener sa petite soeur avec nous et moi, je lui réponds que lorsqu'elle aura 3 ans, on ira toutes les trois ensemble parce qu'il faut qu'elle soit capable de suivre une histoire quand on la lui raconte, qu'elle doit comprendre aussi qu'il ne faut pas faire de bruit pour suivre les consignes comme une grande. Félixe comprend tout cela mais elle me dit qu'elle a très hâte de partager nos sorties de filles avec sa petite soeur.
Un dimanche de septembre dernier, on jouait dehors chez elles et j'avais invité Dominic et les petites à dîner pendant que ma fille donnait un spectacle à La Sarre, en avant-midi, pour jeune public, dans le cadre des Journées de la culture.
Comme on s'apprêtait à aller dîner, Isabelle téléphone à Dominic et en apprenant qu'on va dîner ensemble, elle nous supplie de l'attendre, que ça lui prendra une petite heure pour s'en revenir de La Sarre et elle viendra nous rejoindre. Alors, on a cherché comment occuper cette petite heure, la pluie venait tout juste de commencer, ça ne nous tentait plus de jouer dehors.
J'ai pensé à la bibliothèque! Dominic était d'accord. Les petites sautaient de joie. Blanche ne savait pas trop de quoi on parlait mais elle sautait de joie quand même, elle imite toujours sa grande sœur. On s'est dit que pour une première fois dans son cas, une visite rapide allait peut-être suffire, histoire de s'apprivoiser un peu à ces consignes de calme et de presque silence, à cet univers rempli de livres et de jouets.
Félixe faisait sa grande et voulait accompagner sa petite soeur au royaume des découvertes. Mais Blanche n'avait aucune envie d'avoir un guide, elle était dans un état d'émerveillement qui faisait plaisir à voir. Elle a pris quelques livres à sa hauteur et elle voulait tous les « lire ». Elle se promenait en essayant toutes les chaises, toutes les tables, en répétant sans cesse « Wowwwwww », tant et si bien qu'à la fin, elle oubliait de parler tout bas et il fallait la surveiller pour qu'elle n'amène pas tous les livres à sa hauteur sur la table qu'elle avait choisie. On a eu de la misère à la suivre un peu mais on a vu que lorsqu'elle aura 3 ans, elle sera très intéressée elle aussi par nos sorties de filles à la bibliothèque.
En plus, elle a charmé tout le monde qu'il y avait là, les clients comme les dames qui sont aux prêts de livres au premier étage. Ces dames qui nous connaissent bien pour nous voir ensemble toutes les semaines ont bien deviné qu'il s'agissait de la petite soeur de Félixe mais elles s'en sont informées auprès d'elle, parce qu'elles voyaient bien la ressemblance et la complicité entre les deux petites soeurs.
Ah si vous aviez vu la fierté de Félixe de leur présenter Blanche et leur dire que l'année prochaine, elle sera abonnée elle aussi à la Bibliothèque municipale de Rouyn-Noranda parce qu'elle aime vraiment beaucoup les livres!
20 commentaires:
C'est comme un beau cadeaux de Noël,
de déguster tout doucement
les récits de Zoreilles.
Merci de partager de si beaux moments,
ceux d'hier tout comme ceux d'aujourd'hui.
@ Barbe blanche : Si tu savais comme c'est un plaisir pour moi d'écrire sur ces beaux moments. Je les revis à mesure que je les raconte.
Des fois, je me fais penser à ma grand-mère. Elle, c'était à propos des belles chansons d'autrefois. Elle disait (page 48) : « Des fois, la nuit, ça me réveille ces belles chansons-là et puis, je me les chante en moi-même... »
Moi, ce sont les belles photos et les souvenirs qui me réveillent la nuit et je me les repasse en moi-même! Pour m'en libérer, je les écris!
Ce qui se passe dans l'enfance on le garde en mémoire toute notre vie. C'est une grande chance d'être proche de nos petits-enfants, ils auront de beaux souvenirs plus tard. Tu fais bien de ne pas nous laisser complètement on s'ennuierait.
Tu racontes des moments savoureux. "Blanche ne savait pas trop de quoi on parlait mais elle sautait de joie quand même" ou quand elle passe de chaise en chaise en disant "Wow", ça m'a vraiment fait rire. Et tu m'as rappelé des souvenirs avec le fameux catalogue que j'ai aussi feuilleté plus jeune. L'enfance nous laisse des souvenirs impérissables.
@ Solange : On a de la chance à tous les niveaux, moi je trouve. Quand on a eu une belle enfance, on a besoin de redonner aux suivants et de faire revivre à d'autres, en l'occurrence nos petits-enfants, ce qui nous a été donné de vivre.
J'ai eu une si belle relation d'amour, d'intimité, de confidences et de confiance avec ma grand-mère maternelle qu'il me semble qu'elle m'a appris pendant toutes ces années ce que c'était une grand-maman aimante. Et ma tante Yvonne reste pour moi un exemple de ce que pouvait être une maman. Au moment où je restais chez elle, je n'ai jamais vu de différence dans la manière qu'elle me traitait par rapport à ses filles. C'est tout un tour de force parce que j'étais une enfant tellement sensible et chez elle, je me sentais aimée comme si je faisais partie de sa famille...
@ Pierre : Si je raconte des moments savoureux (merci!...) c'est que comme disait Gilles Vigneault, « l'enfance est un bagage que l'on transporte toute sa vie » et ce que j'ai vécu alors reste mon ancrage, mon héritage, mon credo, mon bagage, pour mener ma vie encore aujourd'hui.
L'enfance me fascine, tant la mienne que celle des autres, je raffole de tous les récits et souvenirs d'enfance.
J'ai eu beaucoup de bonheur avec ma fille, à chaque étape de sa vie, j'en ai encore aujourd'hui si tant tellement beaucoup alors qu'elle va bientôt avoir 30 ans. Félixe est une enfant qu'il fait plaisir à voir grandir, évoluer, je me sens si proche d'elle et Blanche, c'est notre petit clown, elle sait nous faire rire et nous émouvoir. Elle est tellement aimante, je ne trouve pas d'autres mots pour la qualifier!
En tout cas, si je n'avais pas eu d'enfant (ça a passé proche) et si ma fille n'avait pas eu d'enfant, je crois que je me serais impliquée à fond dans le mouvement Grands frères Grandes sœurs, ou dans d'autres régions, les Grands-mères Caresses, je n'aurais pas pu vivre sans enfants autour de moi...
J'adore lire tes bouts de Vie. J'ai souri à l'évocation du catalogue Sears. Ma mère m'avait raconté que ma grand-mère maternelle, qui vivait sans le sou, feuilletait le catalogue page par page en pointant ce qu'elle aurait aimé acheter... même si ce n'était pas Noël.
T'imagine depuis combien de Temps ces fameux catalogues font rêver?
Merci pour le partage. Bon vendredi!
@ Fitzsou : Ta grand-mère maternelle feuilletait le catalogue? Je ne savais que ça faisait si longtemps qu'ils existaient!
On a beau savoir que c'était très marketing pour eux de rendre accessibles à tous ces marchandises à vendre, n'empêche que leur mise en marché a fait rêver plusieurs générations et c'est encore pareil aujourd'hui. J'ai été tellement étonnée de constater que ça marchait encore avec autant d'enthousiasme pour des petites filles de 7 ans bien de leur époque!
Bon vendredi à toi aussi, tu as de quoi rêver en masse en fin de semaine et ce n'est pas nécessairement en feuilletant le catalogue, hahaha!
Il a drôlement changé notre catalogue de Noël........te souviens-tu comme il était énorme, avec tous les cadeaux inimaginables. Lorsque je l'ai reçu il y a quelques semaines.....et qu'assise avec mes petits enfants à le feuilleter, j'aurais aimé leur montrer celui de mon enfance ou celui de leur maman qui avec sa sœur s'amusaient à encercler une de rouge et l'autre de bleu leur choix pour Noël.
Mais reste qu'il est toujours magique ce catalogue.
Merci pour les souvenirs !
Evelyne
Bonjour Zoreilles! Un petit coucou rapide...
Je ressens tout le plaisir que tu as quand tu nous partages des moments précieux de l'enfance, celle d'hier et celle d'aujourd'hui.
C'est toujours avec bonheur que je te reçois dans ce plaisir.
Je pense à ces mots d'Hélene Dorion..." Rien ne se répète. Tout a lieu pour la première fois"
À tout bientôt! Quatre dodos.
xx xx
@ Evelyne : Maintenant que t'en parles, tu me le confirmes, je croyais que mes souvenirs d'enfance étaient idéalisés mais c'est vrai que le catalogue d'avant était bien plus beau et bien plus gros que celui de maintenant! Il y avait de tout là-dedans!
En tout cas, il est toujours magique, comme tu dis, ce catalogue, le fait que tu l'as feuilleté dernièrement avec tes petits-enfants le démontre hors de tout doute.
Merci à TOI pour tes souvenirs... d'hier et d'aujourd'hui.
@ Canneberge : Oui, seulement quatre dodos et j'irai t'accueillir pour « notre » Festival du cinéma. J'ai hâte! Ça, c'est vraiment Noël pour nous, n'est-ce pas?
Comme je t'écrivais en privé il y a quelques minutes, (va voir ta messagerie privée Facebook) je marcherai moins vite cette année et il se peut que j'aille m'asseoir au parterre plutôt qu'au balcon mais rien ne m'arrêtera, tu verras.
Ta sœur de cœur... en béquilles!
Je t'avais pourtant avertie d'y aller doucement avec tes exercices à la piscine.
Bon cinéma.
@ Le factotum : Ah non, c'était pas à la piscine même si j'y vais trois fois par semaine pour la 4e année, au contraire, je vais m'ennuyer de ma piscine jusqu'à la fin novembre mais c'est là que j'irai faire ma physio, dans l'eau, quand on m'aura enlevé mon plâtre!
J'ai pensé à notre amie Fitzsou, à ta chère Ipso et à toi, Facto, aujourd'hui, quand j'étais à l'hôpital d'Amos où l'on m'a tellement bien traitée, des bons soins, du professionnalisme et beaucoup de gentillesse. Ce sont des pros à Amos et pas seulement en orthopédie, c'est connu dans grand, ça! J'ai rendez-vous pour y retourner le 21 novembre à 10 heures, on aura l'occasion de s'en reparler...
Je serai présente souvent mais quand même pas à temps plein, à notre Festival, à compter de dimanche matin, pour le Ciné-Muffin avec Félixe, et par la suite, surtout dans la journée, un peu moins le soir mais on verra à mesure, selon comment mon pied supportera le fait d'être assise sans bouger pendant les projections.
Que de matériel ici, en lecture! Et toujours un pur plaisir à lire tes souvenirs d'enfance. J'ai tellement aimé l'histoire de ta tante et de ces 3 boîtes de cadeaux... Présents maison faits avec amour, il n'y a rien qui bas ça je pense. Je serais curieuse de savoir laquelle tu es sur la photo Zoreille. Celle avec la petite robe rouge et l'autre en avant avec la robe verte se ressemblent vraiment beaucoup!
Ta petite Blanche, comme elle est belle avec ses beaux grands yeux bleus... CROQUABLE... Je te la kidnapperais celle-là. Tellement hâte d'avoir des petits-enfants à mon tour!
Te raconte un Noël, il y a environ 8 ans. J'étais vraiment fauchée et j'avais décidé de tricoter des foulards personnalisés pour chacun. Pas besoin de te dire que je me rappelle tout le bonheur que j'avais eu à tricoter pour les autres pendant mon congé des fêtes, devant un bon feu de foyer et, parfois, jusqu'aux petites heures du matin.
T'embrasse fort fort xxx
@ Nanou : Moi, j'avais la robe rouge! Les deux robes vertes, je te les présente, ce sont deux sœurs, mes cousines, Raymonde en avant (5 ans) et Lise en arrière (de mon âge, 7 ans).
Blanche a un charme fou, son sourire fait fondre tout le monde, elle va vers les gens très facilement en plus alors pour passer incognito quelque part, il ne faut pas être avec elle, je t'assure! On dirait que tout le monde la connaît. Ils l'appellent Blanchon, Blanchou, Blanchounette mais jamais par son vrai prénom. Elle-même, elle s'identifie comme Blanchou, parce qu'on appelle sa sœur Félixou. Là, elle est dans sa période « terrible two » et elle a du caractère! Mais elle oublie vite et reprend son sourire après 2 secondes. On n'a pas fini d'en voir de toutes les couleurs avec elle... Je te souhaite d'avoir au moins un petit-enfant dans les prochaines années, tu vas tomber en amour très facilement, toi aussi.
J'aime ton Noël de fille fauchée qui donne d'elle-même en tricotant des foulards personnalises pour ceux qu'elle aime. On devrait revenir à ces choses-là, il y a tellement de bonheur là-dedans...
T'embrasse fort aussi xx
Quel grand plaisir toujours renouvelé de te lire, nous n'avons pas grandi sur le même continent mais les émotions, le ressenti et les souvenirs sont le mêmes.
On attendait les catalogues qui arrivaient chez nous aussi et ce qu'on a pu les feuilleter et les feuilleter les uns après les autres. Ce n'était pas des feuilles qu'on tournait, c'était des rêves!
Tu vis des moments merveilleux avec tes petites filles, c'est une chance de les avoir à côté pour en profiter beaucoup plus. Mes petits fils ont grandi loin de moi et nous n'avons pas pu tricoter les mêmes souvenirs du quotidien, seules les périodes de vacances scolaires nous réunissaient et encore pas toutes les vacances.
affectueusement.
Geneviève du sud de France.
@ Bribri Tata : Merci de ton commentaire qui nous démontre encore une fois que certaines choses sont universelles et intemporelles!
J'aime tellement ta phrase : « Ce n'était pas des feuilles qu'on tournait, c'était des rêves! »
Un beau bonjour à toi, Geneviève du sud de la France!
La bibliothèque. Un de mes endroits préféré. J'y emmené mes enfants tout petits et ils continent d'y aller. tout seuls !
@ Mijo : Pareil pour moi, l'un de mes lieux préférés. J'ai hâte que ce soit le tour de Blanche, ça s'en vient, elle aura 3 ans cet été!
À la bibliothèque, j'y suis allée encore jeudi dernier, sans enfant cette fois, c'était le lancement du livre d'une amie, on nous en a lu des extraits avec de la musique douce en plus, c'était divin!
Le plaisir de la lecture, on le voit bien par tes fistons, c'est quelque chose qui se transmet dans les gènes... ou les bonnes habitudes!
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