L'après-midi du 22 décembre dernier, alors que tout le monde se désolait au Québec de ne pas avoir un Noël blanc, nous avions la chance d'avoir juste assez de neige pour jouer une partie de hockey, grands et petits, dans la rue chez notre fille (ils habitent dans un cul-de-sac, les chanceux!...) et si la partie s'est organisée à la dernière minute et à la bonne franquette, nous avons eu beaucoup de plaisir avec les voisins et amis. Moi, j'étais gardienne de but! Et photographe officielle...
Dans mon équipe, on n'avait pas de filet alors j'essayais d'arrêter la rondelle... avec un bâton de hockey ordinaire... mon but étant très large... entre le bac vert et le bac bleu! Je n'avais pas le salaire de Carey Price ni son talent non plus!
Une fois la partie terminée, on était tous gagnants et contents de cet après-midi à jouer dehors. Dominic a pris ma place derrière la caméra pour que je sois au moins sur une photo. On n'a jamais su dans quelle équipe jouait le gentil chien-chien. Il courait après la balle, c'est tout. Pouvez-vous croire que quelques heures plus tard, avec la pluie qui nous est tombée dessus, il n'y avait plus du tout de neige et qu'on n'a pas eu plus que les autres régions du Québec un Noël blanc?
Cette photo, je l'ai prise le 6 février dernier près de notre camp de trappe, à Rapide Deux. Pour s'y rendre, nous devons faire 90 minutes de route et environ 45 minutes de motoneige hors des sentiers battus. On est ici en plein bois, au coeur de la forêt boréale. On n'a pas de voisin qui se risquerait à venir emprunter une tasse de sucre, pas de téléphone ni électricité ni eau courante. Contrairement à d'autres régions du Québec, on a beaucoup de neige chez nous depuis le début de l'année 2016.
Quand on arrive au camp, ça peut prendre quelques heures avant de réchauffer la place suffisamment pour y être confortable.
Alors on allume le poêle à combustion lente du camp et on s'empresse d'aller faire un petit feu aussi dans l'atelier qui se réchauffe plus vite parce que c'est plus petit. Difficile à croire mais 30 minutes plus tard, j'enlevais mon manteau.
Dimanche dernier, jour de la Saint-Valentin, nous étions conviés au Centre musical En Sol Mineur, (quel joli nom pour ce centre musical situé dans un pays de forêts et de mines) par un froid sibérien de - 38° C, à aller entendre le concert auquel prenait part notre petite-fille, Félixe, qui a commencé à suivre des cours de violon depuis le début de l'année. C'est le cadeau de Noël qu'elle voulait et que ses parents lui ont offert, des cours de violon.
Quand il était tout petit, son papa, Dominic, a lui aussi suivi des cours de violon à cette école et y a donné des concerts mais comme il l'a dit lui-même en voyant la salle si paquetée dimanche dernier « dans ce temps-là, nos grands-parents ne venaient pas à nos concerts! » Je trouve cette photo très belle et fort significative, elle a été prise par Isabelle qui est bien fière des deux violonistes de la maison!
Quand il était tout petit, son papa, Dominic, a lui aussi suivi des cours de violon à cette école et y a donné des concerts mais comme il l'a dit lui-même en voyant la salle si paquetée dimanche dernier « dans ce temps-là, nos grands-parents ne venaient pas à nos concerts! » Je trouve cette photo très belle et fort significative, elle a été prise par Isabelle qui est bien fière des deux violonistes de la maison!
Pour Félixe et plusieurs des enfants qui nous réchauffaient de leur musique, c'était un premier concert à vie, au violon pour certains, au piano pour d'autres. Félixe étant la plus petite, c'est avec elle que la professeure a « cassé la glace ». La salle de concert était tellement remplie à pleine capacité, débordante de chaleur et de soleil, qu'on a même dû se disperser dans deux autres petites salles adjacentes et beaucoup étaient debout pour apprécier le spectacle. L'acoustique est génial dans cette grande maison qu'est le Centre musical En Sol Mineur mais l'espace devient restreint lors des grands jours. Très concentrée et très sérieuse, notre petite violoniste écoute la consigne de sa professeure qui la présente très chaleureusement. Tout au long des prestations des petits élèves qui se succéderont cet après-midi-là, il y aura du silence, de l'écoute et du respect pour enrober toutes les notes de chacun et chacune qui s'en ira rejoindre sa famille dans la salle après avoir offert à nos zoreilles émerveillées sa pièce musicale.
Blanche était venue applaudir sa grande soeur elle aussi. On avait prévu que je pourrais aller prendre une petite marche avec elle dans une autre salle si jamais elle était bruyante ou dérangeante mais on n'a pas eu besoin de ce plan B, elle a été bien sage tout au long du concert, se dandinant au rythme de la musique et applaudissant chacune des prestations!
Drôle d'hiver
On dit que c'est la faute à El Nino. On dit aussi que c'est l'un des effets du réchauffement climatique. Moi je pense que c'est un mélange des deux. Trouvez-vous qu'on a un drôle d'hiver? Si ça continue de même, on aura un printemps précoce...
17 commentaires:
Bonjour Zoreilles! Yeah !! i'm the preums !! Un drôle d'hiver à Québec avec de la bonne neige dans laquelle les enfants peuvent s'amuser à leur guise . çà c'est chouette !!
Un billet qui fait du bien tu sais, un peu de positif dans ce monde de brutes : c'est du bonheur en prime !
Ohhh... j'envie votre balade au camp qui est par ailleurs magnifique! Je prendrais bien l'atelier pour y travailler mes projets artisanaux...
En ce qui concerne l'hiver, d'un à l'autre, je n'arrive pas à me rappeler! Mais je suis bien contente de voir du blanc plutôt que du gris! Et puis, il me semble que cette année, j'ai chaussé plus souvent qu'auparavant les kamiks du Nunavik!
En effet c'est un drôle d'hiver je n'ai vu ça qu'une seule fois, en 1964, l'année de mon mariage. Vous avez de la chance de pouvoir pratiquer les sports extérieurs. C'est bien agréable ces spectacles d'enfants, ils sont si fiers de montrer leur savoir et nous avons la même fierté de les voir évoluer.
@ Jerry OX : Parce que tu vis de l'autre côté de « la grande bleue » je m'empresse de préciser parce que le pays est immense ici : je ne vis pas « À » Québec mais « AU » Québec! La ville de Québec est à 11 heures de route de chez moi et ils n'ont pas du tout le même hiver que nous.
J'écris en pensant à ce qui me fait du bien à moi-même alors si tu trouves que ça te fait du bien à toi aussi, c'est tant mieux. J'aime les gens de partout, la nature humaine en général, mais ce qu'on nous en rapporte dans les médias traditionnels comme dans les médias sociaux, ce n'est pas le meilleur du tout. Les gens heureux n'ont pas d'histoire... De temps en temps, il faut lire (et écrire et créer) du positif pour venir équilibrer les choses, rétablir les faits par rapport au monde dans lequel on vit. Ce qui ne m'empêche pas par ailleurs de constamment m'informer au plan régional, national et international. Je suis souvent désolée et triste de voir où s'en va le monde. Je résiste!
@ Fitzsou : C'est sûr, tu aimerais bricoler dans l'atelier, on dirait comme une maison de poupée... pour homme! La lumière y entre à profusion, c'est vite réchauffé, t'as vu les fenêtres? Gilles construit tout ça avec des restants des chantiers de construction et de rénovation où il travaille. Il ramasse des matériaux tout le temps, les gens le connaissent, ils lui en offrent et lui en donnent. Il rafistole, répare, recycle, redonne vie. Il aime ça! Comme un petit garçon qui s'amuse avec des blocs Lego... Tu devrais le voir, des fois, quand il revient de travailler avec des 2 x 4 ou des 2 x 6 tout croches, avec des clous dedans, il est tout content d'être heureux, il me dit ce qu'il va faire avec : construire un pont sur un petit ruisseau, remplacer une échelle pour monter dans une watch, solidifier une shed à bois, il n'aura jamais trop de bois pour « jouer »!
Tes kamiks du Nunavik vont te servir encore de nombreux hivers. T'as vu ce que je porte aux pieds sur la photo après la partie de hockey? Pas des kamiks mais je n'ai jamais eu froid aux pieds depuis que je les ai, c'est du loup-marin et du coyote, garanti Grand Nord proof!!!
Je pense à toi pour demain, tout ira bien, tu verras et tu seras contente quand l'opération « cataracte » sera passée. Ce sera une bonne chose de faite!
@ Solange : Tu n'avais pas vu ça depuis 1964? Et là tu parles de ton coin de pays! Pour ici, ma mère me disait qu'en 84 ans de vie, elle n'avait jamais vu ça que l'hiver commence si tard... On avait déjà vu des redoux au temps des fêtes mais jamais nous n'avion manqué d'un Noël blanc, c'est une première!
Nous étions contents de voir Félixe à son premier concert, c'est vrai, mais ça me rend tristounette un peu aussi de voir sa belle petite face crispée et si sérieuse sur la photo. En personne, ça ne paraissait pas, j'étais loin d'elle, j'ai donc zoomé avec mon appareil photo, c'est quand j'ai vu la photo plus tard que j'ai été frappée. Ça faisait juste 4 cours qu'elle avait, elle avait beaucoup pratiqué mais je suis pas certaine qu'elle a du plaisir à jouer devant public pour le moment. Ça viendra sûrement un jour si elle continue...
« Trouvez-vous qu'on a un drôle d'hiver?
C’est le premier hiver où je ne peux patiner quotidiennement à l’extérieur avant le début janvier. Bizarre, en effet. »
« … on dirait comme une maison de poupée... pour homme! »
J’aime beaucoup la remarque qui m’a fait rigolé.
Sur une de tes photos, j’ai reconnu une ancienne amossoise qui semble être son professeure de musique. Excellente cette dame. Félixe doit sûrement l’apprécier.
Et enfin une pensée pour madame Fitzsou, ce matin.
@ Le factotum : Ah tu vois, toi aussi tu trouves qu'on a un drôle d'hiver et ce n'est pas étranger au fait que nous habitons la même région!
Une maison de poupée... pour homme, tu dois en avoir une à ton chalet ou peut-être même à la maison parce que tu aimes bricoler alors tu t'es reconnu!
Une ancienne amossoise, Madame Johanne? Je ne savais pas. Le monde est petit. Elle est tellement bonne et passionnée de musique qu'elle transmet magnifiquement sa joie de vivre, son humour, sa passion à tous ceux qu'elle croise. Félixe l'adore en effet. Je te raconte une petite anecdote qui décrit bien sa personnalité : Comme il faisait très froid dimanche, tous les petits élèves avaient transporté leur violon dans leur étui comme il se doit et devaient arriver au centre musical une demi-heure à l'avance. Avant chacune des prestations de chaque enfant, elle vérifiait que le violon soit bien accordé et si tu avais vu à quelle vitesse et avec quelle facilité elle devait tous les retoucher avant de le remettre à l'enfant pour qu'il s'exécute. À chaque fois, le même manège se répétait. Elle profitait de ces quelques secondes pour faire une boutade, une farce, un commentaire, ce qui mettait l'enfant à l'aise et le public détendu. Au bout de 7 ou 8 violons qu'elle avait réaccordés ainsi, elle nous a déclaré avec un naturel et une franchise incroyables : « Pouvez-vous croire que j'avais accordé tous ces violons une demi-heure avant le concert? Ils sont comme nous autres, ils aiment pas « le frette »
Ça, c'est le ton amical, chaleureux et familier de Madame Johanne!
J'ai hâte de savoir comment ça se passe pour Fitzsou, on le saura dans quelques jours j'imagine...
C'est bien beau par chez-vous, Zoreilles!
Depuis janvier 2009, nous avons connu des hivers de toutes sortes, la plupart sur la Côte-Nord, quelques-uns en Estrie. Le plus chaud de tous était sur la Côte-Nord en 2010. Cette année-là, il n'y a pas eu une seule journée avec de la neige du matin jusqu'au soir. Il y a même eu des journées, en hiver, où c'était plus chaud qu'en Floride...
Il y a deux semaines, derrière la maison, il y a eu des centaines de corbeaux perchés sur les branches et les fils électriques, comme égarés. J'ai pris des photos. Ma voisine me disait ce midi que les corbeaux faisaient tellement de bruits que c'était un peu épeurant.
@ Jacks : C'est quand même étonnant que tu aies connu ton hiver le plus chaud sur la Côte-Nord, ce manque de neige, ces températures aussi chaudes qu'en Floride. Tu as dû fredonner cette chanson de Ferland : « Ma mie l'hiver est à l'envers/Ne t'en retourne pas dehors/Le monde est en chamaille/On gèle au sud, on sue au nord »!
Savez-vous pourquoi ces centaines de corbeaux semblent avoir trouvé refuge près de chez vous? Il y a sûrement une explication logique... enfin je veux dire... logique pour des corbeaux!
Un hiver de fou, j'te dis,
un jous y neige,
le lendemain, y pleu, tout est mouillé,
le lendemain, il gèle, tu danse sur la glace,
des plans pour te casser quelques os,
le lendemain il mouille, non, il neige
ben non, il gèle, ah pis,
je file écouter le concert
de M'lle Félixe Leclerc.
Un hiver de fou j'te dis.
@ Barbe blanche : Hiver de fou, on est d'accord! De l'extrême est à l'extrême ouest du Québec, c'est pareil. Quand on voit à la télé des images de Montréal ou autour, on dirait que c'est un autre pays...
Samedi, ça fondait et ce matin, il fait - 32° C. On a de la neige à tel point qu'on ne sait plus où la mettre. Quand ça va se mettre à fondre, si c'est trop rapide, il va y avoir des dégâts d'eau partout. C'est bien pour dire, on vit dans ce pays, on est équipés, entraînés, habitués, mais cet hiver 2015-2016 va quand même passer à l'histoire!
Tu parles de la musique et de Félixe (Rivest-Leclerc) il faut que je te raconte que samedi justement, quand les enfants sont venus dîner à la maison, Félixe a voulu rester l'après-midi avec nous, ses parents ont dit oui. Je leur ai dit « allez allez coucher Blanche pour son dodo, la vaisselle, je m'arrange avec » donc Félixe m'a offert de préparer un concert (elle a utilisé ce mot-là) avec Papi et qu'ils allaient me le faire entendre quand j'aurais fini la vaiselle. Ils étaient au sous-sol, Papi avec ma guitare (il ne sait pas en jouer) et Félixe à l'harmonica. C'était trop drôle de les entendre, elle lui donnait un petit cours!!! Le « concert » qu'ils m'ont fait après valait la peine de me taper toute la vaisselle toute seule, l'harmonica était... harmonieux mais la guitare suivait pas pantoute sauf qu'il y avait une complicité extraordinaire entre les deux musiciens et moi, j'ai trouvé tellement comique d'entendre la préparation au concert quand je tendais l'oreille un étage plus haut!
Bonjour Zoreilles!
Oui, nous vivons un hiver très particulier! Une bière sur une terrasse le 24 décembre, en visite à Ottawa sous 18 beaux degrés. Sur la pelouse jusqu' au 27 décembre, chez moi en Montérégie . Puis certains jours, les rues sont d'immenses flaques d'eau, d'autres jours ce sont de dangereuses patinoires. La pelouse nous refait des coucous à l'occasion. J'ai filé dans le Bas St-Laurent et en Gaspésie à la rencontre du bonhomme hiver...ce n'est pas là qu'il était caché non plus. Je sais bien où il se cache...tu le salueras de ma part!!
Je dois avouer que le temps et ses aléa n'influencent pas mon quotidien. Tout en étant bien consciente que les changements climatiques ont des conséquences graves sur notre environnment.
J'aime tes photos, elles parlent d'amitié, de partage, de beauté et de sérénité. Votre camp et son atelier me font rêver! Perdus dans la nature, dans sa tête et dans son coeur...de beaux moments! Rattraper la vie lorsqu'elle file à vive allure.
Toute une expérience pour Félixe que ce premier concert de violon. Elle a bien maîtrisé puisque ca lui donne le goût de préparer un concert avec Papi Gilles. J'aurais voulu être un petit oiseau pour entendre ça. J'aurais bien volontiers essuyé la vaisselle.
La photo de Blanche et d'Isabelle est empreinte de complicité. Beau à voir.
Tu me dis que Francheluche faisait dans le conte...toi, les histoires que tu choisis de nous raconter sont réelles...mais belles comme les contes qui finissent bien!
Bonne journée! Réchauffe-toi bien par ce -32 degrés!
@ Canneberge : Je saluerai tous les bonhommes de neige de ta part comme tu as salué le fleuve pour moi quand tu es allée dans le Bas St-Laurent et en Gaspésie dernièrement. C'est quand tu m'as écrit que le fleuve m'attendait toujours que j'ai été doublement touchée. On fait des vrais beaux échanges, nous deux!
Le camp, c'est surtout à ça qu'il nous sert, t'as tout compris « Rattraper la vie lorsqu'elle file à vivre allure », c'est quand même précieux de pouvoir se faire croire qu'on arrive à ralentir la course folle du temps, on est fous de même nous autres... D'ailleurs, pendant la semaine de relâche qui commencera vendredi, on prévoit aller y passer deux ou trois jours, avec la petite famille ainsi que Guy et Nicole. Pour Blanche, ce sera une première fois l'hiver. Quant à Félixe, elle a très hâte d'y retourner, elle a un tas de projets. On va occuper les deux camps, qui sont à deux kilomètres de distance. C'est pas mal de logistique mais ça en vaut la peine. Isa, Dom, Félixe et Blanche dormiront tous les quatre dans le p'tit château où l'on vivra dans le jour tous ensemble (la source d'eau est proche ainsi que la rivière pour pêcher) alors que les papis et mamies iront dormir au camp Fra-Gilles (celui des photos) peu après souper.
C'est vrai, t'aurais aimé essuyer la vaisselle chez nous hier. T'aurais entendu la petite pédagogue donner son cours de musique à Papi. Elle ferait une bonne prof, enthousiaste, passionnée et patiente!!! Et moi qui suis allée à l'école avec Papi, je ne l'avais jamais vu être aussi bon élève!!!
Ça réchauffe là, il faisait - 12 ° quand je suis revenue de la piscine avec ce beau soleil éclatant!
J'adore ta famille et la nature et la neige et tout ce que tu nous présentes si généreusement. J'ai un peu l'impression de faire partie de ta vie et c'est certainement un privilège. Merci!
@ Une femme libre : Mais TU FAIS PARTIE de ma vie quand tu me lis et que tu laisses un commentaire!
C'est moi qui ai de la chance de vous avoir dans ma vie, c'est un privilège que j'apprécie comme un cadeau que vous veniez encore me lire malgré le fait que je partage du très personnel (sans être intime) de ce que j'aime et tout ce que j'aime ben... c'est ça, ma petite famille, la nature, le Québec de toutes les régions, c'est ce qui me donne envie d'écrire sur ce blogue encore et toujours.
Je ne partage pas tout mais je partage beaucoup... et ici, je me sens libre de le faire, je ne dérange personne, on me lit seulement si l'on veut, je n'impose rien.
Même que... Très peu de mes proches me lisent et je me fais souvent la réflexion que ceux qui me lisent me connaissent bien mieux que ceux qui me côtoient!
Et pour ceux et celles qui se sont attachés à « mes petites », je viens d'ajouter un blogue dans ma liste des blogues-amis, c'est celui de Ariane, la sœur de mon gendre Dominic, le papa des petites, qui a fait une séance photos à l'automne 2015 avec tante Ariane et ses deux nièces. Elle raconte un peu comment la séance s'est passée et son ennui du Québec, des personnes de sa famille, de ses amis de Rouyn-Noranda, alors qu'elle habite en Corée du Sud pour son travail.
Pour aller plus vite, on peut cliquer directement sur ce lien :
http://retraks.wix.com/retraks#!Les-Trois-Muses/cmbz/56cbe16c0cf26bd1d3eac9a8
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