Vous avez été témoin sur mon blogue depuis le 24 janvier 2007 des moments les plus merveilleux de ma vie de femme, d'amoureuse, de maman, de mamie, de travailleuse autonome, de citoyenne engagée et passionnée de ma région, l'Abitibi-Témiscamingue, comme de toutes les régions du Québec. À travers ces photos récentes de mes deux petites-filles, je veux sincèrement vous remercier d'avoir été là et de m'avoir fait l'honneur de vos commentaires qui nous permettaient d'échanger, de partager, d'approfondir nos parentés et nos amitiés qui me font toujours si chaud au coeur.
Félixe a maintenant 6 ans et Blanche 9 mois. Vous vous souvenez que Blanche est le cadeau de fête de mes 57 ans?
À travers tous ces billets que j'ai écrits qui portaient sur ma région, mon enfance à Matagami « en sol mineur », mes préoccupations environnementales et sociales, ma vie au bord du lac Dufault, mes escapades au camp de Rapide Deux, et bien d'autres choses encore, j'ai souvent pris des libertés personnelles et presque intimes, entre autre en vous racontant le mariage de Isabelle et Dominic, ça se passait en novembre 2007... et novembre 2008!
Au cours de l'année 2008, grand bonheur partagé avec vous, nous allions avoir un petit-enfant qui s'ajoutait à notre famille. J'avais attendu quelques mois avant de vous l'annoncer mais j'avais tellement hâte de pouvoir partager cela avec vous. Félixe nous est arrivée toute mignonne par une soirée de janvier 2009 où il faisait un froid sibérien mais nous ressentions tant de chaleur pour compenser.
Vous l'avez vue grandir, la belle Félixe. Je n'ai pas ménagé les photos ni les anecdotes ni les bons moments que cette enfant me faisait vivre ainsi que les réflexions qui me venaient spontanément à l'esprit à cause de mon nouveau rôle de mamie.
Isabelle et Dominic nous ont annoncé à la fin de 2013 qu'on allait avoir un autre cadeau de la vie mais je ne croyais jamais qu'il allait nous arriver exactement le matin de ma fête, surtout que la date prévue de l'accouchement était le 28 juin et que Blanche a attendu jusqu'au 7 juillet pour se montrer le bout du nez. Blanche et moi, on partage le même jour d'anniversaire mais aussi les yeux bleus, les cheveux blonds et quelque chose de très semblable dans la personnalité. Enfin, c'est ce qu'on me dit... Je considère que c'est tout un compliment!
Ce sont tous mes billets imprimés, classés par années, de 2007 à 2015. J'avais l'habitude en décembre de chaque année de faire une sorte de bilan, de transférer le contenu de mon blogue, billet par billet, dans un fichier Word pour y refaire la mise en page et imprimer le tout. Pour que les écrits restent... Les premières années, la pince du cartable a de la misère à fermer tant j'étais prolifique! C'était l'effervescence de la plateforme des blogues comme je les ai connus, avec la complicité de ce réseau de blogues-amis qui me nourrissait à tout point de vue.
MERCI POUR TOUT
Je vous l'avais promis : Le jour où j'allais mettre fin à mon blogue, j'allais prendre la peine de vous le dire bien franchement. Vous méritez cette considération et tous les mercis du monde pour y avoir participé, certains depuis le début, d'autres fidèlement depuis qu'on se connaît. Parce que, oui, c'est vrai, on se connaît beaucoup et « par en dedans » quand on s'écrit. Je serai toujours très attachée à vous tous.
Vous avez droit à une explication et j'ai le goût de vous faire savoir pourquoi je mets aujourd'hui un terme à cette belle aventure qui dure depuis plus de 8 ans. Ce n'est pas sans peine que je le fais, une mûre réflexion a précédé ma décision, vous pouvez me croire. J'y reviendrai...
Ce blogue s'appelle Chez Zoreilles parce que Zoreilles, c'est le surnom qu'on me donnait au secondaire, c'est d'ailleurs écrit noir sur blanc dans mon album de finissants. « Surnom : Zoreilles, parce qu'elle écoute bien! » J'ai beaucoup écrit sous ce nom de plume et pas seulement ici.
Pouvais-je nommer mon blogue autrement lorsque je me suis ouvert cet espace de prise de parole en janvier 2007, influencée alors par mes piliers de l'époque que je lisais fidèlement : Le vieux Henri, Guy Vandal, Esperanza, Accent Grave, Zed, En direct des Îles, Crocomickey. Puis se sont ajoutés au fil du temps Barbe Blanche, Grand-Mère Solange, Fank U, Mijo, le Zigzag de photos, Jacks (Détour improvisé) Flocons de bonheur (Pierre), Fitzsou, Elle barbouille, Dididit, Nanou la Terre, Une femme libre et tant d'autres qui sont passés sans rester, comme des étoiles filantes.
Quand mon frère Jocelyn et son fils Jean-Michel ont eu l'initiative des Merveilles de l'Abitibi-Témiscamingue, en 2006, ils m'ont demandé de joindre mon blogue à leur site qui avait pour but de faire mieux connaître notre région et j'en ai été honorée. Ce site des « Merveilles » comme on l'appelait était très populaire mais il est tombé dans l'oubli lorsque leur serveur a déclaré forfait sans préavis et qu'on n'était plus capable de l'alimenter, personne d'entre nous. C'était bien dommage parce que ce site était participatif, ludique, instructif et extrêmement vivant.
Au début de mon blogue, il y avait également un telle effervescence! L'univers des blogues était en ce temps-là très actif, et même hyperactif. On y retrouvait des gens de partout, prêts à échanger, à créer des liens, à mieux se connaître et mieux se comprendre. Nous avions même parfois des actions concertées, la blogosphère était si rassembleuse. Si on laissait un commentaire à la suite d'un billet quelque part, on avait automatiquement une réponse à ce commentaire, à tout le moins, un petit accusé de réception qui nous signifiait qu'on n'avait pas écrit dans le vide et qu'on ne parlait pas tout seul.
Et puis le temps a passé, l'univers des blogues a changé, s'est essoufflé, il est tombé dans une certaine indifférence. Certains ne répondaient plus quand on leur parlait, d'autres abandonnaient leur espace et on s'en rendait compte à la longue, à force de se cogner le nez sur une porte close et des lumières éteintes pendant quelques mois d'affilée.
Depuis une bonne année au moins, à mesure que s'amenuisaient le nombre de blogues actifs et les commentaires de mes lecteurs et lectrices ici même, je remettais en question ma place et mon espace qui ne semblaient plus susciter d'intérêt. Je vous l'avoue le plus sincèrement du monde, j'en étais chagrinée. J'avais l'impression de perdre des amis qui s'en allaient sans dire au revoir et ça me faisait de la peine. Peu à peu, j'avais plus de peine que de joie à fréquenter les blogues-amis que je considérais comme mon réseau. Tellement souvent, j'avais des idées de billets avec des photos pour les illustrer et à la dernière minute, je me disais : À quoi bon? Qui ça intéresse?
D'autre part, mon blogue étant un espace de liberté, je n'ai jamais voulu mettre de barrière pour entrer ici, mes portes étaient toutes grandes ouvertes et je n'ai jamais eu à le regretter. Le revers de la médaille implique que Chez Zoreilles devient ainsi « lieu public » fortement référencé parce que j'ai touché à beaucoup de sujets sensibles au cours des années (dans les recherches Google, mon blogue apparaît souvent pour un billet précis) alors avec le temps et cette conscience des choses, j'ai fini par m'autocensurer énormément. Presque autant que sur Facebook où je suis présente tout en l'étant si peu au fond.
Mais la raison principale de ma décision, c'est que j'ai eu envie de quitter avant d'être quittée, pendant qu'il me reste encore quelques lecteurs et lectrices qui viennent jaser tout bonnement, me dire bonjour ou ajouter leur grain de sel qui me ravit toujours autant. Ne m'en veuillez pas trop...
Je ne jure pas que ce billet est mon dernier mais si jamais c'était le cas, j'aurai au moins pris le temps de vous remercier pour tout et vous assurer que je ne détruirai pas cet espace qui continuera d'exister tant qu'il y aura un commentaire sous ce billet auquel j'aurai grand plaisir à répondre. Pour ceux et celles que je visite régulièrement et dont les blogues sont toujours actifs, je continuerai à le faire, ça m'intéresse toujours autant de vous lire chez vous, dans votre univers.
Je n'ai jamais consulté les statistiques de mon blogue, je n'avais pas cette curiosité ou bien j'avais peur que ça m'influence et que ça oriente inconsciemment le contenu. Je viens de le faire pour la première fois, pour avoir une idée de ce que Chez Zoreilles a généré en un peu plus de 8 ans : 394 billets, 14 184 commentaires, historique des pages vues : 322 516. C'est quand même pas rien et je mesure mieux maintenant tout ce que j'avais investi ici, avec vous, grâce à vous.
Je n'ai jamais consulté les statistiques de mon blogue, je n'avais pas cette curiosité ou bien j'avais peur que ça m'influence et que ça oriente inconsciemment le contenu. Je viens de le faire pour la première fois, pour avoir une idée de ce que Chez Zoreilles a généré en un peu plus de 8 ans : 394 billets, 14 184 commentaires, historique des pages vues : 322 516. C'est quand même pas rien et je mesure mieux maintenant tout ce que j'avais investi ici, avec vous, grâce à vous.
Maintenant que vous me connaissez mieux que personne, vous vous doutez que je n'aime pas les au revoir et encore moins les adieux. Je suis gauche là-dedans. Mais la vie m'a appris que la fin de quelque chose, c'est souvent le début de quelque chose d'autre. C'est ce que je nous souhaite, les yeux dans l'eau mais le sourire confiant qu'on va continuer de s'intéresser les uns aux autres, ailleurs et autrement.
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Août 2015, Îles de la Madeleine :
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Août 2015, Îles de la Madeleine :
Le sable des Îles goûte bon... selon le sourire de Blanche.
Félixe voulait « essayer » toutes les grottes de la Dune du Sud!
Elle traînait partout avec elle son petit filet à coquillages trouvé sur la plage à son arrivée.
Cette photo est un cadeau de mon amie Chantale (Canneberge) avec laquelle nous avions un rendez-vous si doux, au Café de la Grave à Havre Aubert, pour partager tous ensemble une chaudrée aux fruits de mer dans un bol en pain avec un verre de vin! Elle m'a envoyé cette photo avec ce mot charmant, si évocateur et si touchant pour moi : « Blanche porte un toast à tous ses ancêtres madelinots ».
Le fameux bateau pirate dans lequel on a inventé tant de scénarios et bourlingué sur les 7 mers! J'avais cherché ça lors de mes précédents séjours aux Îles mais c'est grâce à mes cousins madelinots que je l'ai trouvé, c'était un secret bien gardé, en face de la Butte à Mounette, sur la baie d'en dedans, juste avant le pont du Havre-aux-Maisons, à la marina.
Surgi d'en arrière de la Butte à Mounette, ce renard est venu me saluer personnellement alors que le soleil se préparait à se coucher. En tout cas, c'est ce que j'aime croire...
À la Dune du Sud, Havre-aux-Maisons, Îles de la Madeleine, août 2015. À l'arrière plan, la mythique et merveilleuse Ile d'Entrée qu'on voit de partout, sous tous les angles mais qui n'est pas accessible autrement que par bateau.
214 commentaires:
1 – 200 sur 214 Suivant› Les plus récents»Ouin.
Disons que c'est pas la meilleure nouvelle de la journée.
Remarque, je te comprend. Moi aussi j'ai souvent le goût d'abandonner. Mais bon, le vieux grincheux que je suis a encore du chialage à faire, faut croire.
Ceci étant dit, tu écris vraiment bien, t'es hyper intéressante et je n'ai jamais été déçu de venir faire mon tour Chez Zoreilles... à part aujourd'hui!
Chère Francine, merci beaucoup.
@ Guy : J'ai tellement pensé à toi en écrivant ce billet. D'abord, tu es mon plus vieux blogueur-ami, tu étais là bien avant moi, tu es le seul de mes piliers du début qui reste encore actif et jusqu'à tout dernièrement, je te disais que j'allais rester tant qu'il y aurait un lecteur ou une lectrice... C'est là seulement que je n'ai pas tenu parole et j'en suis désolée. Mais je savais que tu allais comprendre. On s'en est parlé souvent d'ailleurs.
Peut-être que si on n'avait pas connu les belles années des blogues, on se contenterait aujourd'hui de publier un billet par mois et d'être de moins en moins fréquenté(e)? Tu te souviens qu'on avait déjà fêté ici ton anniversaire virtuel? On était à la pêche sur la glace, on chantait des chansons, on prenait un petit boire, on levait nos verres à la belle gang? On en a tu eu des conversations le fun sur nos blogues, les tiennes étaient politiques, les miennes étaient tout sauf politiques mais tout le temps un peu politisées quand même!
Et puis, on a connu du beau monde... qu'on n'oubliera jamais.
Bonjour Zoreilles,
Tant et aussi longtemps que ton blogue sera sur le web, je laisserai actif, dans mon marque-pages, le flux RSS des activités s’y déroulant... au cas où.
J’ai pour habitude, à chaque jour, de vérifier s’il y a du nouveau chez toi, comme chez quelques autres blogueurs qui m’ont interpellé, car des signes sont réapparus dans des blogs inactifs, même après plusieurs années.
Alors, même si tu ne devais donner signe que dans plusieurs mois, ou années, tu peux être certaine que tu seras lue le jour même de ta réactivation, le cas échéant. Et si ce ne devait pas être le cas, la marque éminemment positive que tu auras laissé sur ton passage, demeurera impérissable dans nos cœurs.
Elles sont tellement cute tes petites-filles. Ça va me manquer de ne plus les voir grandir. C'est vrai que Blanche te ressemble beaucoup et elle est juste craquante sur la dernière photo.
Je comprends ce que tu veux dire, concernant les blogues. C'est vrai qu'avec la montée de Facebook et Twitter, les billets de blogue, naturellement plus long, avec plus de contenu ont perdus en popularité. On est dans l'ère de l'instantanée. Et puis tu as été habituée à avoir un blogue très populaire. Maintenant, pour toi, 16 commentaires, c'est peut-être peu, alors que de mon côté ce serait un billet très populaire. Tout est relatif. :)
Mais, je ne peux m'empêcher de penser que tu n'arrêteras pas d'écrire pour autant. C'est bien trop ancrée en toi d'écrire, de raconter des histoires, des aventures, de publier et partager ces magnifiques photos prises au campe. Tu vas garder ça juste pour toi? hmmm, j'arrive pas à l'imaginer. Quand on a la plume si facile, comme toi, on écrit pour être lu, bien sur, mais on écrit également pour soi, pour laisser une trace de moments vécus et peut-être aussi, parfois, pour y voir plus clair, coucher ses idées sur papier, se relire, réfléchir.
En tout cas, je reviendrai faire mon tour régulièrement (comme je fais sur le blogue de Jackss), juste pour voir si cette journée là tu as eu envie d'écrire quelque chose. Sinon, ça me fera toujours plaisir de te lire, sur mon blogue ou sur des blogues amis.
@ Réjean Mélançon : Bon, ça y est, je pleure!
J'ignorais que tu me lisais souvent, je ne pouvais pas deviner...
J'ignore tout des flux RSS, des agrégateurs et toutes ces aides virtuelles qui nous aident à suivre les activités sur le web. Moi, je faisais ma tournée régulièrement, des grands bouts quotidiennement, pour déceler s'il y avait du nouveau. Dernièrement, il n'y en a plus beaucoup alors j'en suis venue à la conclusion que tu sais.
Merci pour tes mots qui m'ont beaucoup touchée, comme si souvent d'ailleurs. On se dit au revoir alors?
@ Pierre : C'est pas avec ton généreux et gentil commentaire que je vais arrêter de pleurer! T'as tellement mis le doigt dessus, je sais pas comment je vais faire pour arrêter d'écrire, je n'arrêterai pas, c'est sûr, et ça fait partie du deuil que j'ai à faire.
Facebook ne me convient pas, c'est trop... impersonnel ou au contraire, trop intime pour un public vaste à l'infini. Je n'y partage même pas le quart du dixième que de ce que je partage ici. Quant à Twitter, avec ses 140 caractères au maximum, je suis disqualifiée en partant!
Ces deux plateformes populaires ne permettent pas les échanges et moi, c'est ce que je préfère justement, les échanges. J'écrivais juste pour ça!
Ce n'est pas les 16 commentaires du billet précédent qui m'ont fait prendre ma décision mais n'oublie pas que sur 16, j'en ai écrit au moins 8 moi-même pour répondre à ceux de mes amis... Non vraiment, j'ai eu le sentiment à la longue que je n'avais plus rien à dire alors que dans la vie, j'ai tellement de convictions, d'opinions et de réflexions sur absolument tout!
J'ai connu des gens extraordinaires sur les blogues, tu fais partie de ceux-là et nous nous croiserons encore, je te le promets, chez toi ou chez nos amis communs.
«J'ignorais que tu me lisais souvent, je ne pouvais pas deviner... »
Jackss et toi, Zoreilles, faites tous deux partie de mes incontournables, à cause de l’humanité et de la profondeur qui vous caractérisent et qui m’ont gardé dans votre sillage. Je ne veux évidemment pas dire par là, que vous êtes les seuls à avoir ces qualités; ce sont les «hasards», comme dirait Jackss, qui m’ont conduit jusqu’à vous et m’ont amené à vous adopter.
Je n’étais pas celui qui laissait le plus de commentaires, car comme tu le sais, mes propos n’étaient généralement pas très terre-à-terre, alors je préférais demeurer discret. Il y a certains mots qui ne peuvent être dits que si on nous le demande. Mais, tes messages, par contre, m’amenaient souvent à de profondes réflexions sur l’état et l’avenir du genre humain.
Pour moi, il y a deux humanités : il y a celle tournée vers soi, et celle tournée vers les autres. Il reste à espérer, que cette deuxième humanité dont tu es une digne représentante, pourra un jour devenir prépondérante sur cette planète.
«On se dit au revoir alors? » Pourquoi pas ! Qui sait?
Triste nouvelle à laquelle je m'attendais un peu...
Gros câlin mon amie!
Je t'aime
soisig
Tu en avais parlé à quelque reprises, tu hésitais et j'espérais.
Mais, voila, ce matin je vois, lr titre de ton dernier billet,
"MERCI POUR TOUT"
j'ai alors compris.
C'est incrédule que je suis venu
lire ton dernier message chez Zoreilles.
Je me souviens, le jour en 2007, avoir lu chez Guy, une invitation à se rendre visiter un nouveau blogue,où la maitresse écrivait avec une plume, et quelle plume.
Ce jour là, après t'avoir rencontré pour la première fois, j'ai su que j'y reviendrais tous les jours ou presque pour pouvoir encore et encore y déguster à petite lampées, ta prose si attachante et émouvante.
Au début, je ne commentais pas, je ne savais pas comment, mais j'ai appris.
Je me souviens de la première fois où j'ai osé commenter, je suis entré sur la pointe des pieds, presque gèné d'oser m'invité dans ce monde où les mots étaient si bien offert.
Ton accueil chaleureux m'a tout de suite rassuré, et tu m'as accueillis comme si j'étais de la grande visite.
Sache, que je vais garder ton adresse bien en vue sur mon blogue, et je vais continuer de vérifier si la lumière s'allume à la fenêtre.
Te lire va me manquer sois en certaine,je vais m'ennuyer de ta prose et de ta grandeur d'âme.
Je respecte ta décision,
bon, je m'ennuie déjà.
Au plaisir de se rencontrer au hasard des blogues.
Tu étais mon rendez vous quotidien avec le Canada, même si je laissais rarement des commentaires.
RV avec un autre pays proche de nous par la langue, proche de moi par plusieurs séjours dans différents provinces, c'est tellement loin de nos habitudes méditerranéennes!
Je te souhaite de continuer ta vie, heureuse, entourée de tous les tiens et qui sait si un jour tu as envie de venir voir le vieux continent, ma maison est grande...........
Merci pour toutes ces heures passées
à nous faire partager des morceaux de ta vie, mais STP de temps en temps remet une bûche.
Geneviève.
Même si je comprend ta situation, ça m'attristera de ne plus pouvoir te lire avec intérêt lors de chacune de tes publications. Tu es une écrivaine hors pair, tu sais émouvoir en commentant divers événements de la vie. Ta lecture va me manquer.
Je laisse la référence vers ton blogue dans le mien, au cas ou tu reviendrais publier un texte que tu sais si bien fignoler. Au revoir!
@ Réjean : Ne te fie pas à moi ou à mes réflexions pour mesurer où en est l'état du genre humain, je suis tellement pas représentative! Je ne suis peut-être pas marginale dans ma façon de vivre en société avec le monde mais dans ma façon de penser et de voir les choses, je me dis souvent que je suis une sorte d'extra terrestre... Je serai toujours une idéaliste, c'est plus fort que moi, je croirai toujours que le monde est bon, en dépit de tout ce qu'on voit et de tout ce qu'on entend. C'est peut-être dans cette sorte de marginalité qu'on se rejoignait et qu'on se comprenait.
Et ça, c'était du bonbon!
@ Soisig : Ce gros câlin me fait chaud au cœur, il est rempli d'amitié et de l'affection qui nous unit depuis tant d'années, je le sais. Et dire qu'on s'est connues, toi et moi, au temps des forums de discussion sur Sympatico, bien avant mon blogue. L'amour de notre région et les situations similaires qu'on vit nous amènent à communiquer et avoir le plaisir de se retrouver de temps en temps « ailleurs et autrement » alors c'est un au revoir seulement, dans notre cas.
J'ai dû te glisser un mot ou deux au sujet de la fin possible de mon blogue lors de notre dernière rencontre, ça faisait longtemps que j'y songeais.
Je t'aime aussi, chère amie xx
@ Barbe Blanche : Ça fait longtemps qu'on se connaît, hein? J'ignorais que tu me lisais avant, tu me l'apprends. « Abitibi et Gaspésie, même combat! » C'est notre cri de cœur en même temps que notre cri de ralliement. Pour moi, la Gaspésie, c'est plus que jamais Barbe Blanche et ses photos, sa poésie, l'amour de la nature, le respect des gens et la justice sociale. Tu as encore le courage de t'insurger et te lever debout pour ce en quoi tu crois et je trouve ça beau, si tu savais...
Mais oui, je t'ai accueilli comme de la grande visite, c'est que tu étais, c'est ce que tu seras toujours, comme tous ceux et celles qui me faisaient l'honneur de venir échanger ici.
J'irai toujours faire mon tour chez toi, ça me ressource tellement. Je dépose deux bisous sur tes joues barbues, mon cher ami gaspésien xx
« je suis une sorte d'extra terrestre... »
Moi, y tout.
On garde le contact.
Amitiés xx
@ Geneviève : C'est touchant d'apprendre que j'étais ton contact avec le Canada... Je me doutais que j'avais quelques lecteurs en France et ça m'a toujours étonnée en même temps que ravie. C'est bien pour dire qu'on ne sait jamais qui nous lit et à qui on s'adresse... C'est la beauté des blogues, ils permettent qu'on soit si près les uns des autres, au-delà des frontières et par-delà les océans.
Remettre une petite bûche de temps en temps? J'aime l'idée, je ne te fais pas de promesse mais je m'en souviendrai si jamais...
C'était un honneur de te compter parmi ceux à qui j'ai fait connaître mieux ma région, mon coin de pays, et je rêve de visiter ton pays un jour. Merci pour l'invitation dans ta grande maison, ça me fait sourire et je trouve ça beau!
@ P.-É. Larivière : Ce que je raconte avec des mots, vous le faites avec vos photos et les petites légendes qui les accompagnent. Pour vous avoir rencontré avec les membres de votre famille lors du dernier Festival du cinéma de chez nous, je sais maintenant qu'on a beaucoup en commun, des valeurs qui se ressemblent. Et ça, c'est toujours formidable quand ça se produit.
On se dit au revoir et à bientôt? Merci pour votre amitié.
@ Le factotum : T'es drôle, tu me fais rire, et ce matin, c'est bienvenu, je te jure!!!
Oui c'est vrai, Ipso et Facto, vous êtes deux beaux extra terrestres et heureusement qu'on aura la chance de se revoir, Amos et Rouyn-Noranda, c'est rien qu'une heure de route après tout pour qu'on atterrisse sur la même planète...
Bisous à toi et à ta douce en attendant xx xx
Chère Zoreilles/Francine!
À partir de ce moment, je ne suis plus jamais restée sur la galerie. Je suis entrée dans ta maison pour y venir chaque jour. Je te mets un extrait de ton blogue pour que tu puisses bien saisir ce que je viens de t'écrire.
Bonsoir Zoreilles!
C'est l'odeur de la bonne bouffe, l'atmosphère de fête, la gang et surtout l'accueil exceptionnel qui m'avaient amené ici pour la première fois en décembre 2008...mais j'étais demeurée sur la galerie. Cette année, j'ose entrer.
Je prendrais bien du mijoté à l'orignal (c'est si rare qu'on en mange par chez nous), des ti-coeurs à l'orange et du gâteau au rhum.
J'ai apporté mes muffins aux petits fruits (avec beaucoup de canneberges) et des bouteilles de Ricaneux.
Après quelques verres de Ricaneux, je pousserais bien une ou deux chansons à répondre.
À toi, à ta famille et à tes amis, je souhaite de joyeuses fêtes et une nouvelle année sous le signe de l'amour, de la tendresse et du partage.
C'est vrai qu'on se sent bien ici.
xxx
@ Canneberge : Ah, mon petit fruit préféré! T'étais restée sur la galerie l'année dernière? Pauvre toi, t'aurais dû rentrer en-dedans, avec nous autres... Du mijoté à l'orignal, c'est tendre et délicieux, on s'en prend chacun une assiette, viens t'asseoir à la table. Les ti coeurs à l'orange, ce sont mes préférés aussi, il faut y goûter pour les apprécier, ils n'ont l'air de rien comme ça. Le gâteau au rhum, c'est un classique, personne n'y résiste. Je veux goûter à tes muffins absolument, à ton Ricaneux aussi, j'ai toujours le goût de rire... et de chanter! Dis donc, t'aimes les partys? À toi aussi, de joyeuses fêtes avec ceux qui te sont chers! Promets-moi une chose, Canneberge, de ne plus jamais rester sur la galerie, le fun est en-dedans!!!
J'ai suivi ton conseil pour mon plus grand plaisir!
Aujourd'hui je suis triste mais je respecte tellement ta décision...c'est un nouveau départ, mais j'ai un deuil à faire.
MERCI POUR TOUT ZOREILLES!
Merci pour ton accueil si chaleureux, pour ta poésie si bien sentie, merci pour tous ces partages enrichissants, pour tes belles photos, pour ta beauté intérieure, pour ta grandeur d'âme, pour ta simplicité.
Merci de nous avoir fait connaître si bien ta région, les personnages plus grands que nature qui l'habitent, ta famille, tes amis, tes ancêtres et surtout toi-même, chère Francine!
Merci pour ton écoute chère Zoreilles!
MERCI LECTEURS ET AMIS DE ZOREILLES pour avoir fait de cette maison, un endroit chaleureux où il fait bon partager et s'enrichir d'une meilleure vie!
Je ne te dis pas adieu, je te dis à la prochaine. Et te souhaite la lumière, le beauté, l'harmonie, la tendresse et l'amitié que tu as su si bien partager.
Je t'aime beaucoup!
😘😘😘
Canneberge
@ mon p'tit fruit préféré : Ce surnom va te rester, c'est comme ça que je t'ai tout d'abord connue! Et nous nous sommes liées d'amitié « ailleurs et autrement » que sur ce blogue où l'on te voyait toujours apparaître avec joie, c'est qu'il il y a du sourire et de la lumière tout plein dans tes propos, tu es pareille en personne!
Je suis très touchée que tu penses à dire merci aux amis d'ici, ce sont eux qui mettent l'ambiance et la bonne humeur. Moi j'offrais « ma maison » et j'étais fière d'aller répondre à la porte mais ce sont les convives qui y mettaient le plus de vie, chacun apportant un petit quelque chose pour que règne l'harmonie et la discussion franche, ouverte, vraie, de manière amicale et naturelle.
En relisant ces extraits que tu cites, je me souviens avec tendresse de tous ces beaux moments partagés entre nous. Ils nous appartiennent à tout jamais, ils font sourire et pleurer en même temps...
Je t'aime beaucoup moi aussi, tu le sais bien, et c'est grâce à Chez Zoreilles que nous sommes devenues peu de temps après des amies proches, ça, je ne l'oublierai jamais.
Je t'embrasse bien fort,
Francine xx
En tout cas, ça finit en beauté avec des photos de tes magnifiques petites-filles!
Écrire un blogue devrait toujours
être un plaisir, jamais une obligation. Il y aura autre chose qui te plaira davantage, j'en suis certaine.
Je ne te dis pas adieu, premièrement parce que tu n'aimes pas les adieux et deuxièmement pour que tu te sentes bien libre de venir donner des nouvelles de temps en temps quand tu en auras vraiment le goût.
Merci d'être toi, vibrante et généreuse. À bientôt!
@ Une femme libre : Tu portes bien ton nom, tu laisses toujours aux autres le loisir de décider ce qui est bon pour eux, avec une marge de manœuvre pour s'ajuster s'il le faut!
Finir en beauté avec mes deux petites-filles... Tu as bien raison, c'est ce que j'ai de plus beau à partager et puis, vous les avez vues grandir jusqu'à maintenant, je vous devais bien ce moment où elles jouent ensemble, où elles s'aiment, où elles sont complices, dans leur bulle de sœurs, sans s'occuper de moi à plat ventre avec mon appareil photo...
Les relations entre les gens d'une même famille ou de mêmes affinités m'enchantent et m'émerveillent. En un sens, mes deux petites-filles qui jouent ensemble sont un reflet des amitiés qui se créent parfois sur un blogue. On s'aime, on se le dit pas souvent mais c'est là.
À bientôt, comme tu dis si bien!
Tu termines en beauté avec tes photos et un billet toujours aussi intéressant à lire. Je te comprends, j'y pense souvent moi aussi, mais je retarde toujours l'échéance. Je vais continuer de venir te visiter juste au cas ou le goût te reviendrais, on ne sait jamais.
Voilà le tout premier commentaire...sur ton tout premier billet que j'avais écrit en différé..............
"C'est pas vrai que je vais laisser ma soeur se faire "blanchir"
Et puis tu fais tellement de bien autour de toi.Tu as un talent merveilleux et tu le mets au service des autres, réalise-tu que Grand-maman et Papa serait tellement fiers de toi...en plus tu les fais revivre par tes écrits,moi je lis tes affaires avec joie, émotion et on partage des souvenirs.Tu me racontes des histoires,tu me racontes mon histoire.Je te dis un grand merci pour cela et tout ce que tu es.
Je t'aime xxx" ............
Je comprends très bien ta décision aujourd'hui, beaucoup d'eau à coulé dans la rivière des Outaouais depuis ce temps et je pense que tu fais bien, on ne peux pas retenir le temps...si doux soit-il!
MERCI POUR TOUT...ton p'tit frère
Je t'aime encore plus xxx
@ Solange : Oui, mes petites-filles (et tu peux facilement comprendre) c'est la beauté même. C'est ben bon pour ma santé!!!
Tu y penses souvent toi aussi... Et pourtant, ton blogue est toujours empreint de beauté dans tes créations en art visuel, tes mots qui les accompagnent, il y a tant de gens qui ont besoin de s'entourer de cette beauté que tu partages, que tu crées, que tu dégages. Tu sembles avoir un beau réseau bien solide aussi, venu des quatre coins du monde. C'est bien pour dire qu'on ne pourrait jamais se douter que tu remets ça en question parfois.
Je ne pourrais même pas te dire quand ni comment je suis passée de « retarder l'échéance » à « c'est devenu inévitable » mais je te souhaite pas ça. Je nous souhaite pas ça. Mais si ça arrive, je comprendrai. D'ici là, je profiterai de la beauté avec un grand B et de la chaleur de l'amitié de ton blogue, ma chère Solange!
@ Joce : Ton commentaire d'alors, je m'en souvenais parfaitement, il était resté gravé dans mon coeur mais ça fait du bien de le relire! J'y reconnais les bases de notre fraternité, notre complicité, de cette admiration qu'on ressent l'un pour l'autre, cette fierté d'être comme on est, de se reconnaître et s'apprécier comme tels en étant vrais, simplement heureux, sans chercher plus loin... Tu avais « nommé » en partie ce qui nous unissait, nous unit encore et nous unira toujours : ceux qu'on aime. Nous avons été les enfants heureux et insouciants d'une même famille qui n'était pas parfaite mais d'une famille sans histoire avec de belles histoires à vivre et à raconter, c'est quelque chose d'avoir ce même bagage qu'on transporte toute sa vie!
Tu comprends très bien ma décision aujourd'hui dis-tu. Je m'en doutais, tu comprends toujours tout de moi, tu serais même capable de me l'expliquer, tu pourrais finir mes phrases si t'avais pas tant d'écoute sincère et de respect...
J't'aime encore plus mouéssi mouéssi xx
Chère Francine,
n'ayant pas ouvert mon ordinateur depuis plusieurs jours je suis bouleversée par ce billet, auquel je m'attendais pourtant un jour où l'autre. Je n'ai pas lu les commentaires car c'est sûr que j'aurais pleuré. Je reviendrai demain les lire.
Le bien que tes mots m'ont fait est illimité, et si tu veux m'écrire un message personnel ( ce que je souhaite mais tu n'es pas obligée et ne t'en voudrai pas si tu gardes le silence) mon adresse de courriel est liseclo@colba.net. Et comme je dis tu n'es pas obligée; tu auras toujours une place spéciale dans mon coeur de toute manière.
Bonne vie chère Francine, avec tes amours, ta merveilleuse famille. Tu n'as pas idée du bonheur que tu m'as apporté au fil des ans, sincèrement. Tu es une bonne personne, et grâce à toi je suis devenue (je crois) une meilleure personne car j'ai appris à m'apprécier davantage. Et ça c'est toi qui m'y a aidé, à un moment où j'en avais désespérément besoin, sans le dire, mais avec tes Zoreilles tu as tout compris. Mille mercis!
Bisous, Lise XXXX qui n'est pas un robot, ni sur Facebook (et n'y serai jamais) ni sur Twitter ou autres réseaux sociaux, trop occupée avec maman en CHSLD.
Lise ♥
@ Lise : Tu t'en doutais et pourtant, tu es bouleversée, nous sommes à la même place... C'est toujours difficile, les au revoir, je comprends très bien ceux et celles qui n'en ont pas faits et je ne leur reproche pas. Mais pour ma part, j'ai tenu à ce dernier billet qui a mijoté longtemps et qui s'est écrit en peu de temps une fois qu'il était « mûr ». J'avais besoin de le faire. Ça nous permet, tous ensemble, de boucler cette boucle où le virtuel et le réel se côtoyaient sans cesse.
J'ai bien noté ton adresse courriel, je t'écrirai dans les prochains jours.
Et si j'ai pu contribuer à ce que tu t'apprécies davantage, j'en suis heureuse, parce que l'estime de soi, c'est si fragile, je travaille là-dessus depuis toujours et j'ai très mal quand je vois des gens se traiter aussi durement que je me traite moi-même des fois. Alors quand je réussis à convaincre quelqu'un d'autre de sa valeur, je me dis que je pourrais appliquer les mêmes conseils à ma petite personne et ça m'aide... mais c'est toujours à recommencer!!!
Comme proches aidantes, on s'est beaucoup soutenues pendant toutes ces années. Il y aurait tant à se dire encore sur le sujet. Je pense à toi souvent...
Merci pour tout, ça s'adresse à toi particulièrement, tu as toujours été là, discrète et à l'écoute, mais présente tout de même, je pouvais le ressentir avec une grande douceur.
Je t'embrasse, Lise,
Francine xx
Ma belle Zoreilles, c'est avec tristesse que je lis ton message, mais en même temps je comprends. Je vais m'ennuyer d'aller voir si tu avais une nouvelle histoire sur ton blog, peu importe quelle soit joyeuse, triste ou même engagée, j'aimais tellement te lire, ça me faisais du bien. J'avais l'impression de partager des moments importants de ta vie. Mais comme tu le dis si bien, tout change, tout va trop vite, l'internet ouvre bien des portes mais elle peut en fermer beaucoup aussi. Parfois, je ne vais même pas prendre mes courriels ou voir mon Facebook, comme pour arrêter le temps qui passe et attendre la lettre du facteur qu'on ne reçoit plus jamais.
on se reparlera ailleurs de toute façon mais je reviendrai souvent jeter un petit coup d'œil pour voir s'il Zoreilles renait de ses cendres. xxxxx
Un grand pas n'est-ce pas? J'y pense aussi parfois... C'est drôle car moi aussi, j'imprime à la fin de chaque année, les billets publiés. Classés par cartable. Pour le jour où, peut-être, je ne me souviendrais plus...
Mais aussi parce que je trouve qu'un billet ce n'est pas grand chose. Mais de les voir tous ainsi réunis, devient, comme tu l'as déjà écrit, un peu comme notre "livre".
Merci d'avoir été là. Je t'ai connu par l'entremise de ma Bonne Fée, celle qui écrivait des contes. J'ai eu la chance de te rencontrer et j'espère qu'on remettra ça. Avec ou sans le Factotum et sa Bien-Aimée!
Je te souhaite du bon Temps, du Bonheur à profusion et à l'occasion, que tu laisses encore tes mots me rejoindre...
Bisous et câlins xoxoxo
Je vais moi aussi te donner mon adresse
courriel, on ne sait jamais?
g.garo@cegetel.net
Je continuerai à parcourir les blogs de tes amis et de ce fait j'aurai un peu de tes nouvelles.
Tous tes lecteurs sont unanimes, tu nous a enrichi jour après jour pour nous avoir fait rêver, voyager, réfléchir et partager ce qui t'émeut et t'enthousiaste.
Tes petites filles sont magnifiques, c'est un bonheur de les voir pour nous tous.
Merci encore pour tout.
Geneviève.
@ Sylvie : Tu as toujours été là dans les moments importants de ma vie et celui-ci en est un, tu en es consciente, ce n'est pas Voyageuse du monde qui le dit, c'est mon amie Sylvie...
Je fais le même constat que toi à propos de l'Internet et des réseaux sociaux, ça peut fermer des portes comme en ouvrir, il n'en tient qu'à nous de s'investir ou pas dans des échanges qui nous conviennent et nous ressemblent. La tendance veut que de plus en plus de gens s'en tiennent à des communications imagées, punchées, rapides, efficaces, spectaculaires, etc. Je ne me reconnais plus là-dedans, je n'y trouve plus ma place. Je regrette l'époque où l'on s'écrivait des vraies lettres moi aussi et pour ça aussi, il n'en tient qu'à nous!
La marginalité ne m'a jamais trop dérangée, tu le sais, mais vient un moment où l'on remet en question tout ce qu'on fait en se disant : À quoi bon? C'est là où j'en suis. M'étonnerait pas qu'on soit à la même place... encore une fois!
Je suis contente que tu sois venue me saluer ici une dernière fois. Sincèrement, j'en suis touchée. On était en lien bien avant mon blogue et on le sera bien après, je te le promets.
Je te serre bien fort sur mon cœur et merci d'avoir toujours été là.
Francine xx
@ Fitzsou : Tu es de retour de voyage? J'aurais aimé t'accueillir avec une nouvelle plus enthousiaste... Tu y penses aussi parfois? Je me souviens que nous en avions déjà parlé mais sans approfondir le sujet. C'est quand même grâce à nos blogues qu'on s'est connues, nous avions quelques passions en commun, dont le Nord et ce goût d'écrire plus fort que le reste!
Très touchant de lire les raisons qui font que tu imprimes tes billets à la fin de l'année, comme moi... Je n'avais pas pensé que cela pourrait nous servir à nous-même un jour, je voulais seulement laisser comme une sorte de trace, pour être certaine d'avoir vécu tout ça, si peu et tant à la fois. Ça a quelque chose à voir avec pourquoi on écrit, pourquoi on a besoin de prendre des instantanés couleur avec notre cœur?
Les amitiés nées dans le monde virtuel n'en sont pas moins bien réelles, nous en sommes la preuve. J'ai hâte de te revoir xx
Et bonne route, chez Fitzsou l'ange aérien au Temps-Retrouvé!
@ Geneviève : Tu me fais réaliser plein de choses... Si, comme tu dis, mes lecteurs sont unanimes, c'est que j'ai probablement réuni autour de moi, ici même au fil du temps, des gens qui me ressemblent pas mal, comme si on s'était créé un lieu de rencontre, simplement par amitié et par affinités.
J'ai pris ton adresse en note, parce que je risque d'être difficile à suivre sur les blogues de mes amis, la plupart d'entre eux ayant déclaré forfait, je m'y cogne souvent le nez sur des portes closes moi aussi... Par contre, quelques-uns sont toujours actifs et ceux-là, on va prendre soin d'eux autres pour qu'ils aient le goût de continuer!
Mes deux petites-filles me donnent tellement le goût de vivre dans le monde bien réel. Avec elles, j'ai plus le goût de célébrer la vie que de l'écrire ou de la décrire... Cet après-midi, je vais chercher Félixe après l'école pour notre sortie bibliothèque et j'ai si hâte de lui dire que nos capucines sont sorties!
Tu vois, la vie continuera, pour nous tous, dans la simplicité et le bonheurs des petites choses...
Merci beaucoup pour toutes les histoires personnelles surtout pour le beau cadeau de l'histoire de Joutel, un cadeau que j'apprécie beaucoup, meme aujourd'hui. C'étais le 'fun' de lire vos histoires familliales, en vrai, d'avoir une fenètre dans votre petite vie pleine de Bonheur et joie. Un grand plaisir. Merci pour votre amitié et bonne chance dans le future.
Surprise, tristesse mais compréhension; c’est ce que je ressens en te lisant ce matin…
Ça me ramène au début, lorsque je t’ai connue, sur les différents blogues que nous fréquentions tous. Cette complicité, cette communication fine, ces échanges réguliers qui ont fait naître des amitiés virtuelles mais sincères. Puis, c’est par téléphone que ces conversations, devenues plus personnelles, se sont poursuivies…
Je me suis épuisé avant toi. Je me suis senti vide, j’avais l’impression de me répéter et, lentement, j’ai cessé d’écrire, alors je comprends… Je suis toujours venu te lire cependant. Certes, j’ai manqué certains billets, mais j’ai toujours suivi tes écrits, aventures, naissances, joies, tristesses, voyages, changements… Ces écrits…
Oui tes écrits… Quelle magnifique plume tu as. Une écriture vivante, détaillée, humaine. Une plume vivante qui dit plus qu’elle ne décore. Une plume qui sent, qui brille, qui pleure parfois et qui rit si souvent. Une plume qui bat comme un cœur et qui réchauffe même à travers la froideur d’un écran. Tiens, une plume qui me fait penser à celle de Félix : « Il a plu toute la nuit dernière et ce matin le soleil coule par la trouée des nuages. La terre éclate de parfums. Comme une sirène vêtue de voiles, passe la brise. Mélodieusement elle appelle au dehors les insectes cachés, secoue les herbes lourdes de pluie, fait bouger les oiseaux, les arbres, et gracieuse, roule dans le matin ». Cette plume qui me rappelle tes perdrix, tes sous-bois, Crocodile Dundee, Isabelle, Dominic, Félixe, Blanche. Cette plume de vent des Îles…
Je comprends mais je suis triste aussi. Triste de perdre ce lieu où je venais me reposer de temps en temps. Cette petite place où je passais su temps à te lire et à lire les commentaires de tout le monde. Ces personnes dont les noms étaient devenus familiers au fil des ans. Ces personnes qui « venaient mettre une bûche dans le poêle » comme tu disais. Ces amis, presque parents, qui savouraient, eux-aussi tes histoires…
Mais je suis aussi heureux. Heureux d’avoir trouvé une amie. Je sais que notre amitié durera au-delà de Chez Zoreilles. Peu importe l’endroit ou la façon, nous demeurerons en lien. Et toujours, lorsque je serai chez-moi, à mon camp, sur ma montagne, je penserai à toi et à Croco qui m’avez inspiré et encouragé dans ma quête. Ça, ça ne s’oublie pas; ça ne peut pas s’oublier.
Merci Francine, merci gros pour ce que tu es et pour ce que tu sais tellement bien nous transmettre. Ton humanité fait du bien et peu importe la manière, je sais que tu continueras à semer autour de toi! À très bientôt mon amie.
Pierre « Esperanza »
@ Richard le Joutellois : Ah si tu savais comme je suis contente d'avoir pu parler un peu de Joutel, cette petite ville minière qu'on a rasée, bulldozée, pour effacer de la carte à tout jamais cette petite communauté tissée serré, où des gens ont vécu, construit, aimé, travaillé, se sont investis corps et âme, sont allés à l'école, ont créé des liens solides, gagné leur vie, etc. Je trouve cela très injuste pour les Joutellois qui ne peuvent plus jamais retourner sur les lieux de leur enfance, de leurs années de bonheur, de leurs amours. J'aurais voulu réparer cette injustice... Je n'ai pas fait grand chose, juste d'en parler et pourtant, c'est comme ça que tu es arrivé ici, d'autres l'ont fait aussi, comme quoi il fallait faire quelque chose absolument, les Joutellois avaient soif de ça.
J'aurais voulu être cinéaste pour en faire un film, rassembler ceux qui ont vécu Joutel, leur donner la parole, l'occasion de se revoir. Un documentaire qui aurait montré le peu de considération qu'ont les minières pour les populations locales qu'elles bulldozent de la même manière. Ça coûte cher, faire des films. Je n'avais que mes mots et une grande solidarité avec les Joutellois, moi qui ai vécu les plus belles années de mon enfance à Matagami.
Je sais que d'anciens Joutellois avaient démarré une page Facebook qui a donné lieu à un grand rassemblement à Val-d'Or il y a quelques années. Il paraît que c'était très émouvant pour eux de se retrouver, échanger des photos, des souvenirs et ils ont même fait le projet d'y retourner en groupe, en VTT, pour y faire une expédition de retrouvailles. Je te souhaite de te joindre à eux un jour.
Merci pour tes visites régulières ici, même quand je n'ai plus parlé de Joutel. C'était un bonheur à chaque fois de te retrouver comme une sorte d'ami d'enfance du pays des mines, de l'Harricana et de la forêt boréale.
@ Esperanza : J'ai tellement été émue hier quand j'ai lu ton commentaire que j'étais incapable d'y répondre tout de suite. Toutes ces amitiés qui sont nées de nos blogues sont des deuils difficiles à faire (de cette plateforme et non pas de nos amitiés) et pourtant je travaille à ces deuils depuis si longtemps. Quand les gens sont indifférents ou évanouis dans les brumes du passé, on se dit qu'on était tout seul à ressentir ce qu'on a ressenti mais quand je me rends compte que tu te souviens de tout, que tu n'as rien oublié, comme moi, que tu y accordais de l'importance, tu me confirmes que je n'ai pas rêvé, c'était bel et bien aussi merveilleux que je l'avais vécu.
Nous étions collègues! Travailleurs autonomes, en communication, avec les hauts et les bas de ce métier dans lequel on croyait de moins en moins, où l'on s'investissait pour l'amour de notre région, toi dans Lanaudière et moi en Abitibi-Témiscamingue, amoureux fous du Québec et passionnés du développement régional, de l'environnement, avec nos opinions et nos convictions qui se rejoignaient parfaitement.
Et puis, quand nos écrits ne suffisaient pas, on prenait le téléphone et on continuait nos discussions enrichissantes sérieusement mais sans se prendre au sérieux. C'est ainsi que notre amitié s'est approfondie au-delà de nos blogues.
Et puis, il y a eu cette revue littéraire qui nous a rassemblés un bout de temps. Les écrits restent, c'est toujours vrai, et pourtant ils n'ont pas la même valeur pour tout le monde et plus le même intérêt pour le citoyen moyen. Je crois que ça a contribué à t'épuiser... Ça m'a épuisée aussi.
Tu t'es attaché à mon monde comme je me suis attachée au tien. Je pense souvent à toi, à Mélanie, à Nathan, vous imaginant dans votre maison sur le bord de la magnifique rivière Ouareau et maintenant à ton camp en forêt, sur ta montagne où tu es le roi. Un roi heureux et en paix. Nous ne sommes plus travailleurs autonomes, ni l'un ni l'autre, nous avons perdu beaucoup d'illusions mais la complicité est toujours là. Des fois, je t'entends penser, c'est pas mêlant!
Pour les mêmes raisons que toi, je suis heureuse et triste à la fois. On se reparlera, mon cher ami, et toujours, tu seras pour moi « Esperanza » et puisque je ne peux me résoudre à terminer ce commentaire, tu feras comme d'habitude, tu liras dans mon cœur!
Bonjour Z'oreilles, 8 années de blog ce n'est pas rien et cela crée forcément des liens .
Je suis souvent venu vous visiter sans laisser de traces mais j'ai toujours apprécié vos écrits et vos expériences de femme , de mère et de citoyenne .
Que votre blog poursuive sa route si l'envie est encore là !
@ Jerry OX : Depuis quand on se vouvoie? Je viens d'aller naviguer jusque chez toi et j'ai écouté ta très belle chanson, Inch Shalom. Si je n'ai pas laissé de commentaire là-bas (il m'aurait fallu me créer un profil pour avoir accès à la zone des commentaires) je voulais te faire part de mon appréciation pour tes mots si jolis qui racontent une réalité pas facile du tout et qui te tient à cœur. Tu es un artisan de la paix, ça me plaît beaucoup.
Effectivement, les blogues, ça crée des liens, nous sommes bien placés pour le savoir.
Bonne continuation à toi et longue route à tes chansons comme à ta maison virtuelle qui te ressemble.
Merci d'être passé dire au revoir, ça me fait chaud au cœur, tu sais!
Chère Zoreille,
j'espère bien sincèrement que tu ne partiras pas et que tu écriras de nouveau. Je lis ce dernier billet avec un grand serrement de gorge...
Bien honnêtement, j'ai lu en entier une bonne partie de tes billets et, non sans intérêt. Mais, bien souvent, je ne me serais pas sentie très bien d'y faire un commentaire à la hâte, parce que tes billets méritaient tout le temps nécessaire pour y répondre. Il y avait beaucoup de contenu.
Je n'aime pas faire les choses à la hâte. Et je ne me serais pas sentie honnête de commenter simplement pour commenter.
Sache que tu as été lue et le sera encore xxx. Peut-être que certains autres lecteurs auront la même impression que moi et je le souhaite sincèrement!
Chère Zoreille, je te le dis bien humblement et simplement; ne nous quitte pas, on t'aime et on te lis, plus que tu ne le crois xxx
Tendresse et fidélité pour toi xxx
@ Nanou : Ça me fait de la peine de te faire de la peine. C'est toujours difficile de quitter et contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'est pas plus facile pour celui ou celle qui décide de le faire de son plein gré. Vient un moment où cela s'impose sans qu'on puisse tout à fait se l'expliquer...
Au fil de toutes ces années, j'ai noué des liens de plus en plus personnels avec chacun de vous. C'était plus fort que moi, j'aime le monde et chaque personne est un trésor à découvrir et apprécier. C'est probablement la raison pour laquelle toi et d'autres ne pouviez vous résoudre à commenter en vitesse et je le comprends tout à fait.
Et puis, je ne pars pas tant que ça, je continuerai d'aller vous visiter sur vos blogues. Vous avez tant à dire et je me suis attachée à vous.
Tendresse et fidélité à toi aussi xxx
Y’a une canneberge qui a parlé d’un groupe uni : « les amis d’ici ».
C’est tellement ce qu’on retrouve ici.
Fascinante authenticité.
D’abords dans les billets, parce que les mots de Zoreilles contaminent.
La table est mise.
Puis, les commentaires déferlent dans la gentillesse et la douceur ; dans l’explication et la compréhension. Ces « amis d’ici » qui partagent le repas de la fraternité. Cette confrérie du vrai.
L’expérience de « Chez Zoreille » n’est pas banale. C’est la preuve que les relations humaines peuvent transcender le pixel. Cette page est une oasis ou l’atmosphère devient un remède au cynisme ambiant.
Dominic
@ Dominic : Tiens tiens, je nous reconnais une parenté (!) quand on s'émerveille de « cette fascinante authenticité, cette confrérie du vrai » et autres remèdes au cynisme ambiant contre lequel on lutte de toutes nos forces, moi avec mes mots, toi avec ton cinéma, tes images qui parlent plus que bien des discours, tes nombreuses implications culturelles et sociales qui font une différence, puisqu'on a plus que jamais soif de beau, de bon et de vrai, à mesure qu'on prend conscience qu'on peut et qu'on doit, chacun à sa façon, apporter sa pierre à l'édifice d'une société meilleure comme on la voudrait.
Tu poses un regard ouvert, généreux, bienveillant, pas du tout complaisant, sur cette « expérience » de Chez Zoreilles qui aura marqué ma vie de belle façon et plus que je n'aurais jamais pu l'imaginer. Quand nous en avons parlé brièvement l'autre jour, j'ai senti ta grande disponibilité et ton écoute pour le peu mais le tout entier que j'avais à dire sur le sujet. Tu avais compris que ce n'était pas banal pour moi.
Vous êtes toujours, Gilles (Crocodile Dundee), Isabelle, toi, Félixe et Blanche, la petite gang porte-bonheur et pas seulement pour moi, là c'est vrai que j'ai « contaminé » ceux et celles qui passaient par ici! Au fond, je n'y suis pour presque rien, vous êtes si attachants...
Je te remercie du fond du coeur pour ce mot que tu laisses ici comme un cadeau précieux à ta belle-maman qui t'aime et t'admire infiniment, pour l'homme que tu es et ta présence dans nos vies que tu embellis chaque jour depuis... bientôt 8 ans.
Avec toute mon affection,
Francine xx
Bonjour Zoreilles, cela m'attriste que ce blog prend fin. Disons que j'étais une lectrice secrète qui a laissé très peu de commentaires. Ce fut une lecture apaisante, ponctuée d'images qui me permettaient l'évasion. Si vous saviez le bien que cela me procurait. S'il en est de même pour moi je suis sûre que d'autres lecteurs ou lectrices s'ennuieront également de vous. Vous avez une belle écriture, un bon jugement et un sens de la justice. Vous m'avez fait passer de bons moments.
@ Dîne Dyne : Bonjour à vous que j'ai l'impression de connaître un tout petit peu pour vous avoir croisée souvent chez Barbe Blanche. J'ai la manie de tout lire les commentaires avant de mettre mon grain de sel!
Il me fait plaisir d'apprendre que vos visites ici étaient apaisantes et vous apportaient une certaine évasion. Moi, c'est Barbe Blanche qui me fait cet effet et c'est chez lui que nous nous croiserons à nouveau.
Vous êtes gentille d'avoir pris la peine de me saluer, vous me faites chaud au cœur, belle dame!
Chère Zoreille, je viens ici te souhaiter une heureuse fête des mamans et des mamies! Que le bonheur de te retrouver parmi les tiens te comblent xxx
Bizous xxx
@ Nanou : Merci beaucoup Nanou et j'espère que la tienne aura été une belle journée également, entourée d'amour sous toutes ses formes d'affection, de tendresse, d'amitié, de passion, de sourires...
Bonsoir Zoreille,
pourrais-tu communiquer avec moi sur Nanoulaterre
j'aimerais t'envoyer quelque chose...xxx
@ Nanou : D'accord, je m'en laisser un commentaire sur ton blogue, j'imagine que c'est ça que tu veux dire? À tout de suite!
Non Zoreille, en message privé!
Bonjour Zoreilles, oh !! et bien çà me fait super plaisir ton commentaire à propos de ma chanson "Inch Shalom" . Content que cette chanson t'ait plu. Oui, en effet, je t'ai dit vous la dernière fois , mais le tutoiement est sans doute du à ma surprise de te voir partir de la blogosphère (tout du moins de ton blog ) .
je te souhaite une belle journée .
Si ton blog reste ouvert , je viendrais avec joie y faire un tour pour relire certains billets.
Bonjour Zoreilles,
Et bien, en voilà toute une! Nous avons toujours été parfaitement synchronisés. Mais cette fois, c'est raté!
Le contexte étant favorable, j'avais décidé de faire un retour. Mais je ne peux m'empêcher de te comprendre ayant moi-même à plusieurs occasions décidé de passer à autre chose.
Peu importe ta décision, je la respecte. Mais il est évident que tu as eu un impact incroyable pour un bon nombre d'entre nous. Régulièrement, des commentaires que tu as laissés me reviennent à l'esprit.
Tout ce qe tu as apporté, tout ce que tu as changé au fil de tes échanges, c'est impossible à mesurer.
Tu as un don extraordinaire, des antennes et une sensibilité qui permettait de mettre en relief ce que j'exprimais. J'ai souvent pu saisir par tes commentaires ce que j'avais voulu exprimer sans en être parfaitement conscient. Je l'ai dit souvent.
Pour toutes ces raisons et bien d'autres, tu m'auras permis de connaître ce que je n'hésite pas à qualifier de grande amitié.
Meri pour tout, Zoreilles.
Je sais que tu continueras toujous à prendre bien soin de tout ton petit monde. Mais trouve aussi le moyen de prendre bien soin de toi. Tu le mérites.
@ Jerry OX : Je te le confirme, mon blogue restera ouvert en tout cas pour un bout de temps, je ne vois pas pourquoi j'appuierais sur le « bouton rouge » qui détruit plus de 8 ans de beaux échanges, hahaha! Et puis, il y a parfois des surprises, un vieil ami peut apparaître pour venir me dire bonjour et donner de ses nouvelles...
@ Jacks : Je savais bien que tu allais comprendre... À un moment donné, on en vient à se sentir un peu tout seuls à parler dans le vide, on n'entend plus que l'écho de notre propre voix et on se remet en question, on se dit : À quoi bon? J'ai souvent cherché au cours de la dernière année la motivation pour continuer, je t'assure, mais il a bien fallu que je me rende à l'évidence... Je n'abordais plus de sujets à portée sociale ou environnementale, je donnais des nouvelles de mes proches!
Toi et moi avons connu les belles années des forums de discussion de la Place Publique, c'est même là qu'on s'est connus et qu'on a découvert nos affinités et cette amitié à laquelle tu fais référence, qui est loin de se terminer avec la fin de mon blogue, surtout qu'on a maintenant une autre plateforme (Facebook) sur laquelle on a des nouvelles l'un de l'autre.
Tu te souviens de cette conférence conjointe qu'on avait menée ensemble sur les relations humaines dans le monde virtuel? Aujourd'hui, on arriverait à de nouveaux constats, on porterait un regard plus profond, plus sensible et plus authentique encore sur ce phénomène sociologique qui se raffine, se peaufine mais en même temps, qui s'étiole de plus en plus pour mener, parfois, à l'isolement... On pourrait s'en parler longtemps!
Tu as raison, Jacks, nous vivons toujours une grande amitié. Et je te promets que je prendrai toujours soin de mon monde et aussi de moi.
Ce n'est qu'un au revoir... xx
Bonjour chère amie
Tu as écrit:
Tu te souviens de cette conférence conjointe qu'on avait menée ensemble sur les relations humaines dans le monde ?
Si je m'en souviens? Et comment donc! J'ai tellement eu de plaisir à vivre cette expérience, une des plus intense que j'ai vécue, grâce à toi.
Nous avons vécu de si belles choses. Tu m'as souvent permis de voir le monde sur un plus beau jour. Les côtés les plus sombres attirent souvent plus le regard. Mais du vrai bon monde, de si belles expériences, des communautés si riches, vivantes, soudées, il y en a tellement. Tu me l'as souvent rappelé.
J'imagine que tu parles de cette session sur l'éthique à l'intention d'étudiantes en secrétariat. Elle étaient telle curieuses, sensibles et belles intérieusement. Longtemps après la fin du cours, plusieurs continuaient encore à échanger avec nous!
@ Jacks : C'est un très beau souvenir pour moi aussi. Tu sais, en amour comme en amitié, ce sont les belles choses qu'on vit ensemble qui cimentent nos liens. Bien sûr, vivre des épreuves ensemble, ça peut faire le même effet mais c'est pas si certain...
On en discutait justement, Gilles et moi, autour d'un bon souper ce soir, notre 37e anniversaire de mariage. En 37 ans mariés (39 ans ensemble) on a vécu beaucoup d'épreuves mais tellement plus de moments exaltants!
Et je serai toujours convaincu de la philosophie de vie que mon père m'a léguée en héritage : « Y a tellement du bon monde dans le monde » et il disait que si ça lui avait apporté parfois quelques déceptions, dans l'ensemble, il avait été gagnant de croire ça si tant tellement plus!
Je t'en raconte une qui s'est passée ce matin. D'abord, il faut que tu saches que je pars demain matin pour 6 jours en direction de Lévis mais j'aurai plusieurs arrêts en cours de route pour voir du monde que j'aime...
Je veux réserver mon premier dodo à Joliette, mon choix se porte sur un gîte du passant que je trouve bien invitant sur Internet, un endroit charmant, dans une maison ancienne où il n'y a que trois chambres. J'appelle. Oui, c'est possible. La dame me demande à quelle heure je pense arriver et mon nom. Quand je dis mon nom, elle s'exclame « Turbide des Îles de la Madeleine? »
- Moi non mes parents, mes grands-parents, mes arrière grands-parents et tous mes ancêtres sont Madelinots.
Et là, t'aurais dû entendre notre conversation. C'est comme si on s'était toujours connues. Malheureusement j'étais pressée, ma mère m'attendait mais une fois que j'ai eu sa parole que j'avais cette chambre, elle a dit qu'elle avait hâte que j'arrive demain soir pour qu'on continue à parler des Îles, elle avait plein de questions et tant de choses à me dire de ses séjours là-bas elle aussi.
Finalement, après avoir raccroché, je me suis rendu compte qu'elle ne m'avait même pas demandé mon numéro de carte de crédit et moi, je ne lui ai même pas demandé le tarif non plus. Tout s'était réglé comme avec une poignée de main, comme dans l'ancien temps!
Et là, j'ai hâte à demain où, après une journée complète sur la route, je me retrouverai comme en pays de connaissance, comme de la visite attendue et tout ça, parce que le monde ne demande pas mieux que d'être fin et de se faire des amis!
Ça fait que... faut pas s'inquiéter si je suis absente des réseaux sociaux jusqu'au 27 mai prochain!
Porte-toi bien, mon ami, et mes salutations à Laure xx
Merci pour nous avoir partagé de grands pans de ta vie. Tes joies et aussi tes peines. J'aime beaucoup te lire ( incapacable de penser au passé) Je finis tes textes souvent en pensant " il était une fois des gens heureux".
Tu vas nous manquer. Je te souhaite le meilleur.
Evelyne
@ Evelyne : Je suis sur le bord de la porte, je pars en voyage pour 6 jours mais je ne peux pas laisser ton commentaire sans réaction pendant tout ce temps.
Je sens beaucoup de sincérité et d'amitié dans ton commentaire et ça me fait chaud au cœur de penser que mes billets t'inspiraient « qu'il était une fois des gens heureux » parce que cette chanson m'émeut chaque fois que je l'entends et j'ai des milliers d'images qui me défilent en tête en l'entendant.
Donc, je suis extrêmement touchée de ton commentaire et si je n'écris plus de nouveaux billets, par contre, je serai ici, dans la section des commentaires de ce dernier billet, où quelques-uns aimeront venir parfois donner de leurs nouvelles ou partager une réflexion. Parce que tu sais, on s'est beaucoup attaché les uns aux autres, ici, on était comme une petite gang d'amis qui se faisaient confiance.
J'ai partagé des grands pans de ma vie ici, oui tu as raison, je m'en rends compte de plus en plus.
Chère amie Zoreilles
Tu as écrit: si je n'écris plus de nouveaux billets, par contre, je serai ici, dans la section des commentaires de ce dernier billet, où quelques-uns aimeront venir parfois donner de leurs nouvelles ou partager une réflexion. Parce que tu sais, on s'est beaucoup attaché les uns aux autres, ici, on était comme une petite gang d'amis qui se faisaient confiance.
Youpi! Je suis tellement heureux d'entendre ça. J'ai eu une frousse terrible. Ne plus jamais te voir apparaître dans le décor, j'avais tellement de misère à imaginer ça. On échangeait moins souvent, mais je savais que tu étais là la lampe allumée.
J'ai vraiment ressenti un deuil à l'annonce de ton départ. Viens quand tu veux, pense à toi. Mais la simple idée de savoir que tu n'as pas soufflé la chandelle, c'est déjà beaucoup. Ça me réchauffe le cœur.
Bonjour à tous les tiens et bon voyage!
Bonjour Zoreilles,
Oui je sais, tu as décidé de prendre congé de ton blogue. Je ne veux pas tenter le diable, mais tu comprends, je ne veux pas te laisser partir sans parler de toi sur mon blogue et y mettre un touche de suspens.
@ Jacks : J'ai fait très bon voyage et au retour, je lis que tu parles de moi sur ton blogue! Je cours te lire...
Je cours moi aussi, Zoreilles
Je cours d'un bord, je cours de l'autre. Au fait, je t'ai dit que nous rentrons définitivement à Sherbrooke?
Compressions obligent. Mais je vais terminer mon billet sur le chien qui ronge l'os avant de partir! Si j'attends trop, il ne restera plus d'os!
@ Jacks : Non, tu ne m'avais pas dit que vous rentrez définitivement à Sherbrooke. J'avais pris pour acquis que vous étiez à Havre-Saint-Pierre pour un contrat d'un an ou deux, comme les dernières fois... Compressions obligent? M'étonne pas!
Je compte sur toi pour nous expliquer le lien que tu fais entre moi et le chien qui ronge l'os!!!
Et oui Zoreilles,
Les choses évoluent très vite de nos jours. Nous sommes à l'époque de la vitesse, de la rentabilité, des performances, faire plus avec moins, faire mieux que le voisin, en d'autres termes: de la compétition. La devise semble être: enlever aux pauvres pour donner plus aux riches.
Je suis sûr qu'à l'heure actuelle plusieurs rongent l'os en attendant de montrer les dents.
@ Jacks : Ce serait déjà pas pire si plusieurs rongeaient l'os en attendant de montrer les dents... Moi j'ai plutôt l'impression que tout le monde s'en fout et démissionne en s'étourdissant dans le faux et le superficiel.
J'ai fait l'expérience dernièrement d'être loin de l'information, des moyens de communications modernes et de la technologie pendant 6 jours. À la place, j'ai fait des rencontres merveilleuses, des découvertes, des activités emballantes, des visites de lieux, des déplacements qui me permettaient de m'ouvrir à d'autres paysages et pourtant je n'ai pas quitté le Québec.
J'en suis revenue avec toutes sortes de réflexions et de résolutions que je n'ai pas encore fini de démêler mais cette époque de vitesse, rentabilité, performances, compétition, je n'en fais définitivement plus partie et je ne m'en porte que mieux.
Zoreilles,
Voilà qui est sage. Je me console en pensant que c'est dans cette direction que la tendance risque de se développer. Et c'est tant mieux. Il faut avant tout penser à soi, aux siens à ceux qui sont près de nous. Le reste n'a pas d'importance.
J'ai même perdu le réflexe d'aider les organisations internationales vouées aux bien-être des régions lointaines où ceux qui font le plus de profits, ce sont les organisations humanitaires. Je reviens à ce qu'il y a de plus fondamental, à ce qui se rapproche de ce qu'on appelait autrefois dans notre jargon "notre prochain".
@ Jacks : C'est pas tant de la sagesse que de la survie!
Quand tu parles de « notre prochain », tu me ramènes tellement loin en arrière dans mes souvenirs. Il y a des mots comme ceux-là qu'on n'entend plus jamais parce que le concept est démodé. On aura beau nous accuser d'avoir encore de vieux réflexes judéo chrétiens, le concept du « prochain » tel qu'on nous l'a inculqué dans nos familles, c'était quelque chose de beau, de grand, de généreux, de bienfaisant, de constructif. Aujourd'hui, on appelle ça « solidarité » mais ça demeure un concept vague, une sorte d'idéalisme naïf, pour la plupart du monde qui ne savent pas comment ça s'incarne dans le quotidien.
Même la charité est institutionnalisée, érigée en système, analysée statistiquement pour plus d'efficacité dans le ciblage d'une clientèle plus nombreuse et plus payante qui s'achète un peu de bonne conscience déductible d'impôt.
À l'ère des communications si faciles et si accessibles, il n'y a jamais eu autant de détresse silencieuse et de solitude... Des fois, Jacks, je ne comprends pas où s'en va notre société ni comment et pourquoi elle s'en va là. Il me semble qu'on régresse, qu'on était plus heureux avant... du temps qu'on se souciait de notre prochain et vice versa.
Tous les êtres humains, pris un par un, me fascinent et m'émerveillent mais en groupe, bien souvent ils me désolent! De réaliser ça, c'est aussi prendre un coup de vieux. Quand je vais être grande, je vais devenir plus sage et retrouver mon insouciance, je te le promets!
Comme c'est bien dit, Zoreilles
Et ça me rejoint tellement! Du bon monde, il y en a encore! Mais, on dirait qu'on a perdu le tour de faire en sorte que la société continue de s'améliorer globalement. Mais, c'est peut-être une illusion. Peut-être que dans 50 ans nous serons encore là pour apprécier comment tout s'améliore.
On peut se permettre de rêver...
@ Jacks : Nenon nenon, on ne sera pas là dans 50 ans, je ne rêve pas du tout ça, je t'assure. Tu as lu cet article de Mylène Moisan dans La Presse +?
http://plus.lapresse.ca/screens/31ffbbc5-5a39-421c-a409-35a37f87206b%7C_0.html
Cet article est d'un réalisme criant, je peux en témoigner. Rien n'est exagéré. Cela dit, j'ai énormément de respect et de compassion pour les « clients » qui n'ont plus de vie, pour le personnel débordé qui fait tout son possible et qui s'épuise et finalement pour toutes les Sophie du monde entier qui sont prises en otage par l'amour inconditionnel qu'elles portent à leur proche.
La « solution » qu'on donne en fin d'article est une boutade, ce n'est pas du tout sérieux, même en remplaçant un ou deux conseillers en communication par des préposés, on n'obtiendrait pas le résultat espéré.
Il faudrait sérieusement qu'on se penche sur cette question comme société et je ne vois pas à l'heure actuelle qui aura le courage politique de le faire.
Bonjour Zoreilles
Je n'ai pas lu cet article. "http://plus.lapresse.ca/screens/31ffbbc5-5a39-421c-a409-35a37f87206b%7C_0.html" l'a fait pour moi. C'est fou ce que le hasard peut faire. Je m'explique.
Hier, nous avons appris qu'Hydro-québec nous couperait l'électricité à partir de 9 heures du soir jusqu'à 7 h ce matin. À cause des travaux sur les barrages de La Romaine, nous devons subir de longues coupures. Ils ont déjà arrêté le courant pendant 36 heures en plein hiver. Il faisait très froid. Les gens étaient insultés.
Hier donc, pour passer le temps, Laure a ouvert le iPad. Elle est tombée sur cet article qu'elle a lu à haute voix. Quelle honte! Quel cran! Le rôle complice des agents de communication dans cet affaire à de quoi faire frémir d'avantage!
@ Jacks : Tu vas dire que je défends mon ancien métier, celui des communications, surtout que j'ai eu comme client pendant 8 ans un CSSS de l'Abitibi-Ouest et notre Agence régionale de la santé et services sociaux. J'étais travailleuse autonome, je travaillais à l'externe, mais je faisais le même métier que ces gens-là sans avoir les mêmes conditions de travail.
Dans mon cas, j'ai plus travaillé en santé publique (prévention) pour l'Agence régionale (elles sont toutes abolies, comme tu le sais) mais dans le cas du CSSS qui était mon client, j'ai baigné pendant longtemps dans les coulisses de cet univers où l'on sert de courroie de transmission entre l'institution et les médias pour informer la population.
Mon travail en était un de relations de presse et j'en ai toujours été consciente. Je ne pouvais pas m'exprimer pour et au nom de l'institution, c'est le travail des gestionnaires extrêmement bien encadrés de s'adresser aux journalistes, aux micros et aux caméras. Mon rôle en était un de coulisses. Point. Je n'étais pas sur le terrain pour voir les manques et les limites du système de santé et je suis certaine de n'avoir jamais été complice de ça, je n'avais pas ce pouvoir-là. Les agents et conseillers en communication ne sont pas coupables de comment ça se passe dans la réalité qu'ils ne connaissent probablement pas. Et d'ailleurs, ils ne dénonceraient sûrement jamais les limites d'un système pour lequel ils travaillent et dans lequel ils croient probablement encore.
Si je sais que cet article est réaliste, c'est pour l'avoir vécu de nombreuses années dans ma vie personnelle.
Si je dis que de remplacer les personnes aux communications par des préposés n'arrangerait rien du tout, c'est qu'il n'y a habituellement qu'une seule personne responsable des communications dans un Centre de santé (qui comprend plusieurs CHSLD entre autres).
Vous n'entendrez jamais un(e) préposé(e) aux bénéficiaires dénoncer ces situations auxquelles ils sont confrontés tous les jours dans leur travail. Évidemment, ils perdraient leur emploi.
Dénoncer cette réalité, c'est le travail d'un journaliste ou d'un proche aidant. Mais après, on fait quoi?
@ Jacks & Zoreilles : C'est un dialogue très instructif que vous nous donnez, là. Au point, que je me suis permis d'en faire un copie-coller, pour mieux le relire, l'annoter et le méditer. Il se pourrait même que je rajoute un billet sur mon blog, que j'ai gardé inactif depuis près de 2 ans, pour donner mes réflexions sur la notion de «prochain».
Quant à ta question, Zoreilles : «Mais après, on fait quoi?», je te répondrais qu'on ne peut rien faire, justement, pour conscientiser les autres. La conscientisation ne peut se faire que de l'intérieur de chacun. Tant et aussi longtemps que les masses seront en mode survie et compétition, il est illusoire de croire qu'on pourra réussir à susciter des prises de conscience, si ce n'est, chez ceux qui sont victimes de cette course effrénée à la rentabilité et aux profits. Il faut malheureusement que les gens souffrent, peu importe la manière, avant qu'ils en viennent aux questions fondamentales de la Vie, et ne commencent à s'ouvrir aux valeurs véritables.
@ Réjean : J'aimerais beaucoup lire tes réflexions sur le sujet. Est-ce qu'on peut aller visiter ton blogue sur invitation seulement?
Quant à ma question, tu auras compris qu'elle demeurait sans réponse, que c'était plutôt l'aveu de mon impuissance face à cette situation, comme à beaucoup d'autres.
Zoreilles,
Je n'ai jamais douté un instant du professionnalisme avec lequel tu as exercé ta fonction de communicative. Jamais. Je connais trop bien le milieu pour savoir comment ça se passe en haut lieu. J'ai certainement eu les mêmes réactions que toi en prenant connaissance de cet article.
J'ai une autre bonne raison de comprendre la problématique actuelle du réseau de la santé puisque Laure y travaille encore comme chef de service. Du moins, c'est le cas jusqu'à vendredi. Ensuite, bye bye! Nous rentrons définitivement à Sherbrooke. Et je crois bien cette fois que le mot définitivement va prendre tout son sens.
@ Jacks : Je pense qu'on se sent encore plus impuissants quand, dans mon cas comme celui de Laure, on connaît la « machine » de l'intérieur et qu'on ne peut rien y changer, quelle que soit la fonction qu'on occupe et la meilleure des volontés.
Laure termine sa « mission » vendredi. Est-ce le début de la retraite pour elle? J'ai beaucoup d'amis(es) anciens collègues et compagnons de travail qui ont donné leur vie à ce réseau de la santé et des services sociaux. Ils profitent du chaos actuel (dont l'abolition des structures régionales en santé et services sociaux n'est que la pointe de l'iceberg) pour mettre fin à leur carrière. Malheureusement, ils ne partent pas avec le sentiment du devoir accompli malgré qu'ils ont vraiment tout donné.
Le mot « définitivement » fait mal à dire et à entendre. Havre-Saint-Pierre aura marqué votre parcours et vous en garderez des souvenirs inoubliables. Que ces paysages d'une grande beauté continuent de vous habiter quand vous serez de retour dans votre patelin, à Sherbrooke.
Bonjour Zoreilles,
J’avais bien compris qu’avec ta question, tu n’exprimais que l’aveu de ton impuissance. Mais je ne pourrais pas dire cela de tous les humains. Comme tu le dis si bien, pris séparément, ils fascinent et émerveillent, mais en groupe, ils nous désolent trop souvent.
Mais, heureusement pour toi, tu as déjà commencé à «être une grande» et à «devenir plus sage». Il ne te reste qu’à «retrouver ton insouciance». Je te promets que tu y arriveras! :-)
Quant à mes réflexions sur le sujet du «prochain», j’en ai terminé la rédaction hier, en fin de soirée; tu les trouveras à l’adresse suivante.
https://moneveil.wordpress.com/2015/06/01/mon-prochain/
Évidemment, tu te doutes bien que tu n’y trouveras rien de «terre à terre». La notion de «prochain» n’a d’ailleurs de sens, qu’au niveau spirituel, mais, la vraie spiritualité, pas celle des églises, avec leur bondieuseries.
@ Réjean : Merci pour le lien, je m'en vais lire ça!
Pour retrouver mon insouciance, il me faudrait retourner en arrière, avoir 20 ans... je ne dis pas que c'est tout à fait impossible et je veux bien essayer...
Youpi, ça bouge ici! Preuve que Zoreille est bien en demande... Je viens simplement te faire un petit coucou parce que je pense à toi et ne veux pas que tu partes, hihhi... xxx
De retour de mon petit voyage au royaume de ton frérot, comme Nanou, je te fais un petit coucou. Au plaisir de se lire souvent.
@ Nanou : Mets-en que c'est pas mort, ici! Je l'ai déjà dit, je n'écris plus de nouveaux billets mais je continue à répondre quand on me parle, hahaha!
Non, sérieusement, j'aime le monde, ça, c'est quelque chose qui ne change pas...
Alors, merci pour ton coucou et t'en fais pas, je suis toujours là! xx
@ Le factotum : Bon, t'es revenu! Vous avez aimé votre séjour dans le coin de votre fiston et de mon frérot? Que c'est beau, ce coin-là, hein? En fait, c'est beau partout, le Québec.
Faudra qu'on se raconte ça prochainement. À bientôt!
Bonjour Zoreilles,
À défaut de faire autrement, on peut se faire des petits coucous. Je suis un peu entre deux eaux pour l'instants. Et je travaille aussi sur un bon projet de programmation qui me monopolise un peu.
Alors, après une courte absence, j'ai bien l'intention de revenir voir s'il y a encore âme qui vive ici ou ailleurs, comme sur mon blogue.
Bonne fin de semaine,
Jacks
(Je signe parce que le blogue est plus capricieux. Il vérifie souvent si je suis un robot, si je suis capable de faire la différence entre une pizza ou une bouteille de liqueuer. Je ne serais pas surpris qu'il essaie de vérifier si je suis encore capable de faire la différence entre une gars et une fille. Parfois, j'ai la surprise de voir que mon message est signé Anonyme!)
@ Jacks : On fera comme on a toujours fait, on ne s'oubliera pas malgré l'absence. Et on reprendra toujours là où l'on avait laissé, c'est ça, l'amitié!
Je te sais très occupé. C'est pareil pour moi. Décidément, l'ennui ne fera jamais partie de nos vies, il y a tant à faire, tant de monde à aimer... et si peu de temps!!! Je reconnais chez vous (Laure et toi) la même urgence de vivre qui m'a toujours habitée.
Bonne fin de semaine à toi aussi.
Et pour les caprices exigés au moment d'ajouter un commentaire sur ce blogue, comme de beaucoup d'autres que je fréquente, je n'y suis pour rien, tu t'en doutes, je n'ai jamais changé les paramètres de sécurité depuis le début, je voulais qu'on entre ici comme chez soi, c'est Blogger qui programme ça automatiquement. Ça devient franchement déplaisant, je suis bien d'accord.
Je sais que tu n'y es pour rien Zoreilles
Il faut dire qu'il y a beaucoup de contraintes dans la publication des messages. Nous avons plusieurs sortes d'équipements que nous configurons tous à notre façon en voulant être protégés des intrus. Je me sers parfois de mon iPad, une petite merveille pleine de caprices.
@ Jacks : Des contraintes? De plus en plus, sur les blogues en tout cas, je remarque ça partout où je vais. Il faut dire que ces plateformes sont gratuites pour les utilisateurs alors on se plie à tous les caprices qui nous sont exigés.
Tu aimes ton Ipad? J'en avais un, pourtant, je n'avais pas bien réussi à le configurer au départ et je n'ai jamais eu vraiment de plaisir avec, je faisais juste de lire La Presse +, j'ai fini par le donner en cadeau à ma fille qui le trouvait bien pratique mais elle se l'est fait voler lors de son dernier voyage à Montréal, la fin de semaine de Pâques!
Je suis à veille de revenir à la machine à écrire... même pas électrique, à la plume et l'encrier, c'est si romantique!
Oh mince alors !
Bon OK, je ne passais plus que rarement (beaucoup de travail et j'essaie de ne plus plonger dans les blogues) mais ne plus te lire va me manquer.
Déjà que je ne fais plus partie de ta liste sur FB.
Mais je te vois chez Femme Libre, je te lis donc là.
Et si jamais tu reprends la plume, fais le savoir.
Amitiés.
Comme l'étoile filante que je suis ,je viens laisser un peu de cette traînée de lumière pour éclairer tous tes futurs projets. Merci de m'avoir permis de connaître un peu la femme généreuse que tu es....et tellement plus....
j'avais abandonné un peu beaucoup mon blog aussi ...mais comme le tien...il demeure toujours quelque chose d'indescriptible dans le cœur de ceux et celles qui nous ont lu ou qui nous lisent encore....
Marie Picasso
Bonjour Zoreilles,
Je trouve très agréable de voir qu'il reste un lueur de chandelle qui continue de briller chez Zoreilles. Je lis chaque commentaire avec plaisir.
Quant à nous, Laure et moi, nous sommes rentrés définitivement à Sherbrooke hier soir. Cette fois, c'est la vraie. Nous sommes très heureux. Un chez soi, c'est tellement agréable. En même temps, nous sommes un peu triste à la pensée de tous ceux et celles qui seront tristement affectés par les coupures de services...
@ Mijo : Tu essaies de ne plus plonger dans les blogues? Pas moi. Les blogues de ma liste, je les fréquente encore régulièrement, même s'ils ne sont pas très actifs, d'ailleurs, sur le tien, je n'arrive plus à laisser de commentaires et cela m'attriste beaucoup. Ma liste d'amis Facebook est très très courte, n'y figurent plus que des membres de ma famille ou presque, c'est voulu, ça reste un réseau public sur lequel je ne partage jamais rien de personnel.
Peut-être allons-nous nous « revoir » chez toi ou chez des amis(es) que nous avons en commun? Je le souhaite sincèrement.
Toute mon amitié à toi, ton amoureux, et vos deux adorables mijoteurs. Vous êtes une belle famille très inspirante! Bisous xxxx
@ marie picasso : Attends, j'ai été voir en cliquant sur ton pseudonyme, on se connaît? Tu parles de Joliette, et j'y étais récemment, et même deux fois plutôt qu'une, on s'est rencontrées au gîte touristique dans la maison ancestrale? Tu étais en formation et moi en route pour aller voir mon frère? J'aimerais tant savoir qui tu es!
À bientôt peut-être?
@ Jacks : Oh oui, il reste une lumière allumée, tout dort et je veille!!!
Je te reviens demain matin pour une petite jasette, j'ai de la visite qui arrive.
À bientôt!
@ Jacks : Me revoilà, en ce lundi matin pour me réjouir, avec Laure et toi, de votre retour au bercail. Home sweet home... On se retrouve, j'imagine, amoureux et heureux comme avant mais si différents à la fois, grandis par les rencontres, paysages et réalités de la Côte-Nord qui ont laissé leur empreinte en vous à tout jamais. Vous serez toujours des ambassadeurs de ce coin de pays méconnu de la plupart, mais pas de vous deux.
Votre retour signifie aussi, hélas, des services essentiels en moins pour cette région comme pour toutes les régions du Québec. Les décisions sont prises bien plus haut que nous... mais parfois aussi par nos semblables, et à ce sujet, les dernières élections partielles dans Chauveau et Jean-Talon qui ont élu des libéraux nous laissent croire que le message envoyé à nos élus est celui que Couillard répète ad nauseam : « Un encouragement à continuer ».
Est-ce que ce retour à la maison laisse présager de nouveaux projets pour vous deux? Je vous le souhaite sincèrement!
Bonjour Zoreilles
Le hasard fait souvent très bien les choses. Je suis arrivé juste à temps pour faire mon jardin. Et c'est fou comme on se sent bien chez-nous. Tu te demandes si nous avons des projets? Bien sûr que si, mais on garde une petite réserve car souvent, c'est le hasard qui décide à notre place.
Dommage que tu n'ait pas eu l'occasion d'apprivoiser ton iPad. Je ne serais plus capable de m'en passer.
Joyeuse fête des pères à ton copain!
@ Jacks : J'espère que t'as eu une belle Fête des pères toi aussi... et trois fois plutôt qu'une!
On est bien chez soi quand même, hein? Vous aviez de si beaux jardins, je m'en souviens, tes bleuets doivent avoir beaucoup poussé? Tu étais si fier de tes plants de bleuets! Pour apprendre quels sont vos projets, il faudra probablement te lire sur ton blogue, ce que je ferai régulièrement.
Pour le Ipad, j'ai l'impression qu'il est plus fait pour ceux qui aiment lire que ceux qui aiment écrire. Je le trouvais pratique quand j'étais en déplacement, sans plus. Et comme je suis plutôt sédentaire...
Si je ne plonge plus trop dans les bloques, c'est que je tombe toujours dans une faille spatio-temporelle !! Je lève les yeux et plusieurs heures ont passé sans que je m'en aperçoive et pendant ce temps-là je n'ai pas travaillé ;-) (Je suis mon propre patron).
Amitiés
@ Mijo : Ah oui, je comprends... J'ai été travailleuse autonome aussi à partir de 2005 et je prenais ma pause en visitant les blogues-amis mais des fois, j'étirais la pause pas mal.
Je n'arrive toujours pas à laisser de commentaires chez toi, on dirait que la section commentaires est verrouillée. Au moins, je peux lire ce que vous mijotez quand tu publies un nouveau billet. Et toi, tu seras toujours la bienvenue ici.
Bravo Zoreilles,
C'est toi qui as laissé le 100è message pour ce mémorable billet. Je me fais un honneur d'être le 101è. Il faudrait prévoir un prix pour le 1000è message! Hihi!
@ Jacks : Un prix pour le 1000e? On se rendra jamais là, voyons!
As-tu vécu une belle Fête Nationale hier?
Nous, on travaille comme des fous depuis 2 semaines à la nouvelle maison de nos enfants. On était avec les beaux-parents de notre fille, la sœur à Dominic aussi, tous motivés par le même objectif. On se concerte, on collabore, on fait des équipes, chacun a ses talents et ses forces qui se conjuguent, c'est formidable. De la solidarité et de l'enthousiasme à son meilleur, en compagnie des petites, on va même au-delà de nos forces mais c'est si bon de carburer à la même énergie!
On a fini ça en soupant ensemble hier soir, on a levé nos verres au moins 10 fois pour se remercier entre nous autres, pour célébrer la famille et le pays du Québec. On a chanté en faisant la vaisselle, c'est ma plus belle St-Jean depuis des années!
Tous ensemble pour le prix.
Nous, c'était il y a deux semaines.
Mon fils a aménagé dans sa nouvelle maison.
C'est vrai qu'il se crée une belle synergie, tous ensemble.
On a passé une belle St-Jean remplies de belles têtes.
Zoreilles et Le Factotum?
Mais oui, on est capable de se rendre à 1000 facilement. Ça va aller tout seul. Y a rien de trop beau pour notre Zoreilles nationale toute pétillante d'énergie et d'empathie. Toi et le Factotum vous semblez carburer dans la même eau: la famille, la construction, la ST-Jean. Et le symbole est beau: le plaisir d'être ensemble pour bâtir un chez-soi, un pays réel ou imaginaire.. Qu'a le bâtiment va, tout va.
@ Le factotum : Parles-tu de ton fils qui s'est acheté une maison à Lévis, pas loin de chez mon frère? S'il n'y avait pas ces 2 semaines de délai, je t'aurais demandé l'adresse de sa nouvelle maison parce que mon frère vient de vendre la sienne, ils s'en achètent une autre à Berthier-sur-Mer!
Isa, Dom et les petites ont dormi pour la première fois hier soir dans leur nouvelle maison. Quelques heures auparavant, j'étais encore dans le coulis de la céramique de la salle à dîner! On a finalisé le dernier bout du déménagement « à bras », les deux maisons sont à quelques pas et il faisait beau. C'était drôle de voir Félixe, avec le sourire étampé dans la face, s'en venir à pied avec sa doudou et son minou rose! Elle participait elle aussi, à la mesure de ses 6 ans, et elle n'a pas eu besoin d'histoire hier soir elle non plus, elle m'a dit qu'elle trouvait ça dur un déménagement mais qu'elle trouvait sa nouvelle chambre tellement belle!!! Blanche a pris son bain au numéro civique 138 mais comme ses vêtements étaient déjà tous rendus à la nouvelle maison comme sa couchette, on l'a emmenée toute nue dans une grande serviette et on l'a couchée dans sa chambre au 171. Elle avait passé son heure, elle a dormi en se couchant, la belle tite puce!
J'ai aidé Isa à installer son lit pendant que Gilles et Dominic branchaient laveuse, sécheuse, congélo, frigo. Ce sont des images que je vais garder longtemps dans mon cœur...
On les a quittés à 23 heures, les petites dormaient et les parents s'apprêtaient à faire de même. Mission accomplie!
Quand nos enfants sont heureux, nous autres aussi...
@ Jacks : Je n'ai pas l'ambition qu'on se rende à 1000! En fait, je n'ai pas du tout d'ambition à ce sujet, ça me fait une petite place pour venir jaser avec mes amis(es) et j'aime ça de même!
Oui, Le factotum est un ami, sa conjointe aussi, on habite la même région et on a des valeurs qui se rejoignent beaucoup.
On sait bien, toi et moi, que l'amitié n'a pas besoin d'une présence constante pour être vraie et enrichissante!
C'est une blague, Zoreilles
Je te connais trop bien pour savoir que tu ne vises pas à battre des records. Ce n'est vraiment pas ton genre. C'est pourquoi je rigole à ce sujet. Mais je sais qu'on va venir ici tant qu'il y aura de la vie.
@ Jacks : Tu me connais bien, c'est vrai, et depuis longtemps! Tant qu'il y aura de la vie, tu dis? Tu parles, c'est pas moi qui va lâcher, ça c'est sûr.
Alors vous deux, toujours en train de jaser à ce que je vois... xxx Je viens te faire une petit coucou Zoreille et te souhaiter un très bel été xxx Bizous et tendresse xxx
@ Nanou : Eh oui, je suis ben jasante! C'est gentil, ton petit coucou, je te souhaite un bel été à toi aussi, avec une pause bienfaisante et inspirante près du fleuve. Quant à moi, ce sera plutôt dans son prolongement, le golfe, que j'irai me ressourcer. Je serai aux Îles de la Madeleine avec mes zamours du 2 au 9 août prochain. J'ai hâte!
Bizous et tendresse pareillement xxx
Bonne fête, Zoreilles!
Je veux être le premier. C'est ton anniversaire demain le 7 juillet! Une date mémorable avec double 7. Tu es née pour la chance et c'est aussi une chance de t'avoir pour amie. À mes yeux tu incarnes la chance et la vie sous toutes ses formes, la vie familiale étant au premier plan, ton milieu de vie étant presque aussi important. Heureux anniversaire et merci pour tout ce que tu nous as apporté sur ton blogue depuis si longtemps.
@ Jacks : Si je regarde l'heure à laquelle tu as publié ton commentaire, effectivement, t'étais le premier!
Tes vœux me touchent en plein cœur, tu parles de chance, (Lucky seven!...) de famille, de milieu de vie, de mon blogue... Nous sommes des gens de juillet, pas loin l'un de l'autre, j'espère que t'as passé aussi un bel anniversaire entouré de ceux et celles que tu aimes.
Nous avons eu, au retour du campe, une invitation surprise à souper dans le jardin chez les beaux-parents de notre fille, qui sont aussi notre famille, et on nous avaient préparé une fête toute en simplicité, en fraîcheur, en douceur, en beauté : Blanche a un an aujourd'hui et moi... 58 ans!
Au moment où l'on nous a chanté « Mamie et Blanche, c'est à votre tour, de vous laisser parler d'amour... », Blanche m'a regardée tellement intensément que nous en étions émues toutes les deux! Moment d'éternité...
Oui j'en ai de la chance!
Je corrige : « et on nous avait préparé... », je sais même plus écrire ce matin!
Je ne peux m'empêcher de revivre mon 57e anniversaire, l'année dernière. Isabelle devait accoucher le 28 juin mais elle retardait. La veille, 6 juillet, elle nous avait invités à souper chez elle. Elle était tellement magnifique et épanouie que j'ai eu l'intuition qu'elle était prête à donner la vie cette nuit-là. J'ai voulu amener Félixe à coucher chez nous. Ma fille disait qu'elle aimait mieux garder cette permission spéciale pour le jour qu'elle accoucherait. Alors, contrairement à mon habitude, j'ai insisté en lui disant que l'un n'empêchait pas l'autre. Je savais fort bien qu'en en parlant à Félixe, elle dirait « Ouiiiiiiiiiiii », c'est ce qui s'est produit.
Je n'ai pas dormi cette nuit-là. J'étais branchée, fébrile et heureuse, avec les visages heureux de Isabelle et de Dominic. Au matin, à 6 heures, je me suis levée, convaincue qu'un grand bonheur venait de se produire. Je n'ai pas fait de bruit, Félixe dormait dans sa chambre, je savourais ce moment. Gilles ne tenait plus en place, il est allé voir à leur maison si l'auto était là. Moi j'étais sûre que l'auto n'était pas là mais au Centre hospitalier.
À 6 h 20, le téléphone a sonné. C'était la voix d'Isabelle qui me disait : « Écoute Maman, Blanche veut être la première à te souhaiter bonne fête! » et j'ai entendu un pleur de bébé... Blanche était née quelques minutes auparavant. Isa m'a demandé de réagir en silence, qu'elle voulait annoncer elle-même la nouvelle à Félixe lorsqu'elle serait levée.
Quand Gilles est revenu de chez les enfants, n'ayant pas vu l'auto dans leur cour, il était bien énervé et moi, j'étais sur la galerie avec mon café, en pyjama, à faire des petits pas de danse... en silence!!!
Bonne fête, madame Zoreilles.
Si jeune et toute la vie devant toi.
Elle est bien chanceuse la charmante dame.
Profitez bien de cette journée qui appartient à vous deux.
Un bisou à Blanche et un beau câlin pour toi.
Joyeux anniversaire chère Zoreilles!
Joyeux anniversaire chère Blanche!
Ce joli poupon qui avait retardé son arrivée à la journée de ton anniversaire sachant déjà à quel point elle te ferait plaisir, sachant déjà à quel point, elle te ferait le plus extraordinaire des cadeaux...une relation toute spéciale inscrite à jamais dans le temps, dans le coeur et dans la beauté de la vie.
Cela marquait le début d'une longue suite d'émotions qui allait ponctuer cette cinquante-huitième année. Oui, elle a été riche en réflexions et en émotions de toutes sortes cette année qui se termine. Des joies, des craintes, des folies, des rencontres toutes spéciales, de grands deuils, des rêves, des désillusions et de magnifiques moments de tendresse avec tes zamours et tes zamis!
Quand tu écris..." on nous avait préparé une fête tout en simplicité, en fraîcheur, en douceur, en beauté...dans le jardin..."
Ce sont des mots qui décrivent aussi très bien qui tu es et ce que l'on ressent à te côtoyer. Merci à la vie d'avoir permis que nos chemins se croisent et que naisse ainsi une belle amitié!
Chère Francine, je te souhaite de poursuivre ta quête personnelle à travers toutes tes réflexions et à travers tous les événements qui les alimentent. Je te souhaite de continuer à croire en la beauté du monde et en la richesse des gens qui t'entourent. C'est ton "moteur de recherche", c'est ta raison de vivre.
Gros câlins bien sentis à Blanche!
Gros câlins bien sentis à toi, Zoreilles/Francine!
Passe une belle journée et...une belle année!
Plein de soleil dans ton coeur...
La surprise...aux Iles-de-la-Madeleine.
Canneberge xxxx
@ Le factotum : Si jeune, dis-tu? Ben pas tout le temps mais aujourd'hui, oui. J'ai 58, si tu vires ça de bord, y a des matins que j'ai l'impression d'en avoir 85! J'ai été bécotter Blanche cet avant-midi, à l'invitation de sa mère Isabelle et de sa grande sœur Félixe. Encore un beau moment! C'est ma fête à tous les jours, dans le fond. Mais aujourd'hui, je reçois encore plus d'amour, d'affection et d'amitié que d'habitude et ça, oui, ça me donne un sacré coup de jeune!
Merci à toi, l'ami Gilles!!!
@ Canneberge : Notre amitié est mon cadeau de fête à l'année et depuis quelques années déjà. Quand je te dis que je suis née sous une bonne étoile... et Blanche aussi!
Oui, ce fut une drôle d'année... bien remplie. Tu en sais quelque chose. Et la prochaine le sera tout autant, je le sens, il faut croire que je génère ça dans ma vie mais si j'ai un talent, c'est celui de m'entourer de personnes extraordinaires qui ont le même moteur de recherche que moi.
On se voit aux Îles le mois prochain. J'aime tellement ça dire ça : « On se voit aux Îles le mois prochain », tu vois je le répète encore! C'est quand même incroyable que sans s'être concertées, on s'est aperçues comme par enchantement au début de l'année qu'on y serait toutes les deux en même temps cet été. Il n'y a pas de hasard, ma belle Chantale, juste des rendez-vous et nous en avons tout un!!! Rouyn-Noranda, Joliette, Mont Saint-Hilaire ou Hâvre-aux-Maisons, pourvu qu'on soit ensemble, le bonheur est au rendez-vous.
Je t'embrasse et te dis un gros merci pour ces vœux si chaleureux.
À bientôt tralalalalèreeeeeee,
Francine xx
Oh, et bien bonne fête en retard chère Zoreille! Un autre petit cancer, je les aime ceux-là! Bizous xxx
@ Nanou : Merci chère toi pour ces vœux qui ne sont pas du tout en retard, je les prends tous, avec les bisous qu'ils comportent, pour encore un mois! C'est incroyable le nombre d'anniversaires en juillet juste dans ma famille et mes proches. On dirait que tout le monde aime bien faire des bébés en octobre!
Bonne fête, Zoreilles
J'étais le premier à te souhaiter bonne fête. Je veux être le premier à l'avoir fait deux fois. Tu sembles de fort bonne humeur. J'imagine que ton prochain voyage aux Iles-de-la-Madeleine doit "booster" ton moral. Je te souhaite d'y faire d'autres belles découvertes sur tes origines.
@ Jacks : Ah ça, c'est sûr, t'es le premier à l'avoir fait deux fois : une fois avant, une fois après!!!
Oui, je suis d'excellente humeur et notre prochain voyage aux Îles en compagnie de nos zamours sera la réalisation d'un rêve qu'on a nourri depuis longtemps, chacun dans son cœur et pour des raisons différentes.
Nous irons en avion, le 2 août, Gilles étant incapable de supporter de longues distances en voiture à cause de ses acouphènes et de l'hyperacousie. Les enfants ont loué un motorisé pour trois semaines, donc ils partent une semaine avant nous et on ira les accueillir au bateau quelques heures après notre arrivée! Quand nous repartirons des Îles, le 9 août, les enfants repartiront le lendemain pour faire la route en sens inverse. Là-bas, on loue un petit chalet « chez nous » à la Dune-du-Sud, Havre-aux-Maisons, et les enfants occuperont le terrain de camping à quelques pas de « notre chalet ». Comme de raison, Félixe dit déjà qu'elle veut dormir chez Papi et Mamie! Nous avons loué un véhicule sur place, Gilles et moi, et les déplacements pourront se faire « en famille » sans bouger le motorisé.
Ce sera un voyage pas ordinaire... C'est peut-être la fois où je découvrirai le moins sur mes origines, mon ascendance, mais le plus sur ma descendance!
Déjà, je sais qu'on ne pourra pas tout faire... parce qu'on a beaucoup rêvé, qu'on n'a qu'une toute petite semaine, qu'on sera soumis aux aléas de la température, qu'on a pour compagnons de voyage entre autres une petite de 6 ans et une autre d'un an à peine.
C'est avec Félixe que j'ai le plus souvent parlé des Îles. Elle semble réaliser que c'est un lieu mythique pour Mamie... On veut faire la tournée des phares ensemble, ramasser des coquillages, sauter dans les vagues, explorer des grottes, aller voir où s'est passée pour vrai la légende de Farmer, le cheval des Îles (très belle histoire, très touchante, qui parle d'attachement, de sentiment d'appartenance, de retour aux sources). Avec Dominic, on veut aller visiter la fromagerie des Pieds de Vent, la verrerie La Méduse, Le Barbocheux. Avec Isabelle, on veut aller chanter au Café de la Grave, au Pas Perdus. Avec Gilles, on veut passer du bon temps avec Fred à mon oncle Will, Alain à Adèle à mon oncle Azade et sa famille. On veut, on veut, on veut, on veut tout, surtout se laisser emporter par le charme des Îles et des Madelinots!
Je peux bien être de bonne humeur!
Un petit coucou tout doux, venant du vent du fleuve, aux Eboulements... Quel chance nous avons, quel beau pays que ce Québec!
Je t'embrasse bien fort xxxx
Bonnes vacances, madame Nanou.
Salut...j'étais caché ici....me reposer un peu entre 2 boîtes de déménagement
@ Nanou : Oh que je le ressens jusqu'ici, ce vent du large qui nous invite à nous jeter dans ses bras! Oui qu'il est beau et vaste, notre Québec, j'en suis convaincue depuis toujours. Te voilà aux Éboulements, ton lieu de prédilection pour apprécier l'essence de la Vie. Bonnes vacances, ma belle, deux bisous tout doux sur tes joues comme une petite brise rafraîchissante.
@ Le factotum : Et à toi aussi, bonnes vacances, cher Facto. Tu dois profiter en masse du vélo, du lac et de ton petit boisé. J'espère que tout ton monde se porte bien, je veux dire ceux et celles qui habitent ton cœur et ton environnement!
Nous, avec les vacances de la construction, on est pas mal tout le temps au campe ces temps-ci, d'ailleurs Gilles est resté là-bas, moi j'avais des affaires à régler en ville et je devais nous ravitailler, j'irai le rejoindre demain midi, il m'attendra à la marina de Rapide Deux, on en ressort seulement dimanche... pour y retourner mardi!
Bientôt, les Îles de la Madeleine...
Des beaux bonjours et des bisous à toi et à Ipso, profitez bien de l'été!
@ Joce : La phase 1 de votre déménagement est déjà derrière vous et vivement la phase 2 en fin de semaine! C'est facile pour moi de vous imaginer heureux et amoureux à Berthier-sur-Mer, on a tu ben faitttttt d'aller dîner là à ta fête! C'est comme si on avait su...
Il vous restera tout le mois d'août pour profiter de vos kayaks et retourner ensuite à votre belle maison.
Nos salutations chaleureuses à vous autres, sans oublier Noémie et Hubert, et la petite Aurélie. Vous aurez la chance, entre deux boîtes, autour du 29 je crois, de voir arriver dans votre cour un motorisé avec une belle petite famille à bord... en route pour les Îles de la Madeleine. Je voudrais bien être un petit oiseau et voler au milieu de vous tous!
Je vous embrasse fort fort... entre deux boîtes à transporter et à dépaqueter!
Bonnes vacances aux Îles.
Début août, je serai à Saint-Jean-sur Richelieu.
Un gros party familial...
@ Le factotum : Les vacances en forêt (au campe) nous tiennent un peu loin de l'ordinateur et une chance qu'il fait soleil dans notre cœur parce que la température, je te jure... pour cette première semaine qui vient de passer... Il nous en reste une autre dans la région, je ferai des allers retours cette semaine et dimanche matin prochain, on s'envole vers les Îles. Les enfants sont déjà en route, eux, ils s'étaient loué un petit motorisé pour 3 semaines, on va se revoir aux Îles! J'ai le cœur qui bat la chamade rien que d'y penser!
Et bonnes vacances à vous autres aussi, à Saint-Jean-sur-Richelieu, gros party familial, c'est pas mal ça, les vacances rêvées, revoir notre monde dans un coin de pays fabuleux!!!
Je pense à toi et les Îles là... J,espère que tu en profites à plein! Bizous xxx
@ Nanou : Ah j'en ai profité si tu savais... Je suis revenue depuis le 9 août au soir mais mon cœur est resté là-bas, il faudra, comme le dit Fred à mon oncle Will, « que tu reviennes le chercher ». Ils m'attendent, je le sais...
Et le bonheur de vivre cette fois-ci avec mes Zamours en fait mon séjour aux Îles le plus... j'ai pas encore trouvé le mot. J'ai des images plein la tête et le cœur mettant en vedette mon homme, notre fille, ce cher Dominic, mes deux petites-filles, Félixe et Blanche, en lesquelles j'ai reconnu, 100 fois par jour, qu'elles avaient elles aussi de l'eau salée dans les veines!
J'ai revu et marché les lieux où ont grandi mes parents, grands-parents, arrière grands-parents, etc. Il y avait deux cinéastes avec lesquels j'avais rendez-vous depuis longtemps, le moment et les circonstances de ce tournage étaient comme orchestrés par mes ancêtres et mes descendants, au-dessus et au dedans de moi, au-delà des frontières et du temps qui passe. J'étais tellement là et à la fois « ailleurs ».
Cet été, je sais que j'ai semé quelque chose dans le cœur de ma fille, de mes petites-filles, quelque chose qui me survivra... et ça, juste ça, en fait un séjour aux Îles qui ne ressemble à aucun autre que j'ai vécu avant.
Malgré tout, c'est la première fois que je réussis à quitter les Îles de la Madeleine sans pleurer... parce que je sais que j'y reviendrai... toujours!
Un petit bonjour Zoreilles, je m'assied dans un coin, je lis, je me pose, je regarde un peu par la fenêtre pour voir si tu es encore là ..ah oui !! donc, tout vas bien et un jour (un jour peut être) tu redonneras vie à ton blog , bien qu'il vive toujours celà va de soi mais tu m'as compris. Bon week end !!
@ Jerry OX : Bonjour à toi, si je comprends bien, tu serais un peu en vacances? Oui je suis là et je serai encore là chaque fois qu'on s'adressera à moi, mais je ne redonnerai pas vie à mon blogue comme il était avant, sans pour cela qu'il devienne « déshabité ». Tu sais, il y a une petite veilleuse toujours allumée ici et je suis contente que tu sois passé me dire un petit bonjour, c'est très gentil!
Cool ! mais çà m'a fait plaisir de passer. je ne suis plus en vacances depuis un mois(juillettiste dans l’âme ) et je comprends parfaitement que tu ne consacres plus autant de temps à ton blog. le mien , je le renouvelle chaque mois avec la suite d'une histoire que j'invente pour le plaisir des mots et je parlerai bientôt de mon prochain CD à venir. Je te souhaite, Zoreilles, une belle semaine de fin août.
@ Jerry OX : Juillettiste dans l'âme? Quel joli mot! Tu inventes une histoire? Tu as un prochain CD à venir? Que de projets intéressants et créatifs, j'irai lire chez toi bientôt, promis. Belle semaine à toi aussi!
Zoreille,
ton témoignage est si émouvant et prenant. On sent bien tes racines et ton amour des ÎLes. J'essayais d'imaginer toutes les belles choses que tu vivais avec tes petits-enfants. Quelle richesse... Bizous ma chère xxx
@ Nanou : T'as vraiment essayé d'imaginer les belles choses que je vivais avec mes zamours? Je vais t'aider!
Un soir qu'on avait une sortie d'amoureux (on a gardé nos petites-filles deux soirs pour que nos enfants aient des sorties d'amoureux eux aussi!...) j'ai suggéré à Gilles (Crocodile Dundee) qu'on aille voir le soleil se coucher sur la baie d'en dedans, (son vrai nom sur les cartes c'est la Lagune du Havre-aux-Maisons) en arrière de la butte à Mounette, là où mon père a grandi, dans ces lieux pleins de charme dont il me parlait quand j'étais petite et qui m'ont tant fait rêver. Et comme à chaque fois que je pense à Papa très fort aux Îles, j'ai vu surgir un renard en haut de la butte...
Un soir que ma fille et son mari allaient souper en amoureux, elle m'a demandé où je leur suggérais d'aller prendre une bière après pour vraiment rencontrer plus de Madelinots que de touristes... Je leur dit d'aller veiller « Su'l'débarris ». Quand ils sont revenus, ils étaient euphoriques, ils avaient tant à me raconter. Ma fille m'a dit : « Maman, j'ai plein de cousins et de cousines ici, on est parents avec tout le monde, on a connu un gars que lui et ses deux frères étaient mariés avec trois de tes cousines! »
Avec Félixe, on a ramassé plein de coquillages (des borlicocos, des couteaux de mer, etc.) et du bois de grève, on a essayé toutes les grottes de la Dune du Sud, fait la tournée des phares, sauté dans les vagues, vu plein de méduses, des échouées et des pas encore échouées mais presque, trouvé des borlicocos, des couteaux de mer, vu l'Îles d'Entrée sous tous les angles, contourné la Butte Ronde, vu le petit port de la Pointe Basse où les homardiers de mes grands-pères étaient ancrés autrefois, où ceux de mes cousins sont encore, marché quelques plages, écouté la mer en silence, joué dans le bateau pirate, chanté la chanson des pêcheurs de homard et quoi encore...
Avec Blanche, on a joué dans le sable, elle y a même goûté et d'après son sourire, le sable des Îles goûte très bon!
J'ai été présenter mes deux petites-filles à Marie Marto, dans sa boutique de Grande Entrée. Elle et moi, on a une connection spéciale depuis qu'on se connaît. C'est une artiste très lumineuse, elle crée avec tout ce que la mer lui donne. Elle a pris le nom d'un personnage légendaire célèbre aux Îles mais moi, je connais son vrai nom et son lieu d'origine. Marie Marto est une magnifique sorcière, elle m'a dit de si belles choses au sujet de mes petites-filles, des choses qu'elle voyait au premier coup d'œil. Elle m'a accueillie avec un gros câlin en me disant : « Depuis que je te connais, je t'ai jamais vue aussi heureuse que maintenant! ».
Et tu sais quoi? Elle avait tellement raison. On s'est regardées, on a souri toutes les deux et c'est comme si on avait eu une grande conversation d'âme à âme!
J'aime ta façon de décrire l'amour que tu portes à tes petites-filles.
@ Le factotum : C'est parce que tu te reconnais dans ce que je dis! Toi et Ipso, vous êtes des papi et mamie complètement amoureux de vos petits-enfants aussi.
Je viens d'ajouter quelques photos pour illustrer un peu ce que je disais plus tôt, puisqu'on dit que les images valent mille mots!
Ton blogue est fermé....mais on dirait qu'il y a une porte qui est resté ouverte?
@ Joce : Ben voyons donc, mon frère, tu sais bien que chez moi, il y aura toujours une porte ouverte! T'as vu? J'ai même ajouté des photos récentes de notre voyage aux Îles. Je n'écris plus de nouveaux billets mais j'adore ça jaser avec mon monde et c'est plus privé ici que n'importe où ailleurs...
Et puis, je suis très contente que tu sois passé me faire un coucou, ça me fait chaud au cœur, tu sais pas comment! Gros gros becs XX
Bonsoir Zoreilles
Ce soir je décide de prendre le temps de venir faire un tour sur ton blog,et je lis ton message du mois d'avril qui annonçait la fermeture.
J'étais triste,car même si je ne participais pas souvent,j'aimais bien venir consulté tes archives,lire tes messages,voir tes belles photos,et aussi j'appréciais les gens qui venaient dans ce lieu si agréable.
Mais,en voyant les photos de ton voyage aux Îles,je me dis...Espoir...J'espère de tout coeur que ton blog continuera,mais si tu décides de le fermer définitivement,je voudrais te remercier pour tous ces beaux moments de détente que j'ai vécu ici.
Bonjour Linda,
Entre nous, zoreilles sommeilles... Mais, peu importe la forme, elle se réveillera et sera toujours là, présente. Qu'il y ait de nouveaux billets ou pas, sa lampe sera toujours allumée. Et sincèrement, je souhaite que la tienne le soit toujours aussi.
Aujourd'hui , j'ai eu tout un choc. Sur la page couverture du Journal de Montréal, j'ai vu un de nos amis de Havre-Saint-Pierre, en compagnie de Céline Dion à L'as Végas. Il était même l'invité de Denis Lévesque. Laure était sa chef de service lorsqu'il a pris une retraite précipitée pour raison de santé.
Bonjour Zoreilles,
Je parle de toi à mes amis toutes les semaines. Il y aura toujours une grande complicité entre nous.
L'an prochain, il faudra que ce soit la bonne année. Nous voulons voir les Îles de la Madeleine avant de mourir.
Nous avons un ami qui voulait voir Céline Dion. Nous, ce sont les Îles que l'on veut voir avant de mourir...
Bonsoir Jackss
Je suis contente de voir que tu participes au blog de Zoreilles,j'aimais bien,à l'occasion visiter le tien également.
J'ai lu le témoignage de cet homme qui a vécu un grand bonheur en réalisant son rêve de voir Céline Dion,c'est touchant.
Ce sont des moments magiques,quand Céline regarde ton ami il y a une belle énergie qui passe
Un pewit coucou pour toi en ce beau samedi de septembre! Bizous chère Zoreille xxx
Bonjour Linda, Nanou et Zoreilles
Ici, c'est la plus belle place pour faire des coucous. Comme j'ai déjà dit, je reviendrai tant qu'un petite lampe sera allumée.
L'âme de Zoreilles crée une ambiance unique et alimente des échanges qui réchauffent autant le cœur que l'esprit.
@Linda, c'est vrai que notre ami Michel a su bénéficier de moments magiques. C'est incroyable ce qui lui est arrivé. Et c'est un hasard que j'aie pu l'apercevoir sur le journal de Montréal. C'est d'ailleurs ce qui m'a permis de le voir à l'émission de Denis Lévesque que je ne regarde que très rarement. Son témoignage à été touchant, lucide et tellement inspirant. Ce qu'il vit est impressionnant. Il y est pour beaucoup. Denis Lévesque lui a demandé s'il avait peur de mourir. Il a répondu: "Bien sûr. C'est normal. Mais je le viens bien. J''ai la chance d'être bien entouré. Je visite mes amis et je leur parle beaucoup de ce que je vis". Il se permet même de nous appeler à l'occasion.
@Coucou Nanou!
He He...c'est dur d'avoir le dernier mot sur ce dernier billet.....je reviendrai encore, et puis bon retour du Mexico!!
@ Linda : Je te remercie du fond du cœur pour ton mot d'amitié et je t'avoue que c'est pour cette raison-là que si je n'écris plus de nouveaux billets, mon blogue n'est pas disparu complètement et que je continue de répondre lorsqu'on me parle. J'ai été si heureuse ici pendant plus de 8 ans mais il est arrivé un moment où je ne trouvais plus de sens à ce que je faisais, où j'avais l'impression de me répéter, de tourner en rond, de raconter trop des bouts de ma vie personnelle. Tu comprends?
Ce que j'aimais le plus de mon blogue, c'était de pouvoir jaser avec le monde et ça, c'est toujours possible dans la section des commentaires!
@ Jacks : Merci mon ami d'avoir tenu le fort en mon absence! En fait, je ne sommeillais pas, j'étais ailleurs, dans un autre pays, plus précisément à Riviera Maya, Mexique. Figure-toi que mes belles-soeurs, qui sont devenues mes sœurs au fil des 39 dernières années m'ont offert en cadeau ce voyage auquel elles prenaient part.
C'est une belle histoire d'amour, d'amitié, d'affection et de solidarité. J'ai beaucoup pris soin de leur mère pendant de nombreuses années qui furent difficiles à tout point de vue. Pendant ce temps, nous l'ignorions toutes mais ce qui aurait pu nous éloigner (la plupart du temps les familles éclatent sous cette grande pression) nous a plutôt rapprochées sans qu'on s'en rende compte. Gilles est le seul gars de la famille, il a 4 sœurs alors ça a toujours été une famille de filles...
Pendant que j'étais aux Îles avec les miens, elles ont concocté toute l'affaire. Elles m'ont demandé si le voyage m'intéressait, j'ai dit oui mais il y avait beaucoup de mais de ma part... C'est à mon retour à la maison qu'elles m'ont annoncé qu'elles ne pouvaient pas se faire à l'idée d'y aller sans moi et elles m'ont dit pourquoi. J'ai été tellement touchée!
Donc, je ne sommeillais pas mais je vivais un vrai rêve quand même. Nous sommes revenues de ce voyage soudées et unies plus que jamais, c'est le plus bel héritage que notre chère Elise nous laisse.
@ Jacks : Et moi, je vais retourner aux Îles aussi. Je ne sais pas quand, je ne sais ni comment ni dans quelles circonstances mais je suis loin d'en avoir fait le tour, tu peux être sûr. Je n'arrive pas à me l'expliquer, c'est un besoin, c'est viscéral, on dirait qu'aux Îles, je me reconnecte avec le meilleur de moi-même et ça m'aide à avancer dans la vie.
Certains me racontent ce qu'ils ressentent quand ils vont faire des bouts du chemin de Compostelle. Les Îles de la Madeleine, c'est mon Compostelle à moi, c'est quasiment comme spirituel!
@ Nanou : Tu es gentille, j'aime bien tes petits coucous et dès que j'ai un moment de libre, je vais aller te lire et t'en faire un moi aussi. Bisous de septembre xx
@ Joce : Mais j'espère bien que tu n'auras pas le dernier mot, j'ai l'intention que ce soit moi qui ait ce privilège!
Comme vous êtes en route pour venir nous voir à Rouyn-Noranda, j'aurai le bonheur de te répondre en personne dès ce soir et j'ai bien hâte de connaître tous vos projets, ainsi que ceux de Noémie et de Jean-Mi. À ce soir, mon frère, gros gros becs xxxxxxx
Coucou Dame Zoreilles!
La hiboue t'écrit à 4 h 40 pour te souhaiter bonne suite partout où tu iras. Les blogues..... Bien vrai ce que tu as dit. Pourtant, sans en être trop sure, je pense que peut-être ceux qui sont nés plus récemment ou peut-être persistent sont plus spécialisés que les nôtres le furent. Un peu comme si on avaient fait connaissance avec le monde autour de nous, puis plus loin, puis, avec l'arrivée des réseaux sociaux, c'est encore plus loin qu'on est allé-e-s, pour finalement se trouver ou re-trouver au point d'avoir envie de creuser ces rapprochements, donc, se creuser davantage, aller plus loin.
Sais-tu quoi? J'ai toujours pas avalé ton départ de la maison aquarium avec son fantasmerveilgnifidide escalier de pierre. Comme un passage métaphorisant celui-là, la séparation des pattes de notre araignée, petit groupuscule de départ qui aura marqué une époque de notre vie. J'avais sur les blogues quelques araignées comme ça, toi aussi, je crois.
Chez Facebook, nous sommes les affiches publicitaires servant à recueillir et vendre les données personnelles, y compris les nôtres, bien sûr, pour l'$$$$$ et aussi emploi, crédit, bref... Et c'est vidant émotivement. N'y suis plus non plus; j'y étais pour fins professionnelles.
Merci pour la qualité de ta présence, tes partages, tes participations, ta chaleur, merci pour toi, tout simplement. Merci de nous avoir permis de savourer les bonheurs et l'amour unissant les membres de ta superbe famille, y compris les deux petites dernières. Félixe ressemble beaucoup à sa maman, je trouve et Blanche est un petit bonheur à regarder. Faudrait que je vous vois les deux en personne pour affirmer si vous vous ressembler, elle est petite encore, mais avec la même date d'anniversaire et en vous côtoyant, c'est certain que ça va arriver! :D
Et salutations à nos amies et amis communes et communs, tout particulièrement, Facto et son Iso, Lise bien sûr, Nanou, Jacks, à qui j'envoie une grosse boite de pétards à la farine, et les autres, que je nommerai pas toutes et tous mais qui se reconnaitront. On se recroisera chez Grand-Langue, certainement!
Je t'embrasse fort.
Ah...... avant que j'oublie encore, moi et ma mémoire cruelle... Dans ton coin, je suis allée une seule fois, pour une manif, ça fait vraiment longtemps. La mauvaise expérience dont je t'avais parlé, il y a des années, c'était bien loin de chez toi et pourtant j'avais confondu. C'était en Beauce. J'ai réalisé pas mal plus tard. :/ Désolée. Tu me diras que tu ne t'en souviens plus? Hihihi! Bien moi, tu vois comme je suis mal faite, j'ai une mémoire qui confond quand je suis émotive ou stressée mais qui se rappelle d'une tonne de trucs.
Je retourne coiffer la dernière minette et m'endormir devant la télé. Si je n'y arrive pas, je me menacerai d'écouter la cassette Troudeau préenregistrée, en solde dans le département des tissus et burqah chez Dollarama. Ça devrait m'éviter la valériane.
xxx
La dernière lettre de l'alphabet. ^_^
Quelle belle surprise, Dame Zed!
Tu as toujours tes insomnies créatrices? Il fait bon te lire à nouveau et je me demandais parfois ce que tu devenais quand je ne croisais plus nulle part. Je vois que tu ne perds rien du cachet unique de ta plume qui nous fait passer si facilement du sourire au rire puis à la réflexion profonde. Tu portes un regard qui me fascine sur le monde en général et celui des réseaux sociaux en particulier. On pourrait s'en parler longtemps...
Tu ne t'es pas remise de notre départ de la maison aquarium au bord du lac? Pourtant, il nous fallait bien tourner cette page, nous étions rendus là à tout point de vue. Pour nous, ce départ signifiait liberté (en quittant, je fermais définitivement mon bureau, je me retrouvais libérée du travail autonome pour le reste de ma vie et mon conjoint prenait une semi-retraite) et cette valeur était bien plus importante à nos yeux que toutes les autres. Ces 22 années de bonheur que nous y avons vécues, personne ne pourra jamais nous les enlever. Le lieu n'était pas si important, au fond, ce qu'on en retient, nous, ce sont les liens qu'on y a tissés et ceux-là sont restés intacts, bien vivants.
J'ai vécu tant de beaux moments et de riches échanges sur les blogues depuis janvier 2007. Ces dernières années, je recherchais toujours inconsciemment à retrouver cet esprit d'amitié, de franchise, de camaraderie, d'effervescence, de créativité, de discussion enrichissante mais hélas, je me cognais le nez trop souvent sur des portes closes et des lumières éteintes. L'un après l'autre, ils et elles sont partis(es) sans dire au revoir et sans laisser d'adresse. L'effet miroir a été long à venir pour moi, j'espérais tout le temps. Mais toi, comment fais-tu pour ne plus écrire? Tu écris ailleurs? Moi je n'ai pas retrouvé un réseau qui me sied aussi bien que l'univers des blogues comme je l'ai connu.
Facebook, c'est autre chose. Mais c'est important pour moi parce que j'y suis en lien avec mes proches qui sont aux quatre coins du monde. Au-delà de ce qu'on y récolte comme renseignements personnels et il n'en tient qu'à moi de ne divulguer que ce que je veux, c'est-à-dire pas grand chose, j'y suis tout le temps un peu « sur le break à bras » parce que je reste toujours trop consciente que sans le vouloir je m'adresse au monde entier et que ça me rend d'autant plus vulnérable. Les blogues n'avaient pas tant de rayonnement et de popularité, je pouvais parfois m'y laisser aller sans trop de contrainte.
J'ai quelques regrets parfois d'avoir mis fin à mon blogue, je te l'avoue bien franchement. Tiens, par exemple, hier soir, nous étions réunis, toute ma famille, dont ma nièce de Rimouski, mon frère et sa femme, de Berthier-sur-Mer, mon neveu qui arrive de passer un an en Australie. À un moment donné, Jean-Michel, mon neveu me dit : « Francine, j'ai un secret à te dire... Il y a quelques mois, un soir, en Australie, j'avais le mal du pays, et pour me replonger dans ma région d'origine, je suis allé faire mon tour chez Zoreilles. J'ai lu ton dernier billet et je te jure, j'ai pleuré... »
Cette qualité de communication qu'il y avait sur les blogues, on ne pourra jamais l'établir en 144 caractères et encore moins en relayant des informations qui ne sont pas personnelles ni authentiques à 100 %. Et je me désole de ça. Mais d'un autre côté, me retrouver en état d'attente constamment, à espérer ce qui ne vient pas, à ressentir l'abandon ou le rejet jour après jour, c'était devenu difficile pour moi. Comme le chantait Aznavour : « Il faut savoir quitter la table quand l'amour est desservi... »
C'est à moi de te remercier pour tous ces mots qu'on a échangés au fil des années. Tu m'as si souvent fait réfléchir et amené des points de vue qui me faisaient voir une réalité toute autre que la mienne et chaque fois, c'était enrichissant de pouvoir en discuter ensemble, j'en ressortais grandie, mieux informée. Et j'ai cru comprendre que c'était réciproque. Nous étions là pour apprendre, pour comprendre, dans le respect et l'ouverture d'esprit.
Dans ma vie personnelle, il y a toujours ces belles personnes dont je suis amoureuse un peu plus chaque jour. Il y a des hauts et des bas aussi, c'est normal. Ce sont les aléas de la vie. C'était plus fort que moi de partager les meilleurs moments comme pour les faire vivre plus longtemps. Tout cela existe encore mais le dicton s'avérera encore et toujours : « Les gens heureux n'ont pas d'histoire ». Et j'ai bien peur que plus personne n'écrira d'histoires dorénavant... parce qu'il y a de moins en moins de gens pour prendre le temps de les lire!
Mon « Merci pour tout » dans le titre, tu peux le prendre très personnel. Et pour terminer sur une note joyeuse, je t'informe que Félixe apprend à lire, maintenant en première année, et qu'à nos sorties de filles à la bibliothèque qui se continuent dans le même bonheur, elle commence à choisir ses livres en fonction du titre et non pas des illustrations! Quant à Blanche, on n'arrête pas de nous dire qu'on se ressemble et c'était encore très vrai hier soir lors de nos retrouvailles familiales. Blanche est blonde, les yeux bleus, elle est curieuse de tout, elle aime les gens et elle a le bonheur facile. Et cette dernière particularité, c'est l'héritage que je suis fière de lui léguer.
Je t'embrasse et te souhaite tout le bonheur possible à toi aussi,
Francine xx
P.S.: Je me relis même pas, ce sera authentique et spontané comme nos échanges l'ont toujours été.
Chère toi, toujours le coeur plus grand que n'importe quel chateau-aquarium. Je suis bien contente d'être passe par ici. :) :) :)
Je te vois aussi chez notre ami commun, Grand-Langue. Qui devra bientôt songer à changer pour Minus-Langue ou Rare-Langue... Hihihi!
Pour ta Félixou : Tu peux et plus tard, pour Blanche et les enfants de la famille et des ami-e-s..
Bien sûr j'écris. J'ai passé toute ma vie à analyser, créer, m'engager. La différence est que je m'y consacre dorénavant, hors du travail gagne-pain, qui me permet de payer toutes les géantes technologies dont j'ai besoin. Hihihi! Et de payer les frais du zoo. J'ai fait ce que j'ai décrit, mais je ne sais pas si on peut généraliser. Me suis concentrée sur ce qui me passionne avec les gens qui ont ces mêmes passions, surtout les cousines et cousins françaises et français, en fait, pas que, mais surtout. Toujours hiboue, toujours ermite la termite, pas insomniaque, juste sur un cycle différent.
Toi, qu'est-ce que tu fais maintenant? Écris-tu toujours pour les autres, tu sais, ces histoires de vie que tu écrivais pour les autres familles? Tes personnes âgées chères sont-elles toujours de notre monde? Vois-tu toujours ta copine Caramel? Ta grande fille chante-t-elle toujours, en plus d'enseigner? Ton amoureux es en semi-retraite, donc il travaille maintenant seulement à temps plein, c'est ça? :P
Faut que je te dise que chaque fois que je mange des bleuets, ou en tout cas presque tout le temps, je pense à toi. Et au buisson virtuel que tu m'avais offert. Que deux malheureux cette année, dans mes plants, mais des pommes en masse.
Fait que je te dise aussi que je continue à construire et que j'ai construit toutes clôtures ici, des 6 x 8, dont une double. Je ne compte pas la petite de 1 mètre de haut, les doigts dans le nez (mouais, je sais que c'est pas bien propre, hein...). Tiens aujourd'hui, pour entretenir mes muscles, j'ai continuer à transporter mes 200 sacs de terre. Surement plus que 100 aujourd'hui. Ça fait tellement de bien, faire travailler son corps et voir les choses avancer, les choses physiques qui ne seront pas à recommencer à partir de zéro, tu sais? Celles qui améliorent notre qualité de vie...
Tu sais, ton blogue, le voilà bien en vie, je trouve, moi. N'as-tu pas toujours adoré animer les discussions, peu en importait le sujet pourvu qu'on partage et que ça apporte quelque chose? Bien, je trouve que c'est ce que ce billet donne. Une autre manière de se parler, tant qu'on aura quelque chose à dire et que ta porte sera ouverte. L'air entre, ça sent bon, ça sent l'herbe et l'automne, ça sent le soleil qui dort et fait de jolis rêves, bercé par tes mots.
Merci pour tes si bons mots, Zoreilles. xxx
L'après y.
Bisouxxx Facto, sois pas sage.
L'onomatopée du sommeil
Je me reprends.
Bon retour à la maison, madame Zoreilles.
Et j'en profite pour dire un beau bonjour à Madame Triple ZZZ.
À vous deux. xx
@ Zed : Mais c'est génial, ce lien que tu me donnes, que j'ai mis dans mes favoris pour le partager à très court terme avec Félixe (pour Blanche, ça viendra plus tard). J'ai dégusté avec tant de plaisir ces illustrations et ces propos, ils me rejoignent totalement et je sais que Félixe et moi, on aura beaucoup de plaisir à lire ça ensemble, on va rigoler et on va être très complices. Une autre qui adorerait cela, c'est l'autre mamie à Félixe, mon amie Nicole, qui est depuis toujours une féministe sensible, impliquée, solidaire et convaincue. Tu es l'auteure de ça? Mais quel talent tu as, c'est ainsi qu'on fait œuvre utile, qu'on devient agente de changement dans une société, qu'on change le monde avec intelligence et humour. Bravo!
Qu'est-ce que je fais maintenant? Une question à développement! Je suis toujours très occupée, le bonheur de mes proches est un travail à temps plein parce que mes proches, ils sont très nombreux, mais j'ai aussi du temps pour moi maintenant, du temps pour prendre soin de l'amitié aussi.
Non, je n'écris plus pour les autres, c'était l'époque où j'étais écrivain public mais d'un autre côté, oui, on me demande souvent des petits trucs où mes mots règlent des affaires et font une différence, je n'ai pas de misère à me sentir utile!!!
De mes deux mères âgées, il n'en reste plus qu'une, ma mère, celle qui m'a donné la vie, est toujours là, je la vois souvent, elle compte sur moi. Quant à l'autre, ma belle-maman qui a toujours été une mère pour moi, elle nous a quittés le 7 mars dernier. Si tu recules un peu sur mon blogue autour de cette date, je lui ai rendu hommage à ma façon, avec une photo d'elle. Si les dernières années auprès d'elle n'ont pas été faciles du tout et nous ont aidés à accepter sa mort, je m'ennuie d'elle comme elle était avant, comme je l'ai connue et tant aimée.
Je ne vois plus Caramel mais les orignaux sont encore présents et si discrets, à notre camp de Rapide Deux. Leur population diminue sans cesse, j'y reviendrai. J'accompagne souvent Gilles là-bas il y va plus que moi, c'est son refuge, il a besoin de se ressourcer plus souvent et plus longtemps à la fois.
Oui, notre fille écrit, joue et chante encore, à travers sa vie d'enseignante (toujours pas de contrat dans son domaine de formation, le français au secondaire mais elle enseigne d'autres matières) elle demeure une artiste sensible et créative, une amoureuse très amoureuse, une maman très aimante pour ses deux petites filles, une fille extra pour ses parents, une amie merveilleuse pour ses amies. Notre chère Isabelle a toujours été le rayon de soleil de nos vies, elle et son Dominic font notre joie et que dire de ces chères petites qui évoluent dans un environnement qui nous enchante et avec lesquelles on partage tant de beaux moments.
Mon amoureux travaille beaucoup moins, en fait, il est toujours dans l'action, c'est dans sa nature mais l'obligation du travail ne prend plus tant de place dans sa vie. Nous pratiquons la simplicité volontaire plus que jamais! Disons qu'il travaille beaucoup pour lui-même, à entretenir les sentiers dans la forêt, refaire des miradors et des échelles pour y monter, rafistoler des petits ponts pour enjamber des ruisseaux, réparer les quais, redresser les campes, jardiner la forêt des alentours, apprivoiser les perdrix, nourrir les pies, espionner les orignaux et tenter de gérer au mieux la surpopulation de loups et d'ours qui font la loi sur notre territoire. Ils sont devenus un fléau pour les autres animaux qui servent de bouffe à ces grands prédateurs. C'est la vie, et même la survie, mais je trouve ça triste quand même. Si j'ai toujours été convaincue que la nature s'auto régulait sans l'intervention humaine, je n'en suis plus si sûre maintenant hélas. Les coupes forestières bouleversent la vie animale dans la forêt boréale, je n'arrête pas de le constater.
À ce que je vois, tu es toujours dans la construction!
Peut-être que mon blogue n'est pas si fermé que ça en fin de compte. Tant mieux! Je n'ai plus d'attente maintenant, j'ai fait la paix avec ça. Je prends ce qui passe et il s'en passe des merveilleuses. Tant qu'on aura des choses à se conter, comme tu dis...
@ Le factotum : Merci, ce fut un retour très animé, j'avais de la belle visite et si je les ai accompagnés au Refuge Pageau cette semaine, j'ai réalisé que j'étais dans ton coin et que l'été avait passé sans qu'on se soit donné rendez-vous pour un café. Eh que le temps a passé vite! Je m'ennuie de vous autres, j'ai hâte de vous revoir, mes amis(es) d'Amos.
L'automne nous donnera cette chance, j'espère?
L'auteure est Élise Gravel, féministe aussi. Je fais piètre figure en caricature, ce n'est vraiment pas ma force. Te souviens-tu du feu-magazine Nunuche, que j'avais jadis vanté sur mon blogue? Elle y était auteure, illustratrice. ICI et plusieurs (mais pas toutes) images ici aussi ICI
Wow! C'est formidable, la vie de ton amoureux, et la tienne! Merveilleux... Bravo!
La nature n'a pas de visée terminale, surtout pas anthropomorphique... L vie a tendance à se perpétuer, mais, perd des plumes, des écailles, des poils, des cellules... Les humainEs, surtout les hommes en fait (société au pouvoir masculin) la détruisent et pensent s'en sauver. ELLE, va probablement s'en sauver quand nous seront touTEs disparuEs. Pas sans les deuils que nous lui auront imposés. Si triste ce que tu racontes. Et pourtant, c'est bien ça. Dis-moi ce que tu as entendu qui en parlait, comme on n'ose parler des droits des F, du grand retard à reconnaitre réellement l'égalité des sexes, l'urgence de l'élimination des maudits stéréotypes dans notre société, ce même pouvoir masculin, lors des débats à cassettes (sauf quand même Duceppe, mais qui avait avant au moins candidate voilée, ce qui m'a privée de voter et forcée à annuler mon vote). Comme si tout cela n'était pas lié... Ne pas toucher au pouvoir masculin, donc à l'$$$ du capital et des paradis fiscaux, de la marchandisation des F et fillettes, des autres animaux, de tout, en fait... Le sang coulera longtemps à défaut du sens des valeurs, INTOUCHABLE. Faudra s'accommoder et penser à se forger des sourires plastiques en dévorant des cochonneries et regardant distraitement, entre des pubs de cochonneries, ce qu'on appelle les actualités. Il est vrai qu'on économiserait sur le chauffage et les sourires factices derrière une burcaca ou un nidcrabe. :P :/ :( :'(
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T'es chanceuse de pouvoir rencontrer de temps en temps notre ami Facto et son Iso. Je l'aime beaucoup ce garçon. Profites-en pour nous deux, hein! (Mais on lui dit pas, au cas où il ferait ensuite la grosse tête! Hihihihihi! Nannnn c'est telllllement pas son genre...)
Contente, très, de t'avoir fait plaisir grâce à l'engagement et la générosité d'Élise Gravel.
Des bisous pour toi et pour Facto.
Puis là, devine si je vais venir lire la suite......... :D
La plusse loin du A
Zoreilles,
Merci d'être toujours là. Tu m'épates toujours autant. C'est toujours tellement agréable de venir se resourcer un peu chez toi périodiquement. Jamais je ne me lasserai. Le temps me manque. Mais la ferveur et la sincérité de tes propos m'impressionnent toujours. Je n'ai jamais l'impression que tu te répètes.
Tu as une présence peu commune et une façon très originale de réagir à tout ce qu'on peut te raconter comme on le ferait à notre meilleure amie. J'avais déjà écrit que si tu n'écrivais pas de nouveaux billets je ne serais pas surpris que tu reçoives tout de même au moins milles commentaires. C'est bien parti!
@ Zed : Le magazine Nunuche? C'est la première fois que je le vois, que j'en ai connaissance, je n'avais pas lu ça chez toi à l'époque, je m'en souviendrais!
Je n'élaborerai pas davantage sur mes préoccupations environnementales, même si tu m'y invites. Je l'ai souvent fait ici, rien ne change, tout se vend et la plupart des gens se désengagent et se démobilisent. Je suis toujours membre de l'Action boréale Abitibi-Témiscamingue, c'est le seul organisme qui défend ce que je crois. Quant aux Greenpeace de ce monde, leur méconnaissance de la nature et leurs opinions tranchées cachent des objectifs auxquels je ne peux pas souscrire.
Politiquement, j'ai toujours les mêmes convictions mais je crois qu'on ne sait pas nous les vendre ni nous les faire partager. La politique ne sait plus nous rassembler, elle nous divise et nous indiffère de plus en plus. Quand je vois des régions du Québec s'ignorer et se taper dessus, être en compétition les unes avec les autres et se nuire entre elles, c'est pas mêlant, j'en braillerais. Vient un moment où l'ignorance devient du mépris et on n'ira nulle part de cette manière. Mais je m'informe. Et je vote!
Je ne suis pas pessimiste face à l'avenir, c'est dans ma nature de toujours croire à quelque chose de mieux qu'on travaille à construire. D'ailleurs, n'a-t-on pas énormément évolué au cours des 10-20 dernières années? Il faut parfois s'arrêter pour faire le point parce que si l'on regarde tous nos problèmes de front, on voit ça comme une montagne insurmontable et on serait tenté de baisser les bras.
Ce sont nos formidables moyens de communication qui nous donnent cette impression que tout va mal. Quand on s'éloigne des médias sociaux pour un petit moment et je l'ai fait à deux reprises au cours de l'été qui s'achève, on réalise que les êtres qui nous entourent sont du bien bon monde et comme toujours, ça, on ne le lira pas dans les journaux, on ne l'entendra pas à la radio et on ne le verra pas à la télé.
Le seul gros problème insoluble que je vois pour notre société actuelle, c'est de constater combien certains se réfugient sous le parapluie de l'incommunicabilité, en devenant dépendants de leur téléphone intelligent comme une laisse qui les relierait au monde en les isolant toujours davantage. J'ai vu à Riviera Maya dernièrement une image marquante qui m'a laissée très songeuse : ils étaient six assis à la même table dans un pavillon magnifique et ouvert sur la jungle mexicaine, chacun d'eux avait les yeux rivés sur son téléphone et ne se parlaient pas, ne se regardaient pas... Je vois ça de plus en plus dans les réunions de famille, d'amis. On s'assied ensemble, on est physiquement proches, mais on ne se regarde plus, on ne se parle plus...
Oui, j'ai de la chance de connaître Ipso Facto! Je ne les vois pas aussi souvent que je le voudrais mais je les sens toujours proches, toujours là. J'ai très souvent rencontré en personnes et approfondi des amitiés nées sur Internet. Quand on connaît une personne par ce qu'elle écrit, on la connaît tout de suite en profondeur, c'est le constat que j'ai fait au fil des années. Le plus beau compliment qu'on me fait souvent, c'est de me dire que je suis exactement la même en personne que par écrit!
Je suis certaine qu'on aurait la même impression si on se rencontrait!
@ Jacks : Ne me remercie pas d'être toujours là, c'est un grand plaisir pour moi, ça me permet d'écrire, ce qui me manque beaucoup, et d'échanger avec des amis(es) que j'ai appris à connaître et à apprécier.
Dans la vie de tous les jours, je suis très occupée, j'ai peu de temps libre, et ça, je sais que c'est parce que la vie me passionne, les gens aussi, que j'ai une urgence de vivre et que je ne veux rien manquer!
Mais avec les échanges sur nos blogues, je peux profiter de tout, même à 6 heures du matin, alors que tout dort et que je veille. Ensuite, je commence ma journée et je vaque à mes occupations, une fois ressourcée en jasant avec du monde que j'aime.
Bonne journée à toi, je te sais très occupé aussi, mais depuis qu'on se connaît, on a toujours fini par se retrouver et savourer cette amitié qui nous fait tant de bien.
Oui, ce qu'on écrit dit ce qu'on est, profondément. Suis d'accord. Tu ne viens pas souvent à Montréal. Tu constaterais que le média le plus en forme ici est le coran, omniprésent, incluant Radio-Canada Première Chaine qui a décidé, pour varier sa programmation, d'inclure aussi 50 % d'émissions de bouffe aux explications en long et en large de l'islam. Reprises, reprises, reprises. Toujours rien sur la culture de nos Premières Nations, ça a l'air que c'est comme disait un ami, moins exotique. Pourtant, l'exotisme ici, c'est le féminisme assumé de celles qui l'ont fui, et de ceux, aussi. Exception pour la superbe Plus on est de fous plus on lit, pour moi, certaines émissions d'info avec bien des bémols.
Le cel.... quelle plaie tous ses gens qui nous emmerdent avec leur vie privée et leur trop d'informations partout! Le min sert surtout pour Internet, je ne connais pas mon numéro par cœur. Quand je décroche, tu sais, très régulièrement, le téléphone est fermé et mon cel me permet de ne pas être jointe!!!
Ma chère, à force de zapper, me voilà hyper « connaissante » du palmarès américain car si je n'écoute pas quelque chose en français d'intéressant, je danse. Tu devrais voir comme je suis en forme...... grâce à R-C et Harper!
En passant, oublie pas, chère Zoreilles, qu'à 6 h, ben y a souvent moi pas encore couchée! Hihihi!
Tu sais, je suis tellement convaincu que tu ES la même généreuse, chaleureuse, enthousiaste, en personne. Je ne croirais personne qui me dirait le contraire.
2 lettres après le bisou
@ Zed : Je ne vais pas souvent à Montréal, dis-tu? Tu sous-estimes ma mobilité, ma chère! J'y étais encore il n'y a pas longtemps, comme j'ai sillonné le Québec d'extrême ouest en extrême est aller-retour au mois d'août, comme je suis allée chercher mon passeport à Gatineau à la fin du même mois, que j'ai dîné avec une grande amie à Joliette au début de l'été et cassé la croûte avec notre ami Esperanza dans son magnifique village de St-Liguori et passé quelques jours chez mon frère à Lévis (Québec) sans compter que j'arrive tout juste de Riviera Maya, Mexique et que notre vol à l'aller a été détourné vers Toronto pour vérification des systèmes. La vie chez nous n'est pas si différente que la vie ailleurs dans les plus grandes villes.
Au Québec, notre réalité est la même partout, que ce soit à grande ou à plus petite échelle.
C'est drôle que tu me parles de ICI Radio-Canada Première et de tes préférences. Seras-tu à l'écoute demain matin (mercredi 30 septembre) de l'émission de Catherine Perrin? Il y aura une table ronde au sujet des parents rois (le pendant des enfants rois) et notre fille Isabelle y participera, à titre d'enseignante au secondaire. Normalement, elle aurait participé à partir des studios de Radio Canada en Abitibi-Témiscamingue mais comme elle est à Montréal présentement avec son beau Dominic, (c'est le spectacle de Stromae ce soir et ils ont acheté des billets depuis longtemps) elle sera assise demain matin à côté de Catherine Perrin dans les studios à Montréal, avant de reprendre la route pour s'en revenir chez nous, à Rouyn-Noranda.
Comme tu vois, si Montréal se pense loin de nous, c'est bizarre, nous on se sent si près de Montréal... Une question de perception!
Depuis quelques années, les choses changent, beaucoup de gens du Québec se déplacent pour venir chez nous et fréquenter le Festival des guitares du monde, le Festival du Documenteur, le Festival de musique émergente, et tant d'autres, dont mon préféré, le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue pour lequel je viens de me procurer encore cette année mon passeport.
C'est d'ailleurs là que j'ai rencontré notre ami Facto pour la première fois!
Chères Zoreilles, tu bouges certainement plus en un mois que mois en 10 ans, sans blague. Ma sœur se moque de moi car aller chez elle est pour moi un voyage (1 h 30 environ, de route, et je me perds tout le temps).
Non, je n'en peux plus de la description de tous les moeurs de l'islam et leur banalisation, à Radio-Canada. Et de la bouffe partout. Même hier à Plus on est de fous, et le jour avant, livre de recettes. :(
Je ne trouve pas normal, mais vraiment pas, de connaitre plus le coran et l'islam que nos Premières Nations. Suis allée manifester pour réclamer une enquête sur les « disparitions » des femmes autochtones. Malheureusement, presque tout était en anglais. On a des choses à régler, des crimes commis par l'Église dont on refuse encore de parler et tout passe encore sous le tapis, on pense que vérité et réconciliation aura tout réglé, qu'une exposition ici et là d'art traditionnel et pouf, tout sera rééquilibré.
On parle même de construire à Montréal (Centre-Sud sauf erreur) un immense édifice de type HLM pour accueillir (!!!) les nombreusEs sans-abris. Un autre beau ghetto pour ne pas participer au règlement des problèmes de violence misogyne (surtout), à leur source, problèmes qu'on ne règle pas pour nous non plus. On ne parle pas de la prostitution. La violence envers les femmes est toujours le dernier souci. Et pour cause, puisque notre système économique, politique repose dessus.
Je reçois plusieurs coups de poignard chaque jour, à la rencontre de tous ces tissus, comme des plus rares Barbies (heureusement!), à la vue de toutes ces pubs sexistes, tous ces manèges à reproduction de stéréotypes... J'entre par la sorti à la pharmacie pour éviter l'obligatoire rappel aux F qu'elles doivent s'« améliorer » en se peinturant, s'épilant comme des fillettes, se... partout en pharmacie, dorénavRant, les « comptoirs à venir au secours des pauvres nouilles imparfaites qui doivent pourtant séduire » débutent le parcours. Des niqabs, j'en croise plusieurs fois par an. Des hijabs, bien tu vois, je suis souvent minoritaire. Des fillettes, que personne ne défend. Pendant ce temps, la couleur et la forme des bobettes des messieurs qui les accompagnent en robe transparentes ne gêne pas. Ce sont des H.
Plus capable. La visite du papatriarcat en batmobile, peux plus. Zut! Qu'il fait noir dans la tête de tant de gens!
Mais oui, il y a du bonheur. Nous avons la chance d'être nées ici, moins pire qu'ailleurs, mieux qu'ailleurs. Pour le moment. Et tout se détériore. Tout l'environnement, y compris les humainEs dedans.
Des bonheurs à saisir, à créer, oui, oui, encore oui. Mais les yeux fermés sur le reste, comme toi, je ne peux pas.
Le matin est ma nuit, je me couche souvent vers 5 ou 6 h, parfois plus tard. Mais il y a tant de reprises à Radio-Can que je me ferai un plaisir, d'attraper celle où ton Isabelle parlera. Merci de me le signaler, c'est très chouette.
Il y a beaucoup d'action culturelle dans ton coin. On en fait aussi beaucoup la pub ici et c'est super. Un super festival à toi! Me souviens que tu as ton passeport chaque année il me semble bien.
Je me cacherai en pensée dans la salle où sera Stromae et je danserai comme une folle. Quel talent, ce gars... Pourtant, je suis bien déçue qu'il supporte Orelsan comme une liberté d'expression. En espérant qu'il sera remis de son accident, aucune idée de la gravité, mais normalement, il a repris ses spectacles.
Parlant déplacement, je dirais que pas mal de jeunes et un peu moins jeunes considèrent le Québec comme un vaste terrain de « jeu » dans le sens positif du terme. Le voyage, même à travers le monde, est devenu chose tellement plus courante. Et moi, ni les sous, ni la mobilité, ni le temps.
Bises à toi.
Je manque cruellement de temps aujourd'hui, je reviendrai jaser plus longuement demain mais en attendant, si tu as manqué la table ronde de ce matin à l'émission Médium large, animée par Catherine Perrin sur ICI Radio-Canada Première, voici le lien qui mène directement à l'audio fil :
http://ici.radio-canada.ca/emissions/medium_large/2015-2016/
En prime, tu pourras visionner aussi « Bref, je suis un prof » une vidéo ayant pour objectif de valoriser la profession d'enseignant(e), vidéo scénarisée et co-réalisée par Isabelle Rivest conjointement avec Dominic Leclerc, avec la participation de plusieurs enseignants(es) et élèves de l'école La Source à Rouyn-Noranda. Cette vidéo a fait le tour du monde et obtenu jusqu'à maintenant plus de 2 millions de clics. Anecdote : La seule comédienne à laquelle ils ont fait appel, Mélanie Nadeau, joue merveilleusement le rôle de l'enseignante. Toutes les autres personnes sont des amateurs passionnés. On aperçoit Isabelle très rapidement dans la salle des profs, ce serait très facile de la manquer, et la petite enfant qu'on voit au début, celle qui renverse son verre de lait, c'est Félixe!!!
Donc, lors de cette table ronde intitulée « Éducation : quand les professeurs doivent gérer les parents des élèves », on a pu entendre deux professeurs, Francis Pelletier et Isabelle Rivest, le scénariste de l'émission Les Parent, Jacques Davidts et la chroniqueuse Chantal Lamarre. Animation : Catherine Perrin, bien sûr.
T'estroooop fine, merci! On a eu une longue panne d'électricité hier.
J'y vais de ce clic.
:) :) :)
2 lettres après le bisou :P
Voilà, je viens d'écouter. Très intéressante discussion, je ne connaissais pas l'expression parents-hélicoptères. Hihihi! C'est drône, hein!
La vidéo est géniale. Combien de parents allumeront? De plus en plus, j'espère. D'autres, probablement la majorité, passent to-ta-le-ment à côté de toutes ces questions. Pas toujours par mauvaise volonté, je pense, mais parce que la vie, le travail, les exigences de partout prennent tant d'énergie.
Les patronNEs, incluant les gouvernements, devraient de toute urgence écouter les psychologues concernant la prévention de l'épuisement professionnel et la sainte-production. Comme c'est l'$$$ qui les préoccupe, passons par leur seul point sensible pour qu'elles et ils se rendent compte que ce n'est pas en dévalorisant les travailleuSErs et en exigeant d'elles et eux plus qu'humainement il est possible de faire, donc les plaçant en situation d'échec, qu'on les motive à « produire » « plus » et « mieux ». Par contre c'est le meilleur moyen pour les faire fuir et flouer financièrement (toujours CE point sensible) le système de santé, notamment.
Pour moi, ce qui est décou-rageant, c'est que face à tous ces problèmes de fond, y compris ceux mentionnés dans mes interventions précédentes, c'est que les personnes qui détiennent le pouvoir se cassent les foufounes à éviter, camoufler, contourner, nier.... les problèmes à la source. Ce qui fonde tous ces rapports de pouvoir, qui engendrent tant d'injustice et de souffrance.
Félixou passe bien rapidement, Isabelle, est-ce l'une des profs qui saluaient? mais c'est chouette de l'avoir subtilement intégrée au projet de maman et papa. Des parents avec une grande finesse, Dominic et Isabelle. Chez nous, c'est probablement moi qui fait le lus de dégâts, c'est en tout cas ce que soutiennent les autres membres du zoo. :D
quelque part juste à la fin de l'alphabet.
Oui, dans la vidéo « Bref je suis un prof », Félixou passe très rapidement et Isabelle aussi. C'était voulu, l'objectif n'étant pas de se mettre en vedette, ni l'une ni l'autre, pas plus que le papa et amoureux caméraman, monteur et réalisateur qu'on ne voit pas mais qui est si présent. Tout cela a été fait dans un objectif louable, la valorisation de la profession, sans le moindre sou, avec le talent conjugué et l'implication de tous, tant pour la production que pour la diffusion. C'est la nouvelle façon d'apporter une pierre à l'édifice de notre société. Je crois beaucoup là-dedans. On passe par les arts pour atteindre le citoyen, qu'il s'agisse de littérature, de chansons, de musique, de cinéma, de théâtre, de danse, d'arts visuels, etc.
Lors de cette table ronde d'hier, j'ai entendu Isabelle comme je la connais, généreuse, ouverte, enthousiaste, positive, à l'aise et articulée, sachant écouter les autres et prendre sa place, pas plus mais pas moins que sa place, toujours fidèle à elle-même et à ses convictions. Son père et moi, on était fiers d'elle, comme on l'a toujours été. Elle m'a fait sourire et m'a rappelé des souvenirs lorsqu'elle a dit qu'elle avait eu la chance de grandir dans une famille où l'éducation était valorisée, que lorsqu'on allait acheter ses effets scolaires, c'était toujours la fête. Aujourd'hui encore, avec sa petite qui est en première année, aller acheter les effets scolaires ensemble, c'est Noël!!!
De retour hier à l'heure du souper de Montréal, nos deux amoureux étaient heureux. On s'était tous donné rendez-vous à leur maison, on avait fait prendre leur bain aux deux petites, elles étaient en pyjama, j'avais fait le souper pour tout le monde, les parents de Dominic y étaient, ils avaient Blanche avec eux depuis lundi matin et nous avions Félixe chez nous. Mais là, on était tous réunis et il y avait beaucoup d'animation autour de la table. Et beaucoup d'amour aussi.
Isa a beaucoup apprécié son expérience hier matin à Ici Radio-Canada Première. Ce n'était pas la première fois pour elle mais le faire en direct des studios de Montréal, c'était une grande première. Elle admire toujours autant Catherine Perrin, même encore plus qu'avant après l'avoir vue travailler. Et le spectacle de Stromae était fantasmagorique, nous ont-ils dit. D'ailleurs, sur son IPhone, Dominic a montré à Félixe une courte vidéo dans laquelle sa maman lui dit un beau bonjour alors que Stromae chante un bout de sa chanson préférée : Papaoutai! C'était une promesse qu'ils avaient faite à leur grande petite fille.
L'art plus fort que l'or, dit J-F Moran, cette phrase que j'adore....
Oui, je me souviens bien du passage Noël d'Isabelle, une femme heureuse et épanouie, à l'image de ses parents.
Merci Zoreilles, à bientôt, ici ou télépathiquement, en pensée.
Tellement beau ce que tu racontes.
Presque Zoro sans le macho Hihihi!
Toujours un grand plaisir de te lire par le biais des commentaires et je crois vu leur nombre grandissant que tu vas battre les records, comme quoi tu manques à beaucoup.
Geneviève du sud de France.
@ Zed : L'art plus fort que l'or, comme c'est joli... J'aimerais bien que ce soit vrai mais nous sommes ici dans une région minière et je constate depuis toujours que l'or, c'est plus fort que la police!
À bientôt, Zed, ce fut agréable de te retrouver l'espace de quelques bonnes jasettes. Tu reviendras, hein? On n'est pas sorteux comme disait l'autre.
Bisous nordiques mais ô combien chaleureux!
xx
@ Geneviève : du sud de la France? Où précisément? Je te demande ça parce que je rêve du sud de la France depuis que ma fille, Isabelle, à l'âge de 19 ans, y avait fait un voyage de 5 semaines en compagnie de sa meilleure amie (presqu'une sœur) Sophie. De Perpignan jusqu'à la baie d'Arcachon, elles ont sillonné ce beau coin de ton pays. J'aimais les entendre en parler pendant et après leur voyage. J'aurais voulu avoir 19 ans moi aussi, hahaha!
Elles avaient même poussé un peu plus au sud de Perpignan pour se rendre jusqu'à Barcelone, une ville dont elles sont tombées amoureuses, pour l'architecture et pour bien d'autres choses aussi.
Je ne veux pas battre des records, tu t'en doutes bien, mais j'aime beaucoup venir échanger avec « mon » monde.
À la prochaine, Geneviève!
J'habite à Nîmes et ce que je te disais dans un message tiens toujours.
Geneviève.
@ Geneviève : T'es trop gentille!
Bonsoir Francine/Zoreilles,
je reviens (un tour "down memory lane") pour voir tes photos de vacances aux Iles car j'avais lu que tu devais y aller avec tes amours; elles sont magnifiques, du bonheur mur à mur. Je n'ouvre plus que rarement mon ordinateur désuet, et n'ai plus de temps pour le monde virtuel de toute manière. Sauf que tu es une vraie personne, et je ne t'ai jamais oubliée.
Je suis ravie de lire les commentaires de Zed; elle non plus je ne l'ai pas oubliée, ainsi que Rosie, Croco, Guy, Jacks , Barbe et d'autres...trop nombreux pour les nommer. Vous m'avez tous apporté du bonheur au fil des ans.
Maman est toujours à son CHSLD, mais elle changera d'étage car sa maladie mentale (devenue plus légère avec l'âge) lui permet d'emménager, d'ici la fin de l'année dans une aile de l'endroit où les gens n'ont que de légers problèmes, voire aucun. Tant mieux! Sauf que ce sera un bouleversement pour elle...encore un, et pour moi aussi. Mais bon, il y a des malades avec un comportement violent là où elle est, et pour sa sécurité on a décidé que ce n'était plus sa place. Elle n'est pas la première à partir, alors je suppose que c'est pour son bien.
Mais comment ne pas m'inquiéter; et je suis épuisée je l'avoue, mais il m'est impossible d'abandonner ma mère. Cet été encore, impossible d'aller sur la Côte-Nord car maman s'était fracturé des os sur le dessus du pied. Je t'épargne le reste; plâtre, bottine de marche (un horrible carcan pour elle), visites à l'hôpital (4 journées de travail non payées pour l'accompagner); bref un été infernal pour nous deux.
Je pense que je vais mourir d'épuisement, bien avant ma mère, et alors qu'adviendra t'il d'elle? J'ai eu 60 ans dimanche dernier, et j'ai l'impression d'en avoir le double...
Ceci dit Francine je n'avais pas oublié que c'était ta fête le 7 juillet, mais je n'avais le courage d'écrire nulle part...
Tourlou!!!!
Bonjour Zoreilles,
Aujourd'hui, le hasard me ramène à toi, ton blogue. Comme d'autres le disent, je suis moins présent, mais... mes pensées y sont toujours. Et, par hasard, je suis tombé sur l'album de photos de mon père. Je t'avais promis de t'en reparler lorsque je serais de retour en Estrie.
Mon père me disait qu'il avait travaillé sur la terre de Baffin. Moi, je n'y connais rien. Je ne sais pas si ces photos témoignent de son passage là. Mais il y en a plusieurs sur lesquelles on peut lire: "Goose Bay".
Je n'écrit plus de billets. Mais ça viendra. Ce n'est pas le goût, mais le temps qui manque. Et je suis heureux de voir que plusieurs viennent de temps à autre faire leur petit tout Chez Zoreilles.
@ Lise : Je suis heureuse d'avoir de tes nouvelles, je me demandais parfois ce tu devenais, comment tu t'arrangeais avec ta mère en CHSLD. Tu as eu 60 ans et tu t'en sens le double... Normal, à force de côtoyer les CHSLD, on se sent devenir vieux avant le temps, je le sais pour l'avoir vécu pendant de nombreuses années. Bien entendu, il n'est pas possible de faire autrement, on ne peut abandonner nos proches lorsqu'ils y sont. Je comprends aussi que votre été ait pu être infernal...
Courage! C'est tout ce que je trouve à dire. Parce que ça en prend du courage pour vivre cela à temps plein et ne plus avoir de place pour autre chose. On en vient à intégrer l'idée que la vie, c'est devenu ça, alors que c'est en réalité beaucoup plus que ça. Moi, j'avais mes petites-filles qui me rappelaient constamment que la vie, c'était de grandir, de conquérir chaque jour plus d'autonomie, qu'on pouvait rêver mieux, recommencer sans cesse, à travers leurs yeux, à voir la beauté des petites choses...
Il s'est passé quelque chose depuis son décès. Il me semble que je revis à nouveau. Je fais le constat de combien tout ça était lourd quand je passe devant le CHSLD maintenant, je suis envahie d'une tristesse profonde, une sorte d'angoisse... qui s'évanouit dans la brume après quelques coins de rues.
Je sais, tu ne souhaites pas ça pour ta mère, son cas est bien différent et puis, ce déménagement d'étage qui te fait peur n'est-il pas une amélioration de ses conditions de vie au quotidien? Donc, par ricochet, des tiennes également? Quand ta maman est bien, tu es bien aussi. C'est ce que je vous souhaite prochainement, vous méritez un répit toutes les deux.
Il me reste ma maman, en bonne santé à bientôt 84 ans, autonome dans ses décisions comme dans ses actions, que j'accompagne partout où elle veut aller et même davantage. Contrairement à ce que j'ai vécu avec ma belle-maman que j'aimais tant mais que la maladie avait diminuée insidieusement, côtoyer ma mère me donne confiance en l'avenir, au fait de vieillir, parce que je vois qu'on peut le faire tout en restant active, jeune de cœur et d'esprit comme on peut l'être à son âge.
Ma fête? Elle est devenue un grand jour depuis que je la célèbre en même temps que Blanche! Ce voyage aux Îles, avec toutes mes zamours, en fut un absolument délicieux pour nous tous.
Tu reviens quand tu veux, hein? Il y a du bon monde qui passe par ici et moi, je suis jamais loin bien longtemps!
@ Joce : Tourlou toué too, mon frère, j'attends que l'heure soit raisonnable et je t'appelle!
@ Jacks : Goose Bay? C'est un nom de lieu que j'ai déjà entendu nommer. C'est là que ton père travaillait? Je me demande si mon beau-père n'a pas déjà travaillé là lui aussi... Comme de raison, il est décédé à la fin de 1997, je ne pourrai jamais avoir sa réponse. Pour Gilles, je sais bien qu'il avait fait une grosse run de plus de trois mois à Strathcona Sound, Resolute Bay, même si c'était juste avant que je sorte avec lui. Son père a longtemps travaillé dans le Grand Nord, à toutes sortes d'endroits isolés.
Je passe souvent voir chez toi s'il y a du nouveau. Pas grave si c'est tranquille, je sais que t'es toujours là et ça me fait plaisir.
Bonne fin de semaine de l'Action de Grâces à toi ainsi qu'à Laure!
C'est vrai ce que tu dis Zoreilles; à force de passer le plus clair de mon temps au CHSLD j'en viens à penser que la vie n'est plus que cela. Le CHSLD à l'infini, plus de vie pour moi; loisirs inexistants, amies que je n'ai plus le temps de voir (deux seulement, courageusement restantes, et les autres pfft, envolées à cause de mon manque de disponibilité).
Je sais que tu comprends très bien, et je te remercie pour ton empathie, ton écoute attentive.
Oui le changement sera mieux pour maman j'imagine (j'espère du moins), mais encore plus de travail pour moi. Parfois je rêve de liberté, ne serait-ce que deux semaines, un voyage pour moi toute seule, histoire de me ressourcer. Ça n'arrivera pas, sauf lorsque maman ne sera plus de ce monde (si je ne meurs pas avant elle), et alors ce sera un immense chagrin.
Parfois il m'arrive de penser que je suis une marionette, manipulée par les circonstances, par le devoir, et de n'avoir pas le droit de revendiquer du temps pour moi-même. Les proches aidants; du travail motivé par l'amour, non payé, non reconnu, sous-estimé, et ceux qui n'ont pas ce "fardeau" sur les épaules ne peuvent pas comprendre...et ne veulent surtout pas en entendre parler.
Oui tu as raison, je me sens vieille avant mon temps...
Lise XX
@ Lise : Tu rêves de liberté... Que je te comprends donc!
Il est étrange de penser que l'amour, les soins et l'attention qu'on accorde à une personne qui dépend de nous soit précisément ce qui nous prend en otage. Cette responsabilité devient tellement envahissante qu'il n'y a plus de place pour soi. J'ai beaucoup réfléchi là-dessus. Je n'ai pas de réponses pour les autres mais j'en avais une pour moi. Ayant une très faible estime de moi, un trait de ma personnalité sur lequel je travaille sans relâche, nier mes besoins jusqu'à ce que j'en vienne à intégrer que je n'en valais pas la peine, c'était de ne pas m'aimer ni me considérer assez pour en arriver jusqu'à m'oublier complètement. Ne nous a-t-on pas toujours dit qu'il fallait s'oublier pour les autres, que de penser à soi était égoïste? Des idées reçues que je rejette de toutes mes forces.
Le concept d'empowerment a toujours fait des merveilles pour moi, dans ma vie de proche aidante comme dans ma vie personnelle.
Ne vieillis pas avant le temps, Lise, tu as des responsabilités lourdes, c'est vrai, mais tu as encore un bon bout de vie devant toi et chaque jour pourrait t'apporter des centaines de joies, à condition que tu n'arrêtes pas de rêver de liberté et de temps en temps, réalise un petit rêve juste pour toi, pour te faire plaisir, pour ton propre bonheur. Cherche à définir quels sont tes besoins et tes goûts, tes désirs et tes envies. Investis dans TOI, tu en vaux la peine.
xx
Coucou!
Coucou Jacks! Tu passes un bel automne? Qu'as-tu récolté dans ton jardin? Tes plants de bleuets ont-ils produit de beaux petits fruits riches en antioxydants cet été? Qu'est-ce qui t'anime ces temps-ci?
Tu ne pensais pas qu'un gentil petit coucou de ta part t'amènerait autant de questions, hein? C'est ça, les vieux amis, ils veulent tout savoir et rien manquer!!!
De mon côté, ce bel automne j'en profite tant que je le peux, c'est pourquoi je ne suis pas souvent assise à mon ordinateur et ce qui m'anime ces jours-ci, c'est le plaisir anticipé de « mon » Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue pour lequel j'ai gratté mes fonds de tiroir et je me suis procuré le passeport qui me permettra de voir toutes les projections que je veux du 31 octobre au 5 novembre. J'ai hâte de revoir mes amis(es) de partout, on a un rendez-vous si doux chaque année, c'est devenu notre tradition.
On devrait pouvoir s'offrir au moins un après-midi de cinéma chez vous et participer au rendez-vous cinéma chez nous.
À bientôt.
Bonjour Facto!
Tu me diras quand vous viendrez n'est-ce pas? Il ne faudrait pas qu'on se manque!
À bientôt!
Salut Tu vas au festival du cinéma?
Salut Joce! Malgré que tu étais en formation, avez-vous passé une belle semaine à Montréal, Guylaine et toi?
Bien sûr que j'irai au Festival, j'ai mon passeport comme à chaque année, c'est mon Noël à moi, ma « chasse », mes vacances chez nous, ma brosse annuelle de cinéma!!! Ça commence le 31 octobre et jusqu'au 5 novembre. J'ai hâte.
Tu dois entendre parler beaucoup, comme nous tous, de ton ancien patelin, Val-d'Or. C'est une vraie bombe qui vient d'éclater et si rien de tout cela ne nous étonne, on ne pensait jamais que c'était aussi grave que ça. Le Centre d'amitié autochtone a fait un travail colossal et ces femmes sont courageuses de dénoncer et à visage découvert en plus. J'espère qu'elles seront aidées, supportées et accompagnées, que que toute la lumière sera faite sur ces tristes événements qui se produisent un peu partout, j'en suis certaine. Pour le moment, c'est de Val-d'Or qu'on parle et c'est juste la pointe de l'iceberg.
J'ai beaucoup pensé à ton grand chum Richard, ça ne doit pas être facile à vivre pour lui, ses confrères et consoeurs de travail. Tout le monde l'a dit, ce sont quelques pommes pourries sur une cinquantaine de policiers mais ça donne mauvaise réputation à tout le poste de la SQ de Val-d'Or qui font du bon travail au quotidien, en collaboration avec tous les organismes d'aide sur le terrain.
Concernant la suite à l'émission Enquête, ce que je déplore de la part des autorités, c'est le manque flagrant de professionnels autochtones pour aider toutes ces personnes au besoin criant. Durant les vingt ans où j'ai parcouru tous ces villages autochtones, ce sont toujours les allochtones qui prenaient en charge les dossiers les plus difficiles. Aucun autochtone ne voulait s'en mêler. Il ne s'agit pas de seulement porter accusation mais de bien faire le suivi tant au niveau juridique qu'au niveau social. Aucune structure n'existe dans les villages pour accompagner les victimes d'actes criminels tant au niveau de l'hébergement que de l'approche sociale nécessaire à la réinsertion de ces victimes dans les villages.
@ Le factotum : C'est l'un des aspects du problème, en effet. Mais il y en a tellement des aspects aux nombreux problèmes personnels et sociaux qui sont le lot des autochtones, femmes, hommes et enfants.
Je connais plus d'Algonquins que de Cris ou d'Innus ou d'autres Premières Nations mais leurs réalités se rejoignent toutes à la même place : on leur a volé leur enfance, on les a forcés à nier leur langue et leur culture, on a abusés d'eux depuis toujours et maintenant ils sont victimes autant d'indifférence que d'abus de toutes sortes. Et l'indifférence, comme le mépris, ça tue à petit feu... Mon seul espoir reste que certains(es) d'entre eux trouvent en eux la force et la résilience nécessaires pour se solidariser et se mobiliser avec nous pour faire valoir leur culture et leurs droits.
Cette dénonciation de ces femmes autochtones qui a été portée à l'écran cette semaine à Enquête est un pas de géant dans la bonne direction pour conscientiser la population et réveiller nos dirigeants politiques qui ne peuvent plus dorénavant faire semblant d'ignorer ce qui se passe chez nous et partout.
La ministre Thériault ne m'a pas émue lorsqu'elle a versé des larmes de crocodile lors de la conférence de presse de cette semaine. Au contraire, si j'avais pleuré avec elle, j'aurais pleuré de rage. Elle savait depuis le mois de mai tous les faits relatés dans cette émission mais elle n'a rien fait. Encore l'indifférence... Mais parce que c'est diffusé aux heures de grande écoute et que la population est scandalisée du sort qu'on réserve à Val-d'Or (et ailleurs) aux autochtones depuis longtemps, là, elle fait son show devant les caméras de télé et on devrait trouver qu'elle a le cœur tendre?
Il n'y a pas que huit policiers de Val-d'Or qui sont en cause même si c'est par ça qu'il faut commencer et de toute urgence. Beaucoup d'autres citoyens, organismes et institutions doivent se remettre en question dans leur manière de penser et d'agir avec les autochtones.
Bonjour Zoreilles,
Nous sommes très sensibilisés à la problématiques des autochtones puisque nous en avons côtoyés sur la Côte-Nord. Laure était indirectement touchée comme intervenante sociale. Cette semaine, elle a animé une session de 3 heures auprès des étudiantes à la maîtrise en service sociale à l'Université de Sherbrooke sous le thème "Interventions auprès des communautés autochtones". Nous avons aussi lu dernièrement le récent bouquin de John Saul "Le grand retour" qui compare la réalité actuelle à notre révolution tranquille. De plus en plus d'autochtones deviennent des professionnels actifs dans notre univers.
Bonjour Jacks,
Avec tout ce qui s'est passé depuis, la crise autochtone à Val-d'Or a été reléguée au second plan dans notre actualité et on le comprend... D'autres dérives ont lieu ailleurs dans le monde, d'autres victimes sont touchées et d'autres peuples en souffrent. Pourtant, le sort des autochtones au Québec et au Canada n'a pas changé et toutes ces dérives de nos sociétés ont un dénominateur commun : le manque d'humanité, l'ignorance, la perte de sens... Laure contribue à informer, éduquer et sensibiliser des étudiantes en service social, il en faudrait beaucoup, des Laure et pour plusieurs causes tout aussi nobles.
Je ne sais pas si c'est novembre qui me rend morose mais le sort du monde me désole et m'inquiète.
Je lis des choses tellement navrantes sur les réseaux sociaux dernièrement que je me débranche de plus en souvent. Mais il y a une bonne nouvelle, je viens de voir qu'on ne me refuse plus l'accès à ton blogue, ça me fait toujours bizarre de me faire répondre que je n'y suis plus invitée... Je sais bien que tu ne me refuserais pas l'accès sans une explication mais le message automatique (de Blogger) est très mal formulé.
Bonne fin de semaine, t'es gentil d'être passé...
Coucou Zoreilles!
J'écrirai donc le 200e commentaire de ce lieu de rencontres bien spécial!
Moi aussi je trouve que la morosité finit par faire son œuvre. Impossible de voir de la lumière dans ce qui se passe présentement..c'est troublant. Si ce n'est qu'une prise de conscience de plus en plus collective de la situation. Ce qui est le plus attristant pour moi, c'est cette peur de l'Autre qui creuse des fossés immenses.
Après une si belle semaine lumineuse passée dans ton coin de pays, le vent a continué de tourner de plus en plus fort.
Je t'envoie une bolée de lumière et de gros bisous!
À bientôt!
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