Samedi dernier, au camp Fra-Gilles, on vivait une fin de semaine de rêve, de calme et de repos, en famille, pour bien marquer ce début de la semaine de relâche. Depuis l'été dernier, Félixe n'avait pas nourri elle-même « ses pies », elles étaient devenues plus farouches et donc, plus difficiles à apprivoiser...
Les enfants nous donnent parfois des leçons de vie... Dans son regard et son sourire, je vois l'espoir et en même temps une confiance inébranlable que ce n'est qu'une question de temps pour que l'espéré et l'attendu se produise. Son papa contribue à cette confiance en la Vie, il a d'ailleurs la même expression sur son visage!
Apprendre la patience, donner du temps au temps, respecter son rythme qui s'ajuste et se module à celui de Dame Nature.
« Allez les pies, j'ai du bon pain, vous devez avoir faim? »
... ... ...
Ça y est!
Félixe voulait prendre une photo de moi avec les pies mais elle était trop absorbée par ce qui se passait, elle n'a jamais ouvert son appareil!!!
« Mamie, on dirait qu'elles préfèrent tes craquelins ».
Tu as raison, Félixe, tiens, je te les donne, mes morceaux de craquelins.
« T'as vu, Mamie? »
« Elle n'a plus peur de moi! »
« Elle a beaucoup faim... »
Histoire de pies
Une histoire de pies, c'est presque une histoire sans paroles...
57 commentaires:
Bonjour Zoreilles .
C `est tellement beau et émouvant de vous voir ..... dans toute cette blancheur !
À ton contact .... ta petite princesse apprend la patience et la persévérance ..... ainsi que la complicité avec Dame Nature ....
c`est une belle manière de commencer la semaine de relâche .....
Tout comme toi , mes petits enfants vivent dans la nature .... ( Lac Etchemin ) et ils grandissent en découvrant toutes ces beautés .... Je t`assure que mes deux princesses et mon petit prince ont beaucoup de choses à me raconter lorsque je vais y passer quelques jours ... pour mon plus grand bonheur ..... Que la vie est belle avec eux n `est ce pas..... ?
Bonne fin de semaine de relâche .
Amitié +++
Capucine .
sans paroles, les photos parlent d'elles mêmes.
@ Capucine : La fin de semaine dernière, en plus de nourrir les pies, on a fait de la raquette, exploré un secteur de forêt à 2 km du camp, été voir les traces dans la neige des orignaux, admiré la voie lactée loin de la pollution lumineuse, etc. Je comprends ce que vivent tes petits-enfants, on redevient tous enfants dans ces circonstances.
Oui, tu as raison de dire que la vie est belle avec eux, tout devient simple et facile, on apprend beaucoup et sans effort.
La semaine de relâche achève mais on en a bien profité jusqu'à maintenant.
@ Voyageuse : Ouais, c'est ce que je me disais et puis, ça va reposer mes lecteurs qui sont habitués à mes très longs textes. Je vous donne un petit break, après tout, c'est la semaine de relâche!!!
Zoreilles,
Il y a longtemps que je n'avais pas vu quelque chose de si beau. C'est vrai. Je te jure. C'est ce qu'on appelle de la poésie à l'état pur. Si tu as une chance, il ne faudrait pas manquer l'occasion de les présenter dans un concours ou des spécimens faisant partie d'une exposition d'œuvre si d'art. Je sais que tu es trop humble pour le faire mais je t'encourager tout de même à le faire.
Elles sont émouvantes ces photos, pleines de leçons de vie. La petite et son père ont une expression qui traduit tellement leur complicité. Je n'en revient pas.
On aurait pu donner beaucoup de titres à une photo ou la collection toute entière. Un aspect qui m'attire, c'est l'innocence de l'enfance, la capacité d'émerveillement, le plaisir d'apprivoiser, faire des découverte. Et derrière tout ça le bonheur qui rêgne en maître en pleine nature.
Il y a un peu de toi là dedans, Zoreilles. C'est comme si tu avais réussi à faire incarner le bonheur dans l'âme d'une petite fille. Je m'arrête ici. Les mots me manquent.
Une si belle histoire de vie, comme je les aime, bien raconté, et tellement bien montré.
Nous y avons participé, ce n'est pas rien.
Pour un enfant, de grandir avec l'idée que l'on est en harmonie avec la nature, que les animaux n'ont pas peur des humains et vice-versa est une richesse qui va la suivre toute sa vie.
Une histoire et des photos qui m'enchantent. C'est touchant en plus d'être une belle leçon de vie. Chez-toi Zoreilles on est toujours bien reçu, quelle que soit notre opinion; on ne se fait jamais rabrouer, voire insulter. Tu as du respect envers chacun, et c'est ce qui fait qu'on a toujours un goût de "revenez-y", sachant que l'écoute attentive, et l'empathie, sont des qualités qui te caractérisent et font que ton blogue est toujours vivant.
Si certains blogues se meurent ce n'est pas nécessairement la faute de Facebook et autres réseaux sociaux; c'est aussi à cause de l'attitude de certains, des individus qui blessent et insultent leurs lecteurs (consciemment ou pas), ou d'autres qui ne répondent quasi jamais aux commentaires.
Qui a envie de se faire insulter? Personne. Et qui a envie de parler/écrire dans le vide? Personne. Alors je ne te dirai jamais assez à quel point j'admire ta persévérance; tu as du mérite!
Tu seras toujours une communicatrice exceptionnelle. Ceci dit, petite Félixe et papa Dominic se ressemblent beaucoup il est vrai, mais il y a aussi maman Isabelle. Un mélange de gènes bien partagé. Du bonheur à l'état pur de toute manière.
:)
Et, pour faire de l'humour littéraire, je dirai que je préfère de beaucoup ton "histoire de pie" à celle de Yann Martel "histoire de Pi", livre que j'ai acheté dans un moment de folie et carrément détesté. J'avais acheté la chose, recommandée par Pierre Foglia. Ses choix pointus me font fuir; je manque sans doute d'intelligence, tant pis pour moi.
;-)
Pfft! Il ne m'intéresse que lorsque qu'il parle de ses chats, et encore...
Charmant! Tout est charmant, l'adorable petite-fille, le père qui a lui-même l'air d'un enfant et l'adorable grand-mère qui nous raconte tout ça un oiseau dans la main!
WOW!
Avez-vous essayé la nouvelle sleigh? Beau début de semaine de relâche pour vous 5...et de demi!!!
J'ai hâte d'amener les minous au camp en hiver!!!
:)
@ Jacks : Les larmes me sont presque montées aux yeux quand tu as dit : « C'est comme si tu avais réussi à faire incarner le bonheur dans l'âme d'une petite fille ». C'est vrai que j'ai contribué à cela dans le cœur d'une petite Isabelle un jour. Puis elle a grandi, elle a trouvé l'amour, est devenue maman à son tour et c'est un bagage que l'on se transmet de mille et une façons.
La capacité d'émerveillement, l'espérance, la confiance, c'est si fort et si fragile à la fois. Il faut prendre soin de ces trésors, ce sont les seules richesses dont on dispose vraiment à condition de s'en rendre compte et d'y travailler.
Je suis heureuse si mes photos et cette histoire sans paroles t'ont fait ressentir ce petit bonheur que « j'entends » dans ta « voix ». Tu m'as touchée dans mon cœur de femme, de mère, de mamie, c'est un beau cadeau en cette Journée internationale de la femme, la huite marse!!!
@ Barbe blanche : C'est parce que tu as encore ton cœur d'enfant, je le vois dans tes photos, dans tes propos, dans tout ce que tu es. Nous sommes fascinés par les mêmes choses...
@ Pierre Forest : Je crois aussi que cette propension à trouver la paix et l'harmonie dans la nature et la simplicité, c'est quelque chose qui va toujours rester pour elle, comme pour moi, pour mon homme, pour ses parents. Elle baigne là-dedans comme nous avons toujours baigné là-dedans. On ne transmet pas nécessairement ce qu'on veut mais ce qu'on est...
Tout au long d'une vie, il y a des écueils, des échecs, des épreuves, et il est salutaire de pouvoir compter sur un espace temps, en cas de coups durs, pour se réfugier et se recentrer avant de poursuivre sa route. C'est une sorte d'assurance bonheur qu'aucune compagnie n'a encore réussi à mettre au point...
@ Lise : Tu as saisi tout de suite la fantaisie de mon titre? Histoire de pies! Je n'ai jamais lu ce livre (Histoire de Pi) de Yann Martel mais j'en ai beaucoup entendu parler, tu me consoles de ne jamais l'avoir lu ;o)
Isabelle est la première à avoir vécu toutes ces choses avec nous lorsqu'elle était petite et cela a construit la femme qu'elle est devenue. Aujourd'hui, c'est elle qui veut faire vivre ces moments magiques à sa fille, en complicité avec Dominic bien sûr, et ces moments nous soudent tous ensemble comme un bloc indissoluble que nous formons. Bientôt, autour du 1er juillet, naîtra une autre petite-fille à aimer, elle s'appellera Blanche, c'est si beau et si romantique ce prénom, déjà chargé de plein de douceur. Déjà, Félixe inclut sa petite sœur dans tous ses projets, c'en est drôle et touchant.
Et si je réponds à tous les commentaires, je n'ai aucun mérite, c'est la raison même pourquoi j'écris encore ici. Sans cet échange, je n'aurais plus aucun plaisir à tenir ce blogue. Il y a des jours où je n'y crois plus et certains jours, comme aujourd'hui, où je signerais un contrat pour les 10 prochaines années. Grâce à vous!
@ Une femme libre : Oui, c'est vrai, Dominic, notre beau-fils, a encore son cœur d'enfant, comme notre fille d'ailleurs. Ces deux-là peuvent être tellement des adultes responsables avec une conscience sociale hors du commun et des enfants en même temps!
Le même soir que ces photos, c'est-à-dire samedi soir dernier, comme le ciel était dégagé, nous avons décidé qu'après souper, nous irions marcher dans la forêt jusqu'à l'étang gelé pour aller admirer les étoiles... Au début, Félixe avait un peu peur parce que ces grands arbres chargés de neige lui semblaient écrasants. Crocodile Dundee l'a prise sur ses épaules et nous avons marché dans le sentier à la queue leu leu jusqu'à l'étang où l'on s'est tous couchés en étoile dans la neige pour admirer cette voûte étoilée. C'est pas croyable les conversations qu'on a eues là, envahis que nous étions par ce calme, cette beauté, cette immensité, loin de toute pollution lumineuse...
À un moment donné, Félixe a dit qu'elle allait faire un vœu mais pas nous le dire. Elle a ajouté qu'elle faisait son vœu et je la cite : « pour ma petite sœur Blanche qui n'est pas encore arrivée, pour Ariane qui est en Corée du sud (sa tante) pour Guy et Nicole qui ne sont pas là (ses autres grands-parents) et pour toute notre famille ». J'ai compris que son petit cœur d'enfant débordait d'amour...
@ Anne-Marie : Oui, la nouvelle sleigh est extraordinaire, tu la vois d'ailleurs sur la première photo, la pie est perchée dessus, trop peureuse au début pour aller chercher son pain dans les mains de Félixe!
C'était toute une expédition de se rendre, tu t'en doutes. Félixe était assise devant Papi, les mains sur les poignées chauffantes de la super motoneige neuve. Papi conduisait et Isabelle avec son bedon avait la meilleure place, derrière lui. Dominic et moi, on se faisait brasser dans la sleigh mais Dundee nous avait bien installés avec des matelas de foam et tout. On a ri tout le long comme des enfants et Dominic me faisait remarquer que Gilles avait l'air le plus heureux des hommes, bien coincé entre sa petite-fille et sa fille!
Avec les enfants, aller au camp, en toutes saisons, c'est du bonheur à la pelle!
@ Anne-Marie : J'ai oublie de te dire... Gilles est parti à Rapide Deux depuis hier matin et comme j'avais des obligations en ville, j'irai le rejoindre là-bas avec ma voiture demain midi. Il m'attendra au barrage. Il est parti avec seulement du lunch jusqu'au déjeuner demain, j'arriverai avec le reste de la glacière. On nous annonce du beau temps! En fin de semaine, les enfants ne viendront pas, ils ont autre chose... Nos amis nous invitent à la pêche blanche sur la Darlens, ça promet! Mais on retournera souper et coucher au camp Fra-Gilles. De retour dimanche! Profite bien de tes derniers jours de ta semaine de relâche avec tes p'tits minous!
C'est une très belle histoire qui se passe de texte, quel plaisir pour un enfant de nourrir les animaux en pleine nature. Un beau souvenir pour plus tard.
« Donner du temps au temps, respecter son rythme qui s'ajuste et se module à celui de Dame Nature ».
J’ai de plus en plus de bonheur et du temps à vivre avec Dame Nature.
Vous êtes un exemple à suivre.
Zoreilles,
comme toujours je me suis régalée en lisant tes réponses à chacun/chacune. Les commentaires, et tes réponses sont du bonbon et ajoutent encore au billet et photos.
Oui Blanche est un très joli prénom; et Félixe aimerait sa petite soeur même si elle s'appelait Zéphyrine (..sourire..). Blanche ça fait "distingué", ça fait romantique, ça fait "Jane Austen", une auteure que j'adore et de qui j'ai tous les livres.
Dans ma tête, Félixe devait avoir un petit frère: ce sera pour la prochaine fois donc...
:-DDDD
Pour ce qui est de Yann Martel, si je n'ai pas aimé son "Histoire de PI" je le trouve fort sympathique pour l'avoir vu à la télé en entrevue, plus d'une fois. Et il a eu le courage d'envoyer un livre par semaine (durant un an) à Stephen H., le Premier Sinistre de notre beau grand Canada, qui ne les lira jamais.
Bonne fin de semaine Zoreilles!
:)
@ Solange : Nourrir des animaux est un plaisir et un bonheur pour un enfant et même pour des grands! Je me souviens encore quand j'avais 3-4 ans, je donnais du grain aux poules tous les matins. J'ai une photo de ça mais elle est en noir et blanc!!!
@ Le factotum : C'est facile pour nous, dans notre région, de vivre en harmonie avec Dame Nature. Il suffit pour cela de donner du temps au temps, ce que tu fais avec plaisir depuis que tu es à la retraite! Profite bien de tout cela, à ton chalet entre autres. Le beau mois de mars nous offrira plusieurs belles occasions.
@ Lise : Moi aussi, j'avais l'intuition que ça pouvait être un garçon mais non, l'échographie passée à 23 semaines (nous étions là) révèle que c'est une fille! T'aurais dû voir Félixe sourire de toutes ses dents et sautiller partout en disant : « Ça va être une petite sœur! ». Elle ne disait rien auparavant mais on a bien compris que c'est ce qu'elle voulait!!!
J'avais entendu que Yann Martel envoyait un livre par semaine à Harper... qui ne les lisait pas. Je suis pas plus fine que lui dans le fond, je lis moins que je lisais mais hier en fin d'après-midi, je suis arrivée à un rendez-vous 10 minutes trop vite, j'étais à côté de ma librairie préférée et j'ai pas résisté à acheter une brique que je tiens à lire depuis quelques mois... C'est de Matthieu Ricard... « Plaidoyer pour l'altruisme, La force de la bienveillance »... Quelque 900 pages. Je sais pas comment je vais faire mais je vais passer à travers. J'ai BESOIN de lire ça!!!
Bonne fin de semaine à toi aussi.
Zoreilles,
ce livre de Matthieu Ricard j'ai été tentée de l'acheter, mais cette semaine-là mon budget était vraiment anorexique; pourquoi donc suis-passée en librairie à ce moment? Parce que c'est mon vice, mon péché mignon; je suis captivée par les livres comme d'autres femmes sont captivées par les bijoux. Je n'en ai jamais assez; une maladie quoi!
Moi aussi ça me ferait du bien au moral de lire ce livre; je le met donc en attente sur ma "liste à lire", pour la semaine où mon "bout de jouet" comme aurait dit "Sol" sera plus généreux.
C'est zen de te lire Zoreilles. Y'avait bien longtemps que je ne t'avais retrouvé dans ton quotidien qui a été longtemps le mien.
Tes mots apaisent, nous branchent avec la VRAIE vie! Merci d'avoir été là en ce dimanche matin frisquet et venteux dans le Moyen-Nord Québécois!
xoxoxo
De bien belles photos...toujours le fun de voir mon monde grandir, vivre s'envoler....et je ne parle pas de la pie!
@ Lise : Effectivement, ce livre ne se donne pas, j'ai été étonnée moi aussi mais sachant que les profits sont remis à une bonne cause, celle qu'endosse Matthieu Ricard, ça me réconcilie avec l'idée. Tu pourrais sûrement le trouver à la bibliothèque. Moi, ça va me prendre trop de temps à le lire, c'est pourquoi j'ai voulu l'acheter, en fait je sais que ce sera un livre dont je relirai des passages pendant des années également.
J'ai hâte de m'y mettre... Pour l'instant, j'en suis à terminer la lecture de « Femmes de paroles », un grand livre aussi, très inspirant, comme le sont toutes ces femmes du Québec, de tous les horizons. Ma mère a très hâte de le lire aussi, d'habitude, on s'échange nos lectures!
@ Fitzsou : Moi? Zen? Non mais tu veux rire? D'accord, j'aspire à plus de zenitude mais je suis loin de ça il me semble!!!
Dimanche matin frisquet et venteux à Kuujjuaq... Et pourtant, dans ton Abitibi natal, hier matin, c'était ensoleillé et confortable, sans grands vents, on s'en va vers le printemps! Tu auras aussi un printemps, un peu plus tardif peut-être mais ça viendra.
@ Joce : Ouais, c'est vrai, on voit grandir nos tout petits à vue d'œil. Eh que ça va vite! On regarde les photos de votre petite Aurélie et de jour en jour elle change... Elle est très expressive, c'est déjà dans son code barre, elle a sa personnalité bien à elle, c'en est fascinant, vous allez avoir du fun avec cette petite puce... Vous en avez déjà, je le sais!
Hier seulement, Félixe venait au monde. Aujourd'hui, elle nourrit les pies toute seule, me fait des beaux dessins, m'envoie des valentins, me raconte des histoires qu'elle invente, me chante des chansons qu'elle compose (c'est trop drôle!...) fait du ski de fond, de la raquette, m'accompagne au cinéma. Et elle est née juste hier!!!
On est tu chanceux de vivre ça!
Très émouvant !
@ Crocomickey : Eh que t'as le cœur tendre... ;o)
Bonjour chère Zoreilles,
Pendant mon voyage, j'ai lu "Quelques pas dans l'éternité" de Jean-François Beauchemin. Son plus récent bouquin. Le leitmotiv de Beauchemin, c'est "marchons vers l'Homme". Marchons toujours de plus en plus vers autrui. Il imagine l'âme comme corporelle, comme une autre partie du corps. Pas de religion. Pas de vie après la mort. Mais une grande présence à la découverte du sens de soi, du sens de l'autre, du sens du deuil et du sens de la mort. Le sens de la mort primordial pour ressentir la Vie. Toutes des choses que l'on sent mais qui parfois nous échappent.
Sa religion, c'est la BEAUTÉ.
Un long préambule pour en arriver à ton billet qui m'a beaucoup touchée, émue et les commentaires m'ont tiré une tite larme. Ces images "silencieuses" parlent plus que de grands orateurs.
La Beauté avec un B majuscule. Celle qui nous fait vire ici, maintenant, qui prend tout son sens dans ma vie.
La patience, l'attente, l'espoir, la confiance en la Vie, la confiance dans l'Autre, un père, une mère, un enfant, une mamie, un papi, une amie, la force de la bienveillance, la voûte étoilée, les pistes sur la neige, les animaux, la pie qu'on apprivoise, Dame Nature qu'on respecte, autant de beautés, autant d'éléments qui permettent d'apprivoiser plus sereinement et plus lucidement les passages obligés de la vie.
Oui, vous êtes tu chanceux de vivre ça, oui on est tu chanceux de vivre ça.
Il y aurait tant à dire! Je m'arrête.
Merci pour ce moment de Beauté, ce moment de Vie!!
xxx
@Jackss
"ll y a longtemps que je n'avais pas vu quelque chose de si beau. C'est vrai. Je te jure. C'est ce qu'on appelle de la poésie à l'état pur."
De la poésie à l'état pur, c'est tellement ça!!
@ Canneberge : Ton commentaire m'arrive comme par enchantement aujourd'hui... Tu parles de la Beauté, de l'amour de la Vie, de la quête de sens, de l'amour, de la mort, de l'espérance...
J'étais aux funérailles cet après-midi de celle qui a été pendant 22 ans ma voisine immédiate au lac Dufault. Elle n'avait que 64 ans. Son mari nous a quittés il y a plus de dix ans et maintenant ses deux grands enfants sont orphelins complètement. J'ai été témoin privilégiée de ce qu'aura été sa vie si proche de la mienne, ses bonheurs, ses deux enfants, ses petits-enfants au nombre de cinq.
J'ai vu et vécu aujourd'hui tant de peine mais aussi tant de Beauté avec un grand B. Cela me réconcilie avec la vie et la mort mais surtout, je comprends qu'au bout du compte, il n'y a que l'amour...
Merci d'être là, pas loin, jamais loin.
Encore un très bon billet.
Ce que j'aime de toi c'est que tu te passionnes autant pour la photo que pour l'écriture. Alors quand le "client" que je suis vient te visiter, il est toujours bien servi.
Une chance qu'on t'a!
@ Guy : Merci! Le service à la clientèle, c'est ma spécialité!!! Non mais sérieusement, je ne saurais pas faire autrement que jumeler photos et textes, j'ignore toujours lesquels inspirent les autres... Et puis, ça donne une pause à mon monde quand j'écris pas trop long, j'ai toujours tant de misère à me résumer... ;o)
Tu sais, si je pouvais résumer l'histoire du loup de la 117, ça ferait longtemps qu'elle se serait retrouvée ici. Mais quand même, je ne t'oublie pas, je continue à réfléchir là-dessus puisque tu m'as fait une demande spéciale, je suis tellement service à la clientèle!!!
Me vois-tu sur Twitter, toi? 140 caractères, j'en ai juste assez pour écrire le titre... ;o)
Me vois-tu sur Twitter, toi? 140 caractères, j'en ai juste assez pour écrire le titre...
:o)))))
Le loup de la 117 est tellement une belle histoire. C'est toi la patronne ici, fais comme tu veux.
Mais si jamais tu te décides, raconte tout, et ne te préoccupe pas de la longueur du texte.
Ok, je me tais maintenant.
@ Le loup de la 117, toi, tu trouves que c'est une belle histoire parce que tu sais que c'est une histoire vraie, une histoire qu'on ne peut pas inventer, une histoire de trappeur, de nature brute et sans dentelle, comme Isabelle le chante : « Moment dur et fort et beau mais sans dentelle ». Tu sauras me le dire, elle ne passera pas le test!
Mais c'est sûr qu'une fois que j'aurai commencé, je ne ferai pas de compris, tu me connais? ;o)
@ Guy : Je voulais dire... « pas de COMPROMIS », je pense plus vite que je tapoche sur le clavier!
Tu sauras me le dire, elle ne passera pas le test!
Ok. Si elle passe le test, tu viens me voir à Matagami, si elle ne passe pas je vais te voir à Rouyn!!!
Dis donc, Zoreilles, c'est ti pas un beau défi que vient de lancer notre ami Guy...
J'ai hâte de la lire cette histoire de loup, j'ai comme l'impression que je vais une fois de plus, me régaler.
Pis si certaines personnes sont un peu réticentes, cela ne fera que plus de piquant dans nos vies qui pourtant n'en manquent pas.
@ Guy : D'accord! Mais si l'histoire ne passe pas le test, peut-être que je le saurai même pas... Les gens qui se tiennent ici sont bien trop gentils pour me le dire, ils vont simplement le penser.
D'un autre côté, il serait peut-être bon qu'on change l'image négative et la mauvaise presse dont sont trop souvent victimes les trappeurs que j'associe aux chasseurs de phoques madelinots qui sont traînés dans la boue par les Brigitte Bardot de ce monde qui n'admettent pas les cycles de la nature...
@ Barbe blanche : Si Guy m'a fait cette demande spéciale, c'est qu'une fois, chez nous, je lui ai raconté cette histoire et fait entendre la chanson qu'en a fait Isabelle.
Pour la controverse qu'il pourrait y avoir, je ne suis pas trop à l'aise, j'aime pas la controverse, tu t'en doutes bien. J'ai des opinions et je suis capable d'argumenter et même d'en débattre mais il reste que j'ai toujours peur que ça dérape.
Le piquant dans ma vie, je l'imagine bien autrement!!!
C'est d'accord, prochainement, aussitôt que j'ai une petite heure en avant de moi, je vous écris ça, cette histoire-là, qui est arrivée en 2008.
C'est impossible qu'elle ne passe pas le test. Tu sauras me le dire.
Tes "clients" ne sont pas des imbéciles, et l'acteur principal de l'histoire est un monsieur pour qui j'ai énormément de respect, même si je ne le connais pas.
Je suis content que tu te décides à la publier. Ce sera comme un hommage pleinement mérité.
Zoreilles,
Quelle belle conversation entre Guy, Barbe blanche et toi-même. Je ne sais pas si j'aimerais l'histoire du loup, mais je reviendrais tout de même ici.
Ça m'aiderait je crois à comprendre les loups, que je crois accusés à tort de tous les péchés. J'ai vu maints reportages animaliers expliquant qu'ils s'attaquaient aux animaux faibles ou malades, qu'ils sont des prédateurs féroces qui tuent seulement pour se nourrir, et j'aimerais bien avoir ton opinion. J'ai appris pas mal de choses grâce à toi...
J'aime les orignaux, j'aime les chevreuils, mais les loups je les aime aussi. Ce n'est pas leur faute s'ils sont carnivores!
@ Guy
J'adore les conversations imaginaires publiées chez-toi; je ris toute seule en lisant ces délirants échanges entre toi et des politiciens véreux, ou des intimidateurs professionnels. C'est un pur régal! Et un bonheur de te lire.
:-DDD
@Lise
Tu permets Zoreilles?
Et moi qui pensais que tu ne me lisais plus. Tu m'en vois très heureux ma chère. Vraiment. :o)
Et je suis sûr que tu vas adorer l'histoire que va nous raconter Zoreilles, parce que le héros de l'histoire est un être extraordinaire.
J'aime et je respecte beaucoup la nature, mais jamais autant que lui.
@ Guy,
bien sûr que je te lis toujours, je suis plus silencieuse sur les blogues, et laisse des commentaires (plus rarement) ici surtout.
Ça me plaît d'être un fantôme silencieux. Mais je sais où j'aime me promener, que je laisse des traces ou pas.
Tu es une belle personne Guy, je le pense sincèrement. On sait à qui on a affaire en lisant des blogues; le temps démontre la qualité de coeur de leur auteur.
Bises de Lise,
XX
@Lise
Ben grosse bise aussi. :0)
@ Guy : C'est bizarre, depuis que je cherche une petite heure de libre pour pouvoir l'écrire, cette histoire, on dirait qu'il m'arrive plein d'imprévus!!!
Je suis désolée de faire attendre, je ne fais pas exprès...
@ Lise : Tous les animaux qui peuplent la forêt et vivent en liberté ont leur comportement qui les honore. Un comportement de survie. Le loup, j'ignore pourquoi, est entré dans la légende et pas de belle façon...
En haut de la chaîne alimentaire, le prédateur en chef de toutes les espèces, il y a le loup. L'autre exception, c'est l'orignal, végétarien, pacifique mais territorial, souvent victime mais jamais prédateur d'aucune autre espèce. Moi, j'aime les deux. Pour des raisons différentes.
Les loups vivent en meute la plupart du temps, sauf dans le cas d'un loup solitaire qui est issu d'une meute mais qui en a été expulsé pour des raisons que seule la meute connaît. Les meutes de loup sont très hiérarchisées. Chacun connaît sa place et son rôle. Ils sont en survie constamment et agissent en fonction du bien de leur communauté. Ils chassent en meute également, et de manière très stratégique, ce qui leur permet de mettre à mort du gros gibier pour pouvoir se nourrir. Ces temps-ci, un orignal aux deux semaines... C'est vrai qu'ils s'attaquent à des spécimens plus vulnérables, c'est comme ça que la nature s'autorégule.
Aucun animal ne pose jamais de geste gratuit et inutile. Ils n'agissent qu'en fonction de la survie de leur famille d'abord, de leur espèce ensuite, et ultimement, de la grande forêt, de la Terre.
Zoreilles,
tu confirmes donc exactement mon opinion à propos des loups; c'est ce que j'ai vu dans les documentaires. Sauf que je change de poste lorsque qu'ils attaquent un animal qui sera leur repas, et je reviens après le carnage.
Aucun animal ne pose de gestes gratuits je le sais (peut-on en dire autant des humains? Non! Pantoute!); pour un animal la survie importe avant tout. Ceci dit je ne fais pas partie des "Brigitte Bardot" de ce monde, qui ne comprennent rien à l'équilibre dans la nature; mais ça je crois que tu le sais.
:)
Grand merci Zoreilles!
@ Lise : Je suis contente que tu comprennes ce que je veux dire. Tu as de bonnes zoreilles, c'est vrai!
Quand les loups attaquent un orignal, par exemple, je trouve ça cruel, mais je comprends pourquoi et comment ils le font. Je ne peux rien y changer, ça ne m'empêche pas d'aimer les deux espèces, même si j'ai un petit faible pour l'orignal, mon chouchou!
Toutefois, sur certains territoires, ils ont besoin d'un peu d'aide de l'Homme, ce fameux prédateur, le seul au-dessus du loup. Quand une cabane de castors abrite un trop grand nombre d'entre eux, il faut que le trappeur agisse sinon, ils vont mourir de maladies. S'il y a trop de lynx, il n'y a plus de lièvre ni de perdrix, etc.
Le trappeur, je l'ai toujours dit, est un gestionnaire de la faune sur son territoire. Tous les trappeurs que je connais n'ont rien en commun avec les êtres sanguinaires qu'on décrit. Il n'y a pas d'argent à faire avec le piégeage, de toute manière, ce n'est pas un gagne-pain mais tout au plus, une manière de rembourser une partie des coûts engendrés par l'entretien des équipements. Rien de plus.
Je comprends zoreilles, et suis tout à fait d'accord ave toi, vraiment!
Et je suis contente que tu reconnaisses que l'homme est un prédateur bien plus dangereux que le loup. C'est mon petit côté "Brigitte Bardot" je suppose. J'aime les animaux, et certains bien davantage que de désolants humains qui m'entourent, je n'ai pas honte de le dire...
:)
@ Lise : Bien sûr que je le reconnais, l'homme est un loup pour l'homme, comme on dit, alors imagine comment il peut être le plus grand prédateur, parfois même inconsciemment.
L'homme est le plus grand prédateur, à n'en pas douter, je le sais tellement que je n'ai pas pris la peine de le mentionner, c'est d'une telle évidence!
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