mercredi 25 septembre 2013

Camping pong


Été 1958. J'avais un an. Chaque fois qu'ils avaient un congé, mes parents prenaient le large avec leur bagnole, ils couraient les lacs, les plages et les terrains de camping. C'était l'époque de « la tite couvarte »! Ensuite il y a eu la tente, la petite, la moyenne, puis la tente-roulotte qui nous a menés un peu partout quand on était petits. 


À partir de 1972, mes parents ont toujours fait des séjours annuels au soleil, le plus souvent en Floride, en passant par la Louisiane bien sûr et quelques autres états américains où ils avaient des amis, comme au Nouveau-Mexique. C'était l'époque de la petite roulotte, la moyenne, la grande qui a été suivie par le premier petit Winnebago, dont Papa était très fier. Ici en 1990 ou 1991, les deux frères inséparables, Léo et Eddy, avec une partie de nos deux familles. Ils voyageaient souvent ensemble, les deux frères. Nous, on allait rejoindre nos parents en Floride pour une semaine de vacances au plus fort de l'hiver, les billets d'avion Montréal/Fort Lauderdale/Montréal se vendaient 199 $! 


Papa était le plus heureux des hommes quand il planifiait sa route avant de s'installer au volant de son motorisé. Il avait le pied marin et l'âme voyageuse... Tiens, j'y pense, c'est une passion qu'il nous a transmise, celle de la géographie et de la lecture des cartes. Maman est aussi une passionnée des voyages, des lieux et des découvertes. Mes parents ont eu en tout 3 motorisés qui les ont menés aux quatre coins de l'Amérique du Nord, d'est en ouest, du nord au sud. C'était l'époque où ils étaient partis jusqu'à 6 mois par année. 


Fin juin 2013. Isabelle, avec son mari Dominic et leur petite Félixe viennent d'acquérir ce petit motorisé usagé et ils n'attendent que la fin des classes (Isabelle enseigne au secondaire) pour réaliser leur rêve de partir sur la route tout l'été à bord de ce qu'ils appellent leur «  TiBus ». 


Début juillet 2013. Cette photo n'est pas de moi, je l'ai piquée sur le blogue TiBus 2013. Je ne peux m'empêcher de faire le parallèle entre cette photo d'eux peu après leur départ et celle de l'été 1958. L'histoire se répète...


Cette photo non plus n'est pas de moi. Je l'ai reçue par courriel de mon neveu, Jean-Michel, qu'on appelle affectueusement Jean-Mi, actuellement dans l'Ouest canadien, où il vient de faire l'acquisition d'un petit motorisé qui le mènera Dieu sait où, Jean-Mi c'est notre globe-trotter, le plus aventurier et le plus curieux des petits-enfants à Léo et Rita. Juste pour vous donner une idée du personnage, il a commencé son été dans un stage au Mexique, l'a poursuivi au Maroc et en Espagne pour le compléter par un autre stage à Kuujjuaraapik, au Nunavut. Il n'a même pas encore tout à fait 20 ans et il a visité plus de pays dans sa jeune vie que mes parents, ses grands-parents donc, tout au long de la leur. 

Camping pong

Dimanche dernier, au moment où Jean-Mi achetait son petit motorisé, Isabelle et Dominic vendaient le leur, tel que prévu, au retour de leur beau voyage. C'était plus fort que moi de faire des liens entre ces deux transactions et je me disais que mes parents avaient transmis quelque chose de leur passion à leurs petits-enfants.

Une anecdote m'est revenue à l'esprit. Un fait vécu que j'aime me rappeler parce qu'il illustre bien qui était mon père et quelle était son aptitude pour le bonheur. Se souvenir des moments heureux vécus avec une personne peut contribuer à la garder toujours vivante d'une certaine façon. L'absence devient présence, le temps qu'on raconte... 

* * * * *

Ce jour-là, Papa devait aller au Centre du camping d'Earlton pour finaliser la transaction et prendre possession du motorisé de ses rêves, celui qu'il avait toujours voulu, un gros, comme un autobus, avec tout ce qu'il faut dedans, comme dans une vraie maison. Maman devait l'accompagner mais elle a eu l'appel qu'elle attendait pour une petite chirurgie d'un jour à l'hôpital. Malgré sa hâte et son enthousiasme, Papa ne serait jamais parti sans elle mais elle a insisté pour que j'accompagne mon père et qu'on soit de retour à la fin de la journée pour aller la chercher à l'hôpital... avec le motorisé tout neuf. De toute manière, Maman ne conduisait pas et ça prenait quelqu'un pour ramener la vannette pendant que Papa allait faire les kilomètres du retour au volant de son « paquebot ». 

On a déposé Maman à l'hôpital. De Rouyn-Noranda jusqu'à Earlton, Papa était comme un enfant heureux. Et fébrile. Il s'inquiétait de Maman à l'hôpital, même pour une petite chirurgie de rien du tout, mais il était tout excité de me parler de son nouvel achat et des beaux voyages qu'il ferait avec Maman jusqu'en Californie, en Alaska, dans l'Ouest canadien, les Maritimes et partout où elle voudrait aller. Il me racontait qu'il n'aurait jamais pu trouver meilleure compagne que Maman qui savait voyager, qui lisait tout, qui se débrouillait en anglais et qui était toujours partante pour visiter tout ce qu'il y avait à voir et faire plein de petits détours le long du chemin. 

Mes parents étaient de vieux clients fidèles du Centre de camping d'Earlton, une entreprise familiale. S'ils aimaient tant les entreprises de ce genre, c'est probablement que chez nous aussi, à partir de 1975, on était une entreprise familiale! Le directeur des ventes à Earlton était le fils aîné de cette famille mais Papa avait tenu à aller saluer le père, la mère, et les autres membres de ce clan tissé serré, chacun à son poste de travail, tous contents de voir arriver Léo. Je crois aussi qu'il était fier de me présenter à eux tout en expliquant l'absence de Maman. Il leur disait : « Je te présente ma fille, Francine, c'est mon homme de confiance! »

Après avoir complété tous les papiers officiels, au moment de remettre les clés à Papa, le fils aîné a appelé dans le bureau ses parents et le reste de la famille pour bien marquer l'événement. On aurait dit qu'ils étaient aussi heureux que Papa, ils savaient tous qu'il en rêvait depuis toujours, de son fameux Classe C. Le fils aîné donna les clés à son père avec un clin d'oeil et un air entendu pour qu'il les remette à Papa. Je me souviens encore de ses paroles : 

« Là, mon Léo, c'est un grand jour... T'as commencé avec une tente à terre, pis je t'ai vendu une tente-roulotte, une petite roulotte, une moyenne, une grande (il nommait les marques, il les connaissait par coeur, évidemment), ton premier motorisé, le Corsair, et aujourd'hui, tu réalises ton rêve avec ton Classe C, un Pace Arrow,  je suis sûr que c'est le plus beau jour de ta vie? »

Papa l'écoutait tout sourire. Il savourait ce moment. Je pensais qu'il allait répondre tout simplement oui et qu'il allait se lever pour prendre les clés. Mais non. 

Papa s'est calé dans son fauteuil en ouvrant très grand ses bras et en plaçant ses mains derrière sa tête, le regard au loin, le sourire large comme jamais. Puis il a répondu : 

« C'est un beau jour mais c'est pas le plus beau jour de ma vie... (silence) ...Mon plus beau temps en camping, c'était quand on avait rien qu'une tite couvarte, un chip pis une liqueur à deux... » 

Pendant que toute la famille réunie dans le bureau trouvait mon père drôle et spirituel, il m'a regardée avec ses beaux yeux bleus, son sourire attendri et je comprenais qu'il était tout à fait sérieux en disant cela. Et Papa savait que je savais qu'il disait vrai et qu'il était sérieux. 

Il a pris les clés, a salué et remercié tout le monde et on est sortis. On a été essayer le gros véhicule sur la route pour quelques kilomètres avant le grand départ pour revenir chez nous. Papa mettait sa main droite sur son coeur en conduisant, je ne l'avais jamais vu faire ça.

 « T'es tu correct, P'pa? ». Oui, il était correct mais il était ému. Pour mille raisons.

Il m'avait offert de prendre le volant de son nouveau joujou pour que je constate comme ça se conduisait bien, aussi facilement que sa vannette, disait-il. Il avait besoin de partager son bonheur. C'était toute une marque de confiance pour « son homme de confiance » mais j'avais refusé poliment, la grosseur du paquebot m'intimidait mais plus que tout, je voulais intérioriser ce moment, concentrer toute mon attention sur ce visage heureux et ému, celui de mon père qui réalise l'un de ses rêves en se souvenant de tout ce qui l'a amené jusque là. 

43 commentaires:

Barbe blanche a dit…

Dit Zoreilles, quand publies tu tes écrits?
Je suis certain que ce serait un succès fulgurant.
Raconter l'histoire comme tu sais si bien le faire, peu de personnes y arrivent.

À la lecture de cette si belle aventure, il m'est encore arrivée une poussière dans l'oeil, je devais suivre la vieille bagnole de trop près...

Pierre Forest a dit…

Si bien raconté. J'ai été assis sur le siège arrière de tous ces véhicules durant l'aventure. Merci!

Jackss a dit…

Zoreilles,

Je n'ai pas toujours le temps de laisser un message, retraite oblige. Je manque toujours de temps. Mais il est rare que je manque un de tes billets. C'est aussi agréable que de lire du Foglia.

Je suis toujours ébloui par tes photos de famille. Je ressens toujours une certaine nostalgie comme si j'étais concerné par ce que tu racontes si bien.

Je l'ai déjà dit: tu es née d'une race fière, des personnages bien campés, pleins de vie et pleins d'histoires touchantes.

Il m'arrive souvent d'être émerveillé par ton univers et même parfois de t'envier un peu. Tu aimes la vie, ça se sent. Et je crois que c'est héréditaire. Je suis sûr que tu y as ajouté un petit quelque chose de plus dont profite ta famille.

La vie est une roue qui tourne, tu l'exprimes si bien ici. Mais il faut ajouter que tu y mets ton cœur pour que le prochain tour de roue soit encore plus emballant. Je crois qu'il n'est pas exagéré de dire que tu sais semer le bonheur.

P.-É. Larivière a dit…

Quel bel hommage à ton père. Je comprend bien sa fierté en prenant possession de son motorisé. Je n'ai jamais eu ce plaisir mais j'en ai loué pour me rendre en Floride et un autre pour l'ouest canadien.
Et j'aime toujours lire tes récits.

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : Mais je publie, mon cher ami, je publie ICI MÊME et ce, depuis bientôt 7 ans!!!

Je n'écris pas vraiment, je raconte plutôt par écrit et les maisons d'édition ne sont pas ouvertes à publier dans un créneau pareil, photos et textes, récits personnels, réflexions de toutes sortes et faits vécus d'un petit quotidien sans histoire et sans grands drames. S'il y avait un jour publication d'un ouvrage d'une parfaite inconnue comme moi, ce serait le genre de livres à s'empoussiérer sur une tablette de librairie jusqu'à ce qu'on se décide à aller les porter au pilonnage...

Mais je suis sincèrement touchée que tu trouves encore plaisir à venir « écouter » mes histoires. Si jamais dans les longs soirs d'hiver qui nous attendent tu n'as pas trop peur d'avoir des poussières dans l'œil, tu peux toujours retourner en arrière dans mes archives, je publiais beaucoup plus d'histoires de ce genre au début de mon aventure de blogueuse, en 2007, 2008, 2009, etc.

Merci, Barbe blanche, merci beaucoup.

Zoreilles a dit…

@ Pierre : C'est à moi de te dire merci!

Alors, tu en as fait du chemin avec nous autres?

;o)

Zoreilles a dit…

@ P.-É. Larivière : Ah vous avez déjà loué l'un de ces véhicules vous aussi? C'est ce que mes parents avaient fait la première fois, à l'été 1978, pour en faire l'essai à l'usage, et se rendre jusqu'en Gaspésie, avec mes p'tits frères, qui étaient de jeunes ados dans le temps, moi j'étais jeune mariée cet été là, sinon j'aurais suivi la famille...

Merci d'être là.

Zoreilles a dit…

@ Jacks : Tu es probablement plus attaché à moi qu'à Foglia, ça explique tout! Et cette nostalgie que tu ressens comme si t'étais concerné, c'est aussi parce qu'avec mes photos, surtout celles d'une autre époque, même en noir et blanc, et à force que je parle d'eux autres si souvent, te voilà attaché aussi à mes ancêtres et aux membres de ma famille!!!

Sais-tu pourquoi tu t'émerveilles parfois de mon univers? C'est qu'il ressemble au tien, je parle de notre univers intérieur qui fait que je me reconnais souvent moi aussi dans ce que tu racontes, ta manière d'aborder la vie, les gens et les situations.

Si j'ai eu en héritage un soupçon de la capacité de vivre, de reconnaître et de semer du bonheur comme mon père l'a fait toute sa vie, alors, je me considère comme riche. Et j'ai toujours voulu être riche!

Barbe blanche a dit…

Tes histoires, mais, c'est depuis 2007 que je prends plaisir à les lire, même deux fois plutôt qu'une.
Et comme au temps lointain de ma jeunesse, où j'étais impatient de voir arriver le soir pour écouter Bobino, aujourd'hui, ce sont tes nouvelles publications qu'il m'arrive de trouver trop rares.

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : C'est vrai, il me semble qu'on se « connaît » depuis toujours...

Au début, je me faisais une joie de publier quelque chose chaque semaine, parfois même plus d'une fois par semaine, c'était mon rythme et il y avait tant d'effervescence chez mes blogues-amis aussi. Depuis un an, plusieurs blogueurs ont abandonné, la mode n'est plus aux blogues et je publie quelque chose aux deux-trois semaines.

Et pourtant, j'ai si souvent l'élan, le goût, la pulsion, l'énergie d'écrire ici! Je me méfie de mon impulsivité alors je laisse retomber la poussière et finalement, je vais plus rarement au bout de mon élan et mes billets s'espacent.

Mais tant que j'aurai quelqu'un pour me lire, je serai là, c'est promis!

Le factotum a dit…

Wow, c'est un peu le même cheminement qu'ont suivi mes parents.
Je me souviens de l'invitation de mon père à utiliser son gros motorisé pour mes vacances automnales en Gaspésie avant qu'il parte pour la Floride durant l'hiver.

Zoreilles a dit…

@ Le factotum : Ton papa poète? Il avait un motorisé? Tes parents ont voyagé? Pas étonnant quand on y pense, les gens de l'Abitibi ont la réputation de voyager beaucoup et de ne pas craindre les grandes distances!

Sais-tu quoi? Je ne serais pas étonnée d'apprendre qu'ils se sont déjà croisés, tes parents et les miens. Ces campeurs se connaissent souvent entre eux, ils ont leur association (la FQCC) leurs habitudes, leurs lieux de rencontres informelles et ils s'échangent des trucs, entre Abitibiens, entre Québécois.

En Floride, mes parents se tenaient sur la côte est, North Miami, Dania, Hallandale, Hollywood, Fort Lauderdale, Pompano Beach, etc. mais ils ne restaient jamais bien longtemps en place, ils avaient la bougeotte!

Si je retournais un jour en Floride, j'aimerais séjourner dans les Keys, particulièrement à Key West où j'ai plein de beaux souvenirs!

crocomickey a dit…

Essti que c'est beau ...

Zoreilles a dit…

@ Crocomickey : Essti que t'es drôle!

Entends-tu la voix de Diane Dufresne qui chante... « Un souvenir heureux/C'est plus vrai bien souvent que le bonheur... »

Anne-Marie a dit…

Allo Belle-Sops!

Quelle belle histoire! Quand tu racontes des épisodes où ton papa est concerné, ça me fait toujours le même effet! Toujours du bonheur! Que j'Aurais aimé connaître cet homme...si grand, si souriant, si spécial à tes yeux...à vos yeux! J'en aurais eu des discussions et du fun avec lui!
LA photo que tu as mise de lui en train de regarder une carte, je la regarde souvent! Tu sais je lui parle à ton papa! Je lui demandes conseil, et va savoir pourquoi, je suis certaine qu'il m'écoute!!!

P.S. JE vais mieux :)

xxx

Zoreilles a dit…

@ Anne-Marie : Sais-tu quoi? Au moment où tu écrivais ton commentaire, je revenais d'une mini marche et qui c'est que j'ai rencontré dans son véhicule d'ouvrage à proximité de son bureau? Frops lui-même en personne qui me disait justement que tu prenais du mieux!

Ah oui, tu l'aurais aimé, Papa, et ça aurait été réciproque! Tu peux continuer à lui parler, il t'écoute, il a toujours eu un sens de l'écoute hors du commun...

Le geste que Papa avait fait dans le bureau, se caler dans sa chaise, ouvrir grand ses bras et joindre ses mains derrière sa tête, j'ai souvent vu Yves faire exactement pareil... C'en est touchant!

Je suis en train de faire de la confiture aux framboises maison, pas très sucrée, juste un ti peu. En prendrais-tu un ti pot, j'irais marcher dans votre coin et te le porter sur l'heure du souper?

Lise a dit…

Zoreilles,

quel beau billet, quels beaux souvenirs, quelles belles photos, et quels beaux commentaires!

Je ne voulais plus lire de blogues, mais comment ne pas revenir chez-toi où la tendresse est omniprésente, avec des mots qui font du bien "au coeur et à l'âme". Je te lirai toujours (ainsi que plusieurs autres personnes, que je ne nommerai pas), mais désormais j'ai choisi d'être discrète, et c'est très bien ainsi!

Chez-toi c'est un univers bienveillant, avec une "petite musique" spéciale, que le propos soit sérieux ou plus léger, chacun y trouve son miel. Je me répète (encore) mais tu es quelqu'un qui fait du bien aux autres...

:)

Solange a dit…

Quels beaux souvenirs tu nous racontes là. Tu nous fait rêver de vacances, de voyage, et d'été .Ton père devait être très fier quand il a conduit son motorisé pour la première fois. Un récit bien intéressant à lire.

Zoreilles a dit…

@ Lise : Comme quoi Richard Desjardins avait raison quand il m'écrivait un jour que pour rejoindre l'universel, il fallait partir du particulier. Rester local, ajoutait-il...

Chaque fois que je m'abandonne sans pudeur à écrire quelque chose de très personnel (et que j'arrête de mesurer les risques!...) comme tu le dis toi-même, « chacun y trouve son miel ».

Tu reviens quand tu veux, mes portes sont toujours ouvertes!

Zoreilles a dit…

@ Solange : C'est peut-être que moi aussi, ces temps-ci, je rêve de voyages et de vacances!

Je partirais tellement... Je ne suis pas allée au bord de la mer cet été et on dirait que je suis en manque.

;o)

Sur mon mini Ipad tout neuf, sais-tu quelle fonction j'utilise le plus? Les cartes géographiques interactives. Quelle belle invention!

Jackss a dit…

Zoreilles,

C'est vrai que les blogues ont beaucoup plus de concurrences. Ils y a toutes sortes de nouvelles modes. On tweet, on joue même à des jeux en ligne où on croise des amis Facebook.

Mais j'aime toujours revenir te voir, tout lire les messages qu'on te laisse. J'adore l'ambiance, celle que tu as créé et à laquelle plusieurs ont contribué. C'est magique.

Zoreilles a dit…

@ Jacks : Ah que ferais-je sans vous tous, mon blogue n'aurait plus aucun intérêt même si je voulais instaurer une ambiance de discussion amicale?

J'en parlais justement cet après-midi avec un ami qui fréquente pas mal les mêmes blogues que moi (Le factotum) ce ne sont pas uniquement les blogues qui s'étiolent et disparaissent, je remarque la même chose sur Facebook également et s'il y avait un réseau populaire jusqu'à tout dernièrement, c'était bien celui-là. Je me demandais où était allé tout ce monde et mon ami m'a soumis une hypothèse que je trouve intéressante : les gens lisent autant mais commentent moins, interviennent peu et demeurent spectateurs.

Avec les IPhone, Ipad et toutes ces communications instantanées, on dirait que les blogues, ça se classe assez près du papyrus maintenant!

L'évolution qu'il y a eu au cours des 5 dernières années est plus fulgurante que celle qu'il y avait pendant les 100 années précédentes.

Mon gendre a beau m'appeler Mamie 2.0 (pour rire) moi, y a des grands bouts que j'ai de la misère à suivre. J'écrirai un billet prochainement sur le sujet, ça m'interpelle trop...

Jackss a dit…

Zoreilles,

Décidément, nous sommes nés de la même étoile virtuelle. Nous avons par hasard suivi le même chemin. C'était écrit dans le ciel. Nous sommes entrés sur les médias sociaux en même temps comme animateurs de forum de discussion. C'était la grande mode. Et je ne sais pas si ça existe encore, du moins pas dans la forme que nous avons connue. Une belle expérience.

Je me suis ouvert un blogue, en 2008, avec l'unique intention d'avoir une identité pour venir visiter le tien, Chez Zoreilles où j'étais abouti par hasard.

Plus drôle encore, cette réflexion que tu viens de faire: L'évolution qu'il y a eu au cours des 5 dernières années est plus fulgurante que celle qu'il y avait pendant les 100 années précédentes.

(...) y a des grands bouts que j'ai de la misère à suivre. J'écrirai un billet prochainement sur le sujet, ça m'interpelle trop...


C'est un peu le sujet qui a failli être l'objet de mon dernier billet. C'est vrai. J'avais commencé à écrire un billet su le sujet et je faisais référence à ton blogue comme phénomène de communication. Tout en écrivant, j'ai entendu l'entrevue avec l'aubergiste de Kégaska. Inspiré, j'ai griffonné en vitesse un billet sur ce dernier sujet: le prolongement de la 138 jusqu'à Kégaska.

Mais le billet que j'avais commencé à écrire plus tôt dans la journée, je devrais le mettre en ligne bientôt. J'ai hâte de voir comment nos billets vont se rejoindre.

Zoreilles a dit…

@ Jacks : Nés de la même étoile virtuelle, c'est bien dit!

Tu te souviens quand on avait monté une conférence sur les phénomènes virtuels (et l'éthique) et qu'on avait échangé sur ces sujets avec des étudiants en bureautique? Dans le temps, on était des pionniers et aujourd'hui, on a de la misère à suivre... Toi et moi, ce qui nous intéresse et nous passionne, ce sont les relations humaines dans le monde virtuel et là-dessus, nous n'avons pas changé. Mais le monde virtuel, lui, il a beaucoup changé!

J'ai hâte de lire tes réflexions. Je ne serais pas étonnée que chacun de notre angle personnel, on en vienne aux mêmes constats.

Joce a dit…

C'est bien vrai..je suis comme ça, je lis tout mais je commente moins,je ne sais pas pourquoi!

Zoreilles a dit…

@ Joce : Tu es vraiment dans le courant, p'tit frère! Mais je suis contente que tu viennes mettre ton grain de sel ici, ça veut dire que tu as lu ce billet. Je t'ai probablement déjà raconté cette histoire-là, ça fait partie de mes plus beaux souvenirs de Papa. Tu as les tiens, Yves a les siens et nous en avons plusieurs en commun, n'est-ce pas?

J'ai pensé à nous trois en l'écrivant, en réalisant qu'on avait tous la même passion pour la géographie et la lecture des cartes!

Noémie Turbide a dit…

Moi aussi je suis toujours heureuse quand je finis de lire tes billets, surtout quand ils racontent une aussi belle histoire!

Merci de partager ça avec nous :)

Zoreilles a dit…

@ Noémie : Cette histoire, c'est aussi la tienne!

C'est un grand jour demain... Chante avec moi : « Le 30 septembre/On fête la vie/On fête la vie de Noémie... »

J'ai des images de toi tout bébé qui me trottent dans la tête et le coeur, ta belle petite face, ton sourire si doux, tes yeux expressifs, tu touchais chaque brin d'herbe de tes petits doigts sans les arracher, comme si chacun était précieux et qu'il t'émerveillait.

Chante encore avec moi : « Eh que t'es donc belle/Dans tes dentelles/Tes yeux rieurs/Pour le bonheur »

Tu vois, certaines choses ne changent pas, tu es toujours la même Noémie, t'as grandi, tu sais aimer, être aimée, t'émerveiller des petites choses et tu t'apprêtes à donner la vie mais tout est là, comme dans cette petite comptine à trois accords de guitare que j'avais faite pour toi.

Je t'aime, je t'embrasse fort, et te souhaite beaucoup de bonheur pour ton anniversaire et tout au long de tes 22 ans.

Ta marraine,

Francine xx

Jackss a dit…

c'est beau de pouvoir entretenir ainsi des liens si riches avec la famille. La tienne est bien sympathique. Je veux joindre ma voix à la tienne pour ces souhaits d'anniversaire.

Lise a dit…

Zoreilles,

je suis en congé maladie pour un mois (payé heureusement), longue histoire que je n'ai pas envie de raconter. J'en profite pour lire autant que je veux sans me sentir coupable (étant née avec le sentiment de culpabilité dans mes gènes), et pour moi c'est le bonheur total.

Sauf que j'ai acheté un livre mi-septembre à ma librairie préférée (Raffin) d'un auteur que je ne connaissais pas du tout, parce qu'il y était en vedette à côté de ses deux livres publiés à ce jour. Le titre est "Du bonheur pour Henrietta" de Denis Fortier. J'avais promis de lui donner mes impressions sur cette lecture, croyant qu'il avait un site internet. Et j'ai découvert qu'il n'est que sur Facebook et Twitter.

J'ai adoré ce livre, lu d'une traite lors d'une nuit d'insomnie. Impossible donc de le rejoindre sauf en écrivant à la maison d'édition (Stanké), sans certitude que mon courriel lui parviendra.

J'en ai vraiment assez de Facebook, Twitter et autres réseaux dits sociaux auxquels je ne m'abonnerai jamais.

Je crois que j'aimerais m'isoler dans un de tes campes pour deux semaines (avec une pile de livres), sans ordinateur, sans téléphone, et même sans électricité; ça me coûterait combien? Je plaisante mais notre monde moderne me désespère chaque jour davantage...

Lise a dit…

Zoreilles,

je suis consciente que mon commentaire précédent est hors sujet, mais je sais que tu en connais bien davantage que moi sur le monde de l'édition. Et comme j'avais promis à l'auteur de lui donner mes impressions, je ne sais que faire.

Ça me désole au superlatif...

Jackss a dit…

Lise,

J'adore toujours tes commentaires, encore plus je crois lorsqu'ils sont hors sujet. Tout ce que tu racontes vient toujours du fond du cœur. J'admire le fait que tu te permettre d'être aussi authentique. Il faut souvent se donner la liberté de pouvoir sortir hors des cadres pour pouvoir l'être autant.

Et je suis comme toi. chez Zoereilles, c'est mon petit refuge par excellence, l'endroit où je me sens bien, celui où je peux exprimer mes états d'âme avec la meilleure écoute et, comme je l'ai dit souvent, les commentaires de Zoreilles me permettent fréquemment de bien comprendre ce que j'ai voulu dire. C'est un lieu de rassemblement sans pareil. Et c'est ici que se retrouvent mes blogueurs préférés.

Lise a dit…

Merci Jackss,

toi aussi tu es quelqu'un qui fait du bien aux gens, tout comme Zoreilles. Qui se ressemble s'assemble c'est très vrai concernant les qualités d'écoute et de générosité, qui ne sont pas donné à tous.

:)

Zoreilles a dit…

@ Lise : Tu es en congé de maladie pour un mois... Étant donné que c'est temporaire et que tu n'en souffres pas financièrement, ça te donnera l'occasion de prendre soin de toi, j'espère?

Pour tes impressions sur le livre que tu as aimé, je te suggèrerais quelque chose d'un peu démodé : écris-lui une lettre à cet auteur et adresse-là ainsi : Monsieur Denis Fortier, a/s des éditions Stanké avec l'adresse. Là, tu es sûre qu'il va la recevoir, parce que la maison d'édition va littéralement tomber sur le derrière, il n'y a plus personne qui prend la peine de faire ça! Parce que tu pourrais lui donner tes impressions par courriel à la maison d'édition mais ils en reçoivent tellement, des courriels, que le tien pourrait :

a) ne jamais être acheminé à l'auteur et tomber dans l'oubli, ou

b) lui parvenir en étant transféré à l'instant même où il est reçu, mais ça, j'ai pas trop confiance.

Un auteur qui reçoit une lettre manuscrite dans une enveloppe avec un timbre, il va en être touché, c'est sûr. Et si tu n'as pas d'objection à inscrire ton adresse postale de retour, (en plus de ton adresse courriel) tu pourrais même avoir une réponse!

Stanké, c'est un éditeur mais aussi un écrivain lui-même, je crois qu'il a un grand respect pour les lecteurs.

Zoreilles a dit…

@ Jacks : Tu me fais rire quand tu dis que je t'aide à comprendre ce que tu viens de dire!!! Tout ce que je fais, c'est de reformuler un peu... des fois... Mais Gilles dit ça aussi, alors je veux bien vous croire.

Quand j'étais à l'université, en animation, dans les groupes laboratoires, on pouvait essayer plein d'interventions sans trop se casser la gueule et j'ai tellement aimé ces cours, ils m'ont permis de connaître mes forces et mes faiblesses. Et moi, j'en ai beaucoup. Des forces et des faiblesses!!! Ce qui peut te sembler une force, pour une autre personne, ce serait perçu comme un point faible. On ne peut pas plaire à tout le monde mais il semble que ceux qui reviennent ici peuvent me supporter sans trop grincer des dents!

Savais-tu que ce que vous trouvez chaleureux et inclusif dans ma façon d'être, on me l'a déjà reproché dans un groupe laboratoire à l'université? Une fille s'était levée debout en plein milieu de mon animation et avait déclaré devant tout le groupe : « Chaque qu'elle fait une intervention, Francine, moi, ça m'agresse! » alors je ne perds jamais ça de vue, même lorsque vos commentaires me font du bien.

Pour ma famille, Jacks, oui, je les aime et j'entretiens des liens chaleureux avec la plupart d'entre eux. Mais n'oublie pas que chaque famille est plus ou moins dysfonctionnelle et la mienne n'y fait pas exception! On a nos petites misères nous autres aussi, tu sais... Le genre de choses qu'on ne lira jamais sur mon blogue ni sur aucun des réseaux sociaux, hihihi!

;o)

canneberge14 a dit…

Salut Zoreilles!

Ce sont les "petites" histoires qui touchent et émeuvent le plus. La grandeur, la beauté et l'universalité du message font qu'on y retrouve toujours une partie de soi-même. Et c'est mon cas.
Sous ta plume magnifique, cette histoire de "tite couvarte" devient une histoire touchante d'amour, de liberté et de père toujours présent...que j'ai beaucoup aimée.
Quand je relis ce billet et beaucoup d'autres que tu as écrits, je pense toujours à cette série télévisée " J'ai la mémoire qui tourne" réalisée à partir de centaines de films 8 mm provenant de toutes les régions du Québec.
Ces petits films de famille de trois minutes et quarante secondes que l'on tournait lors d'occasions spéciales. Et ces occasions spéciales, elles étaient nombreuses.
De la "tite couvarte" au gros motorisé, dans ma famille adoptive, nous avons plusieurs photos et petits films.
Et sais-tu ce qui attire le plus mon attention? C'est qu'à l'époque des tentes, nous étions toujours en grosse gang, les adultes comme les enfants, habillés tout croches, en train d'inventer une activité à partir des éléments de la nature. Nous avions l'air détendus.
Merci de susciter de beaux souvenirs . Les commentaires sont aussi très intéressants.

J'ai une photo en noir et blanc où je suis assise sur une "tite couvarte" avec un oncle et une tante, près d'un
bolide...à sy méprendre!

Une belle journée d'automne Zoreilles, De celles qui réchauffent les cœurs.
xx


@Lise: De belles lectures et de belles couleurs d'automne!

Jackss a dit…

Bonjour Zoreilles

Ce commentaire de ta part est encore très riche. On ne peut pas plaire à tous, selon ce que tu racontes, anecdote à l'appui. Mais ta moyenne est bonne.

Tel qu'annoncé, mon dernier billet fait, entre autre, référence à ton blogue. Tu remarqueras que tu es dans le tableau des grandes célébrités que je connais. ;-)

Tu as écrit: On a nos petites misères nous autres aussi, tu sais... Le genre de choses qu'on ne lira jamais sur mon blogue ni sur aucun des réseaux sociaux.

Quelle vérité! J'ai souvent été surpris de constater que dans l'univers des gens heureux que je connais il y avait toujours des coins sombres.

Je regarde présentement une série à Série Plus. Malheureusement, ça passe à minuit. François Papineau joue le rôle d'un psy dans une émission "En Thérapie". C'est génial. Le psy, il l'incarne à merveille. Mais on découvre vite qu'il a aussi beaucoup de problèmes. De vrais gros problèmes!

Zoreilles a dit…

@ Canneberge : Ah mon petit fruit préféré... Si tu savais comme tu me rappelles toi aussi d'excellents souvenirs. Nos films super 8... Oh la la, j'en ai fait tellement de ces petites bobines à 3 minutes qui nous coûtaient un bras à acheter, à envoyer développer, etc. C'est dommage qu'on ne puisse plus les regarder, il nous faudrait nos anciens projecteurs, sans compter que ces bobines passent leur temps à casser, que je n'ai plus ce qu'il faut pour les réparer.

L'un de mes anciens films de 3 minutes a servi de finale à un film il y a 2 ans. T'aurais dû voir le réalisateur et le directeur photo quand ils ont su que j'avais ça. C'est tout ce qu'ils avaient pu trouver comme « archive vivante ». Ils l'ont fait numériser par un professionnel. Mais si je voulais faire la même chose avec mes autres films, je n'aurais pas les moyens financiers de le faire. Mais des fois, ça me tenterait d'emprunter, tout ce qu'il y a là-dedans serait si précieux aujourd'hui!

Tu as raison, c'était l'époque où l'on vivait en gang, où la simplicité était de mise et de bon goût. Je m'ennuie de cette époque, je crois que ça se ressent dans tout ce que j'écris.

Ce sera un peu le sujet de mon prochain billet, celui que j'ai dans le cœur, pas encore rendu au bout de mon clavier... ;o)

On se voit bientôt? Tu viens toujours au Festival du cinéma? Youpi!

Zoreilles a dit…

@ Jacks : Ben oui, j'ai vu ça tout à l'heure que tu avais écrit un nouveau billet. J'étais dans un café, j'avais mon mini Ipad sur moi, et j'avais rendez-vous avec une amie qui n'était pas encore arrivée alors je me suis branchée Wi-Fi pour faire l'expérience et je t'ai presque lu au complet mais mon amie est arrivée et j'ai tout fermé.

Donc, j'irai conclure ma lecture de ton billet très bientôt, c'est promis. Et comme tu me connais, j'y mettrai mon grain de sel!!!

Caboche a dit…

Après 6 mois d’absence, voilà que je sors de mon mutisme. Pendant tout ce temps, je t’ai lue, ainsi que Barbe blanche et Jackss à l’occasion, mais je n’ai pas pris le temps de commenter.(Comme blogueuse c’est pas brillant). Mais ça me prend du temps pour écrire un commentaire. Je ne suis pas du genre à cocher « J’aime » point à la ligne. Même sur Facebook, j’ai besoin d’écrire une longue histoire qui finit par s’afficher « voir la suite … ». Et sur Twitter, 140 caractères ne me conviennent pas du tout. Quant à mon blogue, j’avais l’impression de tourner en rond, d’avoir fait le tour. Alors voilà, je reviens.

Je te lève mon chapeau pour cette constance dans l’écriture. J’aime cette façon que tu as de partir d’un ti fait anodin, comme une tite couvarte, un ti bus pour remuer les émotions et nous amener si loin parfois.

De ton texte, je retiens encore cette idée d’aptitude pour le bonheur. C’est ta tite marque de commerce, et ça semble être celle de ta famille aussi. Et puis, ça fonctionne ta marque de commerce, on est tous attachés à toi et à toute ta famille. Tes parents, tes beaux-parents, ta fille, ton gendre, ta petite-fille et même ton chum sont devenus notre famille élargie.

Si tu fermais ton blogue, ça me manquerait comme le départ de Foglia de La Presse ;-)

Zoreilles a dit…

@ Caboche : Ab ben ça alors... De la belle grande visite! Je passais de temps en temps sur ton blogue pour voir s'il y avait du nouveau. Ça veut tu dire que tu vas nous écrire des billets prochainement? Dans ma liste des blogues-amis, il y en a plusieurs qui semblent être abandonnés mais tant que ça ne fait pas 6 mois d'absence, je m'entête à les garder dans ma liste!

J'ai des drôles de règlements, moi. Comme sur Facebook, j'ai 100 amis, pas plus. Si je veux accepter une nouvelle demande, je dois enlever une personne. C'est ma façon de ne pas être envahie! Sur les 100 amis FB que j'ai, au moins la moitié sont de la famille! C'est quand même pratique pour garder contact, et j'aime surtout la messagerie privée.

C'est un fait que je suis assez constante sur mon blogue depuis janvier 2007. J'ai pas de mérite, c'est un plaisir pour moi et je me suis attachée aux personnes qui viennent me lire et échanger avec moi ou entre eux.

Très heureuse de ta visite surprise, Caboche, et j'espère te revoir avant longtemps, chez toi, chez moi ou chez nos amis communs.

Lise a dit…

Chère Zoreilles,

je vais suivre tes conseils pour ce qui est d'écrire aux éditions Stanké, mais je vais tout de même me renseigner par courriel.

Ceci dit, ton nouveau billet me touche droit au coeur. Ce que tu écris est exactement ce que je ressens face aux médias (Facebook, Twitter...whatever) dits sociaux. Il semble que notre société soit de plus en plus primaire, axée sur l'instantanné, le superficiel; mais bon je suis vieille. J'ai 58 ans aujourd'hui, anniversaire que je fêterai demain avec maman à la résidence.

Merci Zoreilles pour ton écoute attentive, et pour entendre si bien ce qui est inaudible pour les autres, en général.

Lise XXX

Zoreilles a dit…

@ Lise : J'ai hâte de voir si tu auras une réponse de l'auteur. Tu nous le diras, d'accord? Mais je ne veux pas te créer des attentes non plus...

Mais non, voyons, tu n'es pas vieille, juste 58 ans! Et aujourd'hui même, tu célèbres ton anniversaire, alors permets-moi d'ajouter mes vœux de bonne santé avec du bonheur tout plein et pour toute l'année.

C'est ce que je te souhaite et c'est bien mieux que 1000 amis Facebook, on s'entend là-dessus!