Samedi soir dernier, nous étions invités à aller veiller au feu chez nos amis Gérald et Réjeanne à Rapide Deux, où Claude et Pauline étaient aussi pour admirer le coucher de soleil et le lever de la lune presque pleine. Soirée parfaite, ni trop chaude, ni trop fraîche, même pas de mouches... Sur cette photo, on aperçoit au fil de l'eau (la rivières des Outaouais) une femelle orignal et son petit qui nagent et un peu plus loin sur la droite, un autre petit qui peinait à aller les rejoindre. C'était pas normal, ça... Crocodile Dundee les avait vus se jeter à l'eau en panique dès les premières secondes et il nous les avait fait remarquer, la mère et son petit. C'est après seulement qu'il a vu l'autre, celui à droite. Il avait sa petite idée sur ce qui venait de se passer. (Un clic sur les photos vous permettra de les agrandir).
La même photo que la précédente mais je l'ai recadrée un peu, juste pour vous indiquer où se situent nos trois orignaux à la nage.
Avec les jumelles à Réjeanne, on suivait la situation de secondes en secondes. Le petit à droite prenait de plus en plus de retard sur sa mère et son jumeau. On n'aimait pas cette situation qui se déroulait sous nos yeux et qui n'augurait rien de bon. Ce que Crocodile Dundee craignait s'avérait de plus en plus plausible. Une sorte d'évidence... Nous étions tous d'accord avec lui, malheureusement.
Plus tard dans la soirée, dans le couchant du soleil et le levant de la lune, on essayait de se convaincre que le petit avait encore une chance de survie mais au fond de nous, on savait bien qu'il n'allait pas vivre vieux.
Et ce fut la seule note discordante dans cette harmonie du soir vraiment parfaite...
La nature suit son cours
Lorsqu'on a vu que le petit prenait de la distance et peinait à avancer en nageant, on s'inquiétait énormément, surtout que Crocodile Dundee avait vu la mère et le petit se jeter à l'eau comme apeurés, on se doutait que le gros ours que Gérald avait vu la veille sur le rivage d'en face y était pour quelque chose. Chez nous aussi, on avait vu dernièrement des pistes avec les grosses griffes de cette très grosse bête reconnue pour être un grand prédateur des petits orignaux nés à la fin mai.
Claude, Gérald et Crocodile Dundee n'en pouvaient plus de rester sur place, ils ont décidé de sauter dans le bateau le plus proche et le plus vite détaché, le nôtre, afin d'aller voir de plus près et sous un autre angle, sans trop s'approcher bien entendu, pour savoir la suite de l'histoire.
Ils ont bien vu qu'une fois rendus sur la berge, la mère et le petit restaient sur le bord de l'eau en regardant dans la direction de l'autre petit. La mère marchait nerveusement de long en large et le petit ne la quittait pas d'un poil. Le petit blessé s'est rendu de peine et de misère pour les rejoindre.
Quand les gars l'ont vu sortir de l'eau, ils ont constaté que son flanc droit était complètement lacéré, sa patte arrière droite cassée, ce qui l'amenait à se déplacer tout croche et qui le ralentissait même dans l'eau. Tout se tenait.
Et c'était bien ce qu'on craignait.
Un gros ours venait de s'en prendre à l'un des deux jumeaux et la mère n'avait pas pu protéger ses deux petits, elle n'avait rien pu faire d'autre que d'échapper elle-même au prédateur avec celui des deux qui était capable de la suivre. Mais elle n'abandonnait pas l'autre...
Aussitôt réunis, ils ont pris le bord du bois tous les trois. À court terme, ils étaient sauvés.
Mais ce petit-là est blessé et même si ses lacérations pourront guérir assez vite, sa patte cassée le rend extrêmement vulnérable alors qu'il doit échapper aux prédateurs fort nombreux en forêt. L'hiver, ce sont les loups qui auront raison de lui mais nous ne croyons même pas qu'il pourra se rendre à la fin de l'été, avec tous ces ours qui rôdent sur le territoire.
Me sont revenus les mots du refrain d'une chanson que j'avais écrite il y a plusieurs années :
Heureusement que la lune se lève
À tous les soirs dans ma mémoire
À chaque jour suffit sa peine
Y a tu quelqu'un qui voit la mienne?
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Et sur une note moins « locale », pour ceux que ça intéresse, Isa, Dom et Félixe se sont fait un blogue pour partager avec les parents et amis les séries de photos qui racontent mieux que des mots, des moments et des paysages de leur voyage en TiBus. J'inclus le lien dans ma liste des blogues-amis, « TiBus 2013- Vivre au rythme d'un 8 cylindres ». Le blogue n'est pas à jour tout à fait, ils sont actuellement en Californie.
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Et sur une note moins « locale », pour ceux que ça intéresse, Isa, Dom et Félixe se sont fait un blogue pour partager avec les parents et amis les séries de photos qui racontent mieux que des mots, des moments et des paysages de leur voyage en TiBus. J'inclus le lien dans ma liste des blogues-amis, « TiBus 2013- Vivre au rythme d'un 8 cylindres ». Le blogue n'est pas à jour tout à fait, ils sont actuellement en Californie.
58 commentaires:
Oui, Zoreilles, la nature doit suivre son cours, même si parfois, elle peut nous sembler cruelle.
Que sommes-nous, pour juger ce qui a toujours été dans l'équilibre le plus parfait, avant l'intervention des humains dits «civilisés»? La nature sait se suffire à elle-même. Elle n'a nul besoin de nous.
Dans un autre ordre d'idées, elles sont super, les photos du trio dans son Ti-bus. Merci pour le lien !
Bonjour Zoreilles
Ce beau billet si bien imagé tient à la fois du roman et de la poésie, pour ne pas dire de la philosophie.
C'est tellement ravissant à lire. Et en plus, il fait réfléchir. J'ai entendu dernièrement une entrevue à radio-Canada suite à la sortie du livre La philosophie animale du même auteur que L'animal est-t-il une personne ? .
Il semble que l'animal soit beaucoup plus en mesure de comprendre et vivre des émotions que l'on pense. Il serait aussi plus en mesure de modifier son environnent. Mais, ce qui est plus sérieux, il serait plus sensible à la douleur. J'en suis rendu à être mal à l'aise de manger du homard.
Dernièrement, j'ai eu une mauvaise surprise: un nid d'oiseaux dans l'âtre de ma cheminé. Un oiseau est tombé. J'ai ouvert la porte, l'oiselet est sorti, s'est envolé, s'est placé sur le bord de la fenêtre. Je l'ai ouverte et il a recouvré sa liberté. À la SPCA, on nous avait suggéré de saisir l'oiseau dans la cheminé, le mettre dans une boîte à l'abri des chats et le sortir dehors. On nous avait dit que sa mère viendrait probablement le récupérer.
Aussitôt que l'oiselet est sorti dehors, sa mére est sortie aussi entraînant avec elle le reste de la couvée que nous avons vu dans la cour. Je les vois régulièrement depuis. À moins que ce soit un miracles avec plusieurs saint-Esprit près de moi.
Zoreilles,
Excuses-moi de revenir prendre le plancher si vite. Mais je suis trop fasciné encore une fois par le hasard.
Il faut que je te raconte. Après avoir laissé mon commentaire, je suis retourné sur mon blogue. Par curiosité, je suis alle voir si quelqu'un était sur mon blogue. Il y en avait 6 à l'instant même sur mon billet La Grande séduction.
Mais, aussi incroyable que ça puisse paraître, ily avait aussi un autre visiteur, celui-là sur un billet écrit il y a très très longtemps sur l'intelligence des oiseaux. Drôle de hasard. On peut voir ce billet en cliquant sur Les oiseaux Archipel des îles Minganie
La nature ne prend pas de détours inutiles, pour équilibrer la nourriture disponible pour chacune des espèces qui la composent.
Il n'y a pas si longtemps, les humains ne se cassaient pas trop la tête, quand venait le temps de faire boucherie.
Nous avons malheureusement, pris trop de distance avec la nature.
Les photos sur tibus, de toute beauté.
Allo belle-sops!
Crocodile Dundee m'a raconté ça ce matin...entre deux feuille d'Isoclad!!!! Et comme il m'a dit: "Faut protégez ça les ours...cette belle bête!!!" Mais je crois que c'était de l'ironie!!!
Superbes photos sur le blog Tibus 2013!!! J'y ai fait une belle visite!
La nature a tous les droits.Sachons bien s'en accommoder...
Elle nous le rend si bien!
Bonne semaine!
@ Réjean : C'est ce que j'ai toujours dit moi aussi, la nature se suffit à elle-même et j'ajouterais qu'elle s'autorégule, à condition que l'humain n'y fasse pas trop d'interventions... Mets-en qu'elle n'a pas besoin de nous, c'est nous qui avons besoin d'elle!
Elle est généreuse, Mère Nature, mais elle ne fait pas toujours dans la dentelle...
Tu aimes ces photos du TiBus? Elles nous font voyager, hein?
@ Jacks : Il me semble que rien ne doit être plus gratifiant et émouvant que de redonner sa liberté à un oiseau et le voir s'envoler vers les siens pour continuer sa vie d'oiseau...
Moi qui suis une amoureuse de la vie et de la liberté, ton histoire me ravit!
Quant aux animaux et à leurs émotions, leur ressenti de la douleur, « L'animal est-il une personne? », j'ai eu l'occasion au fil des années d'être témoin de plusieurs situations et s'ils ne peuvent pas rationaliser comme nous le faisons, nous, les humains, ils savent pourtant faire preuve de débrouillardise, d'instinct, de jarnigoine, d'entraide, de solidarité, d'amour maternel, de protection, de respect de l'environnement, de génie inventif, bref, je crois qu'ils portent en eux le meilleur de nous, de manière brute et sans dentelle.
Ces temps-ci, je n'aime pas trop les ours (ça va me passer!...) mais les orignaux m'ont toujours fascinée. La plus belle chose que j'ai vue, c'était une mère orignal qui recourbait une branche haute dans sa gueule pour l'amener à son petit pour qu'il y goûte... Tant d'amour et de pédagogie dans ce geste!
Aussi, en fin de semaine dernière, nous faisions une balade en VTT et nous avons vu au milieu du sentier une mère perdrix. Elle s'énervait et faisait semblant d'être blessée en nous entraînant plus loin en avant. Nous avons compris que sa couvée était là, tout près, et qu'elle nous en éloignait tant qu'elle pouvait. Nous sommes passés vite!
Ils sont fascinants, les animaux! Personnellement, je suis incapable d'aller dans un zoo, ça me brise le coeur. Je les aime libres, même s'ils doivent affronter les pires dangers et se battre pour leur survie...
Et ça, c'est probablement ma philosophie de la vie!
@ Jacks : Ne t'excuse pas de prendre le plancher, j'aime tellement tes visites!
Tu connais ma petite marotte au sujet du hasard? « Il n'y a pas de hasard, juste des rendez-vous! »
Chaque fois que j'ai un commentaire sur un billet ancien, je retourne pour y répondre (même si je fais probablement ça pour rien, je prends pas de chance) ete ça me force à relire ce que j'ai d'abord écrit dans ce billet pour me remettre dans le contexte et mieux comprendre le commentaire. Et chaque fois, je réalise que... j'avais tellement besoin « d'entendre » ce qu'on me dit!!!
Il n'y a pas de hasard, juste des rendez-vous!
@ Barbe blanche : En tout cas, toi, tu n'as certainement pas pris trop de distance avec la nature, c'est le moins qu'on puisse dire!
Mais je suis d'accord avec ce que tu dis, nous, les humains, avons pris énormément de distance avec la nature. C'est pourquoi on ne la respecte pas toujours comme on le devrait.
Et je suggérerais à toute personne qui passe un moment difficile de se rapprocher de la nature, de faire un séjour en forêt, de couper pour un temps tout lien avec la ville, la technologie et tout ce que ça entraîne dans nos vies. Pour arriver à l'essentiel et se rendre compte de beaucoup de choses. Au début, quand ils entendent le silence de la forêt, ça les fait paniquer. C'est là un signe qu'il ne faudrait pas ignorer.
@ Anne-Marie : C'était DÉFINITIVEMENT de l'ironie, tu l'as bien compris, ton Beau-Frops!
Est-ce qu'il a raconté ça à Adam, son nouveau helper? Ça le fait tellement rire de voir arriver Adam avec son casque de construction et ses gants, toujours prêts à aider et à partager ses carottes, ses Tic Tac. Quand il arrive de travailler, il me parle d'Adam et je trouve ça cute!
Sur TiBus, j'ai hâte qu'ils ajoutent d'autres photos, surtout celles du pays des princesses (Disney à Anaheim) il paraît que la Félixou, elle était « flabergastée », selon ce que son père nous disait. Elle a été particulièrement séduite par... Aladin!
@ Le factotum : Oui, elle a tous les droits et elle les reprend... au besoin!
T'as dû constater comme moi qu'un chemin de transport du bois en forêt, après très peu de temps, c'est tout repoussé et qu'on n'y voit presque plus rien? La nature reprend ses droits!
Ce qui m'inquiète parfois, c'est quand on harnache des rivières dans le Nord pour les sortir de leur lit et changer complètement la géographie des lieux à un point tel... que si elle se fâche, la nature, et qu'elle reprend ses droits... on va être dans le trouble...
J'aime te lire Zoreilles tu racontes tellement bien. Cette histoire est triste mais ce sont les lois de la nature. Tu as raison quand tu dis que le silence fait peur aux gens de la ville, quand je vais en campagne les premiers soirs j'ai du mal à m'endormir.
Il y a sans doute eu un nombre important d'animaux qui ont péri dans les 500,000 hectares qui ont brûlé au nord du 51ème. D'un point de vue humain, la nature est cruelle, notamment parce qu'on prête des sentiments aux animaux.
Mais avec tout ces ours dans la région qui s'en prennent à de jeunes orignaux, n'avez-vous pas peur qu'ils s'en prennent éventuellement à vous??
Bonsoir Zoreilles
J'ai un pincement au coeur quand je pense aux animaux qui souffrent,ils sont parfois si vulnérables.
J'espère que ce jeune orignal guérira de ses blessures.
Dernièrement,j'ai lu un texte qui parlait des animaux,et de leur façon de se guérir,c'est fascinant de voir comment ils arrivent à savoir ce qui est bon pour eux.
http://nuage1962.wordpress.com/2012/08/26/linstinct-mdical-des-animaux-%E2%96%BAquand-les-animaux-se-soignent/
Allo! Merci pour le liens vers le TiBus, je vais aller me rincer l'oeil! Sinon c'est bien dommage pour le petit orignal... mais je préfère me dire qu'au moins un des deux s'en est probablement tiré!
Sinon nous autre on aimerait bien faire un tour en abitibi fin aout, je sais que vous êtes toujours occupé en masse, mais si jamais ca adonne que vous alliez déjà à rapide 2 dans ce bout là... Et bien je pense que vous auriez 2 futurs parents ben content de se sauver dans le bois avec vous autre ;)
On en bien hâte de vous voir toute la gang!
@ Solange : Ah t'es trop fine, ça me touche beaucoup ce que tu dis, ce sont des petites histoires du quotidien mais elles sont toutes vraies, très « nature » parce que c'est ce que je vis, donc ce que je vois, ce que je ressens, ce que j'aime partager...
Si les premiers jours, tu dois t'adapter au grand silence, c'est que tu étais « due » pour aller te ressourcer! Ça fait un bien énorme, ça tu le sais ;o)
@ Pierre : Je suis contente que tu en parles! Les conséquences de ces 500 000 hectares brûlés (maintenant 650 000...) sont désastreuses pour la faune qui y habitait et pour les êtres humains (des Cris surtout) qui y vivaient, y chassaient, y trappaient, y pêchaient, etc. Ils ont tout perdu.
A-t-on peur des ours? Non, pas pour nous-mêmes, ils n'attaquent pas l'homme sauf s'ils se font surprendre et se sentent menacés. J'en ai déjà vu un qui traversait la rivière à la nage en face de notre campe, où c'est pas large, j'étais assise sur la galerie, je l'ai regardé faire...
Une autre fois, ma mère était avec nous, on en a vu un pas achalé qui venait prendre du poisson au bout du creek, un méchant gros. Crocodile Dundee l'a fait déguerpir en lui faisant peur.
Une autre fois, je prenais une marche dans un sentier avec CD et un petit peureux a traversé à la course juste devant nous. On avait peur que sa mère (très protectrice) soit pas loin...
Disons que je ne vais plus jamais aux bleuets toute seule, ni aux framboises, ni même cueillir des branches de sapin pas loin du campe. La peur s'est installée en moi, j'aime pas ça, ça brime ma liberté!!!
Et c'est rien, j'ai encore plus peur des couleuvres que des ours!!!
@ Linda : J'irai voir ton lien, c'est promis, ça m'intéresse de lire ça.
Je ne voudrais pas péter ta balloune mais si ce petit orignal pourra guérir de ses blessures (lacérations) sa patte cassée le rend tellement vulnérable aux attaques des ours en ce moment.
Notre seul espoir pour lui, c'est que bientôt il y aura en masse des bleuets, des framboises et les ours vont se darder là-dessus au lieu de poursuivre les petits veaux. Les loups ne s'attaquent aux orignaux vulnérables que pendant l'hiver et s'il peut se rendre là, il sera sauvé.
J'imagine que sa mère sera encore plus protectrice avec lui qu'avant...
@ Noémie : Ah c'est sûr que le petit pas blessé, il est sauvé, c'est certain, il est tout le temps collé sur sa mère. C'est ça, le problème avec des jumeaux, la mère a de la misère à les protéger les deux en même temps.
Vous viendriez fin août? On aimerait ça vous voir et pour aller à Rapide Deux, c'est pas un problème, on y va souvent mais il y a notre beau-frère Robert et la soeur à Gilles qui viennent dans cette période-là et la gang du TiBus reviennent à peu près dans ce temps-là aussi mais on va essayer de se patenter quelque chose, tu vas voir!
Pour le moment, on attend tes parents très bientôt bientôt bientôt, on est fous raides!
Et tu sais quoi? J'ai passé la journée à faire les courses et l'épicerie avec ta grand-maman Rita et en fin de journée, je l'ai amenée ici pour lui faire voir les photos de voyage de Jean-Mi (sur FB) et le blogue du TiBus, elle n'avait pas assez d'yeux pour tout voir, elle voyageait par procuration avec deux de ses petits-enfants!!!
Et comme tu vois tes parents ces jours-ci, s'il te plait dis leur la très très très bonne nouvelle : la maison à Maman est vendue!!! Elle est tellement soulagée... et nous aussi!
Hello Zoreilles
Eh Ben, dis-donc tu en attends du monde. Et du bien beau monde, j'en suis sûr. J'ai presque le goût de te faire une surprise et d'aller faire mon tour avec Laure et les enfants.
:-)
C'est cette façon que tu as de parler de la nature et de ses effets sur notre paix intérieure. On devrait tellement en prendre soin. Mais...
En fin de semaine à Radio-Canada, on parlait des grands projets de la Chine. Elle a annoncé de très grosse ambitions à réaliser dans les 6 prochaines années: construire le plus haut édifice au monde, un autre qui soit le plus large au monde. On veut aussi construire le plus long tunnel sous-marin au monde incluant un TGV ultra-rapide, d'une distance de 150 km sous la mer. Évidemment, on ne peut prévoir les conséquences pour la flore sous-marine et autres espèces vivantes.
J'ai hâte qu'on retrouve le goût de la simplicité et de la qualité de vie qui s'accorde mal avec la compétition. Dans le même ordre d'idée, ça m'horripile de voir des émissions comme le combats des chefs ou Un repas presque parfait. Faire de la bonne bouffe devrait avoir comme décor une ambiance de détente. Pourquoi créer une ambiance de compétition où la vitesse requise rend tout le monde sur les nerfs.
Bon, je m'emballe un peu. Je vais aller me détendre dans mon jardin. Je le dorlote et la nature me le rend bien. J'ai de bonnes petites fèves jaunes, des carottes, des concombres et des bleuets à cueillir por souper.
@ Jacks : On dirait que tu lis dans mes pensées, hahaha! Tu dis : « J'ai hâte qu'on retrouve le goût de la simplicité et de la qualité de vie qui s'accorde mal avec la compétition » et c'est exactement tout ce que je pense! Les exemples foisonnement, on pourrait s'en parler longtemps.
C'est comme pour les émissions de télé où je ne me reconnais pas, et qui me donnent l'impression de ne plus faire partie de la société dans laquelle je vis. Moi, quand je comprends pas le sens, c'est plus fort que moi, je débarque et en ce qui concerne la télé, j'ai beaucoup débarqué dans les dernières années...
Ton jardin est un hâvre de paix, ça paraît quand t'en parles, sans compter tout ce que tu récoltes de bonnes choses qui vont nourrir ton corps autant que ton esprit.
On doit être en train de devenir des ermites! Des imbéciles heureux qui jettent parfois un regard lucide et attendri sur le monde!
Plus j'y pense, plus je réalise que tu incarnes à merveille cet idéal que je décris.
La goût de la nature, l'harmonie avec elle et son entourage, la simplicité, les relations vraies dénuées de toute compétition, c'est vraiment toi, essentiellement toi. Et ce ne sont pas que des mots. Tu es cohérente.
Tu ne ressens aucun besoin de te comparer avec qui que ce soit. Tu n'as aucune statistique d'affluence sur ton blogue. Tu n'y vois aucun intérêt. Et pourtant, tu as une cote de popularité évidente dont tu pourrais facilement t'ennorgueillir. Tu préfères mettre en valeur tous ceux qui t'approche. Et tu le fais tellement bien, tellement naturellement, simplement. C'est vrai, il m'arrive d'y penser et de me sentir inspirer. J'avais le goût de le dire et d'ajouter un bravo.
Whops,
Une chance qu'il n'y a pas de statistiques sur ton blogue sur les fautes de français. J'aurais une mauvaise note encore une fois.
Bonjour Zoreilles, j'té tu déjà dit combien j'aime venir te lire? On n'a pas beaucoup de nouvelles fraîches des grands feux du Nord par ici en aurais tu toi? Je te dis qu'il faut chercher en titi pour s'en informer. J'adore aussi la forêt. Mais je n'aime pas être entourée de monde. J'aime ma solitude. Ah peut-être deux trois personnes pas plus.Et puis je ne veux pas louer un chalet si c'est dix fois plus beau que chez nous .pas question d'aller frotter ailleurs. Pas de bateaux à moteurs surtout. Tu vois je suis pas mal chialeuse quand il est question de partir en vacance. Je ne suis pas chasseuse mais pêcheuse. J'aime manger mon poisson sur place et c'est fini après. Mais j'ai un gros défaut et je me fait taquiner. J'ai peur des ours à mort. Je me promène avec mon sifflet au cou au cas ou j'en rencontrais un. Mes amies m'appelle "La Monréaliste" pourtant je ne me rappelle pas avoir un ours de près et avoir eu peur. Ceci n'est qu'une infime partie de caractère. Je suis imparfaite tu sais. Merci pour tes billets plein de vie et d'amour que tu sais si bien nous transmettre. à la prochaine!
"En tout cas, toi, tu n'as certainement pas pris trop de distance avec la nature, c'est le moins qu'on puisse dire!
Mais je suis d'accord avec ce que tu dis"
Je perçois un léger reproche, dans ta première phrase,
heureusement que tu es d'accord avec ce que je dis, sinon, j'aurai pu être vexé...
Bon, je file tout de go, en forêt, j'y suis plus à l'aise, d'autant plus, que souvent, j'y suis seul.
@ Jacks : Si ce que tu perçois de moi ressemble à cet idéal vers lequel je tends, ça veut dire que je suis sur le bon chemin... Mais tu as saisi l'essentiel, la nature humaine me fascine et m'émerveille encore, quand on les prend un par un!!!
Par contre, pour les statistiques d'affluence et la cote de popularité dont tu parles, là, c'est toi qui idéalises!!! Il faut diviser par deux le nombre de commentaires, parce que je réponds à chacun donc j'en écris la moitié moi-même, et ensuite, j'ai des fidèles, des amitiés virtuelles auxquelles je suis très attachée, ils me font l'honneur de me lire et d'échanger avec moi en plusssss.
Il y a tant de gens, même proches de moi, qui ne me lisent jamais, ne savent même pas que j'écris et je serais très mal à l'aise de m'imposer ou de faire mon auto-promotion. En fin de compte, ici, c'est un peu mon jardin secret (mais pas intime) et les gens qui me connaissent le plus sont ceux qui viennent faire leur tour ici.
Si on refaisait aujourd'hui, toi et moi, cette conférence commune sur les relations humaines dans le monde virtuel, j'en aurais tellement de conclusions à ajouter...
C'est à moi de te remercier de ta présence, cher ami.
@ Étoile : J'aime aussi te lire, tu sais, dans les commentaires que tu fais ici et à quelques autres endroits où je te croise.
J'aime aussi les petits groupes, deux, trois ou quatre, comme j'aime la solitude, mais ce qui est paradoxal dans mon cas, c'est à quel point j'aime aussi être entourée et je le suis beaucoup!
Non, je n'ai pas d'autres nouvelles des grands feux de la Baie James, ou plus globalement du Nord-du-Québec. La dernière fois que j'en ai eu, après avoir tant cherché en vain, il y avait 650 000 hectares de brûlés... Je ne cherche plus, j'ai trop de peine devant l'indifférence des médias et par le fait même l'indifférence du Québec au complet.
Pour ta crainte des ours, tu fais bien de te traîner un sifflet, surtout si ça te sécurise, tu n'es pas peureuse, tu es prudente, moi je trouve!
Bonnes vacances! Tu pars bientôt il me semble?
@ Barbe blanche : Tu aurais pu être vexé? Je n'aurais tellement pas voulu et si c'était le cas, j'en serais profondément désolée. Attends, il faut que je retourne lire pour comprendre...
Tu avais écrit : « Nous avons malheureusement, pris trop de distance avec la nature »
ce à quoi, j'ai répondu :
« En tout cas, toi, tu n'as certainement pas pris trop de distance avec la nature, c'est le moins qu'on puisse dire! »
Si je me reprends, je formulerais autrement :
« Tu es tellement proche de la nature, toi! » et c'est évident quand on te lit, qu'on voit tes photos et tes vidéos sur ton blogue.
Et je te le disais avec un sourire complice et un clin d'oeil mais ça, tu le voyais pas, c'est là un malentendu qui peut se produire quand on échange par écrit, il manque tout le non verbal.
Tu sais bien que je n'aurais jamais voulu te vexer, voyons, tes visites me font trop plaisir.
Vois tu Zoreilles, j'avais tout compris ça, mais, j'avais trop le gout de te l'entendre dire...
De là, la perche tendue...
@ Barbe blanche : Ah toi... Tu m'as bien eue!
;o)
Zoreilles
Je te laisse un simple bonjour dominical.
@ Jacks : Fiou, j'ai vu ton bonjour dominical à temps, sinon il aurait fallu l'appeler autrement!
Aujourd'hui, avec notre belle visite arrivée hier (mon frère Jocelyn et ma belle-soeur Guylaine) on a sillonné les points d'intérêt de tout l'Abitibi-Ouest avec notre Maman. C'est fou, tous les souvenirs qu'on avait, des pareils et des pas pareils du tout, pourtant on a le même vécu familial. c'était super d'y être ensemble et de s'en reparler! Plusieurs fois, j'ai pensé à toi, tu aurais aimé ce qu'on a vu, ce qu'on a découvert, ce qu'on a vécu, j'en suis certaine. J'ai pris plein de photos pour emmagasiner tout ça.
Je serai absente pour quelques jours, on va tous à la pêche ensemble... à Rapide Deux!
Ton petit bonjour dominical m'a fait chaud au coeur.
Triste sort mais, encore une fois, bien raconté. M'en vais voir le blogue de ta gang ... :-)
La nature est si cruelle, mais je sais c'est une question d'équilibre mais quand même. tu me connais, moi j'aurai voulu le prendre dans mes bras ce petit et le sauver et là j'entend Crocodile Dundee me dire que la mère ne m'aurait pas laisser faire, ha!ha!, bon congé, à bientôt
Ah les crocros, ah les les crocros, ah les crocodiles
Sur les bords du Nil, ils sont partis n'en parlons plus.
Ou plutôt, parlons-en. Un tout petit mot pour vous dire que je pense à vous, en vacances, en voyage. Profitez-en!
Nous sommes sûrs que vous passez de bons moments en bonne compagnie. Vous avez toujours de bonnes compagnies. Vous l'attirer.
Zoreilles,
ce n'est pas la nature qui est cruelle, c'est la vie qui l'est, nous grignottant à petit feu, chaque jour.
Ce bébé orignal en détresse j'aurais été bouleversée de le voir; et n'en déplaise à certains, qui croient en la suprématie humaine, oui les animaux ressentent la souffrance, et ont des émotions, des sentiments, tout comme nous. Ils n'agissent pas seulement par instinct, ou réflexe, quoi qu'on en pense. C'est mon opinion et tant pis si elle choque.
J'en ai vraiment assez des gens qui voient les animaux seulement dans leur assiette, ou bien sous forme de manteaux ou de meubles en cuir. Bon là je finis de faire ma Brigitte Bardot; et j'ai vu les photos sur le site d'Isabelle et Dominic, qui m'ont enchantées, spécialement celles de Félixe.
Cette enfant a une personnalité bien à elle, expressive au maximum (certaines photos m'ont fait rire toute seule) et un sens du comique inné. Du moins selon moi; une future actrice en perspective. Est-ce que tous les tout-petits sont ainsi? Je n'ai pas souvent l'occasion d'en voir...
Bonsoir Zoreilles
Voici un vidéo,où un orignal reçoit un petit coup de pouce
http://www.youtube.com/watch?v=lquPoO3sHr8
@ Crocomickey : Ah oui, le blogue de ma gang, ça se lit vite, y a juste des photos mais elles parlent en Simonac, moi je trouve!!!
@ Voyageuse : Là, je te reconnais! Mais toi, tu connais bien Crocodile Dundee, c'est exactement ce qu'il t'aurait répondu!!!
@ Jacks : Avec une petite chanson, c'est encore mieux.
Oh oui, on a passé une magnifique semaine en compagnie de mon frère Jocelyn et Guylaine, ma belle-soeur. On a intégré notre Maman dans la plupart de nos activités, déplacements, retour aux sources et découvertes. Une semaine de rêve! Et ça a passé trop vite... Ils repartent ce matin vers Lévis... snif... snif... soupir...
@ Lise : Ah oui, la nature... Mais elle n'est pas que cruelle, elle peut aussi être généreuse mais bien souvent, elle suit son cours tout simplement.
Parlant d'animaux et des émotions qu'ils ressentent, avec Joce et Guylaine, on a assisté pendant une grosse heure à une scène de vie extraordinaire : Une maman écureuil sortait un par un ses cinq petits du nid (ils avaient adopté un nid d'oiseau) je te dis qu'on en a fait des clics de nos appareils photos, Joce et moi pendant toute la durée du déménagement. On te mitraillait la scène à distance, on zoomait tant qu'on pouvait, chacun son angle, c'était une vraie leçon de vie sur l'éducation des petits. On a ri et on a été attendris. Je crois bien que je devrai écrire un billet là-dessus!
Quant à Félixe, oui, je pense que tous les enfants sont comme ça avec leur proches, libres, enjoués, comiques, chacun à leur façon. La Félixou, c'est le moins qu'on puisse, elle a, disons... le sens du spectacle comme ses deux parents!
@ Linda : Oui, j'avais déjà vu cette vidéo mais j'ai eu grand plaisir à la revoir.
C'est drôle comme le camionneur lui parle doucement, calmement, en l'appelant « mon homme », ça doit être un bon gars, ce monsieur-là, on le sent dans le ton de sa voix, dans son attitude!
Et moi, j'aurais bien voulu ce soir-là, comme nos amis d'ailleurs, pouvoir venir en aide à ce jeune orignal blessé. Mais la nature doit suivre son cours...
Mille mercis Zoreilles (tu sais pourquoi); contente pour vous tous que la semaine de vacances ait été comme vous l'aviez rêvée. Ce devait être amusant et touchant de voir le déménagement de la famille écureuil; c'est Félixe qui sera ravie de voir toutes les photos au retour. À Disneyland, elle en a vu de GÉANTS d'écureuils! Ils font un très beau voyage!
@ Lise : C'est ce que je me demande... Si Félixe, après avoir vu tant de paysages grandioses et des attractions touristiques du genre de Disneyland, Las Vegas, les canyons, le parc Lake Tahoe où ils sont maintenant, le parc Yellowstone qui suivra... Sera-t-elle encore émerveillée de voir des petites choses toutes simples comme les pies, les écureuils, les lièvres, les castors, les hérons, lels chenilles, les vers de terre...
Est-ce que l'émerveillement est une source inépuisable?
@Linda
Je me répète: j'aime toujours ce que tu exprimes, souvent avec beaucoup de cœur.
Tu as écrit: Ce bébé orignal en détresse j'aurais été bouleversée de le voir; et n'en déplaise à certains, qui croient en la suprématie humaine, oui les animaux ressentent la souffrance, et ont des émotions, des sentiments, tout comme nous. Ils n'agissent pas seulement par instinct, ou réflexe, quoi qu'on en pense.
Hier, je suis allé à une fête de famille à Acton Vale. J'ai rencontré plusieurs cousins et cousines. L'un deux fait l'élevage de veaux de lait. Il a une production importante. Je lui disais que ne mangeais presque plus de viande à cause du sort que l'on réservait aux animaux avant de les abattre. J'ai ajouté que je les croyais plus futés et plus sensibles qu'on le croyait.
J'ai été heureux d'apprendre qu'on tend, chez certains cultivateurs regroupés en association à cette nouvelle vision: éléver les animaux en étant constamment préoccupés par leur bien-être. Pas question de les tenir enfermés toute la journée, leur manifester de l'affection.
Je dois lui rendre visite bientôt, faire de la photo et préparer un billet pour mon blogue.
@Zoreilles,
Bon retour de vacances. Je ne doute pas des tes bonnes rencontres familiales. Tant mieux si tu as pu en profiter.
Mon dernier billet a été en bonne partie préparé par une travailleuse sociale qui a eu à intervenir auprès des populations affectés par les feux de forêt de la Côté-Nord dont on avait si peu parlé. Je lui ai dit de venir faire un tour sur ton blogue où la préoccupation a été bien présenté
NB C'est fou, mon iPad met des accents aigus sur les "e" à la fin des mots. Je ne sais pas comment l'en empêcher.
@ Jacks : Oups, les mots que tu cites sont ceux de Lise mais ça n'empêche pas Linda de s'exprimer elle aussi avec beaucoup de coeur!
Je n'aime pas tellement la viande moi non plus, avec le temps, j'ai développé des goûts pour d'autres sortes de protéines qui sont d'ailleurs plus santé pour ceux qui ne se dépensent pas physiquement.
Je connais aussi des producteurs qui pratiquent un élevage à dimension « humaine » avec un sens de l'éthique que j'aime à encourager.
J'ai beaucoup apprécié ton dernier billet et tout le propos de ton amie travailleuse sociale ainsi que d'autres citations que tu as regroupées pour illustrer ta pensée et ton opinion sur le sujet qui, hélas, n'a pas été abordé beaucoup en dehors de quelques blogues, dont le tien et le mien.
Toutes mes excuses, Lise pour cette confusion de noms
Mais, j'ai déjà fait pire. C'était le début, c'était le printemps. Je connaissais Laure, ma compagne actuelle, depuis quelques mois. Dans un moment pathétique chargé d'émotions, je lui avais dit: Je t'aime, Louise . C'est le genre d'erreur à ne pas répéter trop souvent. L'effet est instantané et les explications ardues. Laure m'avait dit lorsque j'avais voulu réparer les pots cassés: Parle-pas, tu te cales . Mais après 45 ans, le mariage tient toujours.
@ Jacks : Je suis sûre que Lise te pardonne... surtout si Laure t'a pardonné bien pire!
Ouf... Fallait que tu sois drôlement fin et attachant pour qu'elle passe par-dessus pareil mélange de prénom en pareille circonstance! Est-ce que ta blonde précédente se prénommait Louise? J'espère pour toi que... non!
Crocodile Dundee en a fait une semblable au début, lorsque notre amitié s'est métamorphosée en plus tendre... Je trouvais qu'il avait assez fait de premiers pas dans ma direction, alors j'ai voulu l'encourager un petit peu, me montrer moins indépendante. J'ai téléphoné chez lui, c'est sa mère qui a répondu « Gilles, c'est pour toi! » qu'elle a lui dit. Il s'empresse de prendre le combiné « Allo » et je dis : « Allo, c'est Francine! » et il me répond : « Francine qui? » comme s'il y avait des dizaines de Francine qui lui téléphonaient chaque jour! Je l'ai tellement agacé avec ça, quand il m'appelait chez moi après ça, je répondais toujours « Gilles qui? » alors il a fini par dire « Allo c'est moi! »
En tout cas, Laure, elle a tout un sens de l'humour... comme toi d'ailleurs!
@Jacks
Il n'y a rien à pardonner; ça m'a amusée plutôt, surtout avec l'histoire Laure/Louise. Je seconde le commentaire de Francine (qui?)/Zoreilles. Et Linda, Lise, Laure, Louise, au moins nous commençons toutes avec un L...
:)
J'ai lu ton dernier billet (La Minganie brûle en silence), très pertinent et avec des réflexions de gens qui étaient aux premières loges. Les photos sont épeurantes et désolantes à regarder; en vrai ce devait être bien plus tragique.
@ Lise : ;o)
Zoreilles,
Oui, j'avais une copine Louise que je voyais encre à l'occasion. Mais Laure m'a fortement suggéré de prendre action... Il fallait limiter les chances de me tromper trop souvent de prénom.
@ Jacks : Tu sais que t'es vraiment impayable, toi?
;o)
Bonjour Zoreilles , un bien beau billet , touchant et O combien réaliste . La vie passe et nous récoltons parfois des épines et des petits bonheurs qu'il faut garder précieusement avec soi et les partager avec ceux qu'on aime.
garder le meilleur et croire en la nature est sa loi naturelle .
@ Jerry Ox : Bonjour toi! Très heureuse de te croiser à nouveau.
Oui la vie passe... et elle passe vite, semons semons à tout vent, on en récoltera toujours quelque chose, c'est ce que je me dis.
Zoreilles,
La vie passe vite, tu dis? Tu n'as rien vue. Le temps s'accélère de plus un plus vite. Tu ajoute: semons, semons à tout vent.
Je veux bien, mais... Laure a ėté opérée pour la grande opération. Semer à tout vent, ça m'embête un peu. Et je veux demeurer fidèle pour ne plus jamais mêler les prénoms. À mon âge, ça ns passerait plus aussi facilement. :-)
@ Jacks : Ouais, il paraît (selon ma mère qui a 81 ans) que le temps passe de plus en plus vite...
En pensant à Laure et toi, je me dis « Ils sèment comme ils s'aiment », c'est-à-dire beaucoup beaucoup!
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