vendredi 14 juin 2013

L'homme qui plantait des arbres


Quand il était tout bébé, dans les bras de sa maman, il avait ce petit visage d'ange, ce sourire à la Vie, cette énergie, cette force tranquille et ces yeux vifs qui, avec le recul, nous font reconnaître que déjà, c'était évident qu'il allait embellir ce monde. 


Comme ce papillon, l'homme qui plantait des arbres a la présence discrète mais ô combien riche et profonde pour qui réussit à s'en approcher. Il a un respect immense pour la vie, la beauté, la pureté, le silence et la réflexion. 


Si ce bel orignal se permettait de faire un somme en plein après-midi si près de son quai, c'est qu'il se savait en sécurité tout près du camp de l'homme qui jardinait la nature comme on prend soin d'un bébé qu'on aime à voir grandir et s'épanouir. 


Il aime la forêt et profite de toutes ses richesses. Il connaît les arbres, arbustes et plantes de la forêt boréale. Il connaît aussi leurs secrets, il peut les nommer par leur petit nom puisqu'il est un intime mais il connaît même leur nom latin, il a choisi de faire de la foresterie son métier, en plus de sa passion. 


Il peut passer des heures et des heures à contempler la forêt et la vie qui bat. C'est même là qu'il se sent le plus vivant et en harmonie avec l'univers. Chaque fois que la vie l'a malmené, il ressentait le besoin viscéral  de se réfugier dans la forêt qui lui ouvrait ses bras. Comme une mère aimante. Ou un enfant chéri. 


Cette photo, c'est lui qui l'a prise. Il me l'a donnée il y a longtemps, je l'ai eue comme fond d'écran depuis tout ce temps-là, et ça représente pour moi une espèce de paradis, un monde de paix accessible, croqué sur le vif au hasard de ses déplacements dans le cadre de son travail. 


Celle-là aussi, c'est lui qui l'a prise. Si l'on peut connaître une personne par les choix qu'elle fait, ces deux photos donnent une idée du paysage intérieur de l'homme qui plantait des arbres. 


Ici en grande conversation avec le plus jeune de ses fils. Il a souvent réussi par le geste plus que la parole à communiquer sa passion à ceux qui l'entourent. 


Cet arbre droit et fier qui pousse de manière improbable sur cette île de roche, c'est tout lui. Il aime beaucoup cet endroit : Rapide Six. J'ai toujours pensé qu'il s'y reconnaissait inconsciemment. 




Nous autres, on dit qu'il est tellement amoureux des arbres qu'il les prend chacun leur tour dans ses bras mais pour dire vrai, c'est qu'il était fier cette fois-là de nous montrer que ce bouleau était si fort et en santé qu'il avait de la misère à en faire le tour. 

L'homme qui plantait des arbres 

Sa formation en foresterie l'a amené à se spécialiser en aménagement forestier. Mais ce n'est pas dans le cadre de son travail qu'il plante tant d'arbres et qu'il jardine la forêt depuis toujours. S'il a créé des mini forêts boréales partout où il a planté ses propres racines, c'est pendant ses heures de liberté et de loisir qu'il l'a toujours fait. 

Quand nous étions presque voisins au lac Dufault, je lui ai demandé une fois combien il avait planté d'arbres sur son terrain et il m'a répondu qu'il avait arrêté de compter après 750. Son défi et son plaisir consistent à diversifier les essences : les pins rouges, blancs, gris, les épinettes blanches, noires, les bouleaux, les merisiers, les frênes, les chênes, les mélèzes, les thuyas et j'en passe. Il prévoit pour chacun l'environnement qu'il lui faut, tant pour l'espace que pour l'ensoleillement, l'orientation, le sol, le drainage naturel et tous les critères de réussite qu'il maîtrise comme pas un pour que la forêt soit naturelle, belle et sauvage. Il l'aménage pour qu'elle n'ait pas l'air d'avoir été aménagée justement. Il l'aime nature! 

Il s'approvisionne en arbres auprès de plusieurs de ses amis et connaissances qui travaillent dans des domaines connexes, par exemple l'enseignement de la foresterie. Pendant le mois de l'arbre et des forêts, en mai de chaque année, il tient des kiosques pour informer les gens lors des activités de distribution d'arbres. Ainsi il communique sa passion et prodigue ses conseils à d'autres et à la fin, c'est lui qui part avec tout ce qui reste. Là où il demeure maintenant, il a pris sous son aile un terrain vague en face de chez lui depuis son arrivée, en 1999, et quand je lui ai demandé l'autre jour combien il avait d'arbres de plantés sans « SA » forêt urbaine, il m'a répondu qu'il avait arrêté de compter après 3000. 

Vous croyez qu'il aime planter des arbres? Non, pas tant que ça. Mais il y met tout son coeur quand même. Il dit qu'il faut persister, être tenace, rempli de patience et de tolérance, que la nature est plus forte que tout. Il sait d'avance et par expérience que sur 10 arbres qu'il plante, seulement 3 vont réussir à survivre, s'enraciner et grandir, parce que 7 vont être bouffés par les lièvres ou autres petits animaux de la forêt qui ont le droit de vivre eux autres aussi. Que même s'il y a plus de pertes que d'arbres qui survivent, il va toujours continuer à en planter. C'est un gars de même, l'homme qui plantait des arbres. Il a cette foi inébranlable et cet espoir fou, solide, tendre et infatigable dans la beauté du monde et la puissance du petit geste qu'on répète inlassablement. Modestement. C'est qu'il est visionnaire. Il voit des forêts là où il n'y en a pas encore et là où elles ont été décimées. Et il les crée selon ce qu'il imagine pour l'avenir. Il les crée vraiment de toutes pièces. Avec amour. Avec patience. Dans l'anonymat. Le silence. La liberté. La créativité. 

Il y a quelques années, l'un de ses amis qui est aussi le mien m'avait consultée au sujet de l'homme qui plantait des arbres. Il voulait qu'on lui rende hommage pour tout ce qu'il avait réalisé dans l'ombre depuis si longtemps et qui méritait une reconnaissance publique. Cet ami était désolé qu'il ne veuille pas de cette reconnaissance et pour aucune considération. Il me demandait d'intervenir auprès de lui pour le faire changer d'idée, ce que j'ai refusé de faire, par respect pour sa volonté et les raisons qu'il évoquait. Il croyait qu'en attirant l'attention sur lui et sur ses forêts, surtout celle qu'il a créée en milieu urbain, les gens allaient venir pour voir le fruit de son patient travail et tout bousiller, l'espoir entretenu, l'acharnement qu'il y a mis, la variété et la richesse qui s'y trouvent. 

À l'instar du film de Frédéric Back, L'homme qui plantait des arbres, il croit que la semence d'arbres est le symbole de toutes nos actions qui, à long terme, ont des conséquences que nous avons peine à imaginer. Il croit aussi que c'est à nous de penser et d'agir en fonction de ce que nous espérons pour l'avenir, de laisser si possible un monde plus beau et plus prometteur pour ceux qui nous suivent. 

Il a cette générosité sans borne et cet espoir complètement fou, mon frère Yves. 

Et pour m'assurer de ne pas froisser sa modestie légendaire, je lui rappellerai simplement l'une des phrases préférées de notre maman : « Le bien fait peu de bruit », ce qui n'est pas une raison pour taire à tout jamais les bons gestes qui se posent dans l'anonymat et le silence, cette inspiration qui était la marotte de notre papa, « Y a plein de bon monde dans le monde ». Moi, je crois que notre société a grand besoin de se faire raconter ce genre d'histoire vraie qui nous réconcilie avec la nature et les gens. 

Je lui souhaiterai aussi de voir pendant très longtemps encore se multiplier et s'épanouir ses forêts, entouré de ceux qu'il aime et qui partagent ses amours et ses passions. 

69 commentaires:

Réjean a dit…

C'est un très bel hommage, que tu as rendu là, à ton frère. Et c'est tellement mérité!

Il en faudrait beaucoup plus des comme lui!

Zoreilles a dit…

@ Réjean : Oui, il en faudrait plus des comme lui et il faudrait aussi que ces histoires vraies soient racontées parce qu'on a besoin de les « entendre ».

Il n'aurait pas voulu que je parle de lui, je m'en doute pas mal. Et je ne lui ai pas demandé sa permission. Je sais qu'il comprendra pourquoi je l'ai fait, il a sa façon d'embellir le monde et moi, j'ai la mienne.

Nous avons un « petit » frère aussi, le bébé de notre famille. Un autre amoureux des arbres et des forêts, technicien forestier de formation. Lui aussi jardine les arbres, il sème de la beauté et de la vie.

Parmi tout ce qui nous lie et nous rallie, il y a l'amour du Québec, de la nature et de la Vie. Notre héritage!

Lise a dit…

Zoreilles,

quel bel hommage tu rends à ton frère Yves, pleinement mérité. Tout comme lui, toi aussi tu enbellis le monde par tes mots. Tes photos, tes souvenirs à propos de tes petits frères (Jocelyn qui lui aussi aime les arbres et les connaît parfaitement)ça me rejoint.

Moi aussi j'avais un petit frère, que j'aimais profondément, même s'il n'est plus de ce monde. Il est toujours vivant dans mon coeur.

Ton frère Yves le silencieux est une personne généreuse qui aime la nature, qui fait du bien aux autres; des gens comme lui enrichissent notre société futile.

Pour moi la pessimiste qui voit toujours le verre à moitié vide, toi qui voit le verre à moitié plein, ça m'encourage pour la survie de notre espèce...

Et puis, pour terminer, lorsque je me promène dans un parc, il m'arrive de serrer les arbres dans mes bras (lorsqu'il n'y a personne pour me voir) car je les aime d'amour

Grand merci Zoreilles!

Joce a dit…

Des Zarbes....Des Zarbes....on a tous cela en commun, c'est vrai.
C'est un beau texte pour Yves et pour la vie en général....les arbres c'est fort c'est droit et solide....comme Yves finalement. Yves c'est un bouleau.
Toi tu serais plus un lilas pour les fleurs et l'odeur que tu répands. Moi je suis un saule; je prends racine partout et rapidement, entourés de gens, la vie rejaillit toujours du saule.
Maman se seait un chêne et Papa ce serait un érable pas parce que le nez y coule mais parce qu'il est typique, et qu'il était doux et sucré!
Malheureusement depuis sa mort, son incinération m'amène à conclure que l'on terminera tous en bois de chauffage!!!

Joce a dit…

Après les feuillus, voici les résineux.... Yves c'est plus une épinette blanche, droite et fière...Toi tu serais un pin...un bon pin crouté (une nouvelle sorte) réconfortant, bon et chaud.
Moi je suis un cèdre, cultivant les abords de cours d'eau multipliant les
contorsions pour trouver le soleil....Maman serait un sapin pour ces bienfaits, pour la tradition, pour le baume... Papa serait un mélèze...pour sa grande force d'adaptation et le fait qu'il aimait se retirer pour l'hiver!

crocomickey a dit…

Un très beau québécois !

Le factotum a dit…

Moi, c'est dans mon petit boisé que je me sens le mieux.
Quel inspiration, on peut y retrouver...

Barbe blanche a dit…

Vous êtes membre d'une si tant belle forêt,madame Zoreilles, certains jours, de vaillants feuillus, d'autre de solides résineux.
Une forêt ou il fait bon vivre et s'aimer...

Le portrait que tu trace de ton frère est tellement grand,et inspirant, que sans hésiter,je le place bien en évidence, sur la route de mon paradis terrestre.

Bon, je retourne dans mes terres pour méditer à tout ça.

Solange a dit…

C'est rassurant de voir que ce genre de personne existe et je comprends qu'il n'est pas voulu que sa forêt soit connu. Le monde en masse, c'est destructeur.Ton hommage, lui fera sûrement plaisir.

linda a dit…

Bonsoir Zoreilles

Comme tu le dis,ton frère a sa façon d'embellir le monde,c'est touchant de lire ton témoignage.

Moi,j'adore les arbres,et cette semaine,j'ai eu le coeur gros,en voyant disparaître un saule que j'avais le plaisir de contempler depuis de nombreuses années.

http://www.monjardinbotanique.com/blog/photos-cat-492980-1948761826-_tang_de_la_maison_de_l_arbre.html

De ce temps-ci,je regarde les travaux pour les mosaïcultures,et à chaque fois que je vois celle de l'homme qui plantait des arbres,je me dis qu'heureusement,il y a encore des gens qui aiment la nature...

Zoreilles a dit…

@ Lise : Je me doutais bien que tu allais tout de suite aimer « le personnage »! Le plus drôle, c'est qu'il se dit sauvage mais je l'ai encore vu hier au salon funéraire (nous avons un oncle qui est décédé) il sait rallier de son sourire tout le monde autour de lui. Il génère ça sans s'en rendre compte... ;o)

Il y a tant de familles qui s'ignorent ou qui ont des relations tendues. Je connais ma chance d'avoir des petits frères comme eux, avec des belles-soeurs que j'adore, des petits et des grands enfants qu'on aime d'amour, etc.

Zoreilles a dit…

@ Joce : J'aime ton commentaire. Et notre identité d'arbre avec nos caractéristiques. J'adore être un lilas!

Toi aussi, tu plantes beaucoup d'arbres. J'ai remarqué la dernière fois que tu te spécialises dans les fruitiers ces dernières années... Tu connais aussi les noms latins comme les p'tits noms, je me demande comment vous faites pour retenir tout ça!

C'est toujours un grand bonheur pour moi de me balader en forêt avec l'un ou l'autre, vous m'apprenez beaucoup... sur les arbres et sur la vie.

Zoreilles a dit…

@ Joce : Ça, c'est tendre et drôle, ça te ressemble...

T'es poète plus que tu penses!

J'aime comment tu nous vois, je n'oublierai pas ces images.

Zoreilles a dit…

@ Crocomickey : Oh que oui, un fier Québécois!

Zoreilles a dit…

@ Le factotum : Je l'aurais parié! On s'attache à nos petits boisés, n'est-ce pas?

Peut-être que si on connaissait mieux notre nature et notre environnement, on en prendrait plus soin?

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : Et toi, qui es le 16e enfant d'une famille qui en compte 20, tu es sensible à ce genre de « portrait »!

C'est facile de parler des gens qu'on aime et qu'on admire, on dirait que ça coule de source, les mots viennent tout seul.

Si je n'ai pas parlé souvent de lui sur mon blogue, c'est que je respectais la discrétion dont il aime être entouré. Cette fois, j'ai suivi mon coeur sans me poser de questions, surtout que j'avais la permission de son amoureuse... Hihihi, complicité féminine!

Zoreilles a dit…

@ Solange : Tu penses ça toi aussi, hein? Moi j'ai besoin de me faire raconter ces histoires vraies, de savoir que ces gens existent et tout près de nous. Disons que ça compense pour les atrocités qu'on entend dans nos bulletins de nouvelles.

Zoreilles a dit…

@ Linda : Aussitôt que j'ai une chance, j'irai voir ton lien, à propos de ce saule auquel tu étais si attachée.

Les mosaïcultures, je ne les ai jamais vues en vrai, seulement en photos. Du grand art!

Anne-Marie a dit…

Merci! Merci Merci!

Je savais que tes mots seraient beaux!

Quel cadeau tu lui as fait! Je l'ai vu tellement touché durant cette lecture!

xxx

Jackss a dit…

Linda,

J'aime toujours te lire. C'est vrai. Quand j'étais étudiant, pour aller au collège ou même à l'hôpital de St.-Hyacinthe où je travaillais, j'étais toujours fasciné par un domaine où un saule pleureur était la pièce maîtresse de son charme. Le jour où il a été coupé, j'ai eu un choc, pour ne pas dire de la tristesse.

J'ai planté plusieurs arbres sur mon terrain. Celui dont je suis le plus fier, c'est un érable bien droit et en santé. Je l'avais découvert par hasard sur le bord du solage alors qu'il avait à peine 2 ou 3 pouces. Je l'ai mis dans mon potager pour l'été et je l'ai changé de place pour l'automne. Il doit mesurer une vingtaine de pieds et je prends souvent plaisir à penser aux générations futures qui pourront l'aimer et l'admier.

Bonjours Zoreiiles,

Merci pour ce beau billet si touchant. Laure l'a lu et s'est exclamé à plusieurs reprises décrochant ici et là plusieurs sourires dont elle est la seule à connaître le secret. C'est vrai. Après 45 ans de vie commune, ses sourires m'émerveillent encore.

Zoreilles a dit…

@ Anne-Marie : C'est à moi de te dire Merci! Merci! Merci! Ta suggestion était remplie d'amour, d'une volonté de partage, d'admiration et nous avions un objectif commun : lui faire un cadeau...

Qu'il en ait été touché... me touche ♥

Zoreilles a dit…

@ Jacks : Elle est très belle, l'histoire de ton érable que tu nous racontes. Et lorsque tu l'admires, tu te projettes loin en avant et tu rêves « aux générations futures qui pourront l'aimer et l'admirer », tu exprimes tout à fait la manière de penser de mon frère. Semer pour soi-même et pour d'autres, pour ceux qui nous suivront... il y a tant de générosité et de bonté dans ces gestes.

Quant à Laure, ta Joconde depuis 45 ans, je comprends qu'elle t'émerveille encore et toujours. Vous vous méritez l'un et l'autre.

canneberge14 a dit…

Chère Zoreilles!

Heureuse de te retrouver!

"Avec amour. Avec patience. Dans l'anonymat. Le silence. La liberté. La créativité."

À la lecture de ce bel hommage rendu à ton frère, je me suis souvenu de la célèbre phrase de René Lévesque : " Je n'ai jamais été aussi fier d'être québécois que ce soir..."
Ton frère me rend fière d'être québécoise. Nous sommes désabusés, blasés, écœurés par la situation politique actuelle en général. Nous avons besoin d'entendre parler, de voir, de sentir, de connaître tous ces individus qui, par leurs actions, apportent leur contribution aux générations futures avec amour, patience, liberté et créativité même s'ils œuvrent en silence et dans l'anonymat.
Je crois fermement que le paysage intérieurs de plusieurs d'entre nous contribue à faire de ce monde, un monde meilleur..et peut-être qu'une jour., nous pourrons le vivre collectivement.
En passant, ton frère Yves a une grande sœur formidable...
Bonne journée!
Je t'embrasse.

P.S. Oui, je serai à ton festival, en espérant le faire au complet cette fois-ci.

canneberge14 a dit…

Intérieur pas de ssssss!

Guy Vandal a dit…

Très bel hommage, très beau billet. Et bravo Joce. Quelle famille!

Zoreilles a dit…

@ Canneberge : Youpi, c'est le retour de voyage de mon petit fruit préféré! Et si fière d'être Québécoise en plusssssss... ;o)

Ça n'arrête pas, les bonnes nouvelles, tu me dis que tu viens au Festival? En soirée d'ouverture, il y aura Chasse au Godard d'Abbittibbi, et le dimanche p.m. dans le bloc 2, la grande première du long métrage de Dominic Leclerc, Alex marche à l'amour, disons que pour la prochaine édition du FCIAT, je prends ça à coeur pas mal. On va se croiser souvent au Théâtre du Cuivre et même qu'on s'organisera pour prendre un petit gueuleton pré-projections ensemble au cours de la semaine!

T'as l'air d'avoir fait bon voyage?

Tu sais, les histoires (toujours vraies) que je raconte, ce sont celles que j'aime me faire raconter. Ça vient toucher les mêmes cordes sensibles chez moi que chez toi.

Zoreilles a dit…

@ Guy : Ah tu peux dire bravo à Joce tant que tu veux, il a la même passion que Yves et il en a planté beaucoup des arbres lui aussi!!!

Mais il était question de Yves, c'est celui que tu connais pas!!! Ben là, tu le connais... un peu... depuis que tu as lu ce billet.

Étoile a dit…

L'hommage que tu fais à ton frère me touche vraiment beaucoup. J'ai pleuré en te lisant. Ton frère est un grand homme qui sème l'espoir d'un futur meilleur. Merci de nous l'avoir présenter et surtout merci pour ta belle plume. Ma journée sera plus belle car je t'ai rendu visite aujourd'hui.

Zoreilles a dit…

@ Étoile : Je suis touchée à mon tour...

Tu sais, pour des personnes qui ne pleurent pas facilement, la beauté, la pureté, l'espoir, ça vient toucher une corde sensible qui fait s'évanouir dans la brume nos barrières, même celles des larmes. On dirait que ça appelle en dedans de nous ce qu'il y a de plus grand que nous, le meilleur de nous.

Il y en a qui sont submergés d'une vague d'émotion à la vue d'un nouveau-né, d'une toile d'un grand artiste, d'une musique. C'est ce que ma grand-mère appelait « une musique qui élève l'âme ».

L'oeuvre de mon frère Yves, aussi humble soit-elle, selon lui, c'est ce que j'appelle quelque chose qui élève l'âme, la sienne et... la nôtre ♥

Nanou La Terre a dit…

Chère Zoreille,
chose certaine, tu as une admiration et un respect sans borne pour ton frère Yves, qui, je le crois aussi, est un de ces êtres qui savent faire la différence et faire avancer les choses. Merveilleux. Fais-lui s.v.p. ce message de ma part: j'admire ce qu'il fait pour notre Terre. xxx

Guy Vandal a dit…

Confusion.

J'aurais dû dire bravo Joce pour la comparaison de ta famille avec les arbres. J'ai trouvé ça génial.

Car j'avais bien compris que tu parlais de Yves dans ton billet. Les médicaments ne sont pas si forts que ça. :o)

Zoreilles a dit…

@ Nanou : Oui, j'ai une admiration et un grand respect pour lui, comme pour mon autre frère, comme pour mes parents, mon homme, nos enfants, bref, j'aime tout ce beau monde qui m'entoure. C'est comme s'ils n'avaient pas de défauts, je vois juste du bon et du merveilleux dans ceux que j'aime! Ça en prend du monde autour de nous pour nous aimer inconditionnellement, trouves-tu? ;o)

Je vais le voir en fin de semaine et lui ferai ton message mais j'ai comme l'impression qu'il va te lire directement, parce que son amoureuse va tout partager vos commentaires avec lui.

Toi, tu l'ignores mais tu as beaucoup en commun avec mon frère Yves...

Zoreilles a dit…

@ Guy : Ah bon, OK, je comprends. Moi aussi j'avais trouvé ça génial et je prends pas de médicaments!!!

Je sais pas comment te rejoindre mais j'ai bien reçu tes deux messages sur mon répondeur hier soir à mon arrivée et heureusement que tu n'es pas à Rouyn aujourd'nui, parce que je me pousse tout à l'heure pour 4 jours à Rapide Deux, faut qu'on décroche, ça presse! Mais les dates que tu me donnes, je devrais être ici, tu connais mon numéro.

J'espère que tu vas bien? Ça doit puisque tu prends des vacances!

À bientôt!

linda a dit…

Bonsoir Zoreilles

Quand je me retrouve près de certains arbres,je sens comme une belle énergie,je pense parfois à tous les beaux moments que les gens ont vécu près d'eux.

Quand je lis le message de Jackss,qui parle de son érable,ça me touche,il sait que bien des personnes auront la joie de le contempler.

Au jardin alpin,du jardin botanique de Montréal,il y a un érable que j'aime beaucoup,il serait âgé de 125 ans environ.
Quand je pense à toutes les personnes qui ont pu vivre des moments apaisants près de lui...

http://www.aucoeurdelarbre.ca/fr/histoires-arbres.php

Grand-Langue a dit…

Ça fait plaisir d'apprendre l'existance d'un homme comme lui. Ça redoonne confiance en l'humanité.

En ce qui concerne ce désir de l'honnorer par une soirée ou une fête particulière, il me semble que ça va dans le sens contraire de sa démarche. Vous avez bien fait de respecter sa volonté.

Votre billet est plus à la mesure de l'homme.

Grand-Langue

Zoreilles a dit…

@ Linda : Ah si les arbres pouvaient parler... ils en auraient des choses à raconter! Tiens, il me semble que ce serait un sujet inspirant et emballant pour un écrivain!

Les parcs et les jardins dans les grandes villes sont comme des services essentiels, moi je trouve. Il en faudrait plus. Je me demande si les urbanistes prévoient ça dans les nouveaux quartiers qui se développent? Et dans les vieux quartiers, quand une bâtisse tombe en ruines et doit être démolie, est-ce qu'on a tendance à le remplacer par un espace vert?

Zoreilles a dit…

@ Grand-Langue : Ça fait plaisir, ça redonne confiance en l'humanité, dites-vous? C'est aussi mon impression... et ma motivation à raconter ces choses-là, toutes simples, qu'on ne lira jamais dans nos journaux, qu'on ne verra jamais à la télé. Mais des comme lui, il y en a plus qu'on pense, ils n'oeuvrent peut-être pas tous en environnement mais ils savent créer du beau et du bon, de l'humain surtout. C'est dommage que « le bien ne fasse pas de bruit »!

Mon frère n'aurait pas apprécié une soirée ou une fête en son honneur, ça c'est sûr. Il est plus du genre à se démener en coulisses qu'à briller sur une scène. On dirait que vous le connaissez.

Quant à ce billet, il me l'a dit en fin de semaine, il en a été très touché, et même que... j'ai su... par lui... qu'il l'avait imprimé pour notre Maman, avec les commentaires et tout, que Maman en avait pleuré de joie de lire les mots de son aînée, l'hommage rendu à son deuxième et les commentaires savoureux de son troisième, son bébé, qui nous comparait tous à des feuillus et des résineux, pour être lui aussi dans le thème!

Le pouvoir des mots... de quelques mots... qu'on écrit parce qu'on n'arrive pas à les dire... J'en reviens jamais de ce que ça peut engendrer...

Jackss a dit…

Bonjour Zoreilles,

Je viens de dé couvrir que nous avons autre chose en commun. J'ai un frère qui s'appelle Yves. Dans 9 jours, nous aurons le même âge. Quant à nous, tu auras ton anniversaire avant que mon frère Yves ait eu le sien.

Les arbres, c'est un cadeau que l'on fait aux générations futures. Ils ont la chance de vivre beaucoup plus longtemps que nous. Et, en plus, ils ont une 2è vie si on leur en donne la chance. Je fais encore des meubles. Et quand je le fais, je pense au nombre d'années qu'ils pourront perpétuer ma mémoire. Les meubles que l'on fabrique aujourd'hui sont volontairement faits pour ne pas durer très longtemps. On veut répondre aux besoins de l'industrie qui veut qu'il en soit ainsi.

Mais personnellement j'utilise des modes d'assemblage pour leur assurer une très longue vie.

Zoreilles a dit…

@ Jacks : On a plein de choses en commun, je le sais depuis longtemps! D'abord, nos anniversaires sont assez rapprochés, ça te dérange tu de vieillir d'un an, toi? Non? Moi non plus. À force de côtoyer des personnes âgées, 81 ans et 91 ans, c'est rendu que je me trouve jeune!!! Et quand je joue avec ma petite Félixe, je me trouve encore plus jeune... parce que j'embarque dans son univers.

Tu fais encore des meubles? Ceux-là qu'on fait nous-mêmes, avec patience et longueur de temps, on ne s'en défait pas, à moins de les donner à des proches. Ça nous fait des décors un peu vieillots mais avec un petit supplément d'âme, je trouve. Avec des éléments plus modernes, ça nous fait des intérieurs uniques et qui nous ressemblent. N'oublions pas que « Le temps ne nous pardonne pas ce qu'on fait sans lui »!

As-tu lu le livre « L'Éloge de la lenteur » de Carl Honoré? Tu aimerais beaucoup, je crois. C'est dans la même école de pensée que le mouvement slow food, la simplicité volontaire, l'abondance dans la simplicité, etc. Comme nous avons plein de choses en commun, j'ai pensée que tu y trouverais belle matière à réflexion. Et Laure aussi.

linda a dit…

Bonsoir Zoreilles

J'ai visité encore cette année,l'exposition des sculptures d'Alain Stanké.

Voici un message que l'on retrouve sur son site,il aime les arbres,mais il sait que pour faire des livres,plusieurs doivent être coupé...

http://alainstanke.com/sculpture.htm

Zoreilles a dit…

@ Linda : Je viens d'aller jeter un coup d'oeil sur le lien que tu suggères et c'est très amusant de voir ses sculptures. Encore là, elles témoignent de son amour des mots, des expressions, de la langue.

Il écrit : « Je sculpte mais je ne suis pas sculpteur.
J'écris des livres mais je ne suis pas écrivain.
Je suis un artisan, pas un artiste.
Je place trop haut l'art pour me prétendre écrivain ou sculpteur ».

Il est bien humble, je trouve.

Et il aime tellement les arbres qu'il s'applique à leur donner une seconde vie après leur mort, alors il sculpte... Je ne connaissais pas Alain Stanké sous cet aspect de sa personnalité!

Jackss a dit…

Zoreilles,

quels beaux messages tu as laissés sur mon blogue. Tu m'as fait vibrer. Et je dois reconnaître que cet hymne des acadiens de l'Abitibi que tu as composé, c'est impressionnant. Bravo!

Et toi, Linda, merci aussi pour ta contribution qui ajoute beaucoup à mon texte. Tu es la championne des bonnes références.

canneberge14 a dit…

Chères Zoreilles!

Quand j'entends la chanson Evangéline, j'ai toujours une petite larme. Cette chanson me touche profondément. À mon école, une enseignante en histoire la chante toujours à ses élèves lorsqu'elle aborde la déportation des Acadiens. Le texte, sa belle voix et l'accompagnement à la guitare...un grand silence suit toujours cette interprétation. Une belle façon d'introduire le sujet.
Ciel que tu écris bien...ta sensibilité nous rejoint au plus profond de notre être. Les dernières "conversations" entre toi et Jackss sur son site m'ont émue. J'ai appris beaucoup et ressenti très fort tes gènes acadiens.
Dommage qu'on ne puisse te l'entendre interpréter à la guitare, cet hymne aux Acadiens...que tu as composé toi-même composé.
Merci de partager des "histoires vraies" . J'aime les souvenirs suscité par les commentaires de chacun.
Bon dimanche!
xx

canneberge14 a dit…

Chères Zoreilles!

Quand j'entends la chanson Evangéline, j'ai toujours une petite larme. Cette chanson me touche profondément. À mon école, une enseignante en histoire la chante toujours à ses élèves lorsqu'elle aborde la déportation des Acadiens. Le texte, sa belle voix et l'accompagnement à la guitare...un grand silence suit toujours cette interprétation. Une belle façon d'introduire le sujet.
Ciel que tu écris bien...ta sensibilité nous rejoint au plus profond de notre être. Les dernières "conversations" entre toi et Jackss sur son site m'ont émue. J'ai appris beaucoup et ressenti très fort tes gènes acadiens.
Dommage qu'on ne puisse te l'entendre interpréter à la guitare, cet hymne aux Acadiens...que tu as composé toi-même composé.
Merci de partager des "histoires vraies" . J'aime les souvenirs suscité par les commentaires de chacun.
Bon dimanche!
xx

Zoreilles a dit…

@ Jacks : Je suis contente... que tu sois content! Parce qu'avec trois commentaires d'affilée, je trouvais que j'abusais, que je prenais trop de place, mais tu avais touché une corde sensible avec ton billet et l'un de tes commentaires surtout. Finalement, à me laisser aller sans contrainte et sans censure, je retrouvais l'ambiance de nos bons vieux forums de discussion comme dans le temps!

Zoreilles a dit…

@ Canneberge : Ah moi aussi, j'aime beaucoup cette chanson, Évangéline... Quand je la chante, il faut que je fasse attention de ne pas trop penser à la signification des mots, à toutes les histoires qui sont dedans, comme par exemple, au moment où elle retrouve enfin son Gabriel... « Gabriel mourut dans tes bras/Et sur sa bouche tu déposas/Un baiser long comme ta vie... » le couplet se termine ainsi : « Il faut avoir beaucoup aimé pour pouvoir encore retrouver la force de dire merci ». Ça là? Ça là là là? C'est plein d'images et d'histoires vraies pour moi, pour mes proches... Je te l'écris et je me la chante à mesure, j'ai les yeux pleins d'eau!!!

« Il existe encore aujourd'hui/Des gens qui vivent dans ton pays/Et qui de ton nom se souviennent/Car l'océan parle de toi/Le vent du Sud porte ta voix/De la forêt jusqu'à la plaine/Ton nom c'est plus que l'Acadie/Plus que l'histoire d'une patrie/Ton nom dépasse les frontières/Ton nom c'est le nom de tous ceux/Qui malgré qu'ils soient malheureux/Croient en l'amour et qui espèrent/Évangéline... Évangéline... »

Ton amie qui la chante à ses élèves avant d'entreprendre le sujet de la Déportation des Acadiens, je trouve ça beau, elle ne peut dire mieux pour mettre la table à son cours d'histoire. Une formidable enseignante, une grande sensible, j'en suis certaine.

Salut vieux frère, non, je ne la chante plus, c'était la chanson thème de l'Association acadienne de l'Abitibi-Témiscamingue qui n'existe plus et je l'avais composée avec l'idée du premier Congrès mondial acadien, en 1994, où notre association comme tant d'autres de par le monde, convergeaient vers le Nouveau-Brunswick, « l'Acadie », à ces formidables retrouvailles de tout un peuple, sans pays et sans frontières, encore marqué par ce destin terrible. La preuve, c'est qu'on passe notre temps à se chercher des racines, des liens, de la parenté, etc.

C'est un sujet qui me passionne. L'histoire en général me passionne également. Mais l'histoire des Acadiens, c'est la mienne et je la connais par coeur. Ici, le mot « par coeur » prend tout son sens!!!

Jackss a dit…

C'est à ton tour Zoreilles...

... de te laisser parler d'amour. Tout au long de l'année, tu sais faire vibrer d'amour tous ceux que tu côtoies réellement ou virtuellement.

Mais demain, le 7 du 7, c'est à ton tour. Je trouve que tu as une belle façon d'aimer la vie, la nature, ton milieu, ta famille, tes origines, ton coin de pays. Et tu fais plus encore: tu contribuent à faire en sorte que tous ceux qui t'approchent s'aiment davantage eux-mêmes. Tu as un don précieux, celui de mettre en lumière le beau côté de chacun. Il m'est arrivé souvent de prendre conscience que j'avais eu une bonne idée ou une bonne réflexion, ce qui m'a permis d'y revenir et d'approfondir ce qui m'était venu à l'esprit sans trop en réaliser la valeur. Nous avons tous une richesse cachée en nous et tu sais la mettre en lumière.

Mais aujourd'hui, c'est à ton tour de te laisser parler d'amour et partager avec toi cette belle flamme qui t'habite et se communique. Ta fierté accadienne, ton amour de la nature, tu la communique tellement bien.

Merci pour ce que tu es et ce que tu nous communiques si bien. Bonne fête!

Jackss a dit…

Zut!

Cette fois, je m'étais relu. J'avais corrigé des fautes qui sont revenues. Papa de la Petite Vie dirait: Baptême de correcteur!

Je ne peux m'empêcher d'écrire un petit mot pour manifester ce qui se passe aujourd'hui à Lac Mégantic, cette perle de l'Estrie que je connais beaucoup. J'y ai travaillé, je connais des amis qui en sont originaires, d'autres qui y sont encore. J'ai travaillé, entre autre, avec Maurice Bernier, le préfet de la MRC et ancien député du Bloc.

Barbe blanche a dit…

Le 07 du 07 57, naissait une perle.
elle fit son chemin,
sur cette terre
faite pour elle.
Elle tien par la main,
tous les pauvres erres
qui de près ou de loin,
croisent son chemin.

Bon anniversaire Zoreilles

Le factotum a dit…

Bonne fête Zoreilles!
Une ben ben ben belle journée...
On se voit bientôt.

linda a dit…

Bonne fête Zoreilles

Je te souhaite de vivre plein de beaux moments.

Tantôt,j'ai pensé à toi,en regardant les archives d'un blog,il y avait l'histoire de ce peintre russe,l'homme qui peignait des arbres...

http://matinlumineux.blogspot.ca/search?updated-max=2010-07-29T04:19:00%2B02:00&max-results=30

canneberge14 a dit…

Ouf ! 23h29...mais c'est toujours le 7 du 7...

Joyeux anniversaire chère Zoreilles!

Beaucoup de soleil dans ta tête, dans ton corps, dans ton cœur...je sais très bien que mon vœu va se réaliser puisque ta relation aux gens, aux événements et à la vie réchauffe comme un soleil...

Pour ce premier anniversaire comme retraitée, je te souhaite la liberté dans la création de ton monde, dans celui des gens que tu aimes et dans celui de tes rêves!

xoxo

Mijo a dit…

Un beau billet sur ton frère.
C'était ton anniversaire hier alors joyeux anniversaire Zoreilles.

Mijo a dit…

Un beau billet sur ton frère.
C'était ton anniversaire hier alors joyeux anniversaire Zoreilles.

Zoreilles a dit…

@ Jacks : Wow, un vrai cadeau de fête, un mot d'amitié comme le tien! Tu sais quoi? En te lisant, j'ai comme reconnu un aspect de la personnalité de mon père, c'est ce qu'on disait de lui, qu'il aimait tellement les gens qu'il leur faisait voir le bon côté d'eux-mêmes. Alors, c'est comme si par tes mots, tu permettais à mon père de me faire un cadeau de fête.

C'est la « carte de fête » la plus émouvante que j'ai eue cette année!

Merci.

Zoreilles a dit…

@ Jacks : Ah oui, la tragédie de Lac-Mégantic... J'étais en forêt en fin de semaine et là-bas, on écoute toujours la Première chaîne de Radio-Canada. On suivait ça d'heure en heure. C'est terrible. Leur courage et leur solidarité me sautent aux yeux... et au coeur.

J'ai une nièce (par alliance) qui travaille en Estrie, dans le domaines des services sociaux. Elle était en vacances, elle a été rappelée au travail, elle passe ses soirées et ses nuits à la polyvalente Montignac, auprès des personnes endeuillées et sinistrées.

À ce qu'on dit, c'était une belle petite ville, Lac-Mégantic. Quel dommage. Je sais comment tu aimes ta région, je connais ton fort sentiment d'appartenance. Ça nous touche tous et toutes.

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : Un joli poème pour moi et pour ma fête, je suis choyée!

C'est vrai que j'ai été choyée comme toujours pour cet anniversaire. Arrivée chez moi en milieu de journée hier, je croulais littéralement sous les appels téléphoniques, les messages sur mon répondeur, les courriels, les cartes arrivées par le courrier postal de vendredi, les petits coucous Facebook et maintenant, les commentaires sur mon blogue.

Qu'est-ce qu'une fille de 56 ans peut désirer de plus?

;o)

Merci!

Zoreilles a dit…

@ Le factotum : Comme je racontais à notre photographe poète gaspésien, j'ai passé une journée (et même une fin de semaine) de rêve.

Oui, on se voit bientôt, mercredi matin, dans ta ville, si ça t'adonne. Gilles me déposerait au café en allant à son rendez-vous au CSSS Les Eskers, à 9 h 30. Il passerait me prendre après, ça me donnerait l'occasion de te le présenter? Qu'est-ce que t'en dis?

On s'en reparle!

Zoreilles a dit…

@ Linda : Merci pour tes voeux. J'irai voir ton lien aussitôt que possible, c'est promis. J'aimerais bien connaître ce peintre russe qui peint les arbres!

Zoreilles a dit…

@ Canneberge : Ah t'es trop trop fine, mon petit fruit préféré!

Tu es arrivé à temps pour ma fête, c'est moi qui suis en retard pour mes remerciements!

J'ai bien l'intention de profiter de mes 56 ans et de ma retraite. Pour les premiers, c'est facile mais pour la deuxième, je sais bien pas comment je vais y arriver, tout me passionne et m'interpelle mais c'est un beau problème... ;o)

Zoreilles a dit…

@ Mijo : Et moi, je te dis merci deux fois plutôt qu'une!!!

Tu sais, même si mon frère n'était pas mon frère, j'aurais quand même eu le goût d'écrire sur le sujet, ce genre de personnes existe bel et bien en de multiples exemplaires et il est bon qu'on se le rappelle.

Lise a dit…

Zoreilles,

près d'un mois maintenant que tu n'as rien écrit de nouveau. Ce n'est pas un reproche mais c'est bien la première fois que ça se produit depuis le tout début de ton blogue.

Le 7 juillet j'y ai pensé à ton anniversaire mais n'ai rien écrit, ayant choisi de me taire désormais; un congé de Lise ça fait du bien et ça me plaît d'être un fantôme silencieux. Ça me convient tout à fait!

J'espère que tout va bien pour vous deux dans votre nouveau nid et je vous souhaite un bel été, non seulement pour aménager ledit nid, mais aussi pour profiter de vacances bien méritées, au(x) campe(s) ou ailleurs...

Zoreilles a dit…

@ Lise : Un mois sans rien écrire ici, c'est vrai, c'est mon record depuis le début de mon blogue, en janvier 2007 mais je participe aux blogues de mes amis, donc je ne suis pas tout à fait un fantôme silencieux!

1) Je manque de temps (c'est chronique!...) la vie réelle m'appelle plus souvent que je ne le souhaiterais...

2) Chaque fois que j'ai le goût de raconter quelque chose et les photos pour illustrer ce que je raconte, je trouve que j'empièterais sur un aspect privé de ma vie ou de la vie de quelqu'un d'autre.

3) Je me dis de plus en plus souvent : « À quoi bon? Ça intéresse qui? alors que pourtant, le goût d'écrire est toujours aussi présent, peut-être même plus qu'avant. Mais bonne nouvelle, j'ai retrouvé ma concentration pour lire, après 6 mois de « retraite ». J'en suis à mon troisième gros bouquin, trois biographies, mon genre littéraire préféré.

Mais toi, si tu te plais dans le rôle du fantôme silencieux, c'est tant mieux mais ne dis pas qu'un congé de Lise ça nous fait du bien. Je respecte ton choix mais ça demeure ton choix, pas le mien.

J'écrirai un autre billet probablement en début de semaine prochaine, là on est vendredi et nos fins de semaine débutent maintenant plus tôt, tu sais où l'on s'en va!

Donc, à bientôt?

Lise a dit…

Zoreilles,

si je dis qu'un congé de Lise ça fait du bien, c'est que je m'aime plus ou moins, comme tu sais, mais je travaille à m'apprécier davantage, vraiment!

Et si je puis me permettre, tu as raison de préserver ton intimité; que ce soit la nouvelle maison, la vie de tes proches, tu as le droit de publier ce que tu veux (photos et textes), quand tu choisis de le faire.

Je suis heureuse de lire que tu as retrouvé ta concentration pour t'évader dans de gros bouquins: trois biographies en ligne c'est beaucoup pour moi, car j'aime alterner les genres; biographie, essai, roman (ce que je préfère), conte, science-fiction, fantaisie, tout ce qui me fait rêver et m'amène ailleurs. C'est ma manière de me ressourcer dans mon "campe" imaginaire...

:-))

Lise a dit…

Zoreilles,

en fait de littérature j'aime aussi les Classiques français(Marcel Proust (mon préféré),Maupassant, Flaubert, certains Zola, Balzac, George Sand, Baudelaire) et anglais (Dickens, Jane Austen, George Eliot, Elisabeth Gaskell; Charlotte, Emily et Anne Bronte (j'ai perdu le tréma)).

J'aime aussi les récits de voyages, les polars (quelques auteurs seulement), les histoires d'animaux, l'humour, et ce qui a rapport à l'Histoire me fascine. Bref j'aime presque tout, sauf l'horreur, le macabre et le fantastique (surnaturel), genres qui me font peur.

Et j'oubliais j'aime aussi les livres de recettes...

:)

Zoreilles a dit…

@ Lise : Une belle comparaison, l'évasion dans les livres comme étant ton « campe » à toi, j'ai souri... tendrement!

Tes goûts en matière de livres sont plus larges que les miens mais j'aspire à élargir mes horizons dans les prochaines années. Après les biographies, ce qui m'intéresse le plus, ce sont les livres d'histoire, les récits de voyage, les recueils de nouvelles, les polars, ça fait longtemps mais j'aimais ça aussi, quelques romans que j'ai aimés, qu'on m'avait recommandés...

Les livres de recettes, oh la la que j'en ai donnés quand j'ai déménagé, j'ai conservé mes préférés mais je me suis promis de ne plus en acheter d'autres jamais jamais!!!

Lise a dit…

Zoreilles,

les recueils de nouvelles j'aime aussi beaucoup; j'avais oublié de l'écrire (j'ai mentionné Maupassant mais bon...), et j'aime aussi les livres de gens qui ont vécu des choses difficiles et ont réussi à s'en sortir (ce qu'on appelle "témoignage" je crois), ainsi que les livres de psychologie, même si je me trouve des symptômes d'à peu près toutes les maladies mentales existantes...

Les livres de recettes j'aime par curiosité; je n'en reviens pas que l'on puisse passer tant de temps à faire de la bouffe, à rechercher tel ingrédient spécial, etc... Je cuisine à l'oeil; je mange pour vivre et non l'inverse...

:-D

Lise a dit…

Zoreilles,

j'ai oublié; je sais que tu écris des commentaires ailleurs car je t'ai lue à maints endroits. Tu fais une petite pause sur ton blogue et c'est parfois nécessaire.

Lise, en congé cette semaine, ce qui tombe bien étant donné la canicule, que je ne supporte pas. Mais si je compare avec ce qui est arrivé à Lac-Mégantic je suis privilégiée. Me plaindre le ventre plein j'aurais honte...

Zoreilles a dit…

@ Lise : Les livres témoignage... Je connais des gens qui pourraient en écrire, ce sont des héros obscurs, mes héros du quotidien à moi mais je n'aime pas lire ce genre de récit. Les livres de psycho ne m'attirent pas non plus, je m'aperçois que je suis très sélective en fin de compte!

Je ne fais pas vraiment de pause sur mon blogue, j'ai juste pas le temps mais ça m'intéresse toujours de savoir ce que les autres racontent... et de participer, mettre mon grain de sel!

D'ailleurs, j'avais une petite heure de libre cet après-midi, je m'apprêtais à écrire un nouveau billet mais je sais pas du tout, alors là pas la moindre idée, de ce qui va émerger!!!

J'ai juste besoin de... communiquer, faire signe de vie, parce que la plupart du monde qui me lisent ne vont jamais aux commentaires, alors on commence à me demander ce qui se passe!!! Ils pensent que je file pas!!!

Bon congé à toi, cette semaine. La canicule devrait durer jusqu'à jeudi si j'en crois ce que j'entends.