Jamais ils ne sèment,
Jamais ils ne moissonnent,
Et pourtant...
Noël serein
Je n'allais quand même pas vous laisser sur un bête accident de voiture... Je voulais d'abord vous souhaiter un Joyeux Noël et puis je me suis ravisée. Non, je ne vais pas illustrer ce billet de photos du Père Noël, c'est trop commercial, je ne marche plus là-dedans. Et puis tout le monde vous souhaite ces jours-ci un Joyeux Noël, alors ça met beaucoup de pression pour être heureux à tout prix et je n'aime pas beaucoup ce que ça impose.
C'est la première année que je n'écris pas mes cartes de Noël. Je me suis privée de ce plaisir de décembre tout simplement parce que je manquais cruellement de temps. Ça m'a manqué. C'est que j'aime faire ces petites lettres de Noël toutes spéciales, écrites à la main, avec des autocollants brillants sur le rabat des enveloppes, dans de jolies cartes illustrées d'images de bonheur, de célébrations, d'enfants, d'hiver, de sapins illuminés avec plein de cadeaux en dessous, des scènes peintes par des artistes, la plupart du temps, parce que j'aime tellement les artistes et la beauté qu'ils savent créer.
Mais Noël n'est plus ce qu'il était. Les marchands ont peut-être tout bousillé en essayant de nous vendre du bonheur à crédit ou bien c'est nous qui avons conservé des souvenirs épurés de nos Noëls d'avant, du temps qu'on était petits, qu'on n'avait qu'à attendre que les autres nous rendent heureux.
Si je veux être honnête, les plus beaux Noëls chez mes grands-parents maternels, où la maison du rang VII à La Sarre était remplie de toute cette grande famille, grands-parents, parents, oncles, tantes, cousins, cousines, qu'il y avait de la musique partout et qu'on chantait les mêmes refrains en tapant du pied ou en se prenant par le cou, qu'on avait chacun notre marche dans l'escalier qui montait en haut et qu'il fallait faire deux ou trois tablées pour venir à bout de nourrir tout le monde, j'en oublie la fois que mon oncle Claude, arrivé chaudasse, s'était assis sur mon beau Colorola que je venais d'avoir en cadeau (mon seul cadeau de Noël) et qu'il avait trouvé ça drôle...
Non, Noël, c'est pas forcément joyeux pour tout le monde absolument. Il y a ceux et celles qui sont malades ou inquiets, en attente d'un diagnostic, en peine d'amour, qui ont perdu un être cher, qui sont loin, en chicane ou en froid, qui travaillent aux services essentiels, qui s'ennuient, qui sont plus seuls qu'à l'habitude, qui craignent l'avenir, etc. Ayons une bonne pensée pour ceux-là qui n'ont pas la même chance que nous et qui se sentent mal à l'aise d'exposer leur souffrance aux autres.
Ce Noël, je vous le souhaite serein. Malgré la vie qui bat, qui ne va pas toujours comme on voudrait et les aléas de l'existence, il y aura sûrement pour chacun de vous des moments de paix, de repos, de recueillement, des sourires de tendresse, peut-être même des fous rires si ça se trouve, des accolades qui font chaud au coeur, des coups de fil que vous n'attendiez plus, des visites improvisées, des yeux brillants, des bisous tout doux, des délices qu'on ne déguste qu'au temps des Fêtes et plusieurs autres petits bonheurs dont je vous souhaite de profiter pleinement. Sans attentes. Sans contraintes. Sans obligations d'être joyeux à tout prix.
Voilà mes voeux de la saison pour vous : Un Noël serein, comme en vivent les p'tits oiseaux, qui ne sèment ni ne moissonnent!
42 commentaires:
Ho Ho Ho....
Juste pour te dire que tes oiseaux, ils ont l'air sereins,
exactement comme je les aime.
Ho Ho Ho,
bon Noël à toute ta famille, celle toute proche de toi,
et celle élargie aussi,
ton village est pour ainsi dire ta famille,
et le village du Québec,
il est tellement Grand et beau...
Bonjour Zoreilles,
Noël ne pourra jamais être joyeux pour tout le monde, tant que nous resterons dans notre façon de penser actuelle.
La vie ne devrait jamais être une lutte pour la survie. Et pourtant, ce qu'on voit de notre société, n'est que compétitions, au plus fort «la poche», avec comme grand prix, le droit de vivre. Ils me font bien rire, ces gens qui disent : «On n'y peut rien, c'est ça la vie ; c'est à nous de nous adapter, pour gagner notre vie!». Si la vie doit être gagnée pour avoir le droit de la vivre, elle n'a alors aucun sens.
Au lieu d'être en compétition les uns contre les autres, pour une survie relative, en fonction de nos forces respectives, la vie devrait plutôt être un don de soi envers tous les autres. En y pensant bien, si tout le monde donnait inconditionnellement de soi à tous les autres, sans distinction, on récolterait assurément au centuple. Il n'y aurait personne de pauvre et de malheureux, et ce serait la paix assurée sur cette planète.
Dans ton introduction tu écris : «Jamais ils ne sèment, jamais ils ne moissonnent et pourtant... ». Cela prouve que tu as tout compris et c'est ce que j'aime, chez toi. Plus il y aura de Zoreilles sur Terre, et plus vite, la tendance actuelle pourra être inversée.
Le don si généreux de ta personne, t'assure déjà d'un si beau Noël, qu'il devient inutile de t'en souhaiter un meilleur. :-)
Pleins de petits bonheurs pour toi et les tiens.♥
Et comme l'exemple des p'tits oiseaux, donnons au suivant, c'est l'espoir d'un pays en devenir.
@ Barbe blanche : Ho ho ho que tu as « l'air serein » toi aussi!
Je me demandais quelque chose... As-tu déjà fait le Père Noël? On a dû souvent te le demander... Tu as « la gueule de l'emploi ». Celà dit, je ne déteste pas du tout le personnage qui fait rêver les enfants, je trouve seulement qu'on abuse de lui!
Je sais que tu aimes les oiseaux en liberté... et le Québec de toutes les régions, sa langue, sa culture, sa terre, ses paysages.
Je te souhaite tout l'amour du monde, à Noël et durant toute l'année ♥
@ Réjean : Ces gens que tu trouves drôle, moi je les plains. Il faut être fait fort en Simonac pour endurer ce qui n'est pas endurable et se résigner à son triste sort en ayant l'impression de n'y pouvoir rien changer. Je ne sais pas comment ils font.
Je vis déjà un Noël des plus extraordinaires et on n'est que le 23 décembre. Ce soir, les enfants sont venus souper à la maison, c'était plus ou moins dans l'air depuis le matin, pas très organisé mais un peu improvisé, j'avais cuisiné toute la journée et puis, Crocodile Dundee nous avait rapporté le plus joli petit sapin. On s'est raconté de belles choses, c'était Noël sans l'être et on a décoré le sapin ensemble, en se rappelant toutes les histoires derrière chaque ornement, certains viennent de l'époque de mon enfance... Dominic fait partie de la famille depuis seulement l'été 2007, il est très bon public et nous, on ne demandait pas mieux, et Félixe aura bientôt 4 ans, elle adore se faire raconter des histoires, surtout des vraies!
Isabelle nous a raconté au souper quelque chose qu'elle a vécu vendredi, à l'école où elle enseigne le français, à des jeunes en difficulté d'apprentissage. Nous étions tous émus que tant de bonté existe encore dans notre monde. Et pourtant, on n'en entendra parler nulle part mais elle a été témoin de ça et ça nous a rempli le coeur d'espoir.
Deux phrases me sont venues à l'esprit à la fin de son récit : mon père qui disait qu'il y avait tellement du bon monde dans le monde et ma mère qui dit encore souvent que le bien fait peu de bruit.
Je voudrais partager cette vision du monde avec le plus de gens possible, on dirait que j'en ai besoin et tu l'as bien compris.
Un Noël serein pour toi, c'est déjà là, et que ça se poursuive l'an prochain ♥
@ Le factotum : Tes bons voeux se sont déjà réalisés... Si tu savais la belle journée que j'ai eue, le souper et la soirée qui ont suivi.
Je crois beaucoup à « donner au suivant » et pas seulement pour le suivant mais pour celui qui donne. Tout le monde est gagnant ♥
Bonjour Zoreilles. Je visite souvent pour lire vos petites histoires. Toujour interessant :-)
Joyeux Noel a vous et votre famille.
@ Richard le Joutellois : Bonjour à vous aussi. Quel bonheur de recevoir aujourd'hui un clin d'oeil-sourire ;o) de quelqu'un qui a grandi à Joutel... Décidément, le temps des Fêtes amène son cortège de belles surprises et de rencontres agréables!
À vous aussi ainsi qu'à vos proches, je veux souhaiter des Fêtes très sereines.
Votre visite aujourd'hui, c'est un beau cadeau, j'ignorais que vous me lisiez encore parfois et ça me fait chaud au ♥ de l'apprendre.
Bonjour Zoreilles.J'aime tellement venir te lire si tu savais.Chaque fois je me retrouve quelque part dans tes écrits.Cette fois-ci,je me revoyais chez ma grand -mère dans les escaliers durant les Fêtes.On était deux par marches et on jouait aux cartes tut en se jasant .Quand le souper arrivait on était les enfants étaient les deux premières tablées.J'en parlais dernièrement avec ma cousine et on se disait qu'il faudrait bien se reprendre pour une partie de carte mais on ne "fitte" plus dans les marches.Boff pas grave l'important c'est la jasette qui vient avec.J'ai fini ma tournée de mère Noël avec mon fils oui oui le vrai père Noël.On a fait le tour des garderies.Que c'est beau de voir les enfants quand on arrive.Père Noël joue de la guitare,mandoline et cette année youkoulélé,Ça chantait à plein poumon les ti-bouttes. Mais j'ai remarqué une chose depuis quelques années,quand les enfants ouvrent leurs cadeaux et même les techniciennes en garderies on entend plus un petit merci au père Noël.Le merci est disparu de la mappe.Ça m'attriste de voir que certaines bonnes manières disparaissent tranquillement.Ici,on a été privé d'électricité pendant de nombreuses heures.Il y a encore plein de monde qui n'en ont pas.On va ouvrir nos portes et accueillir ceux qui sont en difficulté.Nouvelle façon de fêter Noël comme on dit ,plus il y a de monde plus on s'amuse. Je te souhaite un très beau Noël auprès de ceux que tu aimes.Savais tu que tu es une machande de bonheur? Merci et à bientôt.Gros calins aux Abitibiens!
@ Étoile : Tiens, mais c'est mon Étoile de Noël qui m'apparaît ce matin, si lumineuse!
Deux par marches, vous autres? Vous étiez une famille encore plus nombreuse que la nôtre et ce n'est pas peu dire... C'était là qu'on mangeait, nous autres, dans les marches, parce que les tablées, c'était pour les grands, hihihi, et on n'aurait pas changé de place avec eux pour tout l'or du monde!
Chanceuse, tu as fait la tournée de Mère Noël avec le Père Noël dans les garderies... Tu as dû en récolter encore plus que ce que vous avez semé...
Je vais souvent chercher ma petite-fille à la garderie autour de 3 heures l'après-midi (après la sieste) pour l'amener à la bibliothèque où l'on passe quelques heures ensemble et c'est l'un de mes grands bonheurs dans la vie. Je remarque aussi des choses chez les tout petits, des manques qui me font de la peine, comme « le merci qui est disparu de la mappe ». Ce ne sont pas seulement les bonnes manières qui en souffrent mais une certaine disposition de l'esprit pour la reconnaissance, l'appréciation...
Cette panne d'électricité qui touche encore pas mal de monde dans les Hautes et les Basses Laurentides ainsi qu'en Outaouais, va amener peut-être, qui sait, une chaleur nouvelle de circonstance, une solidarité bienfaisante comme on avait vu dans le temps du verglas, autant pour ceux qui accueillent que pour ceux qui seront accueillis...
Ça fait des Noëls très sereins! Et c'est ce que je te souhaite, ainsi qu'à tous les tiens, avec un gros câlin typiquement Abitibien!
Mes Noël n'était pas aussi endiables que chez toi, nous étions seul à Montréal, mais j'en ai quand même de bons souvenirs.Je te souhaite beaucoup de bonheur pour toi et toute ta famille.
Salut Belle-Sops|
Très beau et très touchant ce que tu écris là! Ton petit frère et moi venons de te lire et nous trouvons tous les deux que tu as une grandeur d'âme sans pareille!
Nous revenons de R-2 où nous avons passés 2 splendides journées! Imagine! Ça faisait deux mois et demi que je n'y étais pas allé... Je te jure, je ne voulais pas partir!!! Et sais-tu quoi? La première nuit, j'ai fait le tour du cadran!!! De 19h30 à 7h30 le lendemain peut me faire cet endroit! Ce qui est le plus bizarre c'est qu'on a failli ne pas partir! Yves a cassé un morceau sur son skidoo et il ne partait plus!
Bon allez je te laisse! On s'en va chercher LV puis on s'en va à la messe avec votre maman!
Bizous xxx
Chères Zoreilles!
Je profite de cette soirée douce et sereine, ce 24 décembre, pour te rendre visite. La grande "recevaille", c'est pour demain soir...
Venir à ta rencontre signifie pour moi un moment de beauté, de bonté et de partage.
L'année qui se termine a bouleversé ma vie et celle de certains êtres chers. Je croyais que cela n'allait jamais s'arrêter. Heureusement, les liens tricotés serrés au fil des ans et l'apprivoisement de soi-même finissent toujours par atténuer la douleur et nous permettent de croire à l'humanité, à la vie...nous redonnent espoir.
Quand j'ai lu ton billet "On a été heureux ici", j'avais les larmes au yeux. Que de magnifiques moments se déroulaient sous nos yeux! Des moments qui vous appartiennent...mais étrangement, on a l'impression qu'on y a participé un peu avec notre coeur.
On a patiné sur le lac, on a fumé dans le garage, on a vu naître la petite Félixe, on est allé à la pêche sur la glace, on a fêté Guy Vandal, on a apporté de la bouffe et des p'tits boires, tu nous a chaleureusement accueillis en nous offrant du bon pain, du ti-thé, du gâteau, de la soupe, on est allé dans la cabane de la petite après qu'elle eût cueilli ses fleurs...la construction de la galerie, les trois soleils, et j'en passe et j'en passe...
Mais je peux tellement bien comprendre votre cheminement et vos décisions. J'ai 60 ans, depuis trois ans retraitée de l'enseignement, j'ai fait des choix, je dirais mon corps et mon coeur ont fait des choix et je ne regrette rien. Un temps de qualité, une liberté d'esprit plus grande, le moment présent...et du temps pour aller au Festival des Films de Rouyn-Noranda mur à mur!!! Sans pour autant ne penser qu'à soi...
Pour ce qui est de Nowell, il y a longtemps que cela n'existe plus pour moi. Mais un Noël serein, ça oui..ça ne s'achète pas.
Jamais, tu ne pourras imaginer à quel point tu as été un ange dans ma vie. Ce que tu écris est beau, sensible, touchant...de petits évènements ( mais très grands dans ce qu'ils rejoignent en-dedans de nous) qui font ton histoire et la nôtre...et qui un jour feront la grande histoire des petits-enfants..
Je salue affectueusement les gens qui écrivent à la suite de tes billets, c'est une grande chaine d'amitié qui est beaucoup plus que virtuelle.
Je termine en te disant que je t'aime beaucoup.
Gros bisous!
Mes voeux pour 2013: Que ton présent soit vertical, qu'il conjugue la grandeur des sens, la beauté intérieure, la bonté de l'autre, l'imprévu créateur et l'infinité de l'éphémère.
À bientôt!
Je lis toujours avec intérêt et émotions tes récits et j'apprécie ces nouvelles de l'A-T, ma terre d'origine.
Je vous souhaite à vous et votre famille un Noël dans la joie et la sérénité.
Les Noëls avec 30 ou 40 invités, je n'en n'ai pas de très bons souvenirs, même jeune. Terminé ces tristes veillées où tout le monde rit, s'égosille et répète à satiété des niaiseries et que tout le monde trouve drôle!
Il y avait bien sûr de beaux et rares échanges qui pouvait durer dix minutes avec un peu de chance mais rapidement un oncle ou une tante un peu paf venait tout briser.
Ces soirées obligeaient d'éviter certains sujets pouvant diviser les gens. Ceux et celles qui n'aimaient pas chanter ou danser se voyaient contraints de le faire ou pire, devaient afficher un sourire forcé jusqu'à fatiguer les joues.
C'était du mauvais théâtre. J'évite maintenant au maximum ou alors je préfère festoyer avec des étrangers qui ne profitent d'aucune immunité.
Vive les soirées modestes et sereines.
Grand-Langue
J'ai trouvé ton billet tout doux et bien serein xxx
Des petits bonheurs tout simples, entourés seulement de ceux qu'on aime, la pensée et le geste pour les autres moins bien nantis que nous, n'est-ce pas l'esprit même de Noël, celui qu'on veut préserver à tout prix, en tout temps de l'année...
Que cet esprit de Noël te garde en bonheur tout au long de cette nouvelle année qui sonne à nos portes!
Joyeux Noël chère Zoreille xxx
@ Solange : Ouais c'était assez endiablé, Noël chez nous. Comme notre grand-mère habitait avec nous, on devenait la maison des rassemblements, ça venait de partout, ça durait longtemps, jusqu'au Jour de l'An, une grosse famille de 9 enfants avec conjoints et chaque famille avait de trois à cinq enfants. Je rêve maintenant de Noëls plus... moins... en tout cas, tu sais ce que je veux dire!
J'espère que t'as passé un beau Noël serein!
@ Anne-Marie : Deux mois et demi sans aller à R-2? Ça doit faire à peu près ça moi aussi!
Merci d'avoir rendu Maman heureuse le 24, j'ai pu me consacrer à la famille Dundee! Hier, nous avons passé la journée avec Maman, et même souper, elle nous a dit qu'elle avait passé un très beau Noël.
Mission accomplie, Belle-Sops et Frops!
À betôt... ;o)
@ Canneberge : Ça fait trois fois que je lis ton commentaire et à chaque fois je pleure... de joie.
Toi-même, tu es un ange...
L'année 2012, on ne sera pas fâchées de tourner la page, ni toi ni moi, c'est qu'on espère beaucoup mieux pour 2013. Qui sait, on pourrait se revoir au Festival du cinéma? J'aimerais beaucoup, on avait fait ça trop vite cette année, je t'ai cherchée en vain les autres jours.
Merci mille fois pour ce cadeau de Noël que tu m'as fait en cette soirée douce et sereine du 24 décembre, j'en suis sincèrement touchée.
♥
@ P.-É. Larivière : ... Et vous êtes mon lien avec l'Outaouais, c'est un bel échange où l'on gagne tous les deux à se visiter!
Des Fêtes sereines à vous aussi, ainsi qu'à votre belle et grande famille.
@ Grand-Langue : J'aime votre franchise et même que je vous avoue que je m'y retrouve pas mal!
On a tendance à sublimer dans nos souvenirs ces Noëls d'avant, en tout cas, pour ma part, c'était la magie et l'innocence de l'enfance peut-être...
Une famille, c'est toujours une dynamique particulière, si les liens affectifs n'existent pas le reste de l'année, il est impossible de les recréer, le temps d'une fête ou deux, et puis, on évolue aussi, chacun de notre côté, pas toujours dans la même direction!
J'espère que vous aurez passé un Noêl à votre goût?
@ Nanou : J'espère que tu auras eu un Noël doux et serein. Cet esprit que l'on veut préserver, de l'amour, la douceur, le partage, ça devrait nous regénérer pour le reste de l'année, nous sommes bien d'accord là-dessus!
J'ai hâte d'aller te lire, j'ai manqué de temps dernièrement... mais ça devrait s'arranger en 2013...
J'suis un peu en retard mais je tenais quand même à vous souhaiter, à Crocodile Dundee et toi, un très joyeux Noël.
Prenez soin de vous
@ Guillaume : Bof, t'es pas en retard du tout, le temps des Fêtes chez nous, ça dure jusqu'au 1er janvier au soir!
Merci pour tes bons voeux, c'est l'intention qu'on a...
Là, je suis fébrile, j'attends d'une minute à l'autre la gang de Québec, mon frère Joce, Guylaine, Noémie, son fiancé Hubert, et Jean-Michel. Tous les autres se joindront à nous, on est rendus une grosse famille!
Nouvelle de dernière heure : Il y a finalement une patinoire sur le lac Dufault, juste devant la maison. Crocodile Dundee ne s'est pas avoué vaincu, ça fait deux jours qu'il travaille là-dessus, c'est tout juste s'il ne la cire pas, hihihi!
Take care, toi aussi. Passe de bons moments avec du repos le plus possible.
Joyeux temps des Fêtes pour toute vous autres et bonne partie de hockey. Faites venir rds :-)
Mes beaux souvenirs du temps des fêtes sont peu nombreux, mon père étant décédé un peu avant Noël lorsque j’avais 4 ans. Mais ce thème de la sérénité que tu nous proposes m’a ramené en tête un souvenir heureux. Vois-tu comme tes écrits sont importants.
Ma mère et moi allions au jour de l’an chez une de ses sœurs qui avait 5 enfants tous beaucoup plus âgés que moi. Je vois l’énorme sapin décoré de boules et de lumières multicolores, je sens l’odeur de la tourtière, et surtout j’entends la musique.
Dans le salon, entassés les uns sur les autres, nous chantions des chansons de « La Bonne chanson » de l’abbé Gadbois et un de mes cousins se mettait au piano.
À la fin du « concert », il m’invitait à venir près de lui, (j’avais entre 7 et 10 ans). Il insérait un rouleau dans le piano, et en actionnant une pédale, la mélodie jouait. C’était le piano mécanique, mais dans ma tête d’enfant c’était la magie des fêtes. Je suis toujours restée très attachée à ce cousin magicien.
Je te souhaite que l'année 2013 soit le début d'une ère nouvelle et qu'elle t'apporte le bonheur désiré, à toi et à toute ta famille.Bisous.
Une bonne 2013 ma chère Zoreilles avec la joie de bien remplir tous ces moments qui se multiplieront avec ta retraite de la vie de folle que tu menais. Une belle tempête de bonheur et de joie ...
Dans ma famille, nos Noëls ont toujours été très intimes. Parfois des émigrés n'ayant pas d'endroit où aller, une année un cousin de l'autre bord travaillant à Montréal (on avait d'ailleurs eu un feu de cheminée "grâce" à lui, hihihi!
Mais la plupart du temps, nous n'étions que nous, les 5 enfants et nos parents. J'aurais bien aimé avoir de la parenté en masse.
Mais il y avait aussi les parties de hockey dans la rue avec les voisins, vers 1h du matin!
Bonheur encore plus grand, le premier petit enfant de mon frère à gâter... Les biscuits ritz avec une du fromage en "rondelle" qu'on ne mangeait qu'aux Fêtes, le gâteau aux fruits de ma mère, les beignes que j'avais aidé à préparer...
Des choses simples qu'on n'oublie pas... Il n'en tient qu'à nous à développer de nouvelles traditions avec nos enfants comme tu le fais si bien...
Joyeux Noël, Bonne Année mon amie! Je vais penser à toi en allant reconduire fiston à l'aéroport le ... 1er!
xox Soisig
@ Gaétan : Il n'est pas trop tard pour appeler RDS! Il y aura demain, ici même, sur la patinoire en face de la maison, la fameuse game de hockey annuelle du 31 décembre. Jusqu'à la toute dernière minute, Dame Nature n'avait pas collaboré mais les 25 et 26 décembre, Crocodile Dundee et deux autres gars ont fait des miracles! Ils ont sorti boyaux et gros barils, ils ont puisé à même le lac de quoi lisser les bouts slocheux et patcher les craques. Ça y est, la patinoire fait partie de nos rassemblements de famille depuis le 27!
Comme c'est notre dernière fois, Crocodile Dundee y tenait tellement...
Heureux temps des Fêtes à vous autres aussi. As-tu fait tes beignes cette année? Pas moi... mais y avait ben d'autres choses de bon à manger quand même!
@ Caboche : J'ai tu bien fait de parler de sérénité d'abord! Quel beau souvenir tu partages avec nous... Imaginer la musique d'un piano mécanique me rappelle toujours cette chanson de Claude Léveillée. Un souvenir heureux en amène d'autres...
As-tu remarqué que nos souvenirs les plus beaux sont souvent accompagnés d'odeurs ou de musique?
On fait bien d'accorder du temps et des attentions aux enfants, regarde comme ça les marque longtemps. Je suis certaine que tu sèmes ça aussi dans la vie des enfants qui t'entourent, les tiens, et ceux des autres... C'est de ça qu'ils vont se rappeler plus tard, on est en train de leur construire des beaux moments à chérir.
J'ai été témoin de ça (et parfois complice) beaucoup beaucoup beaucoup au cours des derniers jours... et c'est pas fini! Bisous. Merci d'avoir partagé ce moment « serein » ♥
@ Solange : Ah ça, tu peux pas te tromper, pour être une nouvelle ère, ça va en être toute une, c'est garanti!
Qu'elle m'apporte le bonheur désiré, à moi et à toute ma famille... Merci pour ton voeu sincère, qui me touche, et j'aime autant te le dire, je prendrai pas de chance, je vais travailler à ce bonheur-là, de tout mon être, y mettre du mien tant que je le peux, pour être certaine qu'il se réalise!
À toi pareillement, Solange ainsi qu'aux tiens, du bonheur à profusion, dans la simplicité, la paix et la sérénité, comme tu en sèmes dans tes toiles et tes réflexions, tes citations choisies. Ton blogue est un havre de paix et de créativité que j'ai bien l'intention de fréquenter encore en 2013 ♥
@ Crocomickey : Une vie de folle? MEWOI?
Ben oui, t'as tout compris!
Tout ce que tu me souhaites, je me le souhaite aussi.
Tous ces changements à venir qu'on a mis en place et orchestré en 2012, ils vont éclore comme par magie en 2013. Le meilleur reste à venir j'ai l'impression...
Ces temps-ci, on vit beaucoup de moments intenses et merveilleux, non pas dans la nostalgie mais dans la joie et la reconnaissance d'avoir eu accès à tout ça pendant les 21 dernières années.
Et demain est un grand jour, le 31 décembre. Il y aura bel et bien la dernière partie de hockey mémorable sur la patinoire du lac Dufault, ils viendront de partout, ils s'en promettent!
Je devrai clencher ma dernière journée de travail « À VIE » en avant-midi, et quand j'irai faire la goaler ou prendre mes photos, ce sera en tant que jeune retraitée que je le ferai, une jeune retraitée de quelques heures!
On dirait que je le crois pas encore... J'ai ben hâte de vivre ça!
♥
Signé : Celle qui ne veut plus faire une vie de folle! xx
@ Soisig : Quels beaux souvenirs tu conserves de ces moments précieux vécus en famille. Tu les revis encore maintenant à travers tes enfants, quand ils reviennent, ça se ressent jusqu'ici!
Comme beaucoup de ceux qui ont construit ce pays neuf qu'est l'Abitibi, tes parents étaient d'ailleurs mais ils sont tellement d'ici, au fond. Cela vous permettait des Noëls plus intimes...
Nous, comme tu le sais, nos parents étaient d'ailleurs aussi, des Îles de la Madeleine, (c'est presqu'un autre pays) mais ils sont venus en famille! En grosses familles nombreuses! Ce qui fait qu'on a juste connu des temps des Fêtes qui duraient deux semaines avec la maison pleine, surtout que Grand-maman restait chez nous.
Une fois, un Noël, on était juste notre famille à nous, mes deux petits frères et moi, Grand-Maman, nos parents. C'est mon plus beau Noël à vie, je crois. Et je suis pas mal certaine que si j'en parlais à Yves et Joce, ils penseraient comme moi... Mais c'était une exception à la règle, si je me souviens bien, le tourbillon avait recommencé tout de suite le lendemain et jusqu'au 1er janvier au soir!
J'ai sans doute reproduit le même pattern dans ma propre vie, je ne connaissais que ça. Mais on a toujours fait « notre petit Noël du 23 décembre » rien qu'à nous, on a été longtemps Crocodile Dundee, Isa et moi, maintenant, on est devenus 5, depuis Dominic et Félixe, et ça, c'est une tradition à laquelle on tient de plus en plus.
Le 1er, je serai chez ma mère d'abord, chez ma belle-mère ensuite, pour leur souhaiter la Bonne Année, on commence toujours par nos aînées les plus sages, à qui l'on souhaite la santé, bien sûr!
Mais je te promets qu'on va se la souhaiter en personne, toi et moi, pas trop tard en 2013! Quand j'irai en Abitibi-Ouest dorénavant, ce ne sera sûrement pas pour travailler!
Encore de belles heures de joies toutes simples avec tes grands qui sont temporairement revenus au bercail, tu ne peux imaginer plus belles Fêtes que lorsqu'ils sont près de toi, ça, je le sais.
Eh que tu dois donc te faire plaisir à les chouchouter, comme tu chouchoutes ta Maman à longueur d'année! J'espère qu'elle prend du mieux, ta Maman?
♥
xx
Zoreilles,
juste un petit mot pour te dire que je pense à toi, et que je vous souhaite la plus fabuleuse partie de hockey de votre vie.
:)
Les fêtes j'ai hâte que ça finisse, moment difficile pour ma mère malgré tous mes efforts. Je voudrais pleurer, n'en suis plus capable, ou dormir, dormir, dormir...
Ceci dit je suis ravie pour toi que ton esclavage salarié soit terminé; je ne vois (moi aussi je suis un peu sorcière parfois) que de belles choses à venir pour votre famille. De l'amour à revendre en tout cas, c'est certain.
:))
Mieux vaut rire que pleurer, la grimace est plus belle.
@ Lise : C'est gentil de penser à moi, à nous, à cette partie de hockey sur le lac cet après-midi. Je n'ai aucune idée de comment ça va se passer, qui va être là, tout est possible...
Ces Fêtes 2012 achèvent, tiens bon... On aura une année toute neuve bientôt... Une page blanche où l'on écrira ce qu'on voudra!
Mon « esclavage salarié », c'est bien dit! Tu m'as fait faire une belle grimace (un sourire).
Bises xx
Chère Zoreille,
je passe ici te souhaiter la plus merveilleuse des années 2013. Que les changements amorcés en 2012 se prolongent dans le bonheur et la paix, avec plein de petites surprises et d'étoiles au fond des yeux...xxx
Je me suis attachée à mon petit monde des blogues et je tiens à te remercier du fond du coeur pour ta générosité et ton soutien exceptionnel.
Merci, je t'aime beaucoup xxx
@ Nanou : À toi pareillement, Nanou, une 2013 sous le signe de la santé, de la paix, de la sérénité. Pour le reste, les étoiles au fond des yeux, comme tu dis, il n'en tient qu'à nous d'en prendre conscience ou bien de faire que cela devienne possible...
Merci d'être là, toi aussi.
J'ai hâte d'aller te lire à nouveau mais je te sens « sereine » et toujours remplie d'amour pour les autres. Tu es « lumière », semeuse d'étoiles au fond des yeux pour beaucoup de monde.
Que 2013 te soit douce et bonne!
xxx
Tu vas trouver ça fou ou impossible, mais je te jure que je suis comme ça. Là, toute chamboulée que tu vendes ou aies vendu ta maison (j'avais lu pourtant, mais je pense que j'ai voulu oublier que j'avais lu) aquarium au magnifique escalier et tout. :X
Et acheté en ville! Tes campes et tout ça, fini? Je ne peux pas croire, Zoreilles! Peux pas... Ce que tu expliques c'est que ça donne les sous pour la retraite? Ai-je bien compris?
Vous êtes bien, dans cette décision? Tu devais réellement en avoir plus que marre alors.
Ouf...
♥
@ Air fou : Je te rassure tout de suite... Les campes, ils sont à Rapide Deux (un barrage hydro-électrique qui porte ce nom, où l'on stationne le véhicule pour ensuite se rendre en bateau ou en motoneige aux campes) et il n'est pas question d'en vendre aucun, ni le p'tit château, ni le camp Fra-Gilles qui est situé à 2 km du premier, c'est nous qui entretenons le sentier pour s'y rendre, c'est chez nous et c'est très privé. Le p'tit château est sur le bord de la rivière et le camp Fra-Gilles est en pleine forêt boréale magnifique, deux décors fabuleux sur le même territoire où l'on continuera de s'enraciner et d'y trouver une paix à nulle autre pareille.
Fiou!
Quant à la maison, ce cher aquarium, c'est celle-là qu'on a décidé de vendre parce qu'elle vaut son pesant d'or sur le marché et que c'était la seule manière d'accéder à cette « libération » dont nous avions tant besoin, tant Crocodile Dundee que moi, oui, on était rendus là...
Ce fut très difficile de prendre la décision et encore plus d'orchestrer tous ces changements et transactions. Il fallait d'abord trouver où nous avions le goût d'aller vivre d'abord, on savait qu'on pouvait se loger à moins cher mais encore fallait-il trouver la maison qui nous convenait. Nous l'avons trouvée et achetée, nous en sommes propriétaires depuis le 14 décembre dernier.
L'aquarium est prêt à vendre, on a presque fini de faire tous les menus travaux qu'on jugeait bon de compléter pour qu'elle soit parfaite. Le détachement est presque fait mais ça demeure très émotif. Pour moi, pour Crocodile Dundee, pour Isabelle aussi. Nous avons tenu promesse en faisant visiter les trois couples qui tenaient à avoir leur chance avant que le courtier immobilier soit dans le portrait. Tout ça est en branle depuis décembre dernier, on leur donne une semaine de réflexion à chacun, à tour de rôle, pas tous en même temps.
À chaque fois, on s'autoflagelle littéralement en la faisant visiter (et c'est mon rôle, je fais une sacrée belle job, je t'assure, rien n'y paraît) en se créant de l'espoir... et on tombe de haut quand ils disent finalement non. J'ai jamais vu autant de rêveurs... Ils voudraient mais ne veulent pas vraiment. Comme on dit, tout le monde veut aller au ciel mais personne ne veut mourir. Et pourtant, le prix que nous en demandons est très honnête, même les acheteurs nous le confirment.
Alors, c'est ce matin qu'on a rendez-vous avec un courtier immobilier et il est fort probable qu'on lui confiera le mandat de vendre notre maison. On n'est pas pressés, on a prévu qu'on pourrait supporter deux maisons pendant 6 mois mais si ça se fait vite, on est prêts.
Comme je le disais, la différence entre la maison qu'on vend et celle qu'on a achetée, c'est 100 000 $, ce qui est suffisant pour que je ne me cherche plus jamais de travail et pour que Crocodile Dundee puisse enfin ralentir le rythme fou et le stress qui va avec. Il aura bientôt 57 ans et moi, j'en ai 55.
Bien dans cette décision? Oui, de plus en plus. C'est ce que j'appelle assumer et c'est pas facile tous les matins. Ce qu'on a vécu ici, depuis 21 ans, ça, personne ne pourra jamais nous l'enlever, ça se vend pas.
Avec plus de liberté (financière) quand la nature nous manquera trop, on sautera dans le camion à CD et on ira à Rapide Deux aussi souvent qu'on en aura besoin.
Mets-en qu'on en avait plus que marre... C'était au péril de notre santé, autant l'un que l'autre.
Dans ce tourbillon que nous vivons depuis des mois et qui pourra durer encore quelques mois, il est très important pour nous deux et pour notre petite famille d'être unis et très très proches les uns des autres. Ça non plus, personne ne pourra jamais nous enlever ça, c'est là qu'on puise la force qu'il nous faut pour avancer.
Je vois que tu avais bien saisi les enjeux...
;o)
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Vous êtes si jeunes tous les deux!
Que la vie continue à vous faire les plus beaux cadeaux du monde, ceux que personne ne peut vous enlever.
Pas trop loin des campes, j'espère.
Mais tu sais, j'ai de la peine beaucoup pareil. Pourtant je suis une personne qui regarde devant. Mais certaines choses, je ne sais pas... c'est comme plus coulé dans le béton (?) Moi, Zoreilles, je l'imaginais, la voyais dans ma tête dans cette maison-là, sous mes yeux pendant six ans.
Va falloir que tu nous parle de la nouvelle et que j'aie de nouvelles jolies images de toi et tes amours dans ce nouvel environnement pour m'y faire.
Je ne suis pas en train de t'aider beaucoup, j'en suis désolée. Oui, la liberté, la santé d'abord, allons-y par ce chemin-là!
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Prends bien soin de toi, Zoreilles
@ Air fou : C'est vrai, tu m'as vue vivre depuis 6 ans dans ce décor formidable que j'aimais profondément et qui m'inspirait mais si l'on y regarde d'un peu plus près, au fond, ce que je racontais, bien souvent, n'avait pas de lien avec les photos qui illustraient mes billets.
Ça fait partie de ce qui restera dans nos mémoires affectives quand nous serons partis d'ici.
La nouvelle maison? Elle sera coquette quand nous en aurons fini avec et au moment d'emménager dedans, quelque part au printemps ou à l'été. Mais l'environnement n'est pas du tout le même sans le lac, je ne crois pas que ça m'inspirera beaucoup de billets!
Elle a des arbres magnifiques qui prennent toute la place sur ce petit terrain standard comme on trouve en ville. Même si elle est très éclairée, nous sommes en train de la transformer encore plus à aire ouverte. Faut qu'on puisse respirer! On y ajoute même une porte jardin. Et puis il y a en haut une chambre mansardée si mignonne que Félixe appelle déjà « sa chambre » et qui sera en fait la chambre d'amis et un atelier de bricolage pour moi, pour elle, pour ceux qui viendront. On dirait une grande maison de poupée, cette pièce. Deux salons, l'un au rez-de-chaussée, l'autre au sous-sol qui est plutôt comme un demi sous-sol tant il est éclairé. Déjà autour du p'tit bar de ce salon, on se réunit souvent les vendredis soir avec les enfants, des amis, pour des 5 à 7 où l'on se raconte notre semaine pendant que Félixe écrit sur son tableau ou construit des châteaux avec ses blocs, en prenant sa petite boîte à boire de jus de girafe!
Au fond, ce sont les gens avec qui l'on vit des moments heureux qui viennent planter les décors de nos vies. C'est ce que j'aime croire et que je cultive comme idée constructive. Surtout en ce moment...
Je te promets que je prends soin de moi, comme de Crocodile Dundee. On prend soin de nous, ensemble et séparément, nos enfants nous appuient, tant dans les paroles que dans les gestes.
On vit ici et maintenant. Il faut réapprendre ça. Tiens aujourd'hui, on fête les 4 ans de Félixe. C'est demain pour vrai sa fête mais quelle différence ça fait? Ils viendront tous souper ici ce soir, même ma mère que j'irai chercher en après-midi et qui ne demande pas mieux. J'ai cuisiné hier un gâteau en forme de coeur et au chocolat s'il-vous-plaît, avec du chocolat dessus et des petits bonbons de couleur, comme elle aime. Après tout, on n'a qu'une fois 4 ans! Elle va encore nous sortir des mots d'amour qu'elle sait inventer mieux que personne. On sera ici au bord du lac mais on ne le verra pas parce qu'il fera noir mais on pourrait être n'importe où dans le monde que ce serait pareil, on n'aurait d'yeux et de zoreilles que pour elle... aujourd'hui.
Tu sais, ce détachement, ça fait des mois que je le pratique, que je le décortique, que je l'analyse, que j'essaie de me l'approprier de plus en plus chaque jour.
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Toi aussi, prends soin de toi!
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