mercredi 21 novembre 2012

On a été heureux ici


Nous sommes arrivés ici le 25 octobre 1991. Peu de temps après, Isabelle y célébrait son 5e anniversaire avec tous ses nouveaux amis de la presqu'île. L'été suivant, on avait fait ensemble un petit jardin. 


Au même endroit, l'été dernier, c'est la petite Félixe qui passe de bons moments. L'ancien petit patio est devenu la base de la maisonnette où l'on range les vestes de sauvetage et les trucs nautiques. Plus question de faire un jardin là, on a planté des arbres qui ont beaucoup grandi... Ce serait contre nos valeurs d'acheter un mini VTT pour la petite mais Crocodile Dundee l'a eu gratuitement parce qu'il n'avait pas de moteur alors c'est lui qui fait le moteur! 


On a vécu ici une vie toute en couleurs. Il n'y a jamais un lever de soleil pareil à celui de la veille mais tous sont merveilleux. 


Toutes les saisons avaient leur charme. Comment ne pas aimer l'hiver?


Il y en a eu des parties de hockey sur le lac devant chez nous...


... et des partys de garage après... et des partys de bunker (le sous-sol du garage) et des partys de la ligue du vieux poêle... autour du poêle à bois de la cuisine! 


On attendait souvent de la visite... et la visite venait...


Pour Noël, le Jour de l'An, Pâques, la Fête des Mères, des Pères...


Pour des anniversaires...


Des soupers de Gaulois sur le patio d'en bas...


Ou sur le patio d'en haut...


Même dans le stationnement pour la Fête des Voisins.


Chez nous, c'était beaucoup dehors


Hiver, printemps, été, automne, on a beaucoup vécu dehors


J'ai aimé voir grandir les arbres qu'on a plantés, les fleurs qui se sont établies.


On a souvent veillé au feu, chanté plein de chansons, fait de la bannique, rôti du pain de ménage, du poisson frais pêché, griller des guimauves et même des brochettes de guimauves!


Dans notre maison-aquarium, la lumière entre de partout, on a toujours dit que le lac « y est dans'maison ». Même dans notre chambre à coucher, ça prend parfois des lunettes de soleil! On se penserait dans un bateau, ce qui n'a rien pour me déplaire...


Et je vous écris ça de mon bureau... Oui oui, mon bureau que je ferme le 31 décembre prochain!

On a été heureux ici 

Quand on l'écrit, ça devient plus vrai on dirait...

Vous savez déjà que je ferme mon bureau le 31 décembre prochain et que je tourne une page très importante du grand livre de ma vie. Crocodile Dundee changera de rythme lui aussi. Ah je ne sais pas par où commencer...

Vient un moment où... C'est sûr qu'on a toujours le choix... C'est une question de priorité et d'où on est rendu dans nos besoins et nos envies... Pour Crocodile Dundee et moi, depuis quelques années, on a  l'impression de ramer à contre-courant avec un vent de face.

Cette maison, en fait plutôt cet environnement dans lequel nous avons vécu le plus beau de notre vie de famille, on aurait pu continuer de l'habiter longtemps encore et travailler comme des forcenés pour la faire vivre.

Mais ramer à contre-courant avec un vent de face, ça épuise. On s'est mis à rêver de liberté. De plus en plus. D'abord, lui. Ensuite, moi. Ensuite, lui et moi. Ensemble. On s'était dit que le jour où l'on trouverait la petite maison idéale pour nous deux, on saurait décider de ce qui nous convenait pour la suite.

Notre maison n'était pas au-dessus de moyens au départ. Mais on l'a agrandie, on y a construit un garage à deux étages, selon la géographie du terrain, on a fait du terrassement, de l'asphalte sur le stationnement, rajeuni des fenêtres, des portes patio, des armoires, refait le toit, posé du bois franc, de la céramique, un poêle à bois dans la cuisine, finalement on l'a toute refaite avec les années, sans parler de l'entretien des patios, du quai, de l'aménagement paysager, etc. Bref, elle est devenue ce qu'elle est maintenant et la presqu'île a changé énormément, il n'y a plus d'enfants ici, ils ont grandi et sont partis faire leur vie mais il y a maintenant au moins trois millionnaires et on ne fait pas partie des trois!

En 2012, à mesure qu'on aspirait à une retraite ou un changement de rythme, on visitait des maisons de temps en temps dans le quartier qui nous intéresse. En ville. À Rouyn-Noranda je veux dire. Pas besoin de vous mentionner que s'il y avait eu des terrains disponibles sur le bord du lac Dufault, on se serait construit. Si le prix des maisons a tellement augmenté ici, c'est justement parce qu'il n'y en a pas à vendre et qu'il n'y en aura plus jamais.

Cette maison était donc notre fond de pension... Vous savez, celui qu'on n'a pas là?

Cet automne, nous avons trouvé la petite maison toute coquette qui nous convient dans le quartier qu'on voulait et à un prix qui fait notre affaire. Pas trop petite, pas trop grande, avec un garage, une maison qui a fait ses preuves, avec des arbres matures et quelques charmes qui ne manquent pas de nous séduire, à une rue de notre première maison qu'on avait achetée quand on avait 22 et 23 ans, à quelques rues de la maison de nos enfants. Nous avons signé l'offre d'achat le 4 novembre dernier et nous en deviendrons propriétaires le 14 décembre prochain. On s'est rendus à la date des vendeurs mais ils se sont rendus à notre prix d'acheteurs.

Au cours de l'année 2013, nous allons partir d'ici. C'est à ce prix-là qu'on accède à une retraite. C'était devenu notre priorité et notre besoin le plus essentiel. La liberté a un prix et nous étions prêts à le payer. Coûte que coûte.

Nous allons procéder dans l'ordre. Rien ne presse, nous avons prévu 6 mois de transition. Et ça le prendra, quand bien même ce ne serait que pour faire notre deuil. Dans un premier temps, nous allons passer les fêtes ici, recevoir notre monde, jouer au hockey sur le lac une dernière fois, fermer mon entreprise, enclencher les petits travaux à la nouvelle maison avant de s'y installer et surtout terminer les petits travaux à faire ici pour que notre maison soit à son meilleur quand viendra le moment.

Deuxièmement, nous allons donner le mandat à un évaluateur agréé de déterminer la valeur marchande de notre propriété. On se doute un peu de sa valeur mais quand c'est un professionnel qui signe le rapport, ça devient du sérieux.

Troisièmement, nous allons confier la vente de notre maison à un agent immobilier. Nous nous sentons incapables de la faire visiter à qui que ce soit et encore moins d'en marchander sa valeur au prix du marché. On ne veut pas leur voir la face ni leur parler au téléphone. C'est de même. Parce que la première personne qui dirait du mal de cette maison pour faire baisser son prix (il y a encore du monde qui négocient en imbéciles, vous seriez surpris!...) on aurait le goût de le sortir dehors à pleine face dans le banc de neige. Les agents immobiliers, ce sont des services professionnels qui se paient et là encore, on est prêts à en payer le prix.

Quand toutes ces étapes seront complétées avec succès, on partira sans regarder en arrière et sans regrets, on est rendus à regarder en avant. Pour tout vous dire, je suis (et Crocodile Dundee aussi) dans un processus de deuil intensif depuis quelques mois. Et ça se passe bien. C'est pas le Nirvana mais ça évolue dans le bon sens. Faut juste pas trop y penser... Ça adonne bien, j'ai pas trop le temps de penser.

Je suis du genre à ne jamais rien regretter de ce qui est passé quand je sens que l'époque est révolue. Je prends la décision que je crois la meilleure au moment où ça se passe avec les éléments d'analyse que j'ai en mains. Après, je fonce et je m'applique à trouver les bons côtés à ce qui m'arrive, à trouver ce que je gagne et non ce que je perds. Ma chance, c'est que Crocodile Dundee et moi, même si nous sommes très différents l'un de l'autre, on a les mêmes valeurs, les mêmes espoirs et les mêmes rêves de liberté, on fait une équipe et on s'entraide énormément. Et puis, on s'aime. Très fort. Qu'est-ce qu'on en a traversé ensemble, des épreuves et des coups du destin. N'est-ce pas le plus important?

Oui, on a été heureux ici, je ne pourrai jamais en douter une seconde et lui non plus. Mais notre bonheur prendra un autre visage, se vivra dans un autre environnement. On a la santé... encore pas pire... On a nos enfants, nos familles, nos mamans, nos amis(es), nos camps à Rapide Deux où l'on pourra toujours se réfugier et encore pas mal de moments heureux à vivre ensemble en avant de nous autres.


57 commentaires:

Anne-Marie a dit…

Wow!
J'ai presque les larmes aux yeux de cette belle histoire de vie!...qui est loin d'être terminée! Vous avez vécu des beaux moments au Lac! Et vous en vivrez des beaux "en ville" aussi!!!

C'est sage et intelligent cette période de transition que vous vous accordez! Je suis certaine qu'elle vous aidera à bien vivre ce changement!

Une dernière partie de hockey sur le Lac? Cool! C'est drôle parce que Clara a sorti une photo de celle de l'an dernier l'autre jour au cours de laquelle Adam avait été initié pour la première fois au hockey!!! Mais je ne pouvais répondre à sa fameuse question: "Est-ce qu'on va jouer au hockey cette année Maman?"!!!

Merci encore une fois de partager tes belles réflexions à propos de la vie Belle-Sops!

:)

Nanou La Terre a dit…

Wow! S.v.p. donne-moi une chance de lire tous tes billets précédents. À partir de quand dois-je lire pour pouvoir comprendre ce qui se passe??
Bizous et heureuse d'avoir un peu de temps enfin!

Zoreilles a dit…

@ Anne-Marie : Youpi, tu pourras rassurer Clara et Adam, on va jouer au hockey sur le lac encore cette année!

Et tandis que je te « parle », je tiens à te le dire tout de suite, Yves, toi et les enfants, que c'est chez nous que ça se passe, du 26 au 30 décembre, avec notre belle visite de Lévis, Québec et Jonquière, et Maman et les enfants tous autant qu'ils sont, toute la famille, la nôtre, on est rendus assez nombreux pour faire deux équipes!

Et moi, je ferai des gros soupers de campe garrochés au milieu de la table, au-plus-fort-la-poche, sans cérémonie, je sers personne, vous vous en bûcherez chacun une assiettée à la bonne franquette, on fera la vaisselle en chantant, c'est au chemin des Castors que ça se passe et vous êtes tous cordialement invités, je veux pas entendre de « je voulais pas déranger », OK?

On a quelque chose de prévu les 24-25, aussi les 31 et 1er janvier, mais entre les deux, je vous attends toute la gang!

... Et ça m'a fait du bien de « partager » moi aussi... Je me sens plus légère là!

Zoreilles a dit…

@ Anne-Marie (encore) : Les photos qui pouvaient tirer des larmes... Je les ai pas publiées!!!

Zoreilles a dit…

@ Nanou : À partir de quand tu dois lire? Euh... Je serais bien embêtée de te le dire, ça dépend d'où t'avais arrêté!

Contente de te revoir ici, prends ton temps, si tu veux t'éviter de la lecture, sache que je prends ma « retraite » dans un peu plus d'un mois, c'est le principal.

Solange a dit…

Ce sont de gros bouleversements, mais c'est une autre étape de la vie qui a tout ce qu'il faut pour être belle elle aussi.Tes photos sont bien agréables à regarder, ce sont de beaux souvenirs, mais il y en aura d'autres, différents, mais aussi beaux. Je vous souhaite bonne chance dans cette nouvelle aventure.

Lise a dit…

Zoreilles, j'avais écrit un commentaire, venant du coeur et qui s'est perdu. Misère que j'en ai assez du maudit blogger et ses caprices; je pourrais en pleurer.

je t'écrirai un courriel dans les prochains jours.

Zoreilles a dit…

@ Solange : Tu dis à peu près dans les mêmes mots ce que notre fille nous disait le 4 novembre quand on a signé l'offre d'achat. « Une nouvelle vie » qu'elle disait et on est tous là pour s'en fabriquer encore d'autres, des moments heureux...

Je crois aussi que nous continuerons à cheminer sous notre bonne étoile, tu nous suivras dans cette nouvelle aventure? ;o)

Zoreilles a dit…

@ Lise : Dans mon coeur, j'entends tes mots, surtout qu'ils venaient du tien, comme toujours.

Ne pleure pas pour les caprices de Blogger, il ne mérite pas ça!

Mon adresse courriel est toujours la même... jusqu'au 31 décembre, après, il faudra bien que je me crée une adresse courriel qui ne fasse pas référence à mon entreprise...

À bientôt ♥

Barbe blanche a dit…

Ben là, c'est ce que nous pouvons appeler commencer une nouvelle vie, une vie toute neuve.
La retraite, pour se donner le temps d'avoir le temps,ensuite, hé oui, changer de résidence, se trouver une maison sur mesure, pour bien accueillir, deux nouveaux jeunes mariés, qui commencent la partie de leur vie, qui n'appartient qu'à eux deux.
un peu de visite à l'occasion, mais, une grande partie du temps, à faire des projets, à deux...
Des projets de toutes sortes, mais,des projets pour sois...
En lisant, le texte sous ta toute première photo, avec un léger pincement au coeur, j'ai compris qu'il y avait une grande décision de prise.
C'est toujours un peu paniquant, de changer de vie de manière aussi radicale, mais c'est aussi, passionnant, une nouvelle vie.
Brillants vous êtes, tous les deux,
prendre un courtier, pour s'occuper des acheteurs pointilleux, et parfois, maladroits, chapeau.
Une page toute blanche devant vous deux,
je suis sur,
que vous n'aurez aucune difficultés à y écrire de très belles tranches de vie
riche de bonheurs.

P.-É. Larivière a dit…

Je trouve merveilleux le temps que vous vous réservez pour passer d'une vie à une autre.
Heureuse retraite à vous deux!

Le factotum a dit…

Cela avance bien.
Je suis heureux pour vous deux.
Les Fêtes arrivent vite.
Une retraite qui s'annonce merveilleuse et tellement de belles choses à venir.
Crois moi, j'en sais quelque chose.

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : Je t'écouterais pendant des heures quand tu dis « une vie qui n'appartient qu'à nous deux », c'est presque ça, il y a des responsabilités qu'on ne pourra jamais laisser tomber mais le travail, ça oui, la pression qui vient avec surtout, ça va alléger nos épaules, tu l'as bien compris!

Si on a été « brillants » cette fois en se donnant de la marge de manoeuvre, du temps et de l'aide professionnelle, c'est qu'on a appris de nos erreurs passées, on a trop souvent essayé de se débrouiller tout seuls et on a payé pour, autrement dit, ça sert à quelque chose de prendre de l'âge, hihihi!

Depuis le temps qu'on cherchait à simplifier notre vie, là on va faire des grands pas dans cette direction.

Merci pour ton mot du coeur...

Zoreilles a dit…

@ P.-É. Larivière : On se donne du temps et ça coûte de l'argent mais ça le vaut amplement, c'est ce qu'on a pensé.

Je serai à la retraite et mon conjoint pas tout à fait mais c'est lui qui va gérer son horaire. Il a déjà promis plein de travaux à faire à des gens de la famille et des amis, c'est correct, c'est lui qui le sait! Il a des propositions de travail de partout, les bons menuisiers sont rares!

Zoreilles a dit…

@ Le factotum : Tu n'apprends rien à lire mon billet, toi, tu savais déjà tout ça et j'ai même suivi plusieurs de tes conseils! Ton attitude m'inspire énormément, pour ta récente retraite dont tu profites, de prendre plaisir à tes responsabilités de proche aidant et même pour ta façon de gérer l'immobilier!

En 2013, j'aspire à prendre un bon café en ta compagnie, j'aimerais bien retourner un jour au Café-Folie à Amos (ça existe tu encore?...) ou à la même place que la dernière fois qu'on avait rencontré André, à Loin-Noranda, comme ça t'adonnera.

Merci d'être là.

Étoile a dit…

Ton billet est touchant inspirant et rempli de sagesse. Ce que j'y vois aussi c'est la solidité de ton couple et de ta famille.C'est l'élément essentiel de vos décisions.Et comme disait ma mère quand ils ont déménagé : le bonheur se transporte ailleurs peu importe où.Je l'ai vécu aussi et c'est plein de vérité.Très bonne décision que de prendre un courtier.Des belles choses vous attendent.Soyez heureux!

Anonyme a dit…

Bonjour Quinquebelle .
Que j `aime ton message rempli de sérénité et de grande sagesse ...
oui c`est un renouveau .... oui c`est un nouveau départ de deux personnes qui s`aiment et qui ont des projets d`avenir et de partages ...
Tu as la bonne manière de penser ....regarder devant et laisser derrière soi ce grand bonheur que tu emportes dans ton coeur et dans tes souvenirs ...
Bonne continuation .
Sois heureuse ,,,,
Capucine .

Zoreilles a dit…

@ Étoile : Ta maman était une personne sage... C'est vrai que le bonheur se transporte ailleurs, peu importe où, il loge à l'intérieur de soi!

Tu es « ma bonne Étoile » quand tu me dis que mon billet est rempli de sagesse, heureusement que je l'ai laissé décanter avant de l'écrire, celui-là.

Mes zamours, ma famille, la petite et la grande, incluant ma belle-famille, c'est ce que j'ai de plus précieux, avec la santé, bien sûr.

Si l'on s'assagit parfois, c'est souvent la somme d'expériences passées qui nous ont donné de grandes leçons... qu'on met à profit. Imagine un peu comment on va être sage dans 20 ans?

Merci... ma bonne Étoile!

Zoreilles a dit…

@ Capucine : Quel joli nom... Capucine! Tu savais que c'était ma fleur préférée? En plus, elle est délicieuse! Avec ma petite-fille, au printemps dernier, on a fait des semis avec des graines de capucine qui ont fleuri fleuri fleuri tout l'été, et à l'automne, chez elle comme chez moi, on a recueilli les fruits qu'on va semer à nouveau le printemps prochain!

Ce sera un autre genre de renouveau!

J'aime bien ton idée de « renouveau », de projet neuf, de nouveau départ, ça me fait penser à un voyage... Il ne faudra jamais comparer mais s'ouvrir à autre chose, redéfinir notre notion du bonheur... ici et maintenant!

Merci pour ton mot gentil... ma petite fleur préférée!

Noémie Turbide a dit…

Ça viens me chercher ce billet là. Parce que je sais que c'est toujours difficile de dire au revoir à des endroits aussi pleins de souvenirs. On attache beaucoup d'importance aux lieux, mais pourtant, ce qui les fait vivre, ça reste. Ce sont les gens, les souvenirs et les émotions ratachés à ces lieux qui sont si précieux, et ça ya rien qui va vous enlever ça.

Je ne suis pas inquiète, les années à venir seront tout aussi belles que celles que vous laissez derrière. Je vous souhaite toute l'heureusité du monde.

xXxXxXx Noémie

Caboche a dit…

D’une photo à l’autre, on voyait bien qu’une grande nouvelle s’annonçait. Le coeur me serrait un peu. Puis en lisant ton billet, l’histoire s’illumine. On passe de la nostalgie d’un passé heureux à un présent qui annonce lui aussi de bons et beaux moments.
Quelle belle philosophie tu as de la vie.
Les deuils, ce n’est jamais facile à faire. Et puis, il n’y a pas vraiment de recette pour être heureux mais il me semble que tu en possèdes quelques ingrédients. Je crois que d’être capable de s’adapter aux changements, de ne pas vivre continuellement dans le regret et dans le passé, de voir le côté positif des choses sont des éléments qui aident à être heureux.
Est-ce une question de personnalité ou d’éducation, je ne sais pas. Mais de partager ici quelques moments de vie amène à la réflexion.
Je retiens la phrase d’Étoile qui me fait sourire: « Le bonheur se transporte ailleurs. »

Zoreilles a dit…

@ Noémie : Ben moi, c'est ton commentaire qui vient me chercher! J'y reconnais une façon de penser, de dire, de voir la vie, une sorte d'héritage qu'on a en dedans de nous et tu boucles ça en parlant d'heureusité, comment veux-tu ne pas reconnaître ton grand-papa Léo qui nous inspire tous autant que nous sommes, comme un repère, un phare...

Ton père me tenait à peu près le même discours au téléphone en fin de semaine dernière et il concluait en me disant : « Et puis ça fait du bien d'avoir des projets! », j'ai trouvé ça tellement beau!

Et vous savez tous de quoi vous parlez, je sais combien ça a été difficile de quitter l'Abitibi mais vous êtes tous heureux là où vous êtes et vous conservez le meilleur de cette région, vous en êtes les plus convaincus ambassadeurs... Sans compter que tu as rencontré le grand amour... dans le Bas-du-Fleuve!

J'ai hâte de vous voir tous, ça va être nos plus belles Fêtes, je t'en passe un papier. Je t'embrasse, ma belle No, plein de bisous à partager avec Hubert.

Zoreilles a dit…

@ Caboche : Tu as lu mon billet dans le même esprit que je l'ai écrit, sans essayer de filtrer, sans mettre de l'ordre, sans analyser, juste en exposant des images et des souvenirs, et ton commentaire m'amène à comprendre plus que je croyais...

Je n'ai pas de mérite pour cette philosophie de la vie, qui est à la fois une question de personnalité et d'éducation, un héritage plutôt, reçu de mes parents surtout.

Je ne me considère pas assez solide pour stagner dans la peine et la nostalgie, c'est plus fort que moi, il y a un spring qui me pousse par en avant, à la recherche du bonheur. Tout le temps!

Le passé, je m'en inspire, je m'en souviens avec délice, j'en tire des leçons et des conclusions mais jamais ça ne me mettra un frein, j'aurais l'impression de reculer...

La phrase d'Étoile est gravée dans mon coeur moi aussi. Comme ton commentaire. Merci d'être là!

crocomickey a dit…

J'aime beaucoup cette joie dans ta tête et celle de ton reptile ...

Zoreilles a dit…

@ Crocomickey : Peut-être pas encore de la joie... mais de l'espoir en tout cas!

C'est Félix Leclerc qui disait que « le bonheur c'est comme du sucre à la crème, quand on en veut, on s'en fait ».

Je trouve que c'est pas fou...

voyageuse du monde a dit…

un très beau billet, pleins d'émotion. Je te comprends tellement, il y a des détachements plus difficiles à faire.
parce que tu connais mon histoire, tu sais combien de détachements de lieux j'ai été obligé de faire, ce qui m'a amené à changé de façon de penser sinon, c'est trop difficile. On gardes les souvenirs des lieux où on a été heureux mais on se dit que ce qui compte c'est qu'on peut reconstruire un bonheur n'importe où, parce que le bonheur n'est pas à l'extérieur de nous et même si on pense souvent que notre environnement joue un grand rôle pour être heureux, c'est en nous que tout se passe, parce que c'est nous qui le créons cet environnement, ce sont les gens avec qui on le partage qui le rendent meilleur.
Toi, tu as le bonheur facile, quand la poussière sera retombée, tu trouveras en toi la façon non pas de rebâtir mais de poursuivre ta quête du bonheur.
On se parle bientôt
xxxxx

Zoreilles a dit…

@ Voyageuse : Je suis tellement contente de te « voir » et de « t'entendre », si tu savais...

Oui, toi, tu es bien placée pour comprendre, j'ai été témoin de plusieurs de tes « détachements », ce qui m'a fait réaliser comment et pourquoi tu es devenue une voyageuse du monde. Une fois qu'on est déracinée, c'est inévitable que le monde s'ouvre en grand et devienne notre terrain de jeu favori!

Mais tu reviens toujours au bercail, à ta famille, tes enfants, et maintenant ton petit-fils, ce sont tes racines, tes ancrages, tu es chez toi là où ils sont. Tu as su te créer « un pays » bien à toi, qui n'a pas de frontière.

J'ai le bonheur facile, tu crois? Pas sûre, moi, mais j'ai le malheur très inconfortable, je ne supporte pas.

Et pour tout te dire, maintenant que j'en ai parlé, je suis déjà « dans la poursuite de ma quête du bonheur » ...

Bisous, ma belle voyageuse du monde!

Yuki a dit…

Ma belle Zoreilles :) Je n'écris pas souvent, je n'ai pas souvent pris le temps de m'assoir pour te lire, mais je regarde beaucoup tes belles photos. Cette fois-ci, j'ai tout lu. C'est un gros pas à faire et une belle étape même si je ne peux pas m'imaginer que ça soit facile... tout ce qui est beau est difficile à laisser aller, et si votre ancien terrain (dehors et dedans) devait être qualifié, j'utiliserais beau, dans tous les sens possibles du terme, avec toutes ses facettes brillantes et pleines de chaleur. Les aurevoirs sont triste parce que nous les humains, nous prenons beaucoup de temps à faire le deuil des choses, même en sachant que vivre, c'est un peu faire un deuil à toutes les minutes.
Bienvenue en ville, j'espère avoir la chances de prendre des grandes marches autour du lac avec toi, passer de ta maison à la nôtre (ou aux nôtres, devrais-je dire?), si vous vous ennuyez d'un bord de lac, nous on en a deux à partager!

Grosses bises,
Ariane

Zoreilles a dit…

@ Yuki : Une chance que t'as signé Ariane, j'ignorais que tu me lisais parfois et ça me touche beaucoup, ton commentaire. Tu as dû reconnaître sur mes photos des gens qui te sont chers aussi? Entre autre, ton Papa victorieux dans le party de garage, il devait être dans l'équipe gagnante cette fois-là!

Notre ancien terrain (dehors et dedans) c'est toujours chez nous, tu sais, pour encore quelques mois et on a l'intention d'en profiter! Tu viendras faire ton tour? De grands projets dans l'air pour toi, j'ai entendu dire, de notre lac à votre lac? L'enseignement de l'anglais en Corée, fallait que tu sois drôlement ouverte sur le monde, n'est-ce pas?

Il y a justement ton grand frère qui viendra passer l'avant-midi ici, on travaille ensemble sur quelque chose qui lui tient beaucoup à coeur et je lui souhaite tellement de réussir, je vais mettre tout mon coeur à l'ouvrage!

Et puisque tu parles de votre lac et de votre maison, je vais te faire une confidence... Sais-tu quel est mon endroit favori chez vous? Ta petite maison dans les arbres que ton Papa t'avait construite quand tu étais petite... Une pure merveille d'architecture et de créativité!

Grosses bises Yuki et à bientôt!

Grand-Langue a dit…

En regardant vos photos publiées, je n'ai jamais vu une maison, un lac, du hockey ou une belle tablée. J'ai compris votre vision de la vie. Il n'y avait que ça à voir, c'était en premier plan.

Vous connaissant, votre bonheur ne sera pas moindre ailleurs, dans d'autres conditions. Vous seriez aussi heureux dans Hochelaga, sur votre balcon. Autrement, je serais très malheureux pour vous.

Quand je reviens chez moi après un voyage, je ne suis pas malheureux de ne pas avoir rapporté une pyramide ou la Tour de Pise. J'ai vu ces choses et d'autres paysages, cela m'a charmé et enrichi.

Votre décision est la bonne parce que c'est la vôtre et qu'elle est prise, c'est pas plus compliqué que ça, alors terminez vite votre deuil. Avez-vous vraiment un deuil à faire? Votre passé est un trésor accumulé. Contemplez-le, ne le pleurez pas.

Avoir la santé et des gens qu'on aime autour de soi, c'est exceptionnel, faut avoir perdu ces éléments pour le savoir. Et, croyez-le ou non, parmi ceux et celles qui ont perdu ça, il reste des gens heureux!

Un lac de perdu, dix de retrouvés! Vous pourrez retournez aux Îles, y'en a de l'eau là-bas! Des merveilles, vous en trouverez dans votre nouveau patelin, au détour de chaque coin de rue et connaissant un peu crocodile, votre nouvelle demeure deviendra vite un lieu commun.

Je suis heureux de votre décision, cela alimentera vos prochains billets! Voyez-donc, vos lecteurs y trouvent déjà leur profit!

Grand-Langue

Zoreilles a dit…

@ Grand-Langue : Vous me faites une telle confiance... ;o)

« Un lac de perdu, dix de retrouvés », (en plus qu'on habite la région aux 100 000 lacs) c'est ce que j'aime penser moi aussi un peu comme la phrase que certains disent à quelqu'un qui est en peine d'amour, sauf que... C'est un peu comme de se séparer de quelqu'un qu'on a aimé mais de vivre encore sous le même toit, le temps de se réorganiser...

Je me fous complètement de la maison, des bâtiments, c'est le lac va me manquer, l'espace, le paysage.

Idéalement, nous aurions été téléportés d'une maison à l'autre mais ce n'est pas possible, alors nous devons faire notre deuil en assumant un peu plus chaque jour cette décision qu'on a prise et qu'on ne regrette absolument pas.

Pour le moment, nous ne vivons que les désagréments de cette situation, le temps de la « transition » mais je me projette souvent dans un proche avenir pour rêver de ce que ça va être quand nous serons plus libres...

« Mon bonheur ne sera pas moindre ailleurs » dites-vous? Rien que pour ça, je suis contente de vous « connaître » et que vous soyiez passé par ici.

Le factotum a dit…

Lorsque le lac et les grands espaces te manqueront, je te passerai les miens.
Ainsi, je pourrai profiter à loisir de ta présence et de celle de Crocodile Dundee.
Bonne semaine!

Zoreilles a dit…

@ Le factotum : T'as le coeur grand comme le monde, toi!

Mais n'oublions pas que nous avons toujours les camps à Rapide Deux, avec la rivière des Outaouais (de près de 1200 km) qui va jusqu'au fleuve... et tous les fleuves vont à la mer, on sait ça! Pour l'espace, au campe, tiens, en veux-tu en v'là!

C'est plutôt au quotidien, à chaque heure du jour et de la nuit, que la « présence » du lac va me manquer. Tu sais, quand je dois aller à l'extérieur, même seulement une journée, je cherche le lac, c'est comme inconscient. J'ai déjà arrêté de fumer et ça me faisait le même effet, je cherchais mes cigarettes partout... les premiers mois!

Bonne semaine à toi aussi!

Lise a dit…

Zoreilles,

les commentaires sont des témoignages d'amitié, d'amour, ce que tu sais déjà. Je t'écrirai en privé d'ici quelques jours.

Celui que j'avais écrit sur ton blogue est disparu...pouf! après une page publicitaire, ce qui arrive très rarement chez-toi. Blogger n'est pas un ami, contrairement à Facebook.

Décidément le monde virtuel et moi sommes à des annnées-lumiére.

Pire encore je n'écoute presque plus la télé, préférant la lecture de très loin. J'aurais dû naître à une autre époque...

Lise ♥ xx

Fitzsou, l'ange-aérien a dit…

Il était temps que je revienne te voir! Que de changements! J'ai vécu ça l'été dernier, l'abandon de mon lac, de la petite maison familiale où j'avais même grandi.
Partir sans regarder derrière: voilà qui est sage, mais surtout assumé. Quand on est prêt par en-dedans, tout va de l'avant...
Bons changements de vie. Je suis certaine que par ce que vous êtes, vous aurez vite fait de vous refaire un nid bien à vous...
Salutations du Moyen Nord Québécois! xoxoxo

Zoreilles a dit…

@ Lise : En effet, les relations virtuelles ne sont pas toutes aussi vraies que ce qu'on peut trouver ici, avec les commentaires empreints de chaleur et d'amitié qui s'ajoutent au fil des jours. Les blogues ne sont plus « tendance » depuis longtemps mais comme je suis démodée, j'y trouve encore mon compte et des gens qui ont quelque chose en commun avec moi!

Je suis désolée qu'il y ait des pages publicitaires qui apparaissent quand on arrive sur mon blogue, je n'y suis pour rien, je te jure. As-tu un bon antivirus sur ton ordi?

« Blogger n'est pas un ami, contrairement à Facebook », tu dis? Là, tu m'étonnes! Je ne croyais pas que tu avais des atomes crochus avec FB, hahaha! Pour ma part, j'y suis présente pour l'essentiel mais je n'y interviens que très rarement, c'est pas ma tasse de thé, comme disent les Anglais.

Le monde virtuel a ses charmes, tu sais, j'en découvre encore qui me font dire qu'il y a tellement du bon monde dans le monde, comme disait mon père... Et chaque fois que j'ai l'occasion de rencontrer en personne quelqu'un que je ne connaissais que dans le monde virtuel, la magie opère et on arrive au même constat : on est tellement ce qu'on écrit!

À bientôt!

Zoreilles a dit…

@ Fitzsou : Oui, il était temps! Comme il serait temps d'ailleurs que je te rende la pareille, ce n'est pas un manque d'intérêt, je t'assure, je pense souvent à toi... Surtout que lorsque tu nous parlais de ta décision de vendre ta maison au bord de ton lac, j'étais moi-même en pleine réflexion...

Ton histoire s'est bien terminée, je crois, tu assumais tellement... et tu poursuis ta route, après un beau voyage en Europe avec ta fille? J'ai un peu perdu le fil, excuse-moi, mais ta visite me fait grand plaisir. As-tu lu que je fermais mon bureau aussi, à la fin de l'année? Les deux décisions sont intimement liées...

On serait dues pour partager une tarte aux pommes spectaculaire du Broadway... Descends-tu dans le P'tit Nord bientôt? À partir de janvier 2013, je serai pas mal disponible!!!

Mijo a dit…

Oh ben mince alors !!
Je m'étais dit qu'un jour, je viendrais voir ton lac, ta maison aquarium. Snif. Mais je me dis aussi que si un jour, je viens en Abitibi, c'est toi que je veux d'abord voir et c'est le plus important.

Zoreilles a dit…

@ Mijo : Il faut que je te raconte, Mijo... Connais-tu l'Association Québec-France? J'ai des amis qui font partie de cette association et il y a quelques années, en plein hiver, ils devaient héberger chez eux de la belle visite de deux couples français qui venaient visiter la région pour toute une semaine.

Une tuile tombe tout à coup sur la tête de Gilles et Anne-Marie (mes amis) qui attendaient ces quatre visiteurs Français. Je les ai remplacés au pied levé... pour deux jours! D'autres ont pris la relève après moi...

C'est donc de notre maison et de notre lac qu'ils ont pris contact avec le Québec, l'Abitibi-Témiscamingue. Et on n'a rien ménagé pour leur faire vivre l'Abitibi en hiver, comme ils le souhaitaient. J'avais réuni autour de ma table des amis écrivains, chanteurs, conteurs, eux aussi trop heureux de se rassembler chez nous et mettre en commun tout ce qu'on avait à partager.

J'avais fait une énooooorme soupe à la perdrix, une terrine d'orignal aux baies de genièvre, du pain de ménage, Fernand avait apporté ses fameux carrés au sirop d'érable, Jean ses tartes à l'oignon et il avait choisi nos meilleurs fromages québécois, question bouffe, on s'est régalés. Et que dire des bons vins que tout le monde avait apportés...

On les a amenés avec nous à la pêche blanche à l'autre bout du lac (je me souviens que la petite cabane n'avait pas besoin d'être chauffée à force qu'il y avait de la chaleur humaine dedans quand on chantait)... on y était allés en motoneige, juste le trajet les avait ravis, surtout qu'on les a laissés conduire ces fameux engins qui les fascinaient, ils étaient comme des enfants. On leur a montré des cabanes de castors, des pistes de lynx, ils voulaient tout voir.

On leur a raconté des histoires, ils nous en ont racontées aussi, on a chanté des chansons, parfois les mêmes mais dans d'autres versions, l'un des Français était un passionné des chants marins, ça tombait dans mes goûts, on se relançait, c'était du bonheur et même plus, comme des retrouvailles avec nos cousins français, c'est là qu'on voit qu'on a une histoire et une culture communes et des références similaires. Avec les filles, c'était comme si on s'était toujours connues, on riait des mêmes choses, l'ambiance était à la joie.

Bref, si tu viens un jour en Abitibi, fais-moi signe, je te ferai découvrir mon coin de pays à ma façon, en n'importe quelle saison. Mon lac ne sera plus mon lac mais ma région demeurera toujours ma région et elle est pleine de charmes... à découvrir!

Comme on dit par ici, l'Abitibi est le secret le mieux gardé au Québec... touristiquement... et il n'en tient qu'à nous de mieux la faire connaître à tous ceux qui ont l'esprit d'aventure et pas trop de frontières!

Mijo a dit…

Oh, ce devait être magnifique tous ces échanges.
J'espère bien également vous recevoir un jour. L'Océan, les îles ne sont pas loin, le Marais Poitevin est tout proche.

Zoreilles a dit…

@ Mijo : Sauf la Grande Bleue, il n'y a rien du tout qui nous sépare, on est si proches au fond!

Anonyme a dit…

Mon Dieu Zoreilles,quel bonheur de lire ce que tu as écrits à Mijo.J'en aurais pris encore et encore.Tu écrits de livres? Tu me fais m'ennuyer de l'Abitibi et de gens que j'y ai connus.On prévoit aller l'automne prochain avec mes parents âgés.Ils ont vécu à Lowney,Despinasssi,Barraute.On veux prendre le temps de faire le tour de la région c'est si beau et grand.Touristiquement,je parle beaucoup de 'Abitibi impossible de garder ce secret pour moi.Bonne fin de semaine et merci mille fois de m'avoir fait voyager en ce samedi matin.

Zoreilles a dit…

@ Anonyme : Ne m'appelle pas Mon Dieu, ça froisse ma modestie!!

À l'automne prochain, tu reconnaîtras encore Launay, parce que dans les prochaines années, j'ignore si tu le sais mais la compagnie Royal Nickel y exploitera une mine de nickel à ciel ouvert, une fosse trois fois plus grande que celle de Osisko Mining à Malartic. Il paraît qu'on la verra de l'espace... Quant à Despinassy et Barraute, tu les retrouveras à peu près semblables. J'aime beaucoup l'ambiance du village de Barraute, j'y vais une fois par année.

Si j'écris des livres? Non!

J'ai cherché à t'identifier, le ton de ton commentaire est familier et amical comme si on se connaissait, je trouve ça génial mais tu ne me laisses pas beaucoup d'indices (!!!), je crois comprendre que tu es originaire de l'Abitibi-Témiscamingue mais que tu n'y habites plus?

Tu sais quand je parle de notre région, je suis intarissable, c'est l'amour fou, comme lorsque je parle de mes zamours, mes enfants, ma petite-fille, ma famille, mes amis(es).

Bonne fin de semaine à toi aussi, qui que tu sois!

Francine

P.S.: Je n'écris pas de livres mais j'adore raconter des histoires VRAIES, ici, sur mon blogue, tu peux me lire tant que tu veux!

Étoile a dit…

Oups! je suis désolée chère Zoreilles.C'est moi Étoile qui t'ai écris ce mot au lever.Tu pouvais bien trouver mon commentaire familier. Tu es bonne en devinette alors!Merci pour les vraies histoires.Je reviendrai te lire avec plaisr c'est certain!

Zoreilles a dit…

@ Étoile : Ah ma coquine étoilée, je t'avais presque reconnue!

Je suis un peu sorcière, tu le savais pas?

;o)

Bon dimanche!

Lise a dit…

Chère Zoreilles,

je n'ai pas oublié de t'écrire en privé; je voulais le faire hier soir mais j'ai eu la mauvaise idée de faire le tour des blogues et si tu vas ailleurs (C...) tu sauras où j'ai passé la soirée. Après quoi j'étais trop fatiguée pour t'écrire; ce matin je n'ai pas eu le temps et ce soir je suis crevée. Dodo dès que j'aurai fini ce commentaire (si Blogger ne le mange pas); ma mère n'allait vraiment pas bien et j'ai passé le plus clair de mon temps, hormis le travail et les inévitables corvées quotidiennes, avec elle au cours des dernières semaines.

Demain je passe la journée avec elle encore, et ça va mieux. Hier je n'avais pas ouvert mon ordinateur depuis des jours, et j'aurais dû t'écrire plutôt que d'écouter la vie fictive de gens fictifs. Je suis désolée et t'écrirai dimanche matin; ce sera mon cadeau du mois.

Lise XX

Fitzsou, l'ange-aérien a dit…

Allo Zoreilles! Je descends en Abitibi la semaine du 21 janvier et je compte aller visiter ma Chum de Rouyn le mercredi 23, si tout va comme prévu.
On pourrait alors en profiter pour une pierre deux coups: aller manger une tarte au Broadway toutes les trois...
Je ne serais pas surprise qu'un coup face à face vous vous reconnaissiez l'une et l'autre, car vous avez beaucoup en commun.
Anyway, j'ai tes coordonnées. Je te lancerai un coup de fil (à tout le moins) Je l'ai noté à mon agenda 2013!
Chanceuse va de ce revirement et de cette retraite... Me reste encore 20 mois... sans les compter!!!!
Mon tour viendra...
Bon samedi! xoxoxo

Zoreilles a dit…

@ Fitzsou : En janvier? Oui oui oui, je le veux, aller se payer une tarte aux pommes spectaculaire du Broadway avec toi et ta chum de Rouyn que je connais peut-être!

Le mercredi 23 janvier, je garde ça précieusement dans mon esprit, tu sais comment me rejoindre par téléphone ou par courriel ou encore même ici, on saura bien fixer notre rendez-vous, t'en fais pas.

Te reste encore 20 mois, je t'envie pas, parce qu'à partir du moment où l'on connaît la date de notre « libération », on dirait que la motivation baisse proportionnellement aux nombres de mois, semaines et jours. Ça te donne une idée de comment ma motivation est rendue basse pour mon travail?

Pour le moment, ça va ultra vite, tous ces changements dans l'air et ces actions qu'il faut concerter, j'ai pas trop le temps de penser ni d'aller visiter les blogues de mes amis(es). Mais je suis si contente d'avoir de tes nouvelles et d'espérer une rencontre prochaine.

Je t'embrasse,

Francine xx

Zoreilles a dit…

@ Lise : Ouf, je t'ai retrouvée! J'avais lu ton commenaire arrivé dans ma boîte de courriels mais pas dane le billet le plus récent, alors j'étais toute mêlée, je te cherchais partout ce matin... Heureusement que Fitzsou a eu la même idée que toi, c'est comme ça que je viens de retrouver ton mot.

C'est pas drôle pour ta mère qui « n'allait vraiment pas bien » mais je crois comprendre qu'elle prend du mieux. Passe une belle journée avec elle, c'est ça le plus important.

Quant à moi, je manque de temps aussi, si tu savai, avec tout ce qui se brasse en ce moment... Mes mamans ne vont pas trop mal mais à l'approche des Fêtes, il arrive souvent des impondérables et ça influence sur la santé, de ma belle-maman entre autres. L'année dernière, on avait passé tout le temps des Fêtes à l'hôpital avec elle, on ne pouvait pas la laisser toute seule deux minutes sauf la nuit. Ça ne l'a pas traumatisée parce qu'elle ne s'en souvient pas mais ça nous a tous traumatisés, NOUS, parce que c'était les Fêtes quand même pour tout le monde, et il fallait être présents partout.

Pour les personnes âgées et/ou vulnérables, les Fêtes, c'est souvent un moment difficile.

Si t'as pas le temps de m'écrire, je suis tellement bien placée pour comprendre, vaut mieux être là d'abord et avant tout pour ceux et celles qui sont dans notre vie bien réelle, qui comptent sur nous.

Mais si tu m'écris, je vais te répondre, sois-en certaine, je ne laisserai jamais une « lettre » sans réponse.

Je t'embrasse et te souhaite de bons moments avec ta Maman,

Francine xx

Anonyme a dit…

Quelle belle rétrospective ma belle amie! Tout à la fois douloureuse et lumineuse!

Et tu as bien raison pour les personnes âgées... Vous êtes de ceux qui avez la générosité inscrite en vous...
xx Soisig

Zoreilles a dit…

@ Soisig : De moins en moins douloureuse et de plus en plus lumineuse, je te dirais!

Regarde l'heure tardive à laquelle je te réponds, je n'arrive pas à dormir, c'est parce qu'on signe dans quelques heures l'achat de la nouvelle maison et j'ai trop de choses à penser mais ce sont de belles choses...

T'es gentille d'être passée me dire bonjour... ou plutôt bonne nuit, ton petit mot me fait chaud au coeur.

Bisous,

Francine xx

Le factotum a dit…

Bonne signature!

Zoreilles a dit…

@ Facto : Merci! C'est à 11 h 30 qu'on signe... Après, on aura les clés... Eh que j'ai hâte!

Mais d'ici là, faut que je pédale pour faire mon « vendredi »!

T'es un petit rayon de soleil, toi, ce matin

;o)

Dididit a dit…

Toujours en retard je sais mais ça me dérange pas, je ne veux pas faire de commentaire pour une fois. Celui-là tu l'as écrit pour être écoutée. J'en ai deux de zzzoreilles moi aussi. Là je m'en sers. J'ai lu et je relirai.

Zoreilles a dit…

@ Didi : Oh t'es pas en retard, tu sais, il n'y a pas de date de préremption sur mes billets!

On fait de la télépathie, j'ai tellement pensé à toi souvent ces jours-ci... J'ai laissé un message sur ton répondeur au début de l'année, l'as-tu eu?

Tu écoutes bien, tu pourrais t'appeler Zoreilles en effet!

Si j'écrivais ce billet aujourd'hui, le titre serait : « On a été heureux ici... mais on le sera ailleurs aussi », comme quoi notre situation évolue.

Les travaux de rénovation vont bon train sur la rue Frontenac et les choses avancent également au chemin des Castors. Je vais te trouver le lien qui mène à notre maison à vendre par le courtier. Tu vas voir que ça fesse fort, tellement c'est vrai! Mais on regarde en avant.

Ça te dirait de dîner avec moi aujourd'hui?

Zoreilles a dit…

@ Didi : Tiens, c'est là :

http://www.remax-quebec.com/fr/inscription/A/9985035.rmx

Anonyme a dit…

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