Photo 1 : Le 28 juillet 2012. Nous étions en vacances à Rapide Deux. Avec nos amis, Réjeanne et Gérald, on a l'habitude de faire une expédition par été dans un secteur qu'on veut découvrir, à partir de la rivière des Outaouais. Cette année, on avait le goût d'aller au Lost Lake, qui porte bien son nom d'ailleurs, c'est vraiment un lac perdu au bout du monde! Il faut y aller à deux bateaux, parce que si l'un des deux fait défaut, on peut toujours se réchapper avec l'autre. Notre itinéraire : De Rapide Deux à Rapide Trois, Quatre, Cinq et Six. On prend ensuite le petit bras de rivière étroit et sinueux où sont deux camps abandonnés appartenant à une famille autochtone (des Algonquins qui vivent de chasse et de pêche) pour 10 km et on aboutit au Lost Lake. Il paraît qu'il y a de belles pêches à faire là et une petite plage magnifique où pique-niquer.
Photo 2 : Après environ 1 km de cette petite rivière sinueuse, on arrive sur un ancien pont de la CIP (Canadian International Paper) qui témoigne d'un passé révolu, à l'époque où l'on coupait des forêts sans les détruire complètement, afin que la nature puisse reprendre ses droits, tranquillement pas vite.
Photo 3 : Arrivés au Lost Lake, on a vite fait de repérer la magnifique petite plage dont on avait entendu parler. Ce qu'on y a découvert et qui nous a émerveillés, ce sont tous ces petits poissons qui nageaient en bancs et qui s'appellent, selon ce que Gérald nous disait, « de la ouitouche ». Il n'en fallait pas plus pour que les gars commencent à vouloir en pêcher quelques-uns pour servir d'appâts et s'en pêcher des plus gros qu'on dégusterait au souper! Ici, on dirait qu'ils jouent au hockey mais ils font équipe pour les prendre dans l'épuisette, ce qui n'a pas fonctionné beaucoup mais c'était quand même un match enlevant!
Photo 4 : On s'est patenté des cannes à pêche de fortune avec des branches, du fil à pêche et des petits hameçons auxquels on accrochait n'importe quoi. Mais vraiment n'importe quoi. Et ça mordait tant qu'on voulait. L'abondance! Voici de quoi ont l'air ces petits poissons qui nous ont servi d'appâts. À droite, en bas, c'est un gros, je ne sais pas lequel de nous quatre l'a pris celui-là...
Photo 5 : Crocodile Dundee est content, il vient d'en prendre un gros! Gérald prépare sa ligne pour la remettre à l'eau au plus vite et Réjeanne essaie de calmer Frimousse, leur petite chienne adorable, qui assiste à toute cette frénésie sans rien y comprendre!
Photo 6 : Moi, j'en revenais pas, j'étais devenue une bonne pêcheuse, je voulais une photo de ça!
Photo 7 : Avec ces ouitouches comme appâts, la pêche a été bonne au retour, on a pris 7 dorés qu'on a mangés chez Gérald et Réjeanne, à leur camp sur le bord de la rivière des Outaouais, à 5 minutes du nôtre. Ils ont un jardin, eux, les légumes et fines herbes y poussent en abondance (décidément j'aime ce mot aujourd'hui). Réjeanne est une si bonne cuisinière et Gérald voulait absolument nous faire des frites maison. Comme de raison, on avait du vin aussi.
Photo 8 : Après souper, on a étiré la soirée doucement, autour du feu, en admirant le coucher de soleil. Nos amis nous disaient : « Restez encore un peu, la lune est belle et les étoiles vous éclaireront jusque chez vous » et c'est ce qu'on a fait.
À force de manquer de tout...
Je complète la marotte de Crocodile Dundee : « À force de manquer de toutttttt, on manque de rien! ». Il dit ça de plus en plus souvent d'ailleurs. Quand on était un tout jeune couple, il disait plutôt : « Si le Bon Dieu donne à manger aux p'tits oiseaux, y aura sûrement quelque chose pour nous autres ». Disons qu'il ne parle plus le même langage qu'autrefois mais que ça signifie la même chose. Faire confiance à la Vie.
Ces temps-ci, j'ai besoin de m'entourer d'abondance et de confiance en la Vie. J'ai toujours pratiqué la simplicité volontaire, non pas comme une restriction ou une limite, mais plutôt comme une liberté qui me permettait d'apprécier plus et de consommer moins. La vraie richesse, pour moi, a toujours été le temps, pas l'argent. Mais j'ai beaucoup manqué des deux dans ma vie. Depuis que j'ai eu mes 55 ans, toute une suite d'événements m'ont fait réaliser que j'ai de plus en plus de mal à me passer du temps, celui qui file plus vite que tout, celui qui nous est compté, celui qui nous reste, qu'on en soit conscient ou non.
Je cesserai toutes activités professionnelles à la fin de l'année 2012. La consultante en communication ferme la shop, c'est décidé. Mon client est avisé depuis mardi de cette semaine. On pourrait penser que je prends ma retraite. Pourtant non, je ne peux pas dire ça de cette manière. Je n'ai ni fonds de pension ni REER. Mais après 40 ans sur le marché du travail, je tire ma révérence.
Ma décision est incomprise par pas mal de monde. (Encore une fois, « Vaut mieux mourir incomprise que de passer ma vie à m'expliquer »...). J'en reviens pas. Tous ceux qui projettent sur moi leur propre insécurité ont la plupart du temps tout ce qu'il faut pour envisager une vraie retraite. Pourtant, je les plains puisqu'ils n'auront jamais assez de sécurité devant eux pour changer de vie. Ils ont peur de s'ennuyer, de changer leur routine, de ne pas trouver leur valorisation ou leur utilité dans la vie, hors du travail. Je ne sais pas de quoi ils ont peur exactement mais quand ils disent qu'ils ont peur pour moi, je ne les crois pas, ils ont peur pour eux et c'est tout.
Il me reste quelques mois à travailler toute seule dans mon bureau, à écouter les différentes stations de radio, de telle heure à telle heure, le matin et en fin de journée, les bulletins de nouvelles, les actualités régionales télévisées tous les soirs, surveiller les hebdos régionaux du mardi, du mercredi, du vendredi, me taper des lectures obligatoires qui me sont imposées, rédiger des textes dans lesquels je ne crois plus, être constamment prisonnière du téléphone et du courriel pour répondre aux urgences du travail. Bref, le jeu n'en vaut plus la chandelle et j'ai pris ma décision en toute connaissance de cause, mesurant les risques... mais aussi la liberté et le temps que je vais retrouver, en 2013.
Ce billet n'aura pas de conclusion. Parce que je ne la connais pas, la conclusion. Je verrai à mesure. Je fais confiance à la Vie. Jusqu'ici, ça ne m'a pas rendue riche mais ça m'a rendue heureuse. Alors, je prends la chance... qu'à force de manquer de touttttt, je manquerai de rien.
40 commentaires:
Il y a très peu d'effets secondaires à la retraite et puis ce n'est pas une situation irréversible pour qui le veut bien.
Avec moi, tu n'est pas incomprise, j'ai lu ton blog après t'avoir écrit mon courriel, tu comprendras.
excellente décision surtout si elle répond à ce que tu désires.
vivement 2013...
Comme dirait l'autre = vivement 2013 !!!
Très jolies les photos.
Je pense que tu as pris une excellente décision. Je suis sûr que tu ne regretteras pas.
Pis demain il est trop tard pour être heureux.
P.S. Est-ce que c'est bon de la «ouitouche»?
Bravo Zoreilles!
À force de lire ton blogue je crois te connaître tout de même un peu, et je sais que la décision a été mûrement pesée, réfléchie, non prise à la légère.
Je comprends tout à fait ton désir de quitter un travail astreignant; désormais tu pourras dire adieu aux ti-journaux, aux radio-poubelles, et prendre le temps d'étudier les champignons.
:)
J'aime beaucoup le commentaire de Gaétan, il a bien raison. Et s'il y en a un qui n'a pas l'air de s'ennuyer depuis sa retraite c'est bien lui. Au contraire, il ne cesse de découvrir...
J'aime aussi la phrase de Guy "Demain c'est trop tard pour être heureux"; sachant que tu es déjà heureuse, tu le seras davantage encore...
Et je sais que tu ne manqueras de rien du tout!!!
@ Gaétan : Je sais que tu dis vrai et que tu mets en pratique ce que tu avances! Pour le moment, je n'envisage pas autre chose (j'en suis totalement incapable émotionnellement) mais si jamais on me proposait un mandat intéressant, j'y réfléchirais sûrement. N'empêche que je ferme la shop quand même!
S'il le faut, j'irai travailler au service à la clientèle, n'importe où, vendre des pommes et des oranges, rien de compliqué, je finirais mon shift, beubaille, merci beaucoup, bonsoir. Je ne travaillerai sûrement plus jamais dans mon domaine et sûrement plus comme travailleuse autonome... Je rêverais d'une paye toute égale, prévisible, gérable!!!
@ Voyageuse : Avec toi, je n'ai jamais besoin de m'expliquer longtemps et je mourrai jamais incomprise!
Oui, je crois que c'est la seule décision que je pouvais prendre... Il ne me reste plus qu'à l'assumer!
@ Crocomickey : Oui, vivement 2013 pour moi, et à toi, qui as le courage de continuer, bonne route.
@ Guy : J'ai toujours aimé ta phrase : « Demain il est trop tard pour être heureux ». C'est tellement tout ce que je pense, moi aussi.
La ouitouche, je sais pas si c'est le vrai nom et comment ça s'écrit. On ne trouve pas ça dans les dictionnaires non plus, ça doit être un mot en Algonquin? Non, ça se mange pas, c'est trop petit. Regarde sur la photo, celui qui est en bas vers la droite, c'est un gros spécimen, te vois-tu faire des filets avec ça? ;o)
@ Lise : Tu me connais bien, c'est vrai que ma décision est mûrement réfléchie. Moi, je réfléchis toujours beaucoup, parfois trop, mais après, je regrette rien, quoiqu'il arrive. C'est de même!
Aucun risque de m'ennuyer, ça c'est sûr, il y a tellement d'autres obligations que le travail dans ma vie. La différence, c'est qu'en 2013, il me restera du temps pour moi. Ça, j'avoue, je n'en ai pas beaucoup et j'ai donc du retard à reprendre, c'est effrayant! Je me promets tant de choses, si tu savais...
D'autres projets m'occuperont aussi, il est trop tôt pour en parler tout de suite. Mais je n'aurai pas le temps pour les prochaines années d'étudier les champignons encore!
Par contre, je me suis payée la traite un matin cette semaine... Fermer la radio le matin, écouter le silence... Et demain, je pars à midi avec Crocodile Dundee, en forêt pour la fin de semaine, encore là, je ferai le vide pour refaire le plein et j'écouterai le silence.
Ta dernière phrase me va droit au coeur, tu l'écris avec confiance, je le sens!!!
Zoreilles,
pour les champignons je te taquinais, d'où le petit sourire. J'ai deviné que tu as plein de projets, à part le temps consacré à ta famille et à tes deux mères.
Pour ma part si un jour je vois en librairie un livre intitulé "Lettres délivrées" par une certaine Francine c'est sûr que je l'achèterai. À moins que tu décide d'écrire autre chose; ton talent d'écrivain s'exprimera, d'une manière ou d'une autre...
Bon là je me tais!
@ Lise : T'es drôle, Lise, et tu te rappelles du titre de ce bouquin que j'avais commencé à écrire il y a très longtemps? Quelle mémoire du coeur tu as, ça me touche et m'attendrit! J'aurais au moins eu une lectrice fidèle : TOI ♥
Mais mes projets, je devrais plutôt dire nos projets, n'ont rien à voir avec l'écriture.
Je ne crois pas jamais que je publie, tu ne risques donc pas de tomber sur « « Lettres délivrées », on ne publie pas les auteurs inconnus comme moi. Pas de fonds de pension, pas de REER, je pense pas que j'investirais dans ma « carrière » d'écrivaine!!!
Mais j'écrirai toujours, ça, tu l'as compris, et le blogue reste un créneau qui me convient parfaitement, ça ne me coûte rien, je ne réponds à aucun critère précis et j'ai quelques lecteurs(trices) qui sont devenus(es) des amis(es) au fil du temps et des échanges. Qu'est-ce que je pourrais rêver de mieux?
Bonne nuit, Lise au coeur tendre!
Tu viens de prendre un grande décision, tout un virage à gauche que tu fais là.
Tu commence une nouvelle vie,
une vie qui enfin t'appartient,
une vie qui te ressemble.
Tout un paquet de stress de moins, un peu plus de liberté pour tenter de faire tout ce que tu n'avais pas le temps de d'accomplir,
mais sache,
qu'il te faudra parfois,
même souvent,
faire des choix,
car même en retrait,
souvent le temps manque,
mais, alors,
c'est toi qui choisis...
Tu es sur le seuil d'une nouvelle vie,
mords dedans à pleines dents.
"mais aussi la liberté et le temps que je vais retrouver..."
Bravo! Magnifique! Extraordinaire!
Que dire de plus!
@ Barbe blanche : Oui, tout un virage! Je vais commencer une nouvelle vie en 2013. Une vie qui m'appartient? Le plus possible, en tout cas, j'en ai la ferme intention!
Tu fais bien de me mettre en garde qu'il me faudra souvent faire des choix, c'est ce qui me fait peur un peu, on me croira plus disponible...
Mais comme toujours, je mordrai dans la vie à pleines dents, ça, on n'en doute pas ni toi, ni moi, hihihi!
@ Le factotum : Ce sont mes mots que tu cites? « la liberté et le temps que je vais retrouver »... C'est tu beau, hein?
Tu m'auras beaucoup inspirée, toi, et même influencée dans ma prise de décision.
Tu es sage et de bon conseil, je te l'avais tu déjà dit?
Quelle décision! Je te trouve courageuse Zoreilles, mais je comprends tellement. Le genre de décision que je prendrai un jour (mais je n’ai pas encore tout à fait 55!)…
Je trouve que c’est une décision courageuse parce qu’il y a tout de même une partie d’insécurité dans tout ça. On a beau dire qu’on ne fait pas tant d’argent que ça, on en fait tout de même un peu.
Pour moi, il y a tout de même le fait que j’ai un fils de huit ans et que ma liberté n’est pas nécessairement la même. Malgré mon âge, je « dois » vivre comme si j’avais 38 ans!
Mais les projets que je réalise, en partie, actuellement font tout de même état d’un souhait de liberté semblable. C’est probablement pour ça que bâtir ma cabane dans le bois représente tellement pour moi. Chacun son étape, chacun sa décision?
Je suis très content pour toi et surtout très encouragé de constater qu’une personne que j’aime beaucoup ose et rend possible cette reprise de possession sur sa vie. En plus, je ne suis tellement pas inquiet! Tu déborde d’idées et tu vas certainement faire plein de patentes qui t’apporteront bien plus que de l’argent. Moi, je serais tellement bien si chaque piasse que je fais était accompagnée de l’équivalent en satisfaction!!!
Bon, j’arrête de placoter, je retourne travailler! Merci pour le break!
Zoreilles,
si je n'ai pas oublié ce livre non publié c'est que ma mémoire me fait peur; heureusement je suis incapable de me rappeler sous quel billet tu en as parlé, mon cas n'est donc pas désespéré. Ouf!
Oui je suis une lectrice fidèle, ici et ailleurs; et j'enregiste en général, ce que je lis, ce qu'on me dit, et ce que je dis aussi, au point que c'en est fatigant, dans le monde virtuel et le réel.
Je n'en reviens pas quand des gens me disent "Tu te souviens de ça?" ou quand d'autres me disent "J'ai jamais dit ça!" alors que pour moi c'est tout frais dans ma mémoire.
Il y a beaucoup de schizophrénie dans ma famille; peut-être que ma mémoire a un rapport avec ça, et c'est pourquoi ça me fait peur...
Yout ça pour dire Zoreilles de ne pas m'attribuer de qualités que je n'ai pas.
Merci en tout cas, du fond du ♥
Tout ça, et non Yout ça, misère!
Libre, libre, libre voilà ce que tu seras. C'est tellement agréable de faire ce qui nous plait quand ça nous plait que ça vaut tout l'or du monde. Je suis en retard dans tout, j'ai un nouveau joujou un I M et j'apprends à m'en servir. Bonne fin de semaine.
@ Esperanza : Non, surtout pas, je ne suis pas courageuse. Si je l'avais été vraiment, j'aurais continué... Ça va tout prendre pour me rendre à la fin de l'année 2012...
Oui, il y a de l'insécurité. Beaucoup même. Que je travaille ou que je travaille pas, ma vie est truffée d'insécurité! Tu te souviens ce qu'était ta vie de travailleur autonome? Responsable de tout, mais maître de rien du tout?...!!!
C'est ton fils et ta blonde qui te gardent jeune. Alors, tu construis ta vie de famille comme ton petit royaume. Je trouve ça beau. C'est inspirant ça aussi.
La liberté, c'est d'abord dans la tête et le coeur que ça se loge. La fin de mon travail ne signifiera pas nécessairement la fin de mes responsabilités, t'sais?
@ Lise : Ton excellente mémoire vient probablement de ton écoute exceptionnelle, doublée d'une grande sensibilité. C'est définitivement une qualité. Une qualité rare.
@ Solange : Il y a certaines responsabilités qu'on peut quitter (le travail) et d'autres pas. Je ne serai pas aussi libre que tu le crois... Mais j'aspire à le devenir un peu plus, ça c'est sûr.
C'est quoi ton nouveau joujou? Ça a l'air le fun!
Bonjour Zoreilles,
Tout à fait par hasard, il m'est venu à l'idée de venir faire un tour ici. Il parait qu'il n'y a pas de hasard.
Qu'est-ce que j'apprends? Notre amie Zoreilles qui prend sa retraite? Ben voyons donc! Par expérience, je peux dire que la barrière entre la retraite et le travail n'est pas toujours évidente. Et je ne doute pas que tu demeures toujous très impliquée dans ton milieu dont nous sommes, d'une certaine façon. Si le salaire était le reflet de la contribution qu'on apporte autour de soi, tu serais riche.
J'ai toujours été inspiré par ce que tu as fait, dit, écrit. Je ne suis pas le seul à avoir ressenti cette complicité que tu as l'art de si bien entretenir.
Je m'envole bientôt pour l'Europe. J'y trouverai certainement de la matière pour de nouveaux billets.
En attendant je te souhaite un automne de rêve. Je me permets de transmettre ce souhait à tout ceux qui viennent régulièrement ici. Du bien beaux monde agréables à croiser.
Bravo pour les photos. Elles sont inspirantes et te ressemblent.
Tu peux bien ne pas avoir compris, je l'ai mal écris. C'est un ordinateur iMac que j'ai eu et j'apprends l'utilisation. Bonne semaine.
@ Jacks : Oh de la belle grande visite, on s'ennuyait de toi, Jacks!
Je me demande si je vais suivre tes traces, effectivement pour toi, la barrière a été très mince entre retraite et travail! J'ai finalement compris un tas de choses sur le monde du travail... Après 40 ans à m'éparpiller, il était grand temps!
Et tu t'envoles pour l'Europe? Bon voyage, j'ai déjà hâte que vous reveniez nous raconter ça!
Mon automne sera très chargé mais il pourrait être « de rêve » quand même, pourquoi pas? On va essayer de conjuguer ça...
Mille mercis pour ta visite surprise, elle me fait chaud au coeur comme c'est le cas également pour nos amis communs, j'en suis certaine.
Tu me crois toujours meilleure que je suis et c'est la définition même de l'amitié, il n'y pas que le hasard qui fait toujours si bien les choses ♥
@ Solange : Ah bon, là je comprends! Tous ceux qui sont sur iMac ne veulent plus autre chose, en tout cas, c'est ce que j'entends partout autour de moi! Ça vaut donc la peine de t'ajuster et d'apprendre du neuf! Bonne semaine à toi aussi ♥
Je trouve vraiment que c'est la bonne chose à faire pour toi ma belle maraine... Franchement, moi c'est ceux qui accorde tant d'importance à leur travail que je ne comprend pas. Ils passent à côté des plus belles choses que la vie puisse leur offrir... Moi je l'ai toujours dis, il faut travailler pour vivre, pas vivre pour travailler. Moi si j'était à ta palce, je ferais exactement la même chose.
Prend soin de toi :)
Noémie
P.S ton autre filleul dis qu'il est très jaloux de votre pêche! Haha depuis qu'on est revenu de rapide 2 il n'arrête pas de me parlé de doré... je pense qu'on lui a donné le gout d'en "pogné" un ;)
D'accord avec Noémie!
"Ils passent à côté des plus belles choses que la vie puisse leur offrir..."
@ Noémie : Eh que t'es sage, ma belle! Je dis ça parce que tu penses pareil comme moi!!! Mais je pensais pas de même à 20 ans, j'avais pas mal d'ambition et d'illusions à cet âge-là, toi, t'as déjà tout compris l'essentiel de la vie... à 20 ans! Tu dois être une vieille âme! Avec des fichues de belles valeurs qui sont des gages « d'heureusité » comme dirait ton Grand-Papa Léo. ;o)
Dis donc, c'était pas l'anniversaire de mon nouveau filleul le 17 septembre? Je manque à tous mes devoirs de marraine! Souhaite-lui tous mes meilleurs voeux d'anniversaire et donne-lui deux bisous de plus que d'habitude, c'est de ma part.
Je voudrais tellement qu'il prenne son premier doré à « la pointe à Noémie », tu sais que c'est là que ton père et ta mère ont fait leur plus belle pêche de l'été? Tu nous portes chance, ma belle No, et pas rien que pour la pêche au doré!
Gros becs à vous deux, je vous aime fow fow fow et ton commentaire me va droit au ♥
@ Le factotum : C'est kekun, hein, notre belle Noémie?
Étais-tu sage de même à 20 ans, toi?
;o)
Ouf! plus fou que moi,à cet âge là ...
Impossible! J'espère m'être amélioré un peu avec l'âge!
Noémie si sage et jean_Mi qui est indifférent au Hockey......y a des jours où je me questionne sur ma paternité?????
Mais je suis si fier de mes chérubins!
Ta 1 ere photo est tellement belle, les autres aussi....
Heille! j'y pense, tu vas avoir plus de temps de venir nous voir asteure!
@ Le factotum : Je sais pas comment t'étais à 20 ans mais tu t'es sûrement beaucoup amélioré, t'es presque plus fou pantoute, juste assez, moi je trouve!
Non mais plus sérieusement, j'étais contente de voir « ta signature » aujourd'hui parce que je connais pas beaucoup de monde à Amos mais toute ma petite ville natale sur le bord de l'Harricana est sous le choc... J'imagine que vous êtes touchés, Ipso et/ou toi de près ou de loin, par ce drame qui a coûté la vie à trois personnes.
@ Le factotum : Au sujet du drame d'Amos, pour reprendre les mots d'un de mes amis hier soir : « Ça doit être grave, c'est rendu que c'est le journaliste Denis Thériault qui rapporte les faits au TVA Nouvelles!... en direct d'un coin de rue de Montréal ».
@ Joce : Vous avez de quoi être fiers de vos p'tits chérubins, je te le répète... Oui oui, moi je te reconnais en eux, comme je reconnais Guylaine à certains égards aussi!
La première photo et la deuxième sont à 1 km de distance, tu aimerais l'endroit, la prochaine fois, on ira ensemble, c'est juste de l'autre bord du Rapide 6, il vous faudra revenir!
C'est vrai, je vais avoir plus de temps en 2013... Youpi! Je me souviens pas d'avoir visité Québec en hiver, je l'ai tout le temps vu l'été! Ah la belle vie qui m'attend... en 2013!
La retraite … Bizarrement, le mot m’est toujours apparu avec un petit côté négatif.
Battre en retraite, se retirer de la vie active. Que faites-vous dans la vie? Retraité.
Pourtant, le moment où l’on décide de quitter « le marché du travail », et de ne plus avoir d’employeur qui gère notre emploi du temps, est une étape importante de la vie. Si on le fait par choix, on est un peu euphorique. Ah! Les vacances à perpette.
Et puis, il faut se construire un plan de match, rester actif, réaliser ses rêves, avoir des projets, et surtout continuer à s’impliquer, chacun à sa façon, dans la société.
Je te souhaite un nouveau départ à la mesure de tes rêves, de tes aspirations.
Caboche, heureuse de pouvoir gérer depuis quelques années sa nouvelle vie.
@ Caboche : Retraite... Ce mot m'est parfaitement étranger, quant à moi, je n'ai jamais eu accès à ça, une éventuelle retraite! Alors, l'équation se pose de manière très simple : Je ne suis plus capable de continuer = J'arrête. Si j'avais une vraie job et que j'étais régie par la Commission des normes du travail, ou encore mieux une convention collective, ça s'appellerait autrement, j'ose même pas dire le mot... Qu'est-ce que ça me donnerait de me faire diagnostiquer quelque chose et d'avoir un papier qui ordonne un arrêt de travail? À qui je donnerais le papier? Je suis travailleuse autonome!
Heureusement pour moi, je ne me suis jamais définie par mon travail, j'y consacrais le meilleur de mes énergies, j'étais intègre et je livrais la marchandise mais je n'y ai jamais accordé plus d'importance que ça.
Est-ce que je quitte le marché du travail par choix? Tout est là, pas vraiment, c'est pourquoi je suis loin de l'euphorie.
« Se construire un plan de match, rester actif, réaliser ses rêves, avoir des projets, continuer de s'impliquer » ????? C'est justement le genre de questions que je n'ai pas le temps de me poser... en travaillant!
Tu signes « Caboche, heureuse de pouvoir gérer depuis quelques années sa nouvelle vie ». C'est ce que tu pourrais me souhaiter de mieux, que j'en arrive un jour à pouvoir dire ça moi aussi.
Ton commentaire m'a permis de clarifier plusieurs choses dans ma tête. Je te remercie plus que tu penses ♥
Tu t'offres un "riche" cadeau que de te laisser prendre le temps.
Elles sont belles tes photos. J'aime bien la seconde et puis oups, sur celle de Zoreilles à la pêche, je n'ai pas vu du 1er coup ton poisson ;)
@ Mijo : Un « riche » cadeau en effet... ;o) Tu as remarqué que toi et moi, on met le mot « riche » entre guillemets!!!
Moi aussi j'aime bien la seconde pour tout ce qu'elle évoque... Les vestiges de cet ancien pont forestier témoignent de l'époque où l'on récoltait la forêt par secteurs, sans tout bousiller alentour, on choisissait les arbres matures seulement et la nature faisait le reste... avec le temps, elle reprend ses droits et même que ça fait joli, je trouve, quand l'histoire (récente quand même) se marie aux paysages.
T'as pas vu mon poisson? Je te l'accorde, ça prenait quasiment une loupe! Mais j'étais fière d'en prendre tant que je voulais! Ils se bousculaient pour mordre au petit hameçon...
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