Photos 1, 2 et 3 : C'était ce matin, pendant qu'on déjeunait, j'ai même pas bougé de ma chaise, j'ai juste zoomé... Il y a des samedis matin comme ça, rares et d'autant plus précieux, où l'on a juste le goût de vivre le moment présent et d'étirer le café en agréable compagnie. Les bruants des neiges affamés et gourmands nous ont donné tout un spectacle.
Le 3 fait le mois
Il a fait une belle petite tempête de neige en Abitibi cette nuit et ça se poursuit tout doucement. Crocodile Dundee me demandait justement ce matin si on était le 3 aujourd'hui. J'ai dit oui... jusqu'à minuit! Il a décrété solennellement que si « le 3 fait le mois » on n'avait pas fini de pelleter au mois de mars! Mais moi, j'avais toujours entendu dire que « si le mois de mars commence en lion, il va finir en mouton ». De là, on a relevé les tempêtes de mars qu'on connaissait, « la tempête des corneilles », « la tempête des poteaux » mais d'un autre côté, on a connu de si belles journées de mars ensoleillées, à flâner à la cabane à pêche avec des amis, pique-niquer dehors avec nos lunettes de soleil, les manteaux dézippés, les mitaines dans les poches...
Le mois de mars est l'un des plus beaux de l'année pour ceux qui aiment l'hiver. Et j'en suis. Tout est recouvert de blanc, comme protégé par cette ouate qui donne de la gueule aux paysages, qui s'agrippe aux branches dénudées des feuillus et met de la dentelle aux conifères.
Les bruants des neiges agissent comme les êtres humains, c'est ce qu'on convenait, Crocodile Dundee et moi, en les regardant se bousculer autour de la cabane pour s'approprier de quoi survivre et manger. C'est pas toujours les plus costauds qui mènent le bal. Il y en a des petits nerveux et agressifs qui les intimident ou les repoussent pour garder le contrôle sur la richesse. D'autres encore n'approchent même pas la cabane jamais jamais, ils se contentent des graines tombées par terre. Ils sont nés pour un petit pain, ceux-là. Ils n'ont pas l'air malheureux pourtant.
On en a vu certains qui avaient l'air de se méfier de cette nourriture toute offerte, de la bouffe facile, ils préféraient encore picosser ce qu'ils trouvaient dans les bouleaux autour, des « naturels », des « vous m'aurez pas, vous autres, je vais me débrouiller comme d'habitude ».
Crocodile Dundee se reconnaissait dans ceux-là, qui aiment mieux manger du baloney deboutttttte que du steak à genou... On s'est mis à parler de notre travail, le sien et le mien, des choix qu'on avait faits, lui et moi, tout au long de notre vie, en ayant toujours mis au centre de nos décisions la liberté, l'indépendance d'esprit, la qualité de vie. On récolte ce qu'on a semé finalement : Pas une cenne, pas de fond de pension mais... la liberté, l'indépendance d'esprit et la qualité de vie! Parce qu'on commence à avoir du bagage pas mal...
Y a des samedis matin comme ça que le café est donc bon, en compagnie des p'tits zoizeaux, pendant une tempête de neige... S'il est vrai que le 3 fait le mois, on va vivre un beau mois de mars!
47 commentaires:
Bonjour Zoreilles,
superbes tes photos! Si j'étais l'un des bruants je serais parmi ceux qui se contentent des miettes, et ça ne me dérangerait pas pantoute. Je suppose que ça en dit long à mon sujet.
Les configurations Blogger ont changé; comme tu dis on ne contrôle rien. Et il a un monsieur avec un accent sur ta liste qui est (hélas!) disparu, même s'il est revenu sous un nouveau pseudo. C'était un petit coucou en passant...
Bonne fin de semaine!
Lise
Belle ambiance en images, Zoreilles
Nous sommes chanceux d'avoir de si belles saisons. Chacune à son charme et nous fait apprécier mieux celle qui suit.
Ici, nous avons connu 2 hivers sans neige. Cette année, nous sommes gâtés. Les amateurs de motoneige et de sports d'hiver sont ravis aux as. Et on annonce une tempête pour la nuit.
J'ai pelleter en masse! Mais j'en ai profité pour aller me promener dans le petit boisé voir mes amis à plumes qui s'en donnaient à coeur joie! J'aime bien jaser avec mes bruands des cèdres...des naturels eux aussi...
Moi aussi, j'aime bien la liberté, l'indépendance d'esprit et la qualité de vie!
Y a des samedis comme ça! Qu'il fait bon vivre en ce début de mois!
Vous avez fait de bons choix puisque qu'au centre il y a de la matière.
Votre fond de retraite c'est Isabelle, les autres, c'est votre maison, votre Abitibi, votre vie qui contuera... tout simplement. Très subtantiel.
Normal de se poser quelques questions mais d'ici, je vois clairement que vous avez rempli votre besace avec du solide.
Grand-Langue
Le 3 fait le mois, ben la, il neige, et neige encore.
J’espère juste,que nous n'aurons pas l'hiver entier en un mois, sinon, nous n'avons pas fini...
Tes oiseaux, au ravitaillement, ils ont l'air d'apprécier le menue...
Très belles photos et billet tr`s intéressant.
Ah oui, c'est normal, je suis chez Zoreilles!
J'adore ce billet-là, Zoreilles.
Et tes beaux oiseaux.
J'aime février parce que c'est le printemps et mars parce que la neige tombe souvent en masse, magnifique et fond, tout de suite après.
Les oiseux ici chantent leurs nids à faire. Ça piaille en masse. Mon amie un peu plus au Sud a vu les bernaches arriver.
Au Québec, il y en a pour tous les gouts, sauf le tropical à plein temps. Qui doit être si ennuyant pour des Québécois!
Quand il y a de la bouffe pour toute la colonie d’oiseaux, je n’aime pas les voir se chamailler. L’été au Lac, nous avons deux mangeoires pour les colibris. Et bien, les nonos s’agglutinent tous à la même mangeoire, et il y en a toujours un qui joue au colonel, qui fait la loi et qui empêche les autres de se nourrir tant qu’il n’a pas fini son repas.
Le colonel m’exaspère.
Peux-tu souffler un peu sur la neige et la froidure pour diriger ça vers Montréal afin que la neige ne se transforme pas trop vite en pluie. J’aime l’hiver avec ces grosses bordées de neige.
Tu nous le décris bien en mots et en photos.
@ Lise : Ton petit coucou (tu restes dans le thème!...) me fait grand plaisir. Même que lorsque tu écrits bruants avec un t, j'ai trouvé ça plus naturel, je suis allée vérifier et j'ai corrigé ma faute sur mon billet!
Ceux qui ramassent les miettes par terre, Lise, je le redis, n'avaient pas l'air malheureux du tout, ils mangeaient à leur faim et semblaient plus en harmonie que ceux qui se battaient dans la cabane.
Blogger change, les blogueurs changent mais tant que j'y trouverai le bonheur de communiquer avec des gens attachants et allumés, moi, je m'adapterai. Je m'éloigne de Facebook par exemple, ça ne me convient pas personnellement.
@ Jacks : Je me souviens de ces hivers sans neige dont tu nous parlais, j'en revenais pas. Sur la Côte Nord, c'est pas normal.
Il y a tellement de sports d'hiver agréables, quand bien même ce serait juste de prendre une marche en voyant tomber les gros flocons, ça apaise...
Je te souhaite un très beau mois de mars sur « TA » Côte Nord, profite bien de tous ces paysages auxquels tu resteras toujours très attaché, j'en suis convaincue.
@ Le factotum : Je sais pas si c'est parce qu'on habite la même région mais on était dans le même « mood » dis donc!
Tu as semé et récolté la même chose que nous mais toi, en prime, t'as une retraite! C'est un tour de force. Tu as toute la lattitude nécessaire maintenant pour bien entourer les personnes qui ont besoin de toi, de ton aide, de ta présence. Pour cet aspect, je t'envie un peu.
Si nous aimerions pouvoir rêver d'une éventuelle retraite, ce n'est pas du tout pour ne rien faire mais pour arrêter de se déchirer entre nos obligations de toutes sortes, de devoir faire plein de choses en même temps, avec la préoccupation du temps, la culpabilité de ne pas être toujours là quand on a besoin de nous à plusieurs places en même temps.
C'est pourquoi un petit samedi matin de tempête à étirer le café en regardant les zoizeaux nous semble si précieux et si formidable!
@ Grand-Langue : Bien sûr, on ne regrette rien et si c'était à refaire, j'ai l'impression qu'on referait les mêmes... choix!!!
Notre passé nous appartient et avec le recul, on sait tellement pourquoi et comment on est arrivés là où l'on est présentement. Le présent est très très supportable, le problème commence à peine à se poser mais pour l'avenir, c'est insécurisant. Va-t-on devoir travailler jusqu'à 65 ans? Même pire que ça, Art-peur parle de 67 ans. Va-t-on être capable? Nous travaillons dans des métiers où la jeunesse est un atout majeur...
Bientôt nous n'aurons plus les moyens d'habiter cette maison, elle est devenue au-dessus de nos moyens. Pourtant, il y a 20 ans, quand on s'est établis ici, on les avait.
On a été si absorbés par le présent, tout le temps de notre vie, que de préparer notre avenir nous semblait un luxe... pas abordable. Alors, pas de regrets vraiment, mais l'obligation d'assumer.
Et nous ne connaissons vraiment personne autour de nous, familles, amis, connaissances, qui sont confrontés à ça.
@ Barbe blanche : Oh oui, ils appréciaient le menu! Je te dis qu'hier matin, les geais bleus n'avaient pas le dessus, les durbecs des pins ne se sont même pas présentés, les bruants des neiges, grâce à la force du nombre, étaient devenus maîtres chez eux. Ça te rappelle tu quelque chose au sens politique? ;o)
En attendant, je pense qu'on va pelleter pas mal au mois de mars!
@ Guy : La tempête a-t-elle touché aussi Matagami? Je pense à ça, maintenant que t'es propriétaire de ton nid, toi, va falloir que tu déneiges ton entrée? Attends au mois d'avril, il devrait y avoir un bon spécial sur les pelles et les grattes!
Mais je veux pas gâcher ta joie, t'as l'air d'être aux zoizeaux de ce temps-là!
@ Air fou : Tu aimes ce billet? Moi aussi. Pour une fois que j'ai fait ça court, j'étais bien fière de moi!!!
Nos saisons ne sont pas tout à fait les mêmes que chez toi, le Québec est si grand que du nord au sud et de l'ouest à l'est, ça se présente pas toujours de la même manière...
Savais-tu que les bruants des neiges s'appellent aussi des oiseaux de neige? Ils vivent plus au nord, beaucoup plus au nord, alors quand ils arrivent ici, en Abitibi, c'est qu'ils descendent au sud. On voit bien que tout est question de perception! Pour un bruant des neiges, déployer ses ailes jusqu'en Abitibi, c'est descendre dans le Sud!!!
@ Caboche : Moi aussi, l'été, j'ai toujours ma mangeoire à colibris! Mais juste une par exemple, pas deux, ce qui ne les empêche pas de se chicaner! Ton colonel qui fait la loi et s'approprie de tout, ça ne te rappelle pas certains comportements humains, ça?
Ça doit être pour ça que t'aimes pas le colonel!
J'aimerais bien partager cette belle bordée avec vous autres, je voudrais surtout pas faire ma colonelle et m'approprier toutes ces joies de l'hiver!
Coucou!
Petit billet à saveur familiale! J'entends ton frère dans cet amour de l'hiver...et du mois de mars!
Mars est effectivement un très beau mois! Par contre, moi j'apprends à apprivoiser l'hiver cette année! Heureusement, j'ai un "bon prof"... qui me manque depuis hier!
Comme ils sont beaux ces petits bruants sur tes photos! J'aurais bien aimé regarder ce beau spectacle en buvant un café chaud!!!
Bonne fin de fin de semaine Francine!!!
@ Anne-Marie : Tiens, c'est drôle, tu me rappelles encore une fois tout ce que nous avons d'inscrit très fort dans notre génétique familiale, sans le savoir!!! Parce que nous, on ne s'en rend pas compte.
Ouais, chez nous, on aime l'hiver, les tempêtes de neige, l'Abitibi-Témiscamingue, le Québec en entier, les arbres, les forêts, les rivières, l'amour, les ti minous et pas mal de patentes qui nous passionnent. La vie finalement!!!
Ton excellent prof pour aimer l'hiver, il revient après dîner, gages-tu qu'il va trouver un truc pour vous amener jouer dehors cet après-midi?
Ici, on attend du beau monde qui rêvent d'aller pique-niquer sur une île, se faire un petit feu, pour faire griller nos sandwichs, avec un thermos de chocolat chaud. Notre dimanche va servir à réaliser un rêve de ti minou et ses parents. Une mission de la plus haute importance!
Et mon souper est déjà dans la mijoteuse... Ça va sentir bon quand on va rentrer!!!
;o)
Et oui on a eu une méchante tempête.
Mais j'aime mieux les tempêtes ici que dans le sud. Pis j'ai un beau poêle à bois faque...
Je l'oublie toujours cette expression, on a la même !!!
Sympa ce petit café ouaté à deviser sur ses choix de vie.
Pour nous, le 3 était au bord de l'océan. Nous avons beaucoup marcher pour manger au milieu d'une île accessible uniquement à marée basse par un passage de sable et de galets. On peut y aller en auto mais à pied c'est bien plus beau. Au cours de ces km, je me suis sentie submergée par la beauté du paysage marin. Le vent nous poussait pour y arriver plus vite mais il ne soufflait pas assez fort pour nous faire perdre les paroles de l'autre. Nous aussi, nous avons beaucoup parlé de nos choix de vie. Amusant non, cette coïncidence ? Alors si le 3 fait le mois, le mois de mars sera beau.
@ Guy : Je viens de voir ça là... Tu peux bien avoir le goût de rentrer chez vous après le travail!
Tu t'attèles sur la pelle aujourd'hui, par ce beau soleil?
;o)
@ Mijo : Ah je pense que j'échangerais mon 3 mars avec le tien : marcher pour aller pique-niquer dans l'île à marée basse, la mer, les sables et les galets, l'air salin, les paysages marins, les vagues, le vent, les bateaux... Tu me fais rêver! Et j'ai l'imaginaire toujours prêt à voyager, tu le sais bien ♥
Vous avez aussi discuté de vos choix de vie et de la meilleure manière de les assumer? Il est bon d'avoir ces conversations-là en pleine nature, ça relativise!!!
Moi j'attends mes roselins urbains ...
Tu sens l'appel de la pelle?
Fais beau mais pas chaud, faque ce sera après-midi ou demain.
C'est, entre plusieurs, un côté merveilleux de Matagami, pas obligé de se stresser sur le déneigement... y'a rien de loin!
En passant, c'est ton amie Claire qui m'a reçu à l'Hôtel de ville pour signer la paperasse qu'il faut pour devenir propriétaire.
Quelle bonne personne.
Je l'avais déjà croisé, je savais qui c'était, mais là je l'ai côtoyé un peu plus longtemps. Vous avez plusieurs points en commun, c'est ben sûr.
Zoreilles,
un autre petit coucou (pour rester dans le thème); je n'avais pas remarqué que tu avais écrit bruant autrement qu'avec un t car je ne vois que mes propres "fötes". J'écris de mémoire, parce que je lis énormément, et suis absolument pourrie pour ce qui est de la grammaire.
Tes bruants m'ont fait réfléchir à propos des oiseaux disparus ici à Mourial; depuis x années on ne voit plus à la tombée du jour de martinets, avec leur vol irrégulier, si joli à observer, ni d'engoulevents au cri mélancolique plongeant sur les insectes avec leur large bec ouvert. Même les roselins (chers à Croco) sont chassés par les moineaux batailleurs. Ils quittent l'environnement Montréalais hostile.
Tes bruants, si j'en étais un et me contentais des miettes, c'est que j'ai horreur des chicanes, n'ai aucun esprit de compétition, et que les foules me font peur; on ne me verra jamais arborer une pancarte pour défendre quelque cause que ce soit, même si elle me tient à coeur. Je suis une peureuse absolue, qui se réfugie dans les livres afin de fuir le réel.
Mais, pure curiosité, je me demande lequel de ces bruants tu serais; certainement pas le colonel cité par Caboche, ni l'un des méprisables mangeant par terre (comme moi), ni l'un de ceux qui ignorent la mangeoire (comme ton Crocodile Dundee); je suis curieuse...
:)
Lise
@ Crocomickey : T'en as chez vous? Tu me rappelles un beau souvenir là... Mon voisin les attendait comme toi chaque année, il savait comment les attirer. Quand il nous parlait de ses roselins, je te dis, ses yeux brillaient...
Comment tu fais pour les attirer, toi? C'est tu un truc secret? Un arbre que tu aurais planté? Un mélange spécial de graines?
@ Guy : Non moi, l'appel de la pelle, ça va être correct!
Pis t'as connu « MA » Claire? Là, c'est sûr que tu es sous le charme, Claire c'est la joie de vivre incarnée, la bonté du monde, la sensibilité, l'ouverture aux autres, la délicatesse, le sens de l'émerveillement, l'amour de la vie.
Ah moi, des fois, il me pogne des ennuis d'elle, tu sais pas comment!
Je te la prête « MA » Claire mais fais-y ben attention!!!
@ Lise : Coucou! J'ignore qui sont les martinets mais les engoulevents, ça oui, je connais. Le vrai grand amateur, ici dans la maison, c'est Crocodile Dundee, moi je les aime, les oiseaux, sans tout à fait les connaître aussi bien que lui.
Les bruants des neiges qui mangent les graines tombées par terre sont loin d'être méprisables, ils sont plutôt pacifiques, je dirais. Ils n'aiment pas la chicane ni la compétition, c'est tout!
Mais je pense pas que je serais dans cette catégorie-là malgré tout si j'en étais un. Je serais plus comme Crocodile Dundee, moi, à trouver ma pitance dans les bourgeons des branches de bouleau ou les graines des conifères, je me méfierais de la nourriture offerte dans les cabanes : du fast food!!!
Crocodile Dundee et moi, ça fait bizarre à dire, mais on est à la fois semblables et différents! ;o)
Notre passé nous appartient et avec le recul, on sait tellement pourquoi et comment on est arrivés là où l'on est présentement. Le présent est très très supportable, le problème commence à peine à se poser mais pour l'avenir, c'est insécurisant. Va-t-on devoir travailler jusqu'à 65 ans?
Cette réflexion me touche, Zoreilles. En quelques mots, tu résumes tellement de choses, des espoirs, des inquiétudes, celles de toute une génération. Je dirais même que tu résumes à merveille ce que c'est que la vie.
En arrivant sur ton blogue ce soir, j'étais encore ébloui par le nombre de messages qu'on te laisse en si peu de temps. Et je crois que la réponse est simple: tu résumes si bien dans tes mots ce que plusieurs ressentent sans pouvoir le faire si bien.
Tu as une des choses les plus riches et les plus recherchées au monde; une présence .
@ Jacks : On voit bien que t'es mon ami, tu comprends le meilleur de moi, tu magnifies mes mots et leur sens.
Ce qui me touche, moi, c'est que tu donnes vers la fin de ton commentaire la définition de ce qu'est une écrivain public, ce métier que j'ai tant aimé. Encore hier soir, on m'en parlait, la semaine dernière on m'a consultée à ce sujet et je n'ai pas pu dire non. Je crois que ça va me suivre toute ma vie!
Quant à cette présence et le nombre de commentaires, d'abord, il faut diviser par deux, parce que j'en écris la moitié dans mes réponses. Ça fait 5 ans que je blogue, je suis pas mal constante et prévisible. Les gens sont fidèles. Ils reviennent. Je les accueille comme des amis auxquels je suis très attachée. Et puis c'est un forum de discussion ici. J'ai installé inconsciemment cette ambiance, c'était plus fort que moi je suppose, je viens, comme toi, de cet univers-là qui était en pleine effervescence dans les années 90, alors que le monde virtuel rassemblait des gens de partout dans des « salons », des lieux virtuels où l'on avait tant de bonheur à se connaître et se parler... Là où nous sommes devenus amis! ;o)
Ton commentaire me donne des ailes pour continuer. Ton amitié aussi. Et au moment où je t'écris ça, les bruants des neiges viennent d'arriver en délégation, ils virevoltent autour de la cabane et se posent tout autour. Si je les vois, c'est que je suis sur mon portable, dans la cuisine, en pyjama, et que j'étire mon café avec toi ce matin!
Le mois de mars est rarement aussi beau à la ville, il fait froid humide et il y a de la sloche. Mais comme l'hiver n'a pas été pénible il devrait bien passer.Tu as un décor magnifique pour prendre ton café et de la belle compagnie, je parle des oiseaux et de ton amoureux bien sur.
@ Solange : Effectivement, tant qu'on travaillera tous les deux, on pourra profiter de ce décor-là pour savourer notre café du samedi matin!
Je te souhaite un magnifique mois de mars avec de la belle neige blanche qui fond tout doucement... C'est beau dans ton coin aussi, il y a des parcs avec de grands arbres, des petits sentiers invitants à suivre.
;o)
WOW!
Un pique-nique sur une île...avec un thermos de chocolat chaud?!!!
Vraiment trop cool comme dirait Clara!
<:0)
@ Anne-Marie : Ouep! C'est ce qu'on a fait dimanche après-midi. Et Dominic a pris une belle photo de nous quatre avec son Iphone, (j'essaie de te l'envoyer dans les prochaines minutes) sur le bord du ti feu, sur l'île des Drolet (Yves sait où c'est) c'était drôle, Félixe se pensait dans une grande aventure, une grosse expédition, elle n'arrêtait pas de dire : « C'est la grosse forêt ici, hein? ». On avait juste des mini guimauves, un restant de sac, ça a été un gros succès, elle en a fait griller une dizaine au bout des petites branches, ça n'a même pas gâché son souper!!! La mijoteuse a fait notre repas du soir, ça sentait super bon quand on est rentrés.
Ça prend pas grand chose, des fois, hein? Juste du temps!
Finalement on a laissé faire le chocolat chaud dans le thermos, on évite les produits laitiers, la Félixou est aux antibiotiques elle aussi depuis dimanche matin... Comme Clara!
Pour les roselins, ce sont simplement des graines qu'eux seuls peuvent bouffer parce que trop petite pour le bec des autres. Me rappelle plus le nom mais les animaleries le savent. Les roselins, la même famille, reviennent chaque année bâtir leur nid dans la toiture de ma galerie avant et en mai, c'est la ponte et le reste. J'en ai déjà placoté sur mon blogue ...
@ Crocomickey : T'es donc ben fin de me donner ton truc! Pourtant, je te lis depuis le tout début, j'avais jamais entendu parler de ça. Tu vois, avec moi, tu pourrais radoter pis ce serait pas grave, hihihi!
Peut-être qu'un jour, les roselins vont revenir par chez nous... grâce à toi. Je ne vais jamais dans les animaleries, j'ai pas de chien pas de chat pas d'oiseaux, aucun animal domestique!
Zoreilles,
les roselins chers à Croco sont sous son billet du 27 mars 2007. Si je m'en souviens c'est que j'avais lu ce texte sur Planète Québec, n'écrivais pas sur les blogues, et que je n'ai eu qu'une petite fouille à faire dans les archives.
J'aime l'hiver (même si nous n'en avons pas eu ici), mais lorsque le printemps revient, mon plus grand petit bonheur est d'observer le retour des oiseaux. Aujourd'hui, par un 7 mars anormalement doux, j'ai crû voir voler une hirondelle: mon imagination sûrement...
Lise
Zoreilles,
le 26 mars, pas le 27, misère!
Lise
Est-ce que c'est le 5 ou le 7 qui le défait? M'en souviens plus!
Chez moi, ce sont les Dur becs des pins qui faisaient un snack ce matin, dans l'arbre au pied de mon escalier!
Les roselins pourprés et familiers préfèrent les graines de tournesol! Ils ont un chant joyeux, c'est tellement plaisant les entendre...
J'adore l'hiver et ça me fatigue d'entrendre chiâler contre l'hiver: on vit dans un pays nordique, on devrait en profiter! En tout cas, quand je vois tout ce qui se passe ailleurs, ben je ne changerais pas de coin de pays, lol!
Mars le mois des tempêtes a débuté sur des chapeaux de roue! Bien contente de ne pas me retrouver sur la route... parfois!
xx Soisig
Lise, ma meilleure analyste !
Les graines Zoreilles, c'est du chardon.
Texte roselins = http://crocomickey.blogspot.com/2007/03/mes-roselins-de-etour.html
@ Lise : Tu connais mieux nos blogues que nous les connaissons nous-mêmes!
C'est peut-être pas ton imagination, peut-être as-tu vraiment aperçu une hirondelle? Aujourd'hui, ici, il pleut, hier la neige fondait sous les rayons ardents du soleil mais n'oublions pas qu'une hirondelle ne fait pas nécessairement le printemps!
@ Soisig : Ah oui, la suite du 3 fait le mois... Moi, j'ai entendu « le 5 le défait et le 7 le refait » autrement dit, les anciens s'accrochaient à tous les espoirs!!! Et le mois de mars faisait place au mois d'avril... ne te découvre pas d'un fil...
Des Durs becs, j'en ai vu moi aussi dernièrement, sont tu beaux, hein?
En tout cas, ce matin, je te souhaite pas de faire de la route! Journée parapluie avec de la glace en dessous, ça va patiner plus qu'en politique, mets tes crampons si tu vas marcher dehors...
;o)
@ Crocomickey : Je suis retournée te lire... Je l'avais effectivement manqué celui-là, je le découvrais pour la première fois ce matin. Belle photo. Charmant billet.
Il faut que tes roselins reviennent. Tu les aimes vraiment trop beaucoup. Ça devrait pas tarder. Et moi, je vais m'acheter des chardons pour les attirer.
Zoreilles,
non je ne connais pas les blogues mieux que ceux qui en sont les auteurs; le problème c'est que je me souviens de trop de choses. Ma mémoire me dérange souvent, et je me demande parfois si ce n'est pas une forme de maladie mentale. Ça m'inquiètes pour tout dire. Et franchement il y a bien des choses que je voudrais oublier...
Lise de retour de la dentiste avec deux dents de sagesse en moins.
@ Lise : Rien d'inquiétant, voyons, c'est seulement que tu écoutes mieux que la moyenne des ours, que tu as une excellente mémoire et que les choses t'atteignent parce que tu es sensible. C'est loin d'être une maladie mentale, ce sont trois grandes qualités!
Comme de raison, tu aimerais avoir une mémoire sélective et ça ne vient pas systématiquement comme on le souhaiterait, des fois...
Le dentiste? Deux dents de sagesse en moins? Ouch! Ça fait tu mal?
Zoreilles,
étrangement non ça ne fait pas mal du tout, et je suis "dégelée"; il faut juste que je mange mou pour une couple de jour. Et ma dentiste est très gentille; elle a réussi à me faire presque oublier ma phobie d'aller chez le dentiste...
Je crois que je n'aurai pas besoin de remplir la prescription pour les pilules antidouleurs.
Merci pour ta réponse, ça me réconforte. La mémoire sélective, mets-en que j'aimerais l'avoir! Tu fais du bien même par voie virtuelle; grand merci pour tes mots.
Lise
@ Lise : J'espère que tu auras passé la nuit sans douleur... Ta dentiste est vraiment chouette, on en voudrait tous une comme elle!
En tout cas, si elle t'a prescrit des anti douleurs, au moindre inconfort, n'hésite pas à les prendre, n'endure pas de douleur ou d'inconfort si t'es pas obligée dans les premiers jours. Manger mou, ça devrait être pas si pire, moi la gourmande, il me vient plein d'idées, hahaha!
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