Photo : Samedi dernier, pas très loin de notre camp en forêt. Avec Crocodile Dundee, on a marché jusqu'à temps qu'on trouve l'endroit idéal pour y construire un petit quelque chose avec les matériaux qu'il va récupérer lors de son prochain contrat. Il voulait une photo de l'emplacement précis, ce qui va lui permettre de construire à l'avance les panneaux qu'il n'aura plus qu'à transporter par sections et assembler sur place. Quand j'ai vu cette photo de moi là-bas, avec mes lunettes de soleil, pas trop de sourire, pas d'expression, je me suis trouvée un petit air snob. Ça m'a rappelé quelque chose qui me chicote depuis longtemps. Saviez-vous que...
Je suis snob!
J'aurais dû oublier ça mais je sais pas pourquoi, ça me revient de temps en temps comme un « flash back » de mauvaise dope, un rêve récurrent dérangeant auquel je cherche une signification ou une explication. J'aimerais beaucoup exorciser ça. Écrire est thérapeutique dit-on...
J'ai une très très très grande famille, tant du côté de mon père que de ma mère. Mes cousins et cousines se comptent par centaines. Chez mon oncle F et ma tante T, ils devaient bien être une douzaine autour de la table et ils avaient tout un esprit de famille et de solidarité. C'était tellement animé dans cette maison-là. J'aimais beaucoup y aller quand j'étais petite. Ils voulaient toujours me garder à coucher avec eux autres, tout le monde couchait en haut, les filles dans une chambre, les gars dans l'autre, on passait des soirées à rire, jusqu'à temps que ma tante T nous menace en claquant du talon sur la première, la deuxième, la troisième marche : « Vous autres, faites-moi pas monter! ».
Puis on a grandi, on s'est perdus de vue, la vie a suivi son cours. Je les revoyais de temps en temps, ces cousins et cousines, dans nos grands rassemblements, aux 4 ou 5 ans à peu près. J'étais tout le temps dans le comité d'organisation de ces fêtes familiales et je me retrouvais souvent à faire de l'animation auprès des enfants, c'était devenu quasiment ma spécialité.
Un jour, l'une des filles de cette famille a acheté la maison à côté de chez nous. J'étais contente. Elle aussi. On allait se revoir plus souvent, on était devenues voisines!
Elle aimait bien faire la fête, ma cousine voisine. Une fille « de party » comme on dit. Un soir qu'elle avait célébré pas mal, je vous cacherai pas que j'avais hâte qu'elle traverse chez elle pour la nuit, mais étant pas mal éméchée, elle n'avait plus beaucoup conscience du temps qui passe ni vraiment plus A-U-C-U-N-E espèce d'inhibition.
C'est alors que, la bouche molle, elle me déclare : « En tout cas, je vais leur dire, moi, à mes soeurs que c'est pas vrai pantoute que t'es snob, après qu'on te connaît, t'es la fille la plus fine du monde, moi en tout cas, depuis que t'es ma voisine, je te trouve pas snob pantoute pantoute ».
J'avais été étonnée : « Moi, snob? »
Et elle m'avait bien bien bien confirmé que oui, j'étais snob, quand on me connaissait pas trop.
Je lui avais demandé de m'expliquer ce qu'elle entendait par... « snob ». C'était pas clair, sa définition, à peu près comme son élocution de fin de soirée, mais en tout cas, m'avait-elle assurée, ça faisait l'unanimité dans sa famille, on m'avait étiquettée de même. J'étais snob!
Ce soir-là, je m'étais pas défendue. En fait, c'était pas le moment et j'aurais pas su comment. J'avais juste hâte qu'elle rentre chez elle. On n'en a plus jamais reparlé. J'avais pas le goût. Elle non plus, probablement. Nous sommes restées voisines deux ans. Après, ils ont déménagé. J'ai pas eu de peine.
Mais depuis ce temps, chaque fois que je rencontre l'une ou l'autre des cousines de cette famille-là, je me sens toute croche. Comme gênée. Comme gauche. Comme froide. Comme distante. Comme... snob!
C'est niaiseux, hein?
112 commentaires:
As tu déjà parlé de ce sujet?
Il me semble la reconnaître.
Une chose est certaine, les perceptions qu'ont les gens,
face à nos comportements,
souvent, nous jettent sur le cul...
@ Barbe blanche : Non, je crois pas jamais avoir parlé de ça ici... ni tellement ailleurs non plus. Si tu crois la reconnaître, c'est probablement que tu as beaucoup de cousines toi-même, j'imagine, avec une aussi grande famille que la tienne!
Sur le cul, tu dis? Regarde bien la photo, je m'en suis pas relevée, je suis encore dans la même position.
Me trouves-tu snob, toi? Non laisse faire, ne me réponds pas. C'est quoi, ta définition de snob? À ça, j'aimerais beaucoup avoir des réponses.
Souvent, les gens timides passent pour être des gens snobs, alors que c'est tout le contraire.
J'ai connu ça très longtemps.
Je me suis heureusement soigné depuis.
Être snob, ce serait peut être, manquer tellement de confiance en sois, que nous n'osons entrer en contact avec les autres, même et surtout, à notre insu.
Toi snob, à te voir aller sur ton blogue et ailleurs, je serais porté à dire que cette étiquette ne te représente pas.
Tu es de ces personnes qui gagnent à être connues, la preuve de ce que j'avance, la réplique de ta cousine.
Barbe blanche, elle est très douce, ta définition de snob : timidité, manque d'assurance, j'aime ça beaucoup. Ça me dérangerait quasiment pas d'être snob d'abord!
T'es ben fin de me rassurer...
Et nous sommes d'accord sur l'essentiel, les maudites étiquettes, c'est tu assez plate, hein? On reste pognés avec ça pour longtemps. As-tu pensé aux enfants qui se font traiter de toutes sortes de noms quand ils sont petits, à l'école, dans la rue?
T'as été timide et tu te soignes? Tant mieux. Moi, j'ai même pas été timide, en tout cas, je m'en souviens pas si je l'ai déjà été. Alors, elles devaient avoir une autre définition de snob, en ce qui me concerne!
On ne peut pas plaire à tout le monde, c'est juste ça.
Souvent les gens donnent cet étiquette aux gens fonceurs, personnes énergiques et entreprenantes.
C'est une façon naturelle chez eux de se protéger de ne pas être à la hauteur des situations qui se présentent à eux.
Te connaissant un peu, t'ayant croisée quelques fois, je te trouve agréable d'accès, une personne à connaitre.
C'est certain que cela jette un froid lorsqu'on nous affuble de cet épithète!
Coucou Zoreille!
étrange quelques fois la perception que les gens peuvent avoir de nous et cet espèce d'effet d'entraînement chez chacun des membres de cette famille. J'imagine aussi l'effet de surprise occasionnée par cette révélation de la part de ta cousine!
Et quel malaise en effet lorsque tu rencontre cette famille à l'occasion. Toi tu sais mais eux ne savent pas que tu sais! Je me demande bien s'ils continuent à te trouver snob!!! Quelle drôle d'idée...
Tu es toute mignonne sur cette photo! Je trouve que tu ressembles à une poupée de chiffon avec tes grosses mitaines et tes bottes!
Bizous Zoreille xxx
Coucou Zoreille!
étrange quelques fois la perception que les gens peuvent avoir de nous et cet espèce d'effet d'entraînement chez chacun des membres de cette famille. J'imagine aussi l'effet de surprise occasionnée par cette révélation de la part de ta cousine!
Et quel malaise en effet lorsque tu rencontre cette famille à l'occasion. Toi tu sais mais eux ne savent pas que tu sais! Je me demande bien s'ils continuent à te trouver snob!!! Quelle drôle d'idée...
Tu es toute mignonne sur cette photo! Je trouve que tu ressembles à une poupée de chiffon avec tes grosses mitaines et tes bottes!
Bizous Zoreille xxx
Bien souvent certaines portent de gros jugements sur les autres pour se remonter soi-même. J'adore tes belles grosses mitaines. Je te connais virtuellemnt depuis peu et selon tous les billets que je lis de toi tu es au contraire une personne toute simple remplie d'humour.Par tes billets je trouve que tu es collée à la vraie vie et j'apprécie beaucoup. Merci et bonne soirée.
@ Le factotum : Et pourtant, toi, à la façon dont tu m'avais abordée la première fois, en me jouant un tour (j'en ris encore!...) « Pardon Madame, est-ce que ça se pourrait que je vous aie vue dans Kassandra? »... j'étais tellement déstabilisée que tu aurais bien pu me trouver snob!!! Heureusement que nous nous sommes croisés à nouveau par la suite... et que nous nous connaissons mieux maintenant. ;o)
@ Nanou : Coucou! T'as tout compris. Le malaise quand j'en croise une de cette famille-là maintenant... Elles ne savent pas mais moi, il est trop tard, je sais! Et ça s'arrange pas, j'en suis certaine, parce qu'après ça, il y a eu une période où j'étais assez présente dans les médias de notre région, comme porte-parole ou responsable des relations publiques ou à faire la promotions d'événements culturels, etc. Ça doit sûrement contribuer à creuser le fossé!
Une poupée de chiffon? J'étais fatiguée d'avoir tant calé dans la neige, nos raquettes étaient restées à l'autre camp. Après, on a marché sur la rivière, dans les pistes de motoneige, j'ai repris un peu de tonus!!! Et merci pour le « mignonne »... Je sens que ça vient de ton ♥
@ Étoile : Je n'aime tellement pas moi non plus ces jugements qu'on porte gratuitement sur les gens, surtout quand on s'attaque à leur apparence, à ce qu'ils dégagent, losqu'on leur prête des intentions, qu'on les catégorise, etc. C'est vraiment trop injuste, comme dirait le petit Calimero des dessins animés de notre enfance.
Tu aimes mes grosses mitaines? Je les ai achetées pour 5 $ dans une exposition d'artisans il y a bien des années. Il y avait ce kiosque tenu par une belle Algonquienne, elle fabriquait de si belles choses avec du cuir d'orignal, de la fourrure, des perles à tisser, du bois, de l'écorce de bouleau, des brindilles de mélèze, tout ce que j'aime et qui est naturel. Quand j'ai vu ces mitaines à seulement 5 $, je lui ai demandé pourquoi elle les donnait ainsi? Elle m'avait dit qu'elles étaient pleines de défauts, elle me les a tous montrés, en m'expliquant que c'était le premier essai d'une de ses élèves et qu'elle les vendait pour rembourser au moins les matériaux. Je les aime tellement mes grosses mitaines imparfaites, elles n'en sont que plus attachantes avec tous leurs défauts. Mais je n'ai jamais eu froid aux mains depuis ce temps-là.
Comme quoi, faut jamais se fier aux apparences. Qui aurait dit que j'aurais des compliments un jour pour ces mitaines pleines de défauts?
Comme je te comprends, on m'a souvent dit que je gagnais à être connue parce que j'étais gênante. Alors entre snob on s'entend bien.
C'est ça ta coupe de cheveux 1968 ?!? :-)
Comme le dit Barbe Blanche, les gens timides, réservés, discrets, distraits, passent souvent pour des snobs. À moi aussi on me donne parfois cette étiquette.
Toi, snob ? Vraiment pas ! Et si c'était les cousines qui avaient un complexe d'infériorité ? (une hypothèse comme ça)
@ Solange : Toi aussi? Ça, c'est le bouquet! J'ai tu bien fait d'en parler, je me sens pas toute seule. Entre snob, on se comprend, mets en!
@ Guillaume : C'est ben ça, ma coupe de cheveux 1968!!! C'est rien, ça, t'as pas vu le pire, la robe de fortrel à motifs orange et bleu, les bas culotte et les ti suyés plates de mémére. Et dire que je vais remettre ça demain matin, avec les cheveux crêpés pis du spray net pis de la poudre dedans, le maquillage exagéré de madame, du cutex rouge pitoute pitoute, beurk. Vraiment, ils sont mieux de me donner le même cachet que Crocodile Dundee, avec un contrat jaune de l'industrie du cinéma que je vais garder en souvenir, sinon je me plaindrai en haut lieu!
La semaine prochaine, je pourrai prendre rendez-vous avec ma coiffeuse pis essayer de réparer ça.
Ah bon, toi aussi, on t'a déjà traité de snob? Décidément, on se retrouve entre nous ici. Je suis donc contente d'en avoir parlé. Je te dis, écrire, c'est toujours thérapeutique, que ce soit sur un blogue ou dans un fond de tiroir!
Ton hypothèse me sourit... mais ces cousines-là n'auraient vraiment rien à m'envier, je vois vraiment pas pourquoi je leur ferais vivre un complexe d'infériorité... Ça va peut-être se replacer quand elles vont me voir dans Chasse au Godard d'Abbittibi! Elles vont réaliser que je suis loin d'être snob, j'ai même pas d'ego!
Zoreilles,
bien sûr que tu es snob puisque tu portes des verres fumés! Blague à part, le snobisme et toi êtes à des années-lumière. Et j'aime beaucoup le commentaire de Nanou, disant que tu fais penser à une poupée de chiffon.
Pour ma part je dirais que tu sembles très heureuse d'être assise dans cet endroit accueillant et paisible. Histoire de fuir ton travail (je devine que ce n'est pas toujours facile), et d'avoir un repos bien mérité.
L'Abbitibi et les régions, paradis méconnu des gens vivant en mégalopode Montréalaise, mais je n'ai pas oublié ma Côte-Nord natale. Elle sera toujours vivante dans mon coeur.
Et moi aussi je les aime beaucoup tes mitaines.
Le jugement des gens, c'est l'une des seules bonnes choses dans mon cas, mes oreilles y sont fermées. J'ai déjà assez de misère avec moi-même...
;-D
@ Lise : Oh oui, j'étais à ce moment-là très heureuse et en paix, malgré mes airs snobs, c'est sûr sûr sûr que c'est rien qu'à cause de mes lunettes de soleil!
Pour dire franchement, mon travail ne me pèse pas si lourd, enfin pas tant que ça, ce sont mes « obligations autres » que je fuis quand je me sauve dans le bois. Avec mes super mitaines à 5 piasses!
Quelle attitude formidable tu as, je devrais m'inspirer de toi et fermer mes zoreilles au jugement trop hâtif des gens. Hélas, j'y suis bien trop sensible... (soupir). Mais je commence à prendre des forces là, avec les commentaires de tout le monde, y compris d'autres snobs dans mon genre!
En tout cas, avec tes dents de sagesse enlevées, t'es pas moins sage qu'avant, moi je trouve ♥
Zoreilles,
je suis au courant pour tes obligations autres, et il est impossible de s'y dérober, par amour...j'en sais quelque chose.
Et si j'ai appris à ne pas m'en faire avec le jugement des autres, c'est que je suis la plupart du temps dans ma bulle. Quand je vais voir ma mère à la résidence, je suis horrifiée par l'attitude de certains visiteurs, ignorant tout le monde (parmi les pensionnaires) sauf la personne qu'ils sont venus visiter. Ça me désole, car je parle à tout le monde, pas juste à ma mère. Je ne dis pas ça pour me vanter et ce n'est pas un effort pour moi. Loin de là!
Je m'y sens bien. Point à la ligne, on peut penser ce qu'on veut. J'ai de la misère avec les gens en général au quotidien, mais pas à la résidence.
Et là, petite parenthèse, je suis en congé maladie pour un mois, rien de grave.
:-)
@ Lise : Pareil pour moi, les personnes âgées à la résidence de Belle-Maman me connaissent et me parlent, me sourient et engagent la conversation facilement. Eux autres, ils me trouvent pas snob!
La plupart d'entre eux s'ennuient, n'ont pas de visite, on dirait qu'ils cherchent à nous plaire, ils possèdent encore l'art de la conversation, de la galanterie, tant chez les femmes que les hommes, on dirait qu'ils prennent le temps de vivre et d'apprécier les petites choses, je sais pas comment dire, avec eux, on se sent une personne digne de considération. Je te comprends tellement.
En congé de maladie pour un mois? J'espère bien que c'est rien de grave. Prends soin de toi alors, on ne doit pas te prescrire cette pause pour rien...
Whow! Quelle belle photo!
Je l'ai adorée spontanément. Mais je dois tout de suite donner raison à Barbe Blanche mêmes si tu essais de le faire passer pour un menteur. Celui qui le dit, c'est celui qui l'est.
Je me souviens moi aussi que tu aies parlé de ça. À l'époque, j'avais dit que tu ne l'étais pas. Alors, je ne veux pas reprendre toute mon argumentation. :-)
Ha Ha, je n'avais pas rêvé, Jackss s'en souvient aussi...
Je crois que c'était un tout petit bout, si ce n'est dans un billet, c'était en commentaire à quelqu'un.
Il y a déjà un bout de ça.
Tu avais utilisé un même bout de phrase que tu reprends ici.
C'est ce qui m'a mis la puce à l'oreille.
Lise dit à des années lumières, elle a tout à fait raison.
Je te connais un peu.
Toi snob? Il faut en n'avoir fumé du bon en criss pour prétendre pareille ineptie.
Bobos...
Moi, je vois un rapport avec le billet de Grand-Langue. Quand on ne participe pas aux conversations vides débordant de sens commun et vérifiant si tout le monde est bien pareil-pareil pour mieux exclure les autres. Faut niveler par le bas autrement, on est snob.
Imagine une végétarienne, engagée, qui vit des bouts en ermite pour créer et se ressourcer, qui hait Ealt Dysney et les trucs américanos commerciaux, ou Céline Dion et Occupation Double. Snob, tu dis? J'ai surement, pour ces membres de ma famille, des habitantes à huit pattes dans le plafond, en plus d'être snob.
À notre santé!
@ Jacks : Je vous fais confiance à tous les deux, vous n'inventez pas ça, c'est certain. J'ai dû en parler dans un commentaire quelque part... Ça veut donc dire que ça m'avait affectée plus que je pensais!
En plus d'être snob, je radote! Je peux bien me sentir dans mon univers et à mon rythme avec les personnes âgées et les tout petits!
Sais-tu ce qui me sauve? C'est que je suis capable de rire de moi. Sais-tu ce qui me console? C'est que vous me lisez quand même.
Qu'est-ce que je ferais sans vous?
@ Barbe blanche : C'était ma parole contre la tienne mais là, tu as tout un appui avec Jacks, je rends les armes, je hisse le drapeau blanc, vous avez gagné, les gars, avec vos bonnes zoreilles et moi, j'ai perdu avec ma grande gueule!
Bon ben là, c'est sûr, je m'engage solennellement, j'en reparlerai plus jamais, j'ai réglé mon cas, dossier clos, direction archives, JE NE SUIS PAS SNOB, bon, c'est touttttt.
Si c'était le cas, mes amis me le diraient en pleine face ♥
@ Guy : ... en avoir fumé du bon ou bien... en avoir bu du solide!
On ne devrait pas accorder de crédibilité aux propos d'une personne saoule, trouves-tu?
Merci de t'indigner, ça m'a fait chaud au coeur!
@ Air fou : Non seulement tu me fais rire mais tu m'éclaires!
Cette chanson-là, chaque fois que je l'entendais à la radio, je pensais à ma cousine et ses soeurs et je n'arrivais pas à m'identifier au « personnage ». Pas de farce! Ce matin, ce qui m'a fait rire, c'est ce bout-là :
« Tous mes amis le sont/Je suis snob et c'est bon ».
Non mais ça se vérifie depuis le début dans les commentaires qui s'écrivent ici, je suis pas toute seule à m'être fait traiter de snob. J'ai tu bien fait d'en parler!!!
Là où tu m'éclaires, c'est quand tu dis ceci : « Faut niveler par le bas autrement, on est snob.»
Fait vécu : Dimanche soir dernier, j'écoutais la Soirée des Jutra, le gala qui récompense une fois par année nos artisans du cinéma québécois. Pour rien au monde, je n'aurais voulu manquer l'hommage qu'on a rendu à Paule Baillargeon, une cinéaste Abitibienne qui a toujours travaillé dans l'ombre, là on lui donnait toute la lumière. Toute une industrie, le cinéma, avec ses splendeurs et ses misères, une forme d'art qu'on gagnerait à mieux connaître, la voix d'un peuple et ses images, chez nous et à l'étranger. Un événement annuel. Une fête. De plus en plus politisée et c'est pas mauvais du tout qu'elle le soit, ça reste un levier puissant de notre culture. Cote d'écoute : 600 000 personnes.
À la même heure et pendant le même temps, soit 3 heures, sur l'autre réseau de télé, c'était la finale des gars de Star Académie avec ses gros budgets, ses cliquants et ses payettes, ses effets spéciaux et ses personnalités formatées pour répondre au show business payant et convergent. Je l'ai appris le lendemain dans les journaux : 2.5 millions de cote d'écoute.
En déjeunant avec Crocodile Dundee, ça se trouve à être le jour où j'ai écrit mon billet, j'étais révoltée de ces chiffres-là, j'ai dit que c'était pas de même qu'on allait se construire un pays, sais-tu ce qu'il m'a répondu? « Si tu dis ça au monde, ils vont dire que t'es snob! »
Quand t'es pas dans la masse, tu te marginalises, automatiquement t'es snob. Oui, c'est sûr, on doit souvent te traiter ainsi, j'ai pas le moindre doute.
Alors, on va se rappeler toutes les deux ce bout de chanson que je citais plus haut et dorénavant, je te promets que ça va me faire sourire ♥
Et parlant de cinéma, c'est journée de tournage aujourd'hui pour moi. J'ai super hâte à tantôt, malgré le look 1968 qu'ils vont me faire, j'ai surtout hâte de retrouver mes copines, « les femmes Moose ».
Crocodile Dundee, qui tournait jeudi dernier, a signé un contrat en bonne et due forme, « contrat d'engagement numéro CC-...... » de l'Association des producteurs de films et de télévision du Québec », avec le logo de l'UDA pitoute pitoute. Un cachet que je trouve très respectable.
Je lui ai dit : « Mouéssi mouéssi, j'en veux un contrat jaune comme le tien ».
Il m'a dit que c'est parce que lui, il avait tourné nu. Il a ajouté que la balle était dans mon camp!
Il est parti travailler avec sa boîte à lunch, en me souhaitant un gros cachet pis un contrat jaune!
Merci Jackss, parce que vois tu, la Zoreilles elle ne me croyait pas, elle est donc ben snob, celle là...
Ben non, Zoreilles, tu n'es pas snob pour deux sous.
La mémoire,des fois, n'enregistre pas tout, pourquoi, ai je retenue ce partage fait il y a combien de temps déjà, dieu seul le sait, et que toi, tu ne t'en souviennes pas,
hé bien, mystère et boule de gomme,
cette façon qu'a la mémoire de travailler, apporte parfois, des discussions amicales.
Suite à ton contrat jaune, et l'affirmation de Crocodile Dundee, j'ai hâte de voir ta prestation dans ton film sur les hippies de 1968...
Bonjour Zoreilles,
J'ai bien aimé ton billet. Il nous démontre bien toute la complexité qu'il y a à être un humain. Chacun voudrait vivre son individualité, librement et en même temps, nous souhaiterions que les autres ne soient pas trop différents de nous.
Tu dis dans un de tes commentaires :
« Quand t'es pas dans la masse, tu te marginalises, automatiquement t'es snob. Oui, c'est sûr, on doit souvent te traiter ainsi, j'ai pas le moindre doute.
Alors, basé sur cela, je suis, moi, un champion parmi les champions du monde des snobs, car je me suis toujours considéré comme un étranger dans notre société dite civilisée... une sorte d'extra-terrestre, quoi ! Je dois être une âme perdue qui était destinée à un lointain futur où ne vivrait qu'une humanité totalement, pleinement humaine, avec tout ce que cela implique d'unité.
Je me permet de te faire une grosse bise.
Allô Francine!!!
J'ai tellement rigolé en lisant ce billet!!! tu sais quoi? Moi aussi ça m'est arrivée de me faire traiter de SNOB! Et que, une fois qu'on me connaissait, ben on se rendait compte que j'étais toute autre chose!
Tu sais quoi? C'est de la gène, de la réserve et j'irais même jusqu'à dire, des bonnes manières!!! Moi je ne saute pas sur les gens quand je les rencontre les premières fois! Je garde mes distances, j'apprivoise, je me laisse apprivoiser et APRÈS là on peut jaser et se faire du fun!!!
SNOB? NON!
RÉSERVÉE? OUI!!!
Et je ne crois pas que se soit mal! Il suffit seulement d'aller vers les gens, apprendre à les connaître, dépasser la première idée (souvent trop rapide) qu'on se fait d'une personne!
Autre sujet!
Je vois que tu es finalement aller à R-2?!!! Chanceuse! Je crois que j'en aurais eu grand besoin la fin de semaine dernière! fin de semaine à courir l'aréna, à moucher des nez, à donner des antibiotiques...!
Comme ça Gilles à des plans de constructions? Cool!
Pis ta photo, elle est belle!!!
Anne-Marie :0) xxx
T'as pas compris......c'est juste qu'ils sont tous dyslexique....SNOB virer de l'autres bord c'est BONS!
comme du bon pain.
Je me souvenais de ça....moi ça m'as toujours fait rire!
C'est tellement faux, t'es la seule fille qui offrirait un bon café pis un muffin chaud au percepteur d'impôt
Comme Joce a dit:
Tu es bonne comme ma brioche de cette semaine!
C'est très exactement ça, Zoreilles. Exactement.
[Parait que les suaires de chez Dior sont fabriqués en Chine maintenant.]
Amitié, Zoreilles.
@ Barbe blanche : Tu sembles avoir une bonne écoute, ça te donne beaucoup de mémoire! Ça avait dû t'interpeller quelque part aussi!
N'espère pas trop de ma prestation dans ce film, mais retiens bien le titre, Chasse au Godard d'Abbittibbi, dont la trame de fond pourrait t'intéresser : le questionnement que vivent tous les jeunes des régions : partir ou rester? Je connais le scénario et je t'assure que c'est réaliste. Pas moralisateur pour 5 cennes, mais terriblement réaliste.
Éric Morin, le réalisateur, veut faire ce film depuis 15 ans. Il l'avait dans le coeur tout ce temps-là, il a fait ses preuves ailleurs, s'est mérité plein de prix et une fois sa carrière bien assise, reconnu par ses pairs, il a obtenu une subvention pour faire son film, avec son équipe technique et toute la production, il a amené ce monde-là ici, a choisi ses acteurs pour les rôles principaux (Alexandre Castonguay, Sophie Desmarais, Martin Dubreuil) et il a impliqué plein de monde de la région. Le tournage se termine lundi prochain...
Ce long métrage fera d'abord une carrière internationale dans différents festivals, ensuite il sera présenté en première nord-américaine au Festival du cinéma de chez nous, à l'automne 2013 et c'est seulement après qu'il sera présenté partout au Québec.
Le cinéma, c'est pas seulement du divertissement, ça peut changer les perceptions, faire réfléchir, refaire le monde... ;o)
@ Réjean : C'était utopique de penser qu'on pouvait à la fois être libre et se confondre dans la masse? Tu vois, je viens d'apprendre ici, en quelques jours, quelque chose qui va beaucoup me servir dans l'avenir!!!
Sais-tu quoi? Je commence à trouver les snobs tellement plus sympathiques, je suis ravie d'en être une et d'être si bien entourée dans ma confrérie. Vive les snobs! Et merci pour la bise...
@ Anne-Marie : On a beaucoup dit ça dans les commentaires, que ça pouvait être une certaine réserve, de la timidité et je le conçois parfaitement. Mais dans mon cas, je pouvais pas me déblâmer là-dessus, t'avoueras!!!
Mais ça ne me fait plus aucune peine, j'ai vraiment exorcisé ça ici en quelques jours, je n'aurais pas souhaité faire une thérapie de groupe mais qu'est-ce que tu veux, ça vient d'arriver ;o)
Oui, ma chère, un ti projet de gazebo octogonal, vitré du plancher au plafond, avec des moustiquaires, des matériaux récupérés sur un chantier de construction qu'il serait dommage de gaspiller sous le pic des démolisseurs. Et sans couper un seul arbre pour l'installer sur la petite pointe avant d'arriver au campe, là où l'on met les bateaux quand la rivière est basse... Un petit promontoire d'où l'on voit la rivière sur trois faces... mais où personne ne nous voit, bien blottis dans les pins gris. On pourra y prendre le thé... Je t'invite ♥ mais pas tout de suite, c'est pas encore construit!
@ Joce : T'es donc ben fin... T'as pris la peine de lire le mot à l'envers? Là, je te reconnais ♥
Pour vrai? Ça t'avait toujours fait rire, toi? T'aurais dû me le dire avant!
Heille Frops... Ben contente de te voir... ;o)
Gros gros becs majuscules XXX
P.S.: Mets en pas trop pour les gars de l'impôt, je suis quand même pas une carpette ;o)
@ Facto : Ta brioche de cette semaine... On la partage? Hé que ce serait bon avec mon café de ce matin.
Merci pour le clin d'oeil
;o)
♥
@ Air fou : Vive la nouvelle confrérie des snobs, en avant les as!
C'est incroyable comme de changer nos perceptions, des fois, ça fait un bien fou, je suis tellement contente d'être snob maintenant, avec tous les amis snobs que j'ai, que j'ai le goût de nous faire une réunion, un congrès, de fonder une association sans but lucratif, de faire une campagne de levée de fond, de partir un mouvement qui s'insurgerait contre les moutons de Panurge qui courent dans la bouette sans se poser de questions, name it, je suis en feu!
Zoreilles,
Pas plus tard que la semaine dernière, quelqu'un parlait de St-Hyacinthe comme d'une ville snob. C'est là que j'ai passé presque les 22 premières années de ma vie. Laure est née le 22 mai.
Comme tu vois, dans mon cas, c'est toute une ville qu'on qualifie de snob. C'est ce qu'on disait lorsque j'y étais. Et je ne m'en formalisais pas.
St-Hyacinthe était la capitale des communautés religieuses du Québec. Il y avait un collège classique pour fille, un autre pour gars.
C'était aussi une ville où il y avait beaucoup de délinquances, des motards à vestes de cuir. Je me souvient avoir vu des batailles de rue entre bandes rivales. On se battait avec des chaînes. Il y avait le marché à foin, reconnu pour sa misère et ses manques de bonnes manières. Plusieurs des habitants de la place ont été relocalisés en dehors de la place dans un endroit qu'on a appelé: Quétaineville. C'est de là qu'est né le mot quétenne.
Alors, bien sûr, la coexistence de citoyens très cultivés et de quétennes mal famés amenaient les premiers à ne pas frayer avec n'importe qui. Une bonne partie de la population passait donc pour des snobs. Et ça ne me dérangeait pas. Au contraire!
Je m'empresse d'ajouter que le mot snob a un sens péjoratif. J'ai déjà eu l'occasion de le noter. Le mot vient de France. Il fut un temps où les meilleures écoles étaient réservées aux nobles. Puis, on y admit des bourgeois qui se donnait des airs de grandeur pour se montrer à la hauteur. Les nobles n'avaient rien à prouver. Les bourgeois, oui.
Mais les nobles trouvaient importants de se distinguer sur le plan social. On identifiait les bourgeois comme des snobs. Le mot venait de l'abréviation "s. nob" pour sans nobl'esse.
...Invitation acceptée avec grand plaisir!!!
xxx
Très intéressant le texte sur les origines du mot S.NOB. (Merci Jackss
Tu vois c'est vraiment en inversant les lettres qu'on trouve le sens.
Ma foi j'étais pas trop loin avec mon explication tordus!!
ecoj,
Tu as le sens de l'humour et de la suite dans les idées. SNOB devient BONS et JOCE devient ECOJ.
Je me suis amusé longtemps à inverser les mots pour le plaisir et les trouvers significatifs dans les deux sens.
Je me suis même amusé à composer des mots croisés avec des mots qui se lisent autant de gauche à droite que de droite à gauche, du haut en bas et de bas en haut.
À ma snob(!!!) virtuelle préférée,
Quelle bonne idée as-tu eue de nous partager "ce qui te chicote depuis longtemps"...
Les commentaires et tes réponses sont d'un grand intérêt à plusieurs niveaux. Ce sont de véritables cadeaux. Une réflexion sur soi, sur les rapports avec les autres et sur la complexité de la vie...en prime une pointe d'histoire.
Comme dit Jackss, le mot snob est péjoratif à l'origine...
J'ai étudié dans un collège classique où mes frais de scolarité étaient payés par un donateur anonyme. Mes parents, de simples ouvriers, n'auraient pu le faire. J'étais une élève qui aimait faire rire les autres et à plusieurs reprises, dès qu'elle en avait l'occasion, la religieuse disait devant tout le groupe: "Vous savez Mademoiselle Canneberge, votre père n'aurait pas les moyens de vous envoyer ici, alors..."
Ça c'était snob et ça faisait mal!
Bonne fin de semaine Zoreilles et je t'embrasse!
Canneberge14, la sans noblesse... malgré son 14!!
C'est vrai que vous êtes un peu snob, je n'ai pas osé vous le dire avant mais là, vous m'offrez l'occasion!
Faut bien rire. On m'a dit la même chose à quelques reprises. Si on me l'a dit à quelques reprise, ça doit être vrai! Rire.
Est-ce important qu'on vous trouve snob (ou autrement)? On s'en fout royalement! Pourquoi vouloir plaire à tous? Pourquoi vouloir être comme les autres? Quelle est donc l'image qu'il faut projeter? Dites-le moi. Quelqu'un vous trouve snob. Qu'est-ce qu'on peut y faire? pourquoi vouloir changer quelque chose?
Et puis, c'est quoi être snob? Etre instruit? S'intéresser à divers sujets? Bien écrire? Bien lire? Bien parler? Côtoyer des gens connus?
Pour ne pas être snob, faudrait-il s'abaisser au niveau de ceux qui vous reprochent ces choses? Devenir stupide? Il y a plein d'animateurs radio qui font les "stupides" pour faire croire à l'auditoire qu'ils sont des gens "ben ordinaire"! Certains animateurs radio s'efforcent pour mal parler! Ça c'est méprisable.
Restez snob ma chère, restez snob! Ne vous assimilez pas aux petites gens!
Grand-Langue
Jacks,
L'origine du mot SNOB n'est pas claire mais chose certaine, elle est d'origine britanique et plusieurs croient que ça voudrait effectivement dire "sans noblesse" mais disons qu'il y a plusieurs variantes... faut pas parier sa paie là-dessus.
Quant au mot quétaine, c'est celui qui m'intéresse, il viendrait effectivement de St-Hyacinthe. La famille Keaton serait à l'origine de l'affaire. Celle qui a écrit un long document sur ce sujet est une comédienne (que plusieurs considèrent snob), Andrée Champagne.
Comme vous, j'ai aussi entendu à maintes reprises que les gens de St-Hyacinthe étaient des SNOB, comme ceux de Chicoutimi d'ailleurs!
Maintenant que j'ai semé la discorde, je m'en vais!
Grand-Langue
@ Jacks : Fascinant, tout ça! En plus, ce qui est formidable, c'est que tu dévies la conversation d'une manière qui fait mon affaire : l'explication du phénomène et même des villes pour l'illustrer!
C'est riche riche riche d'histoire et d'humanité. J'adore!
Quant à l'éthymologie des mots, c'est une autre affaire qui me passionne.
Jacks, ta couronne de roi, tu la portes tellement bien. Si on ne t'avait pas, il faudrait t'inventer!
@ Anne-Marie : On sait juste pas quand mais on sait qui et où ♥
@ Joce : T'avais semé quelque chose, hein mon p'tit frère? T'auras beau virer à l'envers ton prénom tronqué de sa finale, je t'ai reconnu tout de suite parce qu'on vibre souvent au même diapason!
Avec notre ami Jacks, on sème toujours en terrain fertile... ;o)
@ Jacks : De l'humour et de la suite dans les idées, tu décris assez bien mon frère Joce(lyn). Voilà, les présentations sont faites!
Je vous laisse jaser entre passionnés, je me tais mais je reste à l'écoute...
@ Canneberge : Ah si c'est pas mon petit fruit préféré... ;o)
Je regrette tellement pas d'avoir exposé dans ce billet (un petit peu honte d'avoir dirigé la lumière sur mon petit problème au départ mais pas trop quand même quand je vois l'évolution de la discussion!...) regarde comme les gens sont extraordinaires, ça nous mène à tellement élargir nos perceptions et nos horizons..
La bonne soeur qui te rappelait tes origines quand tu étais dissipée, elle n'était pas snob, elle était carrément... je trouve pas le terme juste mais c'est pas joli joli en tout cas!
Oui ça devait faire mal.
Sais-tu ce que je ferais à ta place? Je me rejouerais la scène en version 2012. Je me planterais les pieds bien solides dans le sol, je regarderais la bonne (!) soeur en pleine face, même un petit peu de haut parce que j'ai beaucoup grandi depuis et je lui déclarerais : « Oui, je viens d'un milieu ouvrier, j'en suis fière pis regardez moi ben aller! »
Il y a des affaires qui nous marquent au fer rouge à tout jamais, n'est-ce pas? Je te souhaite d'oublier ça comme j'oublierai qu'on m'a déjà traitée de snob. On fait un pacte?
Bonne fin de semaine mon petit fruit préféré!
Hahahaha! Toi snob? Oufff!
Tu sais, moi j'ai l'impression que bien peu de gens savent ce que veut dire snob. Ce mot est souvent confondu avec quelqu'un qui est éduqueé, qui a de bonnes manières, qui s'exprime bien et clairement...
Même que les gens utilisent souvent l'expression "Elle, a pète plus haut que le trou" ou "A parle en trou d'cul de poule".
Les bonnes manières et l'éducation font souvent l'envie de bien du monde qui en manque. L'individualisme et le "désir d'être quelqu'un" poussent souvent à dire des "mots boucliers" comme pour se protéger. Tu vois, je pense que tes cousines et leur famille t'enviaient d'avoir "des manières". Probablement souffraient-ils de ne pas avoir cette chance que tu as d'être instruite et éduquée.
En tous cas, change pas là! Nous ici, on a la chance d'avoir une snob qu'on aime!!!
Bonjour Grand-Langue
Je croyais que le mot s.nob était d'origine française. Tu préfères que ça vienne des anglais. Tant mieux si ça te fait plaisir. :-)
J'ai voulu simplifier les choses. Mais le mot snob bien du latin: sine nobilitate. Tu parles latin, toi?
Quant à Andrée Champagne, là tu te rapproches de ma famille. C'est la cousine de mon oncle Jacques Champagne. Ce dernier a fait son cours classique mais a préféré être cultivateur. Il avait de classe.
@ Grand-Langue : Pourquoi vouloir plaire à tous, dites vous... Non, ça va, ça, j'ai compris ça dans la trentaine, c'est bien intégré maintenant. Mais dans l'anecdote que je raconte dans mon billet, ce qui m'avait dérangée là-dedans, c'est que cette famille-là, moi, je les aimais beaucoup, je partageais plein de souvenirs d'enfance avec eux, ces cousines-là n'étaient pas « tout le monde » dans mon coeur. Ce que ça soulève, c'est pas tant la question du snobisme mais le sentiment non partagé. Je m'étais sentie rejetée par elles, autrement dit. Mais c'est déjà du passé tout ça, vous m'avez réglé ça c'te semaine!
M'étonne pas (comme bien d'autres qui se sont exprimés ici) qu'on vous ait déjà traité de snob. C'est devenu un compliment, en tout cas, chez mes amis virtuels!
Et pour la deuxième partie de votre toujours intéressant commentaire, c'est votre sortie côté cour qui m'a fait pouffer de rire!
Vous parlez de St-Hyacinthe et de Chicoutimi, j'avoue que ces calomnies et médisances (!) étaient venues jusqu'à mes zoreilles. Confidence pour confidence, ne le répétez à personne, un secret est toujours mieux gardé en groupe comme vous le dites si justement chez vous (!) en Abitibi, la ville qu'on dit snob, c'est... (êtes-vous prêts?...) Amos. Je me demande si les gens d'Amos le savent? Moi, je suis née à Amos, déjà ça partait mal!
Mais pourquoi Amos est-elle considérée comme la ville la plus snob en Abitibi? Vous allez voir que ça nous éclaire sur le concept de la snobinerie!
Amos est le berceau de l'Abitibi. C'est là que tout a commencé en 1914, d'ailleurs cette ville célébrera son centenaire dans le faste, les comités sont déjà en place. C'est donc à Amos qu'il y a eu le chemin de fer, l'évêché, la cathédrale (surnommée le toton d'Amos, quand on voit son architecture, on comprend tout) les communautés religieuses et leurs écoles bien tenues, dont l'école de musique, l'hôpital bien géré, les premières directions régionales des ministères s'y installaient, l'émergence culturelle, cette ville a été longtemps le « chef lieu » de l'Abitibi. À cause de son histoire et de ses origines, ça lui confère, encore aujourd'hui, un petit air snob.
Dans le fond, qu'on parle d'une personne ou d'une ville, la traiter de snob, ça sous-entend qu'elle se distingue, qu'elle a quelque chose d'unique et de différent.
@ Grand-Langue : J'ai été dérangée par un coup de fil qui m'a tenue longtemps loin de mon portable pendant que j'étais en train de « parler » avec vous...
Aucune idée de ce qui s'est passé vraiment mais « Zoreilles » s'est déconnectée sans le vouloir et le résultat, c'est que l'anonyme plus haut, c'était moi!
@ Esperanza : Tiens, salut toi. Quel plaisir de partager ce deuxième café en ta compagne, en ce samedi matin!
En tout cas, tu as une très haute opinion des snobs, JE VEUX EN ÊTRE UNE!
D'ailleurs, au cours de la semaine, on a eu tellement de belles présences ici, tous des gens qui se sont déjà fait dire la même chose, et on a décrété que c'était merveilleux de se retrouver entre gens snobs. Tout est question de perception. La mienne a beaucoup changé en quelques jours!
Bienvenue dans la confrérie, j'ai toujours trouvé que t'avais des bonnes manières. Tu ne plairais peut-être pas à mes cousines de cette famille-là mais je suis ravie de t'avoir pour ami et que tu m'acceptes inconditionnellement, avec en prime un préjuré favorable!
@ Jacks : Tu parles latin, t'as des artistes et des gens connus dans ta famille, et bien plus encore que ce que tu déclares dans ce commentaire, mais là, ta couronne, ce qu'elle veut dire, c'est tu que t'es le roi des snobs?
Sais-tu à quoi je pense en ce moment? Peut-être que t'as eu la même impression que moi?...
Trouves-tu qu'on retrouve la même ambiance et le même ton que dans les bons vieux forums de discussion où l'on s'est connus jadis, il y a bien longtemps?
;o)
Grand-Langue
je l'aime bien celle-là:
Dans le fond, qu'on parle d'une personne ou d'une ville, la traiter de snob, ça sous-entend qu'elle se distingue, qu'elle a quelque chose d'unique et de différent.
C'est un peu comme ça que je le vois. Et en ce sens, je n'ai aucun problème à me faire traiter de snob. Ce qui ne m'empêche pas à être chaleureux et spontanné avec me amis.
Je les tutoies. Ce que je ne fais jamais quand je vois quelqu'un pour la première fois. Je garde une distance pendant le temps qu'il faut.
@Zoreilles,
Oui, tu as raison. Quand on vient chez toi pour parler à qui on veut, interagir entre nous, ça veut dire qu'on est à l'aise.
C'est drôle parce que hier, je me rappelais que je porte la couronne depuis le temps des forums de Sympatico. J'ai le goût de la garder encore un peu...
En toué cas, moi je te confirme que je ne t'ai pas trouvé snob pantoutte !
Bon, il y a donc Amos, St-Hyacinthe et Chicoutimi (le nom de Saguenay lui enlève un peu de sa majesté).
Faudrait peut-être inclure le Plateau. Bientôt, nous devrons retirer nos chaussures pour emprunter leurs trottoirs glacés!
Ça fait quatre. Westmount n'est même pas SNOB, Outremont non plus. Les pauvres!
Je dois dire qu'ici, autour de la montagne, il y avait St-Hilaire mais depuis la construction de petites maisons ordinaires, on a recommencé à leur parler.
Grand-Langue.
Hi!Hi! J'adore!
Le Club des Péteux plus haut que l`trou, j'adore ça!
Mais dans mon fin fond, je pense que tout le monde devrait avoir droit d'être "snob". La noblesse d'être, c'est plus qu'un droit; ça devrait être l'état dans lequel on nait et dans lequel on croît.
Quelle belle réflexion tout ça! Quels commentaires ici. Bravo tout le monde! Quelle richesse!
En feu...
Le même mot ne peut-il pas s'avérer une insulte ou un compliment, changé de bouche et de contexte...
Ainsi est-il devenu ici tout un compliment.
Haut et clair, trait culturel québécois : niveler par le bas. La pilule de la soumission prend bien du temps à passer. Pendant ce temps, on perd notre nation et notre pays. Mais c'est un débat pour notre prochaine réunion de salon.
Yes!
je réserve ma place, Zed. Et s'il y a des anglais, Zoreilles est parfaite pour la traduction. Savais-tu que notre amie Zoreilles est bilingue parfaite? Impressionnante!
Zoreilles,
Je suis un amossois pure laine, et oui, j'ai fais mon cours classique au célèbre collège et oui, je suis fier de faire partie de la gang de snobs. Tu vois Zoreilles, qu’on peut se parler d’égal à égale. Dire que je demeure à quelques pas seulement de cette belle cathédrale et du McDo…
Zed,
Tu vois Zed qu’on peut ensemble niveler par le haut. Je n’ai aucun problème de soumission…
L'avenir appartient à tout ceux
et celles qui veulent s'impliquer et nonobstant des quolibets que l'on peut proférer à notre égard.
Zoreilles,
je suis sûr que tu n'aurais jamais pu imaginer attirer autant de monde dans le club! Bientôt, ceux qui ne sont pas snobs vont avoir peur de l'avouer.
@ Jacks : Surtout, n'abandonne pas ta couronne, elle te donne un petit air... snob... pas trop, juste ce qu'il faut!
Mais ne dis pas au monde que je suis bilingue et que je peux faire de la traduction, c'est de la fausse représentation, on va se faire poursuivre! Je me débrouille en anglais but it's not my cup of tea.
Et pour ton plus récent commentaire, je sais pas si on appelle ça niveler par le haut ou par le bas, mais être snob maintenant, c'est devenu tellement le fun! Non, je n'aurais pas imaginé ça au début de la semaine... ;o)
@ Crocomickey : Je comprends que tu ne m'as pas trouvée snob, je pigeais dans ton assiette les meilleures bouchées de galette de morue que tu m'offrais. Ça doit pas se voir souvent au Château Madelinot, des touristes « pas de classe » dans mon genre!
@ Grand-Langue : En connaissez-vous d'autres, des villes snobs de même? J'adore ça!
Allez, dites-nous ça... Où devrions-nous faire notre premier congrès de la Confrérie des snobs du Québec? La CSQ.
@ Esperanza : Je seconde pour les bravos que tu distribues à tout le monde avec enthousiasme! Il se passe vraiment quelque chose, et pour Jacks et moi, ça fait tout drôle de revivre une époque qu'on croyait révolue, celle où nous étions tous les deux animateurs des forums de la Place Publique de Sympatico.
Il s'est vécu des phénomènes incroyables et fascinants dans cette belle aventure, c'était dans les années 90, donc au siècle dernier (!), bien avant l'avènement des blogues, des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et tous les autres que je ne connais pas. On n'était pas dispersés, on était tous ensemble dans le même réseau et ça créait une synergie effervescente et constructive.
T'aurais aimé ça, toi!
@ Air fou : Dis-moi où et quand aura lieu notre prochaine réunion de salon?
♥
Salut Zoreilles!
Je souscris à la CSQ...élargissons le débat lors du Congrès. "La divergence au Québec, en 2012". Pour le choix du lieu, je suggère l'île d'Orléans..c'est noble comme endroit!
Bonne journée! xx
@ Le factotum : J'avais donc hâte que tu réagisses, toi l'Amossois pure laine!
Entre le toton d'Amos et le McDo, de quel côté tu penches, dis-moi, toi qui as fréquenté le collège classique?
Quand je suis passée à Amos la dernière fois, c'était il y a 2 semaines à peu près, en route pour Barraute avec Crocodile Dundee, il m'a offert un café en passant devant le McDo d'Amos vers 10 heures l'avant-midi. Je suis rentrée avec lui pour le commander, ce café, juste au cas où je t'apercevrais pour te dire bonjour. Mais je t'ai pas vu, tu devais être à la cathédrale!
Avant, quand je pensais « Amos », je pensais « ma ville natale », « la rivière Harricana » et le CSSS Les Eskers. Maintenant, je pense à l'ami Facto et la ville ne me semble pas snob du tout du tout du tout! ;o)
@ Canneberge : Tu viens au prochain congrès de la CSQ? Merveilleux!
L'Île d'Orléans est l'endroit rêvé pour y tenir notre congrès, d'après ce qu'on m'avait dit quand j'y avais séjourné, en vacances d'été, il y a une bonne dizaine d'années.
Il paraît (ça commence toujours de même des histoires de calomnies et médisances!...) que pour faire partie de la gang, à l'Île d'Orléans, il faut que ta famille y soit installée depuis au moins 10 générations, sinon tu restes un(e) étranger(ère)!
Moi, je viens d'une région qui a à peine 100 ans d'existence, après deux semaines, t'es intégré!
Mais on a quand même des snobs!!!
L'Ile d'Orléans?
Oui, oui, oui. Je le veux. C'est la terre de mes nobles aïeux, les Feland. Ma mère était une Ferland dont les premiers habitaient l'Ile d'Orléans, comme son petit, petit, petit cousin Jean-Pierre.
Du côté de mon père, il y a les Dalpé dit Parizeau dont Jacques Parieau est un des représentants sans être nécessairement le plus grand. Et il y a moi!
Sans vouloir niaiser personne, j'ai tout l'étoffe d'un snob. Et je suis prêt à payer ma contisation à l CSQ sur le champs.
J'oublais. Du côté de ma grand-mère maternelle, ce sont des Fortin. Madona aussi est de cette lignée, côté maternel. C'est de là que nous vient notre petit côté sexé.
Mais, aucun lien familial avec le Pape...
Jackss: Des Ferland de l'Île d'Orléans? Mon "mon oncle" préféré était un Gosselin, marchand général à Saint-Pierre et il y avait plein de Ferland dans ce coin dont plein qui étaient aussi mes "mon oncles" parce que j'avais 4 ou 5 ans dans le temps et que je les appelais ainsi...
P-E Gosselin était le frère de ma grand-mère maternelle et était connu à travers toute l'Île. En plus d'être marchand général, il faisait aussi le taxi vers Québec et sur l'Île, vendait toutes sortes de choses plus ou moins légalement (!), reconduisait les "danseuses nues" après leur "shift" tout en s'occupant de la Colonie de vacances des bonnes soeurs...
C'était tout un personnage et il était vraiment super malgré tous ses travers sociaux.
Il y avait un monsieur Ferland qui restait presque en face ("mon oncle Clophas") qui passait la journée à se bercer dans le magasin en fumant et en chiquant...
Quelle "autre époque". J'ai eu la chance de connaître ça. De magnifiques souvenirs.
Bonjour chère cousine Espéranza
Nous avons sûrement un ancêtre commun. J'imagine que tu sais qu'il y a un livre qui trace la généalogie de tous les Ferland d'Amérique.
On y raconte toutes sortes d'anecdotes fort intéressantes. Tu as un mononcle qui m'a l'air d'avoir eu des gênes communs avec mon grand-père.
Mais ta lignée était plus brave que la mienne, selon ce que l'on rapporte dans le livre. Il fallait être braves pour demeurer à l'Ile d'Orléans au début de la colonnie. Une partie de la famille a émigré dans les Cantons de L'Est (dont mes ancêtres), d'autres aux états-Unis.
Je ne peux cependant pas dire où ont abouti les plus snobs.
Toi, une vraie snob, pantoute!
Ben ça a ben l'air que je fais partie de la gang aussi.
La majorité de mon travail s'est déroulé à l'extérieur de mon petit village.
Au début de ma retraite, un jour on m'a demandé si je voulais bien donner des cours de peinture... J'ai accepté bien humblement, pour des notions de base Je ne voulais pas être payée.
Et je me suis fait dire par la gang de filles qu'elles ne pensaient pas que j'étais si fine que ça, si simple... le choc, lol!
xx Soisig
@ Jacks : Ça y est, on vient d'allumer la mèche et toucher à l'une de tes passions (aussi la mienne) la généalogie et l'histoire!
En passant, ta nouvelle cousine Esperanza, c'est pas une fille, c'est un gars. Et tout un! Un bon gars. Mon ami. Comme toi. Voilà, les présentations sont faites!
Mais c'est pas tout ce qu'on a en commun, des amis et une passion pour la généalogie, parce que moi aussi, mes ancêtres sont des insulaires. Tant du côté de ma mère (Poirier) que du côté de mon père (Turbide) on a vécu toujours aux Iles de la Madeleine, ça remonte jusqu'au début du XIXe siècle, mes deux familles sont arrivées ensemble aux Iles. Elles venaient s'y installer en contingent, en provenance de pas très loin de là, les Iles St-Pierre et Miquelon, aujourd'hui territoire français que s'est disputé longtemps la France et l'Angleterre.
Après la Déportation des Acadiens (1755) ils avaient remué ciel et terre pour se retrouver là, à St-Pierre et Miquelon. Une pas pire épopée que je trouve absolument fascinante, où certains se sont illustrés... dans l'ombre de l'anonymat. Ces gens-là étaient des héros, des remarquables oubliés comme dirait Serge Bouchard, l'anthrolopologue. Mes deux familles se sont toujours tenues ensemble depuis l'Acadie. Avec d'autres, comme de raison. Quelle solidarité!
Mais toi, mon cher Jacks, tu nous parles des Ferland, des Fortin, des Dalpé dit Pariseau, mais t'oublies le principal, ton fils, le deuxième, celui qui est né entre ton fils aîné et ta plus jeune, il est connu, comme auteur compositeur interprète, musicien, artiste multiciplinaire et créateur : Jipé!
Ça, c'est vraiment plus proche de toi que Madonna! Moi, en tant que snob, je m'en vanterais à ta place!
@ Esperanza : Tiens, ça y est, ils vont se trouver de la parenté!!!
Eh que vous êtes drôles, vous autres, je vous adore... On dirait que le congrès de la Confrérie des snobs du Québec (CSQ) est déjà commencé.
Les Ferland, les Gosselin, les « ancêtres » qu'on a eu la chance de connaître... les beaux souvenirs que ça laisse... Tout ça crée un formidable sentiment d'appartenance, trouves-tu? Même que ça crée des liens, on le voit bien!
C'est pas pour rien qu'on dit toujours que pour savoir où l'on va, c'est utile de savoir d'où l'on vient.
Moi, ce que je trouve fascinant dans ce qu'on retient de l'histoire de nos familles, c'est qu'on y retrouve parfois un trait de caractère, un fait d'arme, un surnom, une spécialité, un travers de personnalité, bref, un petit quelque chose dans lequel on se reconnaît ou l'on reconnaît des membres de nos familles.
Par exemple, les miens, sont des insulaires, moi, je suis toujours une fille d'eau, je raffole de la mer, des îles, des bateaux, je vis au bord de l'eau, et quand je lis qu'ils ont tellement été solidaires, déterminés et épris de liberté, là aussi je me reconnais. Ils ont été délinquants? Ouais, ils n'avaient pas vraiment le choix, pis ils ont jamais fait mal à personne mais ils se sont organisés pour être maîtres chez eux! Pas riches mais libres!
@ Soisig : Ah oui, toi, t'es dans la gang des snobs, je n'en doute pas une seconde, t'es mon amie!
C'est drôle, par exemple, quand quelqu'un pense te faire un compliment en te disant quelque chose comme... t'es fine, t'es pas compliquée comme je pensais... Tout à coup, tu découvres qu'avant, ils t'avaient mal jugée et que toi, tu continuais innocemment de penser que t'avais des relations vraies avec ces gens-là? Ils devraient se la fermer au lieu de dire pareilles sornettes.
S'il fallait absolument exprimer quelque chose (je trouve pas ça nécessaire mais bon!...) je sais pas moi, à leur place, je dirais quelque chose comme... « Sais-tu quoi? Plus je te connais, plus je t'apprécie » ce serait pas mal mieux.
Ma cousine qui m'avait dit ça, faut dire qu'elle n'était pas à jeun, peut-être même que ses soeurs seraient très fâchées d'apprendre ce qu'elle m'avait dit? Maintenant je m'en fous.
N'empêche que porter un jugement sur quelqu'un, c'est toujours ben de valeur... L'intimidation dans les écoles, chez les jeunes, c'est exactement ça, dans le fond. Pis on voit que ça laisse des traces, que ça fait du dommage...
On dirait que le congrès de la Confrérie des snobs du Québec (CSQ) est déjà commencé.
Pour s'enregistrer à la Confrérie qui doit sûrement comporter plusieurs niveaux quand même, statut exige, puis-je me mettre en bas de l'échelle.
Promis, je serai sage!
@ Le factotum : Nenon nenon, on fera pas de chicane, on sera tous au même niveau!
Mais toi, ayant fréquenté le collège classique, habitant tout près de la cathédrale d'Amos, tu pourrais être membre à vie tout de suite en partant. La présidence, ça t'intéresse? On pourrait mousser ta candidature.
Moi, je me verrais aux relations publiques mais Esperanza pourrait me faire de la compétition, on fait le même métier!
Bonjour Zoreilles,
Des connaissances des Iles-de-la-Madeleine rencontrées le mois dernier à l'occasion de funérailles m'ont donné ce lien fort intéressant:
http://mpapillon.wordpress.com/. Il s'agit du blogue d'une ancienne collègue originaire de Sherbrooke habitant aux Iles.
Ces gens-là avaient vraiment les mêmes marottes que moi, les mêmes préoccupations: la synchronicité, le gaz de schiste, le massacre de l'Ile d'Anticosti, la folie du forage des puits de pétrole en pleine mer, le manque de respect de la nature qu'on dénature, etc. etc.
Sur le blogue, plusieurs liens hypertextes amènent sur des sites fort intéressants au plan médical notamment.
@ Jacks : T'as supprimé ton commentaire précédent? J'allais justement y répondre... puis le téléphone a sonné et ça s'est éternisé, ça m'arrive constamment, ça! Comme de raison, le travail passe avant le plaisir, de jour, du lundi au vendredi!!!
J'avais eu le temps cet après-midi d'aller naviguer sur ce blogue que tu proposes. Effectivement, j'y voyais des préoccupations sociales et environnementales qui sont assez proches des tiennes... et des miennes. C'est très intéressant, je retournerai y faire un tour plus souvent.
Quant au plan médical, j'essaie de m'en tenir loin le plus possible, puisque j'ai déjà à jongler avec ces réalités constamment dans mon travail (consultante en communication pour un CSSS, je te l'avais tu dit?...) mais n'empêche que... d'entendre parler des Iles par d'autres que ma très nombreuse famille là-bas, je trouve ça cool.
Bionjour Zoreilles,
Je trouvais mon commentaire un peu trop long. Alors, je l'ai repris avec une version abrégée qui donne l'essentiel.
Eh bin Jackss! Sur l'Île d'Orléans, il y a tout de même peu de familles différentes. Mon oncle (Gosselin) était natif de Ste-Flore, près de Grand-Mère; ses ancêtres étaient de l'île et sa femme aussi (une Gagnon).
Des Ferland, il y en avait pas mal et des Aubin aussi, D'ailleurs, il y avait un monsieur Aubin qui faisait du "fromage de l'Île" dont la maison était située juste en face de chez mon oncle. Le procédé de fabrication de ce fameux fromage aivait été rendu illégal par le MAPAQ vers la fin des années 1970 environ.
Naturellement, c'était un fromage au lait cru qui "mûrissait" pendant l'été sur les poutres du haut de l'étable. Probablement "LE" fromage le plus odoriférant que je n'ai jamais connu. Mon oncle faisait rôtir ce froamge à la poêle, dans le beurre. Mes parents raffolaient de ce fromage...
Que de souvenirs...
Pour ce qui est du CSQ, je suis d'accord pour qu'il ne comporte aucune classe, degré ou élévation. J'opterais pour un club communautaire, basé sur la bonne foi des membres et permettant sans aucune discrimination à quiconque d'y adhérer avec tous les égards.
Comme Boris Vian le chantait, soyons snobs, irrésistiblement snobs! :-)
Snob, nerd, distant, lointain, inaccessible. Ben oui toé. On m'en a dit pas mal du genre. Mais là vas pas dire: "Ouen mais dans ton cas c'est vrai!!" Je t'étouffe.
C'est des préjugés je crois. Personne (sauf exception) peut entrer entièrement dans un cadre aussi restreint, un défaut aussi petit.
Le degré suivant c'est: "Ouen mais c'est une femme... ou un noir... ou un juif. Mais c'est la vie hein. Tout le monde sait qu'y sont pas comme ça mais tout le monde pense que les autres le sont probablement. À la limite ça fait les guerres. Oui, oui des fois atomiques. Mais moi aussi je suis tout le monde alors quand tu as dit que sur la photo tu avais l'air snob un brin, j'ai arrêté de lire, je l'ai regardée à nouveau pi j'ai dit... ben oui toé à la raison. Hi, hi, hi. Mais pas quand on la connaît. Hi, hi, hi.
Moi je pense que l'antidote c'est la tolérance. Mais le problème c'est que la tolérance c'est comme le jeu de poches... Un ben beau sport mais dur en maudit à pratiquer avec régularité. J'essaie en tout cas, pi des fois j'ai tellement des belles surprises.
Zoreilles,
Il faut reconnaître que tu as touché quelque chose qui frappe dans le mille. Ce billet, écrit il y a moins d'une semaine, a déjà dépassé les 90 commentaires. Il faut le faire!
Le droit d'être snobs, ça touche une corde sensible et sacré: le droit d'être différents, le droit de choisir ses amis. Il a le mérite de chercher ce qui se cache derrière les mots les plus rébarbatifs. Le droit de s'affirmer, s'associer, résister, s'accepter sans se soucier des jugements.
Chaque défaut cache une qualité. Je continue de croire qu'on a tous les qualités de ses défauts et les défauts de ses qualités. Ëtre orgueilleux, c'est aussi vouloir toujours se surpasser.
Ëtre tolérants, c'est aussi accepter des accommodements pas toujours raisonnables. Medius stat virtus, mais il faut parfois aller au-delà pour rectifier le tir.
Esperanza
C'est très intéressant ces histoires de famille. Il faudra que je me remette un jour à l'étude de la généalogie. L'histoire qui s'y rattache est souvent passionnante et aide à bien comprendre ces racines.
Le même phénomène de noms semblables se retrouve aussi sur la Côte-Nord. Il y a des Jomphe, des Cormier, des Vigneault, des Landry, des Boudreau, des Turbide et quelques autres noms qui témoignent des vrais racines des anciens d'ici.
C'est ou qu'on s'inscrit dans la CSQ.
Je pense qu'on devrait y mettre des niveaux, c'est important les classes dans le snobisme....on pourrais ainsi se snober entres nous autres.
Faire des jeux annuelles aussi.
Tsé... concours de petage plus haut que l'trou...
100m le nez en l'air.
Parler en anglais pour rien, Commencé chaque phrase par moi
@ Jacks : On revient à nos premières amours, n'est-ce pas? Vive les forums de discussion!
J'ignore comment ce phénomène a pu se produire ici et maintenant mais parions que nous n'y sommes pas étrangers, ni toi ni moi, hihihi.
Et dire que tout a commencé par un billet intitulé « Je suis snob! »... Je vais dire comme toi, ça a dû toucher une corde sensible chez plein de nos amis!
@ Esperanza : Eh que je te reconnais là... Tu racontes comme pas un et pour la CSQ, tu dis « je suis d'accord pour qu'il ne comporte aucune classe, degré ou élévation. J'opterais pour un club communautaire, basé sur la bonne foi des membres et permettant sans aucune discrimination à quiconque d'y adhérer avec tous les égards.»
Écoute, Espé, t'aurais pas signé que je t'aurais reconnu quand même ♥
@ Didi : T'as jamais si bien dit, l'intolérance à la différence, ça peut même faire des guerres. Pis atomiques en plussssssse.
Toi aussi? Pourtant t'es né et t'as grandi dans l'Bronx, autrement dit, du mauvais bord de la track! Qu'est-ce que ça aurait été si on avait été dans le Townsite? Eux autres, ils faisaient du ski au Kanasuta pendant qu'on virait en rond pendant des heures au Centre récréatif de Noranda, en fumant des cigarettes achetées illégalement à la roulotte à Conrad juste en face, à 3 pour 10 cennes! Ta mère aurait été scandalisée, elle qui m'exigeait un papier signé de mon père pour que je lui ramène ses Export A...
Je peux pas croire qu'on nous ait déjà traité de snob. On est incompris, Daniel, c'est ça qui arrive!
T'es pas rendu que tu joues aux poches? Bon ben là, ça va faire, je t'appelle, je te sors, on va aller prendre un café.
P.S.: J'aurai pas le même manteau que la semaine passée sur la photo, hier j'ai même mis l'air clim dans mon char. Mais j'aurai les mêmes lunettes de soleil de snob.
À plussssssssse!
@ Sir mon frère : T'es déjà inscrit dans la CSQ, il suffisait de laisser un commentaire ici!
On commence à avoir une confrérie bien garnie, ça va être drôlement important de diviser pour mieux régner, t'as des belles pistes à proposer pour ça, hihihi!
Il me semblait bien que t'allais vouloir mettre des compétitions sportives là-dedans! Tu as bien su les adapter au groupe.
Mais là, je veux te parler sérieusement... Savais-tu que Amos est parmi les 5 finalistes Hockeyville, la seule ville représentante du Québec encore en lice et que c'est la dernière journée pour voter? Si t'as 2 minutes, allez, un petit coup de solidarité régionale et québécoise pour Amos. (J'ai mis ça sur mon Facebook, t'auras juste à cliquer).
Bonne journée, Sir mon frère ♥
Whow! Ceci est le 99è commentaire, après une semaine seulement!
Bravo Zoreilles!
@ Jacks : Et ça va s'arrêter à 100 j'ai l'impression!
Non mais sérieusement, Jacks, je viens de prendre en photo le magnifique lever de soleil flamboyant devant lequel on s'extasie encore comme s'il était tout neuf... après plus de 20 ans qu'on vit ici.
Et je regardais dans ta direction là... ;o)
Le soleil se lève à l'est, non?
Je me propose d'écrire un petit billet tout neuf ce matin. D'habitude, après une semaine, ça me démange. Mon problème, c'est que j'ai trop de sujets dans la tête, comment en choisir un seul?
Eh que la vie est affreuse et remplie de chagrin!!!
ça ne s'arrêtera pas ;a 100.......car c'est la loi......101
ça ne s'arrêtera pas ;a 100.......car c'est la loi......101
Merde j'ai pitonné 2 fois, j'ai bafoué la loi 101!
@ Joce : Ça, c'est grave, bafouer la Loi 101...
Où s'en va le monde?
;o)
RÉPONSE :
Aux Iles-de-la Madeleine........chez les marins!
@ Joce su un 10 cennes : Youpe youpe youpe?
YOUPI!!!!!
Je viens de conter ça à M'man au téléphone. Elle n'en revient pas!
Heille, c'est confirmé, Chalets des Sillons, Dune-du-Sud, HAM, chalet # 2, checke tes courriels, clique sur le lien, vous allez tout voir ça.
J'ai de la misère à travailler à matin, j'ai la tête en voyage pis je chante du 1755 oubedon du Alain à Adèle à mon oncle Azade :
« Je respire à plein poumon/Le vent du suroît/Qui glace les moissons et le souffle des chevaux/Je descends de la montagne/Je prends le dernier bateau/Et c'est contre mon gré lorsque je m'éloigne... de l'Île d'Entrée »
Entends-tu le violon?
Heille, on va grimper ensemble sur la Big Hill, hein? Je pensais jamais avoir la chance de vivre ça avec vous autres...
Yahooooooooo!
M'étonnerait que tu traites avec mépris les personnes que tu considères comme inférieures à toi. C'est la définition du snobisme.
Et puis sur la photo, on voit que tu ne nous regardes pas de haut, ton menton n'est pas assez relevé ;-)
Aie, la snob qui n'a pas laissé son identité, c'est Mijo !!
Aie, la snob qui n'a pas laissé son identité, c'est Mijo !!
@ Mijo : Tu as là deux bons points :
1) Je ne traite jamais personne avec mépris
et
2) Il n'y a vraiment aucune personne dans le monde entier que je considère comme inférieure à moi!
T'es drôle, toi ♥
Que c' est merveilleux ces douces couleurs du matin , bien belle réalisation chère Amie .
Toute mon Amitié
Domi
@ Dominique Rolland : Bonjour et bienvenue ici. Vous devez parler probablement des photos du billet qui s'intitule « La couleur du matin »?
Merci pour le compiment sur mes photos, je n'ai aucun mérite, c'est ce matin-là qui était trop beau!
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