Photo 1 : Sur la galerie du campe, samedi dernier, j'ai réussi à apprivoiser un p'tit de c't'année. Sont plus farouches, les p'tits, ils piaillent après leur mère quand ils ont faim et ils ont tout le temps faim! Je lui disais : « Lâche là, ta mère, viens t'en chercher, du lunch! »
Photo 2 : Toujours samedi dernier, sur la rivière Darlens qu'on dirait dessinée avec une règle. Sur une carte géographique comme en vrai, ça m'impressionne de la voir aussi droite. Elle croise la rivière des Outaouais qui, elle, se rend jusqu'au fleuve, avec ses quelque 1200 km de paysages fabuleux qui la font changer de personnalité selon les régions qu'elle traverse. Ici, une petite plage « secrète » que je n'avais jamais remarquée auparavant.
Photo 3 : Sur un creek de la rivière Darlens, on entendait un bruit... On aurait dit une chute, un rapide... En s'approchant, on a découvert que c'était une chute minuscule qui venait d'en haut, très très haut, et ce petit filet d'eau se fracassait sur les roches tout le long en descendant. J'aurais voulu avoir le son sur mon appareil photo.
Photo 4 : Wow, découvrir une talle de tites fraises... juste en avant du campe à mon frère Yves! Là, j'aurais voulu avoir le piton « odeur » sur mon appareil photo. Ça embaumait tellement « la tite fraise ». Je les posées, après, je les ai mangées... et je me suis pas lavé les mains!
Bonheurs d'été
J'aime toutes les saisons. Toutes. Mais avouons que l'été, sa grande caractéristique, c'est la générosité. La nature nous offre tout ce qu'elle a de plus magnifique à regarder, à entendre, à sentir, à découvrir, à explorer, à s'émerveiller.
Et puisque l'actualité ne nous donne pas trop d'occasions de se réjouir, j'ai eu l'idée ce matin de répertorier quelques petits bonheurs de la saison, afin que les miens et les vôtres puissent se conjuguer et qu'on prenne conscience de tout ce qui s'offre à nous, qu'en pensez-vous?
Bonheurs d'été numéros 1, 2, 3 et 4 : Illustrés et décrits ci-haut.
Bonheur d'été numéro 5 : Ça me fait penser à un parfum commercialisé depuis longtemps... Mais celui que je veux dire est plus suave encore et on n'arrivera jamais à le commercialiser. C'est une senteur de sous-bois (sapin, épinette) mélangée à une odeur subtile et sucrée de fleurs sauvages et de petits fruits. Ça vous atteint en plein coeur, jusqu'au fond de l'âme, en général quand le soleil veut se coucher et que le temps se rafraîchit. Ça vous fait dire « Merci la Vie » et ça vous donne envie d'être une meilleure personne. Je peux pas l'expliquer...
Bonheur d'été numéro 6 : Dormir la fenêtre ouverte et juste avant de sombrer dans les bras de Morphée, ressentir tout à coup une petite brise caressante dans la nuque et sur l'épaule. S'abandonner. Ne plus penser à rien.
Bonheur d'été numéro 7 : Découvrir au matin une fleur nouvelle qui a profité de la nuit pour éclore.
Bonheur d'été numéro 8 : Pouvoir entrer et sortir tant qu'on veut, pieds nus, prendre son café dehors, en compagnie des oiseaux, à peu près pas habillée, pas peignée. Faire dur et trouver ça drôle. Se sentir libre... pour quelques minutes!
Bonheur d'été numéro 9 : Cueillir tout ce qu'on peut pour faire durer l'été longtemps : jeunes pousses de sapin, tites fraises, et viendront bientôt, dans l'ordre, framboises, bleuets, fruits de l'amélanchier, etc. Pour compléter mes réserves, je fréquenterai avec grand plaisir tous les marchés publics autour d'ici.
Bonheur d'été numéro 10 : Pêcher un doré juste avant le souper et le faire cuire tout de suite en arrivant. L'accompagner d'une grosse salade et d'un verre de... rouge.
Bon, j'arrête là, mais je pourrais continuer longtemps comme ça. J'ai des bonheurs d'été qui sont plus personnels, comme d'être assise avec Félixe sur le quai, se tenir la main, enlever nos sandales, pédaler dans l'eau comme des folles en mouillant tous nos vêtements et faire semblant qu'on n'a pas fait exprès et qu'on le regrette...
54 commentaires:
Ce sont de vrais bonheurs d'été,
les parfums si délicats de la nature, qui parfois agressent et qui parfois caressent,mais que jamais, au grand jamais, le commerce ne pourra mettre en boite et vendre.
Il n'y a rien comme la nature sauvage pour faire vivre des émotions diversifiées et suaves, qui restent dans nos mémoires olfactives, pour le reste de nos vies.
Il suffit qu'un jour, nous ayons captés une odeur, pour que à chaque fois que nous la rencontrons, le moment délicieux ou autre, nous revienne instantanément en tête...
J'aime beaucoup tes photos, présentatrices des secrets de par chez vous...
@ Barbe blanche : Merci du compliment, si mes photos te parlent de l'Abitibi, les tiennes sont toutes signées Gaspésie depuis que je te connais et tu me fais encore plus aimer notre pays. On m'a déjà accusée de présenter uniquement ici des photos de « bois ». Ben oui, c'est ça, des photos de bois, de rivières, de lacs, de nature, qu'est-ce tu veux, on en a des villes, des routes asphaltées, des usines et des mines, mais c'est pas ce qu'on a de plus beau!
Je trouve ça drôle, des fois, il y a des gens qui habitent la région, qui y sont nés même, mais qui ne sortent jamais des villes. Ils n'ont jamais vu un castor ou un orignal de leur vie. Ils n'ont jamais visité une ferme. Ils pensent que les carottes sont fabriquées en usine, je suppose?
On va continuer, toi et moi, de parler de ce qu'on aime, c'est ce qu'on fait de mieux, de toute manière et puis, il faut bien se faire plaisir, on n'est pas payés pour écrire sur nos blogues!
C'est quasiment céleste ton affaire. Demain, m'en vais chez la belle Chantal dans le 450. Une cour magnifique avec un gazebo hallucinant pour nous protéger en cas de pluie. Au menu, un saumon qu'on accompagnera d'un bon Pinot Noir et des fromages cochons. Ya moyen d'être heureux aussi dans les cités et villes. Mais soyons honnêtes, rien ne bat la nature pour se gonfler le coeur de bonheur. Surtout au beau milieu du golfe Saint-Laurent, n'est-ce pas ?
@ Crocomickey : Céleste? Ben non, au contraire, moi, je me trouve tout à fait « terrestre »!
Mais j'y ai pensé après coup, mes bonheurs d'été ne sont pas accessibles à tous, enfin, la plupart d'entre eux. Je le regrette, je fais pas exprès, je parle de ce que je connais.
D'un autre côté, l'été, c'est le temps de changer d'air pour la plupart du monde. Tu vois, les gens des régions convergent vers Montréal, à cause des shows, des festivals, des attraits touristiques de la métropole, de La Ronde et du Biodôme pour les enfants, et tout ce qui nous change de notre quotidien.
Pendant ce temps-là, ceux de la ville courent les campagnes et les forêts. Tout le monde est content.
Voilà un autre « Bonheur d'été ». Les tiens me semblent, comme toujours, signés par un grand épicurien! Menoum menoum, savoure chaque bouchée de saumon et chaque gorgée de pinot ♥
J’ai à dire sur chacun des bonheurs d’été précités.
Vivant au centre-ville du village, j’ai devant ma terrasse avant un immense amélanchier dont j’ai commencé à cueillir les fruits ce matin même. D’une saveur délectable, cela vaut facilement le Pinot noir à Croco …
Le marché public, au Parc de la Cathédrale, à dix-huit pas de chez moi, m’offre depuis la semaine dernière, toute la gamme des produits du terroir.
J’y ai justement découvert un hydrolat de sapin baumier, un produit fabriqué à Authier.
En lotion après rasage, extraordinaire … Les gentes dames en raffolent !!!!!
Je te commente un autre bonheur à faire saliver ces gens de Montréal un peu plus tard.
Ouais le plein air j'en prends un grand bol cet été.
Parlant d'odeur, de l'Alberta à la moitié du Manitoba je respirais l'odeur de l'herbe coupé tout le long de la transcanadienne. Malheureusement depuis 4-5 jours ce sont principalement des marais et l'odeur n'est pas du tout la même.
L'avantage des marais c'est qu'il y a beaucoup d'oiseaux, parfois agressifs :-) , en Colombie-Britannique j'en ai vu très peu même sur les terrains de camping.
Je souhaite aux gens de la ville de renouer plus souvent avec les odeurs et les sons de la nature: ça change du bruit de la circulation et du smog.
Chère Zoreilles, tu m'as fait entendre, sentir et même goûter les plaisirs de l'été... et ce fut bien apprécié! Bonne journée! xoxoxo
@ Le factotum : Les fruits de l'amélanchier, ils sont murs, les tiens? Pas encore, moi, mais ça s'en vient! Tu m'intrigues avec ton hydrolat de sapin baumier fabriqué à Authier... Est-ce la compagnie Vert Forêt? Moi, j'ai ma recette secrète, que je fabrique avec de la sève de sapin (à l'aide d'une seringue, je recueille le contenu des bulles de sève sur les troncs et je mélange avec un peu d'huile minérale). Un après rasage extra, c'est vrai, je peux en témoigner! Chanceux, t'es tout près de ton marché public, le mien, ils l'ont déménagé du Vieux Noranda à la Place de la citoyenneté à Rouyn, j'ai un petit effort supplémentaire à faire. Si t'en as d'autres, des bonheurs d'été, partage, allez, on veut tout savoir!
@ Gaétan : Oui, toi, ton expédition me fait rêver, tu dois en voir, en entendre et en sentir de toutes les??? couleurs, sons et odeurs! Pédaler tout le continent, comme tu le fais, d'Ouest en Est, tu en auras pour longtemps à t'en remettre avant d'intégrer tout ça. Et je parle pas de tes mollets mais de tes impressions. Tu sembles faire des rencontres fascinantes aussi. En tout cas, te suivre, c'est un autre bonheur d'été. Bonne route ♥
@ Fitzsou : Entendre, sentir et goûter... Il ne manquait plus que tu y touches! Les anges, surtout les anges aériens, ont cette faculté de s'envoler partout où ils veulent, quand ils le veulent, d'un simple déploiement d'ailes. Si j'étais toi, je m'envolerais aux Iles de la Madeleine très bientôt!
Tu es une vraie magicienne, Zoreilles
Tu as un don. Pouvoir photographier un oiseau dans sa main, voilà tout un tour de force. Tu fais de la compétition à Barbe Blanche. S'apporcher d'un univers aussi farouche sans effaroucher, c'est tout un art.
À quand l'exposition de photos regroupant celles de l'Abitibi et de la Gaspésie? Et pourquoi pas de la Côte-Nord aussi?
Merci de nous livrer de telles beautés que l'on peut presque apprécier avec tous nos sens, sous l'inspiration des images et des photos.
@ Jacks : Je n'ai aucun mérite, je t'assure, apprivoiser les pies (ce sont des geais gris) c'est facile facile, il suffit d'être là régulièrement, d'être patient, c'est à la portée de tout le monde... qui fréquente la forêt boréale!
Même chose pour les lièvres, les perdrix. Je ne les pose même plus, c'est devenu de la routine.
Là où je suis fière de moi, c'est quand j'ai la chance de prendre en photo un orignal. Parce que c'est rare. Pas pour Barbe blanche mais pour moi, oui... En fin de semaine dernière, j'en ai vu un qui courait vite vite, tellement beau, un ado, tu sais avec des pattes trop longues et des mouvements un peu gauches comme s'il n'habitait pas encore bien son corps qui a grandi trop vite? L'image m'est restée gravée dans le coeur et la mémoire mais j'ai pas eu le temps de faire une photo.
L'exposition de photos regroupant l'Abitibi, la Côte Nord et la Gaspésie? Elle est accessible, intemporelle et gratuite, ce sont nos blogues, mon cher ami, nos blogues!!! Plusieurs autres régions sont représentées aussi...
Facile d'apprivoiser les pies?
C'est vrai. J'aurais dû y penser. Je pourrais même te donner des noms de certaines que j'ai apprivoiser. Whoop! Non, c'est juste une blague. Elle était facile. Mais je n'ai pu me retenir,
Pour ce qui est de l'exposition, tu es vite! Tu as raison. On n'a rien à inventer. Il y en a une en permanence.
Tu m'intrigues avec ton hydrolat de sapin baumier fabriqué à Authier... Est-ce la compagnie Vert Forêt?
Je ne me souviens pas à quel étalage, je l'ai trouvé, mais je vérifie demain, c'est la journée marché public.
Encore quelques pas de plus à faire...
M'enfin, c'est la vie!!! ... ou plutôt un des plaisirs de la vie.
Composé de l'huile essentielle distillée: sabinène et beta pinène, acétate de bornyle,limonème et beta phelladrène, camphène, alpha pinène et enfin delta3 carène.
Et pis en plus, cela sent tellement bon mon boisé!
Ici comme ailleur, on pose et on s'expose...
Des orignaux, des pies, toutes ont deux pattes, et certaines n'ont pas d'ailes, mais d'elles, nous ne disons mots...
@ Jacks : Là, c'est toi qui est vite... mais disons que je t'avais planté le décor! T'en rates pas une, toi ♥
@ Le factotum : C'est la liste des ingrédients, ça? J'aime mieux ma recette secrète, deux ingrédients seulement, avec des noms faciles à retenir, hahaha! Bon marché demain, sacré chanceux, il faudra que j'attende à vendredi, moi. Connais-tu le pesto fait par les gens de La Motte, de la ferme de La Turlutte? Le meilleur au monde entier, j'y suis accroc.
@ Barbe blanche : Et poète en plusssssse!
Connais-tu le pesto fait par les gens de La Motte, de la ferme de La Turlutte? Le meilleur au monde entier, j'y suis accroc.
Ils seront là demain.
Je vais l'essayer sans faute ...
Un de mes bonheurs demeure mon petit chalet au lac avec un petit boisé personnel à l’arrière que je peux aménager à mon goût.
C’est dément tout ce que l’on peut répertorier parmi la faune et la flore qui y résident.
Et les oiseaux, je les soupçonne d’adorer mon aménagement.
Et l’intimité qu’on y retrouve, alors là, à faire damner un saint.
Un lieu plein de zénitude …
À TOUS :
Grâce aux commentaires de notre amie Soisig sous le billet précédent, voici le lien qu'elle nous donne pour aller lire un dossier très complet, en 3 articles, publié dans l'édition du 20110712 de l'Abitibi Express :
http://www.abitibiexpress.ca/Economie/Ressources-naturelles/2011-07-11/article-2645327/Un-lobby-minier-qui-derange/1
À la fin de cet article, vous serez en lien avec deux autres dans la même veine (le même filon!...) où l'on peut lire l'envers de la médaille, l'autre point de vue, c'est-à-dire celui des minière et de l'Association de l'exploration minière du Québec (AEMQ) et finalement, quelles sont les stratégies et actions concertées mises de l'avant par celles-ci pour contrer l'adoption des nouvelles dispositions de la Loi sur les mines.
À la lecture de ce dossier hier, j'avais trouvé que si l'on ne devait lire qu'une seule chose pour être au courant de l'ensemble de la situation, au sujet du développement des régions, de nos politiques qui les régissent, de nos ressources naturelles, particulièrement les mines, et du Plan Nord, ce dossier est réaliste et somme toute, assez complet.
Bon, je vous l'accorde, on s'éloigne en Simonac des bonheurs d'été mais comme citoyens(nes) pas trop déplogués(es) de l'actualité, avant de goûter aux tites fraises et de donner à manger aux pies, faut s'informer sur ces questions-là, qui touchent tout le Québec, même si ça se passe plutôt dans des régions comme l'Abitibi-Témiscamingue, la Côte Nord, le Nord-du-Québec, la Gaspésie et qui ont des répercussions également dans des régions dont le sous-sol renferme des richesses autres, comme du pétrole ou du gaz de shiste, je pense à l'Île d'Anticosti, aux Iles de la Madeleine, à la Montérégie, au Bas-du-Fleuve, etc.
@ Le factotum : Youpppelaille, là je viens de péter ta balloune....
Ne me lis pas ce soir, tu vas perdre toute ta zénitude!
Attends à demain, quand tu te seras fait un petit riz basmati aux fines herbes avec du pesto au basilic de La Turlutte. Tu pourrais y ajouter un petit filet de doré fraîchement pêché dans ton lac? Une grosse salade avec ça?
Bon, on est revenus aux bonheurs d'été là... Aaaaaoooooouuuuuuuummmmmmmmm...
J'ai déjà lu ces articles et j'ai beaucoup à dire sur le sujet.
Le premier, ce sont les redevances ridicules que les minières paient pour l'extraction. Je l'ai d'ailleurs mentionné quelques fois en parlant de ce qui se passe au Nord du Nord.
Je trouve vraiment intéressant que ces 3 articles-là se retrouvent dans le même numéro! C'est tellement rare qu'on ait un aperçu clair de la situation, du moins pour ceuz qui ne comprennent pas facilement les enjeux...
Mes p'tits bonheurs:
-manger une bonne crème glacée (une vraie, avec de la crème)!
-regarder un coucher de soleil sur le lac...
-ah! les p'tites fraises des champs, les meilleures...
-entendre les enfants rire et s'amuser au parc, lorsque je prends ma marche...
-sentir mes fines herbes qui poussent sur mon balcon...
Un petit plaisir que je n'ai plus et qui me manque: aller à la pêche!
:-) Soisig
Un autre bonheur, au lac, l’été, c’est d’avoir les couchers de soleil aux couleurs flamboyantes en face de mon petit chalet.
Image grandiose qui change tous les soirs …
J’ai installé une « Gazébo » près du bord de l’eau pour pouvoir profiter de ces moments intenses de zénitude.
Recouvert d’un toit vitré, je peux par la suite m’émerveiller de la voie céleste et des milliers d’étoiles, ressentir comme toi la petite brise pour ensuite m’endormir paisiblement dans les bras de Morphée.
M'enfin, c'est ça la vie ...
@ Le factotum : Oui, j'y ai bien pensé que ça t'intéressait et que tu aurais sûrement pris connaissance de ces articles. J'ai partagé le lien de Soisig surtout pour ceux et celles qui n'ont pas accès à ce journal, c'est-à-dire les gens qui sont d'ailleurs au Québec.
Ce genre d'information ne sort habituellement pas de notre région. Comme on dit souvent ici, « ça traverse jamais le parc ». Ça n'intéresse pas les médias nationaux, ils aiment mieux parler de la foufoune de la duchesse qu'on a aperçue (ou pas?...) lorsque le vent a peut-être soulevé sa jupe... Quel sujet controversé! Et d'une grande importance pour notre société!
Quand les chefs de pupitre et les directeurs de l'information ont le choix entre couvrir la foufoune de la duchesse ou ce qui se passe dans les coulisses de l'industrie minière, ils tranchent toujours la question du côté... des cotes d'écoute, pas de l'intérêt public.
@ Soisig : C'est super, tu ajoutes tout plein de bonheurs d'été et ce que je trouve formidable, c'est qu'ils sont accessibles à tout le monde, n'importe où, au moins pour trois d'entre eux, la crème glacée, les rires des enfants qui jouent et les fines herbes sur le balcon.
Alors, merci pour ta contribution, aux bonheurs d'été et à l'information du public, t'es meilleure que TVA et Radio-Canada réunis!!!
@ Le factotum : Oh qu'il va y avoir des jaloux de ton gazebo (c'est quoi le mot français pour ça? Un pavillon? Un kiosque? Je me le demande...)
Il vous arrive de faire dodo dans votre gazebo? Quelle bonne idée! Dormir à la belle étoile... mais d'une manière confortable, sans les affres du camping!
ah les petits bonheurs d'été même pas loin de la grande ville, on peut en trouver.
1- lire un bon livre dans ma balançoire, mon chat bien installé à mes côtés et un verre de sangria
2- arroser mes fleurs et fines herbes à la tombée du jour et sentir plein d'odeurs savoureuses
3- et je seconde tous les tiens, spécialement le déjeuner et le café sur la terrasse, en pyjama, pas peignée
bonne été ensoleillé
@ Voyageuse : C'est ce qui est super avec tes bonheurs d'été, ils peuvent se vivre n'importe où, ils sont accessibles à tous. Moi, que veux-tu, ceux que j'ai répertoriés, ce sont ceux qui me sont accessibles!
Ça doit être beau sur ta terrasse, avec tout le travail que tu as fait en début de saison... Tu me donnes le goût d'une sangria, j'attends de la visite pour souper, du monde de ton coin justement... On va manger dehors, avec le temps magnifique qu'on a.
Autre bonheur d'été qu'on partage : manger dehors ♥
Comme tu pourras le constater, j'ai publié cet article sur mon mur fesse bouc...
Merci, d'avoir mis la lumière dessus...
@ Barbe blanche : On se remercie, Yvon, je viens d'aller cocher « J'aime » sur ton fesse bouc ♥
Je ne sais pas si t'as remarqué, le porte-parole dont on cite plusieurs extraits d'entrevue dans cet article, c'est Henri Jacob, le président d'Action boréale Abitibi-Témiscamingue, l'organisme qui a été fondé par Richard Desjardins il y a plus de 10 ans.
L'ABAT (Action boréale Abitibi-Témiscamingue) j'en suis membre depuis le début et le lien pour ce site se trouve toujours en haut à droite de mon blogue.
Un de mes bonheurs d’été, c’est de partir en vélo de ma maison au centre-ville et de me diriger vers mon petit chalet par la piste cyclable qui traverse une forêt de conifères sur une distance de 13 kilomètres.
Pas besoin d’auto … Wow!
Bonjour Zoreilles, il y a deux mots utilisés en synonyme de gazebo : gloriette et pergola, mais à chercher des images sur google, la gloriette est plus un petit pavillon où l'on peut se retirer pour savourer les nombreux petits bonheurs de l'été. Un de mes préférés, prendre une bonne Sangria sur une terrasse pour y déguster ensuite un bon souper en agréable compagnie. Également, admirer les couchers de soleil et les prendre en photos pour ensuite partager le tout sur Facebook. Je te souhaite un très bel été!!!
Zoreilles,
tes bonheurs d'été tu les mérites amplement. Encore une fois tu nous fais un cadeau en les partageant; à Montréal si je sortais dehors en jaquette le matin, pas peignée, je me retrouverais quasi nez à nez avec un voisin faisant encore plus dur que moi. Ah la promiscuité Montréalaise en été, quel délice!
Merci Zoreilles de toujours si bien m'accueillir chez-toi, depuis le tout début.
♥
@ Le factotum : Seulement 13 km entre ta maison et ton chalet? Ça doit se pédaler assez vite, en effet, le matin de bonne heure, avant que le soleil plombe trop! Quel bonheur en effet...
@ Petit train : Comme ça fait longtemps... Heureuse de te « voir » ici! Gloriette, c'est le mot que je cherchais. Pergola, dans mon esprit en tout cas, c'est plus carré, moins fermé, moins à l'abri des moustiques! Gloriette... Un très joli mot! Je t'en souhaite tout plein, des soirées gloriettes, à admirer les couchers de soleil. Bel été à toi aussi ♥
@ Lise : Oui, j'ai bien regretté après coup que mes bonheurs d'été ne soient pas tous accessibles à tout le monde... Mais il était trop tard, j'avais appuyé sur le bouton « Publier ». Par contre, d'autres personnes ici ont partagé leurs bonheurs d'été et pourraient t'inspirer. Parce qu'arriver face à face avec ton voisin, en jaquette, pas peignée, ce serait une horreur plus qu'un bonheur!!! Ne me remercie pas de t'accueillir, chacune de tes visites est un bonheur... et pas seulement l'été ♥
Mais le bonheur des bonheurs que j'ai retrouvé cet été ...
la pureté de l'eau du robinet puisé directement dans l'Esker.
Au Nord du Nord, durant toutes ces années, là-bas, j'ai dû me restreindre à acheter l'eau en bouteille.
Image la joie de boire cet eau cristalline sans additif et la douche en plus! Wow!!!
@ Le factotum : Tu parles de l'eau des eskers... Curieusement, Fitzsou aussi, dans son billet d'hier. Et nous sommes en plein dans le Festival H20 présentement... dans ton coin, à Amos, ma ville natale!
Sais-tu comment, en dix ans à peine, l'eau des eskers embouteillée d'abord sous le nom de « eau Périgny » et ensuite sous le nom commercial « Esker » est devenue « Eska », propriété de la multinationale américaine Morgan Stanley?
http://www.ecosynthese.com/dossiers/eau_en_bouteille/fr/EB14_historique.htm
Pour savoir comment on a été dépossédés de notre eau des eskers, la plus pure au monde, tu devras descendre complètement au bas de la page pour lire cette histoire méconnue.
On n'appelait pas ça de même mais c'était le début du Plan Nord. Même même même façon de fonctionner... Quelle que soit la ressource exploitée, ce n'est pas nous, ni la région, ni le Québec, qui en retirons ni les emplois, ni les bénéfices, ni les investissements, ni les profits, ni les redevances.
Oui, je connais bien l'histoire de l'eau Eska...
J'ai été mêlé à cette saga dans le temps de Roger ...
Hum!
On appelait cette eau embouteillée Don Perigny.
Il y avait aussi la truite St-Mathieu …
Comme tu dis: un peu comme aujourd’hui avec le Plan Nord.
Même façon de faire. Ayoye …
Zoreilles,
l'eau Eska je suis au courant, et j'ai lu Fitzsou sur le sujet. Désolant! Chaque fois que je vois quelqu'un avec une bouteille Eska à la main j'ai envie de leur demander s'ils savent d'où cette eau provient. Je me retiens, mais n'en pense pas moins.
L'été a Montréal: une étuve, un cauchemar de chaleur insupportable. Dès qu'il fait plus que 25 degrés je transpire, suis "tout trempe en lavette", les cheveux mouillés comme si je sortais de la douche et les vêtements collés au corps. Bref je dégouline. Et attendre les autobus en plein soleil me fait quasi défaillir, comme ce soir au retour du travail. Et je suis insultée de voir des femmes pesant deux fois mon poids être fraîches comme des roses, sentant bon alors que je n'ai qu'une hâte, transpirante et dégoulinante, prendre une douche quasi froide enfin!
Ceci dit j'ai des bonheurs d'été; admirer les fleurs lors de mes promenades, aller lire dans le petit parc près de chez-moi, sur un banc presque toujours à l'ombre à l'abri d'un bosquet touffu que je n'ai pas réussi à identifier. Me promener dans le parc Bellerive, admirer le fleuve et les arbres, pour lesquels j'ai un amour véritable. Ceci quand la chaleur la chaleur est supportable évidemment...
:-D
la chaleur, la maudite chaleur voulais-je écrire dans ma dernière phrase...
Je ne saurais lister ou numéroter mes "bonheurs" d'été ou d'outre saison.
Néanmoins, je ne me tromperais pas en affirmant que les bonheurs les plus appréciés sont improvisés.
Ils surviennent comme ça, parfois à cause d'un concours de circonstances, à cause d'atmosphères et de hasards heureux.
Bien réels, ils restent gravés dans ma mmoire. En retournant aux endroits où furent vécus ces bonheurs, on ne les retrouve pas mais on peu, par la magie de la pensé, les revivre.
C'est peut-être ça le plus beau.
Accent Grave
@ Le factotum : M'étonne pas que tu sois au courant, c'est si près de chez toi. La famille Périgny est très connue à Amos, pour ces gens d'affaires qui avaient tellement de belles idées de développement, ça doit être terriblement décevant...
@ Lise : Durant ces étés trop chauds, tu trouves des bonheurs auprès des arbres, des bosquets, des fleurs, des oiseaux, du fleuve, comme quoi certains bonheurs restent quand même universels. Lire sur un banc de parc à l'ombre, quel plaisir. Une douche froide aussi ♥
@ Accent Grave : Vous avez raison, c'est bien ça le plus beau. Nos bonheurs de saison ne s'organisent pas, ne se structurent pas ainsi, ils surviennent, comme ça, à l'improviste et on en prend souvent conscience après coup. J'aime le regard global que vous portez là-dessus. C'est plein de sagesse...
Un autre bonheur qui durera toute la semaine ...
rencontre internationale junior de vélo ... le Tour de l'Abitibi.
et Amos qui est la ville hôtesse.
De quoi me donner le goût de rouler encore plus ...
En te lisant je trouve moins pénible que les vacances soient finies, parce qu'il reste encore plein de petits bonheurs à goûter. À la ville ce ne sont pas les mêmes, mais il y a autour de chez moi de quoi se distraire.Merci pour le partage.
Trop, trop, trop. J,aime bien ce que tu as dit : l'abondance de l'été. De là toute l'importance d'interagir avec ses trésors, lui, qui file si vite.
J'en choisis juste quelques-uns. Gouter les petits fruits et les raisins, les pommes, les pêches de mon jardin, Et les tomates, le persil arraché et dévoré ou gardé pour le déjeuner, la menthe au chocolat, le thym omniprésent devant et progressant à l'arrière de la maison, croquer une feuille de stévia, des framboises en abondance, des fraises, normalement. Regarder évoluer le bassin, ses nénufars, parfois ses poissons, toute la faune et la flore. Les nouveaux oiseaux, la fidélité des anciens. Sortir en peau de soi couverte par pudeur et non par frisson glacial. Sentir l'odeur du soleil, de la terre, de tout si on a la chance de ne pas se voir imposer les autres.
Lire ici et pouvoir énumérer certains d'entre eux, partager ceux des autres.
Zed ¦D
@ Le factotum : J'y ai bien pensé que tu devais suivre le Tour de l'Abitibi, ça rejoint plusieurs de tes passions!
@ Solange : Ah oui, j'espère que le bonheur ne se limite pas qu'aux vacances! Surtout que moi, des vacances... je n'en prends pas souvent, j'ai intérêt à étaler mes bonheurs tout au long de l'été, de l'année!
@ Zed : Oh la la qu'il y a abondance de bonheurs d'été chez toi! Certains que je connais, d'autres qui me font envie, nos bonheurs sont à la fois semblables et différents. Merci à TOI, pour le partage, c'est inspirant...
Le bonheur de la soirée!
À l'ouverture, lors de la présentation des équipes pour le Tour de l'Abitibi,
le commanditaire officiel de l'équipe nationale du Kazakhstan est nulle autre que "Osisko Malartic", mon "Osisko" ...
Une quelconque émotion m’envahit …
Quelle grandeur d’âme …
Quelle émotion m<<envahit
@ Le factotum : Comment ça, ils commanditent l'équipe du Kazakhstan? Ils ont l'intention d'aller faire des trous là-bas? Ou bien ils sautent sur tout ce qui bouge ici? Quelle grandeur d'âme en effet! On ne peut rien reprocher à cet excellent citoyen corporatif.
Ils sont beaux, simples et donc beaux tes bonheurs d'été.
@ Mijo : Et ils évoluent! Le temps des tites fraises est bel et bien fini mais nous sommes présentement dans les framboises et les bleuets! Ça n'arrête pas de bien aller, comme dirait Crocodile Dundee ♥
Bonheurs d'été! Lire ce texte cet après-midi m'a permis de constater à quel point j'ai hâte de retourner dans ce petit coin de paradis que je commence tout juste à apprivoiser.. et que je compte bien connaître de plus en plus! Merci Francine :)
@ Anne-Marie : Quelle belle surprise tu me fais, toi, cet après-midi... Un autre bonheur d'été! Bienvenue chez moi, parce qu'ici, chez Zoreilles, c'est mon chez moi « virtuel ». Tu parles si je suis contente de te « voir » ici.
Oui, c'est un beau coin de paradis, celui-là, que tu apprivoises, que tu découvres en agréable compagnie... ;o)
Te rencontrer là-bas, c'est comme te voir ici, un grand bonheur... en toutes saisons!
Rebonjour Francine!
Vu comme ça, je te rendrai visite plus souvent! Ici, je suis certaine de ne pas te manquer!!!
Après avoir eu un bref aperçu de ce que peut être l'été à R-2, j'anticipe avec grande émotion ce que seront l'automne et l'hiver! Les couleurs de la nature en automne, l'odeur de la forêt après une belle grosse pluie... Et que dire des belles randonnées d'hiver!!! Que de découvertes m'attendent! L'enfant en moi trépigne de joie!!!
:)
@ Anne-Marie : Effectivement, je suis très facile à rejoindre ici, parce que les commentaires m'arrivent directement dans ma boîte de réception de courriels quelle que soit l'heure!
Dans un billet ancien comme celui-ci, c'est très tranquille, on y est presqu'en toute intimité! Par contre, le billet le plus récent, c'est toujours celui qui est le plus lu, y compris les commentaires qu'il suscite. Aussitôt que j'en écris un nouveau, tout ce qui précède tombe dans l'oubli. Quand on disait que « les écrits restent », c'était avant la popularité des réseaux sociaux!!!
Et moi, c'est un peu ma marque de commerce, je réponds à tous les commentaires avec un pur plaisir, ces échanges, c'est un peu ma vie sociale, puisque je travaille seule dans mon bureau, que j'aime le monde, et que je ne peux pas avoir beaucoup de loisirs par manque de temps libres.
Tes bonheurs anticipés des saisons prochaines font plaisir à « entendre ». L'enfant en toi se porte à merveille et je souhaite qu'il reste toujours à cet âge de l'émerveillement! ;o)
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