Photo 2 : 20110626, sur la rivière Dufault, on a vu plein d'iris versicolores dans toute leur splendeur, c'était normal, pour la Fête nationale, que la fleur emblème du Québec soit éclatante. Les nénuphars s'ouvrent à peine. Les deux ensemble, ça fait joli, je trouve.
Photo 3 : 20110626, la glacière de l'été dernier est trop petite, on a une nouvelle piscine pour Félixe, on met de l'eau du lac dedans, on la monte sur le patio et on peut manger tranquillement tous ensemble pendant qu'elle joue. Ça fait beaucoup de « lifeguards » pour un si petit minou!
Photo 4 : 20110626, on a fait un arrêt à la plage secrète, à l'autre bout du lac. Je voulais poser la clarté de l'eau...
Fête nationale... familiale
Ces temps-ci, j'ai mal à mon Québec. Une peine immense, un chagrin qui n'est pas politique ou social, mais personnel, je vous le jure, je le prends très personnel. Ça ne m'a pas empêchée de célébrer comme chaque année, à ma manière, notre fierté nationale, notre langue, notre culture, notre patrimoine historique et artistique et tout ce qui nous sert de repères dans la tourmente. Je me disais que c'était dans la tempête qu'on pouvait reconnaître les bons capitaines et j'avais décidé d'être une fière capitaine...
Le soir du 23 juin, on n'avait pas le goût d'aller festoyer dans le Vieux Noranda, où il y avait des spectacles en plein air avec musiciens, chanteurs, conteurs, et l'ambiance habituelle de fête qu'on retrouve toujours dans ce quartier où j'ai grandi. Avec nos bons amis, on a veillé tard, partagé un petit porto, pété de la broue, écouté nos bonnes chansons québécoises à la radio mais... dans le garage! Les portes grandes ouvertes quand même!
Fêter le Québec dans le garage, c'était assez représentatif de comment on se sentait cette année...
Nous attendions de la belle grande visite en fin de semaine, Jocelyn et Guylaine, avec Jean-Mi, qui ont traversé une grande partie du pays pour qu'on soit ensemble. C'était assez pour me consoler d'un grand chagrin.
Maman nous a fait sa fameuse chaudrée aux fruits de mer, une tradition si rassembleuse chez nous, parce que ça goûte le ciel, la mer, les Iles de la Madeleine en Abitibi. Des retrouvailles à la chaudrée à M'man, c'est pour les grandes occasions, ça, c'est une loi non écrite.
Dimanche, il faisait beau, c'était chez nous que la fête se continuait, dans la simplicité des moments partagés et le bonheur d'être ensemble. On a parlé société et politique et développement et amour du Québec, à travers beaucoup d'autres sujets, sur lesquels on se rejoignait tellement que ça nous faisait chaud au coeur juste d'en parler, de se questionner ensemble sans trop trouver de réponse ni d'espoir à l'horizon.
J'ai demandé à Joce de me rappeler quelques détails de la fois où Papa avait serré la main de René Lévesque. C'est Joce (petit garçon) qui était avec Papa cette fois-là. Moment drôle et attendrissant qui dit beaucoup de la personnalité de notre père... et de René Lévesque aussi. Un jour, j'en ferai un billet, c'est promis.
C'est chez Marico que j'ai trouvé aussi une autre grande consolation, alors qu'elle nous présentait une vidéo YouTube, « La prise de parole de Fred Pellerin », 4:05 minutes vibrantes, vivantes, poétiques et lumineuses, de pure québécitude, malgré la peine, la même que je ressens, on a entendu un peu d'espoir, le tout petit espoir qui nous reste encore, quand on l'écoute, lui, et qu'on reconnaît notre Québec, à son meilleur, celui dont je m'ennuie profondément.
« Allez réveiller le vent, celui qui tient le cap pis l'espoir... Avec quatre sièces d'air d'aller, dites-moi qu'on fonce... À la limite, s'il faut tomber, on aura l'élégance de tomber ensemble... Y sera une fois... »
Je n'ai pas pu résister, je l'ai ramené sur mon babillard Facebook, et j'en ai parlé à tout le monde autour de moi. Dimanche avant souper, avec toute ma famille, on est descendus à mon bureau avec la même faim et la même soif du Québec qu'on aime, on a écouté Fred Pellerin, même deux fois, quasiment recueillis, tellement à l'écoute, et pourtant, on est tous des grandes gueules!
La Fête nationale 2011 aurait pu être triste parce que comme disaient ma fille, mon gendre, et leurs amis du même âge, on n'avait pas grand-chose à célébrer avec les derniers événements politiques sur la scène fédérale et provinciale. Oui oui, je suis consciente que le Bloc Québécois ne ralliait pas tous les souverainistes et que le Parti Québécois n'est pas le seul véhicule pouvant nous mener à la souveraineté mais pour moi, ces deux tremblements de terre, l'un à la suite de l'autre, dans le contexte actuel...
Ça fait que cette année, notre Fête nationale a été familiale et là, seulement là, on a eu le goût de célébrer ensemble quelque chose de profond, de plein de vie, de rassembleur, d'heureux.
60 commentaires:
Je suis là....mais je suis si fatigué, Guylaine aussi, mais quelle belle fin de semaine.Merci encore pour tous les bons moments.Dimanche
on est partis de chez nous à 7h30 et on est arrivé chez nous à 19h00....C'est loin chez nous!
Mais c'est grand chez nous et c'est surtout beau chez nous!
@ Joce : Fatigués mets-en, dimanche à 19 heures, on était tous en train de souper dehors, chez nous à moi, c'est LUNDI que vous vous êtes tapés toute la route du retour!!! Vous n'avez pas arrêté longtemps ni souvent, Rouyn/Lévis, entre 7 h 30 et 19 heures... Ou bien vous avez roulé trop vite... Chut, je le dirai pas à M'man ♥
On va se reposer en fin de semaine, le Canada, on fête pas ça!
Nous aussi, on a fêté ça en grand, avec les gens de Montréal.
Beaucoup de parlure, beaucoup d'émotions dans l'air...
Eux aussi ont dit comment notre pays en devenir est grand.
Une grande symbiose entre gens d'ici.
Le meilleur est à venir.
À la plage secrète, quel eau limpide.
Tu m'invites?
Tes photos m'apaisent, tranquillisent ce besoin que j'ai, de cette nature, les fleurs, la chaleur, le calme que nous apporte la proximité de l'eau... Ouais! Je pense que je m'ennuie de mon coin de pays de ce temps-là!...
Alors merci d'être là...
@ Le factotum : Bien sûr que je t'invite... avec toute ta belle visite de Montréal! Tu les as chouchoutés, dis donc, j'ai lu chez Zed que tu les avais emmenés au Refuge Pageau... La plage secrète, c'est le nom qu'on lui a donné parce que du lac, on ne voit rien de spécial mais quand tu t'approches, le fond est sablonneux, peu profond, parfait pour la baignade. Il y a quelques endroits comme ça ici, sur les rivages ou sur les îles. Après 20 ans à le bourlinguer, on découvre encore des surprises!
@ Fitzsou : Une chance que tu as la rivière Koksoak pour la proximité de l'eau... et l'immensité du Nord, c'est ton environnement mais je comprends que l'Abitibi te manque parfois. Je ne pourrais plus vivre loin d'un plan d'eau, rivière, lac, fleuve, mer. Je m'en aperçois quand je vais ailleurs, je cherche toujours quelque chose, comme en manque!
Un plan d'eau, à porté de main, cela t'es vital à toi aussi...
Tu dois bien t'en douter,
quelques jours loin de l'eau, et je manque d'oxigène,
c'est comme si l'air ne réussissait plus bien me nourrir,
vite je retourne près d'un cours d'eau, là, je respire tellement mieux...
La fête nationale, cette année,
c'est un peu comme si..........
@ Barbe blanche : Ouais, je sais pas pourquoi je prends la peine de mentionner ma dépendance à l'eau, il y en a partout sur mes photos, même dans la piscine de la petite! Ça fait que je te comprends... M'étonne pas de toi, ça! J'aurais donc voulu que tu finisses ta phrase... « Un peu comme si???? » Je pense qu'on est encore sur la même longueur d'ondes, c'est comme pour l'eau et l'oxygène ♥
La fête nationale, cette année, c'est un peu beaucoup comme si il y manquait quelques ingrédients, comme si la lumière était trop tamisée, triste...
@ Barbe blanche : Merci d'avoir fini ta phrase, c'est pas mal beaucoup ce que je pensais que tu pensais!
Mais n'oublions pas une chose : C'est dans la tempête qu'on reconnaît les bons capitaines...
J'aime beaucoup tes photos et la paix qu'elles dégagent. Nous on a écouter la fête au parc Maisonneuve à la télé, que personnellement j'ai trouver décevante, mais les critiques étaient bonnes. Cette année même la température a le taquet bas.
@ Solange : Je suis contente que t'en parles... J'ai manqué le spectacle de la Fête nationale sur les Plaines, le 23 (j'étais dans le garage!...) mais j'ai écouté le show du 24, au Parc Maisonneuve, je n'en ai pas manqué une seconde, je me faisais un devoir, tu comprends? Je cherchais quelque chose... que j'ai pas trouvé moi non plus. Ah il y a bien eu quelques beaux moments, mes préférés étaient l'interprétation de Frédéric par Charlebois père, la chanson de Pierre Létourneau, Maurice Richard, par Charlebois et fils, Les Boys, par les frères Lapointe, Le plus beau voyage, par Claude Gauthier (pas très en forme il m'a semblé) Rufus Wainwright et sa soeur Martha qui ont rendu hommage à leur mère, Kate McGarrigle, y avait-il autre chose? Ah oui, le salut spécial à Gilles Duceppe, par Guy A. Lepage, c'était de bon ton, je trouvais, mais ça venait tourner le fer dans la plaie. Les farces politiques, c'est pas de la faute à Guy A. mais elles tombaient à plat, c'est peut-être juste moi qui n'avais pas le coeur à rire... Vincent Vallières, Marie-Pier Arthur, Brigitte Boisjoli, c'était correct de faire une belle place à la relève. J'oublais Lambert, pour le folklore... Si on avait présenté au début de la fête cette vidéo de 4 minutes de Fred Pellerin, l'ensemble aurait eu plus de sens, plus de chaleur, trouves-tu?
Bonjour Zoreilles,
Il y aurait beaucoup à dire sur la situation actuelle. Le problème est là, on ne dit pas grand chose. L'information est là bien vivante, mais un peu trop dispersée. On entend chacun notre vérité. On n'a plus de canal pour se retrouver, entendre les mêmes analyses en profondeur par des gens sérieux et crédibles.
Ils parlent, mais un peu partout, avec des discours qui sonnent comme une cacophonie. Et pendant ce temps-là, il se passent bien des choses dont il faudrait entendre parler...
Oui, je crois qu'elle viendra la tempête. Et je crois que ce sera le meilleur moment pour voir un capitaine s'imposer. La démocratie, c'est tout le monde. Mais on a le besoin de sentir une direction, une fierté, des émotions qui nous donnent des ailes.
J'aime toujours revoir le décor de ton beau de coin de pays. Et je trouve ton univers réconfortant. Quand tu parles des Iles de la Madeleine, je pense toujours que ce n'est pas tellement loin d'ici, de l'autre côté de l'ile d'Anticosti. J'aimerais bien y aller avant de quitter la Côte.
J'aimerais aussi faire une croisière sur le Nordik Express jusqu'à Blanc Sablon. J'ai donné mon nom. Je suis le 354è sur la liste. Ceci me permettra d'essayer le nouveau bateau qui entrera en service en 2012. J'ai hâte de connaître le capitaine. Je vais lui demander si la politique l'intéresse.
Zoreilles,
quelles belles photos! La piscine de Félixe croît avec elle...
:)
Tu as mal à ton Québec alors tu as bien fait de te ressourcer avec ceux que tu aimes. Je te souhaite une autre bonne longue fin de semaine. N'ouvre pas la télé car c'est la fête du Canada, et les potiches anglaises seront à l'honneur (tu sais de qui je parle n'est-ce-pas?) Mais au moins ils sont inoffensifs, même si leur visite a été payée par nous les contribuables. Grrr!
Et je me suis permis de mettre ta première photo en guise de fond d'écran, pour quelques jours, sans demander la permission. Une autre manière de m'évader de Montréal...
Lise ♥
»Zoreilles,
Je suis venue, j'ai lu, revenue, relu et je me sens bien malheureuse de pas savoir quoi te dire, à part célébrer les beautés que tu partages avec nous.
Tiens, par contre, j'aime bien la métaphore de la fête du déménagement. Faudrait juste faire un pas de plus pour emménager et aménager, avant que les communautés pas mal plus sures d'elles que nous, possédant la Vérité aient terminé de nous aménager. Mesurer, end=fin au lieu de devoir laisser le piano et le frigo à la rue parce que ça ne rentre pas, arrêter de louer n'importe quoi, comme n'importe qui et devenir propriétaire, par respect pour les bâtisseurs que nos ancêtres furent, mais surtout pour nous-mêmes.
Arrêter de chiâler au sujet de l'appartement et du propriétaire. On a déjà refuser de signer le bail, mais on demeure incapable de lui dire bye!
Ainsi les parasites royaux, à nos frais (ils seraient bien épais de s'en passer, vu qu'on les invite), acclament-ils la grande famille canadienne. Ils ont compris, déjà, que pas de bail, c'est qu'on acceptait n'importe quelle augmentation de loyer et n'importe quelles conditions.
Courage, réajustement devenu nécessaire, urgent. Le temps passe, les bébés voilés se multiplient, les bébés jésus aussi, bref pas mal de monde pour remplir nos bonnes vieilles mosquées euh...églises.
Et tant qu'à mentionner notre fleur emblème, je termine ainsi : « Tout le monde au bouleau! »
Demain, plein de beaux meubles, bons meubles seront dans la rue. ça fait réfléchir à ce qu'on est en train de continuer à jeter. Deamin, je continue l'aménagement de mon jardin, rempli, dorénavant de roses, de framboisiers, de raisons, de pommes, de fleurs, et oui, avec son nécessaire, essentiel point d.....
♥
point d'eau.
Désolée, Z
Bonjour Jacks,
Ah ce que j'aimerais te ramener dans mon décor pour quelques heures... Besoin d'aide, ce matin, tu sais pas quoi? Mon ordinateur principal vient de sauter. Pouf! Plus rien. Même pas capable de l'ouvrir. Pour une travailleuse autonome, c'est la catastrophe... Sur mon portable, j'ai rien, tellement rien, aucun dossier, pas de repères. Il fallait que ça m'arrive un jour férié, la Fête du Canada ne me porte pas chance.
Bon, maintenant, passons aux choses sérieuses (!). Ta lecture des événements récents au Québec me rejoint tout à fait, particulièrement ce bout-là, « On entend chacun notre vérité. On n'a plus de canal pour se retrouver, entendre les mêmes analyses en profondeur par des gens sérieux et crédibles. »
Et ça, tu vois, ça disperse toutes nos forces vives. Je ne vois pas de solution à ça mais je suis convaincue que ce sont les médias d'information qui pourraient faire la différence s'ils arrêtaient de faire du show business...
J'ai écouté récemment une entrevue de Daniel Lessard, de Radio-Canada, un journaliste que je respectais, un éminent analyste politique, entre autre, 35 ans de dévouement, de passion pour l'information, de conscience et d'éthique irréprochable. Il prend sa retraite. Le regard qu'il porte aujourd'hui sur son métier et sur l'information, c'est bien simple, je buvais ses paroles, il disait exactement tout ce que je pense moi-même mais lui, il le vit depuis 35 ans, dans le feu de l'action. Ce gars-là est une sommité dans son domaine, il n'en pouvait plus de comment on traite l'information, il rend les armes. On le sentait tellement passionné encore mais impuissant devant l'indifférence générale. Il va aller cultiver ses pivoines qu'il dit... C'est beau mais d'une telle tristesse.
Tu réussis toujours à me faire sourire... Voir si le capitaine du Nordik Express s'intéresse à la politique... Trop drôle!
Merci d'être là, dans mon décor. Tu aimerais pratiquer ta communication sous-marine ce matin, le lac est calme comme un miroir ♥
@ Lise : T'as tout compris, la piscine de Félixe grandit avec elle! La prochaine, ça va être le lac mais pour le moment, elle l'apprivoise. Hier soir, Isa est venue plonger au bout du quai après son travail, c'était plus fort qu'elle. La Félixou voulait faire pareil comme sa mère mais on a négocié pour enlever ses sandales et pédaler dans l'eau. Surveillance constante ici, c'est une loi non écrite. Sans développer la peur de l'eau, il faut inculquer des notions de respect et de prudence, que ça s'intègre tout doucement...
Tu as entendu mon « mal à mon Québec », déjà je me sens mieux!
Bien sûr que tu peux prendre toutes les photos que tu veux chez moi, elles sont libres de droit, offertes à qui le veut. Les blogues demeurent des espaces publics et j'en suis consciente. J'en suis honorée même si ça peut te faire voyager jusqu'ici ♥
Aujourd'hui je me dis que plus un parti indépendantiste est âgé, moins il y a de chance de réaliser l'indépendance.
Je n'en suis pas encore certain mais je crois que ce qui irrite les québécois c'est l'institutionalisation de l'idée d'indépendance.
Par exemple, au PQ, on ne sait plus quoi penser. Doit-on être indépendantiste ou simplement attendre que le peuple soit prêt?
C'est cela qui fait éclater le pQ, ce sont les sondages. Si les sondages étaient bons, pensez-vous qu'il y aurait eut des démissions?
Un parti est indépendantiste ou il ne l'est pas. Le PQ joue sur les deux tableaux, il risque de se faire balayer de la carte... par n'importe qui.
Le parti de 1976 - 1980 n'est plus. De ma vie active, ce fut le seul vrai gouvernement digne de ce nom. Quelle période! Nous sommes loin de là!
Accent Grave
@ Zed : Les parasites royaux (ceux que Lise surnomme joliment les potiches anglaises!...) me laissent complètement indifférente. Ce que je déplore, c'est toute l'excitation qu'il y a autour de ces gens-là. Les médias carburent à cette excitation, la suscitent, la provoquent, l'analysent, la décortiquent, l'encensent. Mais kossé ça? Au chapitre des princes et des princesses, j'aime mieux discuter avec Félixe, au moins, elle, dans ses histoires de prince et de princesse, il y a des châteaux et des chevaux et des belles robes et des bisous et des câlins!
As-tu entendu le monde? Excités, émus, ça braille, ils veulent s'approcher des « veudettes », ils peignent des tableaux les représentant, prennent des photos, etc. Kossé ça?
Non, on s'éloigne du pays. Les princes et les princesses, ce sont des personnages de contes de fée, normalement l'an prochain à pareille date, même Félixe saura que c'est juste dans ses livres, que dans la vraie vie, ça existe pas pour vrai. Sauf quand on joue aux relations publiques internationales.
Tu dis « Le temps passe, les bébés voilés se multiplient, les bébés jésus aussi, bref pas mal de monde pour remplir nos bonnes vieilles mosquées euh...églises.»
Pour les mosquées, je sais pas, mais les bébés jésus n'existent plus et les églises sont vides, données depuis longtemps à des promoteurs qui en font des condos ou, ce que je préfère, rendues à la communauté pour qu'elles servent à des fins culturelles et/ou sociales. C'est ce qui est arrivé dans ma ville. De six églises, il n'en reste plus qu'une, les autres ont été rendues au monde à des fins très louables. Je ne vois toujours pas pourquoi tu t'acharnes à détester ce que fut notre histoire. Tout ça est plus inoffensif maintenant que les parasites royaux, ce qui n'est pas peu dire.
Journée internationale du déménagement, ça me plaît comme concept pour le 1er juillet. Tu fleuriras ton jardin et moi, ma forêt... Créer de la beauté, c'est encore le meilleur moyen de cultiver notre pays ♥
@ Accent Grave : Comme toujours, j'aime votre analyse. C'est franc, direct, réfléchi, sans complaisance, et je crains que vous ayiez raison.
Mais j'aurais tant voulu que ça se passe autrement. Je vais en revenir là...
Plusieurs personnes ici ont exprimé des hypothèses sur ce qui s'est passé, ou qui est en train de se passer. Tous ont raison. Plusieurs facteurs expliquent que l'idée même de la souveraineté est en train de se désagréger, se diluer, disparaître. On dirait que c'est devenu un rêve inaccessible. Perdre ses illusions, c'est grave pour une nation, comme ça l'est pour une personne.
Nous ne sommes même pas solidaires quand il s'agit de petites choses sans importance. Mais on est capables de chiâler tous en choeur d'une même voix CONTRE quelque chose ou quelqu'un, jamais POUR une idée, un projet, un parti politique, un rêve. On n'est pas fiers. Ni de ce qu'on a été, et encore moins de ce qu'on devient.
Vous dites «
Un parti est indépendantiste ou il ne l'est pas. Le PQ joue sur les deux tableaux, il risque de se faire balayer de la carte... par n'importe qui.»
C'est déjà fait!
Accent Grave a tellement raison. Le gouvernement de René Lévesque (1976-1980) est le seul que nous ayons eu digne de ce nom. On en était tellement fiers. Et malgré toute cette allure superbe et cet air d'aller si prometteur, 60% des nôtres ont voté non. Pissous pas de couilles...
»Zoreilles
Il y a ce que l'on conte et ce que l'on raconte. Dans un cas comme dans l'autre, ce sont des idéologies qui sont présentées, oui, avec de la poésie, des morales, des « leçons de vie » à replonger dans leur époque, justifiant et reproduisant efficacement la structure économique, politique, comme elles le font toutes, toujours (ou tentant de le faire).
Ce sont deux histoires. Celle que l'on dit avec un grand H est tout aussi contée, un rapport imaginaire à la réalité et bien entendu, portée par les idéologies de l'époque et les intérêts au pouvoir.
Non, je ne suis pas fière de l'Histoire du Québec. Ce mot ne glorifie rien, pour moi, pas plus que l'inverse. Par contre, il devrait servir, en autant que nous connaissions un tant soit peu certains évènements, certaine s situations, (je suis certaine que tu apprécies autant que moi Serge Bouchard) à titre de référence pour répéter autrement ce qui sied à nos valeurs et éviter le reste.
Depuis qu'on a contesté celle du canada avec les sauvages et les bons missionnaires, que reste-t-il de l'enseignement de notre histoire? On ne peut parler du FLQ, des évènements d'octobre, lire le manifeste est contesté, on ne peut parler des « mauvais coups » des autochtones, du malaise national, de la fraude de 1995, de l'exploitation sexuelle, de la pédophilie de l'église catho, du taux suicide dans le Nord du Nord, du trafic de tabac illégal à Kanawagé, de la venue d'immigrants non intégrables (je te prie d'imaginer des classes à majorité musulmane et tous les « accommodements » faits par les enseignants pour ne pas passer pour des « racistes » de quoi peut-on alors parler?
L'approche constructiviste mise de l'avant dans les écoles a tout réglé. On parole de que qui nous intéresse via les recherches personnelles.
« dans ses histoires de prince et de princesse, il y a des châteaux et des chevaux et des belles robes et des bisous et des câlins! » dis-tu affectueusement
Tu trouves que ce n'est pas exactement cela, ce voyage des amoureux modernes dont le prince charmant a été béni par la grâce du sang royal? L’histoire de leur rencontre, et bla-bla-bla? La tienne m’intéresse. La leur, pouah!
Aujourd'hui, Kate porte un chapeau rouge, un sac rouge et la broche diamantée de la reine, représentant le drapeau du Kenneda. Dans sa simplicité, elle n'a pas d'habilleuse. Et le prince???
Des couronnes de princesses, il s'en vend en masse même chez Dollarama, utilisant des hydrocarbures et polluant plus que les idées. Pour le prince on repassera par contre.
Être jolie, séduisante, se préoccuper de son apparence, pour être choisie. C'est quoi la différence?
Elle est bien là, Kate, parce que c'est « la femme de », avec son sang royal qui lui confère un pouvoir. Cela je ne serai jamais d'accord. Et l'invitation non plus, que nous avons faite, bien oui, nous québécois. Il y a beaucoup de Marocains ici. Plus de 100 000. Ils aiment bien leur roi, en majorité. Hâte de voir les résultats su référendum, auquel s'oppose une grande partie de la jeunesse, notamment.
Tu aimerais le tout petit livre d'anti-princesse écrit pas un gars. L'histoire d'une fille qui n'en a rien à faire d’un supposé prince. Adorable et qui fait du bien.
(suite...)
»Zoreilles (suite)
Des bébé-jésus, ça pleut, ici, Zoreilles. Notre immigration haïtienne jouxtant les croyances et pratiques vaudou à l’utra-catholicisme aveugle, notre immigration latino-américaine ultra-catho ou ultra-évangélistes, notre immigration, en moins grand nombre mais tout de même assez importante d'Europe de l'Est, orthodoxe. Islam, issue du judéo-chritianisme et pour qui Jésus est un prophète reconnu, avec madame voilée sa mère, parce que les femmes produisent énormément d'enfants. Allah le veut, Allah et le pape catho ne peuvent que bien s'entendre. Au diable (:DDD) la contraception.
On manque d'écoles, de cégeps, plus particulièrement parce que ces enfants d'immigrants ont grandi, le tiplan Nord va amener du monde musulman par chez vous comme quand on est allés chercher des Tunisiens pour la main-d’œuvre qui manquait pas très de chez vous (exactement, j'ai oublié).
J'espère que tu m'excuseras d'avoir pris autant de place. Venge-toi pour mon plaisir et celui de mes lectrices et lecteurs, chez moi!
♥
»Crocomickey
Je n'ai vraiment rien de rien contre toi personnellement, tu sembles avoir beaucoup de belles qualités de cœur, mais tes propos d'aujourd'hui, oui.
Tu sais la moitié du Québec n'a pas de couilles et pisse assis. (Même des hommes aussi, pour la propreté. ;-))
L'indifférence étant la pire des violences, je ne peux laisser passer.
Par contre, je comprends ce que tu as voulu exprimer. Les Québécois manquent encore de colonne vertébrale, de détermination, de respect envers eux-mêmes, leurs valeurs fondamentales, celles-ci n’étant pas définies clairement.
Reste à se demander sérieusement : qu'est-ce qu'on fait maintenant? Pas juste la vieille garde, mais le Québec de maintenant, comprenant plein de gens venus ici pour avoir juste du travail, une maison, des biens, de la sécurité, la possibilité de changer de province n'importe quand, et surtout pas de changement.
Qu'en penses-tu?
Zed ¦)
Zoreilles,
tu parles des églises devenues des condos chez-toi (à Montréal aussi); celle de mon enfance à Baie-Comeau est maintenant devenue un centre d'interprétation des glaciers, ce qui est une manière de rendre à la communauté j'imagine. Il était temps que les merveilles naturelles de ma magnifique région de naissance soient mises en valeur!
J'ai de vieilles photos de ma première communion dans cette église (j'avais dailleurs failli trébucher en m'empêtrant dans la longue robe blanche), des souvenirs aussi: mon père chantant "Minuit chrétien" de sa belle voix de baryton lors de la messe de minuit à Noël...
Aujourd'hui je ne suis plus croyante, mais la nostagie est toujours là...
Zed,
coToyons. Misère!
ou cotoiyons?
:)
@ Crocomickey : Ça me fait curieux que Accent Grave et toi parliez du premier gouvernement péquiste 1976-1980, parce que je sors tout juste du cinéma, j'ai vu « Gerry », c'était la même époque, je n'osais pas l'évoquer, j'avais peur de passer pour nostalgique! Ce temps-là est bel et bien révolu, hélas... 60 % avaient voté non en 1980... 51 % ont voté non en 1995... Au masculin comme au féminin, quelle que soit l'expression choisie, je considère qu'on ne s'est pas tenus debout.
@ Zed : Ouf, tellement de sujets sur lesquels j'aimerais apporter mon point de vue! J'ai souvent l'impression qu'on ne vit pas dans le même Québec. Tout se vit différemment dans une région comme ici. Même l'histoire avec un grand H est perçue autrement. Il n'y a que Serge Bouchard qui puisse nous rallier toutes les deux!
Je te cite : « Non, je ne suis pas fière de l'Histoire du Québec. Ce mot ne glorifie rien, pour moi, pas plus que l'inverse. »
C'est là tout le problème, à mon avis. La plupart des gens ne s'intéressent pas à l'histoire. Et ceux qui s'y intéressent et la connaissent un minimum n'en sont pas toujours fiers. Comment pouvons-nous ensuite être fiers de ce qu'on est si l'on rejette ce qu'on a été?
C'est comme notre géographie. De ça non plus, on ne semble pas très fiers. Tellement de gens mélangent la Côte Nord et l'Abitibi... Seize régions administratives au Québec, qui peut en nommer 12 seulement? Qui peut les situer sur une carte géographique?
Mais revenons à nos princes et nos princesses. À Pâques, pour éviter le chocolat, j'ai offert à Félixe des livres et des autocollants de petits poussins dans un panier très coloré avec de la paille et tout, dont ce livre génial, Lilou la princesse. Lilou est super drôle, attachante, enjouée, elle a tout plein d'amies, elle adore la crème glacée, collectionne les chapeaux, sa chambre est toujours à l'envers, elle a une vie de famille absolument géniale. Elle est pas mal anti-princesse et je trouvais que c'était un beau modèle!
@ Zed : Une chance que t'entends pas Crocodile Dundee et ses expressions « colorées »!!! Pisser assis, c'est mieux pour la prostate il paraît!!! Avoir des couilles, on dit ça de pas mal de filles aussi!!!
Bon, je me mêle pas ça... ;o)
@ Lise : Les églises transformées en condos, c'est justement pas ici mais à Montréal que j'avais entendu parler de ça. Ici, elles sont devenues l'une après l'autre une résidence funéraire, l'Agora des Arts, une autre sera une garderie coopérative bientôt, l'autre, c'est pas encore déterminé et une communauté religieuse des Soeurs Notre-Dame vient de faire un don à la Ville de Rouyn-Noranda d'une bâtisse évaluée à 6 M $ pour des appartements adaptés à des gens en perte d'autonomie. Mais pas de condos!
Qu'on soit croyant ou non aujourd'hui, on ne peut nier que réside là une part de ce qu'on a été. Qu'on le veuille ou non.
Euh... « coToyons? » ou « cotoiyons? »
À c't'heure-là, je le sais pas!!!
- Je m'y intéresse, Zoreilles.
Crois-tu que les Allemands, pour prendre un exemple classique, soient fiers de leur h(H)istoire? Pourtant, ils ne doivent pas non plus, en tant qu'individus et groupe d'aujourd'hui, transmettre les pots cassés et le sentiment de culpabilité. Je ne suis pas fière de l'histoire de mon père, même pas de la mienne. C'est longgggg l'Histoire... Il y a des évènements dont on peut être fiers, d'autres moins, d'autres au contraire.
- Pourvu que les anti princesses trouvent des anti Rambo! :DDD ou d'autres anti princesses enfin, tu vois ce que je veux dire.
- Quand j'étais petite, ma ère, quand quelqu'un jouait un mauvais tour, disait « Ah, mon petit Juif! » ou la version féminine. On disait aussi couramment, à cette époque, nègre, dans un sens péjoratif, et je ne crois pas avoir besoin de continuer...
La société change, des fois dans un sens plus juste. Même le Bescherelle s'est ajusté et a réalisé que 50 % de la population du monde, ça valait la peine d'être considéré. Au Québec, on utilise le féminin pour alléger le texte, dans plusieurs cas, afin de faire réaliser des choses.
Le pouvoir des mots existe bien, Zoreilles, pour le meilleur et malheureusement pour le pire aussi, car les mots peuvent devenir des armes mortelles.
Pour ma part, j'ai suffisamment d'articles dans ma collection de harcèlement et de de toutes sortes d'agression. C'est quotidien. L'indifférence, c'est pas mon truc. Par contre, même à mon père pédophile, je reconnais des qualités, à ma mère assez terrible aussi! Les enfants vivent dans cette violence des mots et on sait bien où ça mène.
Tout le monde peut « s'enfarger » de temps en temps dans les mots, il s'agit d'en prendre conscience, de ce qu'ils veulent dire, perpétuent, accentuent, etc.
- Encore une fois, bien sûr que je m'intéresse à l'histoire et aussi à la géographie, même si j'en arracherai toujours avec la situation dans l'espace. Au fait, savais-tu que cette problématique spatiale relevait beaucoup de l'éducation des filles, (l'intérieur est leur lieu, elles ne doivent pas en prendre, le moins possible, de l'espace, contrairement au garçons.)
Bisous fleuris, j'ai fini de jouer dans la terre pour aujourd'hui, mais c'est beau en titi, même pas terminé.
Zed ¦)
-
@ Zed
Je pense comme Claude Charron. C'est-à-dire que lorsque les gens d'ici sentiront une "vraie" menace pour leur langue, ils voteront en conséquence. C'est d'ailleurs la principale raison (sinon l'unique) qui a porté l'élan de 1976. L'image de la grosse anglaise chez Eaton était produite par la réalité. Je pense aussi que la situation montréalaise (le réel déclin du français) fera réagir les gens des régions. Quand ces derniers percevront vraiment le danger, ils réagiront en conséquence. Même les pleutres gras durs de la région de Québec qui nous ont fait perdre en 1995. Depuis une semaine, je cherche le texte lumineux de Claude Charron ...
@ Zed : Il y a certainement un pan de l'histoire allemande connue mondialement dont ils ne sont pas fiers. Ils l'assument. Mais cette civilisation valait plus que ça, leur histoire est plus vaste et plus glorieuse que cet épisode au siècle dernier. Le peuple allemand est un peuple fier, malgré tout.
L'histoire, c'est ce qui a été, on n'a pas à en juger. On doit se l'approprier pour en tirer des leçons : ne plus répéter les mêmes erreurs et tendre vers ce qui fait de nous un peuple digne de la terre qu'il habite, une société plus juste. Par respect pour ceux qui ont bâti cette société comme pour ceux qui continueront après nous.
J'entends bien ce que tu dis à propos de ton histoire familiale. Tes mots ont un grand pouvoir, en effet, ils réfèrent à une réalité atroce à laquelle j'ai beaucoup de peine à t'imaginer. Il faut me pardonner, j'ai eu le père le plus formidable qu'on puisse rêver d'avoir et j'ai toujours ma mère, solide et fière, avec son sens de la justice inspirant... Peut-être qu'on comprend l'histoire différemment selon notre vécu.
On réagit plus ou moins à des faits, des situations, des expressions, des mots, selon notre propre histoire personnelle.
Mes parents aussi utilisaient ces expressions dans le temps « ah mon petit juif, toi » ou encore « toi, pis tes plans de nègre » et autres allusions qu'on qualifierait aujourd'hui de racistes. Pourtant, il n'y avait aucun mal là-dedans à l'époque, c'était dans le langage populaire, la preuve étant que nos parents, à des centaines de kilomètres de distance, utilisaient les mêmes.
L'indifférence, c'est pas mon truc non plus, sauf que je réagis pas aux mêmes situations. Par exemple, cette semaine, une publicité de l'eau Eska m'a fait péter les plombs. Pour la plupart des gens, ça passera complètement inaperçu. Ils en riront même.
Ton jardin doit être inspirant, apaisant. Moi, je m'en vais rejoindre Rambo dans notre forêt boréale. On va cueillir les jeunes pousses de sapin, entre autre, et aller à la pêche. Je penserai à toi en humant ces parfums à nul autre pareils, en entendant les cris huards que tu aimes.
Nous n'avons pas le même point de vue sur l'histoire et la géographie mais on se rejoint dans le présent et l'environnement ♥
@ Crocomickey : Je sais, tu t'adresses à Zed et je veux la laisser répondre, mais avant de quitter pour le reste de la fin de semaine, je me dois de réagir...
Tu dis : « Je pense aussi que la situation montréalaise (le réel déclin du français) fera réagir les gens des régions. Quand ces derniers percevront vraiment le danger, ils réagiront en conséquence. Même les pleutres gras durs de la région de Québec qui nous ont fait perdre en 1995.»
Hé là wo, les gens des régions réagissent en Simonac, je te signale que le référendum passait sur un méchant temps dans les régions! Les deux fois! Le déclin du français à Montréal, on en est conscients à chaque fois qu'on y va. Les pleutres gras durs de la région de Québec qui nous ont fait perdre en 1995? Les 51 % qui ont dit non n'étaient pas tous de Québec... Et tant qu'on ne se respectera pas entre nous, qu'on n'aura pas un minimum de solidarité et de fierté nationale, TOUTES les régions du Québec, TOUTES, surtout Montréal et Québec, les gens des régions pourront s'égosiller tant qu'ils seront capables, on n'arrivera à rien. C'est ce qui se produit présentement.
Parce que démographiquement, c'est toujours Montréal qui a le dernier mot. Médiatiquement aussi.
Ça, c'est la réalité, c'est un fait établi, comme notre histoire, on ne peut rien y changer maintenant. S'agirait de reconnaître ça, de l'assumer, et qu'on regarde en avant pour faire mieux.
Vous verrez une note plus haut disant « Ce message a été supprimé par un administrateur du blog ».
Je ne ferais jamais une telle chose, sauf si on me le demande expressément.
J'aime ta réponse à notre ami Croco.
C'est vrai qu'en région, nous sommes solidaires et surtout respectueux des idées qui circulent dans toutes les régions.
Et nous acceptons les réponses parfois négatives venant des grands centres. Même celles venant de nos bons fonctionnaires de Québec.
C'est ça, la démocratie!!!
Bon long week-end
Je sais bien que les gens ont voté oui en majorité dans les régions. Mais les francos, autant de Montréal (où ils sont presque minoritaires) qu'en régions, totaliseront le 51% quand ils auront vraiment la menace dans la face et que tous les signes (genre la matante Eaton) viendront les interpeller et leur indiquer qu'il est temps de faire un pays qui assurera la pérennité du français ici. Présentement, ça ne paraît pas encore assez. Ce n'est pas l'évidence. Mais le jour oû cette menace réapparaîtra vraiment, le vote évoluera en conséquence à Montréal (franco) dans les régions et dans la ville des fonctionnaires confortables de Québec.
Ajout = démographiquement, Montréal l'emporte ... en chiffres. Mais en décision, c'est, et de loin, Québec et ses fonctionnaires qui l'emportent. T'as qu'à regarder le laisser-faire total depuis belle lurette dans les transports montréalais pour comprendre qu'on a vraiment pas les clés pour procéder. Tu me rétorquras qu'avec un maire tata, ça n'aide pas. Mais n'en reste pas moins que c'est à Québec que le tout (ou presque) se décide. Surtout avec un gouvernement libéral qui sait que Montréal lui est acquis en raison de sa faction anglophone.
Pour Croco et Zoreilles.
Un bon article dans la Presse qui explique bien mon point de vue.
À lire sans faute...
.cyberpresse.ca/chroniqueurs/patrick-lagace/201107/02/01-4414450-en-banlieue-de-pluton.
Bonne lecture et bon dimanche.
»Crocomickey
Je crains qu'à Montréal, là où le nombre compte, là où l'imaginaire n'a plus aucun rapport (ou à peu près) avec celui des générations précédentes, la seule chose qui puisse rassembler tout le monde, c'est la peur de quelque changement que ce soit.
Fête natioquoi? Ai-je vu, à part les miens dix drapeaux en tout?
Si les autres ont fêté, c'était le Canada, mais je n,ai entendu qu'un bruit de fête en sourdine, qui aurait pu avoir lieu n'importe quand.
Ton commentaire s'ajoute aux différents aspects de la question qui mijotent dans ma tête et deviennent un monstrueux billet que je n'arriverai peut-être même pas à pondre.
Si tu retrouves cet article, je suis preneuse.
Zed ¦)
Pour en revenir, à la madame chez eaton, qui s'est fait apostrophé en english, et qui a fait réagir le québec en entier, je me permet de souligner que c'est recommencé,rappelons nous ce billet de notre amie Talou,à l'adresse suivante...
http://talou-bloguerpourbloguer.blogspot.com/2011/06/fete-nationale-de-quesse-finalement.html
Assez clair le message, il faudrait peut être le faire passer dans les médias maintenant...
un message en double, veillez m'excuser pour cette bévue...
J'ai lu les échanges! On va jusqu'en Allemagne!
C'est la beauté des échanges. On est parti de la fête nationale!
On a ensuite traité de "sans couilles" ceux qui ne votaient pas comme nous, Canada s'écrit maintenant avec un petit "c", et les vendeuses de chez Eaton sont grosses! Rire!
Comment peut-on écrire le mot Canada avec un petit c? Les Canadiens (yens), c'est nous. C'était la façon de distinguer les francophones des Britsh North American! Quand tout le monde est devenu Canadien, on a employé le mot Québécois en se délestant des francophones d'ailleurs. Aujourd'hui on dit les franco, ce qui n'est ni flatteur ni invitant.
On s'en fout de la royauté. Nous avons choisi de rester dans un système monarchiste. Pourquoi lancer de belles tomates cultivées aux représentants royaux?
Je suis d'accord, la royauté est constituée de parasites qui ignorent le prix du lait. Les rejetons royaux ne jouissent même plus d'une culture digne de ce nom, ce ne sont même plus des BS de luxe, ce sont des BS qui savent jouer au polo.
Néanmoins, le peuple sait qu'un tel système est moins couteux qu'un système présidentiel. Autant laisser princes et princesses visiter nos hôpitaux et instituts touristiques.
En France, on a décapité roi et reine! La révolution fut extrêmement sanglante. Pourtant, l'aristocratie et les classes sociales existent toujours!
Rappellons quelques faits:
Rien en nous oblige d'acheter chez Eaton. Nous avons abandonné Dupuis Frères.
Rien ne nous oblige de parler anglais au Québec (sauf exception) ou de fréquenter des commerces où on ne parle pas français. Seuls les prix dictent nos gestes.
Rien ne nous oblige de chanter le Ö Canada en anglais lors de matchs de hockey. C'est à la mode, alors on s'égosille pour plaire aux bleus blancs rouges moins bilingues que jamais. Et pour ça, on paie des prix de fous.
Rien ne nous oblige d'aller "toucher" la main de Kate ou William, pourtant, ceux qui voudraient croiser leurs regards sont de multiples fois plus nombreux que les quelques manifestants.
Rien n'oblige les québécois francophones de faire constamment des pressions sur le gouvernement pour que nos rejetons puissent fréquenter l'école en anglais!
Rien ne nous oblige de massacrer le français au point que les francophones d'ailleurs aient grand peine à nous comprendre.
Ce sont des choix que nous faisons quotidiennement. Je n'accompagnerai pas les manifestants qui hurlent des bêtises à je ne sais quel prince ou princesse, d'autant plus qu'on a voté, pas une mais deux fois, en faveur de la royauté.
Sommes-nous un peuple d'Elvis Gratton? Hummm. Bonne question. Nous vivons dans une relative richesse où existe une classe moyenne pas très instruite mais très confortable. Peut-être que tout est là. Ce peuple n'est pas fou il dit:
Pourquoi faire des vagues, fuck la culture!
Accent Grave
»Accent
Wow! J'ignorais que le Québec pouvait subitement être atteint par une tempête d'A/accent/s de même! Voilà qui est tout à fait grave, vu les dernières inondations!
Bien là, nous sommes au cinéma, en France, dans le massacre de la langue française (avec une illustration de poids en toute fin???), la langue des écoles et le pouvoir des parents, l'évolution des classes sociales... et quoi encore!!! Ah oui, un petit clin d’œil aux méchants BS. Et si tout ceci avait un quelconque rapport? Si en discutant, surtout de l'épineuse question nationale, on était menés sur différentes avenues? N'est-ce pas ainsi qu'on discute...
À l'origine, le mot « nègre » signifiait « humain » au sens générique, si je ne m'abuse? Eh oui, les mots et notre rapport à eux se modifie au fil du temps et de ce qui s'y passe. Ainsi les jeunes filles s'interpellent-elles « putains » au secondaire. C'est la mode. L'histoire des mots qui voyagent, si « innocemment ».
Je crois, cher ami, qu'on n'a pas suivi les mêmes commentaires, en tout cas pas le même chemin.
En répondant à Crocomickey, je lui demandais, et à tous et toutes par la même occasion, et quoi faire maintenant et j'y réfléchissais pas plus tard qu'il y a quelques minutes. Selon moi, tant qu'on ne mettra pas de valeurs fondamentales claires dans ce que nous voulons devenir un pays, on va fantasmer sur quelque chose qui est voué à l'échec, par le nombre même de celles et ceux qui sont arrivées/s ici avec les leurs, sachant fort bien que tout leur était permis.
Là, on a une corvée devant nous. Ou bien on va voir apparaitre dans ce non-contenu tout ce qui nous divise et qu'on n,aura jamais discuté ou bien on va se créer une plateforme idéologique et bien sûr économique et politique claire. Et cette corvée ne consistera pas seulement en un job de bras, si solidaire et généreux soit-il.
Et dans les débats, il y a les mots. On n'aura rien, je dis bien rien à critiquer des autres, peu importe leur emballage, si on n'est pas soi-même prêt à se faire bobo un peu en revisitant sérieusement nos valeurs, comme les mots et les attitudes qui les propagent ou les contredisent.
Autrefois, le Canada (avec son nom autochtone), c'était nous, à condition de piquer le territoire aux gens qui étaient là 3 ou 4000 avant et de les « domestiquer ».... Maintenant, c'est un territoire, dont les frontières-mêmes ne sont pas reconnus par nos prédécesseurs.
Je ne sais pas pour la relative richesse, je vais y penser, en reprenant mon boulot qui peut s'arrêter n'importe quand, demain, comme ce genre même est considérer chanceux dorénavant. Pour l'heure je suis en chômage, cette fois, bénéficiaire de prestations. Et il me semble avoir déjà entendu dire que le fossé se creusait amplement entre les quelques très riches ici et les plus pauvres, la disparition graduelle de la classe moyenne en faisant foi.
Oui, soignons notre langue, oui, oui, oui, et donc, nos mots, nos messages, nos valeurs.
Et à ton grand dam, tu n'auras pas réussi à me faire choquer « (si jolie expression!) juste à écrire sur cette question qui me taraude et à laquelle je tente d'apporter quelque éclairage de mon côté. La question du début.
J'attends mon boomerang...
Zed ¦)
alteforme et
»Zoreilles
Permets-moi une petite mise au point, s'il te plait. D'abord, je n'ai rien à te pardonner! J'aurais pu inventer, mon père tueur à gage, ma mère prostituée! Ce n'est pas quelque chose de privé, mon histoire, tant que ça sert. Je voulais simplement démontrer que l'Histoire, on n'en est ni responsable pour ce qui fut fait avant nous, et je ne comprends pas ce sentiment de fierté. Je ne crois pas que l'on puisse ou doive, mettre sur une balance les « bonnes » choses et de l'autre, les « mauvaises ». Quel peuple gagnerait???
Bien sûr, nous interprétons en partie à partir de notre vécu, mais j'ose espérer qu'on peut acquérir d'autres points de référence et ne pas cultiver le sentiment de victime en soi pour l'éternité.
Dans la communication, il y a, pas à toi que je vais expliquer cela, hein!, les mots, le choix des mots, et tout ce qu'ils véhiculent. Des gens, des jeunes se suicident à cause d'eux, surtout chez les garçons, les hommes. Jasmin fait du très bon travail de ce côté.
Pour moi, oui, c'est intimement lié à la question nationale, quand vient le moment (et là, il est peut-être passé???) de se définir, de définir un contenu, des valeurs non-négociables.
Ma mère, catho de droite, détestait au plus haut point les Juifs et j'ai dû expliquer à un gentil garçon que parce qu'il avit la peau noire, je ne pourrais pas (j'y pense encore!!!) le fréquenter parce que mes parents ne voulaient rien savoir et j'avais 15 ans environ. C'est pour que tu en saches plus sur moi, mais je sais que pas mal d'autres gens ont pensé et pensent encore aujourd'hui exactement pareil.
Là, il est temps que tu viennes faire ton tour chez moi (tu prendras le temps de défaire tes valises! Je pense que j'arrête de cliquer ici parce que c'est trop tentant!!!!!
Et sans blague, j'aimerais discuter du quoi faire avec toi. J'ai une idée d'un petit geste concret qui pourrait t'intéresser mais toute seule,cela ne donnerait rien. Si tu veux bien me redonner ton adresse courrielle ou serait-elle quelque par ici...
Jusqu'au prochain billet! :DDD
Zed ¦D
Oups! C'est PAS pour que tu en saches plus sur moi, bof, lapsus peut-être, mais, vraiment pas un cas d'exception.
J'me tire!
♥
Le boomerang ne reviendra pas, il manque d'altitude.
Voilà que je suis un anti BS sans nuances! Ouassshh, j'ai pas le goût...
Accent Grave
@ Le factotum : C'est notre conscience de l'immensité de la vastitude du pays ♥
@ Crocomickey : S'il fallait qu'on attende après ça... Parce qu'en région, des matantes Eaton, y en a pas... Ça passerait pas. Le magasin ferait faillite. Il est impensable ici de travailler si tu ne parles pas français. Et nos immigrants s'intègrent vite et bien, quelle que soit leur provenance, question de survie. En pays neuf, c'est de même que ça marche! Notre volonté d'en arriver à la souveraineté, ça va au-delà de la langue et de la culture qui sont en fort bonne santé, merci, contrairement à ce que c'était dans les années 70. Pour nous, la souveraineté incarne plutôt notre besoin de gérer nos ressources, notre territoire, notre économie, notre éducation, etc. C'est curieux quand même la perception qu'on a... Tu dis qu'à Montréal, vous êtes administrés par Québec, bien sûr, nous le sommes tous... Mais nous autres, ici, on fustige contre les sièges sociaux qui nous mènent sans aucun respect et sans connaître rien de notre réalité, la même chose pour les médias... Où sont-ils? À Montréal!!! Désolée de te péter ta balloune, Croco, mais c'est pas les gouvernements qui mènent pantoute au Québec...
@ Le factotum : J'ai hâte d'aller lire ça, quoique... Lagacé et moi, de ce temps-là...
@ Zed : La question est fort complexe en effet. Je voudrais pas avoir à pondre un billet là-dessus!
@ Barbe blanche : Ce qui est arrivé à Talou arrive souvent à Montréal. Moi-même, je me suis fait faire le coup et j'y habite même pas proche. À St-Constant aussi, sur la Rive Sud, ça m'est arrivé, et souvent. Partout où j'allais, on s'adressait à moi en anglais d'abord. Je répondais en français. Ils m'auront pas que je te dis. Tant que j'aurai tout mon génie (c'est ma grand-mère qui disait ça!...) je te le jure, ils me feront pas parler en anglais au Québec. Mais j'ai vu autre chose aussi, dans un resto, à St-Constant, justement... La table à côté de nous... C'était la fête de quelqu'un, ils était cinq ou six. Ils parlaient français, rigolaient, s'amusaient. Est arrivée une personne qui parlait un mot français, un mot anglais... Tout le monde est passé à l'anglais sans sourciller, comme si c'était la chose toute naturelle à faire... Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse avec du monde de même?
Excuse-toi pas pour ton commentaire en double, y a des affaires qu'il faut tout le temps répéter!!! Pis encore, le message passe pas ♥
»Accent
Si je l'ai mal lancé, j'en suis vraiment désolée. Mais sincèrement, je n'ai lu personne sortir du sujet, moi, juste moi!
Zed
@ Accent Grave : Oui, mon cher ami, on s'est tellement lâchés lousse qu'on a même fait dans l'international à un moment donné!
J'aime beaucoup ces faits que vous nous rappelez. En effet, même en étant consciente du pouvoir des mots, j'ai toujours cru que sans le geste, ils ne valaient pas grand-chose. C'est pas moi qui l'ai dit, c'est Laure Waridel, « Acheter, c'est voter ». Quand un(e) commerçant(e) verra son achalandage diminuer, comme ses ventes, il(elle) voudra tellement savoir pourquoi... et y remédier.
On pense qu'on n'a pas de pouvoir? Foutaise! On passe notre temps à prendre des décisions qui ont un impact et ce, dans notre vie quotidienne.
Je refuserai toujours qu'on m'infantilise à ce point, qu'on me déresponsabilise au point où je me résigne à dire : « Ben, on n'a pas le choix ».
À petite échelle (individuelle) ou à grande échelle (collective) on ne respecte que ceux qui se respectent eux-mêmes. C'est peut-être de l'orgueil de ma part, ça se peut, mais si on l'était tous un peu plus, on arriverait à donner un sens au mot « fierté ».
L'affaire, c'est qu'on se tient pas. Les exemples foisonnent.
Et à propos des majuscules ou pas à canadiens, c'est moins pire que de pas en mettre à Québécois. Ça, c'est une grosse grosse faute de français!!!
Ça m'achale toujours quand je lis ça, mon oeil s'enfarge. Qu'on dise les Américains, les Canadiens, les Allemands, les Québécois, les Montréalais, les Français, Les Parisiens, les Algonquins, les Cris, c'est chaque fois comme un titre de noblesse, ça prend une majuscule, comme il y en a une à votre nom de famille et au mien. Mais on écrit la littérature québécoise, un vin français, un restaurant italien, la scène montréalaise, etc.
Je ne dis pas ça pour vous, mais pour les autres. L'enfer, c'est les autres!
@ Zed : Je ne suis pas le boomerang que tu attendais...
Mais tu vois, ces écarts de langage des filles au secondaire qui s'interpellent de façon aussi cavalière, c'est encore un manque de fierté. C'est le lot d'un petit nombre mais c'est déjà trop de monde. Comment peuvent-elles en arriver là? Faut pas s'aimer...
Je pense que la corvée est gigantesque en ce moment. Juste à lire les commentaires qui ont cours ici même, ça a beau être enrichissant d'en discuter, on voit bien plus clairement ce qui nous divise que ce qui nous rallie, sauf exception. On est loin de « une plateforme idéologique et bien sûr économique et politique claire.» Et ça, je considère que c'est un drame.
»Zoreilles
Oui. Très éteignoir même d'écrire, d'essayer d'écrire là-dessus. L'heure des débats est peut-être passée avant d'avoir jamais eu lieu, pour du contenu à ce pays fantasmé. Je ne sais plus.
Je suis triste, là, je vais aller me reposer l'esprit. Je viens d'attraper un méchant mal de Québec.
Zed ±X
@ Zed : Oui, l'oeuvre de Jasmin Roy est formidable. Il s'attaque aussi à ces écarts de langage, comme les filles qui s'appellent putains entre elles. Sa démarche et son oeuvre sont plus large que la lutte à l'homophobie ou au taxage dans les écoles, l'intimidation, etc. Il travaille à l'estime des personnes, pour contrer tous les manques de respect. Il voudrait qu'on retrouve notre FIERTÉ parce que c'est trop pénible et destructeur quand on joue là-dessus.
Par rapport à l'histoire, la nôtre ou celle de d'autres nations, je te priais de me pardonner parce que je pars toujours du point de vue de celle qui a eu beaucoup de chance dans la vie. L'histoire, la religion, la société, tout ça, je le vois à travers le prisme de celle qui a tout eu, enfin, tout ce qu'il y avait d'essentiel. Ça reste MA perception, avec ses limites. Là où je ressens de la fierté, toi, tu ne vois rien du tout. Tu as raison et moi aussi. Nous voyons le monde à travers des prismes différents.
Bien sûr, tu as d'autres références et tu as su n'être vraiment pas une victime. Bravo.
Mais n'en demeure pas moins que là où je ressens de la fierté pour ce qui a été avant nous, toi, tu ne pourras jamais être d'accord.
Juste quand tu racontes ce détail à propos de ta mère, catho de droite, qui détestait les Juifs... Je comprends plein de choses qui m'expliquent tes prises de position. Tu as beau avoir d'autres références...
Tu dis aussi : « Et sans blague, j'aimerais discuter du quoi faire avec toi. J'ai une idée d'un petit geste concret qui pourrait t'intéresser mais toute seule,cela ne donnerait rien. Si tu veux bien me redonner ton adresse courrielle ou serait-elle quelque par ici... »
Voilà : En autant que tu me demandes pas d'écrire un texte avec des paramètres précis, parce que là, j'en peux plus des commandes, j'ai mis un terme à trois collaborations dernièrement à cause de ça, j'en avais ras le bol!!! Mon blogue est mon chez nous, mon espace vital, mon univers de liberté, et j'y tiens!!!
La paroi n'est tellement pas étanche entre Zoreilles et moi, que mon adresse courriel n'est pas un secret non plus pour qui la veut : Turbide.Communications@cablevision.qc.ca
Je réponds toujours, parfois pressée, mais toujours, au moins j'accuse réception. Alors, si t'as pas de réponse, vérifie l'adresse, c'est que j'ai pas reçu ton courriel.
Eh que j'ai pas de pudeur!
@ Le factotum : J'ai vraiment tout essayé pour lire cet article mais le lien me mène à une page introuvable. Bizarre, hein?
Je viens d'aller sur Cyberpresse, j'ai cliqué sur le blogue de Patrick Lagacé et il semble que sa dernière intervention soit celle du mercredi 29 juin.
J'aurais aimé ça lire ça. J'ai pas l'habitude d'être d'accord avec Lagacé, ça m'aurait fait changement peut-être!!!
@ Le factotum : Il y avait encore une affaire que j'avais pas essayée... Googler Patrick Lagacé, En banlieue de Pluton...
Je l'ai trouvé, je l'ai lu. C'était pourtant sur Cyberpresse, mais en chronique plutôt que sur son blogue.
Je me suis trouvé des points communs avec Lagacé, ça devrait tu m'inquiéter???
J'ai une Môman fédéraliste, c'est son seul défaut, autrement, elle est géniale, ma mère!!! Comme Lagacé, j'ai grandi dans l'amour inconditionnel du Canada et des libéraux, mais juste dans une moitié de mon éducation, la moitié maternelle! Ce bout-là, je n'ai jamais pu l'intégrer...
Hors Québec, je me sens pas chez moi. Même au Québec, des fois.
Quand ma fille est allée séjourner 4 mois à Banff, à l'âge de 17 ans, on correspondait beaucoup par écrit. Ce qu'elle découvrait de son « pays », surtout grâce à ses colocs canadiens, c'était exactement ce que décrit Lagacé dans son texte de samedi dernier.
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