Photos 1 et 2 : La lune était pleine en cette soirée du 29 mai 2010. De son reflet d'or dans l'eau bleue, elle enveloppait d'une douce quiétude le paysage qui s'offrait à nos yeux.
Les vieux amis
Samedi dernier, soirée délicieuse en compagnie de très vieux amis. Le coup de fil de Luc et Lise en fin d'avant-midi, avec leur charmante invitation, m'avait fait plaisir mais j'hésitais à m'engager. Et puis Lise a insisté. C'était l'anniversaire de Luc, on allait souligner aussi celui de Daniel et de Linda. Un osso-buco, des bons vins, des fromages, rien de compliqué, et elle était en train de nous faire le gâteau préféré de Luc. Ils m'ont dit qui allait être là. Avec moi, on serait dix, je ne pouvais pas les laisser avec un chiffre impair disaient-ils. J'ai dit oui. Ils ont bien fait bien d'insister, cette soirée s'est avérée une suite de beaux moments qui laissent des reflets d'or, comme la lune, dans nos paysages intérieurs.
Nous étions dix en effet. Deux couples et six personnes célibataires ou avec un conjoint absent. Heureux d'être là, ensemble, de se retrouver si simplement. On a tous grandi « dans le Bronx », petit nom affectueux qu'on donne encore à ce quartier ouvrier qui s'appelle maintenant « Le p'tit plateau » ou plus officiellement le vieux Noranda. Nous avons tous entre 50 et 55 ans. On a parfois travaillé ensemble ou dans le même milieu, joué dans les mêmes équipes sportives, on a connu la même époque dans le même quartier, les mêmes événements, apprécié la même musique, carburé aux mêmes joies, aux mêmes peines, aux mêmes idéaux, on a des souvenirs communs, on a voté du même bord, on connaît les mêmes personnes. Et on se rencontre de plus en plus souvent dans les salons funéraires. On en rit d'ailleurs.
Avec les vieux amis, on est toujours comme en terrain connu, presqu'en famille. On peut discuter de tout, partager des découvertes, n'être pas nécessairement du même avis, se comprendre et s'aimer quand même. Comme on est.
On a beaucoup ri en se rappelant le temps d'avant la Loi 101, quand c'était impossible de se faire servir en français chez nous : Woolworth, Lou's Tobacco Shop, Noranda Bakery, Margaret & Rose, Superior Food Market, Twin Kiss, et j'en passe et des meilleures, quand il fallait être bilingue pour travailler à la mine où nos pères se tuaient à l'ouvrage, où les boss parlaient rien qu'anglais même avec un nom français, où l'on respirait dans nos rues la même cochonnerie de SO2 ou de H2SO4. On aurait dû être meilleurs que ça en chimie, on en respirait à coeur de jour! On a échangé des nouvelles de nos personnages célèbres et colorés, nos vieux prospecteurs, nos fous du village, aujourd'hui disparus. Comme quelques-uns d'entre nous.
Il y a eu avant le dessert une surprise pour ceux qui célébraient leur anniversaire, une version très originale des télégrammes chantés, une prestation toute en joie de nos Ménestrels, 7 personnes qui débarquent comme par enchantement, 7 voix magnifiques qui se sont mêlées aux nôtres pour 4 chansons, toutes significatives pour nous tous. C'était un peu la fête de notre amitié qu'on chantait.
Au cours du souper et de la soirée, quand un disque faisait place à un autre, on savait toujours pour qui il avait été choisi et programmé. Quand on a entendu John Denver, on a regardé Luc, pour Agnès Jaoui, on a souri à Linda, quand ils ont reconnu Peter, Paul and Mary, ils m'ont fait un clin d'oeil complice. L'album jazz, c'était pour Adrien, Janis Joplin et Richard Desjardins, c'était pour nous tous. C'est encore ça, les vieux amis.
À l'apéro, Lise nous a joué au piano la pièce sur laquelle elle travaillait depuis des mois. On l'a encouragée de ses progrès. C'est un vieux rêve qu'elle réalise. Après le dessert, Daniel nous a ébloui avec un vrai mini concert, on l'a écouté avec émotion, en silence, je suis certaine qu'on a tous pensé à la même chose, on a presque perdu Daniel en janvier dernier. Et là, il nous charmait avec sa musique, assis au piano de Lise, sur un banc beaucoup trop petit pour sa stature de gentil géant. C'est après ça que je les ai quittés pour sortir dehors marcher dans la rue un petit moment. On savait que j'allais en griller une, on m'a fait un sourire entendu, « on va t'attendre avant de commencer la partie ». Quand je suis rentrée, on a joué à Pyramide. André était tombé dans son semi-coma habituel après 2 verres de vin, on lui a mis une oreiller sous la tête, on savait qu'il nous rejoindrait dans une heure.
Il y avait entre nous samedi dernier une sorte de tendresse amicale inconditionnelle, rassurante, sereine, aimante, qui m'a bercée avec douceur. On aurait dit que personne ne voulait quitter cette bulle protectrice de paix et de sérénité. Je suis partie la première, il était presque deux heures du matin. André m'a demandé si je voulais le déposer chez lui en passant, c'était sur mon chemin.
Rentrée chez moi, toute seule dans cette nuit calme avec la petite neige qui tombait, j'ai mis bien du temps à m'endormir. J'avais passé une soirée merveilleuse. Cette phrase me revenait à l'esprit constamment : « Un ami, c'est quelqu'un qui vous connaît mieux que personne et qui vous aime quand même ».
50 commentaires:
Tu pourras te vanter que tu m'as fait pleurer, chère Zoreilles.
Si tu savais l'importance qu'occupe dans ma vie mes amis(es), les vrais, mais si peu nombreux.
Comparer ces rencontres de moments aux reflets d'or à l'intérieur de chacun de nous. Wow ...
Quelle belle vérité !!!
Zoreilles, je t'ai lu comme si j'y étais... J'aime tellement retrouver dans tes écrits, cette sensibilité qui t'habite...
Suis heureuse pour toi...
Un grand bravo pour ce texte magnifique !
Concernant vos photos de la pleine lune, je suis étonné que l'on y voit presque comme en plein jour. On croirait le soleil de minuit...
Texte très touchant... et superbes photos. Tu as un don ma chère.
Un éloge à l'amitié qui touche. Tu as vraiment le don de nous émouvoir.
Continue!
@ Le factotum : Oh non, je ne m'en vanterai pas si tu as eu les yeux dans l'eau, c'est que ça touche la même corde sensible que je reconnais, bien au contraire, je reçois cette confidence comme un autre reflet d'or qui s'ajoute à mon paysage intérieur...
@ Fitzsou : Je t'ai amenée dans cette douce soirée alors, tu sais ce que c'est, je te sens très douée pour l'amitié.
François Sobieraj : Bienvenue dans ma maison virtuelle, Monsieur Sobieraj. On se croise souvent chez Fitzsou, vous voyez, on est déjà en quelque sorte dans le même réseau d'amis. Pas des vieux amis encore mais il y a là une promesse qu'on pourrait bien avoir le goût de tenir! Nous n'avons pas ici, en Abitibi-Témiscamingue, le soleil de minuit mais nous sommes quand même assez au Nord pour que le soleil se couche très tard. Vous savez la chanson « Le soleil a rendez-vous avec la lune/Mais la lune n'est pas là et le soleil l'attend »? Hé bien, c'est ici qu'ils se rencontrent en cachette!
@ Guillaume : Si j'ai un don, c'est celui de générer les belles amitiés dans ma vie! L'amitié, c'est quelque chose qu'on... partage, n'est-ce pas? La gang de samedi dernier, c'est un vieux réseau, quelque chose nous unit, c'est pas explicable. Et c'est pas Facebook! ;o)
@ P.-É. Larivière : Je suis consciente de ma chance de faire partie de ça, voilà tout. Et parce que la vie va trop vite, on pourrait passer à côté. Dans la cinquantaine comme nous, quand la vie nous a un peu passé sur le corps, on s'attendrit facilement, on prend conscience de ces petits bonheurs, ces grandes douceurs qu'on ne veut plus laisser filer sans les apprécier.
Quelle belle soirée, tu es très chanceuse de pouvoir retrouver ces moments magiques.
Mes amis dispersés un peu partout, certaines qui ont pris des distances, disons que ces réunions se font de plus en plus rare. Il va falloir que j'aille vous voir pour un repas des filles de la bonne aventure, tu te souviens?
Magnifique billet Zoreilles. Plein de tendresse et de sincérité, comme souvent ici... Merci pour cette belle lumière dans ma journée!
Tu m'as encore presque fait brailler ma mautadite. ils deviennent trop rares avec les années ces vrais amis d'autrefois ...
Moi aussi je trouve que tu as de la chance, mais peut-être aussi faut-il avoir su conserver les liens, comme tu sais si bien le faire et visiblement depuis toujours.
En ce qui me concerne, je crois que j'ai raté ça, et ce n'est pas toujours simple de retrouver maintenant ses amis d'autrefois. Voilà pourtant que j'ai 55 ans et une faim terrible de partager quelques senteurs du passé; tu me redonnes confiance.
@ Voyageuse : Jamais je n'oublierai les filles de La Bonne Aventure, tu le sais... Mais il nous est arrivé ce qui arrive la plupart du temps, on s'aime encore, on s'ennuie de nous autres mais les retrouvailles sont devenues presqu'impossibles... Celles qui y tiennent font ce qu'il faut, les autres remettent à plus tard. C'est la vie... Au-delà du réseau, il reste les amitiés fidèles, individuelles.
@ Esperanza : Ça me fait plaisir que tu dises ça. Tu sais entretenir l'amitié, tu dois vivre des choses semblables parfois. Ça n'enlève rien aux amitiés plus nouvelles mais les vieux amis, c'est doux et nostalgique on dirait.
@ Crocomickey : Tu t'es trompé un peu, d'habitude, tu dis « Tu m'as encore fait brailler ma tab... ouaire! ». Ils se font rares, nos vieux amis, comme tu dis. On commence à en perdre, ça fait mal, ça nous arrache un morceau de nous autres. On a eu peur pour Daniel en janvier dernier. C'est peut-être pour ça que de le voir si souriant et de l'entendre jouer du piano samedi... T'sais?
@ Martine : La chance que j'ai, c'est que j'habite toujours la même ville où j'ai fait mon secondaire, où j'ai vécu mon adolescence, mes zamours, mes zamitiés, mes études, ma carrière, MA VIE en somme!
Cela ne pourrait se produire dans ma vie et dans celle de bien des gens d'ici. Comme vous tous, il m'est arrivé de revoir des anciens copains mais... nous avions tous changé, radicalement! Plus rien en commun, même pas le goût de faire semblant!
Accent Grave
C'est un très beau texte. Les amis véritables, c'est une chose tellement rare. On sent toute l'affection et la complicité dans ton récit.
@ Accent Grave : Et il est fort étonnant que cela ait pu se produire ici aussi! Primo, Rouyn-Noranda est une petite ville de 35 000 habitants. On se croise régulièrement, c'est inévitable et ça entretient quelque chose, qu'on le veuille ou non. Secondo, cela aurait été impossible il y a seulement 10 ans. Nous étions tous en train de vouloir tout réussir, tout prouver, performer, et plusieurs d'entre nous ont des personnalités fortes. Je m'étonne encore qu'on soit capable ensemble de passer une soirée du genre. Oui nous avons changé. Tellement! Plus rien n'est pareil mais il nous reste l'essentiel une fois que la vie nous a passé sur le corps pour arrondir les coins. La répartition à peu près égale d'hommes/femmes doit jouer aussi. La non-séduction permet une familiarité respectueuse qu'on ne serait pas autorisée avant, etc. Je vois beaucoup de raisons pour expliquer la douceur de cette soirée, comme par exemple que Lise et Luc ont su choisir les personnes pouvant être compatibles. Je pourrais écrire au moins une dizaine de billets sur mes hypothèses au sujet de cette soirée!
@ Solange : Ce qui est étrange, c'est que sur les 9 autres personnes présentes à cette soirée, il y en a seulement deux, disons trois, que je fréquente individuellement comme amis. Je fais partie de plusieurs « réseaux », l'amitié a toujours pris une grande place dans ma vie.
Commentaire laissé par Jackss aujourd'hui.
Jackss a laissé un nouveau commentaire sur le message "Les vieux amis":
Bonjour Zoreilles,
Tu as raison: les vrais amis, c'est très précieux. Et c'est rare. Il y a des amis de passages, ceux qui aiment faire la fête, ceux qui nous aiment quand on est en pleine forme, qu'on faire rire. D'autres le sont moins lorsqu'on traverse de mauvaises passes.
Pour moi, tu es parmi les vraies, le genre d'amis que tout le monde souhaite avoir, toujours généreuse, attentive, réconfortante, valorisante, compréhensive en toutes circonstances. Et j'en passe des meilleurs.
Les années passent, et toi, tu es toujours là.
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Envoyé par Jackss à Chez Zoreilles le 18 mars 2011 12:15
Juste pour te dire bonjour Zoreilles, et que tes photos sont magnifiques; le reflet argenté de lune sur ton lac, vraiment superbe! À fare rêver je dirais même...
Les vieux amis, un cadeau de la vie: tu es privilégiée d'en avoir et tu en es consciente.
:)
Là je lis le livre de Jocelyne Saucier (Il pleuvait des oiseaux), suis à mi-chemin et j'aime totalement l'écriture, mais j'ai eu la larme à l'oeil lors de certains passages. Ce n'est pas de la littérature rose.
J'aurais dû écrire ce dernier paragraphe sous ton avant-dernier billet, mais comme je n'ai plus de compte Blogger, je ne sais pas si tu l'aurais reçu dans ta boîte aux lettres.
Et j'ignorais que tu étais sur Facebook; je dois bien être la seule personne réfractaire à ce géant tentaculaire...
:)
@ Le factotum : Tu es bien gentil de faire le facteur, ce qui me confirme que notre ami Jacks éprouve encore des problèmes techniques qui empêchent que ses messages soient « livrés » là où il veut les publier... C'est bien dommage tout ça. J'éprouve aussi des problèmes informatiques dernièrement...
@ Jacks : J'étais depuis jeudi soir dans un gros « rush » d'ouvrage (et d'adrénaline), c'est mon métier qui veut ça parfois, et quand j'ai vu passer ton commentaire dans ma messagerie, que j'ai réalisé qu'il ne s'était pas affiché, je me disais que je n'allais pas pouvoir en faire un copier-coller pour l'amener ici, ça aurait été un crime contre la modestie! C'était une vraie lettre d'amitié et elle est arrivée au bon moment. Comme mon vieil ami...
@ Lise : Il pleuvait des oiseaux... Ce roman m'habite encore, ses personnages sont si attachants. J'ai été touchée aussi à plusieurs reprises pendant ma lecture, j'aurais voulu que ça continue encore un peu. Ce n'est pas de la littérature rose mais cette misère-là, je la connais, je suis capable de vivre avec parce qu'elle est enrobée de nature et de liberté. C'est fou, hein? Mon inscription sur Facebook est très récente, elle m'est surtout utile pour rester en lien avec des membres de ma famille et de ma belle-famille qui sont au loin, j'étais toujours la seule à ne pas voir les photos, les créations originales produites sur vidéos par mes neveux, nièces, etc. J'ai aussi « accepté » quelques rares amis qui y étaient déjà et qui m'invitaient à me joindre à eux mais je me limite énormément pour ma part. D'abord, je n'ai pas de temps à y consacrer... Ce type de réseau est très efficace dans certains cas mais ça ne me ressemble pas beaucoup.
Ma belle Zoreilles...
Je suis tellement heureuse et fière de partager un peu d'amitié ici avec toi...et d'autres ...je suis privilégiée...
merci!
Bisous
Claire
@ Claire : T'es ben fine pis tu demandes jamais rien, tu te contentes de la moindre petite chose de rien du tout. On dirait que t'as le bonheur facile, toi! ;o)
Pis tu dis merci? On se remercie d'abord...
@ Claire : Tiens, j'ai un p'tit cadeau pour toi... Vu que tu ne demandes jamais rien pis que tu es contente de touttttt.
http://www.youtube.com/watch?v=5RWTCdKIsIk
J'imagine que je peux partager ça, c'est sur Youtube!
Tu te souviens de ton waiter préféré? Mon frère Joce? C'est Noémie, sa belle grande fille, ma filleule adorable, elle a 19 ans. Le p'tit frère de Noémie, c'est Jean-Mi(chel) il a 17 ans, il filme sa soeur et se pratique à faire des montages vidéo, ils sont très complices tous les deux. Jean-Mi se dirige dans le domaine des communications et de la production télévisuelle. Ce sont les deux enfants de ton waiter préféré, je les adore, et la chanson est bien douce.
Dust in the wind... All we are is dust in the wind...
Zoreilles,
j'espère que tu ne m'en voudras pas mais je me suis permi d'aller voir le lien que tu as mis pour Claire, car cette chanson (Dust in the wind) est l'une de mes préférées depuis toujours; et comme elle est jolie ta nièce Noémie, en plus de son talent musical, qui est de famille il faut croire! Tu as bien raison d'être fière d'elle et de son frère.
All we are is dust in the wind...tellement vrai!
Crumbles on the ground that we refuse to see...
I close my eyes only for a moment and the moment's gone...
Tu as une vie familiale riche Zoreilles, avec tous cet amour qui t'entoure, et tu le mérites, Jacks l'a exprimé bien mieux que moi dans son commentaire!
Dis donc Zoreilles, c'est touttt du beau monde qui a dans ta famille et full talent...
Bravo !
Merci pour le clip.
Un ami c'est aussi quelqu'un qui parfois nous connaît mieux qu'on se connaît soi-même...
Moi aussi j'ai eu les yeux dans l'eau... à quelques reprises même... C'est tellement beau l'amitié et tu l'as décrit de façon très tendre...
Merci pour cette si belle histoire Zoreilles!
Zoreilles! J'oubliais. Ce soir c'est la pleine lune et mon amoureux me disait qu'elle sera à son plus près 18 ans!
À ne pas manquer!!
@ Lise : Je suis loin de t'en vouloir, voyons donc, si les jeunes mettent ça sur Youtube, c'est pour que ça soit vu et entendu n'importe où dans le monde! Je n'irais peut-être pas jusqu'à mettre un lien dans un billet à l'affiche mais je pourrais aussi dans le fond... En tout cas, dans les commentaires, je me l'autorise, on est entre nous autres!
Veux-tu voir la frimousse à Jean-Mi? C'est parce qu'un jour, quand il aura fini ses études, tu vas le voir à la télé, c'est à peu près sûr, tu pourras te dire que tu l'avais « connu » quand il avait 16 ans. En suivant le même lien que tantôt, pour Dust in the wind, tu vas voir à droite de la page Youtube en question, une vidéo qui s'appelle « Les coulisses de la télécommunication partie 1 ». C'est un projet scolaire qu'il a fait quand il n'avait pas encore ses 17 ans. Regarde les premières minutes, il explique sa démarche. Il a tout fait ça tout seul. Enfin, non, son père (Joce) l'a conduit de Lévis à Montréal pour aller à l'enregistrement de Salut Bonjour, on voit un peu Joce en passant qui fait son comique mais je me souviens pas dans quelle partie, de 1 à 5... ;o)
@ Le factotum : Merci! C'est parce que les laitttes, je vous les montre pas!!! Non, sérieusement, ce sont « des belles jeunesses ». Pour Noémie, je crois que c'est récent pour elle, la guitare, je le savais même pas, je l'ai découvert sur cette vidéo. Je l'ai souvent entendue chanter mais c'était jamais elle qui jouait. Elle a une passion pour les chevaux, elle a même étudié dans ce domaine et là, elle poursuit en agronomie. Elle ne se prend pas au sérieux, elle fait ça pour s'amuser et Jean-Mi se pratique à faire des films, lui. J'aime quand elle lève les yeux de sa guitare, c'est son p'tit frère qu'elle regarde avec cette envie de rire, c'est naturel, ça dit beaucoup de leur complicité. Je m'ennuie d'eux autres...
@ Talou : J'aurais pas voulu te mettre les yeux dans l'eau un soir de pleine lune surtout. Le plus proche en 18 ans? Je manquerai pas ça, promis juré! C'était dans l'air du temps cette nuit, je faisais de l'insomnie après un trop gros rush d'ouvrage depuis jeudi soir (t'sais quand l'adrénaline tombe?...) et il ne faisait pas nuit, il faisait bleu partout sur mon lac, c'était trop beau, j'ai viraillé sans dormir jusqu'à ce que le téléphone sonne... à 7 h 15!!! Y en a qui savent pas vivre, appeler chez le monde un samedi matin à c't'heure-là, hein?
Bonjour chère Amie Zoreilles
Voici un autre petit test. Nous sommes de vieux amis, c'est vrai. Reste à voir si le lien virtuel est encore en panne.
Sinon, il ne me reste plus qù'à prier et croire à un miracle.
ben moi à cette heure lè, ça fait déjà un petit bout que je suis sur la go!
:)
@ Talou : Même le samedi? Là, je venais juste de me rendormir... Je trouvais ça de bonne heure 7 h 15. J'ai tellement le réflexe de courir répondre même quand je dors! Hé que j'm'haïïïs dans ce temps-là...
Talou, la lune est magnifique ce soir, t'as raison. J'ai voulu prendre des photos mais sont tellement pas représentatives de ce qu'on voit en vrai. Y a mon Crocodile Dundee qui vient d'arriver, avec les jumelles, il dit qu'il voit les cratères, penses-tu qu'il me niaise? Il est ben capable, lui!
@ Jacks : Là, je pense qu'on vient de régler quelque chose... Je viens d'aller cocher également les deux messages d'Edna que t'avais laissés sur mon billet précédent. Je t'avais reconnu!
Les trois étaient rentrés dans ma messagerie mais ne s'affichaient pas...
Je suis allée faire un tour dans les coulisses de mon blogue (où je ne vais jamais) et à la section Commentaires, j'ai cliqué. J'ai vu en haut « Publié » et juste à côté « spam (343) » et j'ai compris... tout ce qui venait de toi ces derniers temps a été considéré par Blogger comme « spam » fouille-moi comment ça se fait?
J'ai pris tes trois derniers commentaires (celui d'ici et les deux autres derniers d'Edna) je les ai cochés pour les faire passer de « spam » à « publié » et ça a marché!
Reste à savoir maintenant ce qui va arriver avec tes prochains commentaires. Vont-ils encore être considérés par Blogger comme spam?
@ Jacks : Tu sais, tous tes commentaires qui ne s'affichaient pas récemment? Ils étaient tous là, dans le dossier spam... Je les ai vus. Je ne les ai pas tous « décochés » mais tout de même, on dirait que tout s'explique...
Comment se fait-il que du jour au lendemain, Blogger ait pu considérer que tes commentaires étaient des spam?
Bonjour Zoreilles,
j'ai suivi le lien sur Youtube pour voir le reportage de ton neveu Jean-Michel (je n'ai regardé que les deux premières parties, les trois autres j'irai les voir ce soir), et WOW! il a du talent ce jeune homme, c'est indéniable! Et beau garçon en plus; l'air très professionnel avec ses lunettes, sérieux et réfléchi.
Le reportage est vraiment bien fait, et intéressant à voir; ça m'impressionne toujours de voir de jeunes adultes si débrouillards. Il est sympathique, à l'écoute, vraiment charmant, tout pour réussir ce qu'il voudra. Quelle richesse d'avoir de tels enfants!
:)
J'ai reconnu ton frère Joce (la photo sur le site des Merveilles), à peu près à mi-chemin du premier segment, qui conduisait son fils au milieu de la nuit à Montréal. En passant j'ignorais qu'un GPS pouvait donner le coût de l'essence selon le déplacement...
Pour le lien sur Youtube je suis allée sur le site et j'ai tapé "Dust in the wind cover Noémie" et la vidéo s'est affichée (je m'embrouillais tout le temps avec le lien) aussitôt, avec à droite, comme tu l'expliquais, le projet de ton neveu.
Bon je bavarde trop. Pour terminer, j'espère que les ennuis de Jacks avec Blogger sont terminés; c'est à n'y rien comprendre, en plus d'être fatigant pour lui.
Bon dimanche Zoreilles!
Tu n'as pas eu la curiosité d'aller voir de toi-même avec les jumelles?
De notre côté, je le l'ai vue que vers 9h30 à cause de l'orientation de la maison... donc l'effet était moi spectaculaire sauf pour la brillance. Elle était vriament claire notre lune hier soir( on dit 30% de plus qu'à l'habitude).
POur l'effet grosseur, c'était 14% m, mais fallait la voir entre le coucher de soleil et 20h30 popur vraiment percevoir l'effet de proximité.
@ Lise : Heille Lise, sais-tu ce que j'ai fait? Dans ma messagerie où j'ai reçu ton commentaire, j'ai tout de suite transféré ça par courriel à Joce. Je me disais « Il faut qu'il lise Lise absolument! » Et moi, je te remercie pour une si belle écoute, si attentive... et tous ces beaux compliments à ceux que j'aime. Nos enfants, je veux dire ceux de mes deux frères y compris, c'est ce qu'on a de plus précieux alors, t'imagines comme ça fait plaisir que tu aies pris la peine de t'intéresser à eux, de visionner tout le travail de Jean-Mi et les chansons de Noémie et surtout de nous en reparler. T'es adorable ♥
@ Talou : Ben oui! Et c'était vrai, il me niaisait même pas... C'était spectaculaire, on l'a regardée dans le bon temps d'après ce que tu me dis.
« Un ami, c'est quelqu'un qui vous connaît mieux que personne et qui vous aime quand même ».
ça me plaît énormément.
Les vrais amis se comptent sur les doigts d'une main. Toi, tu en as deux mains...
@ Mijo : Des amis avec lesquels je peux partager plein de souvenirs, de beaux moments, d'expériences vécues, j'en ai peut-être beaucoup, c'est vrai, je suis consciente de cette richesse-là dans ma vie. Mais des amis avec lesquels je peux partager des confidences, des secrets, je peux les compter sur les doigts d'une seule main moi aussi... ;o)
Zoreilles,
Tu as vu juste. J'ai moi aussi fait des recherches dans la même section. J'en étais venu à la conclusion que mes messages étaient considérés comme spam.
Je ne sais pas qui a initié l'effet ni comment faire pour régler la situation. J'ai également tous vos messages indiqués comme spam dans ma propre liste.
J'ai trouvé d'autres anomalies. Un point commun. Toutes les anomalies ont un lien avec Google. J'espère que je vais trouver le moyen de me débarasser du problème. Je suis vraiment très près de tout supprimer pour en avoir le coeur net.
@ Jacks : Tu vois, cette fois-ci, ton commentaire s'est affiché tout seul normalement sans que je doive faire quoi que ce soit de spécial.
On dirait qu'une fois que j'ai indiqué que ces commentaires de Jacks n'étaient pas des spam, le problème s'est résolu de lui-même?
Bonjour chère amie Zoreilles
C'est fou toutes ces coïncidences. Le titre de ton billet était prédestiné: Les vieux amis .
En 2008, j'ai découvert, par hasard, en faisant une recherche que tu avais un blogue. J'en ai ouvert un simplement pour te faire un coucou.
Ces jours-ci, si tu n'avais pas été là, j'aurais complètement perdu le contact sans rien comprendre. C'est le fait que tu aies prévu que nos messages passent par ta boîte de courriel que j'ai découvert que j'avais un problème et que tu as pu laisser une trace de mes messages. À l'heure qu'il est mon blogue n'existerait probablement plus si tu n'avais pu me donner des signaux.
Je suis venu sur ton blogue, un peu comme pour faire une dernière visite avant de supprimer définitivement mon blogue. J'étais à un cheveux de le faire. Et il ne m'en reste plus beaucoup. Ton dernier commentaire m'a redonné un sursaut d'espoir. Et voilà que mon message semble montrer que mon problème est peut-être réglé.
Décidément, nous de vieux amis, c'est toujours précieux dans les moments difficiles. Il parait que c'est dans ces occasions qu'on reconnait les vrais.
Le problème s'est-il résolu de lui-même?
Je ne sais pas. J'ai décroché mes barre de recherches Google sur tous mes ordinateurs. En le faisant, j'ai eu un message de Google me demandant pourquoi je ne voulais plus que cette barre s'affiche. J'ai indiqué que l'affichage causait un problème sur hotmail et mon blogue.
Ce message a peut-être aidé, à moins que ce soit la force de ta pensée. Les deux hypothèses sont possibles.
Il est rare que les chemins se tissent ainsi en un carrefour qui tient le coup passage après passage.
Tu l'apprécies, comme chaque chose de la vie, à sa juste valeur.
Tandis que j'y re-re-repense, et très en retard, avec la vie concrète qui est en train de m'avaler tout rond, bon anniversaire de blogue à toi aussi, toi qui avait souligné le mien. Oui, je sais, très, très en retard. Mais on étire comme pour le nôtre, hein?
Mes amis ont changé au fil du temps, d'autres se sont ajoutés. Quelques plus vieux amis. Mais rien à comparer à toi, je pense car toi, tu sembles avoir grandi parmi eux.
Est-ce le milieu urbain qui fait, entre autre, que lorsqu'on se perd de vue, le vide est vite remplacé et que les chemins bougent trop rapidement?
Zed ¦)
@ Jacks : Les vieux amis, ça sert aussi à ça! Je ne pouvais pas me résoudre à ce que tu nous quittes pour une raison... technique? Moi qui suis nulle en informatique et en entourloupettes virtuelles, je me suis mise à chercher. Si j'ai trouvé, c'est de l'instinct... amical ♥
@ re-Jacks (!) : Je pense vraiment que c'est le geste d'aller « décocher » quelques-uns de tes derniers commentaires, (que Blogger considérait comme spam) pour les classer dans la catégorie « publié » qui a mis un terme à tes difficultés. Les autres blogues sur lesquels tes commentaires ne s'affichent plus pourraient essayer la même chose? La force de ma pensée, dis-tu? La force de notre vieille amitié, je dirais plutôt. Faut que j'y tienne en Simonac pour aller fouiller dans les entrailles de mon blogue, je me tiens pas là pantoute!
@ Zed : Ta phrase est trop belle et trop vraie, je te cite (encore) : « Il est rare que les chemins se tissent ainsi en un carrefour qui tient le coup passage après passage.» Trouves-tu que ça s'applique aussi à notre univers virtuel? Moi oui. Comment expliquer que si peu mais autant nous rallie dans un même « lieu », quelques-uns d'entre nous?
Tu sembles dire que le milieu urbain ne favorise pas la rencontre des « vieux amis », et je crois que tu as raison. Si je ne vivais pas dans cette petite ville de 35 000 de population, je n'aurais pas aussi souvent croisé ces gens à l'école secondaire et plus tard au bistrot café, dans le travail, à l'université, à l'épicerie, à un spectacle, dans ma vie sociale, etc.
Mais il y a une raison plus personnelle aussi. Enfant, de 0 à 7 ans, j'ai vécu à La Sarre, en Abitibi-Ouest. À 7 ans, j'ai dû tout quitter, j'en avais le coeur brisé. Je devais tout recommencer ailleurs. De 7 à 12 ans, j'ai vécu à Matagami, région Nord-du-Québec. Quand mes parents sont déménagés à Rouyn-Noranda, j'ai dû tout quitter encore une fois, j'en ai eu le coeur brisé en mille miettes. Mais j'ai dû tout recommencer ailleurs. Avec le recul, ces déracinements ont été salutaires, ils ont forgé la personne que je suis. Je m'adapte très facilement et très rapidement aux gens, aux milieux, aux ambiances qui changent. Je conserve précieusement mes liens d'amitié grâce à l'écrit, et ce, depuis toujours. Je suis prête à faire beaucoup de pas et à rouler beaucoup de kilomètres pour entretenir l'amitié.
Je n'ai jamais mis un terme à une amitié de mon plein gré. Deux fois dans ma vie, j'ai vécu des peines d'amitié. Ça fait mal comme des peines d'amour...
Messages de jackss, j'ai comme Zoreilles été fouiller dans l'arrière scène de mon blogue, mais rien de rien côté spam, je ne sais toujours pas si Jackss, commente chez moi, pour tous les commentaires, je reçois un courriel,sauf pour ceux de l'ami Jackss, je m'ennuie de ses commentaires, Jackss, où es tu???
Merci Zoreille de me prêter ton espace l'instant d'un message de détresse.
Maintenant, les vieux amis, ils se font de plus en plus rares, plus les années passent, moins ils sont nombreux, faut dire qu'au départ, ils n'étaient pas légions.
Leurs souvenirs demeurent précieux, et parfois, souvent même, l'ennuie se fait un peu plus intense...
@ Barbe blanche : Pour que ton commentaire lui parvienne de façon plus sûre, j'en ai fait un copié-collé directement de ma messagerie et suis allée lui livrer chez lui, dans les commentaires de son dernier billet.
Maintenant, au sujet des vieux amis, ça fait quelques années que je commence à en perdre moi aussi, cancer, crise de coeur, sans compter ceux et celles qui sont affectés par la maladie (Alzheimer et autres), ce qui fait qu'on apprécie d'autant plus ceux et celles qui nous restent. On prend conscience de la fragilité de la vie, on devient plus sensible à des petites choses, des moments précieux, des sourires, des regards sincères, on va plus vite à l'essentiel.
Je t'offre les mots d'un couplet d'une chanson que j'avais écrite dans la trentaine et il me semble que ça prend tout son sens maintenant: « J'aurai encore pour toi/Des projets et des rêves/Et je me souviendrai de ce que tu aimais/Et nous profiterons de ces heures trop brèves/Parce que nous saurons qu'elles ne reviennent jamais »
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Heu.... Je suis très étonnée de lire que nous ne pouvions pas nous faire servir en français dans les magasins de Noranda pendant ces années-là.... Il est vrai que les magasins avaient tous des noms anglophones. Par contre, j'ai vécu toute mon enfance à Noranda ( je suis née en 1957) et je n'ai jamais eu à parler anglais dans aucun commerce de Noranda pour me faire servir. J'avoue que je réagis à cela énormément puisque mes parents ont été propriétaires du magasin Vic's Handy store du début des années 1950 jusqu'en 1980 et ils étaient à 100% francophones. Oui, il fallait parler anglais pour pour la clientèle assez nombreuse qui ne parlait pas français. Mais, delà à dire que les francophones se faisaient servir en anglais, il y a une grosse différence.... Le fait que les premiers propriétaires de ces commerces étaient souvent des immigrants ou des anglophones explique pourquoi tous les noms étaient en anglais. Quand on achetait ces commerces, pour les affaires, oui, il semblait risquer de changer le nom de son magasin. Malheureusement, la loi 101 n'existait pas!
Ce billet a été écrit en 2011 et je suis très étonnée qu'il suscite encore un commentaire... 5 ans plus tard!
Mais tiens, si ça te choque de lire Vic's Handy store parmi les raisons sociales anglophones de l'époque, je vais aller corriger cela, enlever le nom du magasin de tes parents de cette liste.
Quelle que soit ton impression et tes souvenirs de ce quartier, et malgré que tes parents tenaient à servir la clientèle dans la langue qui leur était familière, je maintiens qu'il était parfois difficile de se faire servir en français au Woolworth par exemple et quelques autres commerces du même quartier.
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