lundi 1 novembre 2010

Secret de tournage... révélé!



Photos : C'était dimanche après-midi, le 31 octobre, sur la scène du Théâtre du Cuivre, à Rouyn-Noranda, lieu principal des projections du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Une partie de l'équipe de tournage du documentaire signé Martin Guérin, Voir Ali, présentait le fruit de deux ans de travail qui racontait une fort belle épopée, un événement survenu en juin 1983.

Secret de tournage... révélé!

Voir Ali a reçu un accueil triomphal. Au-delà du fait que ce film raconte avec authenticité, humour et tendresse une page d'histoire qui était bien trop passée sous silence à l'époque, ce que j'y ai trouvé en plus, c'est l'extraordinaire folie constructive et créatrice de ceux qui avaient rendu tout ça possible à ce moment-là. On pourrait penser qu'il s'agit tout simplement d'un fait insolite et improbable mais il y a dans ce film beaucoup plus qu'un document d'archive qui vient d'être créé avec les gens qui s'en souviennent et qui le revivent intensément en le racontant.

Qu'on aime la boxe ou pas, qu'on ait eu pour idole Cassius Clay devenu Muhammad Ali ou pas, « The Greatest » était bel et bien venu à Rouyn-Noranda en juin 1983, parce que de merveilleux fous s'étaient mis dans la tête de faire ce qu'il fallait de folles démarches, et ensuite d'aller à Los Angeles, lui vendre cette idée-là, faire en sorte qu'il soit séduit et qu'il accepte de venir chez nous, prononcer une conférence lors d'un souper, et ainsi par sa seule présence, aider à constituer le financement qui allait assurer la tenue des Championnats Sportifs Québécois à Rouyn-Noranda.

Voilà pour le contexte. Vous pouvez voir la bande-annonce ici : http://vimeo.com/15468250

Je ne vous raconterai pas tout le film mais je vous dirai seulement que cette histoire méritait d'être racontée et c'est aussi ce que pense Réjean Tremblay dans La Presse. Voici l'article qu'il a écrit quand il a vu le documentaire en visionnement de presse :

Pour faire ses recherches, scénariser, documenter et tourner son film, Martin Guérin, le réalisateur, disposait d'un budget minuscule, rien à voir avec d'autres films qui se tournent au Québec et dans le reste du monde. En ce sens, je vois un lien à faire entre ce documentaire, le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue et la visite de Ali à Rouyn-Noranda en 1983 : croire que tout est possible si l'on veut bien y mettre l'effort, se retrousser les manches et passer à l'action avec l'enthousiasme, la fougue, le goût de l'aventure, le sens de l'innovation, l'initiative audacieuse et juste ce qu'il faut de naïveté pour ouvrir des portes que d'autres penseraient impossibles à déverrouiller, même avec la clé!

Ma participation

L'une des difficultés du tournage de ce documentaire, c'est que l'événement semblait ne pas avoir laissé de traces concrètes dans les archives locales, régionales, nationales, etc. Plusieurs s'en souvenaient, l'avaient vécu, y avaient participé et si les souvenirs étaient restés gravés dans les coeurs et les mémoires, plusieurs rumeurs avaient couru et une foule de questions étaient demeurées sans réponse. Cette histoire sommeillait dans l'oubli et le serait restée sans la détermination de Martin Guérin. Il y avait des raisons à cet « oubli » et le documentaire les explique très bien.

À quelques reprises, on a fait des appels à tous sur les ondes de nos radios régionales pour retrouver des photos, des témoignages, des vidéos, du film, etc. Nos actualités régionales télévisées (Radio-Nord) avaient bien présenté des reportages de l'événement en 1983 mais ils n'en avaient conservé aucune archive. Pas la moindre trace. Des réseaux nationaux de télé étaient présents sur place mais aucun d'entre eux n'avait rien gardé non plus du passage du « Greatest » à Rouyn-Noranda. Des journalistes de la presse écrite avaient couvert l'événement et rapporté l'affaire, bien sûr, des gens de la radio aussi, mais aucun n'avait un petit bout de film ou un extrait sonore qui pouvait prouver que c'était bel et bien arrivé.

Comme je voyais souvent Dominic dans un contexte familial, qu'il collaborait à ce film et que je l'avais entendu moi-même en entrevue faire des appels à tous pour mettre la main sur un document vidéo qui viendrait ancrer ce fait dans la réalité de l'époque, je m'informais souvent s'ils avaient eu des réponses et chaque fois, il me répondait que non. Ils en étaient désolés. Un bon dimanche soir, je me décide :

- Cou'donc, Dominic, est-ce qu'il va falloir que je vous sorte mon premier film à vie, quand j'ai essayé ma nouvelle Super 8 que je venais d'acheter, et que Mohammad Ali était justement en ville?

Dominic me regardait avec des yeux grands comme des trente sous...

- Quoi?

- Je me souviens plus c'était quelle année mais j'avais ramassé mon argent pour m'acheter une caméra, c'était une Super 8, j'avais une bobine de film avec mon livre d'instructions, je savais à peine comment l'ouvrir et la fermer, je venais de découvrir que j'avais un zoom, j'avais hâte de l'essayer et Joce était justement retonti chez nous, il m'avait dit : « Saute dans l'char, on va aller l'essayer, ta ciné, Ali est en ville! » et moi, je lui avais répondu : « Es-tu sûr que c'est vrai, ça, Mohammad Ali en ville ? »

- T'avais ça pis tu me le disais pas?

- Ben... C'était mon premier film à vie, je voulais juste essayer ma caméra neuve, j'espérais que vous en trouviez d'autres, ça doit être plein d'erreurs, ce vieux film-là...

- As-tu encore ça?

- Ça doit, j'ai un gros sac avec au moins une cinquantaine de bobines, c'est en-dessous de l'escalier.

- As-tu un projecteur?

- Oui pis un écran!

Alors, on a été fouiller en dessous de l'escalier, on a remonté tout ça en haut, on a commencé à vouloir visionner quelques bobines non identifiées et les vieilles pellicules cassaient sans arrêt. On a tout arrêté ça, Dominic craignait d'endommager LE FILM, d'ailleurs, la petite Félixe était fatiguée et ils sont repartis chez eux avec mon gros sac de vieilles bobines, Dominic était tout content d'être heureux!

Je trouvais ça dommage de le faire tant travailler pour peut-être pas grand chose. Je me souvenais vaguement des images que j'avais tournées mais je ne les avais pas revues depuis 1983. Quelques semaines plus tard, je reçois un appel de Dominic, euphorique. À la 24e bobine qu'il visionnait, il venait de mettre la main dessus, c'était mon film de Mohammad Ali. Trois minutes de Mohammad Ali, dans une jeep décapotable sous un soleil de plomb, saluant les gens entassés de chaque côté de la rue pour le voir passer, Ali qui avait fait arrêter la voiture pour prendre un bébé dans ses bras et lui faire un bisou, faisant mine de boxer avec un p'tit gars, Ali de près et de loin, se dirigeant vers la Maison des invités de la mine, là où il était hébergé durant son passage ici, j'avais bien utilisé mon zoom au maximum, et si le film était parfait pour le rythme, selon Dominic, mon explication en était toute simple : je ne pouvais pas aller plus vite, j'étais en train de l'essayer, ma nouvelle Super 8.

Quand Martin (Guérin) a appris l'existence et le contenu de mon film, il a dit à Dominic qu'il l'aimait beaucoup, sa belle-mère! Ils ont fait numériser ma vieille bobine et c'est ce qui termine le documentaire « Voir Ali ». C'est sérieux là, il paraît que j'avais le seul document vidéo existant de ce fait vécu et le film se termine sur mes images Super 8 de juin 1983, ce qui m'a valu d'être remerciée par Martin sur la scène hier, et mon nom figure au générique, à la section « Remerciements ».

Assise au balcon hier après-midi pour la grande première mondiale, dans la noirceur absolue, j'ai rougi légèrement, je l'avoue. J'étais fière d'avoir participé, même un tout petit peu, et par une série de hasards, à ce film documentaire qui raconte une si belle histoire vraie, drôle et touchante, qui est maintenant bien documentée. En tout cas, moi aussi, ça m'a fait chaud au coeur de « Voir Ali ».

48 commentaires:

Jackss a dit…

Zoreilles...!!!

Tu es impayable! Je n'en reviens pas. Pour un hasard, en voilà tout un!

Déjà les photos m'avaient mis dans l'ambiance. L'histoire est un vrai roman. Le suspense est intense. Je n'en reviens pas.

Tu n'as pas fini de nous étonner, Zoreilles. Cette histoire est digne des meilleures téléréalités, un secret qui mérite d'être dévoilé à Tout le monde en parle.

Zoreilles a dit…

@ Jacks : Hasard ou intuition, tu ne crois pas si bien dire, Jacks! Il s'en est fallu de peu pour que Martin Guérin aille parler de son film à TLMEP, alors qu'il était en tournée de promotion à Montréal jeudi et vendredi dernier. Jusqu'à la dernière minute jeudi soir, ils ont espéré que la réponse serait positive. Mais hélas, finalement, les recherchistes de l'émission ont rendu leur verdict : pas de place pour Voir Ali, ni pour un réalisateur de l'Abitibi, ni même pour le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. Pour passer à cette émission, il faut pas mal plus que ça!

Anonyme a dit…

Incroyable! Je n'en reviens pas non plus, l'art d'être au bon endroit au bon moment! Et personne n'avait conservé d'archives, nulle part même à la télé? On pourrait dire que c'est insultant, à la limite.

Bravo à toi Zoreilles, bravo à Dominic et Martin pour avoir immortalisé tes images, et bien sûr bravo à Ali!

Et (en rapport avec ton commentaire à Jacks) je suis étonnée que les recherchistes de TLMP n'aient pas invité Martin Guérin. Pour ma part je me serais passée de certains invités que je ne nommerai pas et qui n'ont rien ajouté à l'émission, pour la culture on repassera...

Bonne journée Zoreilles!

Guillaume a dit…

Pour passer à TLMEP, il faut être une pauvre victime. Car les Québécois ADORENT les pauvres victimes. Exemple : le PAUVRE Joel Legendre qui s'est fait sortir du garde-robe par le Journal de Mtl.

Évidemment, le J de Mtl et son journaliste ont manqué d'éthique. D'autre part, il est tout de même discutable que la PAUVRE victime se présente au show de tivi le plus écouté au Québec pour brailler sur le fait que l'on scrute sa vie privée... et plugguer son livre de recettes !!

La présence de Guérin aurait été mauditement plus intéressante.

Zoreilles a dit…

@ Lise : Incroyable, n'est-ce pas? Radio-Nord, maintenant RNC Média, ne conservait rien en archive et ils ont le monopole de l'information télé dans notre région. J'ignore s'ils les archivent maintenant, ça ne m'étonnerait pas que rien n'ait changé. Pourtant Radio-Canada était là, ils étaient débarqués ici avec une équipe, n'ont-ils rien gardé de ça? C'en a tout l'air. Je suis d'accord avec toi, c'est insultant! Dans une émission puissante comme TLMEP, ce ne sont pas recherchistes qui invitent. Pour qu'ils communiquent avec quelqu'un, il faut qu'il soit BIG en Simonac. Ou qu'il vienne d'ailleurs, je dirais. Comme en dehors du Québec, disons. Maudite mentalité de colonisés! J'ai regardé TLMEP dimanche soir et, comme toi, j'ai fait quelques comparaisons...

@ Guillaume : Comme j'ai écouté l'émission dimanche soir, j'ai ressenti le même malaise que toi, ma compassion pour Joël Legendre s'est arrêtée net quand il a plogué son livre de recettes. Cheap shot! Les démarches que l'équipe d'ici a faites pour convaincre les recherchistes de TLMEP, t'as pas idée! Toute la machine du Festival était là-dessus. Mais c'était plus facile de convaincre Ali en 1983 de venir ici que d'attirer l'attention des recherchistes de TLMEP. J'ai fait l'expérience de ça déjà, quand je travaillais au Festival justement. Je me souviens d'un recherchiste d'une émission très cotée à l'époque, à TVA. Ça faisait trois fois que je l'appelais et il ne retournait pas mes appels. Quand j'ai réussi à l'avoir au bout du fil, le mépris, l'arrogance, la suffisance avec lesquels il me traitait, pas moi personnellement mais le FCIAT, la région... Je bouillais! Après m'avoir engueulée comme il faut, avec son ton snob, il m'avait expliqué qu'ils diffusaient dans tout le pays et qu'on devrait s'adresser plutôt à un réseau communautaire, ils ont tout le temps de la place pour les petits trucs régionaux. Quand il avait dit « régionaux », il avait eu un petit haut-le-coeur! J'avais réussi à me contenir mais il m'avait fallu être extrêmement professionnelle. Une vraie diva, ce gars-là. Il avait un pouvoir énorme. Finalement, dans la tournée de Jacques (Matte), j'avais réussi à lui avoir une petite entrevue à cette émission mais j'avais dû passer par la complicité et la solidarité qu'on avait développées avec la gang formidable du Festival de poésie de Trois-Rivières. Grâce à eux, on avait passé par-dessus Monsieur La Diva. Il paraît qu'il était en furie!!!

Zoreilles a dit…
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Barbe blanche a dit…

C'est sur, si t'es pas de Mourial, ou si tu ne viens pas d'outre tombs, oups d'outre mer, t'es pas intéressant pour le public des médias nationneaux.
Aie, ta rencontre avec Ali, tout simplement extraordinaire!
Comme quoi, conserver ses archives, peut faire la différence entre un documentaire ordinaire et un grand film...
Une autre fois, le proverbe qui dit:"on n'est jamais aussi bien servi que par sois même" est ici démontré de façons MAGISTRALE.
Pis, dans les régions de ce beau Québec,plein de petits snobs, il faut être fait un peu plus fort que partout ailleur, sinon...

Jackss a dit…

Bonjour Zoreilles,

Je suis toujours horrifié lorsque je vois avec quelle désinvolture une seule personne peut détruire les biens précieux de notre patrimoine.

On devrait en faire un crime passible de poursuites judiciaires. Rien de moins. Il y a des préjudices réels dont celui qui en est la cause devrait avoir à répondre.

J'ai reçu cet été un journaliste de TVA qui me parlait de la série d'émissions Soirée canadienne qu'un nouveau directeur a décidé un jour de détruire presque totalement. C'était une mine d'or sur toutes les paroisses du Québec et ceux qui en avaient été les artisans. De quoi pleurer.

Ceci étant dit, l'idée du film Voir Ali m'a séduit au plus haut point. Quand on voit les séquences de la bande-annonce, on est tout de suite sous le charme. Ça c'est de la vraie nouvelle. Ta participation est également comme un grand coup de théâtre. Chapeau!

Ma vie, au nord du 49è parallèle, à 13 heures de Montréal, m'a aussi éveillé à toutes sortes de réalité. Fermont est au nord du 50è parallèle. Et s'il n'en tenait qu'à moi, c'est ici que je finirais mes jours. Je comprends ton attachement, ta fierté, celle des tiens.

Ce billet que tu as laissé, il a eu un autre impact sur moi. Il m'a inspiré. Tout de suite après l'avoir lu, j'ai commencé à écrire mon prochain billet.

Nos routes se sont souvent croisées, Zoreilles. On dirait qu'il y a un alignement des astres favorable.

Jackss a dit…

Lise,

Attention pour ne pas faire comme TVA: il ne faut pas effacer tes messages. La postérité pourrait en souffrir. J'aime toujours tes réflexions... !

gaétan a dit…

Hé ben faut pas jeter ses souvenirs, on sait jamais quand et comment ils peuvent servir et revivre dans les yeux des autres...

Claire a dit…

Wow! J'en reviens pas...

Dommage que Dominic et Martin ne t'aient pas fait la surprise. T'aurais fondu à la fin du film...
Avec ton nom, en plussss! Comme quoi il ne faut pas se lever tout de suite au début du générique de fin...

Gaétan a raison: c'est très joliment dit: "Ne pas jeter ses souvenirs car ils peuvent revivre dans les yeux des autres".

Mais ça prend d'la place dans la cave! :)

Solange a dit…

C'est une bonne leçon, faut tout garder. C'est tout de même bizarre qu'il n'y ait aucun souvenir de cet événement.Bravo pour ta participation.

le factotum a dit…

Dominic me regardait avec des yeux grands comme des trente sous... -

Le plus beau des cadeaux.

Bravo pour ton travail en région.
Tu es sans pareil ...

Anonyme a dit…

Wow, Zoreilles!!!

Si on t'avait dit ça au moment où tu as étrenné ta super-8, hein!

Tu sais, sans avoir vu le film, on racontait dans l'émission de Quenneville qu'Ali était invité un peu partout et qu'il y avait de la bouffe alors qu'il était en ramadan (cocasse) et qu'il aimait les enfants, ce que tu confirmes à même ton film.

Mille bravos à toi, Zoreilles!

Zed ¦)

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : Quand on serait tenté de généraliser, il faut toujours se rappeler qu'à Montréal, c'est plein de monde qui viennent des régions! Ce qu'on reproche parfois aux Montréalais, on nous le reproche aussi à Rouyn-Noranda, par exemple, parce que c'est ici que sont la plupart des médias régionaux, nous sommes la plaque tournante pour l'Abitibi-Témiscamingue, comme l'est Montréal pour le Québec ou même tout l'est du Canada. Comme quoi on est toujours le Montréal de quelqu'un. Le phénomène se répète à l'infini, les médias, c'était le quatrième pouvoir avant, après l'économique, le politique, le religieux, à mon avis, il a grimpé dans la hiérarchie!

@ Jacks : Tu sais, cette anecdote que tu racontes à propos de ceux qui détruisent des pans de notre histoire, comme par exemple d'avoir jeté les archives de Soirée Canadienne qui faisait le tour des villages du Québec, ça me fait penser à quelque chose que j'ai déjà fait. À plus petite échelle, ça part des mêmes non-fiertés de ce que nous avons été, de ce que nous sommes... Adolescente, j'écrivais mon journal intime. Tu sais comme j'aime écrire? Mon journal commençait en secondaire I, l'année où j'avais Crocodile Dundee comme voisin de pupitre... Des carnets remplis de tout ce que je vivais, ce que pensais, ce que je rêvais... À la fin de mon adolescence, j'ai relu des passages, je pouvais tellement mesurer le chemin que j'avais parcouru, le fossé qu'il y avait entre celle que j'avais été et celle que j'étais devenue. Je me suis jugée sévèrement et sans aucune maturité, j'ai eu zéro tendresse pour moi-même et j'ai tout jeté sans aucune hésitation. Oui, c'est épouvantable.

@ Gaétan : J'ai tendance à conserver précieusement tout ce qui ne prend pas de place : photos, cartes de voeux, lettres significatives, films, vieux écrits familiaux, etc. Pour une fois, ça a servi à quelqu'un d'autre qu'à moi!

Zoreilles a dit…
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Zoreilles a dit…

@ Claire : J'ai tellement pensé à toi hier au Festival... Ce film que tu me disais de ne pas rater, Des hommes et des dieux, il est présenté en soirée de fermeture, c'est jeudi soir, je n'avais pas pu trouver de billets. Ils se vendent très vite ceux de la soirée d'ouverture et de fermeture. Mais là, j'en ai un! Je verrai donc ce chef-d'oeuvre du cinéma, c'est ce qu'on chuchote aussi par ici. Je t'en reparlerai. Et pour la suprise que tu suggères, je suis ravie qu'ils ne l'aient pas fait, je n'aime pas tant que ça les surprises!!!

@ Solange : Ouais, il faut tout garder... et c'est pas évident dans nos maisons qui manquent de rangement! Quand ça ne prend pas trop de place, ça va. Mais pour tout garder, il faut savoir identifier et classer et ça, c'est tout un défi... que je n'avais pas relevé. Dominic s'est tapé le visionnement de 24 bobines avant de tomber sur la bonne!

@ Le factotum : Si Dominic n'avait pas fait partie de ma famille, jamais je n'aurais proposé mon petit bout de film à un réalisateur. J'avais entendu comme tout le monde les appels à tous mais je ne réagissais pas. Mon film n'en valait pas la peine que je pensais. C'est quand même un beau hasard, une anecdote qui m'a appris quelque chose. On devrait se faire plus confiance.

@ Zed : Ce film est drôle tout le long. Drôle et tendre, je dirais. Une histoire vraie qui dit tellement ce que nous sommes, du bon monde, un peu naïfs mais le coeur gros de même. Ce qui m'avait frappée à l'époque, quand j'avais tourné ce petit film, c'était le fossé qu'il y avait entre « The Greatest » qui déambulait avec son aura de popularité et l'homme ordinaire qui était amoureux fou des enfants. Il y avait cette dualité très forte dans mon petit bout de film, c'était clair. Les gens d'ici sont tellement accueillants, il y avait de la bouffe partout, effectivement, on ne savait pas encore en 1983 ce qu'était le ramadan, on ne connaissait encore personne qui était musulman! Du séjour de Ali ici en 1983, on peut tirer des milliers de conclusions, je n'en reviens pas encore.

Zoreilles a dit…
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Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit…

Mille-et-un bravos, ma belle Abitibienne que j'adore! Et comme le dit Solange, il faut ABSOLUMENT tout garder même s'il n'y a plus de place au grenier! Dominic doit avoir tout un mal de bloc après s'être tapé 24 bobines, mais ciel que ça en valait la peine! ;)

Je t'embrasse bien fort, ma Zoreilles!

Zoreilles a dit…

@ Rosie : Dominic ne s'est pas tapé les 24 bobines de trois minutes le même jour, il faisait ça à temps perdu, c'est moins pire! On a bien ri après coup parce qu'il dit qu'il connaît toute ma vie maintenant, entre 26 et 30 ans! (entre 1983 et 1987). Il a été frappé qu'Isa et moi au même âge, c'est du pareil au même. Version blonde pour moi, version brunette pour elle. Et comme je suis devenue maman à 29 ans, il y a vu défiler la première année de vie d'Isabelle... dans laquelle il reconnaissait sa petite Félixe. Il me suggère fortement de faire numériser ces vieilles bobines... à 20 $ et plus chacune, j'en ai une cinquantaine, fais le calcul! Je vais quand même prendre les coordonnées des professionnels qui font ça... en essayant d'avoir un escompte pour le gros volume! En racontant cette anecdote, je ne voulais pas attirer l'attention sur moi, je voulais juste partager avec vous tous une anecdote qui fait sourire, une histoire qui finit bien. Comme je les aime... ♥

crocomickey a dit…

Je suis flabergasté ben raide. Quelle belle histoire ma chère amie. Va falloir que j'aille visionner ce film. J'espère même que la SRC te rendra éternelle en le présentant un de ces soirs de ciné-club. Si ça se produit, t'es aussi bien de m'avertir ma ... toué là !

Bravo encore. Et ne rougis plus. C'est mérité !

Guy Vandal a dit…

Sacré Zoreilles!!!

Tu te rends compte? La SEULE a posséder un extrait du passage du grand Mohammed Ali dans ton beau coin de pays???

Héhéhé... tu nous épateras toujours!!!

Zoreilles a dit…

@ Crocomickey : Hé là wo, je suis pas la vedette du film quand même! Quelqu'un qui n'aurait pas lu ce billet ne pourrait jamais deviner ma participation. Et puis, qui c'est qui lit les génériques de film jusqu'aux remerciements? Mais toi, tu sauras. Méchant scoop, hein? Je ne sais pas encore quelle carrière aura ce film, sera-t-il acheté par un réseau de télé? Sera-t-il présenté dans d'autres festivals pour prouver qu'on peut faire un documentaire de 50 minutes avec un si petit budget mais un montage étudié et plein de créativité? Est-ce que ça servira dans des cours en cinéma, après tout, Martin Guérin est prof. en cinéma, comme sa conjointe, également sur ma photo, Beatriz Mediavilla? Dès que je le sais, je t'en reparle, c'est promis. Tu vas adorer ce film-là.

@ Guy : La seule? Je ne sais pas, je peux pas le croire... Mais la seule qui s'est manifestée, en tout cas, et c'est parce que je vois souvent Dominic, sinon, j'aurais continué à ne pas réagir parce que je croyais pas posséder une telle pièce d'archive, un pareil trésor!!!

Fitzsou, l'ange-aérien a dit…

Félicitations Zoreilles! Suis fière de toi et de cette participation inespérée...
Suis en Abitibi... j'espère aller à Rouyn vendredi, voir ma chum G... que je n'ai pas encore appelée par contre...
Qui sait, peut-être se croisera-t-on sans le savoir??...

Barbe blanche a dit…

"Et puis, qui c'est qui lit les génériques de film jusqu'aux remerciements?"
Pour ton information chère amie, et celle des auditeurs présents ici, je te signale bien heumblement, que je li les génériques jusqu'à la fin...
quand le diffuseur coupe le générique pour passer une publicité,je chiale tout seul dans mon coin, et je grogne de rage...
ARrghhh........

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit…

En effet, ma belle Zoreilles, une histoire d'amour et de souvenirs qui finit si merveilleusement bien! ;)

Zoreilles a dit…

@ Fitzsou : Tu dis : « Qui sait, peut-être se croisera-t-on sans le savoir??... ». Ce serait vraiment dommage qu'on le sache pas, moi je dis. Dis donc, toi, t'aurais pas le goût d'une tarte aux pommes spectaculaire du Broadway Pub? Comme tu as déjà écrit que c'était un must quand tu passais à Rouyn-Noranda, je me disais que... Parfois, il faut donner un coup de pouce au hasard! Je suis « full Festival » cet après-midi et ce soir, c'est la dernière journée, mais demain, vendredi, je pourrais me libérer une petite heure en après-midi. Qu'est-ce que t'en dis?

@ Barbe blanche : Bravo, nous sommes deux à lire les génériques : toi et moi. Non, c'est vrai, il y a aussi les gens du métier qui font ça, ils ont besoin de savoir qui a fait quoi. Moi, je me dis qu'autrement, ce serait comme admirer une toile d'un artiste sans pouvoir lire sa signature. Au cinéma, ça m'achale de voir que tout le monde se lève pour sortir quand défile le générique. Les Américains ont compris ça, ils mettent les principaux artisans au début! Mais j'aime moins le cinéma américain...

@ Rosie : Les histoires qui finissent bien, c'est ma spécialité!!! Celles qui finissent mal, je les raconte pas!!! Et celles qui finissent en queue de poisson, des fois, des années plus tard, elles peuvent avoir une fin insolite et un peu jojo, c'était le cas avec mon petit bout de film de Ali... ;o)

Éléonore a dit…

"Ben... C'était mon premier film à vie, je voulais juste essayer ma caméra neuve, j'espérais que vous en trouviez d'autres, ça doit être plein d'erreurs, ce vieux film-là... "

ha ben, il y avait donc de la fibre de cinéaste déja dans cette famille !!! Super !

Pas de place pour votre festival à TLMEP c'est qu'ils ne comprennent rien à rien eux, préfèrent avoir des chanteurs francais disjonctés qui chantent le mont banane pendant 4 minutes...

J'ai vu un reportage sur Voir Ali et j'avais justement pensé à toi (sans savoir que tu y étais encore plus que je croyais)

J'imagine que notre festival à nous qui se tient en janvier fera venir votre film et j'ay serai fièrement.

Bravo pour votre fierté régionale !!! Vous êtes inspirants. On est peut-être pas de Mourrial, mais on est pas de bouseux non plus !

Claire a dit…

J'espère que tu as bien aimé ton festival!
Le beau Lambert Wilson en est déjà avec une autre promotion ici.

J'ai vu un magnifique film dimanche. Je te le recommande vivement. Ca s'appelle "Les petits mouchoirs", de Guillaume Canet.
Histoire de gagne de chums. C'est fin, drôle, émouvant,bouleversant. Bref, faut que j'y retourne...

Bisous

Zoreilles a dit…

@ Éléonore : T'avais pensé à moi pour vrai? Wow, je suis donc contente que tu m'associes à l'Abitibi-Témiscamingue! Votre Festival du cinéma est en janvier, est-ce bien celui où notre ami commun, Gaétan, avait été membre du jury? Je crois que Voir Ali pourrait être aimé et bien compris chez vous. Ça parle de fierté régionale, de solidarité, de créativité et de sortir des sentiers battus, vous allez vous y reconnaître!

@ Claire : Je suis juste passée en coup de vent à la maison, pour prendre mes appels et mes courriels, je retourne au Festival, c'est la soirée de clôture et j'ai réussi à me procurer un billet pour voir entre autre Des hommes et des dieux ou est-ce Des dieux et des hommes, bref, c'est le film dont tu m'avais parlé. Je crois tout ce que tu dis. Les petits mouchoirs n'est pas au programme cette année. Dommage... Je me sauve, je t'en reparle! ♥

Joce a dit…

Mohammed ali à Rouyn...je me souviens bien, c'est de très beau souvenir tout ça.
Ça me fascine toujours de savoir les grandes personnalités connues que l'on peut rencontrer dans nos lieux.
Bob Hope qui arrête à l'épicerie de Belleterre. Ou encore à l'aéroport de Matagami (il en a passé des Jonn Travolta etc).
Qui sais peut-être que le prochain pape viendra en visite à Lamotte!!!

Ton texte est bien intéressant et merci encore de me faire vivre ces émotions à distance, c'est toujours un si grand plaisir de te lire toi et tous les commentateurs.

Zoreilles a dit…

Salut Joce,

J'espère que tu pourras « Voir Ali » à un moment donné, tu vas tellement revivre ce moment-là et connaître tous les dessous de l'histoire. C'est fascinant. Hier soir, à la fermeture du Festival, ils n'ont pas gagné le Prix du meilleur court métrage (c'était prévisible, on aurait été traités de chauvins) mais quand le jury leur a attribué une mention spéciale, t'aurais dû entendre la foule dans le hall du TDC. À mon avis, ça valait tous les prix.

Les zoreilles ont dû te siler, toi, hier soir... On m'a présentée une fille, Céline, et quand elle a entendu mon nom, elle m'a associée à toi, avec un sourire tellement grand, elle m'a dit merci pour la photo (L'esprit de l'orignal) qu'elle a fait laminer il paraît! Elle tenait à me présenter son conjoint, le grand René, elle a été le chercher, tu as fait ta formation à Montréal avec lui, en 2004-2005, tu sais qui je veux dire? On a parlé de vous autres pendant un long moment, les enfants, tout. Que du bonheur et des beaux souvenirs! Y a du monde qui vous aiment par ici en tout cas.

Quant à Bob Hope à Belleterre, John Travolta à Matag et autres grandes vedettes qui viennent fureter par ici quand ils veulent se reposer de la folie du monde, disons que... je les comprends!

Éléonore a dit…

Gaétan, c'était Sept-île/Port-Cartier, moi Baie-Comeau, deux organisations, mais plusieurs films en commun (mais pas tous, l'an passé leur programmation était meilleure que la notre)

Zoreilles a dit…

@ Éléonore : Vous avez deux festivals du cinéma sur la Côte Nord? J'en reviens pas de l'effervescence culturelle et des initiatives incroyables qu'il y a dans les régions. Pourtant, on n'entend si peu parler de ça dans les médias nationaux... Il faut que je sois juste là, Télé-Québec couvre toutes les régions du Québec, on dirait qu'ils ont compris quelque chose depuis longtemps. Mais ils n'ont pas les budgets ni les cotes d'écoute qu'ils mériteraient. Pour les pauvres cotes d'écoute qu'ils ont, il n'y a que nous à blâmer.

Claire a dit…

Hum....Ca sent bon le gâteau.
Bon anniversaire à Isabelle de la France!
Grosses bises!

Claire

(je ne peux plus m'en passer,merci Lise...)

Ren a dit…

Tous les mots aptes se sont déjà dits donc je les répète. Impayable, félicitations, wow, incroyable, épatant, merveilleux, bravo !!! et mille fois encore. Je ne pense pas que c'est le hasard. Vous avez une très grande intuition. Amicalement

Anonyme a dit…

Zoreilles,

bon anniversaire à Isabelle!

:-D

Et j'ai aimé ta réponse à Éléonore à propos de Télé-Québec; j'en suis une fidèle, et ce soir il y a un documentaires animalier à propos des lions blancs (extrêmement rares) alors je serai au rendez-vous. J'aime Télé-Québec car j'ai toujours l'impression d'apprendre quelque chose, et en même temps de me divertir.

Bonne fin de journée de fête!

Lise ♥

Zoreilles a dit…

@ Claire : En direct de ton coin de France, ce sont des voeux qui viennent de loin (!) mais que je sens très proches. Je vais les partager avec elle tout à l'heure puisque je la revois mais déjà, je te remercie parce que je les ai un peu reçus pour elle dans mon p'tit ♥ et je t'ai gardé un morceau de son gâteau au rhum qui sentait bon jusque chez vous!

@ Ren : Que d'enthousiasme! On dirait que vous m'avez applaudie... comme si j'étais une grande actrice d'Hollywood. Mais je n'ai fait que conserver un bout de film tourné en 1983 et qui a connu 27 ans plus tard toute son importance. Comme quoi c'est rigolo parfois, la vie!

@ Lise : Merci pour les voeux de fête que je lui transmettrai fidèlement tout à l'heure. Vive Télé-Québec qu'on devrait regarder plus souvent, ils n'ont pas la manie de nous abrutir à tout prix. Déjà qu'ils ne font pas dans l'information, ça les préserve de quelque chose ou plutôt ça nous préserve de quelque chose! Leur mandat est plus culturel, éducatif, moi, c'est bien simple, ça m'informe plus qu'un vrai réseau consacré à l'information. Par exemple, vendredi soir, j'ai regardé l'émission Huit clos, animée par Claire Lamarche. J'en ai plus appris sur l'exloitation du gaz de shiste en une heure qu'en deux mois à tous les bulletins de nouvelles des stations concurrentes. Le pire, c'est que je regardais cette émission parce que Véronique Doucet, une artiste bien de chez nous que j'admire, y était invitée. Véronique a bien fait d'ailleurs, dans cette émission, avec des questions pertinentes et des commentaires punchés.

TaLou a dit…

Je crois que j'ai un ami qui présentait un film en Abitibi il n'y a pas longtemps. Peut-être que c'était le même festival?

TaLou a dit…

Ben oui! Faux départ de Sébastien Trahan...

Le monde il est petit et mi j'aime ça beaucoup!

Jackss a dit…

Bonjour Zoreilles,

c'est fou comme on a des choses en commun. Moi aussi j'en ai fait un journal. J'ai commencé à le faire à l'âge de 13 ans, au séminaire de St-Hyacinthe, sous la recommandation de l'abbé Jules Beaulac.

Nous avions tous à l'époque, au séminaire des directeurs de conscience.

L'abbé Beaulac m'avait parlé de tous les avantages de tenir un journal. Avec ma permission, il lisait tout, me conseillait sur tout.

J'ai arrêté de le faire à l'âge de 22 ans, à l'Université. Un jour l'abbé m'a emprunté toute la collection pour s'en inspirer je ne sais trop pourquoi. Il écrivait des livres, publiait des articles. Il cherchait peut-être des anecdotes.

Il y a environ 5 ans, j'ai renoué contact avec lui. Il m'a demandé ce que je voulais faire avec mes cahiers de journal. Je lui ai dit de les jeter.

Je l'ai regretté plusieurs fois depuis. Il y avait une mine de renseignements. Il arrive que nous avons des divergences d'interprétation, avec mes frères et soeurs, sur certains faits que nous avons vécus.

J'avais également noté les derniers instants de la vie de ma soeur Nicole ne 1957 ainsi que les émotions que j'avais vécues. Imagine comment ces renseignements seraient précieux aujourd'hui. Car sa fin n'a rien eu de banale.

Je devais recevoir l'abbé Beaulac à Havre-Saint-Pierre cet été. J'ai appris qu'il était décédé au mois de mai.

Il avait un blogue lui aussi. Il a écrit des textes une semaine avant son décès. La vie...

Mijo a dit…

Alors ça, ben alors ça !!
Heureusement que Super Zoreille était dans le coin ce jour-là à tester sa caméra.
C'est tellement incroyable comme histoire.

Jackss a dit…

Bon anniversaire Isabelle!

Merci à Lise de l'information. J'en profite pour souhaiter Bonne fête à Jacqueline.

C'est une tante infimière presque de mon âge qui ne laisse pas de message, mais elle adore lire les textes de Zoreilles.

Zoreilles a dit…

@ Talou : Moi aussi, j'adore ça quand le monde est si petit! J'ai vu Faux départ de ton ami Sébastien Trahan, un petit bijou de court métrage (7 minutes) et avec mes amis festivaliers, on n'en revenait pas du tour de force qu'il a réalisé : raconter une telle histoire en si peu de temps et c'était drôle en plus. Son film était projeté en soirée de clôture, c'est d'habitude un indice, cette soirée-là, c'est toujours une espèce d'apothéose... Tu le féliciteras pour nous tous, son film a été vu et apprécié par une salle comble (750 places) au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue!

@ Jacks : Est-ce qu'on peut appeler ça des erreurs de jeunesse? En tout cas, aujourd'hui, on ne jetterait plus jamais un journal intime, c'est sûr. Ta relation avec l'abbé Beaulac, et ce rendez-vous manqué avec lui, j'avais trouvé ça très touchant quand tu l'avais raconté.

@ Mijo : Je t'assure, j'aurais voulu inventer une histoire pareille que j'en n'aurais pas eu l'imagination assez fertile et pourtant, j'en manque pas d'habitude!

@ Jacks : Je vais faire tes voeux à Isabelle, c'est promis. Et maintenant, permets-moi de souhaiter un très joyeux anniversaire à tante Jacqueline à mon tour. Je suis très touchée de savoir qu'elle me lit. Très touchée... ♥

Soisig a dit…

pas sûre qu'on ne jetterait plus les journaux intimes: c'est presque dangereux de les garder et qu'ils tombent entre les mains de personnes peu scrupuleuses...

J'ai eu ça moi aussi une caméra super 8 avec mes premiers sous! J'ai fait transféré mes bobines sur CD mais j'ai été très déçue du résultat. En plus le type qui a fait le travail a mis de la musique yéyé dessus. Je fermer le son quand je les regarde!

Zoreilles a dit…

@ Soisig : Dans mon journal intime de l'époque, tous les carnets que j'ai jetés, personne ne trouverait de l'intérêt à s'en emparer et à les diffuser!!! Ils n'auraient eu d'intérêt que pour moi mais pour compenser, j'ai bonne mémoire... Les anciens films de nos Super 8 sonores, une fois transférés sur VHS, je suis d'accord, c'est pourri. J'ai 3 bobines de mon mariage sur VHS et c'est terrible, avec la petite musique yéyé pareil comme ce que tu dis, j'ai tellement ri... Il paraît que numérisés, c'est mieux, beaucoup mieux, c'est ce qu'ils ont fait avec mon film de Ali. Au moins, y a pas la p'tite musique cheap qui vient briser la magie du moment!!!

Soisig a dit…

Moi je n'ai pas ri, j'en ai pleuré tellement j'étais déçu. Mon premier voyage en Bretagne en 72, t'imagines avec de la musique yéyéyé pendant qu'on voyait les danseurs et les bagads évoluant dans la rue!
http://www.festival-interceltique.com/galerie.cfm

J'y suis allée encore en 2007 mais j'étais la seule intéressée dans la gang, les autres s'arrêtant pour "magasiner"!!!

Zoreilles a dit…

@ Soisig : Mais c'est pas parce que j'ai ri que c'est drôle... C'est plutôt ta manière de le raconter!