Illustration : Pour réaliser l'affiche du 29e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, la graphiste Staifany Gonthier a bien saisi l'essence de cette véritable fête du cinéma international, hautement improbable en ce 48e parallèle nord, qui continue de séduire et d'étonner pour cette 29e édition.
Voir grand sur écran géant
Tradition oblige, je vais encore une fois vous parler, comme chaque année, de MON Festival, celui où j'ai déjà travaillé en coulisses, aux communications, la seule édition où je n'avais pas pu voir un mozusse de film, mais depuis je me reprends, puisque la fin octobre signifie toujours ma grosse brosse de cinéma, mon rendez-vous annuel avec le septième art et mes amis tout aussi mordus que moi, dans cet amalgame de fête, de p'tites et grandes vues, de rencontres magiques et de folie douce qui va s'abattre sur nous à compter du 30 octobre jusqu'au 4 novembre.
Pendant 6 jours, seront présentés 17 longs métrages, 83 courts et moyens métrages, dont 42 animations, en provenance de 25 pays : Algérie, Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Burundi, Canada, Danemark, Espagne, États-Unis, Finlande, France, Irlande, Italie, Malawi, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pérou, Pologne, Royaume-Uni, Russie, Suède, Suisse, Vénézuela. La programmation de cette année présente 35 films primés et 36 primeurs, dont 16 mondiales, 10 nord-américaines et 10 québécoises.
Tout un programme! Vous en saurez plus en cliquant sur le site du FCIAT : http://www.festivalcinema.ca/
Comme vous l'imaginez, je serai présente là-bas plutôt qu'ici au cours des prochains jours. Je ne verrai pas tout, ce serait impossible, mais je ne bouderai pas mon plaisir, c'est certain, quitte à prendre les bouchées doubles pour me ménager des plages libres dans mon horaire déjà fou et me sauver au Festival.
En plus des projections qui se déroulent au Théâtre du Cuivre, il y a aussi les nombreuses activités qui se greffent autour du Festival : Le public en formation (volet jeunesse), la leçon de cinéma, avec le conférencier Pierre-Henri Deleau, les sorties cinéma aux quatre coins de la région, Espace Court (Dominic y présentera son film, Entre l'épinette et la licorne, samedi soir au Cabaret de la dernière chance), les Nocturnes et autres événements rassembleurs qui participent à cette frénésie qu'on sent déjà partout en ville, à Rouyn-Noranda du moins.
Je ne vais pas manquer surtout, dans le bloc 3 de dimanche après-midi, une primeur mondiale, le film Voir Ali, du réalisateur Martin Guérin. Ce film-là, j'en entends parler depuis deux ans, entre autre parce que Dominic y participe de tout son coeur, à la caméra, au montage, étalonnage et quoi encore. Ce documentaire raconte une histoire formidable, 100 % véridique, une anecdote incroyable qui démontre que tout est possible dans une région comme la nôtre, quand de merveilleux fous se mettent à vouloir la même chose en même temps de toutes leurs forces.
La bande-annonce de Voir Ali, vous pouvez la visionner ici : www.vimeo.com/15468250
Dans quelques minutes, je quitte pour aller au 5 à 7 de lancement de ce film. On m'a invitée comme faisant partie de tous ceux qui ont participé, de près ou de loin, à ce documentaire qui raconte cette si belle histoire qui serait tombée dans l'oubli si Martin Guérin n'avait pas tenu à la porter au grand écran. Quelle fut ma participation? Même sous la torture, je ne dirai rien... avant la semaine prochaine, après la projection de Voir Ali, en grande première mondiale!
25 commentaires:
Déjà le festival?
J'ai cliqué sur tous les liens : j'y ai découvert le talent de Dominique et l'envie de voir "Ali".
Tu as participé au film???
Ne rate pas "Des hommes et des dieux" qui a obtenu d'excellentes critiques ici.
Bonne semaine ma belle Zoreilles!
Bon festival ... en famille
Il y a déjà une semaine, que la publicité de ton festival du cinéma international en Abitibi est en ondes par chez nous, je me mourais d'envie de t'en parler, mais mon ordinateur était aux soins intensifs.Il est revenu à la vie juste à temps pour que je puisse te souhaiter que cette
29ième édition soit la plus éblouissante de toutes...
Bon festival et plein de belle et bonnes choses...
Un petit coucou en passant, ma belle Zoreilles que j'adore, et je découvre cet article des plus intéressants! Et j'ai bien envie d'aller de torturer avec mes chatouuilles pour en connaître davantage sur ta participation à TON Festival!
Je t'embrasse bien fort et je t'aime bien gros!
Ta Rosie
xoxoxoxox
Je la connais ta participation à "Voir Ali". C'est... Non non quand même ! :-)
Bon Festival !
@ Claire : T'as consulté la programmation? Oui, Des hommes et des dieux, c'est l'un des gros canons cette année, on se le garde pour la soirée de fermeture. Primé deux fois, Grand Prix (Cannes 2010) et Prix du jury oecuménique (Cannes 2010). France 2010, fiction, du réalisateur Xavier Beauvois. Tu l'as vu, toi?
@ Gaétan : Merci... entre amis surtout!
@ Barbe blanche : La promotion de MON Festival, c'est une machine bien rodée depuis le temps! Ce matin, à 7 h 40, Jacques Matte (l'un des fondateurs et le porte-parole du Festival) et Martin Guérin (le réalisateur de Voir Ali) étaient en direct dans les studios de Salut Bonjour. Et ce n'était pas leur première entrevue de la journée! On les verra et on les entendra partout aujourd'hui, l'horaire est tissé serré, au quart de tour, à peine le temps de se déplacer d'un studio à l'autre, d'une émission à l'autre, d'un réseau de télé à l'autre.
@ Rosie : Même tes chatouilles ne m'auront pas, je ne dirai rien pour le moment. Ma participation à MON Festival, je l'ai déjà racontée dans un vieux billet, mais ma participation dans Voir Ali, c'est drôle et complètement rocambolesque, tu vas voir. Je vais prendre plaisir à vous raconter ça la semaine prochaine!
@ Guillaume : Normalement, je devrais te souhaiter la bienvenue dans ma maison virtuelle... mais je le ferai pas, tu sembles déjà bien à l'aise ici. Si tu ne dévoiles pas mon secret, je ne dévoilerai pas le tien. On sera quitte!!! ;o)
Éclate-toi ma belle Zoreilles !
Je t'envie, tu vas passer une semaine bien intéressante. Bon festival je suis certaine que tu vas nous raconter.
Là ma soeur je vais te sortir un autre lapin de mon chapeau....savais-tu que le tout aussi célèbre Joe Louis (pas le gateau) le boxeur avait des liens très étroit avec Val-d'or....je n'ai pas oser écrire qu'il y est venu car je dois vérifier ma source et trouver la date....mais je te reviens là-dessus!!!
Joce
Passe une belle semaine de festival.
J'espère avoir la chance d'aller voir deux ou trois projections la semaine prochaine.
Au plaisir de se rencontrer.
@ Crocomickey : Éclatée, moi? Un vrai popcorn!
@ Solange : Je ne sais pas encore ce que j'aime le plus : les retrouvailles avec mes vieux amis ou le cinéma...
@ Joce : Y a toujours plein de lapins dans ton chapeau! Joe Louis, pour moi, c'était juste un gâteau dégueulasse acheté au magasin, je pensais pas que c'était un boxeur, tu vois que je pars de loin? Tiens-moi au courant de tes recherches, s'il était allé à Val-d'Or, ça m'intéresse. Pour ma participation à Voir Ali, comme t'étais très très très là en 1983, je crois même que c'est grâce à toi que... ;o)
@ Le factotum : Je vous souhaite tout ça : des films, de l'ambiance, des gens formidables avec qui partager ces moments. Comment on ferait pour se reconnaître? J'aime bien cette phrase : « Au plaisir de se rencontrer »!!!
Zoreilles,
je te souhaite une belle brosse de cinéma, et j'ai lu attentivement les liens.
Ce film "Voir Ali", en cliquant sur l'extrait nous amène à d'autres réalisations de Dominic; certaines mentionnées sur ton blogue, et une qui m'a touchée (tant pis pour ta modestie) particulièrement, celle d'Isabelle et la chanson "En passant", qu'il vaut la peine d'écouter. Quel talent! Pour les mots et la voix...
J'espère que tu ne seras pas "mal aisée" que je mentionne ceci.
Lise ♥
On vient de parler d'Ali et du film à l'émission de Quenneville, Première Chaine...
Bon festival, chanceuse heureuse!
Zed ¦)
@ Lise : Mais quelle écoute exceptionnelle! Au-delà du lien, tu as trouvé autre chose. Non je n'en suis pas mal à l'aise, si c'est là, en ligne, offert, c'est qu'ils assument ça que je me dis. Une petite vidéo « maison » réalisée dans leur sous-sol un dimanche soir pendant que la petite dormait. Des artistes... T'sais?
@ Zed : Tu l'as écouté, toi? Nous autres, on aurait bien voulu, on le savait qu'ils terminaient cette journée de promo à l'émission de Quenneville mais le sommeil nous a gagnés! Martin a dû donner une sacrée belle entrevue. Est-ce que Jacques y était aussi? Le matin, ils étaient à Salut Bonjour, Jacques Matte pour le Festival et Martin pour son film. Entre la météo de Montréal, l'Halloween, les pubs, le sport, l'actualité prête-à-gober, les plogues culturelles et re-météo, re-Halloween, re-pubs, re-sport... je t'assure qu'on ne leur a pas fait une grosse place : deux interviewers qui s'interrompent, deux ou trois questions niaiseuses, zéro écoute pour leurs réponses, plein de clichés sur l'Abitibi. J'étais déçue. Jacques avait l'air déstabilisé, je le reconnaissais pas, il peut être tellement génial en entrevue, lui, d'habitude. Je me suis tapée l'émission Salut Bonjour pour ça? Ça devait être mieux à l'émission Culture physique, il ne peut en être autrement mais ça passe tard...
Ouf! Je revenais supprimer mon commentaire car il était en-dehors du sujet un peu, et parce que je craignais de te mettre mal à l'aise. Et là j'ai lu ta réponse au commentaire de Zed, ce qui me permettra de fermer la télé, que j'ai mise à Salut Bonjour (que je n'écoute jamais) au cas où ils parleraient du festival...
Bon cinéma!
:)
@ Lise : Fiou! Une chance que je suis vite sur mes patins, sinon t'allais supprimer ton commentaire! Et pour Salut Bonjour, moi j'avais perdu mon temps hier (et mes illusions!...) ils n'ont fait qu'effleurer les deux sujets... le gaz au fond. Deux minutes. Pas plus. On sentait très peu d'intérêt, c'était bâclé. Je n'ouvre jamais la télé dans le jour, encore moins le matin, et encore moins à Salut Bonjour!
Je n'ose trop parler de peur de vendre quelque mèche, mais des anecdotes furent racontées au sujet d'Ali. Je ne sais trop qui y était, désolée, car la radio est souvent ouverte et j'attrape ici et là. Mais que veux-tu quand ça parle d'Abitibi, je suis toute ouïe.
Zed ¦D
J'aime bien les bandes annonce de Dominic. Bravo!
Cela annonce bien les projections à venir...
A force de frapper sur le clou, il entrera. Vous me faites regretter de ne jamais me rendre dans votre région, terre de mon père (Témiscamingue)!
L'an dernier, j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec Georges Hébert Germain. Il écrit mais c'est aussi un excellent historien et un grand voyageur. Pour s'amuser, il collait un adjectif à chaque région que je nommais et quand j'ai dit le mot Abitibi, il a longuement hésité, puis il m'a dit « pas fini ». Il m'a expliqué que cette région avait quelque chose de très particulier, qu'elle était en train de se forger une identité propre, une histoire à elle et que s'il avait à nommer un lieu où de grandes choses se produiront, ce serait là.
Je me suis dit que vous seriez contente de lire ça.
Accent Grave
En passant j'ajouterai que l'affiche est superbe sauf que ma conjointe qui a du sang gaspésien (pas très objective) me dit qu'il y a moins d'orignaux en Abitibi que dans d'autres régions. Est-ce vrai?
Accent Grave
Bonjour Zoreilles, j'ai hâte de découvrir le grand secret que vous cachez, bien que tout le monde semble déjà au courant. :) Je suis impressionné par les bandes-annonce des films. Vous avez de la chance de vivre à une région très riche en culture et talent artistique. A bientôt.
@ Zed : Quand ça parle de l'Abitibi, tu es « toute ouïe »... Sais-tu jusqu'à quel point tu me fais plaisir là? Plus de danger maintenant de vendre la mèche, la grande première mondiale de Voir Ali, c'était cet après-midi. Mes émotions sont encore trop vives pour en parler...
@ Le factotum : En son nom, je vous remercie. En tout cas, le film qu'il présentait hier soir dans le cadre d'Espace Court, Entre l'épinette et la licorne, a reçu un très bel accueil du public, paraît-il. Quant à celui présenté tout à l'heure, Voir Ali, ce fut triomphal mais là, évidemment, je manque de recul, j'en arrive tout juste!
@ Accent Grave : C'est la plus belle chose que vous pouviez me dire... Donc, votre regard sur l'Abitibi-Témiscamingue a changé? Tout à coup, la terre de votre père, le Témiscamingue, suscite un intérêt qui était plus flou avant? Georges Hébert Germain et moi, on a une grande amie en commun, maintenant je comprends pourquoi. On dirait qu'il n'a aucun des préjugés habituels sur ma région. Il a raison quand il lui donne le qualificatif de « pas fini », parce qu'on est toujours en train de venir au monde, de faire nos premiers pas, les pionniers sont partout, on n'a qu'à regarder autour. On a tout juste cent ans d'existence. Enfant, j'ai eu la chance d'être là à la fondation d'une ville minière, Matagami, c'était en 1964. Et parce que ce pays est encore et toujours à faire, on en écrit des pages et des pages de son histoire chaque jour, on le crie haut et fort, qu'on existe. Il faut être un peu aventurier pour choisir de vivre ici ou peut-être fou. Oui, nous sommes de merveilleux fous, je crois. C'est ce qui s'entend et se voit en filigrane tout au long du film Voir Ali. Y a-t-il moins ou plus d'orignaux ici qu'en Gaspésie? Elle veut dire probablement au kilomètre carré. La réserve de Matane a même un problème de surpopulation d'orignaux. Mais ici, la région est grande comme un pays, oui, aussi vaste que l'Irlande, donc, en nombre absolu, il y a plus d'orignaux ici mais au pro rata de l'espace, la Gaspésie l'emporte, c'est vrai. Son sentiment d'appartenance à sa terre gaspésienne me réjouit. Rien que pour ça, je lui cède la première place. Elle a raison mais je n'ai pas tort!!!
@ Ren : Oh non, ce n'était pas un grand secret mais plutôt un petit secret de tournage et je n'avais pas le droit de le révéler avant la grande première, dont j'arrive tout juste. Je vous promets de vous le raconter, même dans les détails, quelle fut ma participation à ce film, pourquoi on m'a remerciée tout à l'heure et la raison pour laquelle mon nom se retrouve au générique. Disons que... Ma participation a changé la fin du film. Ma région n'est pas plus riche en culture et en talent artistique qu'une autre, c'est simplement que je connais mieux ce qui s'y passe, que j'ai travaillé longtemps dans le secteur culturel, et que j'en parle souvent!
Bravo pour la famille,
après avoir déployé tant d'énergie pour le grand écran au nord du 48è parallèle, voilà que la famille s'en mêle en plein dans l'action. L'écran géant, rien de moins. Je suis allé voir la bande annonce d'Ali. C'est très bien fait. Il me semble que ça te convient bien, toi l'ambassadrice par excellence.
@ Jacks : Ah tu sais, il ne faut pas donner trop d'importance à ma famille dans le Festival du cinéma international de chez nous. C'est une goutte d'eau dans l'océan, un grain de sable sur une plage, quelques productions cinématographiques faites avec peu de moyens, mais du talent et de la passion, parmi 150 films présentés de 25 pays. Je raconte les choses à partir de mon point de vue, c'est sûr que j'ai tendance à « personnaliser » nos participations...
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