Photo 1 : Pour accéder à notre camp numéro deux, il y a deux kilomètres de sentier et plusieurs ponts pour enjamber les ruisseaux et les marais. Celui-ci, Crocodile Dundee l'a baptisé « le pont de la rivière Kwaï ».
Photo 2 : Cette photo ne vous dit peut-être pas grand chose mais attendez que je vous raconte l'histoire. Moi, en tout cas, j'ai été impressionnée!
Photo 3 : La seule journée où il a fait un peu beau, c'était le lundi 27 septembre en après-midi. On en a profité pour aller marcher en forêt. Voilà un autre petit pont tout mignon, dissimulé sous les feuilles, construit sans subvention ni appel d'offres ni enveloppe brune!
Rapprocher des rivages
Au premier jour de nos vacances, le vendredi 24 septembre dernier, il fallait d'abord se rendre au camp avec les VTT et notre bagage réduit au minimum. Trop contents de partir, malgré le déluge annoncé dans une alerte météorologique, nous étions confiants de nous y rendre sans aucun problème, surtout que Crocodile Dundee avait sécurisé quelques passages problématiques lors des fins de semaine précédentes.
Gisèle et moi avions décidé de marcher le sentier, devant ou derrière les véhicules tout terrain qu'on voyait se tortiller dans cette soupe marécageuse, ces bouts de sentiers détrempés, noyés par le déluge, ce qui s'annonçait pas mal plus vivable que d'embarquer à l'arrière des chevaux de fer conduits par les gars.
Au premier pont, il a fallu replacer les madriers qui flottaient mais qui n'étaient pas encore partis dans le courant du ruisseau devenu presque rivière, tellement il était gonflé par cette pluie incessante depuis la veille.
Au deuxième pont, c'est la photo 2 que j'ai prise au retour, et non pas à l'aller, on a cru qu'on allait devoir virer de bord et aller coucher au camp numéro 1, tellement l'obstacle nous semblait infranchissable : l'une des deux travées était partie à la flotte, il n'en restait plus qu'une qui s'accrochait encore désespérément (!) à des arbustes submergés...
C'est à ce moment-là que Crocodile Dundee nous a servi encore une fois avec logique et assurance sa fameuse marotte, « À force de manquer de toutttt, on manque de rien ». Gisèle, Robert et moi, on ne voyait vraiment pas comment il allait faire pour nous construire un pont qui serait assez solide pour faire traverser les VTT de l'autre côté de cette « rivière » déchaînée, tellement élargie.
Il avait son plan. Je ne le comprenais pas, son plan, mais lui, il savait où il s'en allait. Il disait qu'il fallait abattre et ébrancher deux grandes épinettes d'à peu près la nouvelle largeur de la rivière et les faire tomber par-dessus, s'ajuster sur place pour la distance parallèle exacte entre les roues des VTT. Oui mais, c'est rond, un billot, comment circuler là-dessus sans risquer d'échapper le véhicule dans la rivière?
En rigolant, Crocodile Dundee m'a offert de me prendre dans ses bras pour me traverser de l'autre côté si j'avais peur... Sa proposition était très romantique, et j'ai bien failli l'accepter, mais le problème n'était pas là, je pensais plutôt aux VTT et aux remorques attachées après et qui me causaient ces inquiétudes...
Dans son coffre rouge « patenté » derrière son VTT, Crocodile Dundee trouve toujours des bouts de broche et de câble, une hache, un marteau, un couteau, des clous de toutes les grandeurs, une barre à clous, des pinces, une scie à chaîne, et plein de bricoles de toutes sortes qui me sont totalement inconnues... et inutiles. Mais pas pour lui. C'est comme son coffre à jouets.
Après avoir abattu les deux grandes épinettes qu'il avait évaluées avec son oeil de menuisier, il a pris son ruban à mesurer (il avait ça dans son coffre?...) pour les espacer juste ce qu'il fallait pour recevoir les roues, a récupéré le petit reste du pont à la flotte, a décloué les madriers en deux temps trois mouvements, les a fixés sur le dessus des billots, mis quelques rondins de travers pour faire les joints entre les bouts de madriers qui ne pouvaient pas se rejoindre et voilà le travail, il venait de nous construire un pont temporaire pour traverser sur l'autre rive, et les personnes et les VTT avec les remorques attachées. En plus, il ne s'est même pas mouillé le fond de culotte!
Je n'ai pas de photo de ça mais c'était impressionnant de le voir à l'oeuvre avec tant de facilité, je vous assure. Comme de raison, avec le déluge en cours, il était hors de question de déballer le stock empaqueté solidement pour faire le voyage bien au sec, et mettre la main sur ma caméra. J'ai donc pris cette photo au retour, alors que la rivière en furie était redevenue un ruisseau inoffensif mais on peut s'imaginer la largeur du cours d'eau avec du courant dedans, qui dépassait légèrement les billots, en voyant les vestiges du pont construit en quelques minutes avec les moyens du bord, mais surtout apprécier la jarnigoine d'un débrouillard qui l'a fait en chantant et en riant, qui n'est jamais mal pris ni en forêt ni dans la vie, mais cette fois-là, il l'a fait sous les yeux ébahis de sa blonde (moi), de sa grande soeur (Gisèle) et son beauf (Robert).
Tout à coup, sa marotte, « À force de manquer de toutttt, on manque de rien » s'illustre avec force, sans qu'on ait besoin de l'expliquer. Mais chacun pourra y trouver la signification qu'il préfère!
29 commentaires:
Il est impressionnant Crocodile Dundee. À sa place, moi, un gars de ville pas très habile, j'aurais été obligé de rebrousser chemin, en sacrant en plus :-)
(ou encore je me serais noyé dans le ruisseau en tentant de le traverser...)
Ton Crocodile Dundee ressemble au mien! La seule fois où on a été invité dans une loge au Centre Bell, il a trouvé le moyen de réparer le robinet de la salle de bain au grand bonheur de l'hôtesse.
On les aime hein?
@ Henri : Disons que j'ai tout fait pour vous le rendre impressionnant parce que j'étais moi-même impressionnée! Mais ça n'enlève rien à personne, chacun a ses forces, ses habiletés, ses facilités, ses talents naturels. On comprend surtout que la forêt, le bois, la construction, c'est son univers, qu'il y est heureux et en confiance, à l'abri de presque tout, qu'il maîtrise parfaitement cet environnement-là. Mais je peux te le confirmer, moi, qu'il y a beaucoup de situations et de lieux où il rebrousserait chemin facilement et en sacrant!!! ;-)
@ Marico : Oui, on les aime! Et ils savent nous épater encore et toujours. Mais eux, ça ne les impressionne pas du tout, ils font ça en s'amusant, ils admirent ce qui est contraire à eux, donc, nous!!!
Oh que ça doit être plaisant d'avoir un bricoleur près de soi. Comme Henri nous on ne se serait pas rendu.
Vaut mieux un Crocodile Dundee que 12 Amerloques! ;)
Juste un petit clin d'oeil en passant pour t'embrasser bien fort, te dire que je t'aime et te faire savoir que je suis toujours vivante...
Comme mentionné dans mon billet d'hier,je compte revenir rendre visite plus fréquemment aux blogues-amis vers la fin du mois... Enfin, je l'espère bien!
Grosses bises à toi et à toute ta belle famille de ton exilée en Ontario...
Bon retour de vacances, Zoreilles
Vous avez passé non seulement le test de la débrouillardise, mais encore plus celui d'une belle philosophie de vie. Rien ne vous arrête, rien ne vous ébranle. De quoi inspirer bien des gens. Voilà tout le contraire de ce que j'ai pu observer en certaines occasions...
Cette histoire me fait penser à une aventure qui aurait pu m'être fatale, en 1982. Il y avait eu une grande inondation à Sherbrooke. La rivière St-François avait débordé de son lit, comme s'est arrivé la semaine dernière.
Par curiosité, je me suis approché tellement près que j'ai failli être emporté par le courant. J'était avec Laure et mes trois enfants. Le moins qu'on puisse dire, c'est que tous avaient été traumatisés.
Vive la débrouillardise ...
J'aime beaucoup l'attachement que vous portez à votre homme.
Et le romantisme en plus ...
Belle complicité.
Bravo!
@ Solange : Disons qu'avec un pareil débrouillard, on ressent dans certaines situations une impression de sécurité! Je n'ai pas voulu dire qu'il avait toutes les qualités mais celle-là, il l'a fort fort...
@ Rosie : Te voilà enfin, j'avais si hâte de te revoir. Sachant que tout va bien (mais trop vite) j'attendrai le temps qu'il faudra. Il s'agissait que j'écrive un titre comme « Rapprocher des rivages » pour voir apparaître mon exilée de l'Ontario. ♥
@ Jacks : Rien ne nous arrête, rien ne nous ébranle? Je ne dirais pas ça. N'oublie pas que ce que je raconte ici, c'est toujours la vérité mais jamais TOUTE la vérité! Chacun de notre côté, nous avons des forces très différentes. Ensemble, nous pouvons les conjuguer et puisque nous sommes si différents, nous devenons complémentaires. N'est-ce pas l'histoire de beaucoup de couples?
@ Le factotum : Vous ne me « connaissez » pas depuis longtemps mais j'ai déjà raconté ici que nous étions à la base les meilleurs amis du monde. Nous nous sommes connus comme voisins de pupitre tout au long de notre 8e année. Jeunes ados, nous arrivions tous les deux d'ailleurs dans cette ville pour débuter notre secondaire, lui de Ville-Marie, moi de Matagami. Passer d'amis à amoureux s'est produit comme une illumination, un éclair, une aurore boréale je dirais (!) le soir du 14 août 1976. J'avais 19 ans, lui 20. Alors si vous parlez d'attachement... ;o)
On voit que tu ne l'as pas baptisé Crocodile Dundee pour rien!
Bonne journée.
@ Guy : Voilà, t'as tout compris! ;o)
Fichtre, Zoreilles!
Du coup, on a envie de lui envoyer le Stade olympique et de le brancher sur le projet permanent du CHUM!
:DDD Zed
Ton Crocodile Dundee: je suis certaine qu'"on peut sortir le gars du bois mais qu'on ne sortira jamais le bois du gars..." (c'est pas de moi, mais du Père de mes Enfants...)
Bon retour!
@ Zed : Merci de ta confiance mais pour aller travailler à Montréal, ça lui prendrait une grosse grosse grosse enveloppe brune, ben épaisse, avec plein de fric dedans, sinon, il bouge pas d'ici!!!
@ Fitzsou : Tiens, voilà une autre marotte qu'on pourrait classer dans la catégorie des proverbes abitibiens... ;o)
»Zoreilles
C'est bien pour ça que j'ai dit lui envoyer... Encore toute une économie, malgré le transport.
Zed ¦X ¦D
Le problème avec la méthode Dundee c'est qu'il n'y a pas eu de consultations publiques, le BAP et les verts ne furent pas de la partie, il n'y a eut aucun appel d'offres, pas de soumission reçue, aucune firme d'ingénierie impliquée et aucun budget voté et dépassé!
Et monsieur Fava, où était-t-il?
Comment voulez-vous qu'on le prenne au sérieux?
Accent Grave
@ Zed : Il doit bien y avoir quelques Crocodile Dundee dans ton secteur? Toi qui as la passion des outils et des travaux, tu ne serais pas un peu Crocodile Dundee à ta façon? Les responsables du CHUM et du Stade olympique n'ont pas l'air d'avoir compris la marotte « À force de manquer de toutttt, on manque de rien! ». Autre anecdote : Cette semaine, Crocodile Dundee travaillait sur un assez gros chantier de construction de chez nous. Des travailleurs d'une entreprise montréalaise sont venus ici, syndicat oblige, parce qu'ils avaient obtenu (sans soumission) une partie du contrat, la couverture. Résultat épouvantable, travail bâclé... Sur papier, tout est correct, ils seront payés à prix fort pour 48 heures passées ici. Dans la réalité, la réalisation des travaux, c'est épouvantable et quelqu'un dans un bureau quelque part loin d'ici va signer ça. Il va pleuvoir dans cette bâtisse-là avant longtemps... Ces entreprises-là « ne signent pas » leurs travaux, ils empochent le plus de profit possible dans le moins de temps possible. Ce n'est pas le CHUM ni le Stade olympique mais c'est un dossier « politique ».
@ Accent Grave : Vous m'avez fait sourire mais c'est plus sérieux que vous le pensez... Les gros chantiers de construction, c'est la manne pour les politiciens, ceux qui les engraissent, les firmes de toutes sortes qui en vivent et tous les gérants d'estrade autour qui se prennent des profits. Au fond, construire la chose n'est pas ce qu'il y a de plus difficile, on n'a qu'à voir ce qu'ont fait des civilisations anciennes avec peu de moyens!
Merci Zoreilles pour cette histoire très charmante. Elle ne manque rien de tout ! Vive l'esprit débrouillard !
Contre vent et marée, il faut entrer au camp pardi...
Le ruisseau déborde, vite deux troncs d'arbre bien placés et le tour est joué...
De la débrouillardise tu dis, il faut aussi beaucoup de détermination...
Belle épopée, une semaine en forêt, c'est presque le paradis, malgré la flotte qui joue au trouble fête...
Bon retour aux trois mousquetaires, vous étiez bien quatre...
Je l'ai bien vu "l'homme-qui-a-vu-l'homme-qui-a-vu-l'ours", couper les deux épinettes, récupérer les planches tout en sifflotant et construire un pont.
Il était heureux et fier. La bande de joyeux lurons pouvaient poursuivre sa route.
Ça prend de la débrouillardise et de la détemination.
Être capble de ne pas se laisser arrêter par premier obstacle qui se présente.
C'est une très jolie petite vidéo que tu nous présentes aujourd'hui.
@ Ren : De rien, vraiment, tout le plaisir était pour moi, on sent bien que j'étais impressionnée!
@ Barbe blanche : Débrouillardise, oui, c'est un peu sa marque de commerce mais détermination, ça le ferait sourire parce que lui, il trouve que ça va de soi. Dans d'autres domaines de sa vie, il doit faire preuve de détermination mais ça? Pour lui, c'est du sport même pas extrême! Tout réside dans la motivation et le plaisir qu'on y prend...
@ Caboche : Tiens, exactement comme Barbe blanche, tu parles de débrouillardise et détermination! Moi, je dirais plutôt débrouillardise et jarnigoine. Ou encore débrouillardise et créativité. Enfin, il semble qu'on s'entende tous au sujet de la débrouillardise!
Zoreilles,
je dirai seulement que si ton Crocodile Dundee sait bâtir des ponts entre deux rives, toi aussi tu es une bâtisseuse de ponts à ta manière, c'est-à-dire entre les gens.
Ton écoute exceptionnelle fait que tu n'ignores personne, et trouves toujours les mots qu'il faut pour toucher chaque lecteur, te mettre sur la même longueur d'ondes avec chacun, sans pour autant renier tes convictions et tes principes.
Et ça ce n'est pas donné à tous!
Bonjour Zoreilles,
je sais que la réalité on peut parfois se permettre de la ramieuter pour exorciser les mauvais esprits qui nous ont jeté des sorts dans certaines circonstances.
Il y a certaines épreuves que l'on peut vivre en se consolant à l'idée qu'on pourra en rire plus tard. Les petites misères, c'est toujours du matériel plus facile à partager que les grands bonheur. Les journalistes l'ont compris depuis longtemps.
Mais il n'en demeure pas moins qu'un récit comme celui que tu nous as laissé, c'est une vraie bonne occasion d'en tirer de bonnes leçons de vie sans avoir eu à souffrir pour apprendre.
Le coffre de Crocodile Dundee est un peu à l'image de pas mal de sacs à main : remplis de trucs sans nom et sans apparente utilité pour l'autre.
Un vrai homme à tout faire. Même la cuisine !!!
Débrouillarde avec une tête de cochon, je travaille bien, mais il aurait l'impression d'assister au festival d'humour gratuitement s'il me voyait aller, des fois, ton Crocodile Dundee.
À Montréal, tu paies le déjeuner, le diner et les pauses et ensuite, il y a de bonnes chances que tu aies à te retaper le boulot. Ainsi ai-je fait mes débuts officiels! ou alors, tu paies avec les économies de toute une vie pour faire construire le moindre garde-robe, surtout s'il y a une lumière dedans.
Zed ¦D
@ Lise : C'est la plus gentille chose qu'on puisse me dire, Lise. Rapprocher des rivages, construire des ponts entre les gens et les idées, aider à la concertation et ultimement à l'action constructive, voilà l'aspect le plus utile de mon métier. Si j'agis de la même manière ici que dans ma vie personnelle et professionnelle, c'est que je crois plus que jamais à ces bases solides que sont la transparence, l'honnêteté, la simplicité, l'ouverture et la solidarité. L'écoute, en fait, je trouve que c'est une forme de générosité, et l'essence de tout ça, c'est le respect qu'on a pour les gens. Merci ♥
@ Jacks : C'est intéressant que tu puisses voir dans cette anecdote quelque chose de plus grand, comme une manière de faire face aux obstacles rencontrés sur le chemin de notre vie. Il m'arrive souvent de faire ces parallèles pour finalement comprendre qu'on réagit dans les grandes épreuves comme dans les petites misères au fond. Le problème, c'est qu'on le voit seulement avec beaucoup de recul!
@ Mijo : Maintenant que tu le dis, c'est vrai, dans mon sac à main, il y a pas mal de machins-trucs qui pourraient me sauver la vie!!!
@ Crocomickey : Non, pas la cuisine. Il ne sait pas la faire du tout. Il peut t'en construire une, par exemple, mais il n'arrive pas à faire cuire de l'eau sans qu'elle colle au fond.
@ Zed : Les bons menuisiers débrouillards, efficaces et polyvalents sont très difficiles à trouver il paraît, à Montréal. Ton commentaire confirme ce que disent les grandes soeurs de Crocodile Dundee. Vaut mieux faire soi-même ses travaux, au moins, t'apprends en le faisant, tu résouds les difficultés à mesure et tu sais où va l'argent que ça te coûte.
Je suis sûre qu'il sait faire cuire une truite sur un feu de bois, hihihi! Je viens lire les commentaries mais je suis désolée pour mon absence , le temps me manque: le journal, les conserves et ... ma mère, ouf! Le journal paraît demain.
@ Soisig : T'as bien saisi le personnage! Pas pour la truite, on n'en pêche pas mais le doré, le brochet, pour « l'arranger » et le cuisiner, très nature comme tu l'imagines, il est doué. C'est comme pour le steak d'orignal, de perdrix. J'exagère quand je dis qu'il ne sait pas faire cuire de l'eau, parce que le gibier, c'est l'exception qui confirme la règle. Et toi, ton « apparition » ici me fait toujours plaisir, tu le sais bien, et ça doit demeurer un plaisir pour toi aussi, ne sois pas désolée lorsque tes responsabilités te prennent beaucoup de temps, s'il y a quelqu'un qui peut te comprendre, c'est bien moi... ♥
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