Photo 1 : Hier matin, j'avais de la misère à me concentrer sur mon travail, ayant retrouvé mon lac depuis peu, mon regard et mon esprit sont toujours prêts à se sauver dehors ces jours-ci. Et puis, tout à coup, en plein milieu d'une phrase trop longue, j'ai entendu les huards, j'ai tout laissé tomber et j'ai aperçu ce voilier. C'était le début de la saison nouvelle!
Photo 2 : Mon clin d'oeil à Guy Vandal qui déménage à Matagami, petite ville minière de la région Nord-du-Québec, où nous avons été des petits pionniers. C'était à l'époque où l'on ouvrait des villages plutôt que d'en fermer...
Passages
Ça vous arrive tu des fois? Comme une vague qui vous submerge... Un sentiment tellement envahissant de bonheur et de reconnaissance envers la vie et le monde? Ça m'est arrivé plusieurs fois cette semaine. Juste de même. Je prends pas de dope, j'ai pas gagné à la loterie, ma vie n'est pas parfaite mais des petits événements de toutes sortes se sont multipliés comme par enchantement tout au long de la semaine pour me faire vivre cet état d'âme si doux et si puissant à la fois. Je ne cherche pas trop à l'expliquer quand ça m'arrive, je veux juste y goûter sans penser à rien.
Personnellement, amoureusement, professionnellement et socialement, j'avais l'impression d'être au summum de ma vie. Fragile et forte. Je le sais, c'est fou. Pour un instant, une drôle d'idée m'est passée par l'esprit : je pourrais mourir là tout de suite que j'aurais l'impression d'avoir tout accompli, je me retirerais en pleine gloire, comme Maurice Richard!
Alors, j'ai chassé cette pensée épouvantable pour ne pas tenter le diable. Et là, je m'en vais voir une pièce de théâtre pour enfants avec des grands de mon âge, des parents plus jeunes et des tout petits.
Ouais, y a des passages qui valent la peine d'être soulignés.
28 commentaires:
Des bouffées de bonheur? Toute une tempête? Un immense jardin?
Humes-en tous les parfums, attrapes-en tous les vents chauds et frais, respire bien toute leur verdeur!
En toi se trouvent certainement ces espaces secrets où on les emmagasine tant qu'on peut.
Zed ¦)
@ Air fou : Ouais, tout ça. Comme tu dis. Exactement. Comment le sais-tu? Ça t'arrive parfois? De vivre tant de belles choses dans la même semaine? Ça compense pour les fois où c'est plutôt le contraire! Bien sûr, j'emmagasine tout que je peux...
Comme cette pièce de théâtre pour enfants cet après-midi... De la poésie pour les grands, du bonbon pour les petits! De les entendre rire surtout, ces petits. Un texte de Jocelyne Saucier, une amie. Les personnages attachants magnifiquement interprétés : Bascule (Alexandre Castonguay) sur la route de l'Ouest, on voudrait tous être son ami(e), Castaflan (Antoine Bertrand) avec son coeur trop grand, sa folie des grandeurs qu'il assume, son coeur surdimensionné qui menace d'éclater chaque fois qu'il s'émeut des petites choses et Aiglante, l'enfant-fleur (Stéphanie Lavoie) qui ne cherche qu'à s'épanouir, qui n'arrête pas de se demander où elle ira planter ses racines, loin de la fumée et des machines infernales qui brisent la terre...
Dans ce temps-là faut faire des réserves pour quand ça va moins bien. C'est agréable d'aller voir des spectacles pour enfants, comme tu le dis le plaisir est autant dans la salle que sur les planches.
À mon humble avis, le bonheur est fait de mille petites choses et tu as choisi d'en cueillir les fruits. Déguste-les, savoure-les et délecte-toi s'en! Tu les mérites tant, ma Zoreilles bien-aimée, puisque tu sèmes ces parcelles de bonheur toutes les fois que tu prends ta plume, que tu la trempes dans l'encre de ton coeur et que tu partages ta chaleur avec nous toutes et tous...
Le bonheur, c'est le regard d'un enfant, un chat qui s'étire au soleil, le vol d'un oiseau, une conversation avec un(e) ami(e), une pièce de théâtre pour enfants... Le bonheur, c'est toi!
@ Solange : Les spectacles pour enfants, c'est un bonheur sans nom. Pour mille raisons, la première étant qu'on y retrouve son coeur d'enfant. Cette pièce de théâtre est la deuxième d'une trilogie. L'année dernière, j'y étais allée avec ma mère (78 ans) et pendant le spectacle, elle et moi, nous avions le même âge, à peu près 5 ans! L'an prochain, pour la troisième, j'irai avec Félixe. Ses parents l'y ont emmenée cette semaine, c'était mardi soir, lors de la première, ils ont des amis parmi les artisans. Ils ont fait souper la petite, lui ont donné son bain, mise en pyjama, enveloppée dans sa doudou et ils sont partis au théâtre. Elle a été S-U-B-J-U-G-U-É-E tout au long du spectacle d'une heure. Dans l'auto, au retour, elle dormait après deux coins de rue. Je suis certaine qu'elle a rêvé à Bascule, Castaflan et Aiglante, l'enfant-fleur!
@ Rosie : Ma mère a longtemps eu cette phrase affichée sur le frigo quand nous étions enfants : « Le bonheur se compose de mille et une petites choses ». Ça nous a tous marqués, elle a dû être à l'affiche au moins 6 mois celle-là! Il faut parfois faire l'effort d'ouvrir son coeur pour cueillir des parcelles de bonheur, ce parfum extrêmement volatile...
Je t'offre des parcelles de mon bonheur de jeudi soir : Crocodile Dundee et moi, nous allions assister au spectacle bénéfice du Jour de la Terre. Animé par deux humoristes d'ici, ils faisaient entre chaque numéro une revue de l'actualité environnementale. C'était très drôle et en plus, ça fait du bien de se retrouver avec des gens qui partagent nos préoccupations. Il y a eu des numéros de danse, contes, extraits de pièce de théâtre, musique, sketches, et pour terminer, Isabelle chantait 3 de ses chansons, s'accompagnant à la guitare, avec un musicien qui venait enrichir ses mélodies. Elle a chanté Territoire du Nord, Poudre équitable et Le loup de la 117. Après chacune, elle a été applaudie à tout rompre. Pour des parents, c'est un bonheur presque trop grand... Ça bouleverse!
Tout les symptomes que tu évoque sont très connues mais en sens inverse...ça s'appelle une dépression ou un burnout.
Alors c'est drôle de constater que quand c'est positif ça ne porte pas de nom!!
Je pense que tu viens d'inventer le BURNIN, la SURPRESSION, ou encore une FUNATITE (une bonne heure de bonheur)
J'ai des problèmes de signature, désolé
Joce
@ Joce : T'en fais pas pour tes problèmes de signature, je te reconnais tout le temps! T'as vu notre photo, t'avais l'air de réfléchir vraiment fort en te grattant le ciboulot? Ce petit gars-là devenu un homme « voyage encore beaucoup dans sa tête » comme tu disais quand t'étais petit... Un burnin, une surpression, une funatite, y avait juste toi pour y penser!
Je t'offre des parcelles de mon bonheur d'hier après-midi : Après le spectacle de Bascule, je suis passée par l'épicerie ramasser deux ou trois affaires avant de remonter au lac Dufault. Je rencontre Richard, il m'informe que Mylène est enceinte, ça faisait des années qu'elle voulait ça. Je pouvais comprendre l'heureusité de la nouvelle et la partager avec eux... Les bras pleins, j'arrive dans les produits laitiers, qui c'est que je vois? Isa, Dom et Félixe. La petite me fait un sourire irrésistible, elle crie « mam-mam-mamie » et me tend les bras. Je peux pas résister, même avec les bras pleins, je la retire du chariot. Elle me donne un super gros bisou très bruyant! On a jasé au moins dix minutes dans le rayon des surgelés, on y était tout seuls. Félixe dansait sur la musique d'épicerie, elle nous a fait tout un show, elle donnait des bises à toutes les portes, on a réalisé que c'est parce qu'elle se voyait dedans!!!
Comme tu dis faut profiter de ces petits bonheurs qui arrivent comme ça à l'improviste.
Bon dimanche
@ Gaétan : Bon dimanche à toi aussi, même sur une seule patte!
Je t'offre une parcelle de mon bonheur de mardi soir : Je suis allée dans le bunker (le sous-sol du garage) pour y chercher quelque chose que je n'ai pas trouvé mais j'ai redécouvert le vieux vélo, le sien, que m'avait offert il y a quelques années mon amie Louise Desjardins. Comme un neuf qu'il était mais plus magnifique et démodé qu'un neuf. Tu crois ça, toi, qu'un vélo peut avoir une âme? Chaque fois que je l'enfourche, je pense à elle, aux discussions qu'on a eues, aux moments partagés, aux mots échangés, à ce qu'elle idéalisait du métier d'écrivain public, aux confidences qu'elle m'a faites sur La Love, mon préféré de ses romans, il me semble que je deviens écrivaine quand je me promène sur son vélo!
Çà m'arrive aussi, à des moments inattendus. Ces moments de bonheur intense qu'on ressent jusque dans les bras, ces moments ou on a envie de ralentir, fermer les yeux, respirer, goûter à fond chacune des minutes, ces moments ou nos sens perçoivent la beauté en tout, dans un bourgeon, une fleur, la forme d'un nuage, dans le rire d'un enfant. Dans ces moments, le temps s'arrête et on peut refaire le plein. C'est du carburant tout à fait gratuit.
Arrrgghhh. :-)
@ Pierre : On voit que tu connais le tabac! (vieille expression démodée qu'il ne faut pas prendre au pied de la lettre) Et ça ne m'étonne pas, depuis le temps que je te lis, je perçois parfois cet état d'âme chez toi.
Je t'offre des parcelles de mon bonheur de vendredi soir : Au Cabaret de la dernière chance, c'était le show bénéfice du FME (Festival de musique émergente) et je m'y suis pointée avec une amie une quinzaine de minutes à l'avance. Sur place, plein de gens que je n'avais pas vus depuis longtemps, qu'on connaissait toutes les deux, des gens côtoyés dans mon travail, à plusieurs époques différentes de mon parcours. J'ai tant reçu d'eux ce soir-là, des accolades chaleureuses, des reconnaissances qui m'étonnaient mais qui me faisaient tellement chaud au coeur. Ça vient parfois longtemps après... mais c'est bon quand même!
@ Gaétan : Oups, j'ai été gauche, hein? En voulant t'offrir une parcelle de bonheur qui parle de vélo, j'ai mis le doigt sur le bobo... C'est l'intention qui conte... ;o)
J'aime le ton de ce billet, j'aime son contenu et ce qu'il distille de bonheur et de sérénité.
Je me retrouve tellement dans ce que tu écris sur les petits bonheurs, c'est ce en quoi je crois profondément. Si on attend trop le GRAND bonheur on risque de ne pas le voir passer...
Ça me donne le goût aussi de discuter plus profondément de ce qu'on peut lire parfois sur des blogs très noirs, du genre qui cultive le négatif, le chialage, le dépressif, le tournage de fer dans la plaie, etc. C'est pas qu'on a pas le droit de se plaindre, parce que oui ça fait du bien de se plaindre parfois, d'être entendu et écouté et parfois consoler si il le faut. Mais je pense aussi qu'il faut sortir de cet état (du moins tenter d'en sortir) et tendre vers le positif.
Un jour je suis intervenu sur un blog que je lisais depuis 1 mois, rien que du négatif et on sentait la souffrance, alors j'ai voulu aider... oulala je me suis fait recevoir avec des couteaux, depuis cette femme qui ne me connait pas me déteste.
Résultat cette personne est toujours dans son état de morosité et de souffrance. Je pense qu'elle le cultive et tente de s'en valoriser... chacun ses goûts. Moi j'aime mieux lire de beaux billets doux et serein comme le tien.
Il y a de la douceur dans l'air...
Ça tombe bien. Nous avons tous besoin d'air frais.
Je comprends parfaitement que ce bonheur est bouleversant et presque trop grand... En tant que mamans (etdans bien d'autres domaines aussi!), nous avons réellement des atomes crochus, toi et moi, ma Zoreilles bien-aimée! Mille bravos à la belle Isabelle! Je suis sûre que toi et Dundee étiez si fiers que vous aviez l'impression que vos coeurs allaient éclater! Ah, ce sentiment qu'on ne peut définir...
Merci pour le clin d'oeil!
Moi aussi j'aime bien ce que je vis de ce temps-là. Je peux dire que ma cinquantième année est très bien commencée.
Des parcelles de bonheur, j'en vis beaucoup avec mes clients et mes amis depuis quelques temps. Tsé, quand tu recommandes un plat à un client et qu'il te dit; C'est bon en ostie ça, ça me déclenche automatiquement un sourire de satisfaction.
Quand je vois mes amis me dire qu'ils sont heureux de ce qui m'arrive et que ça vient du coeur, c'est pas mal jouissif.
Pour récolter du bonheur, je pense qu'il faut en semer. Je ne doute pas un instant que tu en sèmes énormément, c'est normal que la récolte soit bonne.
Bon matin!
@ Éléonore : Comme t'as vu dans mon billet précédent, je ne suis pas tout le temps dans cet état rose nanane! Des fois, je pète ma coche, je dénonce ce qui me dérange, je me questionne sur la société dans laquelle je vis ou j'attire l'attention sur un sujet précis. Mais quand même, je suis née sous une bonne étoile, j'en suis consciente, je l'apprécie et je crois que le bonheur, la sérénité, le bien-être, la joie, c'est surtout une question d'attitude. Qu'il faut parfois s'arrêter pour faire le point et remarquer, prendre acte, du beau et du bon.
Je t'offre des parcelles de mon bonheur d'hier matin : Pendant que je corrigeais directement à l'écran un texte de 20 pages bourré de fautes, j'ai vu passer un petit lièvre tout timide dans ma fenêtre à ma droite et il a poursuivi sa course devant la porte patio devant mes yeux et dans la cour vers le lac. Rendu au bout de notre terrain, il a viré de bord et fait le chemin inverse en s'arrêtant juste sous mes yeux, surpris de me voir, il s'est en allé comme il était venu. Il était trop mignon, je n'ai même pas pensé sortir mon appareil-photo!
@ Jacks : Oui, de temps en temps, ça fait du bien de respirer de l'air frais!
Je t'offre des parcelles de mon bonheur de jeudi en fin d'après-midi : Un bonheur professionnel. Du genre qu'on n'espère jamais quand on est travailleuse autonome. Un bonheur d'équipe. Dans mon « coaching » d'un dossier délicat, politique à mort, j'ai dû manoeuvrer avec tout ce que j'avais pour bien conseiller mes clients. Ma porte-parole principale était catastrophée avant chaque entrevue avec les médias jusqu'aux dernières minutes avant d'entrer en ondes, en direct. Elle en craignait un plus que les autres, l'interviewer le plus chevronné, de la radio la plus crédible dans notre région. On mettait toute notre stratégie au point en conférences téléphoniques. J'avais prévu comment on l'emmnèrait sur les terrains glissants et comment s'en sortir avec élégance, franchise et transparence, tout en ramenant subtilement l'entrevue sur ce qui nous concernait, nous. Je les ai rassurés surtout. J'ai travaillé fort. Puis, on a mis fin à cette conférence téléphonique, juste avant qu'elle entre en ondes. J'ai écouté l'entrevue, fébrile mais confiante. Elle a été formidable, elle menait l'entrevue comme une pro! On aurait dit que c'était moi qui avais écrit le texte en coulisses! Leur coup de fil chez moi est venu tout de suite après, ils étaient tous dans le même bureau et moi, toute seule dans le mien, toujours en conférence téléphonique. Ils étaient euphoriques, ça s'entendait. Et reconnaissants. On jubilait!
@ Rosie : Qu'on ne peut définir en effet! Et plusieurs parents vivent ces fiertés quand leurs enfants obtiennent des succès, des reconnaissances ou qu'ils vivent des moments heureux. Il faut leur dire quand on remarque le succès, l'implication, l'effort, le travail acharné, la détermination, etc. Ça s'appelle du renforcement positif et ils en auront toujours besoin, peu importe l'âge qu'ils ont!
Sacré Zoreilles!!!
Tu sais quoi? Je t'envie un peu d'écrire aussi vite que tu penses...
Non mais, toutes ces parcelles de bonheur, que je vis aussi, je les partagerais bien plus!
J'ai religieusement lu toutes les parcelles de bonheur que tu nous as partagée dans ce billet. Je te trouve extrêmement généreuse de faire cet exercice.
J'ai pas la patience mais tu me comprendras, contrairement à toi, j'écris encore à deux doigts.
Un énorme merci Zoreilles. C,est clair t'es une passionnée, exactement comme j'aime mes ami(e)s.
Et puis tien, je te fais une confidence, une "exclusivité" juste pour toi, je serai à la rencontre des anciens du CEGEP de Trois-Rivières qui aura lieu la fin de semaine du 23 mai. Au moment où j'ai répondu à l'invitation, j'étais sûr ne pas pouvoir y aller.
Mais là, y'a eu un grand changement, Plume, sort de mon corps, je change d'emploi, ma future gérante est prévenue, j'y serai!
Et pis tu l'apprends ici, en exclusivité ma chère, je suis sûr que au moins un de tes lecteurs sera ravi. ;o)
Merci d'exister, je ne te le dirai JAMAIS assez.
Je peux te dire que je t'aime?
@ Guy : Ouais, passionnée. Impulsive aussi! On sait que ça va souvent ensemble, hein? Des fois, je trouve que je tape trop vite justement... J'arrive pas toujours à me la fermer. Mais faut pas regretter. Faut jamais regretter. Ce qu'on écrit ici, c'est très éphémère de toute façon, faut pas se prendre au sérieux. On y va avec le plus d'authenticité possible et on fait confiance pour le reste. Alors, tu y vas à ces retrouvailles à Trois-Rivières? J'ai hâte de savoir ce que ton vieux chum du Cégep va dire de ça!
Zut, j'avais écrit un commentaire, j'ai mal validé et plus rien.
Je n'ai pas le temps de recommencer. Je reviendrai plus tard.
@ Mijo : Ça m'arrive souvent, ça! C'est ton passage qui me fait plaisir sur mon billet intitulé « Passages ». Je te salue aussi... au passage!
Ces vagues de bonheur me laissent toujours avec un sourire béat et les yeux pétillants.
On ne les sent jamais arriver, c'est magique à chaque fois.
La semaine dernière, il devait faire moche, il faisait beau. Vite on dresse la table dehors. Tout le monde chantonnait. Soudain, mon plus jeune qui a une belle voix et chante juste comme son père nous sort une chanson de sa composition complètement avec des paroles complètement loufoques. ça nous a tous scotchés dans nos mouvements avant d'éclater de rire tous ensembles.
Voir toute la famille rire aux larmes ensemble, c'était tellement beau que je suis sûre d'avoir mélangé des larmes de joie et de bonheur à celles du rire.
Il suffit très souvent de trois fois rien pour se trouver littéralement soulevé par une vague de bonheur.
@ Mijo : Quel bel instant de bonheur tu nous racontes! Il suffit de peu de choses dis-tu mais il y a l'essentiel. Merci pour ce rayon de soleil matinal.
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