Photo 1 : Hiver 2004, au lac Dufault, une belle pêche... Pour faire le lien avec le billet précédent!
Photo 2 : Dans le sentier près de notre camp, à Rapide Deux, un couple de perdrix (tétras des savanes) en pleine tentative de séduction. Monsieur déploie tout son arsenal de charme, Madame n'a pas l'air impressionnée du tout, même s'il a déposé une fleur à ses pieds...
Maudite Saint-Valentin!
J'ai beau ne pas fréquenter beaucoup les magasins, en faisant mon marché, je n'y échappe pas moi non plus, depuis un mois, il y a des petits coeurs partout, des fleurs, du chocolat, des dessous affriolants dans les vitrines, du rouge et de la dentelle partout, j'en ai quasiment mal au coeur. La maudite Saint-Valentin s'en vient et chaque année, je pète ma coche à cause de cette fête commerciale qui réduit l'amour à quelque chose qui peut s'acheter à l'avance pour une date fixe, le 14 février, une convention sociale sans âme qui tue la fantaisie, l'imaginaire et la créativité, qui ramène la relation amoureuse et la séduction à un concept superficiel et éphémère qui m'énaaaaaarve!
L'amour, c'est tellement plus que ça...
Et d'ailleurs, ça évolue et ça se transforme au fil des jours et des événements. Après 34 ans avec Crocodile Dundee, je n'ai toujours pas la moindre certitude à savoir si on sera encore ensemble demain mais j'ai confiance, disons que le plus gros de la période d'ajustement doit être passée!
Me revient à l'esprit un fait banal qui a connu son dénouement dernièrement, où l'on a réalisé qu'on avait beaucoup changé mais heureusement, on l'a fait en parallèle et il n'y a pas eu de fossé trop grand à devoir niveler. Je vous raconte.
Revenons en arrière, au début de l'été 1978, nous sommes en voyage de noces, jeunes et fous, passionnément amoureux. À l'auberge où nous prenons le déjeuner, à la table d'à côté, un couple dans la jeune cinquantaine, l'âge que nous avons aujourd'hui... En attendant leur assiette, ils sirotent leur café sans un mot ni un regard, chacun est plongé dans son journal respectif. Nous devenons alors tellement tristes de cette scène d'indifférence amoureuse à l'opposé de ce qu'on vit qu'on se promet, ce matin-là, en se regardant dans les yeux, qu'on en arriverait jamais à ça, nous, qu'on allait tellement toujours prendre plaisir à être ensemble, etc.
De retour en janvier 2010... Vendredi soir qui va trop vite, pas le temps de faire à souper, des courses à faire en ville, on ne veut pas rentrer trop tard, on décide d'aller casser la croûte au petit resto familial sur notre chemin. Machinalement, en rentrant, Crocodile Dundee prend le journal qui traîne à côté de la caisse, j'acquiesce du regard pendant que je nous trouve une banquette. La serveuse vient nous voir, on va prendre le menu du jour, tout s'est passé en moins d'une minute.
Tout aussi machinalement, Crocodile Dundee prend la section des sports et me donne le reste du journal dans lequel je m'absorbe en attendant la soupe du jour. Pas un mot, pas un regard, on est juste bien. La serveuse revient avec nos soupes, on les dévore avec appétit en continuant notre lecture et puis, il se passe un petit moment avant que le plat principal nous soit apporté. Tout à coup, ça me frappe :
- Ah non, c'est pas vrai!
- Qu'est-ce qu'il y a? As-tu l'oublié ton porte-feuille à la maison?
- Non. Pire que ça... As-tu vu ce qu'on est en train de faire?
- Ben quoi?
- T'sais le vieux couple à la table à côté de nous autres, en voyage de noces? On avait dit qu'on ferait jamais ça!
- Oui mais nous, on lit le même journal...
- Mais chacun notre section pis on se parle pas!
- J'aime ça lire le journal avec toi, tu t'obstines jamais, tu me laisses tout le temps les sports!
Bref, le journal a pris le bord, on trouvait ce couple-là finalement assez sympathique avec du recul et on s'est mis à rire de nous et de ce qu'on était devenus. Après tout ce temps, ça ne nous semblait plus grave du tout, à la limite, on sentait même là une grande complicité de pouvoir rire encore de nous, on s'est mis à se rappeler des souvenirs du voyage de noces qu'on avait terminé avec 1,29 $ dans nos poches, couchés collé-collé dans la boîte du truck au lac Rolland, dans le parc La Vérendrye, par une nuit étoilée, avec juste assez de gaz pour revenir chez nous.
L'amour, pour moi, c'est quelque chose dans ce genre-là : la complicité, la confiance, la fidélité, l'engagement, l'humour et peut-être aussi le plaisir partagé de lire le même journal en même temps, chacun sa section. Cette année, c'est ça. L'an prochain, je le sais pas!
52 commentaires:
T'as bien raison. Maudite St-Valentin. :-)
Il m'arrive quelquefois de surprendre ceux que j'aime et dont c'est la fête de leur offrir un cadeau quelques jours ou quelques semaines avant les autres. :-)
ouais t'as raison pour les vieux couples.... Nous arrive aussi des habitudes sans s'en rendre compte et ce ne sont pas toujours de bonnes habitudes.
La st Valentin, nowel, pâques, nommes les toutes, y m'énarvent toutes.
Pis c'est ben vrai, avec les années, l'angle de vision change,
Je me rappelle, au début, lorsque nous nous fréquentions, mon épouse et moi, on se demandais:"qu'est ce que ça fait d'être marié depuis vingt cinq ans" Ben on l'as su il y a douze ans...
Pis c'est ben le fun...
Zoreilles,
je suis tout à fait d'accord, pour toutes sortes de raisons, avec le titre de ton billet. Mais je n'élaborerai pas sur le sujet...
Cependant il m'est revenu en mémoire une anecdote. J'ai suivi un cours de secrétariat il a des lunes (ce qui m'a permis de réaliser que je détestais la paperasse bureaucratique pour tuer!) et une de nos prof avait raconté que ses parents s'étaient séparés peu après leur cinquantième anniversaire de mariage. Ils avaient, étant à l'aise, plusieurs propriétés, et la semaine suivant ledit anniversaire, le père avait annoncé à sa femme qu'il croyait, après mûre réflexion, qu'ils n'étaient pas faits pour vivre ensemble, et est déménagé dans l'une des maisons qui se trouvait être libre.
Comme quoi rien n'est jamais acquis...
:)
@ Gaétan : Excellente idée de faire des surprises n'importe quand et pas quand c'est le magasin qui le décide, je vote pour ça! Pour les vieux couples (!) euh pardon, pour les couples qui ont traversé beaucoup de temps, quand on se rend compte qu'on a pris des mauvais plis, faudrait au moins réagir... quitte à les assumer ensuite. Autrement dit, être un petit peu confortable mais pas trop! ;o)
@ Barbe blanche : Ça fait donc 37 ans? Le plus gros de la période d'ajustement doit être passé chez vous aussi!!! T'achèteras sûrement pas à ta compagne un coeur en chocolat ou une douzaine de roses rouges? Il me semble que tu serais le genre à lui concocter amoureusement un souper aux chandelles avec de la morue chessée pis du hareng boucané! ;o)
@ Lise : T'es sérieuse, là? Se séparer après 50 ans? Faut être décidé en Simonac! Fallait drôlement qu'elle lui tape sur les nerfs, sa bonne femme, pour la sacrer là après 50 ans... Arrête, tu me fais peur! ;o)
Zoreilles,
vraie cette anecdote, tout à fait, mais j'aurais dû m'abstenir de la raconter. Désolée...
:(
C'est toujours réconfortant quelque part de voir que les personnes, et les couples, vieillissent de la même manière. Souvent, on croit être seul à vivre certaines situations et on se questionne, alors que la plupart des gens ont passé par là.
Merci de nous le partager. Et c'est toujours aussi bien raconté :-)
@ Lise : Voyons donc, Lise, faut jamais me prendre trop au sérieux, je n'ai pas peur pour vrai de me faire sacrer là après 50 ans de mariage! (quoique... ça peut m'arriver bien avant ça!... nenon, c'est juste une joke!...) et tu as bien fait de raconter cette histoire, comme quoi, tu l'as dit, rien n'est jamais acquis!
@ Henri : C'est ça qui est drôle, ce qui nous scandalisait à 20 ans, chez ce couple de jeunes cinquantenaires, aujourd'hui, on trouve ça normal et même agréable... Peut-être qu'ils s'aimaient beaucoup, le « vieux couple » mais nous, les deux idéalistes en voyage de noces, on ne voyait pas ça de même. Heureusement d'ailleurs, parce que moi, un gars qui m'aurait lu le journal dans la face en voyage de noces... ;o)
Moi je suis bébé, j'aime ça les fêtes, dimanche mes enfants vont venir souper et je vais faire un petit quelque chose de spécial. Comme Lise je connais des gens qui se sont séparés après 50 ans de mariage, je me dis que ça devait faire longtemps que ça ne marchait pas.Quand je suis à l'ordinateur le soir mon mari vient lire dans sa chaise de bureau, juste pour être avec moi. Je suis certaine que c'est pour la vie.
@ Solange : Oh non, ce n'est pas bébé du tout d'avoir le sens de la fête! Sauf qu'il n'est pas obligatoire d'aller dans le même sens que les magasins nous l'imposent. J'aimerais (dans un monde idéal) que la Saint-Valentin soit une fête de l'amour au sens large, incluant la famille, les enfants, les personnes âgées, les amis, les gens seuls, etc. Autrement, cette fête (ou ce qu'on en fait commercialement) ravive chez plusieurs la solitude, le manque, l'abandon, l'ennui, un décès ou un divorce récents, etc. Tu apprécies ton bonheur de faire partie d'un couple qui s'aime profondément, pour lequel amour rime avec toujours... ;o)
Je suis tellement d'accord avec toi!
On peut très bien faire une activité ensemble, même sans se regarder dans les yeux. Suffit d'avoir une jambe collée sous la table ou simplement être conscient que l'autre est présent. Je trouve très intéressant cette observation datant d'une trentaine d'année et d'y jeter un second regard, avec le vécu que vous avez maintenant.
On juge parfois si vite...
Je me souviens d'un reportage sur les gens qui vivaient en Inde. On y entendait un Indien commenter la façon dont les gens d'occident dénigrent les "mariages arrangés" par la famille. Il racontait que pour eux, là-bas, ça signifiait que les enfants avaient confiance en l'expérience de vie de leurs parents et qu'ils les croyaient bien placé pour leur choisir un(e) partenaire de vie qui leur convienne. Ce qu'on rejette sans réfléchir, ici et qui nous paraît inacceptable. Il ajoutait: "En Occident, vous dénigrez nos méthodes traditionnelles et prétendez avoir LA bonne façon de faire. Pourtant, quand on voit le nombre de divorce qu'il y a en occident, on peut sérieusement se poser des questions".
Je n'imposerais jamais un futur ou une future à un de mes enfants, mais cela m'a tout de même amené à me questionner sur les préjugés que je pouvais avoir. On juge parfois bien vite le comportement des autres, croyant connaître la meilleure méthode.
Pour que l'amour dure toujours, il faut faire comme aux premiers jours, tous les jours.
Je ne sais pas qui est l'auteur, mais cette pensée, j'la trouve géniale.
Pis ton billet aussi. Je trouve que c'est une belle histoire, St-Valentin ou pas.
Chez nous, la Saint-Valentin a toujours été associée à la fête de ma mère! Elle aura 91 ans le 17 février...
Finalement, c'est une autre occasion d'être en famille, ça n'a jamais été une journée spéciale de couple!
Ce que je trouve fascinant, ce sont les petits gestes tendres des vieux couples ou les coups d'oeil complices qui s'échangent parfois. Comme je ne suis plus en couple, ça me réconforte de voir que la tendresse est toujours là pour certains!
@ Pierre : On ne savait pas encore, à vingt ans, que la complicité ou l'indifférence, ça pouvait se vivre autant dans un flot de paroles que dans un silence partagé. Tous les amoureux du monde savent bien qu'il peut passer beaucoup d'émotion et de mots d'amour dans le plus grand des silences! D'ailleurs, dans une chanson que j'avais écrite un jour, j'y faisais allusion : « Imagine quand nous serons plus fragiles/Quand nous ferons le même petit jardin/Quand tous les mots seront bien inutiles/Et que ton regard cherchera le mien... ». Je ne voudrais pas vivre dans une culture où l'on choisit les conjoints de ses enfants mais pour ma part, de façon générale, à mesure que les années s'ajoutent à ma fiche personnelle, moins j'ai de certitudes, de jugements sur les autres, et plus je prône les libres choix et l'autoresponsabilisation. C'est formidable de ne pas se sentir menacé par ce qui est différent de nous!
@ Guy : Comme aux premiers jours... mais en mieux! Parce qu'on évolue quand même! On entend souvent dire que « le quotidien tue l'amour ». Je n'aime pas cette phrase-là, je la trouve tranchante, défaitiste, coulée dans le ciment, pas nuancée du tout. Au contraire, le quotidien, ça peut rapprocher beaucoup aussi... Ça nous appartient d'en faire ce qu'on veut, finalement.
@ Soisig : Tu vis donc la Saint-Valentin comme dans mon monde idéal : une fête de l'amour au sens large. 91 ans, ta maman? Et toujours en bonne santé en plussssse, c'est inspirant. Les petits gestes tendres des vieux couples, je sais ce que tu veux dire, j'ai vu mes parents...
Joyeuse Valenin, Zoreilles,
Je n'ai jamais fêté la Saint-Valentin. À Radio-Canada, à l'instant on a dit que la pire erreur a faire pour des amoureux c'était de dire: Pardon chéri, j'ai oublié la St-Valentin.
Et tout à fait par hasard, on a fait joué la chanson Amoureuse Tango de notre amie Gaële.
Ensuite on a fait une publicité sur une boîte de chocolat à offrir
@ Guy,
Je ne sais pas qui est l'auteur, mais c'est exactement ce que j'avais dit à Laure avant notre mariage.
On ne peut promettre d'aimer toute une vie. L'amour, ça ne se commande pas. Ça se gsgne tous les jours. Une fête commandée, ça perd son sens.
Quand on s'aime, on se sent parfaitement à l'aise, bien par le simple fait d'être ensemble. Et pouvoir se sentir assez à l'aise pour lire chacun sa section de journal, au restaurant, c'eat déjà le signe qu'on est fait pour être ensembles.
Une chose cependant me déroute tout le temps: quelqu'un au cellulaire au restaurant; en couple, ou avec des enfants.
@ Jacks : Tu écris « une fête commandée, ça perd son sens » voilà, c'est ce que je voulais dire mais ça m'a pris 27 paragraphes pour résumer ma pensée! Le cellulaire qui passe en priorité avant les gens qui nous accompagnent, c'est un vrai fléau. Ça ne risque pas de m'arriver, je résiste encore au cellulaire mais j'ai déjà assisté à des scènes très disgracieuses... À ce sujet, il y avait une excellente pub qu'on ne voit plus, une jeune fille assise au resto avec son père, toujours au cell. Pour venir à bout de lui parler, elle est sortie de table pour aller signaler son numéro de cellulaire pour... pouvoir lui parler.
WOW !!! Le Canada ???
C'est magnifique.....
Peut-être bien que l'un des moyens les plus efficaces pour qu'une relation d'amour (quel qu'en soit la sorte d'amitié) dure était de ne jamais être sûr/e, tout en s'engageant à faire de son mieux, vraiment de son mieux pour faire grandir soi et la relation, on sentirait déjà plus la nécessité, l'importance vitale de la communication et des projets communs. Une sorte d'insécurité balisée... Attendre tout d'une autre personne n'est pas plus un gage de réussite que s'attendre à tout de soi-même, peut-être?
Zed
Peut-être bien que l'un des moyens les plus efficaces pour qu'une relation d'amour (quel qu'en soit la sorte d'amitié) dure était de ne jamais être sûr/e, tout en s'engageant à faire de son mieux, vraiment de son mieux pour faire grandir soi et la relation, on sentirait déjà plus la nécessité, l'importance vitale de la communication et des projets communs. Une sorte d'insécurité balisée... Attendre tout d'une autre personne n'est pas plus un gage de réussite que s'attendre à tout de soi-même, peut-être?
Zed
@ Flo : Bonjour et bienvenue Chez Zoreilles! Au Canada? Tu as raison mais ça me ferait très plaisir si tu disais « au Québec »! J'ai eu la curiosité d'aller fureter chez toi, WOW!!! Le Japon? De la belle visite, j'en ai jamais eu d'aussi loin. Sendai, 350 km au nord de Tokyo, j'ai toujours la manie de situer les gens, moi!!! Dans mon cas, c'est Rouyn-Noranda, 600 km au nord de Montréal. On devrait bien s'entendre...
@ Air fou : Une sorte d'insécurité balisée, c'est tellement ça! Tu peux bien le répéter!!! Attendre son bonheur de quelqu'un d'autre, ce serait un gage d'échec, j'irais jusque là, moi. Méchante responsabilité! En tout cas, je ne voudrais jamais être responsable du bonheur d'une autre personne, c'est tout juste si j'arrive à être toujours responsable du mien... Grandir ensemble, tiens, l'un à côté de l'autre, en partageant les peines et les joies de la vie, ce serait un beau contrat, un bail renouvelable (ou pas) chaque année. Je connais un couple qui, à leur anniversaire de mariage, s'en vont toujours passer le week end dans une auberge. Paraît que ça négocie serré des fois. Mais ils signent toujours leur contrat pour une autre année le coeur content... depuis 30 ans!
Tu m'as encore fait brailler ma ta ...
Zoreilles et Zed,
Comme c'est bien dit!
@ Crocomickey : Hein? Moi? Comment j'ai fait ça? Ah je comprends, c'est notre vieux running gag, un sourire complice virtuel. C'est vrai, ça marche aussi en amitié! ;o) (Tu m'as quand même poussée à retourner me lire moi-même, tu m'as bien eue!...)
@ Jacks : Au nom de Zed et en mon nom personnel (!) merci...
Non c'était pas une blague. J'étais énu parce que j'ai déjà ressenti exactement la même chose et dans les mêmes époques.
@ Crocomickey : Eh que je me trouve sans coeur là... Désolée de ne pas t'avoir pris au sérieux, je pouvais pas m'imaginer...
Bien chanceuse d'avoir un Crocodile Dundee...!!!l'amour c'est aussi lire le journal ensemble....;) en plus d'une belle complicité...pour certains....
pour d'autres il reste les petits coeurs en chocolat...!!!
ly xxxxxx
@ Modotcom : T'auras compris que mon titre était une boutade, je n'ai rien contre la Saint-Valentin, évidemment, je pense que l'amour, c'est beaucoup plus que ça et que cette fête devrait être plus inclusive qu'on nous l'impose dans les commerces et la publicité. L'amour qui illumine et qui fait mal? En autant que ça fasse pas trop mal... sinon, on parlerait d'un amour déchirant, torturé, malsain. Mais vive la vie, comme tu dis, celle que tu inventes avec l'homme-chat qui « illumine » tes jours et tes nuits! ;o)
@ Lady : J'apprécie ma chance, t'en fais pas. Les p'tits coeurs en chocolat... et les minous coquins comme ton Sounami.
Toujours de belles histoires d'amour avec ton Crocodile..T'es donc ben fatiguante, toi! :o)
Moi, je dois toujours lire le journal AVANT mon chum. Parce qu'après, ce n'est qu'un tas de feuilles chiffonées qu'il me tend gentiment...
Ah...l'amour!
C'est vrai qu'on n'est jamais sûrs de rien. Et j'ai parfois tendance à l'oublier. Merci à toi et à Gaétan, Barbe Blanche, Guy and co de me le rappeler...
Bonsoir Zoreilles,
Je n'ai pu m'empêcher de sourire en lisant ton texte. Il m’a rappelé un couple qui avait fait graver sur les deux alliances deux coeurs avec comme inscription :
- À toi pour la vie !
- Tu parles Charles...
Trois ans après ils étaient divorcés. ;-( Comme quoi !!! ;-)
Cela dit, j'espère tout de même avoir un petit bouquet de fleurs dimanche. ;-) Ainsi que Solange je suis restée « fleur bleue » ;-)
La fête de l'amour, le vrai, le profond, c’est tellement beau ! Et puis... ça fait toujours plaisir de recevoir des fleurs avec un petit mot.
Bonne soirée Zoreilles.
Becs chinois xx Do ;-)
@ Claire : Au royaume des fatiguantes, c'est moi la reine! ;o) Le pire, c'est que s'il s'absentait de la maison un long moment pour aller travailler au loin par exemple, peut-être que ses pages chiffonnées du journal te manqueraient! Ça fait aujourd'hui 5 ans que mon père est décédé, Maman me disait que ce sont ces petites choses du quotidien, les petits travers sans conséquence, qui nous manquent le plus.
@ Do : Voilà pourquoi j'ai toujours eu un peu peur des « toujours » en amour! J'aime mieux les « aujourd'hui » avec les bonnes intentions pour demain!!! J'ai déjà été romantique et fleur bleue. Sans devenir cynique, j'ai dû m'adapter. Le romantisme de l'un ne signifie pas nécessairement le romantisme pour l'autre. Le pire serait de se créer des attentes, la Saint-Valentin fêtée commercialement fait ça pour beaucoup de monde.
je le trouve bien bon ce texte et suis totalement en accord avec toi
Chèr(e) anonyme,
J'aurais bien voulu t'accueillir et te saluer mieux que ça mais malheureusement, je ne sais pas à qui je m'adresse et n'ai aucun indice pour le savoir. Merci quand même de ta visite... si discrète!!! Et anonyme!!!
Saint-Valentin, Pâques, Noël, fêtes des mères, des pères et quoi encore.
Des sentiments programmés au calendrier.
Mais si elles n'existaient pas, il y a peut-être des gens qui oublieraient de dire: je t'aime.
Le côté commercial de ces fêtes nous énervent. Mais on n'est pas obligé d'embarquer dans la consommation en quelqu'occassion que ce soit.
Ce billet est un joli cadeau de St-Valentin et les commentaires de tous ces ami(e)s virtuel(le)s aussi.
La lecture du journal au resto, ça m'a bien fait sourire.
Pour notre vieux couple, y a rien de mieux qe le journal pour nous partir une bonne jasette.
Au resto, on ne partage pas les sections, assis face à face, je le lis à l'envers. C'est un jeu amusant. Je lis presque aussi vite que lui. T'essaieras ;-)
Bonjour Zoreilles,
Le couple et l'amour, voilà un sujet inépuisable. Il est intéressant de voir tous les commentaires qu'on a fait dans ton univers riche en couleurs.
Je n'ai rien, moi non plus contre la St-Valentin, les rythmes amoureux, les rituels, et même les routines. Il y a autant de façons d'êtres que de couples amoureux.
Je suis d'accord avec tout, en autant qu'on demeure authentiques, cohérents et qu'on ne se raconte pas de peurs.
J'ai vu un article hier dans madame.ca, je devrais dire un pcécial couple On y pose de bien bonnes questions dans la liste des sujets. Et, comme par hasard, sur la même page, on annonce Le blogue d'Isabelle. Je sais, ce n'est pas Isa. Mais ça m'a tout de même amusé.
Bonsoir et bien très sympa vos photos cette neige que j'adore par contre le froid je le laisse
Bonne soirée
@ Caboche : Tu lis à l'envers, toi? Pas moi! Les gros titres, peut-être? Finalement, j'ai choisi le bon Valentin, il me donne tout le journal sauf les sports, je peux donc continuer à lire à l'endroit, ce qui ne m'empêche pas de trouver le monde... à l'envers!
@ Jacks : J'ai suivi ton lien et suis allée lire en diagonale l'article sur les couples qui durent. J'ai reconnu des affaires, c'est bon signe! C'est sûr qu'Isa n'aurait pas le temps de tenir un blogue : les études à temps plein, le travail à temps partiel, les implications sociales, sa vie d'artiste, mais surtout, le plus important, ses amours et la jolie petite Félixe. Je me demande souvent comment elle y arrive... L'énergie de ses 23 ans sans doute! Et l'amour, bien sûr, où avais-je la tête?
@ France : Bonjour et bienvenue dans ma maison virtuelle où il y a de la neige mais vous verrez, il ne fait pas si froid! ;o)
@Caboche
Moi aussi je sais très bien lire à l'envers. Ça m'arrive de le faire dans le métro et personne n'a de soupçons, mais j'évite de lire par-dessus l'épaule de quelqu'un, même le titre du livre. Ça m'insulte lorsqu'on me le fait, c'est comme si on entrait dans mon bain, et je referme aussitôt le livre.
@Zoreilles
Oui notre monde et notre société sont à l'envers, pas à peu près, et il me devient de plus en plus dérangeant de constater à quel point. Je suis contente de savoir que, grâce à mon âge, je suis sur la pente descendante...
Zoreille, je partage tout à fait ton avis. Bienvenue au clan !
Bon dimanche tout de même, Do... Une ancienne fleur bleue, un tantinet romantique mais qui se soigne. (Rire)
Becs chinois. xx Do ;-)
@ Lise : Ça te console vraiment de savoir qu'après 50 ans, on est sur la pente descendante? Chacun a sa manière de réagir à notre monde à l'envers et elles sont toutes bonnes si elles font l'effet escompté... La mienne, c'est de me retirer de ce monde quand j'en suis trop bouleversée : c'est ce que j'appelle jouer à l'ermite!
@ Do : C'est peut-être comme ça que je me définirais aussi : une romantique qui se soigne, ex-fleur bleue issue des années du flower power et du peace and love, devenue fleur verte : sensible à l'environnement!!!
Disons que j'ai un peu exagéré; comme toi je deviens ermite, de plus en plus souvent. Je n'écoute plus les nouvelles, me réfugie dans ma coquille imaginaire, fais des voyages dans ma tête...
Je te souhaite une très belle journée avec ta famille chère Zoreilles, et plein de bisous baveux de Félixou ti-minou!
:-)
Bonjour Zoreilles, chez moi, la St-valentin, c'est une histoire de famille... les enfants seront là ( pour la première année il en manquera un... :( difficile pour tous ) et les grand-Parents seront là... Moi j'aime les fêtes d et les occasions pour mettre la table en grand sortir la nappe et les bougies...
Pour l'amour... C'est pas la journée qui décide, j'aime bien ton texte, nous aussi on partage le journal, mais y des sections off-limits, je dois les voir avant lui...
Vieux couple nous aussi, près de 30 ans ensemble pas pire hein, et je l'aime encore à la folie, c'est mon amie, mon partenaire, mon soutien... ma vie...
Pas juste le 14 février !
@ Lise : Merci et à toi aussi, une belle journée sous le signe de l'amour, en compagnie de quelqu'un que tu aimes et qui te le rend bien.
J'avais un peu de temps libre ce matin, je suis allée lire Stéphane Laporte sur Cyberpresse. Il ne parlait pas officiellement de la Saint-Valentin mais plutôt de « La présence amoureuse ». Je m'y suis retrouvée un peu, même s'il écrit au masculin et moi, au féminin.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/stephane-laporte/201002/13/01-949365-la-presence-amoureuse.php
C'est drôle, quand je lis Stéphane Laporte, je me sens moins à côté de la track!
Je vais aller lire le texte de Stéphane alors. Dommage que ma mère n'aime pas la lecture, il y a tant de choses qu'il m'est impossible de partager avec elle...
@ Dominique : Bonjour et bienvenue dans ma maison virtuelle. On ne se connaît pas encore mais je crois que nous nous sommes croisées quelque part dernièrement (dans la blogosphère) et que nous avons eu des atomes crochus... Merci de ta visite et à bientôt. Bonne Saint-Valentin en famille et surtout, le jour d'après et celui encore après et ainsi de suite!
Bonjour Zoreilles
Je viens de lire Stéphane Laporte tout en déjeunant-dinant et j'ai tout de suite pensé à toi! Les journaux arrivent tard à La Sarre (vers 16h) et je préfère les lire le dimanche matin, tranquillement, hihihi! Hier soir on a fêté ma maman autour d'une choucroute!
J'allais t'envoyer le texte de Stéphane à l'instant, hihihi! Je savais que tu apprécierais beaucoup!
J'ai beaucoup aimé ces passages:
"Aimer, c'est vouloir que l'autre reste. Ce n'est pas que se rencontrer, se croiser en mouvement. Aimer, c'est s'arrêter. Et régler son vol sur le vol d'un autre. Comme deux oiseaux sortis du lot."
et:
"À la Saint-Valentin, les amoureux se forcent un peu. Ils se fêtent, se fleurissent et se sucrent. C'est bien. Mais c'est pendant les autres jours, sans Cupidon et sans concours, les jours normaux et ordinaires, que les amoureux sont à leur plus beau. Quand ils ne font rien qu'être ensemble. Qu'être pas loin. Quand ils ne font rien que ronfler un peu. Et qu'ils aiment ça."
C'est tout le texte qui est magnifique dans sa simplicité.
@ Lise : J'espère que tu vas aimer ce texte de Stéphane Laporte. Si ta mère n'aime pas la lecture, est-ce qu'elle aimerait que tu lui fasses la lecture? Un article de journal ou de magazine qui traiterait d'un sujet qui l'intéresse, peut-être...
@ Soisig : T'es sérieuse? T'allais me l'envoyer? On a fait de la télépathie? Je pense qu'on a accroché aux mêmes phrases, aux mêmes images! ;o)
@Zoreilles,
j'ai déjà essayé et...elle s'est endormie. D'ailleurs elle me dit parfois gentiment: T'as le don de m'endormir. Je suis vraiment une personne fascinante!
:-D
@Lise
je vois plutôt ça comme le fait que tu es une personne sécurisante pour elle. Qu'elle peut se reposer sans aucune crainte... tu connais son passé et tu es là, tout simplement, sans attente. C'est rare ça...
@Zoreilles :-) tu sais que je lis ma presse du samedi... le dimanche matin et que je pense à toi quand je lis Stéphane, hihihi!
Bnne valentin à tous les tiens!
@ Lise et Soisig : J'espère que vous avez passé une belle soirée de la Saint-Valentin.
Ce matin, je trouve mon titre, « Maudite Saint-Valentin » pas mal sévère! Au fond, mes amis l'ont compris, j'aurais juste voulu que cette fête de l'amour puisse élargir nos horizons, l'amour au sens universel du terme, sans que personne ne se sente exclus ou peiné de ne pas faire partie de la fête...
Bon ben c'est passé, fini la publicité sans saveur, il n'y a pas eu de gâteau à la morue sec, il n'y a plus de morue, et les quelques une qui restent, lorsqu'elle sont séchées, on été trop salées au préalable.
Pas de glace au hareng boucané non plus, je ne le digère pas, dommage...
Pis la fête de l'amour, c'est tous les jours de l'année, l'hiver près du feu à savourer l'instant , l'été en pleine forêt à profiter ensemble des saveurs de la nature, le printemps à préparer les semis pour le jardin, l'automne à récolter les fruits qui ont mis toute une saison à éclore.
Pis le reste du temps, à se faire des surprises qui n'ont rien de commerciales.
Bonne fêtes des amoureux, les jours qui vous conviennent le mieux...
@ Barbe blanche : Ah que c'est bon de te lire au lendemain de la fête, j'ai rêvé l'espace d'un moment au printemps, à l'été, à la saison des récoltes, à toutes les saisons de l'amour... ;o)
Madame Blanche et toi avez dû passer une belle journée hier mais ce qui est merveilleux, c'est que la Saint-Valentin, c'est tous les jours de l'année quand on veut!
Nous sommes entourés de gens qui fêtent dignement la St-Valentin et qui nous disent ce qu'ils se sont offerts, où ils sont allés mangés. Avec mon Chéri, on se regarde et on se sourit des yeux. On ne juge pas mais la St-Valentin, ce n'est vraiment pas notre truc.
On arrive autrement à se prouver notre amour l'un pour l'autre. Et ce n'est pas tous les jours facile. On travaille ensemble en plus. On se voit donc énormément. Rien ne me fait plus peur que la routine, le convenu, les petites habitudes. Quand ça me chicote, je casse tout ça pour raviver la flamme. C'est un perpétuel recommencement. Parfois ça patine, parfois c'est long à dégripper mais le jeu en vaut la chandelle ou le jeu en vaut la flamme car le résultat est souvent beau et nous en sommes heureux.
@ Mijo : Ton Chéri et toi, vous vous regardez et vous souriez des yeux, dis-tu? Déjà, ça, c'est le signe d'un grand amour. En plus, si vous travaillez ensemble, il vous faut être vigilants pour ne pas sombrer facilement dans une sorte de routine confortable. Vive la créativité pour réinventer ses amours au quotidien. ;o)
C'est comme pour les repas, ça revient trois fois par jour, alors il faut réinventer, innover, créer, se renouveler pour avoir toujours le goût de se mettre à table dans la joie et le plaisir!
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