mercredi 13 août 2008

Encore une maudite histoire de bonheur!



Photo 1 : Cette photo m'avais fascinée quand je l'avais vue dans un des bouquins que j'ai rapportés des Îles et dont je viens de terminer la lecture. « Les Îles de la Madeleine, Une histoire d'appartenance », par Caroline Roy, aux éditions GID. J'avais hâte montrer ça à ma mère parce que je trouvais que le vieux, assis, ressemblait drôlement à son pépère Emmanuel, mon grand-grand-père et que le grand monsieur qui tenait le petit frisé dans ses bras, si c'était pas mon Grand-Papa, ça devait être un de ses frères, certain. Surtout que sous la photo, il y avait la légende suivante : « Trois générations sous le même toit, à Hâvre-aux-Maisons, en 1942 » .

Photo 2 : Dans le même bouquin, une véritable trouvaille, cette photo émouvante pour nous tous, les Madelinots venus s'établir en Abitibi, en 1941 et 1942. Sur la goélette à Clophas, en 1942, 102 personnes quittaient Hâvre-aux-Maisons pour nous inventer ici un paradis à la mesure de leur rêve et ce n'était pas de gaité de coeur qu'ils quittaient leurs chères îles. Cette histoire, je la connais bien, Grand-Maman me l'a racontée en détails dans sa biographie que j'ai faite avec elle mais elle n'est racontée nulle part ailleurs. La seule mention qu'on trouve de cette odyssée, c'est cette photo avec l'inscription suivante : « Une goélette quitte les îles, à son bord, se trouvent quelques familles cherchant refuge en Abitibi, en 1942 ».

Le bonheur est dans les bleuets

Maman me disait dernièrement qu'elle aurait tellement voulu aller voir Julienne à la résidence des personnes âgées où je vais souvent. Surtout que Julienne revenait à peine des Iles, qu'elle lui rapportait des nouvelles et surprises de taille, des photos anciennes où elle aurait pu se voir petite, avec ses parents et la goélette à Clophas avec plein de monde dessus, une photo du SS Lovatt, en tout cas, elles avaient hâte de se voir.

Hier, en faisant la vaisselle du souper, je regarde mes deux paniers de bleuets frais cueillis de la veille et je songe qu'il me faudrait bien les ensacher en paquets de deux tasses avant de les envoyer au congélo mais ça me coûte, c'est tellement meilleur frais. Ouais, c'est sûr, on en a mangé directement du panier, Crocodile Dundee les a accompagnés avec sa crème 35 % et du sucre blanc comme quand il était petit (je sais pas comment il fait). Isa et Dom sont venus faire une saucette dans le lac en fin d'après-midi, après la baignade, ils s'en sont donné à coeur joie à grandes poignées dans le panier, même que ça donnait le goût, à les voir, d'aller en cueillir d'autres!

Là, j'ai eu comme une idée, un courant fou qui m'a prise avec une telle force. Des fois, je me fais peur. J'ai préparé 4 gros pots Mason avec mes bleuets frais, j'ai décidé de mettre le couvercle à la dernière minute seulement pour le transport et j'ai appelé Maman!

- Es-tu toujours partante pour aller voir Julienne à la résidence?

- Tu y vas demain?

- Non, j'y vais tout de suite. J'ai préparé 4 pots de bleuets frais, j'en amène à Belle-Maman, à Julienne, à Adéline, à ma tante Marie-Jeanne/mon oncle Dominic. Si t'es prête, je passe te chercher... En veux-tu, toi, M'man, des bleuets?

- Laisse faire les bleuets pour moi, j'en ai, mais je veux aller avec toi à la résidence, c'est sûr.

Petite parenthèse

Si vous me lisez parfois, vous savez sûrement que j'aime les vieux. En fait, j'aime la nature humaine en général mais les vieux et les enfants, je sais pas, ils me réconcilient avec le genre humain quand le genre humain m'écoeure. Parce que la nature humaine, en tas, des fois, ça arrive qu'ils m'écoeurent royalement. Dans ce temps-là, je vais voir mes vieux! Eux, ne demandent pas mieux et moi, c'est pareil.

Autre parenthèse qui vous expliquera mon titre d'aujourd'hui, c'est que je raconte souvent ici des histoires de tous les jours, des petits riens jamais endimanchés qui pourraient vous faire penser que j'ai une vie rêvée. Pas du tout. Comme tout le monde, j'ai mes petites misères et mes drames personnels que j'essaie de comprendre et de régler dans la vie réelle. Mais dans tout ça, il y a ces tranches de vie que j'aime partager parce qu'elles m'apportent quelque chose comme des moments de bonheur et que le bonheur, comme les bleuets frais, c'est bien meilleur quand on partage...

Je continue...

On arrive à la résidence pas tard, la soirée est jeune en masse, on commence par le 3e étage. Belle-Maman (86 ans) n'est pas chez elle ni chez son amoureux (92 ans) non plus. Pas grave, je repasserai plus tard en soirée, ils ne doivent pas être allés bien loin, il a une marchette et elle se tient après les rampes du côté où elle ne tient pas sa main...

Il y a ma tante (88 ans) et mon oncle (86 ans) au même étage. Toc toc toc. Sont là. Youpi. Bisous, bisous, assoyez-vous qu'on jase, ils s'empressent de fermer la télé. Ma tante Marie-Jeanne... toujours belle... et si douce... ah, je l'aime donc, elle, la grande soeur de Papa. Et mon oncle, un peu bourru mais le coeur grand comme le monde, j'ai toujours aimé son jugement, son intelligence sensible, son côté entier, son coeur vaillant. Lui, je te dis qu'on y en passe pas une tite vite! Lui, je l'aime, lui, vous savez pas comment. Je sors un pot de bleuets. Ils sont contents comme si je leur apportais la lune. On échange des nouvelles de notre monde, la famille est grande... et dispersée. Ma tante est diabétique, c'est vrai, j'avais oublié et les bleuets frais, c'est une gâterie nature dont elle peut profiter pleinement, elle me l'apprend. Elle en goûte quelques-uns tout de suite. Juste de voir son expression sur son visage, ça valait le voyage!

À regret, on les quitte. On rencontre Adéline au 3e, un livre dans ses mains, elle revient de chez Marc, un ami à nous, qui lui a prêté ce gros bouquin. Bisous, bisous, venez-vous chez nous, je m'en retournais au 2e? Je laisse Maman avec Adéline, ces deux-là se ressemblent comme deux soeurs et elles ont toujours plein de choses à se raconter. J'irai les rejoindre plus tard. Je retourne cogner chez Belle-Maman. Pas là. Chez son amoureux. Pas là non plus. Ouais, les amoureux ont pris le large, on dirait...

Je rebondis chez Adéline. Elle et Maman sont en grande conversation. Ça parle des Iles, bien sûr. Elles sont nées là toutes les deux, connaissent le même monde, ont la même parenté et pas mal de passions communes. Adéline (85 ans), elle, je l'aime et je l'admire pas à peu près. Elle a toujours fait partie de ma vie, Adéline. Avec Wilfrid, ils représentaient un phare. Maintenant veuve, elle reste un phare pour moi, cette femme forte et si tendre à la fois. Quand je vais être grande, je voudrais être comme elle. Une femme impliquée, au courant de tout, qui donne et qui donne sans compter, parce qu'elle est heureuse ainsi. Son appartement lui ressemble, c'est du vrai, du solide, du goût, du fonctionnel, avec des photos de son monde, ses livres, ses disques. Adéline, c'est la jeunesse, l'authenticité. Elle nous offre quelque chose à boire et des gâteries, c'est plus fort qu'elle, elle doit donner. Je lui sors son pot de bleuets, elle est ravie, je sais pas pourquoi, je sens chez elle de l'émotion quand elle ouvre le pot. Je la laisse continuer sa jase avec Maman quand elle me dit qu'elle pense avoir vu les amoureux au grand salon du 3e étage...

Retour au 3e. Sont pas au salon. Retourne chez Belle-Maman. Pas là. Chez l'amoureux. Ah là, oui, sont revenus. Bisous, bisous, t'as vu comme il fait beau? Ah t'es allée aux bleuets? C'est donc le fun, tu nous les donnes? Ça va être bon dans les céréales, ça. Et dans le yogourt aussi, demain matin... Belle-Maman, elle, ça fait 32 ans que je l'aime. Depuis que je la connais. C'est la Maman de Crocodile Dundee, juste pour ça, elle serait déjà bien facile à aimer! Elle m'a accueillie dans sa famille dès le premier jour comme si j'avais été une de ses filles, ça, je ne l'oublierai jamais. Son amoureux, lui aussi, je l'aime. Un beau grand monsieur, calme, bien droit, il a de la misère avec ses jambes mais pas avec sa jarnigoine en tout cas. Et il sourit bien tendrement, je trouve. Même à moi. Il me trouve tout le temps drôle, lui, j'ai même pas besoin de faire des farces. Il ne voudrait jamais que je m'en aille. Il devient très volubile quand j'ai la main sur la poignée de porte...

Retour au 2e étage. Adéline et Maman m'attendaient pour aller chez Julienne... La soirée passe vite, il est 21 heures, je veux voir tout mon monde et il me reste encore un pot de bleuets à donner... Adéline me chicane comme elle seule sait le faire : « Mais t'es pas du monde, toi, t'es tout le temps rien que sur une patte, tu vas pas encore faire le tour de tous les vieux ici? » ce à quoi je lui réponds toujours : « Adéline, y a juste toi qui peux me dire ça... » et c'est vrai pour vrai. Il y a quelque chose entre elle et moi, une affection inconditionnelle, je crois.

Chez Julienne

Elle, Julienne, (83 ans) je l'ai longtemps appelée ma tante. Une cousine à Papa et à Maman en même temps, comme ça arrive souvent dans nos familles des Îles. Elle nous accueille à bras ouverts dans son tout petit appartement du 2e, pas loin de chez Adéline. Une force de la nature, ma Julienne, une telle énergie positive... À chaque phrase, elle me donne des leçons de vie, elle ne fait pas exprès, elle dit des vérités tout le temps. Je l'aime depuis que je suis née, elle a toujours fait partie de mon univers, elle a des souvenirs de la petite fille que j'ai été... et qu'avec elle, je serai toujours. On est là toutes les quatre. Elle nous offre à boire, elle a son mini frigo, c'était pareil quand on restait à Matagami, elle avait toujours des surprises dans sa glacière, Julienne! Elle me regarde avec son brillant dans l'oeil et me dit :

- Heille, sais-tu quoi, j'ai fait de la tire! J'ai été chez Laurette exprès pour ça!

- Pas vrai, Julienne! De la tire à m'lasse, comme tu faisais à Matagami?

- Toi, t'aimais ça, hein? Quand tu venais garder chez nous, je t'en laissais tout le temps, t'étais une vraie bébitte à sucre, aimes-tu encore ça?

- Si j'aime ça? Ça fait au moins 40 ans que j'y pas goûté...

Et là, je vous jure, c'était aussi bon qu'avant. Ça goûtait l'enfance.... Ah, je peux pas vous expliquer... J'en ai mangé trois morceaux, les yeux fermés... Julienne a conclu que j'étais encore pas mal bébitte à sucre! Je lui ai sorti mon dernier pot de bleuets. Elle était trop contente. Je lui ai dit que jamais mon pot de bleuets ne saurait rendre justice à sa tire à m'lasse.

Puis, elle nous a raconté son voyage aux Îles. J'aurais pu l'écouter pendant des heures. Elle a sorti ses photos. D'entendre Maman, Julienne et Adéline, avec leurs beaux accents madelinots, raconter leurs bouts d'histoires, s'échanger leurs recettes de poisson, de chaudrées, des nouvelles de l'un et et de l'autre là-bas comme ici, c'était du bonheur en concentré.

Boucler la boucle avec des photos

C'est là que Julienne réservait sa surprise à Maman. Avec son oeil coquin, elle avait gardé pour la fin les deux photos agrandies en format 5 par 7 qu'elle offrait à Maman, les deux mêmes que vous voyez au début de ce billet. C'est moi qui ai eu la surprise, j'avais vu ces photos dans le bouquin... Julienne a dit qu'elle les avait reçues en cadeau aux Iles pendant son voyage, qu'on lui avait dit que ça venait d'un livre... Elle les donnait à Maman parce qu'elle s'en était fait faire des copies... Je savais tellement le cadeau que ça représentait!

On parlait toutes en même temps. Bien sûr, c'était mon grand-grand-père, Emmanuel qui était assis avec des petits autour de lui. Oui, c'était bien Grand-Papa qui avait le petit frisé dans les bras. Maman a confirmé que la dame que je n'avais pas reconnue du tout, c'était sa mère, MA Grand-Maman que j'ai tant aimée... Je ne l'avais même pas reconnue, elle était si jeune et si fatiguée dans ce temps-là. Mais la petite fille sur la photo, ce n'était pas Maman, mais ma tante Bernadette. Le petit frisé, c'est mon oncle Marcel qu'on pense. Le plus grand, mon oncle Raymond, peut-être, on ne saurait dire exactement, celui qui se tient collé sur son grand-père, mon oncle Hilaire? Maman n'était pas sur la photo finalement. Après l'avoir longuement observée, elle a pensé qu'elle, l'aînée, et son frère qui la suit, donc, les deux plus vieux de la famille, devaient être partis courir dans les buttes une dernière fois avant de quitter les îles... Maman (76 ans), je l'aime tellement que je peux même pas trouver les mots pour vous parler d'elle...

Elles se sont mises à raconter comment c'était sur la goélette à Clophas quand ils ont quitté les Îles. Ah c'était beau... Ça, c'est de l'histoire. Il y a tellement de boucles qui se sont bouclées dans ma tête et dans mon coeur.

Et comme un bonheur n'arrive jamais seul...

On a veillé tard pas mal. Je n'osais même plus regarder ma montre. Elles ont tout leur temps, elles, à leur âge. Et chez Julienne, le temps est bon, l'heure ne compte plus. Comme j'étais loin de mes préoccupations de la journée... Elles m'ont encore réconciliée avec un tas de choses. Avec la vie surtout.

Mais il fallait bien partir. Elles ont dit : « Ah oui, c'est vrai, tu travailles demain, toi ». Julienne a rangé ses bleuets dans son mini frigo, elle avait hâte à demain, qu'elle disait. Elle m'a serrée fort, fait des gros becs, avec la promesse de se revoir bientôt. Maman a fait de même avec Julienne pendant que je me tournais vers Adéline, qui m'a serrée si fort, comme pour m'étouffer, elle a pris ma face dans ses mains, m'a regardée dans les yeux puis m'a dit : « Merci pour tes bleuets ».

Après avoir déposé Maman chez elle, j'étais seule dans ma voiture. En roulant vers chez moi, je savais qu'à cette heure tardive, Crocodile Dundee allait être endormi. J'avais l'impression de rouler sur un nuage. J'ai débarqué de la voiture comme une zombie, suis restée dehors un moment, la nuit était belle et je ressentais encore dans tout mon corps la grosse caresse d'Adéline, son merci, ses yeux embués, le bonheur de mes vieux, tous mes vieux, juste à cause de quelques bleuets frais, les rires de Maman, sa sensibilité et sa joie de petite fille.

Ces impressions et émotions d'hier soir sont encore très présentes aujourd'hui, tellement que j'ai de la misère à travailler. Voilà pourquoi je ne pouvais écrire sur autre chose. Mais je voulais vous expliquer un peu pourquoi j'aime tant les vieux. Avec eux, la vie n'est jamais compliquée ou malheureuse. Et pourtant, ils en vivent des deuils, des difficultés, des abandons, des peines et des drames. Mais ils ont tellement d'aptitude pour le bonheur...

30 commentaires:

Jackss a dit…

Comme c'est émouvant, Zoreilles

Je comprends ton émoi, ta fierté d'appartenir à tout ce beau monde comme sortis droit d'un roman. À tout entendre, on comprend encore mieux la richesse qui est en toi, comme un précieux trésor.

Et ces lignes qui immortalisent des souvenirs qui auraient pu s'effacer sous les vagues, c'est du bonheur que tu as mis en capsules et merci de nous le faire partager.

Tu écris:
Quand je vais être grande, je voudrais être comme elle. Une femme impliquée, au courant de tout, qui donne et qui donne sans compter, parce qu'elle est heureuse ainsi.

Tu es grande. Tu es, de toute évidence, comme elle. Tout ton texte en témoigne. Cette générosité, cette énergie contagieuse, c'est bien toi, la seule et unique Zoreilles.

Merci d'être avec nous, entourée d'une si belle famille racée.

gaétan a dit…

Ha les bleuets... j'vais être dedans bientôt....littéralement :-)
C'est vrai que c'est bon avec de la crème et du sucre.
Moi je vais voir mes parents régulièrement. Je passe rarement 2 semaines sans aller les voir et à chaque fois papa sort les chips, la liqueur pis le chocolat et à chaque fois maman dit que ça fait longtemps qu'on n'a pas été les voir:-)))
Chais pas pourquoi mais j'ai comme une envie de tarte aux bleuets. Celle à Marjo est divine....

Guy Vandal a dit…

je voulais vous expliquer un peu pourquoi j'aime tant les vieux.

Pour les explications, on peut dire que c'est mission accomplie.

Un très beau texte, vivant, j'avais l'impression d'y être. J'ai senti la chaleur... :o)

@Jackss: J'ai aimé ton commentaire. Tu sembles être une grande personne aussi. J'ai toujours pensé que ça en prenait un pour en reconnaitre un autre.

P.S. Chère Zoreilles, je ne te commente plus souvent, j'arrive toujours en retard, tout a été dit, mais je te lis toujours religieusement.

Soisig a dit…

Bonsoir Zoreilles

Tu es bien chanceuse d'avoir connu tous tes grands-parents et tes beaux vieux....

Je n'ai connu que mes grands-parents marternels arrivés à Montréal en 1929 et qu'on allait voir chaque année au Lac Masson... Mon grand-père paternel est décédé à la guerre 14-18 (mon père est né en 1912) et ma grand-mère lorsque j'avais une dizaine d'années (en Bretagne, en plus)...

Alors même si j'ai connu mes oncles et tantes lors de voyages en France, je n'ai pas vraiment eu le temps de tisser des liens... étroits. Quand mon père a revu ses frères 50 ans après, le petit de 9 ans en avait 59!!! Les larmes et les rires ont été au rendez-vous!

J,ai longtemps été mal à l'aise avec les "vieux", j'imgine parce que je n'en ai pas eu dans mon entourage d'enfant... Je me suis bien reprise: `la soeur de maman que j'irai saluer bientôt a 95 ans et ma mère aura 90 en février... De belles grandes femmes avec toute leur tête et tout leur grand coeur...

Tu as de qui retenir, hihihi! La jarnigoine et la créativité...

bisous, Soisig

Soisig a dit…

Oh et puis moi c'est à ex-belle-maman et à ma manan que j'apporte mes bleuets et mes framboises, hihihi! Mais là ça pousse pas fort à Longueuil, lol!

bisous

Anonyme a dit…

Bonjour Zoreilles,
Que tu as donc une belle famille, et que tu es fine de nous les présenter ainsi, avec tant de chaleur et de tendresse...
Conte-nous en encore beaucoup, de tes belles histoires de bonheur!

Zoreilles a dit…

@ Jacks : Alors j'ai réussi à vous communiquer toute l'admiration que j'ai pour mes vieux? J'en connais beaucoup, de la parenté et des pas parents aussi. Ils ont quelque chose en commun, un art de vivre le moment présent... une sorte de simplicité, de sérénité, je ne saurais pas dire... mais ça pourrait nous inspirer, nous, « les jeunes »! Crocodile Dundee a un peu adopté un monsieur de 80 ans, un ancien trappeur, maintenant confiné à son fauteuil roulant. Chaque fois qu'il va le visiter, il en revient un peu nostalgique mais tellement plus enclin au bonheur aussi. On se demande lequel des deux apporte le plus à l'autre...

@ Gaétan : Toi aussi? Avec de la crème et du sucre blanc? J'aime cette façon qu'ils ont, nos vieux, de vouloir nous offrir ce qu'ils ont de meilleur. Ça me touche ça, cette ancienne politesse qu'on ne voit plus beaucoup. Ma grand-mère, quand elle vivait, m'accueillait parfois ainsi : « Mais où t'étais, toi, j'étais dans le désespoir de la fin du monde, je t'avais mis sous la protection de la Sainte Vierge? » alors que j'allais si souvent la voir. Je ne prenais pas ça comme un reproche mais je comprenais plutôt : « Tu m'as tellement manquée! »

@ Guy Vandal : Ah oui, toi, t'aurais aimé ta soirée. Ta préférée, j'en suis certaine, ça aurait été Julienne. Je suis contente de te « voir », je croyais que tu n'avais plus le temps, la vie est si palpitante à Radisson! ;o)

@ Soisig : Je réalise ma chance d'avoir eu Grand-Maman (celle de la photo) avec nous à la maison, d'avoir pu tisser des liens au quotidien. Mon grand-père, je l'ai perdu quand j'avais 11 ans mais elle a su le garder vivant dans nos coeurs parce qu'elle en parlait tout le temps avec tendresse, elle l'avait tellement aimé... L'histoire du petit de 9 ans qui en avait 59 quand ils se sont revus, c'est quelque chose qui a dû se vivre dans plusieurs familles issues de l'immigration. En tout cas, ça devait pas parler de la température cette fois-là! Je ne suis pas inquiète que tes vieux ne manquent de rien du tout avec toi....

@ En direct des îles : T'es chouette! Mais ces bonheurs-là sont à la portée de tout le monde, ce n'est pas nécessaire qu'on ait nos vieux à nous, qu'ils soient parents ou pas!

Solange a dit…

Dans les régions, on reconnaît encore nos valeurs. À la ville, nous avons perdu beaucoup de notre essence. Je t'envie d'avoir encore près de toi des vieilles personnes qui racontent.

Ce qu'ils ont dû s'ennuyer, ces gens déracinés et démunis. Que de courage pour qu'aujourd'hui nous ayons cette aisance. Par ton écriture, tu nous les racontes si bien, que je me sens en famille.

Je fais du bénévolat dans une résidence, mais ce sont des personnes malades qui n'ont plus de souvenirs.

J'envie aussi tes bleuets, ils sont sûrement plus gros que ceux de l'épicerie.

Solange a dit…

Ici Normand.

Ma belle Zoreilles !

Jackss a tout dit ce que je voulais dire. Il a bien exprimé les sentiments qui m’envahissaient à la lecture de ton billet. Oui, comme Jackss le dit, tu es grande Zoreilles! TRÈS GRANDE! Ton cœur est immense comme ton Abitibi, et bon comme du bon pain.

Ma grand-mère Denis (tu sais, celle qui est partie avec son homme à La Reine, Abitibi en 1918, là où ma mère a grandi) ma grand-mère donc a eu 11 enfants, 93 petits-enfants, 279 arrière-petits-enfants et un nombre inconnu (de moi) d’arrière-arrière-petits-enfants et d’arrière-arrière-arrière-petits-enfants. Et tout ce monde est dispersé au Canada de l’Atlantique au Pacifique, en Europe et en Amérique du Sud.

Mais le gros de la « population » est resté en Abitibi et à St-Ubalde dans le comté de Portneuf, d’où mes ancêtres paternels et maternels sont originaires. Dès ma plus tendre enfance, papa et maman nous emmenaient tous les étés à St-Ubalde où mes tantes et mes oncles nous recevaient avec la même chaleur que tu décris dans tes billets sur les Îles et sur l’Abitibi. Et à l’âge de 20 ans, j’ai fait mon premier voyage en Abitibi.

Ah! Zoreilles! Que tu as le don de nous retremper dans cette ambiance unique. En te lisant, je le jure, j’ai eu dans la bouche le goût de la tarte aux bleuets que faisait ma tante Marie-Reine, à St-Ubalde, quand nous allions aux bleuets au mois d’août. Et cette tarte aux framboises aussi, qu’elle faisait cuire au four du poêle à bois. Ah! l’odeur de la cuisson! Je l’ai encore dans les narines…

Bon ça suffit, Lefebvre! Ne nous raconte pas ta vie. Pour cela, tu feras ton propre blogue…

Chère Zoreilles, tu me convaincs que « nos gens » sont foncièrement bons. Et je te l’ai déjà dit, mais je te le répète, tu me réconcilies avec le genre humain. En te lisant, on se sent meilleur. Tu continues de distribuer aux autres tes propres vertus.

Au plaisir de te lire encore et encore!

Normand
Bisous, bisous.
P.-S. J’avance à grands pas dans tes billets depuis le début de ton blogue. C’est la douceur de mes jours…

Soisig a dit…

Oh! la! la! tume laisserais des bleuets dis, Zoreilles?

Je suis allée au marché Jean-Talon cet après-midi et j'en 1ai vu des tas: cultivés ou bleuets sauvages (Pas identifiés de quelle région!) J'ai bien hâte d'en manger un bon bol avec du lait et malheureusement du sucre, hihihi!

Ça fait drôle d'entendre parler de La Reine par "Normand à Solange", (ça déteint les îles,hihihi) . J'y ai passé mes premières années d'enseignante, mes plus belles d'ailleurs à l'école St-Philippe! Certains de mes étudiants qui avaient doublé et redoublé (!) avaient presque mon âge...

Tu as raison je prens bien soin de mes tits vieilles et de mon proprio de 82 ans qui cultive son jardin (les bonnes soupes!) et va à la cueillette encore des petits fruits...

Demain visite à la Cabosse d'or¸... miam!

De retour dans mon patelin le 22!

bisous

Zoreilles a dit…

@ Solange : Tu fais du bénévolat dans une résidence où les gens sont malades et n'ont plus de souvenirs? Tu fais preuve d'un dévouement et d'une générosité sans nom. Tes vieux sont beaucoup moins en mesure de partager avec toi mais je suis certaine que tu en retires quand même quelque chose de grand, de profondément humain, c'est ce que je perçois chez toi depuis que je te « connais ». Et mes bleuets ne sont pas plus gros qu'à l'épicerie mais ils sont sûrement plus frais... et plus sucrés naturellement!

@ Normand : Mes histoires te réconcilient avec le genre humain, tu dis? Mes vieux me font le même effet! Je considère maintenant que je fais partie de tes vieux!!! Je demeure convaincue, tu sais, et c'est un de mes ancrages les plus précieux dans la vie, que : 1) le monde est foncièrement bon en général, 2) nous venons au monde programmés pour être heureux, 3) euh, j'en ferai le sujet d'un billet prochainement... Est-ce que tu nous donnes un scoope, Normand? Tu feras ton blogue bientôt? Si c'est le cas, on veut le savoir, hein? Je t'ajouterai avec plaisir à ma liste des carnetiers libres!

@ Soisig : Tu parles de La Reine. Normand aussi. Les grands esprits se rencontrent... Il n'y a pas de hasard, juste des rendez-vous!!! J'ai pris l'hiver dernier, en revenant de Val-Paradis, un cliché que je trouve amusant, c'est le parc municipal de La Reine, avec son affiche : « Le bout du monde », ça m'a fait sourire, parce que de l'autre côté du parc, on ne tombe pas dans le vide mais... en Ontario! Les gens de La Reine ont un humour savoureux, je trouve.

Jackss a dit…

Bonjour Normand,

Je pense bien que tu es à la bonne place pour "raconter ta vie", comme tu dis. Ça ressemble tellement au petit monde de Zoreilles. C'est charmant.

Personnellement, j'ai vécu dans un univers tout à fait différent. C'est pourquoi je l'apprécie d'autant plus. Pour moi, c'est comme des tableaux, des personnages de romans, de légendes...

Anonyme a dit…

Quel coeur magnifique tu as, chère Zoreilles.

Zed

Jackss a dit…

Merci Zed,

Je me suis trouvé un vrai beau cadeau sur ton blogue. Je l'ai pris sans demander la persmission, mais j'en suis très fier.

C'est le bidule de Blogue Parade. Je me suis inscrit et j'ai eu une très bonne surprise en voyant les résultats. Ça m'a encouragé.

Merci encore!

Anonyme a dit…

Jackss,

;)

Va t'inscrire à TLEB Tout le monde en blogue). Pas mal plus couru et efficace.

Zed ¦)

Zoreilles a dit…

Bonsoir!

J'étais venue vous faire un petit clin d'oeil en passant...

Vous savez quoi? Je me sentais d'attaque hier, j'ai commencé à faire un grand ménage de mes photos... J'aurais pas dû! Je vous dis pas de quoi a l'air la cuisine présentement : des albums partout, à moitiés remplis (ou vidés, selon qu'on est optimiste ou pessimiste!...) des photos orphelines, en double, avec ou sans les négatifs, des encadrées, des formats différents... Maintenant, je sais pourquoi je retardais ce « grand ménage »!

Mais j'ai passé une journée fantasmagorique en ce samedi ensoleillé, j'étais partie faire La Route du Terroir, à La Motte, près d'Amos. Un fichu de beau village qui s'était mis sur son trente-six pour recevoir le monde... J'ai hâte de voir mes photos mais pour le moment, je retourne à mes... photos.

Tourlou!

;o)

Jackss a dit…

Bonjour Zoreilles,

Tu as écrit J'ai hâte de voir mes photos mais pour le moment, je retourne à mes... photos.

On voit que tu as pris beaucoup de soleil aujourd'hui. Ton discours est plus incohérent qu'à l'habitude... :-))

Zed,
J'ai suivi ton précieux conseil. Entre nous, confidentiellement, je me fie plus à tes conseils aujourd'hui qu'à ceux de Zoreilles. J'ai l'impression qu'il doit y avoir une bouteilles de scotch à côté de ses albums de photos. Elle avait l'air pas mal pressée d'y retourner.

Anonyme a dit…

Zoreilles,

je dirai seulement que j'aimerais tellement te connaître dans la vie réelle. Le virtuel est si limité: la voix, le regard, l'expression du visage, l'odeur, la chaleur qu'une personne dégage, impossible de percevoir tout ça autrement que dans le réel.

Mais si, comme tu dis on est ce que l'on écrit, tu dois être bien belle, dans tous les sens du terme !

Et j'adore l'expression de ta grand-mère, en réponse au commentaire de Gaétan, disant qu'elle était "dans le désespoir de la fin du monde" de ne pas te voir. Une tante, que j'adorais me disaìt des mots semblables. Et leur chaleur est irremplaçable lorsqu'ils ne sont plus de ce monde...

Zoreilles a dit…

@ Jacks : Pas du tout, Jacks, je prends un scotch par année et c'est à Noël! Mais je n'en peux plus des photos à classer, je pense qu'à la fin de la soirée, je suis plus en désordre qu'au début. Un travail de moine... que j'abandonne pour ce soir.

@ Lise : Mais oui, on est ce qu'on écrit, alors t'es super belle toi-même, ma chère Lise. Et tendre. Et douce. Et sensible aux autres, avec une capacité d'écoute comme on ne voit pas souvent... Se connaître dans la vie réelle, tu dis? Ça comporte quand même quelques risques. On avait réalisé ce rêve il y a 10 ans, la gang dont Jacks et moi faisions partie, c'était dans les Laurentides, la région la plus centrale pour la vingtaine que nous étions des quatre coins du Québec, et j'ai répété l'expérience ensuite quand on m'y invitait. Je te dirais qu'il n'y a pas tellement de surprise, les gens sont vraiment ce qu'ils écrivent... Peut-être que j'en ferai un billet à un moment donné...

Soisig a dit…

Je me souviens d'une belle rencontre à Rouyn-Noranda où je t'ai rencontré en "personne" chère Zoreilles.

Je peux donc assurer sans réserve que tu es la même belle âme!

Je n'ai jamais réussi à aller faire la Route du Terroir à La Motte: je suis toujours partie sur la ... trotte à cette période là! Mais ce n'est que partie remise!

Travaille de bénédictin que le ménage des photos... Je te comprends, je l'ai fait quand je me suis séparée: nécessaire pour repartir à neuf (dans mon cas!), hihihi!

Tourlou

Jackss a dit…

Soisig a dit:
Je me souviens d'une belle rencontre à Rouyn-Noranda où je t'ai rencontré en "personne" chère Zoreilles.

Je peux donc assurer sans réserve que tu es la même belle âme!

Je seconde

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit…

Ma si belle et tendre Zoreilles,

Comme tu es gentille de nous présenter ta famille avec tant de chaleur et de nous faire partager des moments de bonheur toutes les fois que tu publies un billet !

Ma maman est en résidence, mais comme je l'ai déjà écrit sur mon blogue, son histoire est si triste que je ne parviens pas à l'écrire... De plus, elle est longue et je crains que mon texte n'endorme ceux et celles qui me lisent... Enfin, les mots me viendront peut-être, un jour.

Je t'embrasse bien fort Zoreilles, mon âme-soeur virtuelle, et j'envie tes bleuets qui sont sûrement plus délicieux que ceux que j'achète au magasin de fruits et de légumes... ;)

Zoreilles a dit…

@ Soisig : Ah la la, je sais pas quoi dire sauf que c'est réciproque, les affinités qu'on a quand on communique par écrit sont les mêmes quand on se rencontre. En plus passionné peut-être... Ça va plus vite, on raconte plus de choses en moins de temps, il y a les expressions, les attitudes, le non verbal, l'énergie, la voix (quand on s'appelle Zoreilles, on est très sensible aux voix!...) en tout cas, j'en garde aussi un excellent souvenir de cette rencontre. Elle était organisée par Câlin, de passage dans notre région. Il avait rassemblé quelques-uns(es) d'entre nous, dont toi, Chocolat, Lady Di, moi et d'autres dont j'oublie le pseudo mais pas la personne. Savais-tu ce qui était arrivé à Lady Di? Je ne voudrais pas t'annoncer ça trop bête... On s'en reparle bientôt... en personne!

@ Jacks : Heureusement, Jacks, que nous nous sommes rencontrés dans un premier temps rien que nous quatre, je veux dire nous deux et nos conjoints(es). Parce que dans le grand groupe, dans les Laurentides, c'était trop de monde à la fois, je trouve, j'en étais ressortie pas mal déstabilisée, j'avais eu des grandes joies mais aussi des déceptions... Mais je n'oublierai jamais l'instant précieux où je vous ai vus apparaître, Laure et toi, à la Maison Dumulon, à Rouyn-Noranda, pour vous amener jusque chez nous. Notre complicité prenait vie, faisait image, c'était magique! Tu es la première personne dans ma vie à être passée du virtuel au réel. Ça donnait le goût de répéter l'expérience. Vraiment!

@ Rosie : Mes vieux ne sont pas tous de la famille, même si plusieurs le sont. Je voulais faire ressortir que nous devrions profiter de tout ce qu'ils nous amènent de sagesse et de confiance dans notre vie qui va trop vite. L'histoire de ta mère qui vit en résidence, tu la raconteras un jour, quand tu sentiras que c'est le moment, les mots te viendront du coeur, comme toujours, je te fais confiance. Je t'embrasse aussi, charmante Rosie!

crocomickey a dit…

Tu m'as encore fait brailler ma ... toué là !

Anonyme a dit…

Merci Zoreilles pour ta belle réponse. Tu es de ces personnes qui enrichissent les autres, sans s'appauvrir elles-mêmes, car leur coeur déborde d'amour et de générosité.

Aujourd'hui spécialement, je suis tellement contente de te connaître, même si ce n'est que virtuellement. Puis-je, bientôt, m'inviter de manière privée, pour une tisane pomme-cannelle ?

Anonyme a dit…

@ Rosie,

L'histoire de ta mère n'ennuierait aucun de tes lecteurs. C'est que tu n'es pas prête à l'écrire. C'est correct, il faut respecter les limites psychologiques des gens.

Ceci dit, j'aimerais aussi t'adresser un tout petit mot en privé, sachant que tu es occupée.

@ Croco,

étant donné que je ne peux plus écrire avec mon compte Blogger, je te remercie pour tout. Tu as été le premier à m'accueillir chez-toi virtuellement, ce qui ne s'oublie pas.

Et je te souhaite du bonheur, pas des larmes, il y en a déjà assez versées inutilement.

Quelque chose me dit qu'un avenir plein de soleil t'attends...

Zoreilles a dit…

@ Crocomickey : Pauvre ti chou, je voulais donc pas ça pourtant! ;o) Le bonheur, ça peut parfois faire brailler. Je te souhaite de brailler encore... T'as de la chance, il y a pas mal de gars qui en sont incapables.

@ Lise : Mais oui, Lise, tu peux t'inviter pour ta tisane pomme-cannelle, j'en ai toujours de ta sorte, il y a de l'eau bouillante tant que t'en veux pour des réchauds et je garde toujours dans le haut de l'armoire ta tasse personnalisée. Tout est là, c'est quand tu veux!

Rosette ou Rosie, c'est pareil a dit…

Tu permets, ma belle Zoreilles, que je m'adresse à Lise par l'entremise de ton blogue ?

J'attends ton courriel avec grande impatience et ai bien hâte de te lire, ma tendre et douce Lise !

Merci, Zoreilles ! :-) Oh et en passant, je t'invite à venir prendre un coup de rouge ! ;)

Mijo a dit…

Un billet fort et puissant.
Tu reçois beaucoup de tes vieux mais tu donnes tellement aussi.

Julienne et Adéline qui te serrent si fort dans leurs bras, j'aime quand la Mamie Carmen de 100 ans 1/2 fait la même chose.

Zoreilles a dit…

Oh la la, ça faisait longtemps que je n'étais pas passée par ici!!!

@ Rosie : Que mon blogue soit un lieu de rencontre me ravit au plus haut point. Un coup de rouge? Oui, bien sûr! ;o)

@ Modotcom : Que t'es gentille... Je te retourne le compliment, c'est toujours un bonheur de te lire, ici ou chez toi.

@ Mijo : C'est grâce à ton commentaire de ce matin (dont j'ai été avisée automatiquement) que je suis revenue ici, après plus d'un an. La chaleur de l'accolade d'Adéline et Julienne est toujours aussi présente, je les ai vues, l'une comme l'autre, la semaine dernière encore. Je reçois probablement plus d'elles que ce que je leur donne. Oui, tu connais ce dont je parle, ta Mamie Carmen est fort attachante, à plus de 100 ans, je me souviens de t'avoir lue à ce sujet. Bises. xxx