mardi 21 août 2007

Laisser couler le Nord, prise 2



Oui, je sais, vous allez dire que je radote, j'écris encore sur le même sujet et je vous présente deux autres photos de la rivière Rupert. Mon frère vient de me les faire parvenir parce qu'on partage plein de choses, comme des photos, des bons moments, des préoccupations, des opinions, des implications, des intérêts mais surtout une enfance commune et mille bonheurs. Je voudrais bien lui attribuer le crédit photo mais l'anonymat requis sur les blogues m'en empêche. J'ai deux frères, mes meilleurs amis, pour vous situer un peu, je vous dirai que je suis l'aînée (et je m'en vante) mon frère de Rouyn-Noranda est l'enfant du milieu et celui qui m'a fait parvenir ces photos, c'est le cadet de notre famille, « mon frère de Val-d'Or ».

Sur sa première photo, on peut presque ressentir toute la puissance de la rivière Rupert (oups, je veux dire le fleuve Rupert, je me trompe tout le temps!...) alors, ce n'est pas pour rien qu'on a choisi cette rivière-là avant d'autres pour optimiser la production d'hydroélectricité. Je n'ai rien contre mais je soutiens encore qu'il y avait d'autres façons de le faire qui auraient pu éviter d'harnacher cette force de la nature.

Sur sa deuxième photo, on voit une île, regardez-la bien, elle n'existera plus très bientôt. En fait, cette portion de la Rupert sera déviée complètement, le lit de la rivière sera asséché à cet endroit et cette île n'en sera plus une.

Si cette transformation en profondeur de notre géographie me bouleverse et me questionne autant, ce n'est pas tant que ces beautés de la nature n'existeront plus, je ne suis pas si égoïste, je sais bien que peu de gens en profitent. Il me semble depuis toujours que la nature, y a juste ça de vrai, de pur, d'immuable, de palpable, de réconfortant, de fiable. Alors, quand on dénature la nature, qu'on veut la soumettre, la contrôler, qu'on décide de détourner une rivère puissante comme celle-là au profit de nos « business », sans considération véritable pour les impacts et conséquences de nos actions, je me dis qu'il n'y a plus rien qui nous empêche de rien...

L'étape d'après et vous en entendrez beaucoup parler dans les prochaines années, c'est qu'on vendra notre eau douce, celle de nos eskers, de nos grands espaces qui n'intéressent pas grand monde. Il est déjà prévu qu'on la fera circuler dans des tuyaux immenses, comme des gazoducs, jusqu'au sud des États-Unis et au Mexique. Notre richesse, on ne s'en préoccupe pas beaucoup mais d'autres ont compris sa valeur, sa rareté et sa pureté, ils se l'approprient tranquillement. On a déjà commencé à vendre aux Américains, en Abitibi-Témiscamingue, notre eau la meilleure au monde. C'est la suite logique qui se magouille actuellement derrière des portes closes à Montebello, mine de rien, en catimini, pendant qu'on s'intéresse aux viaducs, aux accomodements raisonnables et autres trucs de la vie quotidienne des Québécois.

Que ça se passe dans la région Abitibi-Témiscamingue, Nord-du-Québec ou ailleurs, ça me fait le même effet. Je ne prends pas ça personnel parce que c'est chez moi, enfin, plus près de chez moi que si j'habitais Montréal, Québec ou la Gaspésie. Je vous ai raconté cette histoire la semaine dernière, à partir d'une expérience personnelle, pour lui donner un angle où je me l'appropriais un peu mais tout le monde est concerné par ce qui se passera sur la Rupert, que vous la connaissiez ou pas, que vous l'ayiez vue, aimée, pagayée, survolée ou pas. C'est surtout ça que je voulais vous dire.

20 commentaires:

Anonyme a dit…

La première photo est tout à fait saisissante. J'en ai des frissons. Que c'est donc beau, une rivière déchaînée!

Anonyme a dit…

Tu as raison ces big la Rupert, ces plutôt un fleuve, un beau fleuve. Je ne suis pas contre la production d’électricité moi non-plus, mais pourquoi toujours choisir la mauvaise solution. Et pis, après tout, ces territoires sont à nous, non. Ces comme la forêt, elle est publique. Pourquoi ont ne nous consultions pas, nous, les propriétaires !
Ces pas à nous tous de décider de ce que l’on veut faire de notre bien??? Çé ben plus le fun $$$$ en catimini comme à Montébello de faire les affaires par en dessous n’est-ce pas.

Déjà bien amorcé la vente de notre eau à des compagnies étrangères dans plusieurs territoire du Québec et sans redevance en plus. Ici, tout près de l’aéroport de Mirabel, il y a Danone, compagnie française qui puise l’eau dans la nappe phréatique. Quand l'autoroute 50 a été construite les coûts ont étés majoré de cinq millions de dollard pour des installation dont le but est de protégéer la nappe des déversements possible d'hydrocarbures ou des sels de déglaçage l'hiver. Ces nous qui payons ça avec nos taxes.

Pourquoi nos décideurs donne notre bien aux étrangers ? Ces quoi l’affaire ? Depuis la vente du fer de la cote Nord à une cent la tonne aux américains sous le règne de Duplessis ont donne nos richesses à qui mieux, mieux. Ils en connaissent bien la valeur eux ces hommes d’affaires. Leurs préoccupations sont plus économiques que terre à terre comme les accommodements raisonnables, viaducs et Elvis Gratton.

crocomickey a dit…

Moi ce qui m'enrage avec ces ventes de notre eau douce, c'est que collectivement, on en retire rien, sauf les quelques emplois près des sources d'approvisionnement. Pourquoi ne pas exiger des "extracteurs" quelque chose comme 5 cennes le litre ? Après tout, la klisse de bouteille d'eau se vend quasiment aussi cher que le litre de pétrole raffiné viaaaarge. Alors que l'Alberta ou Terre-Neuve retirent plein de cash des extracteurs de pétrole, ici c'est que dalle. Pourquoi ? Comprenons bien que je ne souhaite pas qu'on assèche tous ces points d'eau pour les amerloques, mais au moins pour les sections déjà siphonnées, faisons payer ces revendeurs pour le meix-être financier du Québec. Non ? Es-ce que je passe à côté ?

bibconfidences a dit…

Particulièrement concernée parce qu'étant d'Amos, ( on commence à le savoir ) l'eau des eskers est un sujet qui me touche particulièrement. Il y a quelques années on a construit à St-Mathieu là ou l'esker passe et où l'eau de ma ville est puisée une usine d'emouteillage d'eau. Baptisée "Esker" ( À ne pas confondre avec cette nouvelle "eau" Eskar, avec ou sans e je ne me rappelle plus ). Cette eau était la même qui sortait de nos robinets. Dispensée de chlore parce que très pure, cette eau a été nomméee, à plus d'une reprise, meilleure eau au monde dans un certain concours.
L'usine à du fermer faute de rendement. Elle doit toujours y être presque intacte, attendant les prochains requins qui ne sont sûrement pas très loin, rêvant de "nager dans ces eaux".
Imaginez une eau plus pure et plus froide que la meilleure des eaux embouteillées qu'il vous ai été donné de boire... Moi c'est l'eau que je buvais à même le robinet. Je ne connaissais pas ma chance alors...

Zoreilles a dit…

Je suis désolée, Bibco, mais je vais te faire de la peine...

Tu as très bien suivi ce dossier... jusqu'en 2004, au moment où l'usine d'embouteillage de St-Mathieu d'Harricana devenait inactive pour cause de non rentabilité ou, le temps de trouver du financement et de poursuivre sa mise en marché. En effet, l'eau Esker, comme l'eau d'Amos, tire sa notoriété du fait qu'elle vient des eskers, ces filtres naturels qui produisent une eau dont la pureté et la limpidité restent à ce jour inégalé et c'est pourquoi elle s'est méritée à plusieurs reprises le titre très enviable de la meilleure eau au monde.

À la fin de 2005, l'entreprise Eaux Vives Harricana passait aux mains de Eaux Vives Water Bottling, propriété de Morgan Stanley Strategic Investiments, une société américaine qui l'achetait pour 18 M $. Très peu de temps après, deux entreprises chinoises qui gèrent des dépanneurs et des centres d'achat ont acheté leur premier stock des Américains (maintenant commercialisée sous le nom de Eska au lieu de Esker), soit 10 millions de caisses de 24 bouteilles d'eau de l'esker de St-Mathieu, une transaction évaluée à 70 M $. L'année suivante, ils triplaient leur commande, soit 30 millions de caisses d'eau Eska, une transaction évaluée au moins à 200 M $.

Donc, ma chère Bibco, l'eau la meilleure au monde que tu buvais quand t'étais jeune, à Amos, aujourd'hui, les Chinois, les Américains et plein d'autres gens de plein de pays s'en régalent. Elle est toujours puisée dans les eskers mais ce sont les Américains qui font la piasse avec.é

Désolée de te faire de la peine...

Zoreilles a dit…

J'ai été dérangée pendant que j'écrivais ce commentaire et je ne suis pas certaine d'avoir été claire mais notre eau, elle appartient DÉJÀ aux Américains, du moins pour celle qui vient des eskers de la région d'Amos.

Ce n'est que le début. Nous avons ici de l'eau douce en grande quantité également, même si ce n'est pas de l'eau des eskers. C'est ça que les Américains reluquent avec envie, qu'ils veulent transporter dans des pipelines jusqu'au sud des États-Unis et au Mexique. Même nos élus s'inquiètent des projets qui se magouillent aujourd'hui et dont nous entendrons parler plus tard, quand tout sera signé.

Les Américains nous achètent notre hydroélectricité à gros prix mais pour notre eau, ils prennent de l'avance, ils veulent la posséder, pas l'acheter.

De ça, vous n'en entendrez jamais parler.

Amourable a dit…

Je ne sais pas quelle catégorie est le rapide de la première photo mais je ne puis imaginer quelqun le traverser en canot. Chapeau à tes frères s'ils en ont eu l'audace et le courage. Ils doivent être de vrais experts à mon avis.
Pour l'eau, mon avis est que cette eau appartiens à la terre. La nature en a autant besoin que nous de cette eau et l'environnement ainsi que la géologie où elle se trouve sera grandement affectée si on la puise en énorme quantité. On a qu'à regarder dans l'ouest Américain où la nappe fréatique a été totallement asséchée pour des fins d'agriculture. Je serais d'accord pour la partagée avec les plus démunis mais la vendre à des Américains pour qu'ils arrosent leur désert! Alors là non, non, non,.....

Zoreilles a dit…

@ Amourable : C'est sûrement un rapide classé comme R-5 et ni mes frères ni Crocodile Dundee n'ont jamais « descendu » un tel rapide en canot. Plutôt, quand ils arrivent dans de tels endroits, ils peuvent faire un portage ou alors, ce qu'ils appellent faire de la cordelle, c'est-à-dire, quand c'est possible, laisser le matériel dans le canot et à partir du rivage, avec des petits cables, faire traverser tout ça de l'autre côté des rapides. Sinon, il faut portager, c'est ce qui se produit le plus souvent.

Et pour vendre notre eau aux Américains, on a beau ne pas être d'accord, c'est déjà commencé mais on peut quand même espérer éviter le pire, si on est sensibilisé à ça et qu'on réagit.

Le pire serait, à mon avis, qu'on reste indifférent.

bibconfidences a dit…

Tu es sérieuse, l'eau Eska c'est mon eau? C'est vrai que j'ai de la peine....Ce matin dans la presse il y avait un article justement sur les négociations à propos de l'eau....C'est très clair qu'on veut que le public en sache le moins possible....Y a-t-il des organismes qui tente d'informer la population? Où as-tu pris tes infos?
Je te suis reconnaissante d'avoir écrit ce billet...Et un gros merci pour les infos, je vais me mettre à jour, les gens à qui je m'informais à Amos ne m'ont jamais dit ça! Ils ne doivent pas prendre ça très à coeur....Je relis ton commentaire et j'en ai la chair de poule....On pollue et au lieu de trouver une solution on puise encore plus dans les ressources de la terre...Je fais un copier coller de ton billet et je l'envois à des amis...

Zoreilles a dit…

@ Bibco : Je savais bien que je te ferais de la peine...

J'ai pris mes infos au fil du temps, dans l'actualité régionale et pour être certaine de ne pas induire en erreur ceux qui me lisent, j'ai fait une petite recherche sur Google, surtout pour avoir les dates, les noms exacts, etc. Si tu veux lire l'intégrale de ces informations, sur Google, tu tapes « eau Esker » ou encore « eau des eskers » et tu y retrouveras toutes les informations citées plus haut.

Entre l'entreprise Eaux Vives Harricana et Eaux Vives Water Bottling, division de Morgan Stanley Strategic Investments, j'ai escamoté la courte période de temps où l'eau des eskers était la propriété de Parmalat, une multinationale italienne qui, elle, a vendu aux Américains.

Cette semaine encore, notre député Bloquiste, Marc Lemay, s'inquiétait beaucoup de l'avenir de notre eau, comment c'est géré. Il essayait de réveiller le monde mais on ne lui accorde pas beaucoup de temps d'antenne dans nos médias... D'abord, c'est pas important, il devait y avoir un petit pont qui chambranlait quelque part et on y a envoyé tous nos journalistes!

Mais c'est pas parce que je ris que c'est drôle...

voyageuse du monde a dit…

Tu m'épates toujours autant, à l'affût de la moindre information, des moindres détails. Et toujours si engagée, je t'admires. Je n'ai pas cette foi là, ni cet engagement là. Mais j'admire ceux qui milite et qui défende des causes surtout quand elles sont justes et que le sort de l'humanité peut dépendre.
Il y a un film avec Kevin Costner qui a été fait il y a quelques années, ça s'appelle un monde sans eau, et c'était justement sur le fait qu'on avait plus d'eau potable mais en plus, il n'y avait presque plus de terre, tout était inondé, je ne sais pas si quelqu'un a vu ce film, mais c'était assez impressionnant. Je me rappelle que ça m'avait laissé un arrière goût assez désagréable, d'ailleurs en sortant de ce film, je trouvais inconcevable qu'avec l'avancement actuel de la science, on n'ait pas encore trouvé le moyen de rendre l'eau des océans potable ou du moins utilisable pour certaines choses.
Dans ce film, l'eau, la terre, le moindre brin d'herbe sont devenus des biens précieux.
Peut-être pas un grand film mais qui porte à réflexion.

voyageuse du monde a dit…

resalut, ma chère zoreilles, je viens de me rappeler tout à coup comme ça que le titre du film c'était un monde sans terre et non un monde sans eau. Comme quoi, ton message sur notre eau m'a vraiment perturbé.
bye

Anonyme a dit…

Bonjour
Je trouve ton billet très interessant.C'est un sujet dont il faut discuter et prendre position. Merci pour tes connaissances. J'aime beaucoup tes écrits on sent un profond respect pour la nature.
Robert (Terrebonne)

Zoreilles a dit…

@ Voyageuse du monde : Oh, tu sais, je n'ai aucun mérite, je suis obligée, par mon traval, de suivre l'actualité, surtout au régional, et ces situations m'interpellent tellement, je les prends trop à coeur et ça me fait du bien de partager mes inquiétudes et préoccupations. D'ailleurs, si je suis de l'Abitibi-Témiscamingue, ce qui se passe dans le Nord-du-Québec me touche autant, ces deux régions sont en quelque sorte un peu la même, en tout cas, pour moi, peut-être parce que j'ai grandi à Matagami...

@ Robert : Merci. C'est la première fois que je te « rencontre », alors, je veux te souhaiter la bienvenue officiellement et n'hésite pas à revenir faire ton tour, ma porte est toujours ouverte!

Anonyme a dit…

Zoreilles, billet très pertinent.

La ville de Québec est aussi, semble-t-il, de plus en plus propriété des Américains. Je n'ai aucune peine à croire les rumeurs ayant voulu que ceux-ci soient prêts à intervenir, armés, lors du fameux dernier référendum. Ils conservent une petit partie de la couleur locale, çafait encore plus walt-dysnéins.

Savais-tu que c'était un arabophone qui était propriétaire du Chateau Frontenac? Bien oui.

L'épaisseur doit être un concept québécois. Excuse-moi, mais je suis découragée de notre planète et de tant ses habitants humains.

Zed :-(

OMO-ERECTUS a dit…

L'eau a toujours été associée à un élément de la nature. Cela est juste, après tout. Maintenant, elle est devenue une richesse naturelle. Quelque chose de précieux, mais aussi de précaire, compte tenu d'un environnement qui se dégrade, d'une population mondiale qui ne cesse de croître et de nouvelles habitudes de consommation.

Il n'est pas si loin le temps où s'offir un verre d'eau consistait à ouvrir le robinet, que l'on soit à Montréal ou en Abitibi. Aujourd'hui, nous carburons aux bouteilles et aux distributeurs d'eau. Voilà bien un changement de garde majeur au cours des 30 dernières années.

Quand une ressource naturelle devient richesse naturelle, on la protège et on l'exploite de façon censée. On impose un droit pour son extration ou son exportation, et on réinvestie dans cette nouvelle richesse.

Les nouvelles économies imposent des changements dans l'environnement qui nous entoure, que ce soit une route, un barrage hydroélectrique ou un parc industriel.

C'est là une réalité à laquelle il nous faudra nous habituer .

crocomickey a dit…

Je viens d'aller faire le tour des photos du site "Les Merveilles ...". J'en suis soufflé ! Particulièrement par les petites-phrases-commentaires qui sont délicieuses. L'orignal-albinos, la maman-champignon et le feu d'articices hivernal = wow ! Pas moins de 200 photos extra de ton coin de pays. Allez voir ça. C'est vraiment pété !

Anonyme a dit…

Je voulais seulement laisser le 19e commentaire, pour égaler ton "record" de l'autre jour ;-)

Zoreilles a dit…

@ Zed : Oui, je savais que le Château Frontenac (une véritable institution pour nous, Québécois) appartenait maintenant à d'autres qu'à nous, j'ai de la famille à Québec, on en discutait dernièrement. Je vois aussi par tes récents commentaires ici et ailleurs que la nature humaine semble te désoler dernièrement mais je t'encourage à te retrousser les manches, nous avons beaucoup d'éducation à faire...

@ Omo-erectus : Toujours très pertinent, mon cher ami, vous nous faites réaliser avec sagesse et acuité que ces nouvelles économies doivent être replacées dans un contexte plus global, mondial, avec son évolution très rapide au cours des dernières années. Vous êtes très sage, c'est bien vrai que vous avez 100 000 ans!

@ Crocomickey : Je m'empresse de transmettre ton commentaire aux deux concepteurs du site des Merveilles de l'Abitibi-Témiscamingue, mon frère et son fils (43 ans, 13 ans). On les appelle familièrement Joce et Jean-Mi. Ils ont conçu, réalisé et investi beaucoup d'eux-mêmes dans leur site, dès ses tout débuts, le 22 septembre dernier. Devenu interactif au chapitre des photos, les expressions qui les accompagnent sont plutôt l'oeuvre de mon frère, quoique Jean-Mi et lui sont tellement complices que le crédit revient probablement aux deux. Dans ce projet père-fils, ils vivent de belles grandes choses, ils ont atteint déjà le plus magnifique objectif qui soit, une complicité exceptionnelle, des talents complémentaires. Et moi, je suis très fière d'eux!

Tu veux un « scoope »? Parmi les photos, il y en a une seule où l'on peut identifier clairement une personne mais ils ont obtenu son approbation pour publication. La photo (de 2006) s'intitule « Regards sur nos espaces » et le gars qui s'émerveille ainsi de nos espaces, c'est mon Crocodile Dundee! On voit dans ses yeux tout son amour de la nature, de nos forêts, nos rivières...

Les photos du site sont fournies par 73 photographes, dont moi! Nous sommes donc nombreux et nombreuses à tirer une petite vanité de ton commentaire!

Sais-tu ce qui leur ferait plaisir à Joce et Jean-Mi? D'atteindre les 100 000 visiteurs sur leur site pour leur premier anniversaire, le 22 septembre prochain... Donc, ton invitation à y aller, je la seconde avec enthousiasme!

Anonyme a dit…

Salut
Un gros merci pour les bons mots sur merveillesabitibi-Témiscamingue,nous sommes fiers de notre région, c'est tout. C'a fait grand plaisir de vous lire cher Crocomickey et toi Zoreilles d'être ton frère et ton 21e ou 22e commentaires!(hi-hi)