Photo 1 : Photographié à l'heure du souper, ce colibri s'exécutait dans une lumière plus belle que ce matin, donc, je l'ajoute après avoir mis en ligne mon billet d'aujourd'hui!
jeudi 26 août 2010
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Photo 1 : Photographié à l'heure du souper, ce colibri s'exécutait dans une lumière plus belle que ce matin, donc, je l'ajoute après avoir mis en ligne mon billet d'aujourd'hui!
samedi 21 août 2010
Terroir et gourmandise
Photo 1 : Tout à l'heure, nous étions en famille et sous la pluie pour faire la Route du Terroir, à La Motte, un événement annuel que je ne saurais manquer. Isabelle et Félixe s'y sont amusées autant que moi.
http://www.municipalitedelamotte.ca/route_du_terroir/index.php
et aussi des pouvoirs magiques des pierres de fées qu'on y trouve, sur le bord de l'Harricana où nous sommes nées, comme sur les rives du lac La Motte. Et tant qu'à jaser de ce qu'on a en commun, Fitzsou me demande si je connais la fameuse tarte aux pommes du Broadway Pub. Tu parles si je la connais, c'est une expérience gourmande et mémorable que j'ai eu la chance de vivre deux fois dans ma vie...
lundi 16 août 2010
Voyager seule
Photo 2 : Dimanche à l'heure du souper, j'étais sur le point d'arriver chez nous, à destination, après ce petit voyage court mais intense, où j'ai roulé pas mal de kilomètres, pour l'amitié et le plaisir. Ce ciel étrange et serein, après l'orage violent qui m'avait obligée de m'arrêter en chemin, venait illustrer comme par magie ce plaisir que je ressens toujours à...
Voyager seule
Je partage beaucoup de choses avec Crocodile Dundee, dont ma vie, ce qui n'est pas rien! Il n'aime pas voyager, il a le droit si ça lui chante, il vit beaucoup d'aventures passionnantes ici, dans notre région, à notre camp de Rapide Deux où je l'accompagne souvent, ça le comble de bonheur et moi aussi. Un jour, j'ai compris que j'avais le droit de rêver aussi d'autre chose, de voyager malgré ses limites à lui, j'ai arrêté d'espérer vivre ça en sa compagnie, et qu'ainsi, on en aurait que plus de choses à se raconter et à partager puisque chacun de nous respectait l'espace de l'autre.
Depuis, je voyage souvent en solitaire. Et j'adore ça. En plus, j'aime conduire, même de longues distances. J'ai compris ça quand j'ai célébré mes 50 ans. Je suis allée toute seule séjourner dans cette auberge qui me fascinait depuis bon nombre d'années, une belle d'autrefois, avec ses jardins, ses vitraux, ses meubles antiques, ses dentelles, ses broderies, ses bibliothèques remplies de beaux livres. J'avais pour quelques jours tout le grenier à moi toute seule, à prix plus qu'abordable, avec des fenêtres qui donnaient sur la rivière Gatineau, un bureau de madame pour écrire, une salle de bain de princesse, un lit immense et douillet, des fauteuils, des canapés confortables, des oeuvres d'arts partout, la chaleur du bois, des lampes qui diffusaient des lumières douces et tamisées. Bref, le décor d'une petite fille rêveuse qui réalise toutes ses envies pendant qu'elle est en vie! Et j'ai bien fait, cette belle d'autrefois n'est plus une auberge mais une maison privée depuis l'année suivante. On aurait dit que je l'avais pressenti!
J'ai été souvent par la suite passer quelques jours « dans l'sud » du Québec, parfois par affaires, parfois pour le simple plaisir d'entretenir l'amitié. À l'été 2008, j'ai eu besoin de retourner aux Iles de la Madeleine, pays de mes parents, de mes grands-parents, de mes arrière... et j'ai vécu là des moments qui laissent encore des traces merveilleuses dans ma vie de tous les jours. Quand j'aurai assez vu le Québec, ce qui n'est pas près d'arriver, j'irai ailleurs dans le monde, j'ai des envies et des désirs pour au moins 100 ans d'avance.
Je constate souvent le malaise et l'incompréhension chez des personnes qui ne comprennent pas que je voyage seule et que j'adore ça, comme si je faisais pitié ou que mes zamours seraient un peu comme à la dérive. J'ai beau leur dire que tout baigne dans l'huile, je vois bien qu'on ne me croit pas, qu'on pense que je fabule un peu et finalement, j'en viens toujours à cette conclusion que j'aime mieux mourir incomprise que de passer ma vie à m'expliquer!
En roulant toute seule, je peux choisir ma vitesse de croisière, ma musique, mes silences et mes réflexions sans jamais consulter personne. Quelqu'un m'a déjà dit : « Toi, tant qu'il y aura le moindre petit minou alentour, tu ne t'occuperas jamais de toi-même, tu t'étourdis à répondre aux besoins des autres ». Ça m'avait ébranlée. Je ne valorise pas du tout ce comportement-là mais je sais que j'y adhère sans m'en rendre compte. En voyageant seule, j'ai découvert une liberté qui m'est devenue précieuse et même essentielle.
Si vous saviez tout ce que je règle dans ma vie lorsque je roule entre 100 et 115 km/h, entourée de paysages qui m'enveloppent dans un cocon sécurisant. Je ne suis jamais aussi stable et enracinée que lorsque je suis en mouvance. Quel paradoxe! Et ce n'est pas le seul dans ma vie, je vous en passe un papier, c'est pourquoi j'ai besoin de réfléchir librement de temps en temps, de me répondre à moi-même à mes nombreuses questions, qui vont de très légères à existentielles.
Je ris de moi-même beaucoup, de mes travers surtout, j'en tire des conclusions plus ou moins songées, je cherche pourquoi j'ai toujours tant besoin d'écrire, ici et ailleurs, pourquoi des enjeux sociaux et politiques prennent tant de place dans ma vie, pourquoi je les vis avec tellement d'intensité et de passion, pourquoi je veux les partager avec le monde, alors qu'il serait si simple de regarder ça de loin, de me forger ma propre opinion, faire un petit geste de bonne volonté et c'est tout.
Parfois, je ris, oui, mais parfois je pleure, enfin presque, j'ai les yeux pleins d'eau plutôt. L'endroit au monde où ça m'arrive le plus souvent, c'est dans mon char. Mais comme ce n'est pas prudent d'avoir les yeux mouillés qui déforment ma vision quand je roule à cette vitesse-là, je mets un CD à tue-tête et je chante avec le band, j'enterre même l'artiste sans aucune gêne. Ou bien je m'arrête dans une halte routière, idéalement sur le bord d'un lac ou d'une rivière, et j'en grille une p'tite vite en faisant quelques pas.
Ce plaisir de la liberté, j'ai l'intention de le cultiver encore plus dans l'avenir. Bien sûr, je ferai d'autres sortes voyages quand l'occasion se présentera mais je ne me priverai plus jamais de ce bonheur récemment découvert de voyager seule. Surtout, ne me plaignez pas, j'ai la chance d'être très bien entourée dans le reste de ma vie!
Et puis, je ne suis pas si seule que ça sur la route, mon amie Sylvie dit toujours que je connais tout le monde, elle a bien raison au fond, on s'adresse à moi facilement, qu'on me connaisse ou non, j'ai un visage familier ça a tout l'air. Je pensais à Sylvie en rigolant quand j'ai fait quelques arrêts aux endroits habituels que connaissent bien les gens de l'Abitibi : Le Domaine pour une petite soupe de cafétéria, le McDo de Mont-Laurier pour un café à emporter, la Porte du Nord à St-Jérôme pour l'essence, et sur le chemin du retour, le kiosque sur le bord de la route à La Conception, le Shell chalet suisse à Grand-Remous pour le menu du jour et le journal, l'entrée nord du parc La Vérendrye pour la salle de bain ultra propre payée à même nos taxes (la SEPAQ) et à chaque endroit, je connaissais tout le temps quelqu'un qui venait me parler!
jeudi 12 août 2010
Le blogue de Malartic
Photo 1 : Sur le chemin du retour de ma fin de semaine « dans l'sud » du Québec, hier en fin d'après-midi, à l'entrée de la ville de Val-d'Or, là où la mine Sigma, opérée par Century Mining, signe cette cicatrice dans le paysage en guise de mot de bienvenue. J'essayais de me mettre dans la peau d'une touriste qui arrive en Abitibi...
Ce billet, j'avais commencé par l'écrire sans l'illustrer d'aucune photo. J'en ai rapporté quelques-unes hier mais elles ne traduisent pas vraiment l'ampleur de ce qui se passe. Alors, je vous invite, si vous avez un peu de temps libre, à aller lire les derniers développements dans le domaine minier de notre région, sur le blogue de Malartic, en cliquant sur ce lien :
http://malartic.blogspot.com/
La maison de Ken Massé, le dernier résistant, a été démolie aujourd'hui. Les photos que vous voyez sur le site ne sont pas tirées du début du film Avatar mais de ce qui se passe réellement à Malartic, en direct ou à peu près, avec l'exploitation de la mine d'or à ciel ouvert de la compagnie Osisko.
Au même moment, un ami, un rassembleur, un homme d'exception, un amoureux fou de la région, Guy Lemire, nous a quittés dimanche après-midi, un arrêt cardiaque... Il était avec sa famille à son chalet, en train de construire une cabane en forêt pour ses petits-fils. Ça ne va pas très bien pour ma région...
Lisez surtout s'il-vous-plaît l'hommage que lui rend Margot Lemire dans l'article publié sur le blogue. Guy était un être formidable, de ceux qui construisent des ponts et des régions, un pays tout entier. Ses funérailles auront lieu demain.
mercredi 11 août 2010
Pas de quoi écrire à sa mère
Toutes ces photos ont été prises dimanche dernier lors de la traversée annuelle du lac Dufault à la nage. Rien pour rivaliser avec la traversée du lac Memphrémagog ou du lac St-Jean, et encore moins La Manche, mais c'est pas parce qu'on est petits qu'on doit rester dans l'ombre!
lundi 2 août 2010
Beluas, défis et petites nouvelles
Photo 1 : Samedi dernier, avec ma famille, on avait rendez-vous tôt le matin pour passer la journée ensemble, aller aux bleuets dans les îles. Un moment de pur bonheur. À défaut de partager les photos de mes proches réunis et heureux, voici une de nos talles de « beluas »!
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