dimanche 15 mars 2020

LE PIÉGEAGE EN IMAGES

Depuis l'époque de nos premiers coureurs des bois jusqu'à aujourd'hui, l'activité du piégeage des animaux à fourrures laisse libre cours à une industrie pratiquée par des hommes et des femmes qui aiment à passer du temps en forêt et mieux connaître les habitudes de vie et comportements de ces animaux qui s'attrapent dans nos collets ou dans nos pièges. 

À la fin de la saison, le trappeur peut vendre ses fourrures à l'encan ou encore chez un grossiste en fourrures qui enverra cette récolte au tannage ou encore en usine pour en fabriquer des mitaines, chapeaux, bottes ou insertions de fourrures à rajouter sur un vêtement en cuir ou en tissus. 

Voici donc pour ceux que ça intéresse quelques photos que j'ai prises depuis que mon mari pratique cette activité, soit depuis l'an 2000. 


samedi 7 mars 2020

LA TRAPPE : FIN DE SAISON

La saison de la trappe, ou si vous préférez du piégeage, vient de se terminer, et c'était l'occasion pour nous jeudi dernier d'aller vendre chez le grossiste en fourrures le fruit du hobby de mon mari qui est trappeur depuis l'an 2000.

En même temps, c'était la semaine de relâche scolaire et nos deux petites-filles voulaient tellement venir avec nous à Barraute pour vivre cette journée-là depuis le temps qu'elles nous en parlaient. Nous sommes donc partis avec nos petites jeudi matin pour arriver là-bas vers 11 heures, débarquer toutes nos fourrures à l'atelier, recevoir l'argent qui nous était dû, ensuite aller dîner au resto d'en face puis poursuivre notre route vers Val-d'Or dans un premier temps, s'arrêter à la boutique Fourrures Grenier sur la 3e Avenue et se rendre chez nous à Rouyn-Noranda, fier d'avoir vécu ensemble cette belle journée et souper ensemble à la maison avec la Maman des petites qui terminait son travail à l'UQAT autour de 17 heures. 

La trappe, ça se fait dans le cas de mon mari sur son territoire de trappe à Rapide Deux. Cent cinq kilomètres carrés de forêt mature, de rivières et de ruisseaux dans lesquels il peut tendre ses pièges et collets pour récolter le moment venu loups, coyotes, castors, loutres, renards, pékans, martres, lynx, belettes, etc.  

Souvent il amène avec lui en forêt nos petites-filles qui ne demandent pas mieux que de participer à ce loisir avec leur papi, ce qui leur donne l'occasion de conduire la motoneige, dégager les sentiers et prendre des photos avec le gibier récolté. 

Sur les prochaines photos, vous comprendrez mieux de quoi il en retourne au sujet du piégeage des animaux à fourrures dans la forêt boréale. Et si vous avez des questions, ne vous gênez pas de les poser, je saurai probablement y répondre. 


jeudi 7 novembre 2019

UNE LANGUE INSULAIRE (SUITE)

À la suite du billet précédent et encouragée par mes amis à poursuivre sur cette lancée, je vous propose d'autres mots ou expressions qui ont cours aux Îles de la Madeleine et chez les Madelinots de partout.


UNE LANGUE INSULAIRE (SUITE) 

Du côté des expressions, il y avait Jean Lapierre, le politicologue dont l'avion s'est écrasé à quelques kilomètres seulement de l'aéroport du Havre-aux-Maisons, qui en avait plusieurs à son actif et qu'il avait popularisées dont son célèbre « Heureux comme un chien dans une boîte de truck ». J'ai même déjà vu cette expression imprimée avec une caricature sur un T-shirt dans une boutique d'artisans aux Îles. 

J'ai une tante native des Îles qui a plusieurs expressions drôles dans son langage. Lors de mon premier emploi, j'avais 17 ans, je faisais un budget en prévision de mes premières payes lorsqu'elle est arrivée chez mes parents. D'autres qu'elle m'auraient dit que je vendais la peau de l'ours avant de l'avoir tué mais elle m'a plutôt mise en garde parce que « je comptais l'œuf dans le tchu d'la poule »!


Quand on lui racontait une histoire triste à pleurer ou triste à mourir, ma grand-mère disait que c'était « triste à tirer des larmes des rochers ». Elle disait aussi d'une voisine criarde qu'elle était « folle amarrable » ce qui signifiait folle à lier. « Laisse-là badgeuler » voulait dire laisse-là gueuler, chiâler, rechigner. 

Aux îles, quand on épâre son butin su'a ligne, on va étendre son linge sur la corde pour le faire sécher. D'abord que le vent aux Îles, c'est un personnage qui fait partie du décor en permanence. 

Parler à la grandeur : Utiliser un langage impeccable et châtié, parfois même maniéré. Ex : « Après 6 mois à la ville, quand il est revenu, il parlait à la grandeur. »


Défaisure : Laine obtenue de vieux tricots qu'on a défaits pour la réutiliser dans d'autres ouvrages. Ex : « Une paire de bas faits avec de la défaisure ». 

S'enchouner : S'emmitoufler. Couvrir parfaitement comme le font les feuilles d'un chou. Ex : « Par les froides soirées d'hiver, elle aimait s'enchouner sous les couvertures ». 

Jlauder ou Gelauder : Geler à peine, légèrement. Ex : « La baie est gelaudée ou jlaudée ».


Par les petits : Ma grand-mère disait souvent cette expression qui signifie petit à petit. Ex : « Quand c'est que tu commences à vieilzir (vieillir) t'es obligée par les petits à larguer du terrain ». 

Haler : Transporter, tirer, remorquer. Ex : « Halez, halez mais halez tous ensemble ». 

Hucher : Crier, appeler d'une voix forte. Ex : « Si j'ai besoin de toi, je te hucherai ». 

Trâlée : Bande, troupe, groupe. Ex : « Une trâlée d'enfants ».


Traille : Laps de temps indéterminé mais généralement de longue durée. Ex : « Ça fait une traille qu'on l'a vu ». 

S'escarrer : S'installer confortablement, prendre ses aises. Ex : « Le politicien s'escarrait devant une assemblée gagnée d'avance ». 

À la valdrague : N'importe comment, en désordre, en pagaille. Ex : « Sur sa terre, tout s'en va à la valdrague ».


vendredi 25 octobre 2019

UNE LANGUE INSULAIRE

D'aussi loin que je peux remonter dans l'arbre généalogique de mes familles paternelles et maternelles, notre histoire part du Poitou, en France, pour venir s'établir en Acadie dès 1604. Vivant de pêche et d'agriculture, mes ancêtres ont subi la Déportation des Acadiens en 1755 pour se réfugier quelques années plus tard aux Îles Saint-Pierre et Miquelon, petit coin de France en Amérique, d'où ils sont repartis en un gros contingent, en 1793, pour coloniser les Îles de la Madeleine. Ils y sont depuis, établis plus particulièrement dans le village de Havre-aux-Maisons.


La tradition orale faisant partie intégrante de notre culture de peuple insoumis depuis toujours, il devenait évident que notre langue allait en garder des accents de vieux français, d'expressions maritimes et de particularités empreintes de toutes nos insularités, influencées par la pêche et la construction navale.


Si vous voulez, je vous amène à la découverte ou au rappel de quelques mots ou expressions typiques des Îles de la Madeleine, une langue que j'ai entendue tout au long de ma vie et que j'entends encore partout dans mes familles, ici et aux Îles. Des mots qui chantent ou qui font sourire, qui expriment mieux que tout des réalités qui réfèrent à la mer, aux bateaux et au vent du large. 


UNE LANGUE INSULAIRE 

Piège à fesses : Celle-là, elle me fait rire! Un jour, aux Îles, j'ai vu ces mots « piège à fesses » peints sur un banc public juste à côté d'une boutique d'art sur La Grave, à Havre-Aubert. Pas besoin d'explication pour savoir ce que ça signifie, on y voyait bien une invitation à s'asseoir!


S'amariner : S'habituer à une situation. Exemple : « Elle s'est amarinée rapidement à son nouvel emploi ». 

Tchaude : On dit un tchaude, comme par exemple un tchaude aux clams, un tchaude à la morue, etc. De l'anglais chowder. On peut dire aussi chaudrée. 

Déblâme : Excuse, prétexte, faux fuyant. Exemple : « Il s'est trouvé une déblâme pour ne pas venir ». 

Bord : Le bord d'un vaisseau. Par extension, le grand bord (salle familiale) le petit bord (la dépense, le garde-manger) à bord (à l'intérieur de) à contre-bord (à l'envers) de l'autre bord (l'autre côté de la mer, la grand'terre) prendre le bord (s'en aller) virer de bord (changer de direction). 

Le large : Haute mer. Exemple : « Prendre le large, regarder au large ».


Ancre : Instrument de métal lourd qu'on laisse descendre au fond de l'eau pour immobiliser l'embarcation. Par extension, à l'ancre signifie immobile, il y a aussi jeter l'ancre, lever l'ancre, s'ancrer, etc. 

Larguer : Libérer, détacher, partir. 

Bisque-en-coin : En diagonale, de biais.

Marée : Unité de temps vague, imprécise ou encore grande quantité. Exemple : « Il y avait une marée de monde ». 

Sawesse : Chapeau de pêcheur à large bord, imperméable. De l'anglais south et west. Parce que lorsque le vent est du sud-ouest, généralement il pleut.  

Pirate : Enfant ou adulte taquin, turbulent, joueur de tour, mauvais garnement. Exemple : « Dans sa classe, il y avait bien des petits pirates ». 

Beausir : Embellir, devenir beau. Exemple : « Le temps est gris mais à mon avis, il va beausir ».


C'est d'ailleurs sur ce joli mot que je vous laisse jusqu'à… une prochaine marée! 

jeudi 10 octobre 2019

JACKY VA SE DÉGOLFER

Savez-vous ce que signifie l'expression « se dégolfer »? Les Îles de la Madeleine, c'est un archipel situé en plein golfe St-Laurent.  Se dégolfer, ça veut dire quitter les Îles, se sortir du golfe, s'arracher de gré ou de force de ce lieu mythique, cet archipel en forme d'hameçon, qu'on ne quitte qu'en bateau ou en avion, pour aller… ailleurs.



JACKY VA SE DÉGOLFER

Mais Jacky, lui, va se dégolfer tout à l'heure, à 14 heures précisément, heure des Îles, une heure plus tard dans les Maritimes donc, et il ne le fera ni en bateau ni en avion. Je vous fais un peu comme qui dirait la chronique d'une mort annoncée : Jacky a demandé et obtenu l'autorisation pour l'aide médicale à mourir. 

Nous avons des liens de parenté, Jacky et moi. Mais je l'ai connu surtout virtuellement parce qu'il avait inventé, alimenté et animé depuis de nombreuses années une plateforme citoyenne madelinienne qui s'appelle Info Madelinot. Aujourd'hui plus de 6000 membres fréquentent assidûment son site pour s'informer, discuter, échanger, prendre des actions, supporter, se concerter, se mobiliser et s'encourager. 

Jacky a toujours su toucher le cœur de sa communauté, des Îles et d'ailleurs, parce que c'était tout un rassembleur. Un pacifique. Un écolo. Un gars de party qui aime le monde, l'humour et la musique. 

Il y a 3 ans, on lui a diagnostiqué un cancer et depuis ce temps qu'il fait tout ce qu'il faut de traitements, de changements, de thérapies, et tout cela avec courage, sérénité et résilience. Sur son site, il répétait souvent que tout devait se faire dans l'ordre et le respect, il rappelait souvent à l'ordre des personnes qui savaient plus affirmer et condamner que discuter et chercher à comprendre ou faire avancer les choses. Tout le monde aimait et respectait Jacky. 

Depuis quelques jours, il est hospitalisé à Cap-aux-Meules et on sait qu'il n'en sortira plus de cette chambre-là. C'est là qu'il recevra l'injection à 14 heures cet après-midi, entouré de ses proches, familles et amis. C'est aussi là que les gens vont le visiter depuis une semaine. Hier soir encore, ils ont apporté les guitares et ils ont chanté ensemble jusqu'à 20 heures 45. Jacky a fait rire tout le monde en fin de semaine, on a dit qu'on n'avait jamais vu plus serein que Jacky devant la fin imminente qu'il avait si ardemment souhaitée. 

Il l'a fait un peu pour lui-même mais aussi pour sa femme, ses deux filles, sa parenté et ses amis. Il a voulu prêcher par l'exemple dans sa communauté pour dire au monde que c'était possible de partir ainsi. Dans la dignité. 

Une autre expression typiquement madelinienne que je trouve originale et tout à fait de circonstances, c'est lorsqu'on dit d'une personne qu'elle est « sur ses puyinques », lorsqu'il n'y a plus rien à faire, médicalement, et que cette personne a « puyinques » (plus rien que) quelques jours ou quelques heures à vivre. Jacky est sur ses puyinques parce qu'il a choisi qu'il en soit ainsi. Je le respecte et je l'admire de vivre cette étape avec tant de force, de calme, de sérénité, d'humour, d'amour, d'amitié, de musique et d'heureusité. 

Auprès de lui aux Îles, ça circule sans relâche depuis la fin de semaine. Je le sais, je suis en communication avec beaucoup d'entre eux qui me donnent des nouvelles. Sur le site Info Madelinot, c'est pareil, les témoignages, vidéos, photos, souvenirs, messages s'additionnent et se multiplient. Jacky a publié hier soir son dernier message, tout simple, très beau et touchant. Il a légué sa plateforme à quelques-uns de ses meilleurs amis qui continueront son œuvre, celle qui lui tient à cœur. 

Des quatre coins du Québec, des Maritimes et des Îles, on a ce lien unique qui nous rattache à l'archipel madelinot et à Jacky aujourd'hui malgré la distance. On a lancé l'appel à toute la communauté là-bas de se rendre, nombreux, habillés en vert, dans le stationnement de l'hôpital à 13 h 30 pour que Jacky puisse voir de la fenêtre de sa chambre cette grande vague d'amour et tout le respect qu'on lui voue en l'accompagnant jusqu'à la fin. Ensuite, il pourra s'étendre sur son lit, recevoir l'injection et partir en paix. 

Pour ma part, je suis déjà en communion de pensée avec eux depuis quelques jours et ce matin, en me réveillant, j'ai pensé que c'était la dernière fois que Jacky voyait le soleil se lever. Oui, mon cœur est aux Îles avec toute la cousinerie et en ce moment, j'allume une chandelle, j'ai le goût de fermer les yeux et de chanter tout bas « J'aime ce petit coin de terre/Perdu là-bas aux grandes eaux/Où j'ai vécu avec ma mère/Mes premiers jours tendres et beaux/Les souvenirs de l'enfance/Viennent charmer mon âge mûr/Comme la vapeur que le vent balance/Embellit parfois ce ciel d'azur... »


vendredi 27 septembre 2019

ENSEMBLE ON VA PLUS LOIN

Marcher pour le climat, se mobiliser pour la planète, se rassembler pour les causes environnementales dans lesquelles on s'investit, qu'il s'agisse de sensibiliser nos décideurs, de s'informer sur l'exploitation de nos ressources naturelles ou d'empêcher le passage d'un gazoduc, de réduire le volume d'enfouissement des déchets, toutes les raisons étaient bonnes aujourd'hui, en ce 27 septembre 2019, de prendre une marche « de santé ». 


Ici, à Rouyn-Noranda, cette grande mobilisation citoyenne partait à midi du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, campus de Rouyn-Noranda, où nous laissions nos voitures, pour se rendre en marchant environ une heure plus tard à la Place de la Citoyenneté, au centre-ville, où après quelques déclarations et discours de circonstances, des autobus (électriques) nous ramenaient à nos voitures laissées près du Cégep et/ou de l'UQAT. 


Les chiffres officiels disent que nous étions 1400. Bien sûr, j'ai fait la marche avec du monde que je connais, particulièrement ma petite-fille Félixe et son autre mamie, Nicole, qui est ma grande amie. Dans ce genre d'activités, on se retrouve souvent avec des personnes qui partagent nos idées et nos préoccupations. Autrement dit, des gens avec lesquels on a des affinités. La pancarte qu'on voit au premier plan sur cette photo, c'est celle de Félixe, qui l'avait fabriquée cet avant-midi mais y avait réfléchi toute la semaine, sachant qu'elle allait se joindre à cette marche. Sa pancarte écrite en blanc sur fond noir est réversible. D'un côté, elle a écrit « Gazoduc, c'est laid comme une couleuvre!! Ark » et de l'autre, « Ensemble avec la science comme Greta ». 


Il y avait des représentants de tous les partis politiques fédéraux présentement en campagne électorale, des élus de nos gouvernements municipaux, provinciaux, des médias innombrables, des gens des milieux communautaires comme le Mouvement Zéro déchet Abitibi-Témiscamingue, le Groupe éco-citoyen de Rouyn-Noranda, le groupe d'opposition au gazoduc, la Coalition contre l'arsenic dans l'air, les représentants syndicaux, les étudiants des écoles primaires, secondaires, du collégial et de l'Université, et même ceux qui nous ont charmés plus que tout, les tout petits des CPE avec leurs éducatrices. Des citoyens de tout âge et de tous les horizons. 

ENSEMBLE ON VA PLUS LOIN 

Ainsi, ensemble, on a marché pour une seule et même raison : la planète. 


La belle Félixe, très heureuse d'avoir pris part à cette marche pour le climat et notre planète avec ses deux mamies, elle m'a emprunté mon téléphone portable pour faire une photo de nous trois quand nous sommes allées boire quelque chose après ce beau moment qu'on venait de vivre ensemble. 

samedi 21 septembre 2019

LA QUESTION SE POSE


C'était il y a quelques années, pour amuser nos petites-filles au camp, on avait eu l'idée de se fabriquer un tipi avec les moyens du bord, c'est-à-dire sans investir d'argent, seulement avec beaucoup de travail et de créativité. Aussitôt, les petites se sont mises à se prendre pour deux petites autochtones qui vivaient en forêt boréale. 


Tout était devenu prétexte à faire les mêmes activités que faisaient les Premières Nations à l'époque où ils vivaient en nomades ici, sur le territoire de tous les possibles.


LA QUESTION SE POSE 

Exaspérée de subir ce qui occupe et préoccupe bien trop les médias et l'actualité politique canadienne ces jours-ci, je me demande si mes deux petites-filles, déguisées en gens des Premières Nations, ne sont pas en train de se tirer dans le pied pour le jour où, devenues adultes, elles auraient l'idée de se lancer en politique et qu'on leur sorte ces squelettes du placard. Ben quoi, la question se pose!

Comprenez-moi bien, je ne suis pas en train de défendre le Premier ministre sortant mais j'aimerais mieux qu'on s'attaque à ses idées et ses politiques plutôt qu'à ses déguisements passés, du temps où il était loin de se douter qu'il allait un jour faire les manchettes pendant plusieurs jours avec ses excès passés de théâtralité et qu'il devrait s'en excuser à plusieurs reprises, sur toutes les tribunes.

Psssst… Ne me prenez pas trop au sérieux, vous aurez compris que je fais du sarcasme!