dimanche 14 août 2011

Mes plus belles années, prise III











Photo 1 : Quand on a quitté la roulotte du 4, rue Rupert, on a habité un loyer de la mine, au 6, rue Allard. C'est là que j'habitais, du côté gauche dans le temps que c'était un duplex. Le garage, il me semble que c'est le même que Papa avait construit. Avec les restes de 2" x 4", il nous avait fait des échasses, à moi et mes amis. Des heures de plaisir! Je ne me souviens pas que personne s'était pété la yeule... On jouait aussi à Police Délivrance, aux Drapeaux, aux Bâtons, à bâtir des campes sur le boulevard Matagami, à la corde à danser, à cachette, à chanter dans la balançoire, au baseball, aux ballounes d'eau, au ballon-chasseur, etc.




Photo 2 : Cette gloriette fleurie se trouve en plein centre-ville, tout près de l'école. Ailleurs, on aurait vendu ce terrain au plus offrant pour qu'il y installe un commerce. Pas à Matagami. Ceux qui administrent cette ville semblent l'aimer vraiment. Il y a des espaces verts et des parcs partout partout partout.




Photo 3 : La rivière Bell, au bout de la rue des Rapides. C'est là, vers le milieu de la rivière, sur les caps de roches, que j'ai piqué une bonne jasette avec Guy, après qu'on ait suivi l'un des sentiers aménagés qui mènent à ces lieux où le brochet et le doré abondent encore, comme me le disait ce bel ado qui « pognait son quota » à tous les jours.


Photo 4 : Du pont de la rivière Bell, sur la route de la Baie James, on a une autre vue sur la ville de Matagami. Ça me fait penser que j'ai même pas été voir la plage du 22... On dirait la Dune-du-Sud... mais au Nord!




Mes plus belles années III




Ne vous impatientez pas, j'achève! Mais j'ai encore trop de photos. Les plus belles ne se trouvent pas ici, mais vous pouvez les voir comme je les ai vues la veille de mon départ, quand je suis allée jeter un coup d'oeil sur le site de la Ville de Matagami, au http://www.matagami.com/




Vous y découvrirez plusieurs galeries de photos, et même des vidéos, ainsi que des renseignements très utiles sur Matagami, d'hier à aujourd'hui, et tout ce qu'on peut y vivre. Leur slogan est tout à fait approprié : « Matagami, une affaire de coeur! », on dirait que je l'ai trouvé moi-même, tellement il résume ce que j'aurais voulu dire pour communiquer mon enthousiasme et mes impressions.




Toutes les activités de plein air y sont à l'honneur, on peut même vous louer l'équipement qu'il vous faut, en toutes saisons. Il y a aussi une école de voile, Matavoile, qui offre des stages variés, de juin à octobre, sur le magnifique lac Matagami. Ah si j'étais riche...




Il me reste plusieurs photos et je reviendrai prochainement sur certains aspects fascinants de ce secteur, ou plutôt de la route qui mène à Matagami.




Comme à propos du lac Paradis, « au 57 », ce fameux lac de couleur émeraude, je vous raconterai la belle histoire vraie de ce phénomène étrange, ainsi que la légende autochtone qui y est rattachée. Peut-être que je vous parlerai de ma petite déception aussi, « au 57 ». Mais c'est pas sûr. Mais si je veux être franche, il le faudra.




À propos de Joutel, « au 72 », j'ai pris plusieurs photos à partir de la halte routière avec les panneaux d'interprétation qui racontent cette histoire en résumé. En trop résumé. Je ne pardonne pas encore aux minières d'avoir tout balayé de cette ville rayée de la carte, surtout après avoir eu la chance d'aller faire un tour au pays de mes plus belles années. Tous les enfants qui ont grandi et été heureux à Joutel n'auront jamais la chance que j'ai eue, moi, à Matagami. On leur a volé quelque chose de si précieux. Ils le savent, eux. Moi aussi, je le sais.




Sûrement qu'un jour je vous parlerai de l'esker de Matagami. C'est ce qui donne au paysage, à la végétation, au sol et au sous-sol, ses caractéristiques. La fonte des glaciers, il y a des millénaires, a laissé un bel héritage géologique à ce territoire qui a encore beaucoup plus à offrir que ce qu'on y exploite présentement, les forêts et les mines.




Et si l'on y puisait de l'eau, celle des eskers, la plus pure du monde entier? L'or bleue! Et si l'on vendait aux touristes le rêve facile à réaliser de profiter de tout ce que la nature généreuse propose, aux alentours de Matagami? Et la qualité de vie, à nulle autre pareille, là où le ciel est plus haut qu'ailleurs?



28 commentaires:

Solange a dit…

Quel beau décor! Comme on doit y couler des heures paisibles à profiter du grand air et des beautés de la nature.

Barbe blanche a dit…

Depuis la prise 1 jusqu'ici, je n'ai pu marrêter de te lire, te suivre partout, où tu nous amenais, je n'ai été capable de m'arrêter tant que je n'ai pas eu fini de lire ta dernière ligne, ligne au bout de laquelle, je te dis, MERCI, pour ce beaux voyage au pays de ton enfance, où tous les rêves sont possibles, MERCI.

Zoreilles a dit…

@ Solange : Tu as saisi l'essence même de cette petite ville. « Des heures paisibles à profiter du grand air et des beautés de la nature », c'est tout à fait ça! Merci de m'avoir suivie tout au long de ces trois billets.

@ Barbe blanche : C'est sûr que toi, l'attachement au territoire, les racines, les repères, l'amour du pays, tu devais t'y reconnaître pas mal! C'est d'ailleurs une réflexion que je me faisais sur le chemin du retour, que les gens qui vivent en région sont extrêmement sensibles à tout ça, ils ont un sentiment d'appartenance très fort, en général. C'est comme si on voulait posséder ce magnifique pays... pour mieux le partager ensuite... Si les politiciens avaient compris ça, ils auraient pu nous vendre cette idée avec plus de passion et de conviction.

Marico Renaud a dit…

Je viens de lire d'une traite tes prises 1, 2, 3. L'impression d'y être, mais pas assez pour ne pas avoir envie de pousser vers le Nord un de ces jours. Comme tu l'aimes ton coin de pays, comme tu sais partager cet amour!
Le cinéaste Pierre Perreault m'a dit il y a longtemps, à une époque difficile où je voulais filer à l'autre bout de la planète, "que ça n'avait pas d'allure mon affaire, que j'étais chimiquement faite de mon pays, question de molécules!" Il a gagné, ça m'avait calmée. J'étais restée et ne l'ai jamais regretté.
Toi, tu es un mélange de molécules madelinotes et abitibiennes. Mélange explosif et combien formidable. Bisous.

crocomickey a dit…

Et vive l'abitimadelinienne !

voyageuse du monde a dit…

Ta photo numéro 3, au bout de la rue des rapides, la dernière maison sur la droite en face de la légion, c'était notre maison, enfin plus celle de mes parents, je n'y ai pas vécu longtemps. Mais sans le savoir, je l'avais ma maison au bord de l'eau. j'allais m'esseoir sur les rochers d'où est pris ta photo pour lire, regarder la rivière, penser, relaxer. J'aillais aussi à la pêche avec ma mère, mais un peu plus loin et aussi se baigner à un certain endroit. On prenait un petit sentier derrière la maison et on arrivait à un endroit pleins de roches où on pouvait se faire dorer au soleil et faire trempette sans trop de danger.
as tu vu ma maison?

Zoreilles a dit…

@ Marico : Tu es patiente de m'avoir lue jusqu'au bout, il y avait longtemps que je n'avais pas écrit d'aussi longs billets, alors je me pardonne! Ton attachement à cette Terre, la nôtre, elle s'entend dans tout ce que tu écris, alors Pierre Perreault avait bien raison et je suis bien contente qu'il t'ait rappelée à l'ordre! D'ailleurs, il a tourné beaucoup dans les régions du Québec, et en Abitibi. Il demeure un phare pour les jeunes cinéastes.

@ Crocomickey : C'est ça, des Iles et de l'Abitibi, d'algues et de racines, de la mer et de la Terre, on pourrait dire que je suis comme une version surf and turf!!!

@ Voyageuse : Es-tu sérieuse, toi? J'avais jamais su où exactement tu restais, à Matag. En face de la Légion (qui n'existe plus) à côté de la rivière Bell... Ah ben tu parles? Mets-en que je l'ai vue, ta maison? Je n'ai pas beaucoup porté attention mais je l'ai vue, c'est certain, j'ai stationné tout près de là, pour aller au parc des Rapides, c'est de même que ça s'appelle maintenant. Tu devais entendre le bruit des rapides de chez vous? Quel endroit magnifique! Maintenant, les sentiers sont bien aménagés pour se rendre jusque sur les caps de roches? T'allais à la pêche là avec ta mère? Tu parles!

Anonyme a dit…

"C'est comme si on voulait posséder ce magnifique pays... pour mieux le partager ensuite..." et non le vendre au plus offrant comme le font si bien nos élus de tous niveaux!
Magnifique épopée mon amie... Je les ai vécues avec toi ces bribes de ton enfance,que tu nous racontes si généreusement.

MERCI! Soisig

Zoreilles a dit…

@ Soisig : L'amour du pays, profondément « groundé » dans le territoire, ça prend racine avec force dans des places comme Matagami, Normétal, Joutel, Lebel-sur-Quevillon, etc. Dans les grandes villes du Sud du Québec, c'est plus au niveau culturel que ça se passe. Par ici, c'est plus brut, plus extrême, plus sauvage comme appartenance. J'ai de la misère à expliquer ce que je veux dire mais nous habitons des pays différents dans le même pays...

Merci à toi de m'avoir suivie au pays de mes plus belles années, ainsi on aura l'impression de se connaître depuis très longtemps!

Est-ce que ton grand frère garde de bons souvenirs de Matag?

Anonyme a dit…

Ouin, les régions éloignées, on est plus racines enfoncées dans la terre que branches s'étendant dans les airs...
Oui, l'Abitibi et Matagami sont toujours présents en lui... tu sais qu'il a oeuvré auprès des communautés autochtones longtemps ensuite. Te raconterai...

Je l'attends début septembre! :-)
Soisig

Zoreilles a dit…

@ Soisig : J'ignorais qu'il avait oeuvré auprès des communautés autochtones par la suite. Tu me raconteras, ça m'intéresse vivement! Ta belle visite, c'est pour bientôt, début septembre, on y arrive à la vitesse grand V... ;o)

Lise a dit…

Zoreilles,

toutes tes photos sont magnifiques, et on voit que les gens qui vivent à Matagami respectent et aiment leur environnement.

Ici à Montréal, la STM a tenté (ah oui?) d'améliorer l'environnement autour des stations de métro, plutôt que mettre l'argent sur l'amélioration des transports en commun (temps d'attente, vingt minutes minimum quand tout va bien, dans une ville surpeuplée): à la station Beaugrand, où j'attends mon autobus, lorsqu'une marche de vingt-cinq minutes ne me tente pas, les espaces verts sont très rapidement devenus des dépotoirs à ciel ouvert: emballages plastiques, tasses de café carton vides, zillions de mégots de cigarettes. Je n'en peux plus de cette ville, et dès que ma mère ne sera plus de ce monde (elle a besoin de soins spéciaux, ce que tu sais) je décrisserai, pardon pour le mot, au plus vite.

J'ai déjà tout prévu.

Le factotum a dit…

Quel beau récit!
Quel beau voyage au pays de ton enfance...
Tu sais que c'est la seule ville que je n'ai eu la chance de visiter au Nord.
Bizarre quand même ...
Moi, mes quatre premières années à l'école se passèrent à Malartic.
À l'école Renaud, qu'ils ont rayé de la carte pour creuser le Trou...
J'avais aussi de bons souvenirs rattachés à cette école.
Imagine le sentiment qui m'a envahit lorsque j'ai vu le Trou ...
Quatre belles années de mon enfance parties en fumée.
Peut-être que ton écrit remplacera un peu ce que j'ai perdu là-bas.

Je cite un de tes commentaires:
"C'est comme si on voulait posséder ce magnifique pays... pour mieux le partager ensuite... Si les politiciens avaient compris ça."

Nanou La Terre a dit…

Je n'ai lu que "Mes plus belles années prise 3", mais, pas besoin d'aller bien bien plus loin pour sentir que le bonheur se trouve dans les joies simples de la vie, les éclats de rire, les jeux improvisés qui ont tant fait de bonheur... Nul besoin des richesses de l'argent, bien loin derrière ces purs et merveilleux instants de la vie...

Lise a dit…

Zoreilles,

j'ai oublié de dire , grand paradoxe, que je ne VEUX PAS voir disparaître ma mère!

:)

Lise a dit…

Zoreilles,

ce commentaire n'a rien avoir avec ton billet mais je veux encore te remercier de la porte ouverte à tous dans ta maison virtuelle.

Et surtout de ton écoute attentive, sachant lire entre les lignes, et répondant à chacun sans jugement. Je sais que je me sous-estime moi-même (c'est une psy qui me l'a dit), et que les autres finissent par faire de même, c'et imévitable. Mais ici jamais je n'ai eu l'impression d'être une moins que rien!

Le respect est un mot qui te définit absolument: je t'écrirai un courriel dans les prochaines semaines...

Anonyme a dit…

@Lise

je me permets de t'écrire un ptit mot amical.
C'est sûr que lorsqu'on a un parent vieillissant comme les nôtres, il y a un "présent" très prenant mais... il y aura aussi, je l'espére, un "après" qui nous appartiendra sans remords. :-)

Soisig

Zoreilles a dit…

@ Lise : J'ai vraiment eu l'impression à Matagami que les gens étaient plus respectueux tellement tout est propre. Ça ma réconciliée avec la nature humaine parce que ce n'est pas ce que je vois normalement ici non plus. Je sais que je parle de Matagami comme d'un monde idéal, ça fait bébé lala mais c'est bon de ressentir ça. Tu penses vraiment quitter Montréal un jour? T'as tout prévu? Tu m'en apprends une bonne là!

@ Le factotum : Je comprends ton sentiment quand on a rasé l'école de ton enfance, à Malartic. C'est fou, ce qu'on fait aux enfants, au nom du profit vite fait, dans les petites villes minières. Par contre, à Matagami, encore là j'idéalise sans doute mais les mines m'ont toujours semblé respectueuses des travailleurs et de leur famille. Et tu n'y es jamais allé? Étonnant! Mais il faut dire que Matagami, c'est pas mal le Sud du Nord-du-Québec, assez souvent ils sont rattachés à l'Abitibi-Témiscamingue au point de vue de leurs institutions. On retrouve le même phénomène à VVB (Villebois/Val Paradis/Beaucanton) qui sont rattachés à l'Abitibi-Ouest, même s'ils sont théoriquement dans le Nord-du-Québec.

@ Nanou : Je crois que j'ai eu l'enfance la plus heureuse qui soit... à Matagami. C'est peut-être pour ça que j'idéalise un peu cette petite minière... et que je m'y ressource autant!

Zoreilles a dit…

@ Lise : J'avais compris, Lise, que tu ne voulais pas voir ta mère disparaître... Voyons donc, personne ne veut voir sa mère disparaître! Quant au respect que tu ressens ici, c'est loin d'être virtuel, c'est vrai pour vrai. D'ailleurs, ce qui continue de m'étonner, c'est qu'en bientôt 5 ans, malgré les portes ouvertes, je n'ai jamais eu à déplorer de gens impolis ou irrespectueux. Les seules fois où j'ai dû supprimer un commentaire, c'est qu'on me l'avait demandé! Mon blogue est ouvert à tous, sans distinction, et j'apprécie sincèrement chaque commentaire, surtout la personne qui « signe » ce commentaire, qui prend la peine d'intervenir, avec moi ou avec les autres.

@ Soisig : J'aime beaucoup ta réponse à Lise. Je pense la même chose. Les gens très proches que j'ai perdus après les avoir longtemps entourés, aidés, accompagnés, aimés, il s'est produit comme une sorte de... je ne sais pas comment l'expliquer... mais je pouvais être sereine là-dedans, malgré la peine que j'avais. J'ai encore deux personnes âgées dans ma vie, tu le sais, et ça mobilise beaucoup de mon temps, de mes préoccupations, je n'entrevois pas la fin mais lorsque ça arrivera, je pense bien que je pourrai être en paix. J'aurai tout donné, même plus que j'étais capable. Et je ne regretterai rien. On ne regrette jamais ce qu'on a donné...

Lise a dit…

@Zoreilles et @Soisig,

grand merci à vous deux, sincèrement! Mais lorsque ma mère ne sera plus de ce monde, j'ai grand peur que ce sera aussi la fin de mon monde.

Merci à vous deux, pour votre écoute, votre générosité, votre grand coeur. Pas étonnant que vous soyez amies dans le réel; qui se ressemble s'assemble, ce n'est pas un cliché dans votre cas.

Lise ♥ ♥ XX

Zoreilles a dit…

@ Lise : J'ai beau virer ta phrase de bord et essayer de la comprendre sous différents angles, j'ai comme un blocage : « Mais lorsque ma mère ne sera plus de ce monde, j'ai grand peur que ce sera aussi la fin de mon monde ».

Tu disais dans un commentaire précédent que tu avais tout prévu. J'aimerais démêler ça et je suis très peu armée pour intervenir dans ces zones sensibles.

Lise a dit…

Zoreilles,

ne t'en fais pas. Je t'écrirai un courriel quand mon émotivité se sera calmée un peu. Tu as bien assez de tes soucis, de tes inquiétudes personnelles. Plus je te lis (et les commentaires) plus je réalise que ta vie n'est pas toute rose, malgré votre belle maison au bord du lac, et vos campes.

La vie n'est facile pour personne; quand ça ira mieux je t'écrirai, en privé. Pour le moment je me contenterai de lire les blogues, sans écrire...mais je serai toujours là!

Lise ♥

Zoreilles a dit…

@ Lise : Tu sais, ce n'est pas une maison au bord du lac et des campes qui amènent nécessairement le bonheur et la paix de l'âme! Je peux avoir l'air d'idéaliser parfois la vie que je mène, mais je ne parle ici que des choses que je trouve belles, un blogue, c'est un espace public, alors tout le reste, ça m'appartient dans ma vie personnelle. Je ne partage pas tout!

Comme tu dis, la vie n'est facile pour personne. Notre maison et nos campes ne sont que des lieux que nous avons choisis (et gagnés de haute lutte!...) pour vivre ce qu'on a à vivre!

Tu me rassures, j'avais peur quand tu parlais de la fin de ton monde et que tu avais tout prévu.

Anonyme a dit…

@Lise

C'est sûr que le départ de ma mère me chagrinera. Elle est au bout de sa route comme elle le dit si bien.

Après? On verra, un jour à la fois... J'aime tellement la vie, la nature, mes moments de solitude aussi...

bisous à toi,
Soisig

Lise a dit…

@Soisig

Un jour à la fois oui!

:)

Zoreilles a dit…

@ Soisig et Lise : ♥ et un bisou... à vous deux...

Mijo a dit…

La gloriette est magnifique. C'est tellement important les espaces verts dans une ville.

Zoreilles a dit…

@ Mijo : Oui, surtout dans une ville nordique, on est bien d'accord là-dessus!