lundi 16 juin 2014

Fin de semaine au campe


Vendredi dernier, en fin d'après-midi, on s'apprêtait à partir pour aller au campe lorsque ce bel oiseau dans un arbuste a attiré mon attention. On aurait dit qu'il posait pour moi. 


Pour se rendre au campe, on doit faire 90 minutes de route environ. D'abord, la 117 jusqu'à Cadillac, ensuite on prend le chemin qui mène aux barrages hydroélectriques de Rapide Deux et Rapide Sept. Après quelques kilomètres, on choisit l'embranchement qui mène à Rapide Deux, un chemin de 37 km. Ici nous sommes au km 21. On s'arrête pour cause de force majeure... pour laisser toute la place à... Voyez-vous quelque chose au loin à gauche du chemin? Une petite tache foncée?


Là, j'ai zoomé ma photo au maximum. On y perd en qualité mais on distingue mieux la maman orignal et son tout petit petit petit qui se tient sous elle, il ne la quitte pas d'une mamelle! 


En poursuivant notre route, on arrive à la marina de Rapide Deux, là où se trouvent les quais et notre chaloupe avec son petit moteur quatre temps qui nous permettra de traverser en 10 minutes le réservoir des rivières des Outaouais et Darlens pour se diriger au fond de la petite baie. Bien dissimulé sous les arbres, le campe nous attend. On n'aperçoit ici que le quai flottant et mon mirador. 


Il se fait discret mais le voilà. Une sorte de paix nous envahit dès ce moment-là. 


C'est comme de retrouver un vieil ami qui n'a pas changé. 


Le royaume du silence, c'est au dedans comme au dehors. 


À part une glacière, on n'a pas grand chose à apporter ni à transporter. Un petit baluchon avec quelques effets personnels et de la lecture peut-être... 


Cette perdrix s'est laissée approcher pour quelques photos. Elle ne semblait pas avoir peur de moi. 

Fin de semaine au campe

Je suis pas jasante, hein? Je suis toujours comme ça au campe! Ça fait du bien une cure de silence. Même mon cerveau arrête de penser pour vivre l'instant présent. Je voulais vous offrir la même thérapie, c'est pour ça que je vous ai amenés avec moi là-bas.