mardi 25 mars 2008

L'Abitibi-Témiscamingue, à bras ouverts + info de dernière heure

Photo prise l'été dernier à Petite-Vallée, au Festival de la chanson de l'endroit (en Gaspésie). Isa y était de passage lors de ses vacances, pour le soleil, la mer, la musique et les rencontres qui surviennent comme par magie, mais elle n'était pas inscrite officiellement comme auteure compositeure interprète et c'était voulu. Ce qui n'a rien empêché du tout!

Vous connaissez mon habitude? Une image, un message! Je viens tout juste de recevoir le fichier wav audio de la publicité de 30 secondes dont je vous ai déjà parlé et je cherche une manière de vous la faire entendre ici, surtout que je vous l'avais promis.

Appel à tous (et à toutes)

Si vous avez des suggestions à me faire sur la procédure à suivre pour insérer ici un fichier wav audio, n'hésitez pas, vous connaissez mes limites en entourloupettes informatiques et virtuelles?

Dernière heure : Je savais bien qu'en faisant un appel à tous (et à toutes) on finirait par trouver une solution... qui est venue de Joce et Jean-Mi, le duo père fils qui a conçu et réalisé le site « Les Merveilles de l'Abitibi-Témiscamingue » dont vous trouverez le lien en haut à droite. Pour entendre l'extrait sonore, allez voir sur le site des Merveilles, en page 12, mais tant qu'à être là, si vous avez quelques minutes, prenez le temps de fureter ailleurs aussi sur leur site. Bravo et merci, les gars!

dimanche 16 mars 2008

En direct de chez moi


Je viens tout juste de prendre cette photo, sur le balcon d'en bas, chez moi, là où je travaille. En fait, de mon bureau, je vois « ÇA », je me lève, je fais deux pas, j'ouvre la porte patio et je sors même pas dehors. Oui, c'est dimanche et je travaille parce qu'il le faut, je dois produire des choses et mon délai est très serré, comme ça arrive trop souvent. Mais je manque de concentration (avec ce beau soleil qui inonde la maison) et cette chose attire mon attention. Vite, mon appareil, jamais bien loin, pèse sur le piton, zoome au max et clic, je viens d'immortaliser cette drôle de chose!

On aurait dit qu'ils voulaient me faire un spectacle pour me distraire, la patente se met en branle juste entre chez nous et l'île-aux-sables. On dirait un hélico mais patenté dans un garage. Là, ça m'inquiète un peu, j'avoue... Ça fait du bruit, heille, ça veut voler, ça! En tout cas, moi, ça me dirait pas trop d'embarquer dedans.

Les secondes passent, l'hélice tourne de plus en plus vite, l'angle change, devient de plus en plus oblique, le bruit s'accentue. (C'est là que j'ai pris ma photo. Vous pouvez cliquer dessus pour voir de plus près la patente). Mais ils ont vraiment l'air de croire que ça peut voler... La patente se met à avancer lentement et puis, plus vite, même encore plus que la motoneige. Je vais tout perdre de vue, ils arrivent au bout de la presqu'île qui nous sert de rue. Le bruit change, je vois les gens sur le lac qui applaudissent. Je crois que ça y est, la patente... elle doit voler.

Quinze minutes plus tard, toujours pas de nouvelles de la patente. Ça y est, je suis inquiète, je n'arrive plus à me concentrer. S'il fallait qu'il y ait eu un crash... Ça doit être quelqu'un du coin, c'est certain, puisqu'ils étaient juste devant chez nous. Tout à coup, pendant que je transfère mes photos à l'ordi, je vois arriver ce drôle d'hélico, à toute vitesse, en sens inverse, qui ralentit jusque devant chez moi et même plus loin. Chez le troisième voisin à ma droite, il y a une dizaine de personnes, qui applaudissent, la motoneige revient. Tout le monde a l'air suuuuuuper content.

Si les apparences ne sont pas trompeuses, il y a un patenteux de ma rue qui s'est inventé un hélico dans son garage. Un hélico avec des skis. Comment voulez-vous que je travaille dans ces conditions-là!

mardi 11 mars 2008

Couleurs hors saison




J'ai pris la première photo du balcon chez moi, l'été dernier. En plein jour et durant la semaine, le lac est parfois tranquille et les huards s'approchent assez pour que je puisse les observer à loisir. Je vous rappelle que pour les voir de plus près, (on les appelle les plongeurs) vous pouvez cliquer sur la photo pour l'agrandir. La deuxième, je l'ai croquée dans une soirée rose et bleue, j'étais sur notre quai où je passe des heures et des heures à rêvasser, les pieds dans l'eau, la tête dans les nuages.

En attendant l'été

J'aime toutes les saisons mais j'avoue que l'hiver, à ce temps-ci, je commence à l'avoir assez vu! Pourtant, dans notre région, on n'aurait rien à se plaindre cette année, les tempêtes exceptionnelles et les accumulations de neige que nous n'avons pas eues nous ont distingués de l'ensemble du Québec, du Nouveau-Brunswick et de quelques secteurs de l'Ontario. Malgré tout, j'ai terriblement hâte au réveil de la nature et à la belle saison, tellement que je suis allée fureter dans mes photos de l'été dernier pour m'aider à patienter jusqu'au prochain.

Un lac très habité

Le lac Dufault a une superficie d'environ 50 kilomètres carrés, dont un très faible pourcentage est urbanisé. C'est là où j'habite mais il ne s'agit pas du secteur le plus intéressant de notre lac. Ça, les huards l'ont bien compris, ils se tiennent plus loin, là où il n'y a personne. Sur les 103 îles qui viennent ponctuer tous les parcours que nous aimons explorer, certaines méritent qu'on ne s'y aventure jamais autrement que d'une distance permettant seulement l'observation (avec des jumelles). C'est le cas de l'ile-aux-hérons où il convient de ne jamais accoster. Quand on a la chance d'avoir une héronnière sur un plan d'eau, il faut la protéger à tout prix. Ces oiseaux nichent très haut dans les arbres de la plus grande de nos îles et il est facile d'observer de loin, le soir, les grands hérons qui s'en reviennent aux nids pour nourrir leurs oisillons qui piaillent après leur mère comme des petits mal élevés qui en redemandent sans cesse. Ils sont touchants avec leurs becs grand ouverts et les grands hérons, si patients.

Mes préférés, ce sont les huards. Il y en a au moins 7 ou 8 couples qui reviennent chaque année. Ils sont magnifiques et nous font entendre leurs cris comme la plus jolie des musiques. Ils se rassemblent souvent à l'autre bout du lac au soleil couchant, ils s'interpellent et se répondent sans arrêt entre les îles. On arrête souvent notre petit moteur juste pour les écouter. Dans ce temps-là, ils s'approchent aussi de nous mais pas trop près quand même, ils restent très sauvages et je les comprends. J'aime les huards entre autre pour leur sentiment d'appartenance; ils reviennent toujours à leur lac. Les couples de huards sont fidèles tout au long de leur vie. J'ai déjà assisté, impuissante, à la réaction dramatique d'un mâle, complètement dévasté par la mort de sa femelle, une motomarine devait l'avoir pulvérisée... C'était poignant, d'une telle tristesse... Ils élèvent leurs petits ensemble, ces couples fidèles. Les mâles s'occupent aussi de leur progéniture, ils ont compris le partage des tâches et les bonheurs inhérents à cette responsabilité. C'est drôle de les voir nager avec un petit sur le dos!

Il y a des canards aussi, en quantité. Ceux-là, ils seraient plus faciles à approcher mais il n'est pas question de les nourrir, on les rendrait dépendants. Déjà qu'ils viennent parfois dans la cour profiter des graines que je laisse aux oiseaux. Une petite famille s'était nichée l'été dernier sous la maison de poupée à Isa qui nous sert maintenant de remise à jardin, située tout près de l'eau. Ils se croyaient bien cachés, ils nous faisaient rire. Quand ils partaient à la queue leu leu derrière leur mère, ils étaient gauches et mignons. Mais j'ai quelque chose sur le coeur par rapport aux canards mâles depuis que je connais leurs moeurs sexuelles. Ils seraient, paraît-il, assez violents. Cette rumeur m'est parvenue comme un écho entre les épinettes mais j'ai bien peur que ce soit vrai, j'ai déjà vu quelque chose de pas très édifiant. Pour les écureuils, en tout cas, j'en ai eu la preuve sous mes yeux, j'ai trouvé ça révoltant. Crocodile Dundee m'assure que la nature, c'est de même des fois et que je suis trop... humaine!

Bien sûr, il y a à l'autre bout du lac beaucoup plus d'espèces d'oiseaux, d'animaux et de mammifères, parce que la partie la plus habitée est beaucoup trop animée certains jours, ça attire ceux et celles qui font du ski nautique ou de la baignade à l'île-aux-sables. Normal, on est tout près de la ville. Mais le pire des fléaux, ce sont ces engins d'enfer contre nature, les motomarines. Je vous assure qu'aucun riverain n'en possède, on a bien assez de les voir et de les entendre virer en rond dans le même secteur, devant nos maisons, pendant des heures. Je me demande tout le temps à quoi ils pensent, quel plaisir ils peuvent éprouver à déranger ainsi tant de monde à la fois...

J'adore vivre ici, y travailler aussi, puisque mon bureau est chez moi. Mais si l'endroit est si animé à certaines périodes et en toutes saisons, mes moments préférés sont les petits matins calmes où le lac est un miroir, les levers de soleil flamboyants et les soirées rose et bleu.

Ah, vivement que cet hiver achève!

mercredi 5 mars 2008

Il en neige, des bonnes nouvelles!

J’ai pris cette photo aux fêtes, alors que nous étions réunis, tous les membres de ma famille, à l’Auberge Harricana, de Val-d’Or, un endroit magnifique de chez nous qui accueille beaucoup de touristes de partout dans le monde. Ne vous en faites pas, j’ai la permission d’Isabelle et Dominic pour publier cette photo et vous dévoiler tout ce qui suit!

J’ai aujourd’hui quelques excellentes nouvelles à partager et par les temps qui courent, elles sont bienvenues, mais j’hésitais quand même à le faire pour éviter de tomber dans le piège de la Môman-tellement-fière-qu’elle-n’en-voit-plus-clair-et-même-qu’elle-écoeure-le-peuple-avec-ça… Mais là, tant pis, je fonce, en me disant qu'on n’est toujours ben pas pour s'en cacher quand il arrive de quoi nous réjouir!

Vous connaissez ma passion et mon amour inconditionnel pour ma région, l’Abitibi-Témiscamingue? Évidemment, sinon, vous en êtes à votre première visite ici! Notre région, comme toutes les autres, tente de se positionner le mieux possible sur l’échiquier de l’offre touristique proposée aux voyageurs et vacanciers d’ici et d’ailleurs. Je vous présente donc Dom et Isa qui sont responsables de ce qu’on pourra voir et entendre dans cette publicité de 30 secondes qui sera diffusée les trois prochaines années lorsqu’on essaiera de vous convaincre que tourisme rime avec Abitibi-Témiscamingue.

Dominic a 25 ans. Un charme fou, du talent, un naturel et un charisme que j'avais remarqués dès son secondaire III, parce qu'il a toujours été très impliqué dans notre milieu culturel. Il a déjà beaucoup voyagé pour son jeune âge et vécu des expériences de travail fascinantes et formatrices. Après ses études à Montréal dans le domaine qui le fascine et le passionne, il tenait à revenir chez lui pour exercer son art, convaincu qu’on puisse en vivre en région, surtout dans la ville qui s’est inventé de toute pièce un Festival international du cinéma! Dominic est cinéaste, vidéaste et réalisateur, il a un regard unique, effervescent, sensible et brillant, je trouve qu'il imprime sa signature en filigrane sur tout ce qu'il réalise. Il a donc été emballé lorsqu’on lui a proposé ce mandat de la conception et la réalisation d’une publicité de 30 secondes qui montrerait tout ce qu’on devrait voir et imaginer pour avoir envie de venir découvrir l’Abitibi-Témiscamingue.

Au même moment, et sans savoir les liens amoureux qui les unissaient, on approchait Isabelle, 21 ans, pour qu’elle créée et produise la trame sonore de la publicité de 30 secondes qui devait nous faire entendre et imaginer tout ce qu’on devrait savoir et deviner pour avoir envie de venir découvrir sa région. Comme auteure compositeure interprète, on l’avait remarquée et c’est à elle qu’on confiait cette mission de tout nous chanter... en 30 secondes! Elle a tout de suite senti le besoin d’informer ces gens qu’elle se sentait très à l'aise et très proche de celui avec qui elle devait collaborer pour arrimer le concept et les images avec sa trame sonore…

En plus d’être amoureux, ils allaient collaborer à un même projet qui leur tenait tellement à cœur, puisqu’il s’agissait de faire partager à un public très large leur passion de la région qui les a vus naître et grandir. Lors de nos rencontres et soupers de famille, on a pu savoir en primeur quel concept Dominic allait mettre de l’avant (vraiment génial et qui nous ressemble) et Isabelle travaillait fort, de son côté, pour répondre à la commande ambitieuse et très précise de l’Association touristique régionale. Vraiment, ça bouillonnait d'idées et de créativité chez nos amoureux!

Lundi dernier, j’avais rendez-vous pour dîner en ville avec Isa. Elle voulait me faire entendre le produit presque final, pas encore mixé, mais avec tous les instruments de musique qui sont venus enrichir ses mots, sa voix, le son de sa guitare. Je suis tombée à la renverse, on a refait jouer le CD au moins 10 fois dans mon auto. Ça passe vite, 30 secondes... J'ignore comment elle a fait mais elle a donné tout ce qu’elle avait dans le cœur. Wow! C’est sûr, quand vous l'entendrez, vous allez vous sentir invités chez nous de manière tellement chaleureuse... Je vous dis, elle a un sourire dans la voix, ça s’entend!

La version intégrale de sa chanson est magnifique, paroles et musique, je la trouve touchante, ça doit être mon ti cœur de Môman qui revoit là-dedans des images et des histoires vécues. Quand même, je crois que n'importe qui pourra se laisser atteindre de la même manière. On pourra l’entendre dans la version intégrale dans nos stations de radio mais c’est le refrain uniquement qui sera inclus dans la pub de 30 secondes. Ça donne quand même le ton, la couleur et le rythme. Et là, j’imagine le concept et les images de Dominic qui défileront au même moment. C’est pas mêlant, ça m’émeut…

Je trouve ça cool que le marketing touristique en version 30 secondes soit confié à des jeunes de 21 ans et 25 ans qui ont fait leur profession de foi en notre région depuis toujours, après avoir visité pas mal d’endroits dans le monde. Ça en dit long sur la jeunesse et l’esprit d’aventure de l’Abitibi-Témiscamingue!

Cette publicité sera enfin dévoilée et lancée publiquement le 12 mars prochain. Ils seront là tous les deux, Isabelle interprètera en direct (avec les musiciens) la version intégrale de sa chanson et Dominic fera défiler ses images pendant les refrains. Ils sont fiers de cette réalisation. Il y a de quoi, elle aura été produite avec beaucoup d'amour, dans tous les sens du terme. D'autres événements sont prévus bientôt pour rassembler les gens d'ici autour de ce qui sera notre signature et notre invitation pour les prochaines années.

Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, j’ai autre chose à vous raconter. C’est un secret qu'ils nous ont confié en novembre dernier. Les parents de Dominic l’ont su en même temps que nous, à ce moment-là, nous n'étions que quatre à savoir... Le 5 janvier dernier, Isa et Dom l’ont annoncé aux familles et aux amis. Ce secret n’en est plus un depuis deux mois : ils se marient le 8 novembre prochain. Oui, un mariage! Un engagement à vie... C’est tout ce qu’on a le droit de savoir : la date et l’endroit. Tout le reste leur appartient.

Oh, comme ils le disent eux-mêmes, on ne doit s’attendre à rien de conventionnel. Ils nous avertissent avec des sourires et des regards complices : « Tout ce que vous connaissez d’une noce, oubliez ça, ce ne sera rien de ce que vous connaissez ». Avec ces deux jeunes éperdument amoureux qui savent fabriquer du bonheur et qui aiment sortir des sentiers battus, ils ont raison, on doit s’attendre à tout! C'est ben correct, on est ouvert, surtout que dans ce projet qui est le leur, ils sont d’une complicité et d’une fébrilité très inspirantes. Comme des enfants... Pour nous qui les aimons, c’est tout ce qui compte!

Ah j'oubliais... Ils sont si peu conventionnels que leur voyage de noces, ils le feront... AVANT les noces. Ils partiront 4 semaines en Espagne et au Maroc au mois de mai, 6 mois avant le mariage!