vendredi 26 octobre 2012

Cinéma cinéma



Voici l'affiche de la 31e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, pour les intimes, il s'appelle le Festival du cinéma de Rouyn-Noranda, qui se déroulera du 27 octobre au 1er novembre! Geneviève Roy, l'artiste conceptrice de l'affiche de cette année nous transporte dans une ambiance feutrée qui met en valeur la nature régionale sous un angle fantastique qui nous projette dans un univers cinématographique. 

Cinéma cinéma

La programmation de cette 31e édition me fait saliver... Pendant 6 jours, on pourra voir 17 longs métrages, 95 courts ou moyens métrages, 51 animations, en provenance de 32 pays, dont 32 films primés et 37 premières : 12 mondiales, 9 nord-américaines, 5 canadiennes et 12 québécoises. C'est ce que j'appelle ma brosse annuelle de cinéma! 

Comme de raison, je ne pourrai pas tout voir... parce que... je n'ai tout simplement pas le temps, il faut quand même que la vie continue et que je travaille un peu! Mais j'ai mes 2 billets pour le Ciné-Muffin de dimanche matin, j'irai avec ma petite mordue de cinéma, Félixe, on a très hâte de voir Ernest et Célestine, une production France/Belgique/Luxembourg 2012, l'histoire d'une amitié entre un gros ours (Ernest) et une petite souris (Célestine). 

Pour le reste de la programmation, j'ai mon passeport express habituel, ma tradition à moi, qui me donne droit aux projections d'après-midi de lundi à jeudi inclusivement.

Pour en connaître davantage sur « MON » Festival, on clique sur www.festivalcinema.ca mais ce que le site ne raconte pas, c'est toute l'ambiance festive qui y règne, les retrouvailles chaleureuses qui s'y réalisent et les rencontres formidables qu'on y fait.

* * * * *

Et si vous vous ennuyez de mes images, pour vous aider à patienter jusqu'à mon prochain billet, je vous invite à aller voir à cette adresse : 

http://vimeo.com/atrat/promo-atrat-2012

Il s'agit d'une vidéo promotionnelle produite pour Tourisme Abitibi-Témiscamingue, de 2:30 minutes, une réalisation de Dominic Leclerc sur une chanson écrite, composée et interprétée par Isabelle Rivest. Les images et les mots se... marient très très bien et vous y reconnaîtrez beaucoup de tout ce que j'aime, des gens, des paysages, de l'ambiance qu'il y a ici, sur ce blogue depuis plus de 5 ans. « Y a un p'tit peu de nous autres là-dedans », comme disait la pub de la soupe en can quand j'étais petite!

mercredi 17 octobre 2012

Le temps suspend son... vol










Je vous rappelle que vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir et voir des détails.

Photo 1 : Prise par la caméra espion, le 26 août 2012, à 02:06 donc la nuit, une femelle et un mâle sont à la saline (on place des blocs de sel à des endroits stratégiques et ils viennent lécher le sel et le calcium qui leur donnent des vitamines essentielles). On remarque que le mâle a encore du velours après son panache. La saison des amours n'est pas encore là mais elle approche. 

Photo 2 : Prise encore par notre caméra espion, le 6 octobre, à 04:08, la date d'ouverture de la chasse dans la zone 13. Les orignaux font bien de se déplacer la nuit, hihihi!

Photo 3 : Voici le mâle tétras... dans toute sa splendeur. 

Photo 4 : Monsieur Tétras fait tout ce qu'il peut pour impressionner Madame Tétras. Pour lui, grimper sur un petit monticule ou faire son frais sur une poutre de métal, ça lui donne l'impression d'exposer ses plus belles qualités. 

Photo 5 : Visiblement, Madame Tétras n'est pas impressionnée du tout, elle continue de manger de la garnotte en regardant ailleurs. Ils me font tellement rire, les tétras, ils ont été mon téléroman quotidien pendant toute ma semaine de vacances en forêt. J'en avais toujours 4 en avant du campe, ce mâle et trois femelles, toutes aussi indépendantes l'une que l'autre. Bravo les filles, laissez-vous pas impressionner! 

Photo 6 : J'ai marché au moins une heure par jour dans ces beaux sentiers. Il a fait très beau. 

Photo 7 : Le 11 octobre... Ce matin-là était très froid, sous le point de congélation même, ça donne des gouttes d'eau gelées sur les feuilles tombées. 

Photo 8 : Toujours le 11 octobre, en après-midi, comme la température avait chuté, les précipitations se sont changées en neige. C'était magnifique, il y avait dans l'air quelque chose de doux, serein, silencieux, très « en paix ». 

Photo 9 : Cette première neige m'a amené un sentiment indéfinissable et bienfaisant, je n'arrêtais pas de prendre des photos pour que le temps suspende son... vol et pourtant, ce n'était pas ma première neige à vie. 

Le temps suspend son... vol 

Rassurez-vous tout de suite, nous sommes revenus bredouille de la chasse, même si on a vu, entendu et senti la présence de beaucoup d'orignaux et de perdrix. Comme ils disent dans les publicités des produits de beauté, « aucun animal n'a été blessé ou maltraité »!

Si je parle de vol, c'est que nous en avons été victimes au campe, comme plusieurs autres campes de nos amis qui sont situés dans le secteur de la rivière des Outaouais, à Rapide Deux. Le pire, c'est qu'on ne s'en est pas rendu compte tout de suite en arrivant, le vendredi 5 octobre. C'est qu'on a pris l'habitude de verrouiller la porte mais on laisse toujours la clé bien à la vue pour trois raisons : les ours ne peuvent pas défoncer mais les voleurs, oui, alors, on leur facilite la tâche en leur offrant la clé, et du même coup, des gens perdus en forêt pourraient se réfugier à l'intérieur, se nourrir et se réchauffer, en cas de besoin. 

Donc, nos voleurs ont été gentils (!)  ils n'ont pas défoncé le campe ni brisé de fenêtres, ils ont utilisé la clé et l'ont laissée dans la serrure. Je n'ai pas fait attention à ce détail ni Crocodile Dundee non plus, parce que l'un comme l'autre, on pensait que c'était l'autre qui avait laissé la clé dans la serrure par inadvertance. 

Vendredi soir, mon beauf, Robert, et ma belle-soeur Gisèle, cherchent leur lampe de poche orange si pratique et ne la trouvent nulle part. Au même moment, Crocodile Dundee cherche sa hache pour fendre du bois, pourtant il est sûr de l'avoir laissée au même endroit que d'habitude. Puis, Robert trouve son carquois mais sans aucune flèche dedans et on réalise que plein d'autres petites choses restent introuvables... On s'était fait voler, Simonac! 

Revenons au moment où nous étions arrivés à notre bateau, en après-midi. Le gardien de la marina, Lee, un Algonquin de nos amis, etait en compagnie de son frère Frank, et les deux étaient bien énervés, parce qu'ils venaient d'apprendre que Claude et Pauline s'étaient fait défoncer leur campe.

Une fois nos bagages dans le bateau, on quittait la marina et en passant près du campe à mon frère, un kilomètre avant d'arriver chez nous, Crocodile Dundee avait senti le besoin d'aller vérifier et rien n'avait été touché chez mon frère, on était rassurés. 

Ce n'est qu'en sortant du bois une semaine plus tard qu'on a su que plusieurs campes avaient été visités par les mêmes voleurs. Il faut dire que juste avant l'ouverture de la chasse, les campes sont en ordre, bien pourvus de tout ce qu'il faut et que, pour des voleurs, c'est le moment où la récolte s'annonce excellente. C'est aussi la période, juste avant la chasse, où tout est tranquille et silencieux, personne ne veut  « brûler » son territoire,  ni par du bruit, ni par des odeurs humaines ou de la cuisson d'aliments. 

On se considère quand même chanceux dans notre malchance puisqu'il n'y a pas eu de dommages trop grands ni de vandalisme, le campe est resté intact et fonctionnel pour nos vacances. Ce vol aurait pu occasionner bien pire, ils auraient pu nous dérober la génératrice, la petite télé numérique avec convertisseur intégré, le mini frigo ou la cuisinière au propane ou l'arbalète appartenant à notre beauf Robert...  Mais c'est choquant quand même... Maudits voleurs!

D'autres ont été beaucoup moins chanceux que nous... Et nous savons maintenant qui sont ces voleurs.

L'histoire va vous paraître rocambolesque mais c'est la pure vérité, je vous le jure. Suivez-moi bien... Les photos 1 et 2 ont été prises par notre caméra espion? Très utiles, ces nouveaux machins trucs sur le marché! Quand on veut voir s'il y a eu de l'actitvité aux salines, on va sur les lieux, il y a un dispositif qui nous indique s'il y a eu des photos de prises, on ouvre la caméra espion, on remplace la carte mémoire par une autre carte mémoire, et on revient au campe pour regarder les photos prises par la caméra espion dans mon appareil photo numérique.

L'un de nos amis, Michel, s'est fait voler lui aussi mais il avait une caméra espion très performante et très coûteuse, qui était braquée dans l'angle qui montrait aussi la porte de son campe. Et grâce à un système de haute technologie que je ne comprends pas tout à fait, lui, sa caméra espion est reliée directement chez lui (à sa maison en ville) pour qu'il puisse voir les orignaux de chez lui quand ils viennent à la saline... Michel a capté les images des voleurs en pleine action, juste avant qu'ils se cachent le visage pour aller arracher la caméra et s'en emparer comme de d'autres objets qu'ils ont volés. Michel a reçu ces images chez lui directement, ce sont les dernières qu'il a reçues parce qu'il s'est fait voler sa caméra espion!

Ce voleur est bien connu des milieux policiers et des autochtones du secteur de Rapide Deux et Rapide Sept. Il a 42 ans, c'est un père de famille très Québécois (quelques-uns avaient vite fait d'accuser injustement les autochtones) et il commet ses méfaits en compagnie de ses deux ados. Belle relève en formation!

Nous allons rapporter ce vol à la police, tout en sachant qu'ils ne retrouveront pas ce qui nous a été volé mais il s'ajoutera à tous les autres qui ont été commis dans le secteur dans la même période et toutes ces plaintes pourraient mener à des accusations pour cet homme, celui de 42 ans, (ses deux ados sont mineurs) qui a plusieurs fois été condamné pour la même chose au fil des dernières années.  Nous n'avons pas de preuves proprement dites mais d'autres en ont et on reconnaît le même modus operandi. Malheureusement, ces images incriminantes captées par la super caméra à Michel ne sont pas des preuves admissibles en cour. C'est dommage. Notre système de justice n'évolue pas à la même vitesse que la technologie.