mardi 4 janvier 2011

Gratitude




Photos 1, 2 et 3 : Elles ont toutes été prises au temps des Fêtes et chacune d'elles m'inspire le même sentiment démodé : la gratitude.

Gratitude

Chaque année, à cette date, me reviennent à l'esprit les mots de ma mère, ceux qu'elle avait écrits pour rendre hommage à ses parents qui célébraient leur 40e anniversaire de mariage. Je devais avoir 9 ans à peu près et j'avais appris par coeur son long texte pour pouvoir le rendre de manière plus sensible, en y mettant tout mon coeur de petite fille qui avait la vie devant elle, qui ressentait les choses plus qu'elle ne les comprenait. J'avais déjà le sentiment vague et étrange que ces mots-là allaient être signifiants pour le reste de ma vie. Ça commençait comme ça :

« Avant de s'évanouir dans les brumes du passé, le joyeux cortège des fêtes de Noël et du Nouvel An nous invite à laisser libre cours à une joie profonde et toute intime. D'où vient que l'on éprouve toujours bonheur nouveau à exprimer des souhaits déjà anciens? C'est que l'amour et la reconnaissance sont des sentiments qui ne vieillissent pas mais qui, au contraire, prennent plus d'intensité et de chaleur à mesure que le temps fuit... »

Cette façon d'être et de voir la vie s'est inscrite dans mon « code barre » à tout jamais.

Dernièrement, quelqu'un de mon entourage me traitait d'optimiste et je vous assure que ce n'était pas dit sur le ton d'un compliment. Pour bien que je saisisse l'intention derrière le message, on a ajouté que ça tapait royalement sur les nerfs parfois. Tout ce que j'ai trouvé à répondre, c'était : « Oui, je sais, moi-même je me tape royalement sur les nerfs parfois. »

Sur le coup, ça a brassé ma cage, je me suis remise en question, c'est sain de le faire et je crois avoir démontré de l'ouverture d'esprit. Et puis, après mûre réflexion, j'ai décidé d'assumer ça. Point. Dans les jours suivants, je suis tombée par hasard sur une lecture qui disait à peu près ceci, que les gens qui font preuve de gratitude vivent plus longtemps. J'ai eu envie de rire. J'ignore si c'est vrai, mais je suis certaine d'une chose, c'est que la gratitude, ça aide à vivre au quotidien!

Le temps des Fêtes (le joyeux cortège des fêtes de Noël et du Nouvel An) a été comme toujours un vrai tourbillon chez nous. Avant de tourner cette page (avant de s'évanouir dans les brumes du passé) j'ai besoin d'y cueillir quelques précieux moments à conserver dans mon coffre aux trésors (à laisser libre cours à une joie profonde et toute intime).

Il y a eu ces deux jours en forêt avec « nos enfants », notre p'tit Noël, un bonheur tout simple, mais si grand, à prendre le temps de vivre les uns avec les autres.

Une escapade de 20 minutes pour faire une course en ville avec mon frère Jocelyn, la certitude que même à 900 km de distance, on peut être si proches qu'on se comprend avec juste des débuts de phrases et des sourires. Et qu'on sait tellement d'où l'on vient : de la même place!

Un câlin géant reçu le 31 décembre et auquel je ne m'attendais pas, une grande déclaration d'affection arrivée de nulle part comme par magie. « Tu t'en vas pas, hein? » et qui m'a bercée beaucoup plus longtemps que les quelques secondes de cette accolade enthousiaste et impromptue à laquelle je n'avais pas le choix de m'abandonner.

La gratitude... Ça signifie de prendre le temps de savourer ces moments d'éternité qu'on cueille au passage et qui se laisseraient oublier facilement si l'on n'y prêtait pas attention. Ça signifie aussi qu'il est bon d'apprécier ce qu'on a plutôt que de s'acharner à vouloir ce qu'on n'a pas. C'est cultiver, contre vents et marées, l'attitude et l'aptitude des gens heureux... fondamentalement optimistes, même si ça peut parfois taper royalement sur les nerfs. Tout bien considéré, j'assume, persiste et signe,

Zoreilles, l'optimiste qui ne peut pas et ne veut pas changer son code barre xx

dimanche 2 janvier 2011

Patinoire « retrouvée »!


Photo : C'était il y a quelques minutes à peine, en ce 2 janvier 2011.

Patinoire « retrouvée »!

Suite et fin de la saga de la patinoire pour cette année, avec preuve à l'appui. Nous l'avions faite au début décembre, perdue avant Noël, retrouvée les 26 et 27 décembre, dorlotée jusqu'au 30 décembre. Elle était « à l'eau » pour la traditionnelle partie du 31, comme je vous le racontais dans mon billet précédent et voilà qu'on vient tout juste de la « retrouver ». Ceux qui jouent au hockey présentement sont nos voisins et amis, notre visite est toute partie depuis le 1er janvier. Bouhouhou (pleurs de désespoir).

samedi 1 janvier 2011

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2011





Photo 1 : Le matin du 31 décembre 2010... Plein plein d'eau sur la patinoire qu'on avait toute refaite à neuf et arrosée les 26 et 27 décembre. Ça avait gelé ensuite, c'était parfait jusqu'au 30 décembre mais...

Photo 2 : Voilà ce qui a sauvé la tradition : le hockey sur table dans le garage!

Photo 3 : La finale a eu lieu en soirée, dans le salon. Un match enlevant qu'on a pu surveiller de la cuisine!

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2011

J'étais dans les préparatifs depuis le soir du 29 décembre, pour ma part. Parce qu'avec la partie traditionnelle de hockey sur le lac, le 31, d'autres traditions viennent avec, comme la famille et les amis qui s'y rencontrent autour de notre poêle à bois, de ma soupe à la perdrix, d'une grosse boulange de pain de ménage et plein de trucs que les gens ne mangent que chez nous et ce jour-là!

J'étais donc prête à accueillir une trentaine de personnes, comme toujours. À compter de midi et jusqu'à... certains restent à coucher.

Le téléphone n'a pas dérougi de l'avant-midi, j'étais à la veille de m'embaucher une réceptionniste. La grosse question, c'était : « On va tu pouvoir jouer au hockey sur la patinoire? ». La réponse était claire : « Non ». Mais Crocodile Dundee avec quelques voisins a tout fait pour transformer ça en hockey bottine dans la rue, ça aurait pu être très sympathique. Mais il y avait trop de contraintes. Cette avenue a été abandonnée à 11 heures...

Restait le grand stationnement de notre cour pour jouer des parties du genre « confrontations » ou encore plusieurs petites équipes de trois qui s'affrontent. En mettant les voitures ailleurs, bien sûr. De toute manière, tout était fondu, on voyait l'asphalte. Mais il s'est mis à pleuvoir des cordes, c'était impensable de jouer dehors.

Plusieurs se sont désistés. D'autres ne sont tout simplement pas venus. Les premiers ont commencé à arriver vers 13 heures et tout le monde rentrait dans la maison. Personne dehors. Sauf les fumeurs... Vers 15 heures, nos sauveurs sont arrivés avec un jeu de hockey sur table sorti tout droit des boules à mites. Les gars l'ont rafistolé, huilé, et une fois dérouillés autant que le jeu, les hommes sont redevenus les p'tits gars d'autrefois, l'ambiance dans le garage était plutôt survoltée. Les filles n'ont pas joué, je ne sais pas pourquoi, il semblerait que le hockey sur table n'intéressait pas celles qui étaient chez nous.

Si j'attendais une trentaine de personnes, je n'en ai eu qu'une quinzaine autour de ma table hier, dans la journée et la soirée. De l'âge de presque 2 ans à 89 ans, la moyenne se situait autour de 43 ans, et ça ressemblait plus à un party de famille du Jour de l'An qu'à notre traditionnelle partie de hockey qui se jouait depuis 19 ans en avant de chez nous, ce qui m'amène à vous souhaiter...

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2011
DE LA SANTÉ, RIEN QUE ÇA,
C'EST DÉJÀ BEAUCOUP