Photo 1 : Le 31 décembre 2008 vers 13 h 30, la tradition se poursuit pour une 17e année. La partie de hockey annuelle du chemin des Castors allait pouvoir battre son plein tout l'après-midi sur la patinoire du lac Dufault. Trois jours avant, avec la pluie, le verglas et le redoux, il y avait des petites vagues qui ridaient le dessus des 5 pouces d'eau qui recouvraient la patinoire mais avec le froid qui a suivi, l'acharnement et l'expertise de Crocodile Dundee et notre voisin Alain, qui, encore la veille, arrosaient la chose et réparaient les fissures, le miracle a pu se produire et la tradition se poursuivre!
Photo 2 : Ce même jour, vers 15 heures. Pour ceux et celles qui n'aiment pas ou ne peuvent pas jouer au hockey, le lac offre bien d'autres attraits, comme de la raquette, du ski de fond, etc. D'autres ont préféré jouer avec le gros Henri, un bouvier bernois tellement sympathique qui s'est fait beaucoup de nouveaux amis. Quand son maître, Sylvain, est parti pour aller à son souper de famille, on a tous eu beaucoup de peine!
Photo 3 : Une partie de... ma cuisine... avant que le monde arrive, vers la fin de l'avant-midi du 31 décembre. Je vous dis souvent que j'habite dans un aquarium, vous voyez ce que je veux dire? Félix Leclerc a déjà écrit : « On n'a pas de tableaux chez nous mais on a les fenêtres »...
Plus ça change...
Avant d'écrire ce billet en début de nouvelle année, j'ai eu le réflexe d'aller relire celui que j'avais publié l'an dernier à pareille date pour éviter de me répéter... « dimanche 6 janvier 2008, Bilan : moment de réflexion entre le passé et l'avenir ». J'ai eu un vrai choc, j'aurais pu faire un copié-collé pour cette année et presque rien y changer. Est-ce que ça veut dire que je n'évolue pas? Nenon, ne répondez pas, j'ai le coeur sensible! Les événements de ma vie changent un peu mais moi? Pffft, niet, pas d'un iota, sweet nothing at all. Je prenais une petite résolution de rien du tout que je n'ai même pas tenue mais ça ne fait rien, je la reprends encore cette année et je continuerai de tendre vers ça quand même, c'est toujours mieux de viser haut!
Plus c'est pareil
Et si je ne change pas, au moins, je peux me dire que je perpétue des traditions. Le temps des Fêtes chez nous, ça commençait cette année le 19 décembre avec le party de Noël (obligatoire) au travail de Crocodile Dundee, suivait l'anniversaire de ma mère le 20, la visite de ses frères et soeurs pendant quelques jours, la tradition du 23 avec Isa, et maintenant, Dom s'est ajouté, et l'an prochain, il y aura la petite Félix... Le 24, on sait ce que c'est, nous allions à 4 endroits différents (!) le 25, c'est Noël et ça se poursuit jusqu'au 1er janvier au soir, sans vraiment d'intermèdes mais je me dis qu'on doit aimer ça de même!
La patinoire
On ne dirait pas ça mais entretenir une patinoire sur un lac depuis quelques années est devenu beaucoup plus difficile qu'avant. Non pas qu'on ait de la misère à la pelleter, on y consacre beaucoup de temps et on prend plaisir à le faire avec nos amis et voisins, Alain et Danièle, devenus comme de la famille au fil des années. Mais on dirait que l'hiver ne sait plus comment se comporter, ne collabore plus, on vit des gels, des dégels et des redoux, des extrêmes de température inhabituels qui nous inquiètent un peu, tellement qu'on se demande si ça a quelque chose à voir avec le réchauffement climatique... Déjà?
Le hockey, un prétexte
La partie annuelle a pu avoir lieu cette année le 31 décembre comme nous l'avions annoncé mais c'était tout juste. Les jours précédents, tout le monde appelait chez nous et chez Alain, pour s'informer avec un soupçon de désespoir dans la voix si la Beaver Cup allait pouvoir être disputée comme prévu! Et dans l'affirmative de nos réponses, la nouvelle se répandait comme une traînée de poudre, si bien qu'on attendait beaucoup de monde le jour J... et il en est venu beaucoup, encore plus que les années précédentes.
Une logistique qui a fait ses preuves
D'une année à l'autre, on dirait que je prends de l'expérience et comme je veux aussi profiter de cette journée et soirée avec mon monde, je sais mieux m'organiser qu'avant. Alors, j'avais préparé toutes mes affaires quelques jours à l'avance. Je ne savais pas si j'aurais une cinquantaine ou une vingtaine de personnes. Finalement, c'était plutôt une cinquantaine. Mais tous ne restent pas à bouffer, évidemment, il y a beaucoup de soupers de familles le 31 décembre!
Après avoir fait cuire et désossé ma dinde, j'avais du bon bouillon et j'ai fait deux gros chaudrons de soupe à la dinde, riz sauvage et légumes, vous les voyez sur le poêle? Deux boulanges de pain accompagnaient la soupe : 3 douzaines de ti pets, deux baguettes, trois pains de fesse et un pain tressé, avec des fromages, des terrines, du beurre, quelques bouteilles de rouge, bien sûr. Voilà pour la simplicité. J'avais monté une table des desserts et des fruits dans le salon et un coin café avec tout ce qu'il faut, y compris de l'Amarula. Pour ne pas que je reste aux chaudrons, il était convenu que chacun se serve à sa guise, lave son bol et sa cuillère après avoir mangé, j'appelais ça « donnez au suivant ». Tout ça a été si bien compris que tout le monde s'est senti à l'aise, ils me disent qu'ils ont adoré le concept. Et moi, j'ai pu aller et venir librement, accueillir ceux qui arrivaient, reconduire à leur voiture ceux qui partaient, avec plein de bisous froids et de câlins tout chauds, passer allègrement de la patinoire à la maison, au bunker (sous-sol du garage) et au garage, lieu de prédilection entre les périodes et pour l'après hockey. Parlant du garage, Crocodile Dundee y avait fait son grand ménage avant qu'arrive la visite, c'était de toute beauté, je ne savais pas qu'on avait un si grand garage!
L'après hockey
C'est justement dans le garage qu'avait lieu « l'après hockey », une tradition aussi importante, peut-être même plus, que la Beaver Cup elle-même! Il faisait très froid en cette fin d'après-midi, il faut le préciser et on n'aurait pas pu prendre notre p'tit boire sur la patinoire cette année. Et puis, le garage de Crocodile Dundee, dans notre coin, c'est comme un lieu de rassemblement naturel, très éclairé, avec sa porte patio qui donne sur le lac d'un côté, de l'autre, une grande porte pour la voiture (qui n'y a jamais mis un seul pneu) et une porte ordinaire ouverte ce jour-là, d'où il émanait des rires et des éclats de voix. Alors, c'était comme un bar très très très ouvert où l'on n'enlève pas ses bottes ni ses patins, ni sa tuque ni son manteau, avec la permission de fumer. Grand luxe!
Sans faire de bilan
Il est encore trop tôt et j'ai vécu trop de choses à un rythme soutenu depuis mon dernier billet du 11 décembre mais sans avoir complètement repris mes esprits tout à fait, je retiens surtout que ce qui a marqué les fêtes de cette année a été fidèle à notre journée du 31 décembre : des gens qui s'aiment, parents et amis, qui veulent se voir, se parler, rire et jouer ensemble, partager des moments, des sourires, du plaisir, de la musique qu'on fait nous-même, des repas simples, de la chaleur dans cette froidure, de la tendresse, de l'humour, de l'amour, du temps. C'est tout. Rien de tout cela ne se trouve dans ce que je rejetais (surconsommation) dans mon dernier billet mais tout se vit le plus simplement et le plus naturellement du monde quand on y met un peu de bonne volonté. Alors je ne change rien pour cette année, je ne prends aucune résolution et je continuerai à m'adapter aux événements qui surviennent et surtout aux gens qui m'entourent. Voilà!
Des cadeaux hors de prix
J'ai été encore très choyée cette année, on m'a tellement offert de merveilleux cadeaux. En voici quelques-uns en vrac : Un sourire, un matin, d'un gars aux yeux verts... Une lettre de Noël écrite par Isa et Dom... Un pot de confitures aux fraises faites par mon frère Yves, je sais tout l'amour qu'il avait mis dedans... Des biscottis qu'Alain est venu me porter, tout chauds, entre Noël et le Jour de l'An, après avoir passé la souffleuse dans notre cour... Une conversation téléphonique (une particulièrement inoubliable) et des commentaires ici tout au long de l'année de mon frère Jocelyn qui sera toujours aussi près de moi où qu'il aille dans le monde... Des pots de salsa maison avec des tomates de leurs jardins de Guy et Nicole, aussi grands-parents que nous de la petite Félix à naître bientôt... Des cartes de voeux de mes amis(es) au loin qui ne m'oublient pas, ça fait chaud au coeur... La tendresse de Maman au soir du 24 quand j'ai été la rejoindre à la messe de Noël, les cantiques qu'on chantait avec la chorale... Les sourires de mes neveux, nièces, qui sont tellement beaux, si vous saviez... Une chanson en duo avec Isa, en harmonie guitare/voix, à la demande spéciale de ma mère, où l'on ressentait la présence de Papa, « in the arms of the angel »... Des silences attendris, ça, j'en ai reçus beaucoup aussi, des chatouilles de l'âme, des complicités, bref, j'ai tout reçu encore cette année.
Bienvenue en 2009
À vous qui me lisez, régulièrement ou de temps en temps, merci d'être là. Je veux vous souhaiter sincèrement une Bonne et Heureuse Année 2009. La santé, bien sûr, c'est tout ce qui compte. Pour le reste, on est tous capable de créer des instants de bonheur, des moments de joie, des projets qui verront le jour et des espoirs pour de meilleurs lendemains. Et si j'osais, je formulerais pour nous tous un souhait plus collectif : que cette crise économique mondiale et la psychose qui l'accompagne deviennent l'occasion de redécouvrir la seule véritable richesse à laquelle nous aspirons : des relations humaines basées sur le respect, la confiance, l'échange, la réciprocité, l'entraide, l'ouverture, la collaboration et ce, dans un environnement plus sain, dans la paix, plus près de la nature comme de la nature humaine.
32 commentaires:
Oh la la, c'est long, on dirait bien que j'ai pas pris la résolution de raccourcir mes billets c't'année!
;o)
Faut que j'aille me relire, ça doit être bourré de fautes et de coquilles...
Un bar ouvert avec la permission de fumer ?! Aïe, ça n'a pas de prix ! :-)
Bonne année 2009 et oublie ta résolution de faire des billets courts ;-)
Que ton souhait de vivre plus humainement qu'économiquement soit vécu par le maximum de gens. L'avenir nous dira si la traversée qu'on nous annonce houleuse sera porteuse de changement dans notre façon de vivre ou une répétition des après-crises monétaires précédentes. Comme c'est le début donnons la chance au coureur....
C'était donc ça les bruits que j'entendais le 31 en p.m: des crissements de lames sur la glace, des rires, des passe-là moé, des icittes,icittes. M,est même vennu l'odeur du bouillon de poulet pis du pain. :-)))
Changes pas! C'est de même qu'on t'aime!
@ Henri : Ben oui, toué chose, open bar et droit de fumer à la chaleur (bof, à la tiédeur, disons) on n'est pas des « get out o'here »! Chacun emmenait ses petits boires, il y avait mes cousins qui sont des pros de la tite frette et même que Dominic jouait le rôle de mononk Ti-flasque avec une bouteille de ché-pas-quoi qui a fait le tour du garage, une boisson qui faisait rire apparemment! Pour la longueur de mes billets, ce n'est pas vraiment une résolution de cette année mais une intention générale à long terme... assortie d'une très grande tolérance envers moi-même! ;o)
@ Gaétan : T'as entendu ça jusque sur ta Côte Nord? M'étonne pas dans le fond. Pour le reste, ben... t'es trop fin. Toi non plus, change pas!
Belle Zoreilles,
décidément toi, tu auras toujours le don de me mettre la larme à l'oeil, mais je n'ajouterai rien ce soir. Je vais te relire avant de faire un vrai commentaire, qui risque d'être long, mais je sais que ça ne te dérangera pas...
Joce m'a dit que le party n'était pas fini, il avait bien raison. C'est encore tout plein de victuailles sur la table. On ne peut pas dire que tu ne sais pas recevoir...
J'arrive du Nord, pis j'ai faim. Ch'tus à la bonne place?
Je t'aime Zoreilles. Bonne année, cré toi...
"on n'est pas des « get out o'here »"
Wow ! ça fait longtemps que je n'avais pas entendu cette expression! J'adore !
Zoreilles,
on voudrait y être sur cette patinoire, avec vous tous. N'étant pas sportive du tout, pas question de hockey pour moi. Je vous regarderais, écouterais vos rires et vos voix, en tenant compagnie au gros Henri.
Comme c'est invitant dans ton aquarium ! Je comprends pourquoi tu as dit que votre cuisine est le coeur de la maison. Et tout est superbe ( il y a du Crocodile Dundee là-dessous ), tellement chaleureux !
Je te souhaite Zoreilles, ce que tu souhaites, différent pour chacun de nous. Des résolutions, bien souvent ça ne tient pas la route. Nous avons tous des obligations, des personnes qui comptent sur nous, et qu'il faut aider et soutenir, ne pas abandonner. Changer ce que l'on peut oui, mais il faut parfois se résoudre à enterrer ses espoirs dans le cimetière des rêves, afin d'affronter la réalité, parce que c'est ça et qu'il est impossible de s'y soustraire.
Et j'aime beaucoup ta réflexion à propos de la crise économique, et ton souhait que les gens se rapprochent les uns des autres, afin que les vraies valeurs, non monétaires , puissent s'exprimer.
Bonne année Zoreilles ! Bonne année tous les tiens ! À Félix pas encore née. À Yves qui fait de si bonnes confitures. À Jocelyn qui écrit souvent de savoureux commentaires, si plaisants à lire.
Lise xxx
Tu as le don de nous mettre dans l'ambiance de tes festivités. Du coup on voudrait être là et y participer. Après une telle partie au froid, le petit réchauffant et la bonne bouffe doivent être bien appréciés. L'année s'annonce difficile? À chaque année il y a quelque chose qui nous inquiète et on fini par passer à travers. 2009 sera comme les autres, des inquiétudes et des bons moments, concentrons-nous sur ceux-là.
@ Lise : Beaucoup de tes réflexions rejoignent les miennes... Les confitures aux fraises de Yves m'ont vraiment émue, je crois que tu as encore réussi à lire dans mes pensées, tu écoutes même ce qu'on ne dit pas, vraiment, tu as un don!
@ Guy Vandal : Mets-en que t'es à la bonne place, il y a tout ce qu'il faut ici pour le gars du Nord que t'es devenu! Ça te va toujours très bien d'habiter à Radisson. Bonne Année à toi, Guy. Beaucoup d'amour et d'amitié en 2009. Quelques frasques politiques également pour qu'on ait le plaisir de lire tes pétages de coches plus souvent cette année. Et tes moments tendres d'amour de la Vie surtout.
@ Henri : Ouais, mes mononk disaient tout le temps ça! Sont drôles, eux autres, ils ont le sens du drame, un côté très théâtral mais rien ne les empêche de rire et de se moquer gentiment de tout...
@ Solange : Tu sais faire ressortir les beaux côtés de chaque situation, ton regard magnifie les choses, je l'ai souvent constaté à te lire ou à admirer tes toiles. Personnellement, rien ne m'inquiète en 2009, collectivement je veux dire, mais ce qui me dérange, c'est cette insécurité maladive qui fait peur et assombrit la vie de beaucoup de monde, les paralyse, les empêche d'avancer. C'est peut-être que je ne possède pas grand chose, que je n'ai donc rien à perdre?
Chère Zoreilles, ici le Normand à Solange.
Que j'aime, que j'aime lire tes billets. Je m'ennuyais de toi, depuis le 11 décembre que tu n'avais pas écrit...
Et tu nous fais partager ta cuisine... Je suis sûr que Crocodile Dundee est pour beaucoup dans l'aménagement de votre demeure si chaleureuse. Moi qui n'ai jamais su rien faire de mes dix doigts, j'ai dit à Solange: "Tu dois regretter de ne pas avoir épousé un vrai homme comme le Crocodile Dundee à Zoreilles?"
Pour ce qui est des hivers qui ne sont plus ceux d'antan, je me souviens que dans les années 50, nos parents disaient qu'on n'avait plus les hivers qu'on avait, qu'il pleuvait et qu'il y avait des redoux à tort et à travers et que c'était sûrement dû... à la bombe atomique!!! Aujourd'hui, c'est les changements climatiques...
J'ai tellement aimé aussi ton dernier chapitre: "Bienvenue en 2009". Comme tu dis vrai, chère toi.
Il y a quelques mois, je t'avais dit que je me lançais à la découverte de tous tes billets depuis le début de ton blogue. Eh bien aujourd'hui je proclame: mission accomplie. Et qu'est-ce que je me suis enrichi en cours de route! Tu m'as fait réfléchir, méditer et surtout rêver. Merci ma belle et bonne Zoreilles.
Parlant de ça, le 6 septembre dernier, je t'avais laissé un commentaire sur ton billet du jeudi 25 janvier 2007 "Lylas, mon frère autochtone". En as-tu eu connaissance?
Bonne année à toi, et surtout, ne raccourcis pas tes billets c't'année! Nous serions tous perdants.
Normand
x xxx xxx
Bonne année Zoreilles!
Et faudra bien, dans celle-ci, quand je vais passer dans ton coin, qu'on se le dise en vrai!
@ Normand : Ouf, je suis émue là... Tu as tout lu depuis le début? Ça me touche vraiment. Je n'ai plus de mots pour te dire jusqu'à quel point. Quelques rares personnes l'ont fait, j'ai pour elles un sentiment très profond de reconnaissance et d'amitié. Ton commentaire à mon troisième billet à vie (!) m'avait échappé, je suis retournée dans les archives pour le lire et y répondre. J'aurais normalement dû en être avisée automatiquement dans ma boîte de courriels, sans doute que l'automatisme n'a pas fonctionné cette fois-là. Dommage. Tu as bien fait de m'en reparler. J'ai parfois des surprises incroyables dans de vieux billets. En voici un exemple, au sujet de Lylas, mon frère autochtone, justement : À la suite d'un autre billet que j'écrivais le 28 septembre 2007, « Plaidoyer pour mes amis autochtones », il y a le fils de Lylas, Tommy, qui laissait longtemps après publication de ces billets un commentaire très touchant, une sorte d'hommage à son père.
Pour Crocodile Dundee, il a tous les talents comme menuisier et un doctorat honoris causa (!) en débrouillardise mais surtout, dans son métier, on l'apprécie pour son dévouement, que dis-je, presqu'une dévotion pour la satisfaction du client. Pourtant, il n'a pas construit notre maison, enfin, pas celle-là, nous avons dû acheter tout fait, c'est l'environnement qui nous plaisait, sûrement pas la qualité de construction! Mais on est très souvent en rénovation depuis qu'on habite ici. Chacun a ses talents, il a les siens, tu as les tiens. Et aux femmes qui pourraient m'envier d'avoir un conjoint aussi menuisier, je leur dirai en boutade que ce qu'il déteste le plus au monde, c'est de travailler chez nous : Inintéressant, pas motivant et trop coûteux!
@ Renart L'éveillé : Bonne et Heureuse Année à toi aussi, cher nouveau papa! Tu savais que nous attendons la naissance très très très imminente d'une petite fille aussi? Je serai plutôt mamie, moi. Si tu passes dans le coin, dis-moi où et quand, ça me fera plaisir qu'on se rencontre en vrai, cette fois-là, on saura se reconnaître, je n'aurai pas besoin de chercher dans la salle!
Allô, ici Normand !
Juste un petit mot pour te dire que j'ai laissé un commentaire en réponse au tien "chez Lylas".
(Juste au cas où "l'automatisme" de l'avertisseur n'aurait pas fonctionné encore une fois)
Tourlou,
Normand
On sent l'exaltation d'une vraie hôtesse chez toi, Zoreilles
Je comprends qu'il y ait une cinquantaine de personnes à la fête. Et je suis impressionné par ta ruse.
De la vraie bonne de cuisine de chez nous préparée un 31 décembre... Ça je n'y avait pas pensé.
La patinoire extérieure derrière sa maison, c'est romantique et féérique comme décor. Il y a de quoi faire le plein de nostalgie pour plus tard.
Personnellement, je crois moi aussi que les hivers ne sont plus ce que c'était. Alors je monte vers le nord, près des tiens.
Bonne année, Zoreilles. Continue de réchauffer ton décor. C'est toujours un grand plaisir de voir la complicité qu'on trouve ici. Je te souhaite du bonheur, de la santé pour toi et ceux que tu aimes.
Je t'aime Zoreilles, toi et ta chaleur, ta grandeur âme et ton incomparable gentillesse... Je t'aime Zoreilles, toi et ta plume si généreuse, tes photos qui nous émerveillent et tes billets qui me mettent si souvent la larme à l'oeil ou le sourire aux lèvres... Je t'aime Zoreilles, toi et ton sens de la répartie, ton sens de l'humour et ton sens de l'amour... Je t'aime Zoreilles, toi et la longueur PARFAITE de tes billets et tous ces beaux virtuels qui passent leurs judicieuses observations sur ton blogue... Je t'aime Zoreilles et j'espère de tout coeur que l'année nouvelle verra la concrétisation de tous tes rêves ! :-)
Rosie
xoxo
Salut belle toi.
Rosette ou Rosie m'enlève, presque, les mots de la bouche, moi aussi je t'aime Zoreilles.
Et...
T'es extraordinaire dans le sens que tu as toujours les bons mots... pour tout le monde. Les prochaines fois que je pèterai ma coche, j'essaierai de penser à toi. Je suis sûr que ça m'inspirera!
P.S. T'aurais aimé voir, hier, deux renards, sur le toit d'un camion, voler un peu de caribou à des touristes qui n'avaient pas prévu... qu'ici, les renards sont très débrouillards!
Moi je te souhaite simplement un retour dans tes Iles le plus vite possible. Bonne 2009 ma chère.
@ Normand : L'automatisme fonctionne à merveille maintenant. Merci de ta réponse et de ta visite. Tourlou!
@ Jacks : La patinoire, Jacks, elle est devant la maison, pas derrière, tu te souviens pas où était le lac? Ici, on est toujours mêlés entre la façade et l'arrière de la maison! Tu montes au Nord? Yessss, le soleil se lève au Nord... Merci pour tes voeux de santé et de bonheur, je vous en souhaite autant, à Laure et à toi.
@ Rosie : Ah, ma chère toi, c'est une vraie lettre d'amour que tu m'écris, et je la partage avec nos amis, tu as raison de souligner leur présence si chaleureuse. J'en retiens que l'amitié engendre l'amitié...
@ Guy : Oui, c'est une belle gang ici et t'en fais partie! ;o) T'as pris des photos des deux renards? Sinon, tu peux nous raconter l'aventure même sans les photos... entre deux pétages de coches!!!
@ Crocomickey : Un retour aux Iles? Ce serait le bonheur! Et puis, on pourrait partager encore nos galettes à la morue, j'en ai spotté des excellentes du côté de Grande-Entrée, c'est moi qui te laisserais piger dans mon assiette! Mais je veux voir la Côte Nord aussi et je tiens à aller visiter mon frère et sa famille à Québec cet été, passer par Lanaudière à l'aller ou au retour, en tout cas, je voudrais faire le tour du Québec! J'ai lu que t'avais choisi les mêmes dates que l'été dernier, toi?
Oui, ma belle, l'amitié engendre l'amitié et comme le dit le vieil adage arménien : "L'être humain a trois oreilles et la troisième est dans son coeur."
Voilà une autre raison pour laquelle ton sobriquet te va à merveille ! :-)))
Ben non Zoreilles, j'ai pas pris de photo.
Te le raconter?
Assez simple. Je suis sorti du bar pour fumer une cigarette et c'est là que je les ai vu. Oh ce qu'ils travaillaient fort, car les caribous étaient gelés. Entre chaque bouchée, ils levaient leurs beaux nez... parce qu'ils sont aussi rusés que téméraires.
Jamais je n'aurais eu l'idée d'avertir les "clients". Je me régalais... de les voir se régaler.
Ceci étant dit, je les trouve un peu plus gros cette année. Une bonne nouvelle, je pense.
Hostie que je les aime...
Vraiment tripante l'anecdote de Guy Vandal. C'était où cette décadence des bôs renards ?
@ Rosie : Qu'il est joli ce vieil adage arménien. Ces vieux dictons, maximes, proverbes, fables, etc. recèlent une grande sagesse quand on y pense...
@ Guy : Tu as des shows formidables à Radisson, toi, dis donc... Il y a quand même encore quelques avantages à être fumeur(euse) n'est-ce pas? ;o) Et je vois que tu es devenu aussi amoureux des renards que moi des orignaux... On sent que tu les admires. Ils ont la réputation d'être très rusés, brillants, de fins stratèges. Tu aimerais beaucoup lire ce qu'en dit Serge Bouchard dans son « Bestiaire ». Je t'en cite un court passage : « Les renards ont des idées, des idées claires sur le plaisir. Le moindre renard est un grand explorateur, un fureteur, un surdoué curieux, le trait d'union entre le canin et le félin, le meilleur des deux mondes, la souplesse du lynx, la résistance du loup ... ». Le titre de ce chapitre est très évocateur : « Je suis le RENARD, Saint esprit de la joie sauvage ». Tu peux bien les aimer!
OK!
@ Crocomickey : T'auras compris, Croco, lorsque nos commentaires se sont croisés, que Guy Vandal vit maintenant à Radisson, région Nord-du-Québec, voisine de l'Abitibi-Témiscamingue.
@ Renart L'éveillé : Il y a de jolies histoires de renards ici dernièrement, t'as dû te sentir... interpelé! Maintenant, pour un éventuel café lors de ta prochaine visite dans mon coin de pays, la balle est dans ton camp!
@ Modotcom : Je t'en souhaite autant de ces cadeaux hors de prix cette année, d'ailleurs, tu sauras très bien les débusquer! Bises aussi.
des plus chaleureuse ta période des fêtes...avec tous ces petits cadeaux meveilleux....;)
la prise de ton amie n'est pas juste une histoire de pêche...elle est vraie celle-là...;)
une belle continuation pour cette année...qu'elle soit remplie d'Amour....de Beauté...de Joie....
bise
ly
Un peu tardivement, mais je voulais vraiment laisser un commentaire sur ce billet, hihihi!
Je pense que les Fêtes sont ce qu'on est... devenues au fil des ans. Des amis, la famille (ceux qui viennent!), des souvenirs évoqués, des choses que l'on fabrique ou cuisine selon ses talents, des invitations amicales ou fraternelles.
De toute façon, chacun achète ce qu'il a besoin tout au long de l'année!
Et peu importe la longueur de tes billets, c'est toi... cette journée là! Et pis on t'aime comme tu es, na!
@ Ly : Ah oui, c'est sûr, la prise de mon amie Martine, ce n'est pas une histoire de pêche! D'ailleurs, Martine elle-même est une fille tout ce qu'il y a de plus vraie...
@ Soisig : Tiens, tu m'amènes un point de vue très éclairant : nos Fêtes sont devenues ce que nous sommes devenues. C'est bien trop vrai. On ne les vit pas toujours comme on voudrait exactement mais dans l'ensemble, ça finit par nous ressembler... Ça doit être pour ça que j'ai pas eu un seul cadeau qui venait du magasin! Heille, Soisig? T'es trop fine...
Une excellente année, encore, à toi, Zoreilles.
Je suis allée patiner avec le bouvier bernois (si magnifiques et gentils ces chiens).
Et je t'ai laissé un poème sur la porte où personne n'entrait. Un petit coeur discret dessiné avec mes doigts dans la vitre.
Si tu n'y touche pas, il sera encore là au printemps et le soleil le retracera.
Zed xox
@ Zed : Un poème sur la porte où personne n'entrait... C'est la porte patio dans mon bureau, Zed! C'est vrai, pendant l'hiver, personne n'y entre ou n'en sort. Je le vois en ce moment ton petit coeur dessiné, je viens juste de le voir, le soleil magnifique de ce matin l'illumine, lui donne des reflets dorés. Les oiseaux l'avaient vu avant moi...
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