Cette photo a été la première que j’ai publiée ici le 24 janvier 2007 pour illustrer mon premier billet: « … À mon lever, j’ai cru qu’il y avait trois soleils et je me suis empressée de sortir sur le patio en pyjama avec mon appareil numérique pour capter cet instant. En fait le soleil du milieu, c’est le vrai, tel que je le vois apparaître chaque matin, entre l’île aux Sables et l’île du Tir à l’arc, sur mon lac. Les deux autres soleils qui l’entourent sont en réalité les points d’ancrage d’un arc-en-ciel dont l’arc irisé semble avoir disparu. Petit moment d’éternité que j’ai interprété comme le signe annonciateur de la réalisation de plusieurs projets. »
C’était un départ… moins discret que prévu!
Il y a un an exactement… Je faisais mes premiers pas chancelants dans la blogosphère en croyant que personne ne le saurait tant que je ne mettrais pas en ligne le fruit de mes élucubrations écrites virtuelles à mon compte. Quelle naïveté! J’avais demandé secrètement à mon ami, le vieux Henri, de me dire ce qu’il en pensait vraiment, parce que je n’étais pas du tout certaine de plonger. Je n’avais pas prévu qu’en écrivant mes commentaires ailleurs, mon pseudo allait devenir tout à coup bleu, souligné et… cliquable, donc, qu’on allait pouvoir arriver jusqu’ici très facilement. J’ai été démasquée avant que mon ami n’ait eu le temps de me répondre et j’ai dû « sortir du garde-robe », comme blogueuse, quand je me suis retrouvée avec « des projecteurs dans la face » sur le site de la ruche des carnetiers libres, sous le titre : « On l’attendait, celle-là! », ce qui m’a fait sourire malgré tout. Pour moi qui voulais arriver sur la pointe des pieds, je me retrouvais avec tout un comité d’accueil!
Zoreilles, mon pseudo qui vient de loin
Ça remonte à mon adolescence, la preuve écrite se trouve dans mon album de finissants du secondaire. Dans ma page, à côté de surnom, on avait inscrit : « Zoreilles, parce qu’elle écoute bien ». J’ai toujours aimé ce pseudo, quelques filles de mon ancienne équipe de volleyball m’appellent encore de même et j’ai animé longtemps des forums de discussion sur la Place Publique de Sympatico sous ce nom de plume. Je ne pourrais jamais en changer, ce serait comme de renier qui je suis et d’où je viens.
Pourquoi j’ai mis ma face dans mon blogue?
Une décision instinctive et pas trop réfléchie dès le départ. Je me disais que ça allait être tellement vrai, que j’allais assumer mes propos à tel point que j’y mettais ma face, comme prête à tout. En apparence confiante, souriante, mais vulnérable aussi. Tiens, je le sais là, je voulais abolir la frontière entre le réel et le virtuel, bien inconsciemment. Dernièrement, j’ai changé cette photo qui m’apparaissait moins vraie qu’avant, puisqu’elle datait de 2002. Je n’aime pas la nouvelle mais c’est la seule que j’ai et elle est plus proche de la réalité, étant récente. Avec un an de recul ici, je dirais que les gens qui me lisent sont plus à l’aise avec moi parce qu’ils connaissent ma face!
Ma formule préférée
Vous l’avez remarqué, je procède toujours ainsi : photo(s) et texte. Les deux doivent avoir un rapport, c’est ce que je tente d’établir, parfois très gauchement, dans le premier paragraphe écrit en italique et en caractère gras. C’est ma marque de commerce. Et puis, dans mon métier, on appelle ça le « lead » ou les 5 w : who, what, when, where, why. Il y a un autre principe de base auquel je crois en communication : Une image, un message. Des fois, j’ai des photos que j’aime et je cherche un propos qui conviendrait, alors, je remets ça à plus tard, une bonne fois, un jour... D’autres fois, j’aurais quelque chose à raconter mais rien pour l’illustrer. Voilà pourquoi je suis ici pour rester! Petit défi de jumelage qui m’amuse et m’oblige à mijoter toutes sortes d’affaires…
Le contexte
Bizarrement, j’écris toujours mes billets d’un seul premier jet, directement dans les coulisses derrière mon blogue. Quand je clique sur « publier le message », je me relis seulement une petite fois de rien pour corriger les fautes et les coquilles et puis… advienne que pourra! Ce n’est pas parfait mais c’est ça pareil. Si le billet mijotait depuis quelques jours, en faisant la vaisselle, en épluchant les patates, en prenant une marche ou en pelletant, quand il est mûr, ça va très vite. C’est que je tape au moins soixante mots à la minute, un héritage de mes 10 ans de secrétariat au début de ma carrière! Bien souvent, je vous écris un billet ou un commentaire alors que je suis en attente d’un coup de fil ou d’un courriel d’approbation pour un document à produire en catastrophe que mes clients prennent trop de temps à approuver. Bref, mon blogue, c’est à la fois mon lieu de pause et de panne d’inspiration, mais surtout les compagnons de travail imaginaires de la travailleuse autonome que je suis… Non, je ne veux pas me soigner, j’aime ça de même!
Mes limites
Je l’ai dit souvent mais je n’aurais pas besoin, on me croit sur parole : je suis complètement nulle en entourloupettes informatiques et virtuelles. Paresseuse, surtout. Je ne sais pas faire de liens vers un autre blogue, un article de journal, un commentaire intéressant, un document d’archives, rien. Niet. Pas bonne. Pas envie d’être bonne non plus. Trop compliqué. Trop de pitons. J’aime pas ça, l’informatique. C’est toujours mal expliqué et ça m’enlève toute ma petite confiance. J’ai déjà essayé de mettre mes photos ailleurs qu’au début de mon texte, comme au milieu ou à la fin mais ça n’a pas marché. Alors, j’en ai fait ma formule préférée de les mettre au début, c’est comme ça que je règle mes problèmes!
Des critiques
Parmi ceux qui me lisent, beaucoup ne laissent jamais de commentaires. Ils le font en coulisses et la plupart du temps, c’est très gentil, parfois même touchant. Depuis un an comme blogueuse, j’ai eu trois mauvaises critiques non écrites. Deux venaient d’amis écrivains, j’ignorais qu’ils me lisaient… Il s’agissait de critiques constructives auxquelles j’ai consenti avec sérieux et application. La troisième était tellement injuste qu’elle m’a fait mal. En plus, on l’a fait dans mon dos et ça, je trouve ça d'autant plus injuste que je n’ai pas pu m’expliquer ni me défendre. Quand on dit qu’un blogue, c’est un espace public de prise de parole, il faut assumer qu’on s’expose aussi à ça. Pas grave, « j’aime mieux mourir incomprise que de passer ma vie à m’expliquer! ».
Mes objectifs
J'essaie de me tenir loin de l’actualité, de la politique, des sujets trop controversés, etc. Parce que tellement d’autres blogues en traitent et ils le font beaucoup mieux que moi. Et je trouve qu’on manque d’espoir dans notre société. Bien sûr, je suis branchée sur les médias, je sais bien qu’on ne vous vendra jamais de la bonne nouvelle, ni à l’écrit, ni à la radio, ni à la télé. Mais la vie, c’est autre chose que ce qu’on lit, ce qu’on entend et ce qu’on voit dans les médias. C’est beaucoup plus grand que ça, la vie, je veux le crier de toute mon âme, de mon Abitibi-Témiscamingue bien aimée, avec ce que je suis, tout ce que je crois, tout ce que je voudrais communiquer. On pourrait croire à me lire que j’ai une vie rêvée, que tout-le-monde-il-est-beau-tout-le-monde-il-est-gentil mais non, veuillez croire que je suis comme tout le monde même si je considère que je suis née sous une bonne étoile. Ma vie a été et est encore parsemée de moments de difficultés, d’inquiétudes, de choses tristes, d’injustices et de petits drames. Mais j’ai choisi de regarder les choses sous un autre angle, c'est tout. Semer un peu d’espoir, quelques sourires, un moment heureux, une oasis de nature dans vos paysages intérieurs. Parce que j’aime la vie et le monde.
Il arrive aussi que je veuille sensibiliser par l’écrit. Des fois, c’est clairement identifié, d’autres fois, non, c’est en trame de fond et comme vous êtes intelligents et ouverts, vous réagissez tout le temps avec votre vérité et votre authenticité, ça, je le sais! Voici une autre de mes phrases fétiches : « Les sentiments ne sont ni bons, ni mauvais, ils sont. » Donc, avec moi, vous aurez toujours raison.
Ceux qui me lisent
Je m’attache à vous, un par un, tous autant que vous êtes! Je n’ai pas de compteur sur mon blogue, « quand on aime, on compte pas ». Premièrement, je ne suis pas capable d’en installer un!... (réf. aux entourloupettes informatiques…) et deuxièmement, j’aurais peur, me connaissant, de viser plus et mieux, de commencer à considérer la quantité plutôt que la qualité des lecteurs… Parfois, j’ai des surprises, ça, il faut que je vous le dise, je reçois dans des anciens billets, comme dans des lieux secrets, des mots d’amour qu’on cache là pour moi, parce qu’on sait que les commentaires entrent directement dans ma boîte de courriels…
Ceux qui commentent
Ah mes chers vous autres, je vous aime si tant tellement beaucoup! Vous avez sûrement remarqué que je réponds à chacun des commentaires? Comme pour vous dire : « Bonjour, vous étiez là, que je suis contente de vous voir », c’est ma manière de vous saluer, vous accueillir, vous dire que vous êtes important, que je considère votre présence comme un cadeau, le bonheur de nous savoir en lien, même virtuel, quoique parfois bien réel. Il y a une si petite frontière entre les deux!
Merci
Pour cette année formidable que j’ai passée ici, Chez Zoreilles, j’ai le cœur plein de reconnaissance et j’aurais tellement de gens à remercier, à commencer par cet ami qui m’a un jour invitée sur le sien, à tous mes amis blogueurs qui sont en lien dans la marge de droite, ceux qui écrivent toujours et ceux que j'espère voir revenir, vous êtes mon souffle et mon inspiration, à mon frère Jocelyn, pour son implication comme « mon gérant », notre complicité de toujours mais surtout d'être mon lecteur numéro un, à ceux et celles dont j’imagine les visages et l'attitude quand je vois vos pseudo apparaître dans l’embrasure de ma porte, à ceux qui me lisent silencieusement et que je sens toujours là. Merci du fond du cœur.
Boucler la boucle
Croyez-vous à la synchronicité? En face de moi, au moment d'appuyer sur « publier le message », je vois cette grosse boule orange apparaître avec éclat et flamboyance, entre l'île aux Sables et l'île du Tir à l'arc. Il est 8 h 07, ce 24 janvier 2008 et j'aime croire qu'il s'agit là d'un heureux présage!
31 commentaires:
Je suis content. J'ai la chance d'être le premier à te souhaiter un bon anniversaire, pour cette première année dans la blogosphère. Ça passe vite, hein ?
J'en profite également pour te remercier. Les récits que tu racontes, dans tes textes si bien rédigés, se sont des oasis dans notre univers aride et déshumanisé. J'ose espérer que tu continueras encore longtemps à écrire et à partager tes trésors avec nous.
Take care !
Bon matin à ma grande soeur
Je suis tellement fier de ce que tu fais, je déballe toujours tes billets comme un beau cadeau..doucement en relisant chaque ligne deux fois avec un café et parfois avec la brosse à dent dans bouche.
Tu me touche très souvent,je lis chaque commentaires comme si ça s'adresserais à moi. Je comptabilise et en revenant du travail, je m'empresse qu'il y a du nouveau.
J'espère que tu vas continuer longtemps parce que tu mets un talent au service de plus de gens que tu ne le crois.
Tu sais, qui de nos jours acceptent de donné, sans retour d'argent,ce qui n'a plus de prix soit; DU TEMPS ET DU TALENT.
Ah là, c'est sûr, je pense que je vais croire à la synchronicité... Que ce soit Henri et Joce qui arrivent en premier, c'est... un juste retour des choses!
@ Henri : Ouais, c'est bien toi qui m'avais ouvert la porte de ce bel univers, je t'en suis toujours si reconnaissante. Tu as raison, ça passe vite. Très vite. C'est toujours comme ça quand on est en agréable compagnie.
@ Joce : Je t'embrasse ben fort, mon ti frère, j'ai les yeux pleins d'eau là! J't'ai tu déjà dit que j't'aimais, toi? ;o)
Bravo chère Zoreilles pour ce texte, et pour tous ceux que tu as publié depuis un an.
Ton frérot a tout à fait raison, tu mets un talent au service des gens. J'adore te lire. Chaque fois que je lis un de tes billets, j'ai l'impression que tu me dis, assoie-toi, je vais te raconter une histoire... qui te fera réfléchir.
Ça fait déjà un an? Ça a passé très vite. Tu es là pour rester que tu dis? Nous sommes donc très chanceux.
Merci Zoreilles. Merci...
Tous en choeur bonne fête,bonne....
Juste un an et pourtant un modèle de stabilité. Prendre le temps de discuter et d'échanger sur tes billets toujours réfléchis. L'art de parler du quotidien avec profondeur. L'envie d'en connaître davantage. Quand j'ai commencé à tâter du blog le tien à beaucoup fait pour que je m'adonne moi aussi à ce passe-temps.
A Plus.
@ Guy Vandal : Ah Guy... Que tu arrives tout de suite après Henri et Joce est aussi un beau hasard, après tout, c'est toi qui avais publié le scoop dans la Ruche des carnetiers libres, « On l'attendait, celle-là! » et ça m'avait tellement fait chaud au coeur, je m'étais sentie tout de suite comme faisant partie de la gang. Quelle gang? Les carnetiers libres! Je ne l'oublie jamais...
@ Gaétan : Tu le sais toi aussi depuis un bout de temps, écrire dans son blogue permet toutes sortes de choses qu'on avait cru impossibles. Par exemple, que la Côte Nord et l'Abitibi-Témiscamingue, c'est tout proche! Que Radisson a beaucoup de parenté avec Fermont. Que le Québec, c'est grand mais tout petit, tout collé collé...
Toutes mes félicitations pour cet anniversaire.Je te visite depuis peu de temps, mais c'est toujours un grand plaisir de te lire.
Bravo pour cette année, Zoreilles!
Je n'irai pas vérifier, mais c'est aussi au tout début que tu nous a parlé de ton frère autchtone et de son mode de vie et de tes orignaux...
Quand je viens ici, je viens agrandir mon territoire géographique (je connais si mal le Québec; pas la chance de voyager), entendre des résonnances ou des différences culturelles, lire la vie de par chez vous, l'amitié, l'amour.
Le Québec, oui, si grand, comme tu l'as dit et si petit.
Grosse bise, chère Zoreilles et bons demains.
bonne anniversaire à la personne qui m'a fait découvrir ce merveilleux monde du blog, un monde que j'adore puisque comme pour toi, pour moi les mots et les écrits sont un trésor.
j'adore te lire, souvent c'est ton site que j'ouvre en premier le matin en me levant avant de partir travailler et souvent si je n'ai pas eu le temps, alors, dans la journée, pendant ma pause, je m'empresse d'aller voir ce qu'il y a de nouveau.
J'y ai aussi découvert des gens extraordinaires qui partagent leurs tranches de vie, leurs émotions avec tous
alors longue vie à ton blog et tant pis pour ceux qui ne comprennent pas, on se comprend, n'est ce pas?
Bon anniversaire Zoreilles, l’adolescente,
Je viens tout juste de lire ton premier billant de cette dernière année, ce que tu as aimés et moins aimé.
Ont peut y sentir tout ton amour et ta chaleur pour tous tes lecteurs et amis virtuels.
À quel point ce blogue est très important pour toi ! L’amour des tiens, de ton territoire l’Abitibi Témiscaminque. Tes billets sont empreins de chaleur et d’authenticité, d’amour de la vie de respect. Tu te dévoile un peu plus intérieurement et aussi avec cette récente photo un peu plus physiquement. Ça doit te faire drôle quand même de parler à des amis virtuels. Nous, ont voit ta face comme tu dis. Toi, non, pour certains d’autres que tu connais. Des questions comme qu’est ce qu’ils peuvent bien avoir l’air ces lecteurs doivent te venir à l’esprit ?
Enfin, merci de nous faire partager ces moments heureux ou moins heureux de ta vie. Nous en avons tous bien sur, mais un dans récit bien rendu comme tu sais le faire il y a toujours une lumière à saisir, une vérité, un message qui peut parfois modifier notre chemin.
Pour les Égyptiens la boule orange représentait le maître de l’univers. RA ! Alors comme présage ont ne peut faire mieux
Je suis contente de faire partie de ce beau bonheur comme commentatrice très intéressée de ce magnifique blog plein d'amour et de bonheur.
Je souhaite que le goût t'écrire te tenaille longtemps, longtemps!
Gros becs, Chantal xxx
Ça me plaît de lire que vous êtes là pour rester, vraiment.
Accent Grave
@ Solange : Merci. Toujours un bonheur de te croiser aussi. Au plaisir!
@ Zed : Tu as une excellente mémoire! (je devrais plutôt dire que tu écoutes bien). En effet, dans mes premiers pas chancelants et que je croyais discrets, j'avais écrit deux courts billets le 24 janvier et un plus consistant, le 25 janvier, à propos de Lylas, mon frère autochtone, un fier Algonquin qui vit en ermite dans la forêt d'ici. Ça me fait plaisir que tu puises ici des éléments de culture et de nature de l'Abitibi-Témiscamingue. Ce pays, c'est aussi le tien, Zed! Merci de ta fidélité depuis un an.
@ Voyageuse du monde : Nous partageons cette amitié qui a pris naissance dans nos vies réelles, il y a... si longtemps! Nous l'avons entretenue avec des lettres et ces dernières années, des courriels. Il était normal qu'avec notre goût des mots, je t'invite ici et que tu acceptes. Ça donne une autre dimension à tout ce qu'on partage. Des fois, j'ai de la misère à ne pas t'appeler Sylvie! Oups, trop tard, j'l'ai dit. Merci ma chère Voyageuse du monde, pour tout.
@ Macamic : Je ne me pose pas la question pour connaître vos visages et vos attitudes, mon intuition le sait! Et ça s'est confirmé chaque fois que j'ai rencontré quelqu'un que j'avais d'abord « connu » virtuellement. Je te dis, c'est à la fois rassurant et apeurant... Merci, Macamic (je pense à toi chaque fois que je passe dans ton ancien patelin, en Abitibi-Ouest) pour cette ouverture, ce partage de souvenirs et cette fidélité. RA, je t'en souhaite beaucoup, beaucoup!
@ Bibco : Tu vois, Bibco Chantal, je t'imagine besognant sans relâche autour de Montréal, avec tes ados, ton travail, ta vie, tes amours, tes anecdotes et tes questionnements qui me ressemblent beaucoup. Pas étonnant, nous avons vu le jour à Amos, toi et moi, et la rivière Harricana coulera toujours dans nos veines. Tes visites ici, je les apprécie d'autant plus qu'elles te demandent du temps, une denrée précieuse et rare, pour une grande pédagogue que j'admire beaucoup.
@ Accent Grave : Vous savez tout dire en peu de mots, vous avez ce talent exceptionnel. Vous êtes là depuis le début, depuis même avant le début. Une présence, une telle qualité de présence. Vous m'inspirez, vous ne saurez jamais jusqu'à quel point. Merci pour tout. Il me semble tout à coup que le mot merci n'est pas assez fort tellement il est chargé de sens...
Chère Zoreilles...
Je joins ma voix aux autres pour te souhaiter un bon premier anniversaire de carnetière. Non seulement "Chez Zoreilles" est devenu un incontournable de ma tournée quotidienne, mais, en plus, j'ai découvert une personne d'une très belle sensibilité avec qui il me fait très plaisir de converser à l'occasion.
Longue vie à ce carnet toujours plein de sensibilité, d'intelligence et de beauté. Les préoccupations que tu partage avec nous ramènent tellement de choses essentielles à la surface.
Ainsi, je te souhaite une excellente seconde année!!!
@ Esperanza : Cher ami et collègue! Que de choses nous partageons et pas seulement dans notre travail... J'ai l'impression de te connaître depuis toujours. Et pour toujours! Merci d'être là, avec tout ce que t'es! ;o)
Que puis-je ajouter, moi qui arrive toujours en retard dans les commentaires. Je ne commente pas souvent, mais je lis toujours. Je t'ai connu par tes commentaires laissé chez les autres. Toujours pertinents, nuancé. Quand j'ai visité ton blogue la première fois, j'ai dû m'habituer, je l'avoue. À quoi? À prendre le temps. La blogosphère privilégie les petites capsules. Toi, tu nous livres de longs textes qui respirent et qui exigent du souffle. C'est très bien ainsi. C'est pour cette raison que j'arrive toujours en retard, car je te réserve pour la fin. Quand la pression de la semaine s'est relâchée, et que je suis en mesure de prendre le temps, de prendre mon temps.
Merci pour tous ces billets.
Zoreilles,
ton pseudo te va tellement bien ! On le sait, en venant chez-toi que l'on sera bien accueilli, et qu'il n'y a pas de terrain miné.
La vie n'est facile pour personne (cliché), et malgré ton lot de soucis et de tristesse, tu trouves toujours le moyen d'apporter du bonheur à tes lecteurs, de les amener avec toi dans ton monde. Ça fait si tant tellement beaucoup de bien de te lire ! D'ailleurs, mieux vaut mettre de la chaleur dans le coeur, que donner des frissons d'horreur. Bon, la rime est facile mais n'est pas Baudelaire qui veut.
Et ce n'est pas grave si tu n'aimes pas ta photo, nous on l'aime et c'est ce qui comp...importe !
@ André Bérard : On le sait tellement, toi et moi, que les meilleures publicités ont 25 mots et moins, mais je suis si peu « marketing » en dehors de ma job. D'accord aussi qu'on perd notre lectorat si on écrit trop longuement. Je viens ici pour me reposer du reste, alors, je ne m'excuse plus maintenant d'en écrire trop long! Et ceux qui reviennent, c'est parce que c'est pas des « énarvés »!!! Mais je m'améliore, je trouve, t'as lu l'avant-dernier? En 2008, j'avais résolu de travailler là-dessus! Merci André Bérard, pour l'endurance, la patience et la fidélité. Le temps, tu sais, c'est la nouvelle richesse et on dirait que je veux l'imposer à tout le monde!!! ;o)
@ Lise : J'ai beau vivre en Abitibi-Témiscamingue, t'as tout compris, ici, ce n'est pas un terrain miné! J'aime les gens, c'est probablement ce que tu ressens en arrivant. On est ce qu'on écrit, n'est-ce pas? Merci beaucoup Lise, pour ton écoute exceptionnelle, c'est la première chose qui m'avait charmée chez toi et ça se confirme à chacune de tes visites, partout où je te croise. T'as une belle présence, une facilité à communiquer plein de choses. Je te souhaite d'être un jour consciente de ton potentiel...
En fait, j'ai l'impression que ce que nous disons tous c'est: "Eh qu'on est bien ici!". ;-)
@ Zoreilles
Ce n'était pas un reproche. La longueur de tes billets est bien correcte! ;-)
Bonsoir ou bonjour Zoreilles... Je suis une couche-tard comme tu dois le voir... :)
Pas assez de temps dans ma journée, hihihi!
Bon anniversaire à toi qui chéris tant notre Abitibi! Longue vie à ton blog... C'est toujours un plaisir de venir te lire... de partager tes états d'âme,toujours si près des nôtres.
Jeudi, j'ai fait connaître tes écrits à une copine qui fera dorénavant partie de tes lectrices silencieuses car elle éprouve de la difficulté à écrire (et à marcher!) suite à un accident. Je te dis ses mots: "je l'aime cette femme-là, elle a une âme, je reviendrai vivre avec elle de beaux moments". J'étais bien contente, ça correspond aussi à ma pensée depuis que je te connais. Ce don de partager ton quotidien sans flafla, tu l'as au plus haut degré.
J'avais tourné la page sur la fréquentation du forum que tu animais jadis, pas à cause de toi... comme tu le sais sûrement... Alors quel plaisir j'ai eu (et ai encore), à te retrouver aussi chaleureuse et vivante, ici. Merci d'être là amie!
Soisig
Un bon anniversaire pour un blog que j'aime beaucoup de par sa sincérité et sa qualité. Ce que j'aime ici c'est le dépaysement, les photos, les animaux, les gens, le temps qui passe, la vie. On est toujours étonné de voir l'importance que prend le blog dans nos vies. A bientôt.
@ Esperanza : Et moi, je suis bien quand vous êtes là! ;o)
@ André Bérard : Oh je sais bien que ce n'était pas un reproche de votre part, ma pire critique, c'est moi! Je me justifie beaucoup de n'être pas capable de me résumer. Je dis que j'assume mais je me donne des tapes en arrière de la tête tout le temps...
@ Modotcom : C'est plutôt à moi de te remercier de ta présence toujours si rafraîchissante, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit. T'as tellement l'air d'aimer la vie! Si j'avais une petite soeur, j'espère en effet qu'elle te ressemblerait.
@ Soisig : Ouf, quelles émotions tu me fais vivre! Quand je t'ai vue réapparaître ici il y a quelques temps, tu ne peux pas savoir quelle joie j'ai éprouvée. Des retrouvailles virtuelles surgies comme par enchantement : « revoir Soisig, comme avant! ». Je penserai dorénavant avec une grande tendresse à « cette copine du jeudi », c'est le nom que je viens de lui donner dans mon coeur. Merci Soisig, pour tout ce qu'on partage, entre autres, cet attachement profond et presqu'amoureux à l'Abitibi-Témiscamingue.
@ Marc : Merci à vous. Chacune de vos visites m'émeut, nous sommes à la fois si près et si loin. J'ai l'impression chaque fois de recevoir chez moi un ami Français qui aime inconditionnellement notre pays de grands espaces et de liberté. À très bientôt!
En plus de te lire avidement, j'aime aussi tes commentaires sur ma page. Pas de fla fla, juste des gna-gna-gna !
Bonne deuxième année !
Bon anniversaire Zoreilles, au Mexique on te chanterait les "Mañanitas" pour célébrer ce beau moment. À défaut de t'amener les mariachis en bas de ton balcon, voici un lien qui te permettra de les écouter:
http://www.mariachi.com.mx/
PEDROINFANTE/AUDIOTECA/
lasmananitaspedro.htm
(après avoir collé-copié les lignes ci-dessus...)
Et merci à toi d'être là avec ta belle énergie, j'espère pouvoir te lire encore longtemps!
@ Croco : Merci. Pas de fla-fla, juste des gna-gna... Je prends ça pour un compliment!
@ En direct des îles : Je viens juste de l'écouter... Quel cadeau unique, original et exotique pour ce premier anniversaire! Je me suis imaginée non pas sur mon balcon (y a trop de neige) mais dans tes paysages de ton île du sud... Merci pour ce cadeau et pour tout le reste!
Bonsoir Zoreilles!
J'ai reçu un courriel ce soir dans lequel se trouvait le lien suivant, que j'avais le goût de partager:
http://fr.youtube.com/watch?v=wUhCK-JKMQE
C'est une chanson de PINK, adressée à Bush. Ouf! Que d'émotions...
C'est un merveilleux hasard qui m'avait conduit chez-toi (grâce au site de ton frérot)... Je n'en revenais pas et ... je ne savais pas l'accueil que tu me réserverais... Merci!
Je ne pensais pas non plus que ton retour était si récent! Sais-tu que j'ai encore toutes les adresses internet des amis qui fréquentaient le forum... sauf la tienne, hihihi! Je ne comprends pas pourquoi d'ailleurs! Mais je ne sais ce qu'ils sont devenus sauf Lady Didi...
J'ai eu le plaisir d'annuler mes sorties aujourd'hui vu l'état des routes... Vive la jeune retraite, hihihi!
Kénavo! (aurevoir)
@ Soisig : J'irai voir ce qui se trouve sous ce lien, c'est promis. Le site de mon frérot, ça m'attriste, ils ont des difficultés techniques depuis deux semaines, pas de leur faute, mais celle de piczo qui les héberge. Ça nous inquiète beaucoup, toutes les photos sont disparues et les photos, c'était le coeur du site. Tant de travail de leur part depuis plus d'un an, si tu savais... On se croise les doigts et on espère toujours.
Tu as gardé les adresses des participants? Pas moi. Pas eu le temps! Un jour, et ça a été la fin de toute cette histoire, Sympatico, sans avertissement, a tout fait sauter de la Place Publique, une décision unilatérale prise à Toronto. Nous avons dû nous étouffer avec nos récriminations. Nous n'avions plus de moyen de nous concerter, d'agir ensemble, n'étant plus capables de communiquer entre nous. Nous étions devenus une force significative, la gang des animateurs, au nombre d'une vingtaine, était tissée serrée, il y avait là une grande solidarité, nous étions devenus une communauté virtuelle très forte, made in Québec... Nous venions d'avoir notre toute première rencontre « en vrai » à Laurel, dans les Laurentides. Ils ont eu peur, je crois. C'était tout un phénomène, tu sais!
J'ai gardé contact, par contre, avec 3 ou 4 animateurs, qui étaient devenus des amis. Nous ne nous voyons plus, parce qu'aux quatre coins du Québec, mais on garde des liens quand même. C'est une très triste histoire qui n'a jamais été racontée...
Bonsoir Zoreilles
Tu sais, j'étais à mes premiers pas en navigation internet, alors je notais tout, de crainte de ne rien oublier (enfants,lieu d'où ils venaient, etc.) J'ai toujours le carnet de mes débuts, lol!
Je n'avais aucune idée de la fin du forum... Comme tu as du avoir de la rage au coeur en même temps qu'un immense chagrin! Il est vrai que les forums étaient très animés et ... certaines super intéressants. J'imagine le plaisir de la rencontre de toute ta gang: ça en avait été un pour moi de te rencontrer "en personne", de même que toute notre tite-gang dont Calin! Que de beaux souvenirs malgré mon abandon!
C'est vraiment désolant pour le site Merveilles de l'Abitibi... Je vais vérifier de temps en temps si la situation s'est améliorée... Ça me manque!
bisous, Soisig
Merci beaucoup soisig
Continues de nous encourager, on nous dit que ça devrait être réparé d'ici une semaine....je t'avoue qu'on est un peu découragé, et qu'on espère....
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