mardi 24 janvier 2012

5 ans

Photo 1 : Je publiais cette photo pour la première fois le 24 janvier 2007, c'est comme ça que j'ai commencé le blogue Chez Zoreilles! Je faisais dans la sobriété à l'époque, mes premiers billets ne comportaient qu'une seule photo et un court texte. J'arrivais sur la pointe des pieds, un peu gênée, je m'en souviens, de prendre ma place dans cet univers que je ne connaissais pas beaucoup mais que j'aimais déjà...



5 ans



Voici comment je décrivais cette photo le 24 janvier 2007 : « ... à mon lever, j'ai cru qu'il y avait trois soleils et je me suis empressée de sortir sur le patio en pyjama avec mon appareil numérique pour capter cet instant magnifique. En fait, le soleil du milieu, c'est le vrai, tel que je le vois apparaître chaque matin, entre l'Île aux Sables et l'Île du Tir à l'arc, sur mon lac. Les deux autres soleils qui l'entourent sont en réalité les points d'ancrage d'un arc-en-ciel dont l'arc irisé semble avoir disparu ». Ce n'était pas scientifique du tout comme explication, j'exposais seulement mon point de vue et mon impression mais ça donnait le ton à mon blogue, qui, 5 ans plus tard, n'a de valeur que dans les commentaires qu'il suscite et les échanges qu'il permet.



J'ai appris dernièrement et justement sur le blogue d'une amie que ce phénomène naturel s'appelle « parhélie ». Fitzsou, l'ange aérien, nous présente sa photo de ses trois soleils nordiques (elle habite à Kuujjuaq) et elle nous réfère à ce lien qu'elle a trouvé sur Wikipédia, qui définit ainsi « ce qu'on appelle faux soleil, un phénomène optique lié à celui du halo solaire, consistant en l'apparition de deux répliques de l'image du soleil, placées horizontalement de part et d'autre de celui-ci ». La définition qu'on en donne est beaucoup plus complète et on nous offre également des photos qui illustrent bien tout ça.



Bilan



J'aurais tellement à dire sur ces 5 ans passés ici... Mes premières pensées vont à ceux et celles que j'appelle mes piliers, ils sauront se reconnaître, ils étaient là avant moi ou sont arrivés à peu près en même temps que moi dans la blogosphère et nous avons formé dès le début un véritable petit réseau tissé serré, une communauté virtuelle née dans l'effervescence de ces années-là. Un genre de coup de foudre qui s'est approfondi dans le respect et l'amitié. J'ai pour eux une tendresse particulière, un attachement bien réel. Ils m'influencent beaucoup et m'émerveillent toujours autant.



Se sont ajoutés au fil des ans d'autres blogues-amis, tout aussi attachants, pertinents et intéressants, que j'aime retrouver comme de vieux compagnons et compagnes de route, fidèles, attentifs et ouverts. Quelques-uns aussi sont disparus, parfois sur un coup de tête, dans une décision assumée et unilatérale de leur part, d'autres fois parce qu'on les laissait se fondre dans l'oubli et qu'on s'en détachait tranquillement. J'ai souvent pensé faire la même chose qu'eux et pourtant, je ne l'ai pas fait... Ce matin, je sais pourquoi.



Ah oui... Il s'est tellement passé de choses ici en 5 ans... Pas autant que dans ma vie réelle mais quasiment! Et le plus intéressant, c'est toujours ce qui n'apparaît pas au premier coup d'oeil, ce qui n'est pas à l'affiche, il faut faire le petit pas de plus et cliquer sur « commentaires » pour que la chose se produise. C'est là qu'il se passe quelque chose de fascinant... dans l'échange qui suit. Mes billets n'ont toujours été que des amorces à la discussion, je ne vous révèle rien que vous ne savez pas déjà si vous passez par ici de temps en temps!



J'aime autant la photo que l'écriture, ça non plus, ce n'est un secret pour personne. Je ne crois pas avoir jamais publié un billet sans photo, j'ai donc été constante là-dessus, l'un amène l'autre! Je n'ai pas changé de mise en page non plus. C'est vert. J'aime ça le vert, c'est nature, ça me repose et quelque part, peut-être que ça me définit un peu. Et puis, c'est la couleur de l'espoir. Je ne me renouvelle pas tellement, vous avez remarqué? Je ne le fais pas exprès, j'aime les repères, les points d'ancrage, les arbres qui s'enracinent profondément dans leur terre!



Est-ce que ce blogue a évolué depuis ses débuts? En tout cas, il s'est transformé peu à peu, il a suivi un parcours qui a dû s'adapter à mille choses. J'ai la nostalgie ce matin de mon innocence des débuts, dans le temps que je racontais à peu près tout ce qui me passait par l'idée. Je n'avais pas conscience que je pouvais être lue par n'importe qui, à n'importe quel moment et dans n'importe quel état d'âme, dans plein de contextes différents. J'ai souvent eu plus d'écho à mes billets en dehors d'ici... J'en suis souvent touchée, toujours étonnée et parfois déstabilisée. C'est ainsi que je me suis autocensurée énormément au fil de ces 5 années.



J'ai connu une période où je voulais partager des préoccupations sociales et environnementales, raconter simplement au reste du Québec et du monde (je visais la planète comme public cible, faut jamais penser petit!...) ce qu'on ne voit et qu'on n'entend jamais dans les médias et qui mérite d'être mieux compris et exposé avec du vécu bien réel, dans l'authenticité et la transparence, sans viser le moindrement des cotes d'écoute ou du capital politique. Je me sentais comme un devoir de le faire. À ma façon. J'ai voulu aussi faire mieux connaître ma région, l'Abitibi-Témiscamingue, puisqu'elle est encore victime de préjugés tenaces et hélas, terriblement méconnue. Le petit bébé du Québec, c'est nous, on a à peine 100 ans d'existence, on est en train de faire nos premiers pas, donnez-nous une petite chance!



Chez Zoreilles a 5 ans... C'est à vous tous que reviennent les félicitations s'il y en a à faire. Parce que sans vous, qui laissez parfois des commentaires, ici même ou en privé, je n'aurais plus aucune motivation à continuer. Qui a le goût de parler lorsque personne n'écoute?



J'ai beaucoup appris ici en 5 ans, sur la vie, les relations interpersonnelles, les phénomènes virtuels, les petits bonheurs et les grandes misères, les attitudes et les processus, les façons d'être et de penser de pas mal de beau monde extraordinaire que je n'aurais jamais pu connaître autrement.



Mais surtout, j'ai tellement appris sur moi-même... Parce que lorsqu'on écrit, on plonge systématiquement à l'intérieur de soi, là où se situe notre essence, notre... nature. Et il n'y a rien de plus vrai que ça.



5 ans... C'est quand même un bail... Je n'aurais jamais cru ça au départ. Mais vous étiez là...

73 commentaires:

Le factotum a dit…

Je veux être le premier à te souhaiter bon anniversaire!
♥ ♥ ♥

Anne-Marie a dit…

Bonjour Francine!

Ben bon anniversaire chère belle-soeur! 5 ans?! Ça se fête ça!

Ton billet avait une petite touche familiale aujourd'hui! Les arbres, la nature...l'enracinement! Musique à mes "zoreilles" à moi!

Longue et vie à ton blogue!

:)

Solange a dit…

Bon anniversaire, 5 ans c'est quelque chose. Je ne sais pas depuis combien de temps je viens chez toi, mais ce que je n'avais pas lu au début, je suis revenue le lire par après. Je te souhaite encore longue vie par égoïsme, pour le plaisir de te lire.

Réjean a dit…

Tu dis:

"Mais surtout, j'ai tellement appris sur moi-même... Parce que lorsqu'on écrit, on plonge systématiquement à l'intérieur de soi, là où se situe notre essence, notre... nature. Et il n'y a rien de plus vrai que ça."

C'est tellement vrai. Ce sentiment me rejoint tellement !

Un bon anniversaire, Zoreilles et longue vie à ton blogue !

Zoreilles a dit…

@ Le factotum : Alors tu seras le premier à avoir un morceau de gâteau ♥

Prendrais-tu un bon café bien corsé avec ça? C'est ma tournée! Sans mon blogue, je ne t'aurais jamais rencontré, ni au Festival du cinéma où tu m'avais joué un bon tour, (je ris encore de ma déconfiture!...) ni à La Route du Terroir de Noël à La Motte, où nous avons pris ce café qui nous a réchauffé le coeur, tu vois ce que je veux dire? ;o)

Zoreilles a dit…

@ Anne-Marie : Hé oui, nous sommes des belles-soeurs dans la vie réelle et on partage quelques bouts de forêt et de rivière qu'on a « vécus » un peu de la même manière depuis que tu es arrivée comme « trois soleils » dans la vie de mon frère Yves!

Le vert, l'espoir, la famille, les amis, les enfants, la vie. Quand je vois apparaître ton prénom ici, c'est la joie, ton sourire, je le connais bien, je n'ai même pas à l'imaginer...

Je t'embrasse, Anne-Marie, et j'espère toujours pouvoir te faire entendre de la musique à tes zoreilles. xxxxx

Zoreilles a dit…

@ Solange : Il me semble en tout cas que tu as toujours été là, je n'imagine pas la blogosphère sans toi, tes couleurs, ta douceur, tes mots du coeur, et j'ajouterais que ce que tu me souhaites, je te le souhaite aussi, bien égoïstement, c'est réciproque!

Un petit bisou de fête également à ton Normand, je ne vous imagine pas l'un sans l'autre ♥

Zoreilles a dit…

@ Réjean : On a quelque chose en commun, j'ai l'impression.. Tu lis entre les lignes, tu entends ce qu'on ne dit pas nécessairement, tu vois la vie avec les yeux focussés sur l'intérieur. C'est pourquoi cette phrase te rejoint, je pense! Il y en a du stock là-dedans... ;o)

Merci pour tes voeux et pour ta chaleureuse présence.

Anonyme a dit…

"Mais surtout, j'ai tellement appris sur moi-même... Parce que lorsqu'on écrit, on plonge systématiquement à l'intérieur de soi, là où se situe notre essence, notre... nature. Et il n'y a rien de plus vrai que ça. "

Je dirais " et vice versa"! Nous aussi, nous sommes non seulement confronté à tes propos mais aussi à ceux de tous les amis qui viennent réfléchir avec toi.

Une belle façon d'apprendre la vie mon amie!

xx Soisig

Anonyme a dit…

zut pour la faute à confrontés!

:-)

Soisig

Zoreilles a dit…

@ Soisig : Et toi, tu sais tellement d'où je viens... du monde des forums de discussion où nous nous sommes connues... Ça ne doit pas t'étonner de retrouver ici, sous forme de blogue, la même ambiance pour jaser, se mieux connaître et discuter entre amis(es), refaire le monde, en somme, découvrir des points de vue d'ici et d'ailleurs, brasser les idées, trouver des solutions même, j'ai déjà vu ça et toi aussi!

Avec mon blogue, et parce que je m'appelle toujours Zoreilles depuis le secondaire, on s'est retrouvées comme par enchantement. Quand bien même ce serait rien que pour ça, je suis contente d'avoir il y a 5 ans « ouvert » cette brèche dans notre monde virtuel, hahaha!



P.S.: Les fautes comptent pas aujourd'hui, c'est jour de fête.

Le factotum a dit…

L'essence même d'exister est l'écriture...
Et tu le fais de manière extraordinaire, cette façon d'exister...
Et l'écoute que tu apportes à chacun de nous...
Nous ne pouvons que te dire merci!

Joce a dit…

Salut
Je suis toujours là....mon réflexe a été de retourné au tout 1e jour.J'ai retrouvé ce message, comme on trouve une bouteille à la mer........................

"En revenant à la source,j'avais le goût de relire ton tout premier billet pour m'apercevoir que tu n'avais eu aucun commentaire.
C'est pas vrai que je vais laisser ma soeur se faire "blanchir"
Et puis tu fais tellement de bien autour de toi.Tu as un talent merveilleux et tu le mets au service des autres, réalise-tu que Grand-maman et Papa serait tellement fiers de toi...en plus tu les fais revivre par tes écrits,moi je lis tes affaires avec joie, émotion et on partage des souvenirs.Tu me racontes des histoires,tu me racontes mon histoire.Je te dis un grand merci pour cela et tout ce que tu es.
Je t'aime xx "

Bonne route,

Anne-Marie a dit…

... toujours très touchant de te lire, ma soeur et de te découvrir par les émotions que tu évoques...

J'aime passionément l'auteur du blogue...et ses écrits!

Je suis 100% d'accord avec ton analogie des "trois soleil" qui s'additionnent. Tu as bien "sizé" l'essence de ta belle-soeur enfants, sourire, musique...bonheur!

Longue vie ZOREILLES!

Ton frère qui t'aime bien...
Est-ce que ça évoque quelqu'un cette signature?!!!

Zoreilles a dit…

C'est toujours ça que j'ai dit... Le plus intéressant ne se passe dans le billet que j'ai écrit et qui est à l'affiche mais dans les commentaires qu'il suscite et qui sont dans l'ombre!

Dans la même heure hier soir... mes deux « p'tits frères (!) »... toute ma famille... sont accourus, chacun de leur côté, l'un à Rouyn-Noranda et l'autre à Lévis, pour me souhaiter un joyeux 5e anniversaire de blogue! Je vous jure que j'ai rien organisé là... Télépathie? Synchronicité? Hasard? Concertation familiale? Ne cherchons pas si loin, c'est parce qu'on a le même héritage... le même bagage... que l'on transporte toute sa vie!!!



;o)

Vous me faites chaud au coeur, les Frops (!)

Sops (!) xxx

Zoreilles a dit…

@ Le factotum : « L'essence même d'exister est l'écriture »... En tout cas, ça aide à vivre, c'est certain!

Je l'ai toujours fait à ma manière, c'est dans ma nature, c'est ce qui m'a menée un jour à être écrivain public, ce que je serai toujours même si je ne pratique plus ce métier, c'est comme d'avoir les yeux bleus, je suis venue au monde de même!

Quant au sens de l'écoute auquel tu réfères, c'est un grand compliment, je le prends comme un cadeau et je te remercie à mon tour.

Zoreilles a dit…

@ Joce : Je me souviens (et je suis retournée te relire sur place ce matin) que tu m'avais laissé ce commentaire 10 mois après que j'avais écrit mon premier billet. Le cadeau que tu m'avais fait ce jour-là a encore plus de valeur aujourd'hui. C'est plus fort que moi, je repense à Maman qui avait écrit un jour : « D'où vient que l'on éprouve toujours bonheur nouveau à exprimer des souhaits déjà anciens? Oh c'est que l'amour et la reconnaissance sont des sentiments qui ne vieillissent pas mais qui, au contraire, prennent plus d'intensité et de chaleur à mesure que le temps fuit ».

Tu parles de Grand-Maman, de Papa, elle écrivait, lui était le plus grand communicateur qu'on a connu, et par nos souvenirs partagés, on peut les faire revivre à volonté... C'est fort quand même...

Je t'aime aussi et même si t'étais à Tombouctou, on serait proches malgré tout ♥

Zoreilles a dit…

@ Yves : Mais oui, j'ai reconnu cette signature et cette façon de dire les choses! Tu auras beau te « déguiser » en Anne-Marie (merci Anne-Marie de lui avoir prêté ton identité!...) je te reconnaîtrais entre mille!

Tu me fais tout un cadeau d'anniversaire de blogue, mon cher toi là... Un commentaire ÉCRIT? ICI?

Tu sais fabriquer du bonheur! Et ton usine marche à plein régime... elle roule à l'énergie... solaire! (les trois soleils)

On se souhaite longue vie, t'as raison. Je vote pour ça moi aussi. À nos zamours, à nos vies, à nos récits, à nos bonheurs...

Sacré p'tit frère, t'as encore réussi à m'étonner! ♥

Guy Vandal a dit…

5 ans déjà? Bravo belle Zoreilles.

Je suis bien certain de n'avoir manqué aucun de tes billets depuis que tu sévis dans la blogosphère, même si je ne commente pas toujours.

Tu es, et resteras toujours, ma blogueuse préférée.

Je me considère extrêmement chanceux de t'avoir déjà rencontré. Ça ne serait jamais arrivé si t'avais pas commencé ce blogue. Pis je sais que nous récidiverons quand l'occasion se représentera.

Zoreilles, je t'aime parce que t'es une vraie. Pis dans mon "monde", les vrai(e)s ne sont pas légion. C'est pour ça qu'ils sont si précieux.

P.S. Pis grâce à toi, j'ai eu la chance de rencontrer ton Joce de frérot. Je vais m'en rappeler toute ma vie. Quel homme il est, quelle famille vous êtes.

MERCI!

crocomickey a dit…

On a quasiment commencé en même temps. Le 10 février 2007, j'amorçais aussi mon expérience du blogue. Cinq années et plus de 1500 interventions. Tu m'as influencé souvent et tu le sais. Et j'aime toujours te lire et ... partager mes croquettes de morue dans les Îles ...

étoile a dit…

Bon anniversaire à vous. Moi je vous suivais dicrètement depuis environ un an. Et il y a quelque temps, je me suis enfin décidée à vous écrire quelques petits commentaires sur vos billets. J'ai accroché tout de suite car vos billets me parlent beaucoup.Aussi, j'ai demeuré longtemps en Abitibi.Lebel-sur-Quévillon,Barraute,J'y ai encore de nombreux amis à Rouyn Lasarre et Languedoc.Malheureusement je ne vais pas assez souvent en Abitibi. J'ai adoré y vivre. Quand on a vécu dans ce coin de paradis on ne peux pas oublier ces bons souvenirs. Merci d'être là. et longue vie.

Zoreilles a dit…

@ Guy : T'es tu reconnu quand je parlais de mes piliers du début? T'es le plus « vieux » blogueur que je connaisse même si t'es plus jeune que moi un petit peu.

C'est vrai que t'as toujours été là, on en a eu des discussions politiques, nous deux, peut-être plus chez vous que chez nous, par exemple, ici je me tiens tranquille!!!

Et nous avons eu la chance de nous rencontrer pour constater que... ce qu'on écrit, c'est ce qu'on est, hein? ;o)

Je garde un précieux souvenir de notre dernière jasette sur le bord de la rivière Bell à Matagami, on a manqué de temps (comme toujours) mais pas de sujets de conversation, hihihi.

Quand Joce et toi vous êtes rencontrés, tu habitais Radisson et lui, Val-d'Or. Maintenant, il habite à Lévis et toi, Matagami, la plus belle petite ville minière du monde entier. Tu connais maintenant les 2/3 de la famille!!!

Il s'en passe tu des affaires en 5 ans? Mais l'essentiel ne change pas ♥

Zoreilles a dit…

@ Crocomickey : Tiens en v'là un autre de mes piliers! Contrairement à Guy, toi, t'es plus vieux que moi un ti peu mais de nous deux, je suis la plus vieille blogueuse, gnan gnan gnan gnan (pour une fois que c'est moi qui te fait le coup!...)

Non, je ne savais pas du tout que je t'influençais, c'est la première nouvelle que j'en ai, d'abord je te croyais pas influençable et ensuite, tu excelles dans les petits billets courts... et pas moi!!!

Tu fêteras bientôt ton 5e? Tu vas souligner ça j'espère? On célébrera nos 5 ans de blogue en juin prochain... au Château Madelinot, c'est un rendez-vous ♥

Zoreilles a dit…

@ Étoile : Merci beaucoup pour vos voeux, ils me vont droit au coeur. Vous êtes une étoile sensible et lumineuse... Et si vous vous reconnaissez parfois dans mes billets, c'est probablement à cause de votre attachement à l'Abitibi, à ces villes que vous nommez et que je connais bien, d'ailleurs, j'aime toujours dire que je suis née à Amos, (parce que l'hôpital de La Sarre a été construit l'année d'après ma naissance) j'ai passé ma petite enfance (0-7 ans) en Abitibi-Ouest, les plus belles années de ma vie (7-12 ans) à Matagami, et que j'habite maintenant à Rouyn-Noranda mais que j'ai épousé un gars du Témiscamingue!

Certaines personnes hésitent avant de laisser un commentaire, j'entends souvent dire ça. Parfois je me dis qu'on passe sûrement à côté de belles « rencontres virtuelles » mais je peux comprendre ça aussi. C'est tout un monde n'est-ce pas?

Ne me remerciez pas, ce sont des gens comme vous qui donnez une âme à un blogue, un espace virtuel qui devient tout à coup chaleureux lorsqu'il est habité...

Barbe blanche a dit…

Tient, les trois soleils sont de retour, juste à temps pour souligner tes cinq ans de vie dans l'air.
J'ai comme tu sais, commencé à venir ici lire presque au début, bien sur, j'ai tout lu,et timidement, je me suis risqué à laisser un commentaire, et devant ton accueil comparable à nul autre, j'y ai pris mes aises.
Aujourd'hui, après cinq ans, il est encore plus agréable, de te rendre visite, et comme plusieurs l'ont dit avant moi, ici, c'est le havre de sérénité où il fait bon venir pour échanger, et rencontrer une personne inspirante, une lumière, que dis je, un phare.
Merci d'être là, Zoreilles, et longue vie à ce bonheur toujours renouvelé qu'est ton blogue...

Anonyme a dit…

Bonsoir Zoreilles!

J'arrive ici sur la pointe des pieds, nus...j'ose car j'y ai toujours été reçue dans le plus grand respect et dans l'amitié que l'on dit virtuelle mais toujours ressentie. Je reviens de loin, de très loin...J'ai beaucoup écrit... mais dans un grand cahier!!

Je viens te saluer en cet anniversaire très signifiant pour toi et pour tous ceux et toutes celles qui fréquentent cette belle grande maison si accueillante et si chaleureuse.

J'ai lu et parfois relu tous les billets de ce bogue avec toujours le même intérêt...certains rétroactivement, certains je les ai commentés avec plaisir...
la fierté, la générosité, le bonheur au quotidien, la sensibilité, les pleurs, le pétage de coche,la famille,
l'humour, le pays, les régions, l'amour, l'authenticité, le respect...on a les a vraiment ressentis avec toi.

C'est tellement vrai ici qu'on rêverait tous et toutes d'aller manger un terrible dessert aux pommes avec toi en sortant de "ton" festival de films ou d'aller au parc avec Félixou pour saisir les ressemblances qu'elle a avec sa grand-mère ou d'y aller vraiment, sur ta patinoire...

Je t'embrasse et souhaite longue vie à ton blogue pour notre plus grand bonheur!

Canneberge 14

‎"La seule façon que l'humanité a trouvé de dominer le temps, c'est de le spatialiser ad nauseam. Le temps est le secret même de la subjectivité et si on doit se référer à un voyage pour le capter avec plus d'acuité, il faut invoquer le voyage intérieur"
 H.A.

Nanou La Terre a dit…

"Et tu fais tellement de bien autour de toi"
"ET l'Écoute que tu apportes à chacun de nous".
Les commentaires de Factotum et de Joce vont dans le même sens que moi.
je t'ai découvert chez notre cher Jackss, j'aimais ton ouverture.C'est d'ailleurs de cette façon que j'ai découvert tous les blogues amis: lorsque je lis un commentaire ailleurs, il arrive quelques fois qu'une personne se démarque à mon coeur, alors je vais la lire. Ta disponibilité m'épate Zoreille, puis j'ai découvert avec le temps beaucoup de points communs de ta vie à ma vie. Je ne suis peut-être pas là depuis le début mais j'y suis pour rester, parole de Nanou xxx
Je te souhaite encore bien des années de découverte et de bonheur à travers ton blogue Zoreille!
Bizous xxx

Zoreilles a dit…

@ Barbe blanche : J'ignorais que tu me lisais depuis aussi longtemps, c'est toi qui me l'apprends. Mais depuis le jour où tu m'as laissé un premier commentaire, t'es devenu un ami, mon ami de la Gaspésie!

Tout ce que tu me dis de si gentil, je te le retourne en échange, c'est comme ça que je le ressens.

Abitibi et Gaspésie... même combat!

J'aime que tu m'amènes souvent au bord de la mer... Et quand tu me fais voir le large, mon regard se porte tout de suite vers l'Est... les Iles de la Madeleine. L'image du phare est très forte et très représentative, ne sommes-nous pas des phares, les uns pour les autres? ;o)

Zoreilles a dit…

@ Canneberge 14 : Ah mon petit fruit préféré... t'es revenue? T'es revenue de loin, dis-tu? Et pourtant, tout ce temps-là, malgré tout ce que tu as pu vivre, (je sens que ça n'a pas été facile...) je te sentais toujours si proche...

Tu reviens me saluer et c'est très émouvant pour moi de te lire en ce moment. Il y a des choses que le coeur comprend mais la tête ne se l'explique pas.

Tu as toujours su me toucher et ce bout-là, particulièrement, que je cite : « la fierté, la générosité, le bonheur au quotidien, la sensibilité, les pleurs, le pétage de coche,la famille,
l'humour, le pays, les régions, l'amour, l'authenticité, le respect...on a les a vraiment ressentis avec toi.»

Tu donnes une raison d'être et de continuer à mon blogue. Je te remercie du fond du coeur. Tu incarnes à merveille tout ce que j'aime de la canneberge ♥

Zoreilles a dit…

@ Nanou : Si des coups de foudre virtuels existent, nous en avons eu un, c'est sûr!

Nous nous sommes « connues » peut-être pas dans les premières années mais qu'importe, on a l'impression de se connaître depuis toujours et puis... quand on aime, on ne compte pas, c'est ma marotte.

Tu fais beaucoup de bien aussi autour de toi et sur ton blogue. Quand je mets en doute l'utilité de ce qui s'écrit sur les réseaux sociaux, je pense à toi et je comprends tout, tout de suite, et ça règle la question.

Très inspirante Nanou... On se souhaite du bonheur, une force tranquille et longue vie, à nous-mêmes et à nos blogues, qui trouvent souvent leur raison d'être dans le miroir des commentaires qu'on nous laisse comme des cadeaux de la Vie.

Anonyme a dit…

Un très heureux anniversaire, chère Zoreilles!

Dame Censure, avec ce Big Brother commercial et politique oui, je comprends. La naïveté du début, dis-tu... Faire des choix.

C'est aussi l'évolution de ta petite famille proche qu'on suit ici. L'histoire d'amour de Dom et Isa, leur mariage filmé, Isa enceinte, Félix avec ou sans e, la piscine qui grandit, l'histoire des tes forêts, de tes animaux, le petit oiseau fier et orgueilleux qui te fait la cour, les lièvres, les pies, Ti-Buck et compagnie, les histoires de tables, des pains, des bleuets du sirop de sapin, l'histoire de tes amis des Premières-Nations, la patinoire absente de l'année dernière et le hockey dans le garage, les fêtes de voisins, les festivals de cinéma, l'artisanat, le magnifique escalier de pierre de ton aquarium, comment tu l'as eu, l'aquarium, l'histoire de ta carrière professionnelle et même les bobos, les peurs au sujet de la santé, le deuil du silence et même la sensualité d'un anniversaire sous la lune avec ton amoureux.

Bien encré...

Caboche a dit…

Bravo pour ces 5 ans d’écriture constante, passionnée, pour le plaisir que tu prends à nous faire connaître ton coin de pays. J’aimais bien aussi quand tu montais aux barricades pour défendre des causes qui te tenaient à cœur.
Cinq ans d’écriture sur un blogue ça demande de la persévérance. Curieusement, j’ai ouvert mon blogue le 10 janvier 2007, soit il y a aussi 5 ans et je suis un peu à bout de souffle.
Tu parles d’échange avec les lecteurs, de petite communauté virtuelle qui s’est formée au fil du temps, c’est un aspect du web qui me fascine et m’intrigue à la fois. J’en ai parlé à quelques reprises dans des billets de ces liens qui se tissent au fil du temps, où la distance n’a plus d’importance mais qui restent tout de même dans un monde virtuel, fragiles et qui ne remplaceront pas une discussion entre amis autour d’une table.
Merci pour tous ces bons moments partagés.
Je nous souhaite une bonne continuation Chez Zoreilles pour encore plusieurs années.

Zoreilles a dit…

@ Zed : Quel est le féminin de pilier? Tu es présente ici dès mon deuxième billet, je viens d'aller vérifier pour m'en assurer, et voici un extrait de notre échange d'alors, que je nous ramène :

« Heureusement il y a mes chats et les oiseaux visiteurs. Et ton carnet, pour remettre l'imaginaire en place.

Que ta nouvelle aventure te donne grand plaisir!

Zed

28 janvier 2007 12:40

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Zoreilles a dit...

Merci Zed, c'est toujours un plaisir de te croiser. Je te promets d'aller te visiter bientôt, j'ai hâte de mieux connaître ton univers. »

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Ce premier échange scellait quelque chose, trouves-tu?

Et en lisant ton commentaire ce matin, j'ai comme vu défiler toute ma vie de blogueuse devant moi!!! T'as retenu tout ça? Quelle écoute! Ça m'émeut, m'intimide et m'émerveille à la fois. J'ai vraiment parlé de tout ça? Ben oui, t'as raison, j'ai tout conté ça, je le reconnais, avec des photos en plussssssse... Une fois, quelqu'un m'avait dit et ça m'avait frappée : « Comment peux-tu te livrer ainsi sans artifice ni maquillage? » alors que je croyais naïvement faire preuve d'une grande pudeur... Le miroir que tu viens de mettre devant ma face, c'est exactement ça... et j'ai toujours pas la réponse!!!

Mais tu es tooujours là 5 ans plus tard. Et moi aussi. Avec ce même ciment qui nous soude et qu'on n'a plus besoin de définir. C'est ça, l'amitié ♥

Zoreilles a dit…

@ Caboche : Toi aussi, ça fait 5 ans? Tout un bail, n'est-ce pas, quand on le regarde après coup?

Confidence pour confidence, dernièrement j'étais très à bout de souffle aussi, je tournais en rond sur mon blogue, je n'avais plus de motivation, je commençais à écrire des billets que je ne publiais pas en fin de compte, je me disais toujours : « À quoi bon? Ça n'intéresse personne », et bien d'autres choses du genre. Pourquoi? Trop long à expliquer mais je comprends ce que tu veux dire.

D'un autre côté, les relations virtuelles étant ce qu'elles sont, j'ai beaucoup réfléchi là-dessus depuis toujours, comment aurais-je pu croiser ces personnes que j'aime, le mot aimer n'est pas trop fort, je t'assure, ailleurs et autrement? Alors, je continuais de semer des cailloux, de jeter des bouteilles à la mer, sans grand enthousiasme. Mais là, avec ce que je reçois ces jours-ci, j'écrirais 200 billets par jour si j'avais le temps. Les relations virtuelles ne remplaceront jamais les rencontres en vrai, en chair et en os et en sourire, mais elles sont un plus dont je ne saurais plus me passer.

Parce qu'il y a des gens comme toi que je n'aurais jamais « connus » autrement.

Ça, ma chère Caboche, c'est puissant comme du gaz d'avion ♥

Claire a dit…

Ma belle Zoreilles,

Je viens te souhaiter de toujours pouvoir faire ce que tu veux, comme tu le veux, de cette façon qui nous enrichit, tous...
D'être bien, heureuse, entourée de tous ceux que tu aimes et qui t'aiment.
Je ne suis pas toujours là...mais je suis là quand même. J'ai l'impression que tu fais partie de ma vie. Moi qui ne suis jamais allée dans ton beau pays, j'ai l'impression de le connaître, grâce à toi. J'ai une amie en Abitibi!
Sois heureuse ma belle...
Gros bisous xxx

Anonyme a dit…

Oui...

Anonyme a dit…

De tous vos billets, j'ai un faible pour ceux qui relatent cette période où vous étiez enfant alors que vos parents vivaient quelque chose qui soit proche d'une colonisation.

Et puis, on croirait que socialement tout s'est arrêté. Pareil pour l'ensemble du territoire.

Vous lire me fait croire qu'il ne s'agit que d'une pause, qu'il existe des gens comme vous (j'inclus votre entourage) qui préparez la suite des choses. Il y a toujours une suite aux choses et les pilliers enfoncés font croire que cette suite sera heureuse.

Comme en littérature ou en musique, les oeuvres sont innombrables, seules les meilleures survivent à l'épreuve du temps. Votre blogue est d'une telle pertinence qu'il se distingue de la masse grâce à son authenticité et à sa qualité.

Bref, vous avez passé le point de non retour, vous ne pouvez cessez d'écrire. Tant mieux pour nous!

Accent Grave

Zoreilles a dit…

@ Claire : T'étais là? Même quand je pensais que t'étais pas là? C'est ça, la magie qu'on retrouve parfois dans nos amitiés virtuelles. C'est qu'elles sont bien réelles!

Toujours faire ce que je veux, comme je le veux, tu veux dire ici? Je te promets d'essayer de retrouver mon insouciance des débuts, dans le temps que je racontais tout ce qui me passait par la tête, librement, sans me soucier de comment ça pouvait être perçu par un tel ou l'autre tel. C'est comme ça que j'en suis venue à m'autocensurer au point que... Ce n'est pas que j'essaie de plaire, c'est plutôt que j'essaie trop de ne pas déplaire, ce qui est très différent. J'ai eu parfois des critiques (hors blogue) qui ont eu un effet de « break à bras » et le pire, c'est que j'ai pas pu me défendre ni m'expliquer, dans deux cas particuliers où j'aurais tellement voulu le faire... Mais tu connais ma marotte : « Vaut mieux mourir incomprise que de passer ma vie à m'expliquer »!!!

Alors, ma chère Claire, que tu me souhaites ce que tu me souhaites me va droit au coeur. Mets-en que tu as une amie en Abitibi ♥

Zoreilles a dit…

@ Zed : Ah oui?

;o)



P.S.: J'arrive d'un mini séjour en forêt, au camp Fra-Gilles, j'ai pris beaucoup de photos, j'ai pensé à toi souvent... Entre autre hier soir, on est sortis marcher dans un sentier, il neigeait doucement, il faisait seulement - 1 degré, les arbres étaient chargés de neige, ça éclairait un peu notre chemin. Pas un mot, pas un bruit, sauf nos pas dans la neige qui se changeait parfois en grésil, et ces grands conifères qui nous protégeaient de tout, que du calme calme calme, de la paix paix paix. Ça dort bien après ça... On a fait un beau gros dodo... bien au chaud!

J'ai même rêvé à rien du tout!

Zoreilles a dit…

@ Accent Grave : Ah ben ça alors, vous, un pilier, qui me dites ça? Votre commentaire me fait plaisir, vous n'imaginez pas jusqu'à quel point.

Ces billets-là, ce sont ceux qui me viendraient tout naturellement, auxquels je mets toujours un frein, parce qu'ils font partie de mon enfance ou d'un passé qui commence à se faire trop lointain! (Je n'oublie pas que nous sommes issus, vous comme moi, de l'excellente cuvée 1957!...) mais il m'arrive de me dire que si ces souvenirs me sont restés gravés dans la tête et dans le coeur, c'est que même enfant, je mesurais ma chance de participer à la naissance d'une petite ville minière au nord du 49e parallèle, dans cette région qui s'appelait alors l'Abitibi mais s'est détachée par la suite pour devenir la région Nord-du-Québec dont je me sens toute proche, comme faisant partie de moi jusqu'au fond de l'âme. J'ai été témoin de ça, il se peut que j'aie tellement le goût d'en parler et que je le fasse avec tout ce que je suis.

Même dans des petites anecdotes vécues alors, des faits anodins, des petits bouts d'histoire, si l'on est attentif, on perçoit les bases d'un pays encore à faire, il n'y a qu'à transposer à plus grande échelle mais tout est là.

Que vous dites que mon blogue soit pour vous encore pertinent alors que je ne le croyais plus, si c'est vous qui le dites, ça ne tombe pas dans les zoreilles d'une sourde! Vous m'influencez beaucoup, j'imagine que vous vous en doutiez pas mal...

Vous avez raison, j'ai atteint le point de non retour, j'écrirai tant que je vivrai, mais si je vous crois sur parole, c'est ici que je le ferai. Tant pis pour vous!

Euh... Merci... Vraiment...

Anonyme a dit…

Oh, vous avez droit à des pauses, je profite aussi de ces pauses. Serait-ce le secret de la longévité?

Vos billets engendrent la dépendance, vous constituez une présence très rassurante. Ne sous-estimez pas les petits mots laissés ici et là, les textes courts, ceux que vous croyez (à tort) anodins.

Et puis, votre blogue est devenu une plaque tournante, un lieu commun. Les blogueurs s'y rencontrent. Je visite régulièrement ou sporadiquement certains blogueurs connus chez vous.

Sans parlez de la série télévisée produite par votre fille, de tout ce qui se passe dans votre région, les salons, les événements de diverses natures, la vie sauvage qui vous entoure, votre descendance... etc. Je ne fais qu'exprimer ce que tout le monde ressent, rien de plus.

Accent Grave

Zoreilles a dit…

@ Accent Grave : Le secret de la longévité d'un blogue, vous vous y connaissez pas mal, le vôtre existait bien avant le mien! Des pauses? Si j'étais à la retraite ou que les obligations dans ma vie me laissaient plus de temps libre, je n'en prendrais pas souvent, vous pouvez me croire! J'ai été pas mal constante en 5 ans, en général un billet par semaine plus ou moins... Non, à mon avis, la longévité d'un blogue, c'est juste... les commentaires qui le nourrissent. Rien d'autre. Si je suis deux semaines sans rien publier, y a du monde qui s'inquiètent, je peux quand même pas leur faire ça! Pourtant, c'est drôle, plein de gens qui me côtoient dans la vie ne savent même pas que chez Zoreilles existe et que j'y sévis depuis 5 ans. J'ai une pudeur incommensurable à ce sujet, je n'en parle jamais jamais et si les gens ne le découvrent pas d'eux-mêmes, c'est pas moi qui leur dirai, c'est certain...

Un lieu de rencontre, oui, j'aime bien ce que vous avancez. Tous les blogues le sont, sinon à quoi ça sert d'écrire et d'échanger? J'aime encore plus communiquer qu'écrire, sinon, mes fonds de tiroir m'auraient suffi. J'aime le monde, c'est probalement ce que les gens ressentent ici, la nature humaine reste toujours pour moi une source constante d'émerveillement et un espoir très puissant pour notre présent et notre avenir. Dans le cas contraire, je pète ma coche! Mon père disait toujours : « Y a du bon monde dans le monde, c'est de valeur qu'on en entende pas parler plus que ça! » et moi, on dirait que je me suis donné la mission de corriger ça justement!!!

La jeunesse, particulièrement, me remplit d'un espoir incomparable. Bien sûr, dans mon univers personnel, je côtoie plus notre fille, son mari, leurs amis, et les jeunes de ma région mais ils sont si créatifs, imaginatifs, brillants, allumés et ouverts sur le monde, avec des valeurs auxquelles j'adhère de tout mon coeur, qu'ils commencent à prendre une place à la largeur de leurs épaules et ils vont faire la différence, vous verrez, dans cette société qu'on construit tous ensemble. Il faut les écouter et les considérer absolument.

Par exemple, la websérie Le Stage de Kassandra, sous des dehors fantaisistes et amusants, dénonce un paquet de choses dans le monde de l'éducation, des attitudes en général qui prévalent dans notre société, c'est beaucoup plus profond qu'on peut le croire à première vue. Ça s'écoute à plusieurs niveaux... Je suis fière du travail de réalisateur, de vidéaste et de producteur de Dominic, du travail de scénariste, de co-réalisatrice et de comédienne d'Isabelle et de tous leurs amis (et les miens) qui ont donné de leur temps et de leur talent à ce projet qui a fait boule de neige, probablement grâce à sa qualité et à la force des médias sociaux qui ont répandu la bonne nouvelle. Ce qui s'est passé là, c'est tout un phénomène!

Parlant de cette websérie, une réalisation parmi tant d'autres de « mes » jeunes, elle s'est classée en 9e positiono sur 233, c'est pas rien, quand on crée ça de toutes pièces, avec peu de moyens, ça vient semer quelque chose de tout neuf dans notre société, je trouve. D'ailleurs, l'émission animée par André Robitaille, « C'est juste de la tévé » prépare un spécial websérie, j'ai hâte de voir ce qu'ils vont en dire... Est-ce qu'ils vont en parler? J'aimerais ça.

Zoreilles a dit…

@ Accent Grave... Je poursuis...

Un jour, Richard Desjardins m'avait écrit une très belle lettre, que je conserve précieusement, c'était dans le temps que j'étais écrivain public, il me donnait à la fin cette consigne que je n'ai pas oubliée et qui fut à l'époque une véritable révélation pour moi : « Il te faut maintenant isoler des histoires précises, avec des images qui se heurtent, rester local. C'est en partant de ton particulier que tu rejoindras l'universel... »

Alors, comme lui et moi partageons quelques préoccupations sociales et environnementales, en plus du voisinage où l'on a grandi, même s'il n'est pas de la cuvée 1957, lui, je l'écoute « religieusement »!!!.

Comme je vous écoute aussi. Avec le même respect et beaucoup de considération.

Anonyme a dit…

Mon blogue date de 2006, je suis allé voir! C'est pas beaucoup plus vieux que Chez Zoreilles!

Je parlais des pauses car ne veux pas me sentir obligé d'écrire. Plusieurs cessent d'écrire parce qu'ils se sentent contraints d'écrire (parfois quotidiennement).

Faut pas disparaitre pendant des mois et des mois mais en ce qui me concerne, le goût d'écrire quelque chose doit venir naturellement. Il y a de longues périodes où la vie m'impose une cadence trop rapide, alors le goût de commenter ou d'écrire quoi que ce soit s'estompe momentannément!

Accent Grave

Anne-Marie a dit…

Salut Francine!

Comme ça j'ai bien fait de prêter mon identité?!!! Il était tellement content ton frère de te faire parvenir ce message! Il pesait chacun de ses mots et avait un si beau sourire...

Comme ça, tu es allée "dans l'bois" en fin de semaine?! Chanceuse va! Nous, on est restés en ville, mais on s'est vraiment reposés...quand même! On faisait tout plein de projets d'avenir et c'était vraiment cool!

C'est tellement beau l'analogie des trois soleils que tu as fait! Je tenais à te le dire! Ça m'a vraiment touchée! J'essaie du mieux que je le peux de mettre du soleil dans les yeux et le coeur de ton frère, et ce, chaque jour! Et sais-tu quoi? J'pense que j'y arrive!!! Mais tu sais quoi aussi?Lui aussi il en met tout plein dans ma vie et celles de mes enfants! C'est même rendu qu'ils s'ennuient lorsqu'ils ne sont pas en mesure de voir Yves... et je pense que c'est réciproque!!!!

Sur ce, je te souhaite une superbe semaine!!!

Grosses bises <3

Zoreilles a dit…

@ Accent Grave : Février 2006, c'est quand même un an de plus! Vous devez trouver comme moi que la blogosphère a beaucoup changé...

Je me souviens de quelques-uns de vos billets de ce temps-là, qui ont semé des images dans ma tête à tout jamais et qui me font sourire quand j'y repense. Il y avait toujours cet angle si particulier dans votre façon de voir la vie et le monde. Vous écriviez de vrais petits films, des courts métrages, avec des images qui se heurtent, comme disait Desjardins! Vous y mettiez beaucoup de vous-même, il me semble que vous vous autocensurez avec le temps vous aussi, oh je ne vous le reproche pas, on a tous évolué au même rythme que les réseaux sociaux qui se sont dépersonnalisés au fil de ces dernières années. À force de vouloir être anonyme et se fondre dans la masse, vous savez...

Évidemment qu'on écrit rien que lorsque ça nous « appelle », au prix qu'on est payés!!!

Quand vous disparaissez trop longtemps, je m'inquiète, je pense alors : « S'il fallait qu'il ne revienne plus... » mais si le délai entre deux billets chez vous ou votre présence ailleurs chez nos amis communs reste « raisonnable », je me mets à rêver du jour où vous serez à la retraite et je vous en souhaite une au plus vite, quoique pour la cuvée de 1957, ça pourrait être encore long!

Pour moi, le goût d'écrire et de communiquer ne s'estompe jamais, c'est ça, mon drame, et c'est pareil dans ma vie aussi. Il n'y a pas de distance entre Zoreilles et Francine, c'est ce que me disent ceux qui connaissent les deux!

Zoreilles a dit…

@ Anne-Marie : Tu vois, j'étais justement en train de dire à Monsieur Accent Grave qu'entre Zoreilles et Francine, il n'y avait aucune distance et tu commences ton commentaire par « Salut Francine! », comme si on s'était concertées!!!

Oui, ma chère, une petite escapade au campe d'une journée et demi! Outre un repos de l'âme fort bienvenu (!) qui nous a pris le plus gros de notre temps, on en a profité pour déneiger les couvertures avant que les toits s'effondrent, tant au camp Fra-Gilles qu'au p'tit château. Samedi soir, en soupant, on s'est rendu compte qu'il n'y avait personne à 10 km autour, alors on écoutait la radio des Algonquins, CHUN-FM, on se serait cru dans un autre monde, c'était trop trop trop... étrange et merveilleux! Comme ton beauf avait « un peu échappé » (tu demanderas à Yves ce que ça veut dire!...) le poêle à bois, il m'a invitée à danser un slow... sur la galerie!!!

Je trouve ça beau, votre histoire d'amour... Je vous en souhaite beaucoup, des projets d'avenir. La vie est bonne pour nous autres... ;o) Y a des bouts qu'on n'aurait pas dit ça, on avait de la misère à voir le soleil ♥

Yves... Son sourire... Oui, je sais... Tu as vu ça tout de suite, toi... J't'ai tu déjà dit que j't'aimais?

Comme quoi il faut toujours croire en l'amour...

Bonne semaine, ma gang de soleils!

Anne-Marie a dit…

...un slow sur la galerie du campe! WOW! Romantique le beauf!!!

Yves dit que c'est un vieux truc de gars ça "échapper" le poêle...pour danser avec sa belle à la belle étoile! Mais moi je dis que c'est juste une réplique de gars... J'aime mieux croire au romantisme de la chose!!!

Merci Francine!
Moi aussi j'aime croire en l'amour!... et aux soleils!!!!


Belle semaine à toi aussi belle-soeur xxx

Zoreilles a dit…

@ Anne-Marie : Je veux pas péter ta baloune mais ton beauf n'est pas romantique le moins du monde!!! Adorable, oui, drôle, oui, amoureux, oui, le coeur vaillant, oui, mais romantique? Nenon nenon, y en est même pas question! Je le saurais il me semble? ;o)

En tout cas, si jamais Yves « échappe » le poêle au campe, tu sauras qu'il a une petite idée derrière la tête qui implique que t'enlèves une couple de pelures... à moins qu'il t'amène danser à la belle étoile ♥

Dis-toi bien que ces gars-là savent exactement à quel moment mettre la petite bûche de trop! À la longue, on finit par prendre le contrôle de la boîte à bois et ça s'appelle « tu vas devoir me passer su'l'corps avant de toucher à un quartier de bouleau! ».

Le factotum a dit…

J'adore ce commentaire ...

"À la longue, on finit par prendre le contrôle de la boîte à bois et ça s'appelle « tu vas devoir me passer su'l'corps avant de toucher à un quartier de bouleau! »."

Zoreilles a dit…

@ Le Factotum : Non mais c'est vrai, y a rien comme de savoir ce qu'on veut et s'organiser pour l'obtenir, hein? ;o)

Crocodile Dundee, avec son coeur grand comme ça, veut toujours que je sois bien, que j'aie pas froid, alors, il y va généreusement dans les tites bûches, je suis obligée de l'arrêter des fois parce qu'il pourrait transformer le campe en sauna!

Un homme averti en vaut deux, fais pas ce coup-là à Ipso, à moins qu'elle ait déjà pris le contrôle de la boîte à bois au chalet? C'est tu pour ça que tu « adores » ce commentaire?

;o)

TaLou a dit…

Bonne fête Zoreilles!!!!

Woohoo!

Bisous!

TaLou a dit…

Tu m'excuseras de ne pas m'étendre en mots.... Mais tu le sais, j'ai de la broue dans le toupet!!!

;-)

Zoreilles a dit…

@ Talou : Merci pour tes bisous, tes cris de joie et ta visite surprise! Évidemment que tes mots, t'as bien de la place à les aligner de ce temps-là...

À l'automne prochain, nous serons à l'écoute de cette nouvelle télésérie diffusée à Radio-Canada, dont tu signes la scénarisation avec Danielle Trottier et sa fille, Geneviève Baril. Voilà, c'était ma petite pub pour vous autres ♥

Zoreilles a dit…

@ Talou : J'avais oublié le titre de la série, je viens d'aller vérifier chez toi, et c'est « Unité 9 » que ça va s'appeler... Je dis ça pour les copains surtout, parce que toi, tu le savais tellement!!!

Anne-Marie a dit…

Chère Francine!

Tu pètes pas ma balloune, fais-toi en pas!!! Mais avoue que c'est cute quand même un "slow" sur la galerie du campe...seuls au monde!
J'ai peut-être trop écouté CANDY quand j'étais petite, mais je vois la vie en rose...très souvent!

Alors, sais-tu quoi? Si Yves "échappe" le poêle, il n'y aura aucune objection de ma part!!! Et pas sûre que je vais vouloir prendre le contrôle de la boîte à bois...! Quelque chose me dit qu'il approuverait mon commentaire! Qu'en penses-tu? Moi aussi je sais ce que je veux et je sais comment l'obtenir! Différent, mais bon...!

Je te souhaite une superbe journée chère belle-soeur! xxx

Zoreilles a dit…

@ Anne-Marie : Pourvu que tu sois consentante! Je parle toujours de la température interne du campe là... ;o)

T'as écouté Candy quand t'étais petite? C'est là qu'on voit que t'es jeune! Moi, mon idole, c'était Fifi Brindacier, y a personne qui mettait d'entrave à sa liberté, elle!

Aussi, j'aimais toute la gang des Cadets de la Forêt mais ma préférée, c'était pas Catherine, avec ses tresses, mais Chubb, le leader. Lui, il te menait ça, une gang de chums, il en avait de la jarnigoine, mon Chubb. Le plus cute, je me souviens plus de son nom, il était juste cute, il n'avait pas beaucoup de personnalité, je trouvais.

Différentes époques, différents héros, n'est-ce pas?

Contente de pas avoir pété ta baloune!!!

Le factotum a dit…

J'aime bien le commentaire d'Anne-Marie sur le contrôle!...

Fitzsou, l'ange-aérien a dit…

Wow! Superbe ta photo! J'en ai pris une beaucoup moins éclatante ici, il y a quelques semaines. On appelle un parhélie, Tu savais? Probablement... j'ai sauté un peu vite aux commentaires par manque de temps, mais je reviendrai lire sur ton 5ième anniversaire. Bonne journée!xoxoxo

Zoreilles a dit…

@ Facto : Mouéssi mouéssi!

Zoreilles a dit…

@ Fitzsou : C'est ce que je dis... dans ce billet! ;o)

Anonyme a dit…

Chère Zoreilles, les dessous de l'affaire Shafia, ce soir à Enquête ce soir à Radio-Canada. Répandre le message s'il te plait.

Parce que les blogues, c'est pour SE parler, hein!

Je file : boulot.

Zoreilles a dit…

@ Zed : Fiou... Je te lis pas en retard... mais juste à temps, ça commence tout bientôt!

Pas le temps de faire de la pub, à peine si je pourrai regarder l'émission...

;o)

Je file à mon tour : bouleau!

Anonyme a dit…

Et le sapin qu'on s'est fait passer et qui se transforme en forêt explosive.

Parlant d'arbres.

On va se conter ça, pour Enquête.

Zed

Zoreilles a dit…

@ Zed : On parlait des dessous de l'affaire et je n'ai rien appris d'autres que ce dont je me doutais pas mal. Elles étaient prisonnières, sous le joug d'un violent qui se croyait le maître et qui les montait les unes contre les autres... Diviser pour mieux régner. C'est universel, ça.

Ce que j'ai trouvé de plus triste, ce sont toutes ces intervenantes qui ont traité ce dossier comme un... dossier justement, pas comme un drame humain dans lequel elles auraient pu faire quelque chose. Celle qui se sentait le plus toute croche, c'est celle qui était une parente éloignée et dont ce n'était pas le travail d'intervenir. Elle mesurait aujourd'hui l'étendue de son impuissance. Les autres? Elles ont plus insisté sur ce qu'elles n'ont pas pu faire, elles se sont justifiées. Et c'est une attitude que je reconnais tellement dans d'autres domaines de la santé et des services sociaux...

En tout cas, on pourrait s'en parler longtemps. Ce genre d'histoire met au jour des problèmes immenses et complexes avec lesquels on n'a pas fini de jongler.

C'est jamais affriolants les dessous de ces histoires-là.

Anonyme a dit…

Mais as-tu noté le filigrane, presque pas remarquable, mais dit pourtant... Le fameux honneur, la réputation, la collusion entre la deuxième femme et le père , il semble, pour tuer la premère femme s'il voulait tuer ses enfants?

La difficulté de vivre les valeurs d'ici? Le mariage pour se sauver (et peut-etre éventellement vivre aussi pire!).
Le grand nombre d'enfants, lexcsuse pour avoir une deuxième femme, la première année, la deuxième étant l'échéance pour que la femme « tombe » enceinte pour causes de rumeurs possible, donc encore l'honneur? Le choix de suivre ou pas la formation « vivre ensemble au Québec »? La non annonce de nos valeurs et donc l'ignorance et le poids sur les nouvelles générations du lavage de cerveau continuel, d ela pression de sparents, des rumeurs? L'appellation de pute parce que la fille vyait (même pas couchait) un gars? Le rôle du frère, futur propriétaire de famille?


Faut pas croire que les gens qui arrivent non intégrés et qui poursuivent ici leur même mode de vie et l'imposent vont finir par s'intégrer. Et le poids est tel sur les filles qu'elles finissent le plus souvent soit par embarquer dans le moule de leur « plain gré » soit par plier parce que c'est trop compliqué. Écouter l'entrevue de trois ados filles par Monique Giroux, notamment.

Comment se tenir debout? Qui parle a tout de suite des menaces de mort. Pour moi, c'est bien trop tard, Zoreilles. Et ça me rend littéralement malade. L'histoire fait le tour d ela planète, les menaces sont là, ont déjà fait taire ce type, le frère de... un imam qui supportait la décision judiciaire aussi en a reçu. Ils sont libres ici, mais nous, même un dessin peut nous faire assassiner.

Et combien de gens écoutent les émissions qui en parlent? On parle aussi beaucoup du plan Nord, mais qui écoute ça? Mais de la musique arabophone, la décoration gentille, c'esta utre chose. Peine à constater pour moi.

Zed

Zoreilles a dit…

@ Zed : Tout ce que tu évoques, je l'avais bien remarqué aussi et c'est ce qui rend cette histoire si complexe... Parce que d'autres familles, d'autres femmes, d'autres hommes violents, de ces pays ou de d'autres où les droits de toutes les personnes ne sont pas pris en compte ni respectés.

Mais ce n'est pas vrai qu'on s'en désintéresse. Seulement autour de moi, si ça peut te consoler, j'ai écouté cette émission avec Crocodile Dundee. Et tout à l'heure, j'en discutais avec Dominic, mon beau-fils, lui qui n'écoute jamais la télé, avait tenu à voir cette émission et il a suivi toute l'affaire depuis des mois. On parle ici d'un homme de 29 ans qui est outré de ce que ces valeurs aient encore cours dans notre monde, ici et maintenant.

Notre immigration a beaucoup de leçons à tirer de l'affaire Shaffia, nos services sociaux également, nos écoles, nos citoyens, Québécois de toutes provenances, tous, nous avons le devoir et la responsabilité que plus jamais ces drames ne soient permis, ignorés, cautionnés par notre indifférence.

Au début, on pouvait penser qu'il s'agit d'un drame familial mais plus maintenant, c'est devenu un drame social dont nous devons nous préoccuper, si ce n'est pas dans nos lois et nos institutions (c'est trop long, ça...) ce sera dans notre vigilance et notre écoute. Maintenant qu'on sait, on ne pourra plus jamais ignorer ce que ça existe. Même chez nous.

Anonyme a dit…

Il est quand même beaucoup, beaucoup trop tard.

Gauchement, maladroitement, Hérouxville avait vu juste. Ici, on le savait déjà, on el constatait, de manière muette sauf sur les tribunes téléphoniques de Radio-Canada ou dans des discours hélas haineux dans les « party » de famille.

Bouchard Taylor a tout effacé et la colère de la majorité des Québécois passe dans une partie de hockey ou un bock de bière, ou une nouvelle paire de chaussures ou quoi encore...

Dorénavant, ce qu'on peut faire de mieux est de composer, comme on tente tant bien que mal de le faire en France et je sais (vraiment) que le message de moindre tolérance traverse l'océan.

Nous ne sommes pas le seul pays qui ne s'est pas armé de droits (non de fusils) clairs, de lois claires sans accommodements possibles.

Avec le plan Nord, chère Zoreilles, vous allez voir arriver en masse des gens venus ici pour chercher des emplois à cause des prises de retraites ou grâce (passons) au développement économique. Le plan Nord, c'est aussi tous les services, ce n'est pas à toi que je vais dire ça...

On parlera du gaz de schisme (idéologique) et du plan mort (à nos valeurs).

Zed

Zoreilles a dit…

@ Zed : Il est peut-être trop tard pour tout éviter de ces drames humains mais il est encore temps de sensibiliser la population et c'est là que ça se passe, tu le sais bien, nos policitiens ne considèrent que les courants forts dans les sondages, l'opinion publique. L'affaire Shaffia aura quand même fait ça pour beaucoup de monde qui, autrement, ne connaissent pas ces réalités-là au quotidien et s'en sentent tellement loin.

Tu dis : « Gauchement, maladroitement, Hérouxville avait vu juste.» oui, mais c'était justement ça, le problème, gauchement, maladroitement... L'opinion publique ne pouvait pas cautionner ça, ni la classe politique, on s'est empressés de ridiculiser ce monde-là, sous les traits d'un seul homme d'ailleurs, un Monsieur Drouin si ma mémoire est exacte, qui n'était pas du tout armé pour expliquer comme du monde son point de vue. On a fait des petites bouchées de ses arguments qui n'étaient pas défendables, à l'époque. Après ça, plus personne n'a osé s'attaquer à cette question.

Avec ou sans Plan Nord, le territoire ne nous appartient déjà plus, Charest nous a vendu pour pas cher à des intérêts étrangers. Il essaie de se faire du capital politique avec ça, il y en a peut-être qui vont le croire... Probablement... C'est ça qui m'écoeure.

Le problème de l'immigration se situe presqu'exclusivement à Montréal. Dans les régions, les immigrants s'intègrent à mesure qu'ils arrivent, ils ne sont pas en nombre suffisant aux mêmes idéologies dépassées pour imposer leur façons d'être, de vivre et de penser.

Ici, dans les régions, ils représentent depuis toujours un apport considérable et fort apprécié (médecins, personnel soignant, enseignants à l'Université, chercheurs, ingénieurs miniers, forestiers, etc.) et leur contribution enrichit notre jeune société.

Lise a dit…

@Chère Zoreilles,

bon anniversaire, pas en retard car comme tu l'as déjà dit il n'y a pas de date de péremption sous tes billets. Je t'écrirai, en privé, dans quelques jours.




@Chère Zed,

j'espère bien voir ta nouvelle adresse chez-toi afin de continuer à te lire; ♥ à toi aussi.

Zoreilles a dit…

@ Lise : Merciiiii! Je commençais sérieusement à me demander où tu étais passée là...

Heureuse de te savoir ici... là... enfin... tu es revenue et c'est ce qui compte.

À bientôt ♥

Mijo a dit…

Ce n'était pas il y a 5 ans, mais je sais que j'ai laissé mon 1er commentaire chez Zoreilles sous ces 3 soleils !!! le ton m'a plu et j'ai lu depuis le début.

Je suis contente de t'avoir rencontré ici. J'y apprends beaucoup de choses.

Un jour, j'aimerais vraiment te dire merci de vive voix !!!

Zoreilles a dit…

@ Mijo : Je suis toute émue là... Ton commentaire m'arrive comme un cadeau de Saint-Valentin en surprise!

C'est vrai qu'on se sent proches, toi et moi, on dirait qu'on se connaît depuis toujours, que la Grande Bleue ne nous sépare pas du tout, qu'il y a un pont tout fleuri entre ton coin de France et mon coin du Québec.

Ça ne s'explique pas, ça se vit comme ça se lit. Ton mot magique, j'ai l'impression de l'avoir entendu de vive voix justement ♥