Photo 1 : Ça se passe présentement, ici maintenant, à mon lac Dufault, alors que cette masse d'eau dont je me m'ennuyais tellement est en train de complètement se libérer de sa glace. J'ai pris quelques photos mais ce n'est pas du tout la chose extraordinaire que je voulais partager avec vous alors...
Vidéo 1 : Sur mon appareil photo numérique démodé, je viens de me souvenir qu'il y avait une option vidéo dont je ne me sers jamais. J'ai donc « filmé » images et sons cette musique exceptionnelle que je voulais vous faire entendre lorsque les glaces chantent. Sur mon ordinateur, je peux voir cette vidéo mais je crains que je ne puisse vous l'amener jusqu'ici... Ah si vous saviez comme je regrette d'être aussi nulle en entourloupettes informatiques et virtuelles!
Les glaces chantent aujourd'hui
Je suis tellement énervée là... Je voudrais si tant tellement beaucoup partager ça avec vous tous... C'est que le phénomène est rare, magique, envoûtant, en tout cas, comprenez par mon énervement que ça n'arrive pas souvent et qu'il faut que j'en profite, que je retourne sur le quai au plus vite pour entendre ça pendant que ça se passe...
Le lac Dufault est toujours un des derniers à « caler » dans notre région. Pourquoi? Parce qu'il est assez grand, assez profond et on dit que c'est un lac de source. Par exemple, le lac Osisko qui est situé au centre-ville de Rouyn-Noranda est déjà calé depuis mardi dernier, donc le 5 mai. Le même jour, le lac St-Jean (ça, c'est big) était aussi officiellement complètement libéré de ses glaces.
Quand la glace est, comme on dit aux Iles de la Madeleine, « sur ses puyinques », c'est qu'il ne lui reste « plus rien que » quelques jours ou quelques heures à vivre. Il y a une jolie expression québécoise qui dit que « le lac est en chandelles » parce que si l'on prend une pelletée de cette glace défaite, on s'aperçoit qu'il s'agit d'une agglomération de plusieurs petits glaçons qui ont la forme de chandelles qui s'entrechoquent les uns contre les autres.
Et si l'on est extrêmement chanceux, quand le phénomène se produit par une journée de vent pas trop fort ni trop faible et qu'on est à proximité de l'eau, c'est là qu'on entend la plus merveilleuse musique qui soit : les glaces chantent!
Je vous jure que j'ai rien bu ni rien fumé. Je suis sobre mais trop émerveillée, ébahie, subjuguée, enchantée. Est-ce que quelqu'un pourrait me dire comment transférer cette vidéo que je peux voir sur Picasa dans mon ordi et vous l'amener jusqu'ici? Parce qu'il faut que vous entendiez ça, que j'ai vraiment tout essayé et là, j'ai juste hâte de retourner dehors!
Je ne peux pas vous décrire ce son-là... C'est.... Comme des petits glaçons qui s'entrechoquent délicatement dans un verre de scotch, vous savez, la petite musique que ça fait, là? Mais en concert avec la brise légère là... Comme multiplié par mille là... En tout cas, mes zoreilles se saoulent de cette musique en ce moment, je vous écris ça de mon bureau, la porte patio ouverte pour ne rien manquer et je suis incapable de travailler! L'entendez-vous?
16 commentaires:
Très belle photo.Est-ce le chemin qui nous amène vers l'éternité?
As tu vu la personne qui marchait sur les glaces et est allé rejoindre le firmament à l'horizon?
Bonjour Zoreilles,
Pour publier ta vidéo, je peux peut-être t'aider.
À partir de ton Picasa dans ton ordi, tu publies ta vidéo dans l'album web de Picasa.
De là, tu sélectionnes la vidéo en question. Tu verras sur la droite : "Lien vers cette photo".
Cliques dessus et tu verras apparaître un code pour insérer un lien et un autre pour insérer l'image dans une page web. Tu fais un copier de ce code.
De retour dans Blogger, dans nouveau message, tu cliques sur "Modifier le code HTLM".
Alors, tu colles le code précédemment copié.
Tu peux alors publier ton message et ça devrais fonctionner.
Ça semble peut-être compliqué comme ça, mais ce n'est pas si pire que ça.
Si tu as des difficultés, tu peux me le demander.
J'aimerais bien entendre chanter les glaces.
Bonne chance, et félicitations pour ton blog très intéressant.
Danielle
Pour envoyer la vidéo, il y a toujours YouTube. Simple et gratuit.
Flickr permet maintenant l'envoi de vidéo.
Le commentaire supprimé, c'est moi il se retrouve au début du deuxième.
J'écrivais mon commentaire précédent au moment où il n'y avait qu'une seule photo en ligne.
Je sais maintenant qui j'ai vu marcher sur les glaces, c'est le chef de chorale qui dirigeai le choeur des glaces pour qu'elles chantent à l'unisson.
moi aussi,j'ai hâte de les entendre.
@ Barbe blanche : Il faudra pour le moment se contenter de la photo jumelée à ton imaginaire. J'ai tellement de misère avec ces pirouettes virtuelles, moi! Sois patient, peut-être que j'y arriverai.
@ Freda : Tu est donc bien gentille, toi! On se rencontre pour la première fois, n'est-ce pas? Bienvenue ici. J'ai bien suivi tous tes conseils pas à pas, je t'assure, je sens que j'ai fait du chemin mais je n'y arrive pas encore, je dois avoir mal fait certaines entourloupettes. Merci d'être passée, hein? Tu reviendras?
@ Marc-André Lavoie : Bonjour, bienvenue ici, c'est aussi la première fois qu'on se rencontre. On dirait que toute la blogosphère vient à ma rescousse, c'est formidable! J'ai essayé par Youtube mais il fallait s'inscrire et tout, j'ai trouvé ça trop compliqué. J'y reviendrai peut-être. Déjà, j'ai réussi à me créer un album Picasa et y inclure ces vidéos mais j'ignore si je saurais le refaire. J'ai réussi à me l'envoyer par courriel ainsi qu'à un de mes amis qui voulait entendre ça absolument. En tout cas, j'avance. J'ai tellement hâte de partager ça!
@ Barbe blanche : Maintenant qu'on a vu le chef de la chorale, on aimerait bien entendre la chorale. Tu reviendras? Je vais peut-être finir par l'avoir!
Je l'entend pas encore mais je sens que ça va viendre.
Le lac calé ça devrait réchauffer
Rebonjour Zoreilles
Bel essai, tu as fait un bon bout en publiant sur l'album web de Picasa.
Je ne sais pas où il y a eu un manque par la suite.
As-tu bien fait un copier du second code où c'est écrit insérer une image dans une page web?
Ou alors, c'est dans Blogger où tu n'as pas modifier le code HTML avant de coller le lien.?
Quoiqu'il en soit, je suis certaine que la prochaine fois tu réussiras.
On peut quand même visionner ta vidéo en faisant un copier/coller de ton adresse Picasa dans l'autre message.
Merci encore.
Bien sûr, je reviendrai.
Je te lis depuis un petit bout de temps, mais je n'avais jamais laissé de commentaire à date.
J'en laisserai plus à l'avenir, continue ton beau travail.
Danielle
@ Gaétan : Et puis, finalement, ça a tu viendu? Faut être patient avec moi, tu sais! ;o)
@ Freda : Oui, je l'avais copié-collé le fameux grand code, je l'avais amené dans Blogger, j'avais modifié le code HTML, j'avais l'impression d'avoir tout fait correctement mais le résultat n'était pas celui escompté... Au moins, j'ai pu te faire entendre cette musique parce que tu es débrouillarde pas mal, tu en auras aidé d'autres aussi. Merci. À la prochaine!
les glaces chantent, que c'est beau et doux à entendre, même si je ne suis pas une fille de l'hiver, quand j'étais petite aussi, on associait la fonte des glaces et les lacs qui calaient au retour du printemps. Mais comme je suis d'origine beauceronne et que toute ma famille y vit encore, chez nous, on associait plutôt le printemps aux embâcles et au débordement de la rivière Chaudière. Parce qu'il y a plusieurs années, il n'y avait qu'une route pour se rendre dans la Beauce et quand la rivière débordait, la route était fermée, alors pendant une certaine période, on ne pouvait se rendre chez ma grand-mère et en général, c'est ce moment qu'elle choississait pour tomber malade et être hospitalisée. Et mon père stressait de ne pouvoir y aller. Maintenant, avec l'autoroute 73, on se rend dans la Beauce sans problème n'importe quand dans l'année et même en peu de temps.
Mon père disait toujours que le débordement de la rivière était pour eux, alors enfants, un moment spécial, tout le monde qui s'aidait, parce que tout le monde se connaissait ou était parents, les fêtes, probablement à cause de l'isolement. Alors moi quand j'entends aux nouvelles que la rivière déborde encore cette année, je ris parce que je pense à mon père qui dit, y'a rien qu'aux nouvelles qui sont inquiets, nous beaucerons, on est habitué à la Chaudière...
@ Voyageuse du monde : Quelle belle histoire de solidarité et d'entraide autour du débordement de la Chaudière. Et ton père avait une attitude extraordinaire quand il disait : « y a rien qu'aux nouvelles qu'ils sont inquiets », tu sais qu'on pourrait dire ça de bien des situations aujourd'hui. Ton père était un visionnaire!!!
C'est un spectacle magnifique, tu as bien de la chance d'avoir ça sous tes fenêtres.
Bonjour Zoreilles,
Je suis de passage à Sherbrooke, là où les gazons sont tout verts. J'ai dû passer la tondeuse. Les feuillus ont retrouvé leurs feuilles.
Tout un changement avec la Côte Nord. J'ai été tout surpris d'apprendre que l'Abitibi finalement ça vibre un peu au même rythme que la Côte Nord.
Je suis passé ici en vitesse. Il y a beaucoup de choses à faire ici. Je vais au cinéma voir Dédé à travers les Brumes. Il n'y a pas de cinéma à moins de 225 Km à Havre Saint-Pierre.
J'ai beaucoup de mondes à voir. Mais je tenais à cette petite visite incontournable chez Zoreilles. Vive le lac calé! Vive Zoreilles!
@ Solange : Oui, comme tu dis, j'ai bien de la chance! Ça fera bientôt 18 ans et je ne me lasse jamais, c'est toujours nouveau, il me semble.
@ Jacks : L'Abitibi et la Côte Nord ont beaucoup en commun, pas seulement la température... Et toi, te voilà de retour pour quelques jours dans ton patelin estrien? Merci de ta visite ici, je me sens privilégiée. Je trouvais ton blogue plus tranquille, toi qui es d'habitude si prolifique. Maintenant, je comprends mieux!
Ton puyenque des Iles, je l'ai entendu dans un autre contexte. Dixit mon beauf le chirurgien : un nouveau doc dans la salle d'opération. Il demande quelque chose à l'infirmière assistante et elle lui répond : "Pas besoin, yé sul puyenque". Quoi ? demande le doc ? "Ya puyenque deux heures à vivre !"
Assommé j'étais ... d'avoir tant ri !
@ Crocomickey : Ça prend rien que des Madelinots pour trouver une expression qui fasse rire quand il est question de la fin de la vie, quand on est « sur ses puyinques »! Je retrouve cet humour très caractéristique, ce côté moqueur, chez la plupart de mes oncles et tantes, mes cousins cousines aussi.
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