mardi 25 septembre 2007

Quand c'est le coeur qui mène

J'ai pris cette photo en fin de semaine, environ à deux kilomètres de notre camp, dans le sentier qui mène à la tourbière où j'ai pu cueillir quelques atocas, juste assez pour m'empêcher de conclure que ma saison des petits fruits n'aura pas tout à fait été bredouille... Il faisait chaud, le vent était bon, ça sentait l'automne et au retour, avec mes bottes qui calaient dans le moelleux tapis vert jusqu'aux genoux, j'ai aperçu ce curieux champignon en forme de coeur juste avant d'y mettre le pied et je me disais qu'un jour, il faudrait bien que je l'écrive ce billet que je porte en moi depuis un an au moins et qui a été le moteur de mon plongeon comme blogueuse.

Parce qu'il faut que je vous dise que quelques temps avant de plonger à mon tour, je lisais déjà un ami blogueur ainsi que plusieurs des blogues qu'il recommandait. Et puis, sur la pointe des pieds, j'ai commencé à laisser des commentaires, à échanger avec des gens auxquels je me suis attachée. Beaucoup. Énormément. Trop peut-être. Juste parce qu'ils écrivent et qu'on est si près des gens quand on leur écrit et qu'on les lit.

Dans notre petit monde qui n'a pas de frontière, la blogosphère, il y a des gens de partout mais il y a surtout des idées, des réflexions, des questions, des préoccupations, des expériences et des points de vue à partager. Et puis, il y a du respect, de l'admiration, une solidarité, de l'amitié, de la complicité, j'y vois même parfois de grands élans de tendresse et de l'humour, un désir commun de vivre dans un monde meilleur. Ça crée des méchants liens, ça!

En ce moment, j'ignore pourquoi et comment, certains de mes amis quittent la blogosphère, d'autres réfléchissent à leur motivation à écrire et je respecte ça, si vous saviez jusqu'à quel point je les comprends et je ne voudrais pas le moins du monde les influencer dans leur décision. Mais comme je n'ai absolument aucune pudeur (virtuelle), je ne vous cacherai pas que j'ai de la peine.

Je sais que ceux qui partent ne reviendront plus, ils me manquent déjà et j'ai le sentiment de perdre ces amis, ceux que je ne connais pas et que, pourtant, je connais tellement. Pour ceux qui réfléchissent encore, ils croient qu'ils n'ont plus rien à dire alors qu'ils savent m'enchanter rien qu'avec deux petites phrases, un petit bout d'eux-même, juste assez pour me permettre de leur envoyer la main, une fois de temps en temps, leur dire qu'on est toujours là, à l'écoute. Mais en vous disant cela, j'ai l'impression de leur faire du gros chantage émotif, je suis gauche, pourtant pas du tout mal intentionnée.

Auprès des étudiants du Cégep de chez nous, en informatique et bureautique, on m'a déjà demandé de prononcer une conférence sur « Les relations humaines dans le monde virtuel » et à cette époque, j'avais surtout vécu l'expérience des forums de discussion que j'animais, avec d'autres, sur la Place Publique de Sympatico. A la fin de la conférence, je démontrais que ces amitiés sont bien réelles, elles en ont toutes les caractéristiques, je vous assure, je racontais comment. Aujourd'hui, avec ma petite expérience des blogues, j'en arriverais encore bien plus convaincue à ces mêmes conclusions.

Finalement, je n'aborderai pas aujourd'hui ce sujet qui me tient tant à coeur parce que celui que je viens de vous écrire a pris le dessus. C'est comme ça, parfois, dans la vie de blogueur et de blogueuse. On s'installe au clavier, on a mille choses à raconter mais seulement 30 minutes devant soi, on se dit « mais ça ne va intéresser personne? », « pourquoi on me lirait? » et puis encore « Faut pas que je les écoeure, je vais faire ça court et puis, ils aiment les photos, en général » et on fait un autre petit bout, on appuie sur « publier le message » et advienne que pourra.

Alors, il se produit quelque chose de fabuleux, on a un commentaire, puis deux, parfois plus si on est chanceux et là, on sait pourquoi on écrit et qu'on publie sur un blogue : pour communiquer, connaître des gens extraordinaires qu'on ne croiserait pas autrement sur notre route...

28 commentaires:

Anonyme a dit…

Je n’ai pas de blogue comme tel, mais j’imagine que devant une page blanche il y a parfois des hésitations. J’aime bien te rendre visite et te lire Zoreilles parce que tes écrits sont songé et d’actualité ils sont aussi très documentés. Ils coulent et sont très agréables à suivre, pas trop long non-plus. Pour moi cela me permet de garder un certain contact avec mes racines. Je te remercie pour cela. De te connaître aussi.Ont sent très bien que tu aimes partager et créer des liens avec les autres même s’il sont virtuel. Sûrement aussi que ça permet à des gens d’échanger compte tenu de situation qu’ils vivent.

L’important ces la rose, l’intérieur.
En l’absence du corps physique
Il n’y a que le pur esprit qui s'exprime Le langage du corp est absent.il n’y a donc pas de jugement de ce coté. Il reste le vrai.

Continue à laisser ton imagination et ton intuition s’envoler au gré de tes sentis. Ces une autre façon d’animer des discutions. Peut-être qu’un jour tu connaîtras la lassitude toi aussi. Tu auras fait un bout de chemin. Tu seras regretté bien sur.

Mais d’autres continueront et ainsi va la vie, la roue tourne sans cesse et il n’y a que le changement qui ne change pas.

Anonyme a dit…

:-) J'imagine que tu devrais faire de l'escrime car, tu sais toucher!

Zoreilles a dit…

@ Macamic : Tu vois, sans mon blogue, je ne t'aurais pas « connu » et tu m'as fait chaud au coeur en me disant que tu gardes ainsi contact avec tes racines, ta région d'origine. C'est à moi de te dire merci.

Je n'ai tellement pas l'angoisse de la page blanche, si tu savais. C'est plutôt le contraire, les idées se bousculent dans ma tête et je ne sais jamais par quel bout commencer, quelle histoire raconter, parce que j'ai l'impression d'avoir 350 ans, d'être touchée par une foule de choses et de ne rencontrer que des gens extraordinaires. Et il y a tant à faire et à écrire, du côté des préjugés, par exemple, vis-à-vis d'une région, d'une personne, d'un groupe de personnes, d'une situation. Et comme je n'excelle pas dans la controverse...

Par contre, oui, il pourrait m'arriver un jour de ne plus avoir la motivation, c'est fragile tout ça, je comprends ceux à qui ça arrive et j'aimerais tellement savoir pourquoi et comment, pour prévenir.

Zoreilles a dit…

@ Esperanza : Tu crois? Trop? Ou juste assez?

(...sourire...)

C'est sûrement parce que pour toi aussi, c'est le coeur qui mène...

Guy Vandal a dit…

Hé, t'as réveillé Esperanza... c'est pas rien !

Alors, il se produit quelque chose de fabuleux, on a un commentaire, puis deux, parfois plus si on est chanceux et là, on sait pourquoi on écrit et qu'on publie sur un blogue : pour communiquer, connaître des gens extraordinaires qu'on ne croiserait pas autrement sur notre route...

C'est en effet fabuleux. Surtout que chacun reste soi-même, à peu près tout le temps...

Je voulais dire aussi... c'est complètement fascinant que, toi Zoreilles, tu laisses pleins de commentaires dans nos carnets, toujours plus songés les uns que les autres. T'as une grande gueule, c'est bien évident, mais criss que ça me réjouit que tu aies une grande gueule.

Dans la carnetosphère ma chère Francine, tu es définitivement notre rayon de soleil. Quand ce ne sera plus le cas, je te promet de te le dire. En attendant, quel bonheur de savoir que t'es là, toujours avec tes bons mots.

C'est que tu fais vraiment du bien, qu'on se le dise !

Câlins et bizous... à volonté !

Guy Vandal a dit…

J'oubliais...

Toi tu vois un coeur dans ce champignon, moi j'y vois une superbe belle paire de fesse.

Vraiment superbe...

:-)

Zoreilles a dit…

@ Guy Vandal : Tu me traites de grande gueule et tu vois des fesses là où je m'attendrissais sur un beau ti-coeur tendre tout mignon? Là, je te reconnais!

C'est drôle, Crocodile Dundee voyait des fesses lui aussi plutôt qu'un coeur, alors, à lui aussi, j'ai dit : « Là, je te reconnais! »

Sérieusement, Guy, merci de me lire fidèlement... et d'écrire... ça me permet de faire ma grande gueule chez toi et ailleurs.

Je n'oublierai jamais que tu avais scoopé tout le monde en me « dénonçant » dès mes premiers billets timides, en me mettant à l'affiche dans la ruche des carnetiers libres. Et dire que pendant ce temps, je consultais secrètement mon ami Henri pour savoir ce qu'il en pensait, si je devrais publier ou pas sur mon propre blogue!

Guy Vandal a dit…

Je n'oublierai jamais que tu avais scoopé tout le monde en me « dénonçant » dès mes premiers billets timides

Je n'ai aucun mérite...

J'espérais secrètement qu'elle s'y mette, c'est fait. Zoreilles a maintenant son carnet...

Aucun mérite, vraiment. Te lire est un tel bonheur...

Anonyme a dit…

Bonsoir Zoreilles,

il faut croire que ce n'est pas un phénomène typiquement masculin, car je trouvais aussi que ce coeur ressemblait beaucoup à l'endroit où le dos perd son nom.....

Sérieusement, aussi étrange que cela puisse sembler, ma découverte du merveilleux monde des blogues est assez récente. C'est vrai que ce doit être décourageant d'écrire si personne ne fait de commentaires. Mais je crois Zoreilles qu'il y a beaucoup de gens qui se contentent de lire, de crainte de dire quelque chose de malvenu, de blessant (sans le vouloir), ou une niaiserie monumentale. La peur d'importuner quoi ! C'est mon cas, et je ne suis pas la seule c'est certain.

J'ai remarqué, en visitant plusieurs sites, que les blogueurs se laissent des messages les uns aux autres, et que les mêmes noms reviennent souvent. Ça m'avait frappée, cette amitié réelle-virtuelle que vous avez les uns pour les autres, comme si vous vous connaissiez depuis toujours. Un peu comme une belle grande famille. J'admire le talent, la patience qu'il faut avoir pour tenir un blogue "à jour", et la générosité aussi de vouloir partager des pensées et des expériences personnelles avec des inconnus, pas seulement les amis blogueurs.

Merci pour ce texte qui fait réfléchir !

Soisig a dit…

Bonjour Zoreilles...

Mon dieu que j'ai eu de la difficulté à revenir sur ton blog depuis une semaine! J'ai dû trouver où et comment changer mon mot de passe... Mais me voilà...


C'est drôle, j'arrive sur ton blog ce soir et je vois un coeur dans ton billet.

Tu ne devineras pas ce que j'ai fait cet après-midi avec ma fille (en visite chez maman avant son départ pour la Nouvelle-Zélande (1 an = soupirs!): j'ai recherché des pierres plates pour mes peintures de paysages abitibiens sur l'ancienne "slam" de la mine et j'ai aussi ramassé un tas de coeurs en pierre, hihihi!

Y a pas à dire! On se rejoint... encore. Je suis maintenant à la retraite, bien occupée: "la fille" n'a pas changé, je suis toujours aussi bordélique, touche-à-tout, curieuse de mon coin de pays et ... voyageuse dans l'âme! (Provence, Bretagne et Paris cet été)

Et pour ma part, je te retrouve toi, la même fille au coeur si grand, si chaleureuse et vraie, dans ses écrits comme dans sa vie!

bisous

voyageuse du monde a dit…

ma chère Zoreilles, que de questionnement. Pourtant toute cette communication virtuelle est tellement importante. Ça ne fait pas longtemps que j'ai découvert tout ça et je suis encore très novice, je n'en comprends pas encore bien le fonctionnement, comme les carnetiers, mais c'est devenu pour moi nécessaire, chaque jour et parfois même plusieurs fois par jour, je vais sur ton site pour voir ce que tu as écrit de beau et lire les commentaires. et pourtant, toi et moi, on peut communiquer de bien d'autres façons mais pour moi, c'est important. ç'est une autre facette de toi que je découvre, semblable et différente à la fois. et en plus, j'y ai découvert d'autres personnes tout aussi intéressantes par leurs interventions, leurs échanges et je me plais à y mettre timidement mon grain de sel.
alors, toi qui sait si bien raconter des histoires, et moi qui aime tellement les belles histoires, j'espère que ces échanges littéraires dureront longtemps.
et tu me connais, j'ai toujours préféré l'expression écrite à l'expression verbale, donc pour moi ce mode de communication m'enchante puisque je peux me permettre de me laisser aller.
au plaisir de vous lire tous.

En direct des îles a dit…

Tout le coeur de Zoreilles bat dans ce champignon... mais qu'il est beau, une chance que vous l'avez vu!
Bloguer pour moi, c'est comme lancer une bouteille à la mer.
On se confie au papier - ou à Word! - et on s'envoie vers le monde...
"Alors là il se produit quelque chose de fabuleux...", oui, on reçoit des commentaires, on communique!
Comme quoi la technologie a ses beaux côtés...

Anonyme a dit…

Curieux, personne n'a encore écrit sur les dangers que certains champignons représentent, sur le droit des habitant des villes entourées de sous-bois de pouvoir se promener sans le stress de tomber sur un champignon mortel...

Je repasserai, je suis certain qu'un humaniste anti-champignon-tueur-d'enfants se montrera dans le but de sauver l'humanité.

Moi je les aime ces gens là, ils représentent la... surprise, une vision nouvelle des choses de la vie. Ce sont de grands incompris.

Dites-vous donc chère Zed que chaque écrit est interprété d'une façon nouvelle et parfois surprenante dans l'esprit des gens, que ce qui est sincère et authentique nourrira chaque lecteur.

Accent Grave

P.S.

Étant de la vieille école et surtout parce que je suis paresseux, le masculin inclut bien souvent le féminin.

Zoreilles a dit…

@ Guy Vandal : J'ai suivi ton lien pour revivre tout ça, et tu sais quoi? Ça m'a émue!

@ Lise : Contente de te revoir, Lise. On a toujours peur de déranger, d'écrire des choses qui pourraient froisser quelqu'un ou faire de la peine mais il ne faut pas. On a le droit de tout dire quand on le fait avec respect et c'est un trait très fort de ta personnalité, le respect. Je l'entends... Tu en as compris beaucoup de choses en si peu de temps, les mêmes noms qui reviennent souvent, ce sont de fidèles lecteurs, blogueurs ou pas, ils deviennent vite nos amis, notre inspiration.

@ Soisig : Sais-tu ce qui est un aussi grand bonheur que de connaître un nouvel ami virtuel? Retrouver une vieille amie virtuelle qu'on n'avait pas oubliée! Merci d'avoir persisté malgré les aléas des entourloupettes qu'il faut faire pour arriver jusqu'ici. On s'habitue, tu sais.

@ Voyageuse du monde : Oui, ça fait longtemps qu'on s'écrit, nous deux. Et tu t'es laissée charmer toi aussi par les commentaires, les gens sont sympas et attachants, j'étais sûre que t'allais les aimer!

@ En direct des îles : Oui, c'est exactement comme ça que je le vois, lancer une bouteille à la mer. Quelqu'un me faisait remarquer dernièrement combien ce geste était gratuit et porteur d'espoir.

@ Accent Grave : Vous n'en ratez aucune, vraiment, il n'y avait que vous pour faire le rapprochement entre ces deux dangers! Non mais, quel imaginaire fertile... D'ailleurs, en général et depuis le début, vous m'impressionnez beaucoup, j'ignore comment vous faites pour avoir cette qualité de présence, tant chez vous que chez nous tous et toutes.

Anonyme a dit…

C'est toujours un plaisir de vous lire.D'une anecdote vous êtes capable de nous captiver et de nous emporter dans votre immaginaire.
Merci pour ces intermèdes .
Toutes mes amitiés
Alain

Zoreilles a dit…

@ alainsteadele : Toutes mes amitiés à vous aussi, comme c'est bon de vous « revoir »! Vous êtes patient de me suivre dans les méandres de mon imaginaire... C'est plutôt à moi de vous dire merci.

Anonyme a dit…

Parfois on retrouve dans les blogues des vrais informations...ce qui se produit de moins en moins dans les médias écrit et parlés.
C'est le peuple qui fait les nouvelles et qui peut interagir.Moi c'est ce que j'aime...il faut choisir les bons endroits cependant.Ici c'est très agréable

Zoreilles a dit…

@ Joce : Puisqu'on parle ici des coulisses des blogues et que je sais que tu lis aussi plusieurs de mes blogues-amis, je vois qu'on a compris la même chose, comme ça nous arrive souvent. Et justement, je veux te dire que le jour où notre complicité bien réelle s'est prolongée jusque dans le monde virtuel, elle s'est enrichie de quelque chose d'extraordinaire. Savoir que tu me lis, ainsi que Guylaine, Noémie et Jean-Mi, comment dire... en tout cas, tu devines? Merci du fond du coeur. Pour tout.

André Bérard a dit…

L'an dernier, j'interviewais Jici Lauzon sur le sujet de son mémoire de maîtrise dont le sujet est le zapping et l'impact des nouvelles technologies de l'information sur nos conversations et sur notre habileté à tisser des liens. Voici un court extrait tiré de mon texte : « C’est ça le but de mon mémoire » nous précise Jici: « attirer l’attention des gens sur ce phénomène, leur dire : attention, soyons vigilants. Nous nous enfermons de plus en plus dans les différents médias et nous perdons ainsi notre capacité à parler en direct. Le décodage de la gestuelle de l’interlocuteur, son langage non verbal, son souffle, le ton, le timbre de sa voix sont autant d’éléments qui enrichissent une conversation. Nous sommes naturellement habileté à décoder ce langage parallèle. Son absence prive la conversation d’une dimension humaine essentielle. Regarder les autres parler, c’est mieux les comprendre. À force de ne pas utiliser notre compétence à décoder le langage non verbal, nous devenons de moins en moins aptes à communiquer. »

Bien que je sois entièrement d’accord avec l’essentiel des propos de Jici, mon expérience de blogueur m’a amené à nuancer mon analyse. En effet, mon blogue m’a permis de tisser des liens d’amitié avec plusieurs lecteurs qui sans l’intermédiaire du blogue seraient restés des inconnus pour moi et moi un inconnu pour eux. Le blogue fut pour moi la prémisse d’une aventure à laquelle ne cessent de s’ajouter des chapitres où s’écrit le récit de rencontres passionnantes et enrichissantes avec de vraies personnes.

Anonyme a dit…

J'ai vu un documentaire scientifique expliquant que les molécules de certains champignons hallucinogènes (nom vulgaire : champignon du sorcier), s'échappaient à la tombée du jour, sous l'effet du changement des conditions de température et d'humidité, des lamelles situées sous le chapeau du champignon, provoquant alors nausées et hallucinations.

Dans certains cas, lorsque les conditions climatiques varient brutalement, on va jusqu'à parler de petites explosions, observables à la caméra.

L'effet serait dissuasif sur les espèces animales. La présence de ces champignons protégerait simultanément les arbres sur lesquels ils croissent, évitant les coups de dents aux jeunes pousses et à l'écorce à portée de la bouche des rongeurs et cervidés.

Leur taille varie entre 15 et 37 cm. et ils sont généralement de couleur beige ou café, avec un soupçon d'orangé autour du pédoncule.

Il serait par conséquent risqué de se promener en forêt à l'endroit où ils sont susceptibles de pousser car comme ils prolifèrent sur les arbres (particulièrement les conifères) en différentes positions, les molécules sont susceptibles de s'échapper dans l'air que les animaux ou les humains respirent.

C'était mon discours pseudo scientifique de la journée.

Zed :DDDDD

J'hallucine ou Accent a fait un lapsus, Zoreilles?

Soisig a dit…

Je me souviens, quand j'étais jeune, j'accompagnais mon grand-père à la cueillette de chanmpignons sauvages, derrière chez mon oncle, au Lac Masson (Ste-Marguerite). Et quel joie lorsque c'était des chanterelles qui s'offraient à nous! C'était un connaisseur et j'aimais l'odeur des aiguilles de pin que nous foulions dans le petit bois lorsque nous y allions en excursion. Cependant, ça ne pas donné le goût d'en manger! ;( mais de continuer à me promener en forêt oui...

bye

Soisig a dit…

Ouch! Excusez-les fautes! Je ne suis pas à mon ordi mais chez une amie dont le clavier est différent. Je me cherche, lol! Mon ordi ne répond plus aux commandes! Sniff...

Anonyme a dit…

Sous toute reserve, ce champignon est très certainement un Piptoporus belutinus aussi appelé Polypore du bouleau.IL est non comestible.
Cette espece a été utilisée comme amadou, affiloir pour les rasoirs, anesthésique et comme suports pour les collections d'insectes.
Désolé de casser le romantisme.
Alain

Zoreilles a dit…

@ André Bérard : Comme c'est intéressant! Je vous envie d'avoir eu cette rencontre avec Jici Lauzon. Lors d'une entrevue à la télé, je l'avais entendu en parler, c'était chez Marie-France Bazzo, je crois, à Télé-Québec. Je l'aurais écouté pendant des heures, c'était trop court.

@ Zed : Et moi qui croyais que les animaux n'y goûtaient pas instinctivement, je vois qu'il y a une explication scientifique à tout! Mon frère a raison, on apprend plein de choses sur les blogues. Du vrai surtout. Oui, notre ami Accent Grave a fait un lapsus, j'avais remarqué... et souri. On lui pardonnerait tout à celui-là!

@ Soisig : Je ne connais pas bien les champignons, pas assez bien pour me risquer en tout cas. C'est un de mes projets de cette décennie d'apprendre à les identifier. D'ici là, je fais comme toi, je me promène en forêt et je les prends en photo!

@ alainsteadele : Je vous crois sur parole, surtout à cause du bouleau qui était le support pour ce champignon et nous étions dans un secteur où il y en avait beaucoup. Amadou? Voici ce qu'en dit mon dictionnaire Hachette : Combustible spongieux qu'on tire de l'amadouvier. Le Littré dit : Substance provenant d'une espèce de champignon et qui s'embrase aisément. C'est encore mon vieux Larousse qui m'en apprend le plus : n.m. (provenç. amadou, amoureux) Substance spongieuse provenant de l'amadouvier et préparée pour prendre feu aisément.

Anonyme a dit…

Dis-moi pas que j'ai raté mon coup, Zoreilles...

Je voulais lancer une nouvelle digne de TQS, pour que tout le monde décide de s'enfermer chez lui et ne sorte plus de la maison et tu m'as crue? Lustucru, chapeau pointu!

Ou alors, tu te moques bien de moi!

En tout cas, on rigole sans même avoir consommé... de champignons!

(J'adore les champignons.)

Zed :DDD

Zoreilles a dit…

@ Zed : Une nouvelle digne de TQS tu dis? Impossible qu'ils viennent filmer mon coeur/champignon ici, à TQS, on ne traverse aucun pont, la vie s'arrête à l'île de Montréal!

@ modotcom : Une chance pour moi que j'y voyais pas des fesses, imaginez à quoi votre phrase ressemblerait maintenant! (Je suis gênée d'accepter un compliment mais je l'ai entendu quand même. Merci.)

Anonyme a dit…

Wow, super beau texte maman!
Je dois dire que je m'ennuie de vivre au lac Dufault quand je vois la photo du matin du 15 octobre... Je t'aime beaucoup madame la meilleure communicatrice du monde!!!!
Isabelle

Zoreilles a dit…

Merci, belle Isa! T'es trop chouette. Tu me donnes deux titres mais mon préféré, c'est... Maman! Je me tanne jamais, c'est toujours une musique dans mes Zoreilles.

T'es la seule au monde qui peut m'appeler de même.

Que tu prennes le temps de me lire avec ta vie si animée par tes amours, tes amis, tes études, tes travaux, ta musique et tes mille passions... ça me touche, tu ne sais pas comment.

Notre beau lac Dufault... C'est toujours chez toi, tu reviens chaque fois que tu le veux, le temps que tu veux, avec Dominic, que nous aimons beaucoup aussi.

On s'aime tellement!