Photo 1 : Puisque ce billet est intimement lié au précédent, voici le comparatif avec la photo aérienne illustrant celui de la semaine dernière. C'est ce qui reste de ce qu'a été Joutel, selon cette autre photo aérienne prise en août 2009, que j'ai chipée sur le site Facebook où d'anciens Joutellois ont senti le besoin de se raconter leur histoire en 450 photos, avec de nombreux souvenirs et de très touchants commentaires. Quand on dit que la ville a été rasée, ce n'est pas une figure de style.
Photos 2 et 3 : Encore une fois, pour permettre la comparaison avec les photos de mon billet précédent, voici ce qui reste de l'école Laurent-Bélanger. Photos prises à l'été 2006.
La fin de Joutel par Pierre 19
Loin de moi l'idée de faire pleurer le monde, ce qui s'est passé à Joutel est moins pire que tous les grands drames humains, guerres, famines, génocides, catastrophes et luttes mondiales où se perdent des vies quotidiennement. Mais je voudrais témoigner modestement d'une réalité qui existe dans des régions comme la nôtre où l'on assiste avec impuissance à la fermeture d'une ville où l'on a vécu son enfance, ses années d'école et ses plus beaux moments.
Je reprends les paroles du dernier couplet de la chanson de Michel Rivard, Shefferville, le dernier train :
C'est pas moi qui peut changer le cours de la vie/Si y a personne qui reste j'vais partir moi aussi/Mais c'est moi qui veut fermer les lumières de la ville/Lorsque le dernier train partira pour Sept-Iles/Lorsque le dernier train partira pour Sept-Iles
Rencontre inoubliable
J'en parlais souvent avec mes amis qui viennent aussi de petites villes minières, l'histoire de Joutel me rentrait dedans et je me demandais qui c'est qui avait bien pu fermer les lumières de la ville comme dans la chanson. L'histoire jamais racontée de Joutel, on aurait dit que j'avais besoin d'en connaître le dénouement, comment s'était passée la fin?
Je soupçonne mes amis Gilles et Martine d'avoir voulu réaliser mon rêve en me présentant Pierre 19 mais ils m'assurent que non, il ne s'agit que d'un magnifique hasard... Je ne sais plus combien de fois ils m'avaient dit : « Toi, faudrait absolument que tu connaisses notre chum Pierre T., t'en reviendrais pas! »
C'est arrivé lors d'une fin de semaine de pêche organisée avec eux, sur la rivière Pajegasque à Val-Paradis, fin août du début des années 2000. On s'amuse comme toujours lorsqu'on passe du temps ensemble, la nature et la température sont aussi belles que généreuses, on pêche du doré qu'on mange sur place, les enfants sont heureux et nous autres aussi. En prime, il paraît que dimanche, si on sort du camp de pêche pas trop tard, Pierre T. nous attend chez lui, à Val-Paradis, sur sa terre, avec sa femme Renée, et qu'ils ont très hâte de revoir leurs vieux chums et de nous rencontrer.
Pierre nous accueille en décrétant solennellement qu'après avoir fait le tour du monde, c'est ici, à Val-Paradis, sur sa terre, qu'il a choisi de revenir vivre, lui qui est le cadet d'une famille de 19 enfants qui a été pionnière de ce petit village au bout de la route, région Nord-du-Québec, au 49e parallèle. Et pour que vous saisissez bien l'originalité et la démesure du personnage, je vous précise qu'il m'offre une fleur de son jardin mais pas n'importe laquelle, un tournesol géant, au moins deux-trois pieds de plus grand que moi et il tient à ce que je le traîne tout au long de la visite, sinon, il pourrait être insulté!
Le tour du propriétaire
On passe à côté de la maison et de son atelier, on se garde ça pour la fin, qu'il dit. On commence par le jardin. Immense, le jardin. Il me parle des longues heures d'ensoleillement du nord et du micro climat, des grands espaces et de la liberté qui lui donnent le temps de penser quand il se promène sur son vieux tracteur. Il a des théories sur tout, je le suis comme une petite fille et je l'écoute, fascinée, émerveillée, pendant qu'il surveille ma grosse fleur que j'ai intérêt à ne pas poser nulle part, même quelques secondes. Des rangs bien droits, parfaitement symétriques, l'abondance de la récolte et puis, vers la fin, deux rangs en demi-lune pour les patates!
Croyant qu'il s'agit d'une autre de ses incroyables théories sur la nature et le monde, je lui demande pourquoi ces rangs de patates sont en demi-lune. Il me répond que c'est à cause de son tracteur. Parce que ça vient monotone de toujours se promener en ligne droite, rendu à la fin, il aime ça, virer le volant... Commencez-vous à piger qui est Pierre 19?
On traverse un petit pont en rond tout mignon qu'il a construit pour enjamber le ruisseau. Sa terre est immense et on voit bientôt une petite bâtisse toute blanche au milieu de rien mais il passe droit et nous amène à son autre atelier, une sorte de garage-maison, où ils vont souvent pour regarder les étoiles, qu'il dit. Renée acquiesce, elle aime cet endroit et les moments qu'ils y vivent.
Pierre 19, c'est un inventeur, un patenteux, un ingénieux. Il nous présente son B-52 sur lequel il travaille encore à améliorer des petits détails. Ça s'accroche en arrière d'une motoneige, c'est tout vitré en plexiglas, léger comme une plume, monté sur des skis en teflon de sa fabrication. Très aérodynamique. Son brevet est demandé mais en attente d'approbation. Il nous en fait la démonstration en entrant couché dedans, faisant des signes et ouvrant chaque compartiment pour nous en montrer l'utilité. Génial en effet mais il faut aimer le nord en pas pour rire pour avoir pensé à ça. Il nous entretient ensuite de ses autres inventions, certaines sont insolites mais pas du tout dénuées de sens pratique, de fantaisie, d'humour et de jarnigoine.
Au milieu de nulle part
On marche vers la petite cabane blanche pour s'en revenir. Trop content d'être heureux de nous ouvrir la porte, Pierre observe ma réaction... Ce que j'y vois me sidère totalement et il a l'air vraiment satisfait de l'effet qu'il escomptait. Il me dit : « C'est une salle de bain de style renaissance, j'en avais toujours voulu une ». Je le vois bien que c'est ça mais ce qui me questionne, c'est de savoir « Pourquoi là? Au milieu du champ? ». Il me raconte qu'il s'est dépêché de la faire pendant les préparatifs de sa grosse réunion de famille, l'été d'avant. Il avait loué un très grand chapiteau pour accueillir ses 18 frères et soeurs de partout, même de Vancouver, avec leurs enfants, et la salle de bain renaissance était au milieu du chapiteau parce que c'était plus pratique. Il dit que c'était l'endroit le plus stratégique parce que c'est à peu près tout le temps rendu à cet endroit qu'il a envie de pisser d'habitude, que ça lui évite de revenir à la maison et il ajoute : « Que j'en voie pas un pisser su'ma terre! ».
On marche maintenant en direction de la maison et de l'atelier qui sont tout près du stationnement de sa propriété où on a laissé nos camions. Le temps s'est un peu arrêté pour tout le monde et même que j'ai l'impression de vivre comme une sorte de rêve. Ma fleur commence à me peser lourd mais il me fait des gros yeux dès qu'il lit dans ma face le sentiment de lassitude que j'éprouve à l'endroit du gros tournesol qu'il m'avait offert si galamment. Une si belle fleur qu'il me dit, mon plus beau tournesol et juste pour toi, pour que tu m'oublies pas...
Révélation
On rentre dans l'atelier. C'est beau, éclairé, propre, comme partout ailleurs sur le véritable domaine appartenant à Pierre et Renée. Dans la première pièce qui ressemble à un hall d'entrée, je me souviens de vieux bidons de lait qui attendaient d'être peints et de gros bouquets de fleurs séchées, des antiquités de métal et de bois, en attente des attentions des propriétaires. Pierre me parle de sa photo qui a remporté un concours mondial de photographie : un blast de mine. Il a travaillé là-dessus pendant des années, alors qu'il « minait » sous terre, à Joutel...
Oui, Pierre 19 a travaillé longtemps à Joutel. Dans les mines. Évidemment. À la fin, quand les mines ont fermé une par une, il est resté comme agent de sécurité parce qu'il avait de l'ancienneté. Il a vu comment on a rasé Joutel. Il était là. Il a commencé à parler d'un ton plus grave quand il m'a dit que c'est lui qui avait fermé les lumières de la ville, une façon poétique de parler comme on dit ici.
Pierre m'a entraînée dans l'autre pièce juste à côté et mes zoreilles ne se souviennent que d'une seule phrase qu'il a prononcée à ce moment-là : « J'ai grimpé dans chaque poteau, j'avais le temps d'abord, j'ai dévissé les pancartes des noms de rues qui restaient encore, qui allaient être jetées dans l'oubli comme le reste de Joutel. »
Et à cet instant précis, sur les murs de l'atelier, s'étalaient sous mes yeux comme des trophées témoins d'un passé si présent qui n'avait plus d'avenir, accrochées comme des toiles, les pancartes
Rue Opale
Rue Zircon
Rue Topaze
Rue Quartz
Rue Émeraude
Mais pas Rue Rubis ni Boul. Joutel ni même celle de l'entrée de Joutel puisque ces trois pancartes ont été conservées par d'autres et je les ai revues seulement la semaine dernière sur le site des 450 photos des anciens Joutellois qui partagent les souvenirs de l'endroit où ils ont vécu leur enfance et appris la vie.
J'avais là une preuve irréfutable que c'est bel et bien Pierre 19, de Val-Paradis, qui a fermé les lumières de la ville de Joutel...
Prologue
Mon maudit grand tournesol, je l'ai traîné tout le long de la visite, Pierre n'a jamais voulu que je l'abandonne ou que je le dépose, ne serait-ce que quelques instants. Le mieux qu'il pouvait faire, selon lui, c'était de collaborer pour le mettre dans la boîte de notre camion pour le ramener chez nous. De biais un peu, on a réussi à l'installer couché de tout son long pour qu'il puisse supporter le voyage de retour jusqu'au lac Dufault. Me croirez-vous si je vous dis que je n'ai jamais pu le jeter même arrivée chez nous? Ma conscience m'en empêchait! Et si ma fleur géante offerte par Pierre 19 s'est flétrie en quelques jours, le souvenir de ce personnage plus grand que nature, certifié 100 % authentique, de celui qui a fermé les lumières de la ville de Joutel ne s'effacera jamais...
------------------------------------------------------------------------------
À Richard, le Joutellois, à qui je dédie ce billet comme le précédent, si tu veux en savoir plus long sur les retrouvailles des gens de Joutel l'été dernier, ou revoir la pancarte de ta Rue Rubis, clique là-dessus :
------------------------------------------------------------------------------
50 commentaires:
La deuxième photo est très parlante.
@ Henri : La deuxième? Moi, c'est la première qui me parle le plus. La même Joutel vue d'en haut que dans le billet précédent mais cette fois, des rues vides et asphaltées, des emplacements de maisons mais plus de maisons, rien que des dalles de ciment, des solages pétés, de l'asphalte craqué, des vestiges même pas vieux, juste rasés et abandonnés...
Chère Zoreilles,
Tu as un véritable don pour raconter les gens, décrire les lieux et nous faire vivre les événements... c'est fascinant, rien de moins.
Te lire m'emballe et me ravit tout à la fois, Zoreilles... Comme le dit si bien Conte de fée, tu as un don, ma belle, et ce qui le rend exceptionnel, c'est que tu n'hésites jamais à en partager toutes ses merveilles avec nous.
Et quant aux photos, je suis plutôt d'accord avec toi en ce qui a trait à celle qui me parle... La première illustre un tel vide qu'elle fait mal...
Merci, Zoreilles, d'avoir partagé cette histoire des plus touchantes. Tu es une vraie soie!
@ Zoreilles : T'as raison, je n'avais pas remarqué l'absence de maisons !! C'est frappant effectivement.
C'est hallucinant de comparer la photo des rues vides où les routes sont clairement visibles, avec celle du texte précédent, sur laquelle on voit les maisons sagement alignées. Comme si un géant les avait simplement enlevées, comme un enfant avec des legos. Et c'est faire peu de cas des gens qui ont passé une partie de leur vie dans ce qu'ils croyaient être chez-eux.
Lise
@ Contes de Fée : Merci. Et ça vient d'une fée conteuse en plussssssse!
@ Rosie : T'as mis le doigt dessus, je n'arrivais pas à l'exprimer mais c'est tout à fait ça : cette photo fait mal. Quand on visite, en voyage, les ruines d'un empire, d'une civilisation disparue, d'une époque révolue, on s'extasie, on s'émerveille mais là, on voit des ruines d'une ville fondée en 1965 et fermée en 1998, ça fesse en Simonac!
@ Henri : Ouais, hein? Et d'une manière plus nostalgique peut-être, la troisième photo, la marelle de la cour d'école, dépeinturée juste un peu, usée à moitié, envahie de sable, qui ne servira jamais plus... c'est l'enfance de combien de petits Joutellois que ça représente?
@ Lise : Ces géants qui jouent aux Légo, ce sont les compagnies minières. Tu n'aurais pas pu mieux dire... Les géants auraient pu laisser ces maisons et ces infrastructures aux autochtones qui sont établis tout près de là, sur la rivière Harricana, ce sont des Algonquins, ceux qui n'ont jamais rien reçu d'aucun gouvernement, le peuple invisible dont parle Desjardins dans son dernier film. Mais non, ils ont préféré tout raser, les mines ne donnent jamais rien, elles savent prendre, pas donner.
Je voulais juste dire un gros merci tout de suite. C'est pas croyable comment ces memoires sont fortes pour moi. Je vais me rassembler un peu avant d'ajouter mes pensees sur un autre billet.
Zoreilles: je te remerci du fond de mon coeur pour le lien virtuel que tu offres entre mon petit village et ma Waterloo presente. Meme si on se connait pas vraiment, je sens une amitie virtuelle qui existe alors. Je reviens bientot...
comme ton message ici est beau et émouvant.....quelle belle qualité de vie il s'est donnée ton ami....comme on dit...le Bonheur est dans le pré...;)
grand merci pour ton com. sur mon blogue....surveille bien la lune....et les anges qui passent....tu n'auras qu'à demander...;)
bisous
ly xxx
Il savait ce qu'il faisait M. Pierre 19 lorsqu'il t'a mis le tournesol dans les mains, il s'incrustait dans ta mémoire à tout jamais un peu comme ta façons de raconter l'histoire de Joutel, histoire que nous ne pourrons plus oublier, tout comme ta rencontre avec Pierre tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai un jardin... , nous ne sommes pas prêt de l'oublier
Quelle histoire que cette ville de Joutel!
Sais-tu quelle a été ma première réaction en voyant la photo n°1?
Aux lignes tracées sur le sol par le peuple Nazca au Pérou...C'est fou, hein?
Comme le dit si bien Barbe Blanche, Pierre 19 savait à qui il parlait quand il te faisait visiter sa propriété.Il te passait le flambeau...Comme toi, quand tu nous le racontes si bien...
Tu nous le diras quand lâcher le tournesol...
Que c'est triste un village mort, mais quelle histoire passionnante tu nous a racontée. Je comprends la peine des villageois c'est comme si on leur enlevait une partie de leur vie. Le tournesol c'était une belle façon de rester avec toi plus longtemps. Merci pour ce beau récit.
@ Richard, le Joutellois : C'est normal que ces souvenirs soient aussi bouleversants pour toi, comme ils le sont pour tous les enfants de Joutel. Ce sentiment d'appartenance si fort, le besoin de se retrouver et de se rappeler ensemble, tu peux les ressentir aussi forts sur le site des photos (et commentaires) des anciens de Joutel comme dans l'article de journal que je t'ai mis en lien. À bientôt!
@ Lady : Effectivement, Pierre 19 s'est choisi une vie à la mesure de ses rêves. Je ne connais personne d'aussi enraciné mais d'aussi libre que lui...
@ Barbe blanche : Oh Pierre 19 n'avait pas besoin de m'offrir un si gros tournesol et me forcer à le transporter partout avec moi pour devenir inoubliable! Ce gars-là, c'est un sujet à film, un peu comme Monsieur Léo dont j'ai parlé ici dernièrement. J'ai bien essayé de communiquer ma passion pour Pierre 19, ses inventions, ses réflexions, son univers, son attachement à son coin de terre, en parlant à deux cinéastes différents. Malheureusement, ma passion est peut-être plus communicative quand j'écris que quand je parle!
@ Claire : OK, tu peux le lâcher, le gros tournesol!!! Tu m'as fait rire quand j'ai lu que je t'avais transmis cette grosse responsabilité à toi aussi! Ta première réaction, c'est pas fou du tout, ce sont des vestiges d'une civilisation qui a déjà existé, mais ce sont des jeunes vestiges, pas des vieux vestiges, voilà tout. En tout cas, Pierre 19, c'est kekun! Je l'ai revu en janvier dernier dans son village, à Val-Paradis. On était aux mêmes funérailles et il m'attendait dehors pour me dire bonjour. Méchant phénomène! Je vous ai pas dit qu'il était agoraphobe? Spécial pour un gars qui aime le monde de même...
@ Solange : Comme tu es romantique... Le tournesol, une manière de rester avec moi plus longtemps... T'es vraiment un amour, toi! ;o)
C'est dur cette réalité...
C'est comme si on oubliait le sens du mot "avenir". On bâtit, on pille, on efface. On oublie tous ces gens, toutes ces enfances, tous ces décès, tous ces rêves. On bâtit, on pille et, tout simplement, on efface.
Des fois, j'en veux à Darwin et à sa théorie de l'évolution... Ça me fait bougrement "chier" de comprendre que mes semblables font des choses pareilles alors qu'un singe protège à jamais ses lieux de demeure. Nous sommes en train d'écrire une histoire bien triste, ma foi.
Héhé...
Bonsoir!
Les autres l'ont dit, et ils ont raison, tu racontes superbement bien. En écrivant cela j'ai l'impression de radoter.
Pis j'hais ça radoter, même si ça m'arrive souvent.
Ce qui est arrivé à Joutel est un drame. Mais de ça les grosses compagnies s'en criss. Ah ce que j'aimerais vivre dans un Québec libre... où nos richesses nous appartiendraient.
Bordel de merde.
Je vais aller lire de la poésie tient, histoire d'oublier, un peu, que nous vivons dans un monde bien ingrat.
Incroyable ton talent d'écriture. Et je suis sûr que ça ne t'a même pas pris une heure pour sortir ce bijou de témoignage ...
Quand c'est le coeur qui parle, le clavier a de la misère à suivre, hein Zoreilles ?
@ Gérard Day : Où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie... « On bâtit, on pille et on efface » disais-tu? Pas tout le temps. Les minières n'effacent pas les traces de leur passage mais pour bâtir et piller, ça oui...
@ Guy Vandal : Si nos richesses nous appartenaient... Au moins, si on pouvait en tirer des redevances, ce serait déjà ça mais le Québec est l'endroit dans le monde où l'on n'exige le moins des investisseurs, même qu'on leur facilite les choses en leur déroulant le tapis rouge! « Venez piller nos ressources à votre guise, ici, c'est open bar » C'est vrai pour les minières comme pour notre eau, celle des eskers entre autres. Vaut mieux lire de la poésie en effet!
@ Modotcom : Rendre justice à ces hommes et ces femmes ordinaires qui nous réconcilient avec la vie et le monde, j'en ai besoin pour moi-même d'abord, sinon je sombrerais trop souvent dans le cynisme et le désespoir. Ce qu'on nous présente dans l'actualité, c'est tellement loin de ce que je vois autour de moi...
@ Crocomickey : Quand c'est mûr, je peux être assez prolifique en effet! Mon premier métier, secrétaire sténo dactylo, me sert encore aujourd'hui, je dois bien faire du 60 mots/minute!!! T'as remarqué que je perds pas trop de temps à me résumer? Ça, ce serait de l'effort mais maintenant que vous m'avez tous mis à l'aise avec ça, c'est à vous que je demande un effort pour me lire!!!
Bonjour Zoreilles,
Tu as redonné vie à Joutel. Il ne te reste plus qu'à remettre la pancarte Joutel 103km et faire revivre la cité un peu comme Fred Pellerin a fait vivre un St-Élie de Caxton imaginaire à partir d'un lieu bien réel.
Je réserve ma place dans l'autobus de touristes prêts à visiter l'endroit.
@ Jacks : Fred Pellerin... Lui, je l'aime! Je l'ai vu en spectacle, je l'ai lu, je l'ai écouté et je l'écouterais encore pendant des heures. Il comprend tellement ce que c'est que la vie, la communauté, la solidarité, le voisinage, l'entraide et tout ça.
Quelqu'un m'envoyait en fin de semaine le lien pour visionner la vidéo de la campagne promotionnelle de Centraide, c'est un conte de Fred Pellerin, leur porte-parole, 6 minutes et quelque de pur bonheur. C'est pas mêlant, j'ai eu les yeux pleins d'eau à quelques reprises pendant le visionnement. Voici le lien :
http://www.entraide.gouv.qc.ca/campagne-2009/index.asp#mot-fred
Fred Pellerin a redonné du souffle à Ste-Élie de Caxton, aujourd'hui, ils ont beaucoup de visiteurs, ce qui a créé des emplois et assuré certains services. Mais Fred Pellerin, c'est encore plus que ça, c'est un amoureux fou des villages de toutes les régions du Québec, de notre culture, notre histoire et notre langue française avec laquelle il joue comme un virtuose. En ce sens, il me fait un peu penser à Sol (Marc Favreau) que j'aimais tant.
Malheureusement, pour Joutel, il est trop tard, comme pour plusieurs autres (dans un récent commentaire de mon billet précédent, Sébastien rapporte l'histoire de 10 villages de la Gaspésie qui ont connu le même sort).
"Mais là, on voit des ruines d'une ville fondée en 1965 et fermée en 1998, ça fesse en Simonac!" C'est aussi l'impression que j'ai eue: on a pas seulement rasée une ville mais rasée la vie... Pourquoi tant de bêtise? Pourquoi tout détruire?Pourquoi?
J'aime bien la comparaison de Lise et ta réponse: les mines ne donnent jamais rien, c'est ce qu'elles nous ont appris. On se souvient, n'est-ce pas?
Et combien d'autres villages sont appelés à disparaître dans l'avenir: quand les écoles ferment, quand l'ouvrage est au loin...et quand nos élus ne mettent pas leur culottes (on en revient aux mines!)
Fondé en 1965 et fermé en 1998.....33 ans..ça doit être un record!
*des ruines en très bon état!
*Y a rien dans le village qui aura eu le temps de rouiller!
*petite annonce: A Vendre,Aréna Zamboni, École, C.L.S.C. n'ont presque pas servi!!! dépêchez-vous car ça part rapidement!.
C'est aussi fou que triste.
@ Soisig : Tu te demandes pourquoi... Et combien d'autres villages sont appelés à disparaître? Ma réponse est la même : Pour cause de bêtise humaine et de profits. Un autre exemple plus récent? Tu dois savoir mieux que personne que 5 Caisses Pop. ferment prochainement en Abitibi-Ouest? C'est de même. La mairesse de Valcanton réagissait ainsi dans les médias : « Si Alphonse Desjardins, qui a fondé un jour les coopératives que sont les caisses populaires, dans son sous-sol à Lévis, ben s'il entend ça, il doit se virer de bord dans sa tombe ». Ce à quoi les autorités des Caisses qui ont pris cette décision ont répondu laconiquement : « Faut être compétitifs avec les banques ». C'est pas des farces, j'ai déjà entendu du monde, à Rouyn, c'est pas au bout du monde là, du monde de Rouyn m'ont déjà dit : « Val-Paradis, pourquoi qu'on ferme pas ça? ». Ça m'enrage...
@ Joce : C'est même pire que tu penses, rien de tout ça n'a été vendu, ça a été rasé. Point. Du vrai gaspillage. Ces infrastructures auraient pu servir aux Algonquins qui demeurent pas loin, sur l'Harricana. Ben non. On a tout rasé à Joutel pour n'être responsable de rien. Ah ça, pour être responsable de rien, les mines, elles pètent des scores! En veux-tu une meilleure? Century Mining qui opère Sigma Lamaque (le trou) à Val-d'Or... Ils annoncent dans les journaux qu'ils recherchent du monde pour 10 jobs de cadre... Pour repartir les opérations, Simonac!... Ils n'ont même pas encore fini de payer leurs travailleurs et ils doivent 300 000 $ au gouvernement. Ton ancien maire, Trahan, a pété une méchante coche!
Zoreilles,
tu n'es pas sérieuse là? Réouvrir la mine de Val-d'Or, après l'émission que j'ai vue, et cette affreuse-ignoble-répugnante Betty Machin-chouette (j'ai oublié son nom) qui a insulté tout le monde copieusement devant la caméra, y compris les travailleurs non payés.
Et ils cherchent des "cadres", ce type de personnes ignorant tout de la réalité terre-à-terre des travailleurs, car ils sont au-dessus de tout ça, accrochés trop haut pour pouvoir les toucher. J'en sais quelque chose, avec les changements récents à la résidence de ma mère, orchestrés par des "cadres" n'y ayant jamais mis les pieds. Misère! Je comprends la colère de l'ancien maire!
@ Lise : Ouais madame, en plein ça. Betty machin chouette a réussi à trouver un investisseur russe il paraît et son grand respect du monde ne s'est pas amélioré d'un iota. Non mais, ça prend tu un front de beu? L'ancien maire de Val-d'Or vient d'être réélu et cette fois, ça pourrait se passer autrement. Il va exiger que Century Mining paie tout ce qu'ils doivent à ses travailleurs au complet ainsi que les travaux abandonnés à l'entrée de Val-d'Or, avant de leur donner un nouveau permis d'exploitation. Mais c'est le gouvernement du Québec qui émet les permis... Moi, en tout cas, je n'enverrais pas mon c.v. pour une job de cadre chez Century Mining!
Zoreilles,
d'autant plus que tu n'es vraiment pas le genre à rester accrochée, aussi belle que tu sois! Tu ne pourrais jamais être un cadre.
Tout ça dépasse la petite personne que je suis. Et si Betty Machin-Chouette a trouvé des investisseurs russes, est-ce que ça signifie que désormais les États-Unis et la Russie se disputeront nos ressources naturelles, du moins ce qu'il en reste?
Et je me souviens que l'émission disait qu'il devrait y avoir des changements , concernant les permis, mais je les ai trouvé très évasives ces réponses. La politique et moi, ça fait deux, qui ne seront jamais d'accord, et j'ai l'impression que "trop peu, trop tard'" est généralement ce qui se passe. Ça et l'indifférence, l'insouciance des personnes en charge...supposément.
Bon, je me tais, j'en ai trop dit et suis en colère contre tout ces temps-ci.
Là je pars voir ma mère, histoire de me ressourcer...
@ Lise : C'est sûr que je pourrais jamais être un cadre, c'est bien trop rigide à mon goût, je passerais mon temps à péter le cadre! Les investisseurs sont apparemment russes, selon Betty machin chouette... Les Américains ont fait beaucoup d'argent dans les mines d'ici mais les Canadiens anglais encore plus. Maintenant, ce sont les Chinois qui zieutent avec envie et font des offres d'achat sur les minières mais les investisseurs sont multiples, ce sont des « sans visage », des « intérêts financiers » de partout dans le monde, des compagnies à numéro, consortiums et trucs du genre. C'est devenu tellement difficile à suivre qu'on ne peut plus les retracer quand ils ferment et partent sans payer en nous laissant leurs vidanges. Ils partent sans laisser d'adresse, tu comprends? Le reportage à Enquête que j'avais aussi écouté très attentivement restait plutôt évasif sur ses conclusions, tu as raison, mais c'est parce qu'au moment où ils l'ont tourné, plusieurs choses restaient en suspend, dans le cas de Sigma Lamaque, à l'entrée de Val-d'Or, opérée par Century Mining. Mais ils ont posé de très bonnes questions, fait un constat réaliste et nous ont permis d'entendre des points de vue qu'on n'entend jamais d'habitude. Moi, quand je parle de ça, je m'emporte facilement aussi! Excellente idée de voir nos mamans pour se ressourcer, ce sont des richesses naturelles sans cesse renouvelables, des filons de tendresse et de chaleur humaine, des mines de renseignements et de sagesse!
Très belle histoire Zoreilles. Je suis aussi d'avis que symboliquement Pierre 19 t'a légué le flambeau...ìl me fait aussi penser à un certain Hauris Lalancette de Rochebeaucourt qui s'est tellement battu pour son patelin.
Tu m'enlèves les mots de la bouche concernant le rasage de la ville de Joutel. C'est un pur gaspillage car les maisons et installations auraient pu servir à la communauté autochtone que tu as fait mention...
Pis pour nos ressources natuelles, c'est tellement dommage qu'on les laisse se faire exploiter allègrement par des intérêts étrangers... Il faudrait brasser nos dirigeants. On a la meilleure eau au MONDE; pas pour rien que Barraute et Amos ont gagné des prix de plus haute renommée à ce sujet... avec les esker! Qu'on protège notre ressource et si elle est exploitée, qu'elle le soit au profit de la population d'Abitibi avant tout...
@ Sébastien : Ah ben Simonac... Hauris Lalancette... de Rochebeaucourt... Toi, tu me rappelles un souvenir là... Un film de l'ONF (il me semble) nous présentait le personnage dans toute sa splendeur. Je voudrais bien revoir ça... Je pense que ce serait toujours d'actualité. Quant à l'eau des eskers, j'ai écrit deux billets là-dessus ici même, la première année, je crois. J'ai raconté comment l'eau Esker, en devenant Eska, mine de rien, est passée d'intérêts abitibiens à québécois à canadiens et maintenant, NOTRE EAU est la propriété de Morgan Stanley, une multinationale américaine qui distribue partout dans le monde l'eau des eskers sous l'étiquette Eska.
Pour le reste de notre développement et de nos ressources, disons qu'aujourd'hui, pour la première fois depuis longtemps, j'ai entendu une bonne nouvelle dans nos médias régionaux : Le maire d'Amos, Ulrich Chérubin, vient d'être élu à la tête de la CRÉ et son principal cheval de bataille, ce sera les mines à ciel ouvert.
Ah... tu sais Zoreilles, lorsque j'ai visionné le documentaire "un royaume vous attend" de M. Perreault, je n'ai pas pu m'empêcher de verser quelques larmes... Et Hauris Lalancette, quel personnage!!!
La région de l'Abitibi regorge de ressources et il y a de très bonnes terres agricoles. Ce potentiel n'est que très peu exploité on a beaucoup de difficulté à valoriser nos belles terres abitibienne.
D'ailleurs, je désire te partager un aspect qui m'a frappé lorsque je suis allé en Belgique. Durant une visite dans les Hautes-Ardennes, j'ai été surpris de voir comment la population locale faisaient des efforts pour cultiver la terre (pas très riche et en haute altitude) et de la façon qui géraient leurs forêts. De voir une famille cultiver une terre assez rocheuse avec amour. C'est vrai, ils ont un si petit territoire par rapport à nous, mais ils l'occupent très bien.
À propos des intérêts étrangers, tu me surprend avec ton histoire de l'eau Eska, je serai heureux de lire tes 2 billets. Autre chose, savais-tu que des consortiums chonois, de Shangaï en particulier, s'intéressent à nos terres et ils ont déjà commencé à en acheter en Montérégie et dans la région des Bois-Francs. Ils s'intéressent plus précisément au secteur de production porcine. Ils sont les plus grands consommateurs de viance porcine au monde et nous avons une réputation mondiale pour la qualité de notre production... Les gouvernement de plusieurs pays interdisent l'achat de terres agricole à des consortiums étrangers mais pas nous. À suivre...
@ Sébastien et Zoreilles
J'ai lu vos derniers commentaires et je voudrais juste ajouter que Pierre Perreault a fait 4 films dans les années 70 pour l'O.N.F. je crois sur l'échec de la colonisation en Abitibi....Hauris Lalancette est toujours vivant, à Rochebaucourt je le croisais de temps en temps chez lui et au assemblée politique du comté.
@ Sébastien : J'ai fouillé un peu dans mes archives sans relire les billets au complet mais si ça t'intéresse, tu recules jusqu'au 15 août 2007, « Laisser couler le Nord » et le 21 août 2007, « Laisser couler le Nord, prise 2 ». Si je me souviens bien, c'est plutôt dans les commentaires ou mes réponses aux commentaires des autres que j'ai raconté l'histoire de notre eau des eskers. Parlant d'histoire, nous pourrions prendre de belles leçons d'occupation du territoire auprès des pays d'Europe. Ici, parce que le pays est grand, on dirait qu'on n'apprécie pas nos espaces à leur juste valeur. C'est dommage...
@ Joce : Tu le rencontrais, Hauris Lalancette? Il habite toujours là, donc? Il me semble avoir entendu quelque part qu'on a fait une suite à ce film, avec les enfants de Hauris Lalancette... Ça doit être passionnant. En attendant, j'ai eu la curiosité d'aller voir ce dont on discutait. On peut revoir le film de Perreault, tourné en 1975 sur le site de l'ONF. Voici le lien pour s'y rendre :
http://www.onf.ca/film/royaume_vous_attend/
Demande au petit Lacombe si je connais Hauris Lalancette...il cherchait un sujet pour faire son topo du baladeur, les autres concurrents avait pigés Preissac,Caillac et Rémigny..lui il avait Rochebaucourt.Sa Maman Lise m'avait demandé est-ce que t'aurais un idée de reportage pour Rochebaucourt.
J'avais suggéré 3 choses; 1.L'achat de terre par des asiatiques 2. Les 2 ponts couverts de la municipalité et 3. Hauris Lalancette....tu connais la suite, il a fait un excellent topo, il a posé une ou 2 questions et Hauris s'est occupé du reste!
@ Joce : Ouais, le p'tit Lacombe-Arsenault? Tu lui avais refilé tout un tuyau là! Il te sera peut-être toujours reconnaissant, (et Lise aussi) parce qu'il continue dans le domaine des communications, tu le savais? Il est impliqué pas mal dans le culturel aussi. C'est peut-être en partie grâce à toi... et à Hauris Lalancette!
Pour la première fois de ma vie, hier, j'ai mis les pieds dans la ville fantôme de Joutel... J'avais le coeur gros en marchant sur les anciens trottoirs délâbrés...Comment autant de vies et d'histoire peuvent-ells avoir été enterrées... Plus rien, si ce n'est que le pavé et quelques fondations... Mais tellement de potentiel! Le paysage y est magnifique, l'air est pur et léger... Je ne peux pas croire que cet endroit magnifique et tellement plein de richesses reste inhabité... Les gens ont tendance à dire que c'est loin, mais en réalité, loin de quoi? Si ce n'est que on d'un monde artificiel. Si j'avais la chance de pouvoir tout abandonner pour refaire ma vie parfaite c'est dans cet endroit précisément que je m'isolerait. Les montagnes, les lacs, les animaux, tout est si paisible... à ceux qui ont besoin d'une dose d'air frais et de calme, allez marche dans les anciennes rues de Joutel, vous ne serez pas déçus!
@ AnnieD1 : Bonjour! Il est rare que je trouve un commentaire sur un billet qui date de plus d'un an!
Comment as-tu fait pour te rendre dans l'ancienne ville de Joutel? Est-ce que tu as grandi là et tu retournais sur les lieux de ton enfance?
Imagine la tristesse pour ceux et celles qui ont vécu là quand ils étaient enfants, qu'ils allaient à l'école, à l'aréna, jouaient au hockey dans la rue, allaient pêcher sur la rivière Bell, etc.
Oui, c'est un endroit merveilleux et la nature y est généreuse : l'eau, la forêt, les montagnes, le calme, les grands espaces, l'air pur. Je dirais que Joutel est devenu un trésor enfoui mais jamais oublié par ceux qui y ont vécu avant qu'on bulldoze cette petite ville minière...
Thank you for the auspicious writeup. It in fact was a amusement account it.
Look advanced to more added agreeable from you!
However, how could we communicate?
Look at my blog: saffron extract
On 3 often gets packed with celebrities. Some groups have elements that can be used for a period of more than six months.
The most typically reported motives that teens take up smoking contain searching mature, a need to experiment with one thing "forbidden" and peer pressure.
This item in particular is recognized as a versatile item that comes in
hundreds of shapes and sizes. Outstanding consumer service!
Here is my web-site - v2 cigs coupon april
you're in reality a good webmaster. The site loading pace is incredible. It sort of feels that you are doing any distinctive trick. Moreover, The contents are masterpiece. you've performed
a magnificent job in this subject!
Feel free to surf to my blog :: www.cupidsmojo.com
Do you have a spam problem on this blog; I also am a blogger, and I
was curious about your situation; we have created some nice methods and we are looking to trade techniques with others, why
not shoot me an email if interested.
Also visit my page; on.pro.ac
I'm amazed, I must say. Seldom do I encounter a blog that's equally educative and amusing, and
let me tell you, you have hit the nail on the head.
The issue is something which too few people are speaking intelligently about.
Now i'm very happy that I found this during my hunt for something regarding this.
Visit my blog ... acid reflux treatment
Wow that was unusual. I just wrote an really long comment but after I clicked submit my comment didn't appear. Grrrr... well I'm not writing all that over again.
Anyhow, just wanted to say fantastic blog!
my webpage: house painters
I will right away grasp your rss as I can't to find your e-mail subscription hyperlink or e-newsletter service. Do you've any?
Kindly let me recognize in order that I may subscribe.
Thanks.
my weblog: master cleanse weight loss :: http://www.itisberenini.eu :
:
Merci pour votre réponse. En fait je cherche à retracer la personne ayant publié la photo du village rasé (vue aérienne) mais je ne trouve plus le groupe Facebook avec les photos !
Merci de votre aide
M.
Bonjour M,
Je ne saurais pas vous dire si ce groupe Facebook des anciens de Joutel existe encore, je n'en entends plus parler du tout... Par contre, si vous aimez cette photo de la vue aérienne de Joutel, vous pouvez la copier directement à partir d'ici. J'ai l'impression que ces photos sont libres de droits puisque l'auteur(e) est si difficile à trouver.
Avez-vous essayé de « googler » des mots-clés comme « Joutel » ou historique de la ville de Joutel » ou « souvenirs des anciens de Joutel »?
J'ai essayé presque toutes les combinaisons possibles sans succès. Merci pour votre aide je vais donc prendre votre référence pour la photo de Joutel.
M.
Rebonjour M,
Je viens de faire l'expérience et j'ai trouvé quelque chose d'intéressant avec une petite recherche sur Google, en inscrivant « Photos de Joutel », il y avait pas mal d'images mais celle qui vous intéresse (vue aérienne de Joutel) est effectivement référencée à mon blogue même si je n'en suis pas l'auteure.
Quand j'étais jeune, j'habitais à Matagami, petite ville minière un peu plus au nord, et je suis allée souvent à Joutel où j'avais de la famille.
Et vous, pourquoi vous intéressez-vous à Joutel?
Pour un travail sur les projets miniers et les impacts que leur fermeture peut avoir.
Merci encore
Enregistrer un commentaire