Photo 1 : Le 14 février 2009. J'ai trouvé que ces pistes dans la neige et ce soleil de fin d'après-midi racontaient une histoire de nature et de liberté. Une histoire toute simple dont je ne connais ni le début ni la fin. Photo 2 : Ce jour-là, des pistes de loup suivaient le sentier de motoneige sur la rivière où je marchais entre notre camp et celui de mon frère, à un kilomètre de distance. On voit bien clairement qu'il s'agit d'un loup, vous pouvez cliquer sur la photo pour voir de plus près les détails si vous voulez. Photo 3 : Le 15 février dernier, sur le chemin du retour. Les perdrix se voient souvent en bordure des routes de gravier. J'ignore pourquoi mais elles ont besoin de manger constamment des petits cailloux. On m'a déjà dit qu'elles avaient besoin de ça pour leur digestion mais je ne sais pas si c'est l'explication que les biologistes donneraient.
Ce que j'aime beaucoup dans la nature, entre autre, c'est qu'il y a toujours une explication très simple à une question pourtant complexe. On dirait que ça me réconcilie avec la vie!
Dernièrement, notre amie Soisig racontait dans un commentaire qu'elle avait croisé sur la route un loup, qu'elle avait pu l'observer un moment, elle s'en réjouissait mais s'en étonnait aussi. C'est vrai que c'est rare. Quelques jours plus tard, Crocodile Dundee revenait de notre camp en forêt et me disait qu'il avait aussi croisé un loup sur le chemin de Rapide Deux. À ce temps-ci de l'année, il y a deux ans, un automobiliste a frappé un loup sur la route 117, près de l'aéroport de Rouyn-Noranda. Je le sais parce que Crocodile Dundee avait été appelé à se rendre sur les lieux pour mettre fin aux souffrances de l'animal qui s'était réfugié en bordure de la forêt et que personne ne pouvait localiser ou approcher.
Il n'en fallait pas plus pour éveiller ma curiosité. J'ai demandé à Crocodile Dundee ce qu'il en pensait, lui qui est ma référence intime et personnelle mais non moins très crédible en matière de forêt boréale et d'animaux sauvages!
Les loups vivent en meutes, lesquelles sont fortement hiérarchisées. La nature étant si belle et si rebelle, impitoyable et sauvage, il arrive qu'un loup se fasse vieux, se blesse, naisse avec un handicap qui l'empêche de faire sa vie de loup avec la meute, de faire partie de cette « société » où l'on doit contribuer sinon on n'a pas le droit de vivre. La compétition est forte, le mâle alpha ne veut jamais laisser sa place et la louve, sa compagne, le considère à partir du moment où il est en mesure d'imposer cette place...
Il arrive donc qu'un loup soit ostracisé. Les procès en forêt ne se déroulent pas tellement dans les règles de l'art et la justice n'est pas toujours irréprochable non plus, encore moins réparatrice. C'est triste mais c'est comme ça. Celui à qui on annoncera la sentence n'ira pas en appel. On l'appelle un loup franc. Non pas qu'il soit moins menteur que les autres mais c'est ça qui est ça... Le loup franc doit chasser tout seul, assurer sa survie en solitaire. Ce sont ceux-là qu'on peut croiser parfois sur la route.
La nourriture se faisant plus rare en cette fin d'hiver, la neige accumulée rendant plus difficiles les déplacements, les loups francs iront au plus facile... Les perdrix ont besoin de manger les petits cailloux des chemins de gravier et en bordure des routes asphaltées, elles seront nombreuses à s'y trouver et serviront de repas facilement débusqués aux loups francs et solitaires qui osent s'approcher de la civilisation, parce que plus faibles, plus vieux, plus affamés, la vue et l'ouïe devenus moins perçantes, etc.
Les autres loups, ceux qui vivent en meutes, continuent à chasser ensemble, en prédateurs organisés et structurés, il se déplacent stratégiquement, et à ce temps-ci, ils jettent leur dévolu sur les orignaux plus vieux, plus faibles, ralentis par l'accumulation de neige dans leurs déplacements et surtout, sur les petits orignaux qui sont nés en mai dernier et qui suivent de très près leur maman pour avoir leur ration de lait.
Près de notre camp, il y a une meute de loups qui trouve tout ce dont elle a besoin pour survivre, ça m'inquiète beaucoup pour les petits orignaux qui suivent leur maman. Mais quand j'ai vu les pistes de ce loup qui marchait tout seul sur la rivière, j'ai pensé qu'il s'agissait peut-être d'un vieux loup affamé qui devait maintenant assurer sa survie tout seul et qu'il avait trouvé mes chères perdrix presqu'apprivoisées bien ragoûtantes... puisque je ne les vois plus... Snif, snif...
51 commentaires:
La nature si belle est bien cruelle, et l'animal à deux pattes que nous sommes a souvent de la difficulté à gérer son comportement. Par contre les paysages, les grands espaces sont toujours une source d'apaisement.
Mon amour pour les animaux est grand comme ça. N'empêche... je trouve toujours difficile de voir un plus fort se nourrir d'un plus faible. Je sais bien... ils ne peuvent pas tous être végétariens!
Je sais aussi qu'il est préférable de ne pas intervenir et de laisser la nature faire les choses. Mais je ne peux m'empêcher de placer de la nourriture pour chats sur ma galerie, chaque jour. J'espère ainsi que les matous vagabonds qui traînent dans le coin, une fois la panse bien remplie, laisseront mes amis les mésanges, les geais bleus, les sitelles et les chardonnerets tranquilles lorsqu'ils viennent à mes mangeoires.
Et je ne peux m'empêcher de sourire lorsque, de temps à autre, je vois les 2 jeunes ratons laveurs venir chiper la moulée pour chats.
Tel père, telle fille... Lorsque Papa vivait encore, les corneilles arrivaient par dizaines dès qu'il sortait de la maison. Il achetait de la moulée pour chiens et en distribuait généreusement à ses amies.
Dis, les vieux loups francs, ils aimeraient ça de la moulée pour chiens?
Impitoyables lois de la nature ....
cette chaîne infernale ou le petit est mangé par le plus gros, jusqu'au prédateur final, lui-même dépendant du premier mangé de ladite chaîne.
Equilibre indispensable à la survie de tous, sélection naturelle qui laisse peu de chance aux plus faibles... une écologie bien menacée par l'activité humaine qui entraîne de plus en plus que dans cette chaîne certains animaux se rabattent sur des proies qui ne devraient pas être les leurs.
On dit patfois que "l'homme est un loup pour l'homme".
L'homme est bien pire que ça, c'est le seul être vivant terrestre qui apprend aux siens à tuer les siens.
Le loup aurait bien des leçons à nous donner.
En tout cas, voilà une enquête rondement menée, belles illustrations à l'appui Madame "Sherlock Zoreilles" !.
Je me balladerais bien dans ces coins là...
Michel
Salut
Juste te dire un petit bonjour...ton billet est réconfortant ce matin..je crois que j'ai une petite nostalgie.Je le prends pour moi et passerai une belle journée. Merci
Je persiste et signe.....cette fois!
@ Modotcom : Je le crois aussi, la société des loups est sûrement moins cruelle que celle des hommes. Intolérante, par exemple, mais pas si cruelle que ça.
@ Solange : Pour moi aussi, ces paysages sont synonymes de paix, calme, sérénité, joie profonde, confiance en la vie, etc., c'est ce que j'avais à l'esprit et dans mon coeur quand j'ai pris la photo du soleil couchant...
@ Contes de Fée : Voilà pourquoi j'aime tant les orignaux, ils sont végétariens, ne sont les prédateurs d'aucun autre animal mais hélas, sont parfois victimes de quelques autres, dans certaines circonstances, en certaines saisons. Les loups francs aimeraient probablement ta moulée pour chiens mais où vas-tu pouvoir aller leur livrer? T'as une bonne idée de nourrir les chats errants pour qu'ils laissent tranquilles les oiseaux. ;o)
@ Michel : Quelles sages réflexions que les vôtres, réalistes et compréhensives de la nature humaine comme de la nature tout court. Comme vous, je crois qu'on devrait s'inspirer du meilleur de ces animaux qu'on dit sauvages, qu'ils ont beaucoup de leçons à nous apprendre.
@ Joce : J'imagine ta nostalgie, même que... je la ressens aussi ce matin. Si tu savais comme j'aimerais ça te dire : « Saute dans ton char à Val-d'Or, je saute dans le mien à Rouyn, on va déjeuner ensemble à Cadillac! ». Un coco barbouillé pis des toasts pas de beurre, un super café pis conte-moué touttttte, cache-moué rien... Je pense à toi, p'tit frère. xxx
La nature est bien organisée pour assurer la survie des siens même si ça nous semble parfois bien cruel. tu me connais et tu connais mon amour des animaux. Moi je serai le genre à adopter loup, à le nourrir et je ferai de même pour tous les animaux. On n'a qu'à voir qui sont les boss chez nous entre moi et mes chats...D'ailleurs tous les chats que j'ai eu ont été sauvé de la nature, surtout ma petite dernière Maya, sa maman a accouché sous ma galerie et j'ai sauvé celle là. Sa mère et autres frères et soeurs sont encore dehors, je les ai vu cette semaine sur ma galerie, j'ai eu le coeur brisé et je n'ai pu m'empêcher de les nourrir. Dimanche la température était très froide. J'en ai profité pour rappeler à mes pachas qui de l'intérieur se permettait d'être furieux que des intrus envahissent leur territoire, que leur vie était pas mal plus douce en dedans et je leur ai ouvert la porte pation quelques secondes. Ils ont rapidement trouvé refuge sous les couvertures du lit.
Je sais que tous les animaux ne peuvent pas juste manger des feuilles et des racines, même nous les humains ne le faisont pas, mais comme Contes de Fée, je trouve difficile de voir que la survie d'un animal dépend d'un plus petit. Je déteste le mot "prédateur" qui pour moi a une connation de cruauté...
quoiqu'il en soit, la nature est quand même extraordinaire et les humains devraient en prendre quelques leçons..
A Joce: tu le trouves comment mon coin de pays, moi qui suis native de Québec. C'est beau, n'est ce pas. Mais je peux comprendre que l'Abitibi te manque.
Passionnant, Zoreilles!
Tes connaissances me fascinent. D'accord, tu as l'aide d'un crocodile pour comprendre les merveilles de la nature. Mais il y a de toi aussi: ton amour de la nature sauvage, ta curiosité, etc.
Savoir reconnaître des pistes de loups, pour moi c'est déjà tout un exploit.
Ce récit est particulièrement captivant. J'ai lu le texte lentement, plus lentement qu'à l'habitude, habité par lui. C'est un cadeau que de te lire.
Encore une fois, le hasard nous réunit. Il y avait un loup dans mon billet d'hier.
@ Voyageuse du monde : Tu n'aurais pas eu besoin de signer ce commentaire, je t'aurais reconnue! Le mot « prédateur », oui, je le sais, tu n'aimes surtout pas ce que ça représente... C'est vrai que la nature sauvage est impitoyable mais elle répond à des règles très prévisibles, logiques même. D'une simplicité déconcertante... Pour survivre, il faut se nourrir. Point. Prendre soin de ses petits, les défendre contre tous les dangers, leur montrer à chasser pour se nourrir, installer un chez soi, tannière, ravage ou nid, c'est programmé dans leur génétique. C'est drôle, au lieu de m'insécuriser, ça me donne des leçons de vie et de courage. La plus belle scène à laquelle j'ai assisté, c'était une maman orignal qui allait chercher dans sa gueule une branche très haute pour l'amener à la hauteur de son petit pour qu'il mange. C'était d'une telle... « humanité », j'y ai vu de l'amour maternel, une grande pédagogie, de la douceur...
@ Jacks : Si Crocodile Dundee n'était pas dans ma vie, aussî passionné de la forêt qu'il l'est, je ne saurais pas faire la différence entre des pistes de loup, de renard ou de lynx. Mon seul talent, c'est de poser des questions! Au fil de nos déplacements dans les nombreux sentiers qu'il entretient sur des kilomètres et des kilomètres, il me fait remarquer plein de choses, ça l'émerveille, tu devrais lui voir les yeux expressifs, il parle tout le temps, c'est drôle, il remarque des détails, suit des traces, cherche des indices, décortique des scènes, émet des hypothèses, bref, il est heureux dans ce monde qui est le sien. Et moi, je profite de tout ça!
Tu as de la chance, Zoreilles
Cette passion Crocodile Dundee te la communique bien. Tu étais déjà bien préparée à tout apprécier.
Aujourd'hui, je suis allé donner mon nom pour faire du bénévolat. C'est toujours bon de le faire. En même temps, ce sera une bonne occasion de m'intégrer dans le milieu si proche du tien.
J'ai dit à la dame que j'ai j'étais très ouvert à tout, sauf la chasse. Elle a semblé étonnée. Pourquoi: pas la chasse?
Je suis comme Voyageuse du monde, je déteste le mot prédateur! Je change de poste à la télé quand il y a des scènes insupportables! (Encore plus quand ça s'applique à l'homme...) Mais j'étais quand même le boss avec mes animaux dans la maison, hihihi!
Un gros merci pour l'explication sur les loups. Mon tit-frère l'avait vu lui aussi mais à l'automne...
Je sais reconnaître quelques pistes mais un peu mieux les oiseaux et les plantes (héritage d'un ex-conjoint, hihihi!).
De plus, mon grand-père maternel faisait quelques décoctions pour soigner les gens des environs dans les Laurentides avec de l'achillée sauvage et bien d'autres herbes médicinales qu'il connaissait déjà dans le Jura, en France en plus de son atelier d'ébénisterie... Et on allait cueillir les chanterelles: je n'aime pas les champignons mais j'adore les promenades en forêt!
J'ai toujours eu mon permis de chasse mais ne l'ai jamais utilisé personnellement. On avait besoin d'un 2e permis pour rapporter le gros gibier comme l'exige la loi. Je préférais mes jumelles pour admirer la vie...
Ahhhh Zoreilles, ma belle, ma tendre, ton billet et tes superbes photos me vont droit au coeur ! :-) Et en passant, je suis tout à fait d'accord avec l'observation de modotcom quant à la société des loup étant moins cruelle que celle des humains...
Je veux ABSOLUMENT aller faire un tour dans ton coin de pays et y vivre cette paix, cette sérénité et cette joie de vivre qu'il dégage...
Je t'embrasse fort et t'aime gros, toi !
xoxoxoxox
P.S.: Si tu veux un bon petit remontant, va voir le clip que je viens d'ajouter à mon blogue, quand tu auras une minute. Il fait invariablement sourire tout le monde ! :-)))
Ma chère Zoreilles,
tu as tellement d'amour pour cette nature et tu nous la racontes tellement bien qu'on ne peut faire autrement que de l'aimer aussi. Même si je me considères comme une fille de banlieue, pas trop près de la ville mais juste assez pour avoir de la nature, je sais que je m'adapterais facilement à cette vie naturelle et à ses lois. Malgré toutes mes réticences, je comprends très bien que tout est inter relié et qu'on doit respecter ces processus.
Et moi les seules pistes que je reconnais, ce sont celles des écureuils ou des chats errants sur mon balcon.
Mais comme mon besoin de découvrir est très fort, j'aimerais vraiment être capable de reconnaître les plantes dans la nature, savoir à quoi elles peuvent servir. Quand je lis des livres sur les siècles passés, j'adore les passages descriptifs sur tout ce que la nature peut nous apporter. Je crois que si dans cette vie, je suis infirmière, dans une vie antérieure, j'ai été guérisseuse...
Et chère Soisig, j'avoue ma grande faiblesse face à mes animaux, tout le monde d'ailleurs a un réel plaisir à me le rappeler, c'est le running gag chez nous. Ma soeur m'appelle même pour me rappeler que j'ai déjà 2 chats et que c'est assez à chaque fois que je vois de nouveaux bébés...
Alors, si je vivais dans la nature, je crois que je serais entourée de ma ménagerie. Lea animaux sont tellement fidèles et reconnaissants pour l'amour qu'on leur donne...
@ Jacks : Du bénévolat? C'est bien toi, ça. Quelle belle manière de s'intégrer dans une communauté en effet. J'ai hâte que tu nous dises dans quel secteur tu vas investir de ton temps et de ton talent... Il y a tant à faire, tu pourrais être utile auprès de tellement d'organismes.
@ Soisig : Comme j'aimerais connaître tout ce qu'on peut faire avec les plantes de la forêt boréale... À part mon fameux sirop-de-sapin-qui-guérit-tout-surtout-l'âme, je ne sais pas grand chose. Est-ce que tu savais que Roger Larivière sortira bientôt son bouquin sur ce qui nous intéresse? Oui, ma chère, il va nous dévoiler avec des photos et des recettes secrètes toute la pharmacologie qui se trouve dans nos forêts.
@ Rosie : Je suis allée plusieurs fois cette semaine sur ton blogue mais il semblait y avoir une panne, tout était parti, je vais y retourner dès que j'ai une minute, je ne veux pas manquer ça!
@ Voyageuse du monde : En tant qu'infirmière, amoureuse de la nature et ancienne guérisseuse dans une vie antérieure (!) tu vas beaucoup aimer le livre bientôt publié aux éditions de L'Homme par Roger Larivière. Je te tiens au courant dès que ça sort en librairie! Si tu vivais encore ici, tu aurais plein d'animaux, c'est sûr, mais puisqu'ils restent sauvages, tu ne les verrais pas si souvent que ça! Moi non plus, je ne suis pas leur boss, c'est tellement eux autres qui mènent!!!
Chère Zoreilles,
comme Soisig je change le poste de télé lorsqu'il y a des scènes insupportables, quitte à revenir lorsque je crois le pire passé. J'écoute tous les documentaires animaliers de Télé-Québec religieusement, si j'ose dire, mais lorsque je vois un loup, une lionne, ou autre prédateur sauter sur son repas je zappe ailleurs: pas capable de regarder !
J'ai beau essayer de me raisonner en me disant que ce sont les lois de la nature, ça me semble infiniment cruel. Mais je reviens ensuite, car j'aime aussi les lions, les loups et autres carnivores,et je me dis qu'eux aussi ont le droit de vivre.
Et je crois que mon amour des animaux est aussi intense parce qu'ils ne jugent pas, ne critiquent pas et, ne parlant pas, n'ont pas le pouvoir de tuer avec des mots. Nous, les humains qui nous pensons si supérieurs, si intelligents, aurions beaucoup à apprendre d'eux.
Et j'aime beaucoup tes photos. Ce doit être fascinant de savoir reconnaître les traces d'animaux dans la neige. Maintenant que je suis depuis trop longtemps Montréalaise malgré moi, j'en serais bien incapable. Heureusement il reste toujours les oiseaux, et les observer est devenu une passion au fil des ans...
Lise, qui a oublié son mot de passe.
Mais il y a parfois des avantages à vivre à Montréal; le Jardin botanique et les papillons dans la grande serre, jusqu'en avril...
Bonjour Zoreilles,
Tes billets sont toujours intéressants, charmants, reposants, cultivants.
Celui-ci l'est de façon particulière. J'y ai repensé à plusieurs reprises depuis que je l'ai lu.
J'ai bien aimé le titre. Quand j'ai vu les photos, j'ai été intrigué. Comment pouvait-on faire un lien entre ces différentes images. Tu l'as fait de façon magistrale. Tu m'as permis aussi de tirer de grandes leçons de vie. La nature nous en fait beaucoup. Encore faut-il être attentif.
@ Lise : C'est bon de te revoir ici... et là! ;o) Je zappe aussi quand il y a des scènes de violence, elles ne figurent pas toutes dans des documentaires sur les animaux malheureusement. Pour les pistes des animaux de la forêt, si j'en connais quelques-unes, c'est qu'il m'arrive plus souvent de les observer comme pour jouer à l'espionne que de les voir pour vrai! Ils ne nous laissent pas facilement entrer dans leur intimité et ils font bien de se méfier de nous...
@ Jacks : Sûrement que tu as été très attentif, tu as lu dans ce billet quelque chose qui t'était familier, tu as dû y voir tes propres images, à partir de tes souvenirs, tes expériences personnelles. Ça fait souvent ça quand on lit un livre, par exemple, et qu'ensuite, on voit le film projeté sur grand écran. Il arrive que que le film qu'on s'était fait dans notre imaginaire était bien mieux que celui du réalisateur!
Bonsoir Zoreilles
C'est bien agéable de reconnaître les pistes d'animaux,mon conjoint,et moi-même on aiment bien ça,surtout quand nous allons visiter le parc Papineau Labelle,dans la belle région de l'Outaouais.
Nous aimons également prendre des belles marches au parc-nature de la Pointe-aux-Prairies,c'est plaisant d'y voir des marmottes,des rats musqués,des chevreuils,des hermines,et plein d'autres animaux.
Justement,il y a quelques mois,mon conjoint et moi-même,nous avions trouvé des belles pistes de chevreuils à cet endroit,nous espérions en voir,et bien notre désir c'est réaliser,une dizaine de chevreuils sont apparus près de nous,quel beau moment magique!
Mon conjoint et moi-même,nous allons souvent au jardin botanique,nous habitons tout près.
Nous avons vu des pistes de renards,de lapins à queues blanches,de marmottes,de ratons-laveurs.
C'est agréable de rencontrer ces petis animaux que nous aimons tant lors de nos promenades.
Biensurs,l'hiver c'est plus tranquille,mme marmotte se repose en attendant le printemps,mais nous voyons un beau renard régulièrement,c'est toujours plaisant de le rencontrer.
Lise,en passant j'ai eu le plaisir de voir les beaux papillons dans les serres la semaine dernière,c'est vraiment superbe.
Il y a un beau morpho bleu qui s'est installé sur la manche de mon manteau,il grimpait doucement,j'ai pu l'observer à mon goût,quelle joie!
Zoreilles,j'aime beaucoup les animaux,mais j'avoue que j'ai souvent des pincements au coeur quand je vois par exemple,des renards qui mangent des petits canards,moi qui aime tellement ça des beaux petits canards,mais je comprends que le renard doit se nourir,c'est la vie.
J'évite de regarder des documentaires où l'on voit des animaux attaquer pour se nourir,je me sent mal.
Bonne fin de soirée
De Linda
Bonsoir Zoreilles
En revenant du lac lors d'un aller-retour en pm, j'ai aperçu un superbe renard roux. Le pelage est tellement beau ces temps-ci: un beau roux foncé, un peu de blanc et des oreilles bien noires!
Comme je suis en mode recherche ces temps-ci, je pense que j'ai trouvé pourquoi les Bec errants se font rares dans notre coin: "le Gros-bec errant est avide des larves et des chrysalides de la tordeuse des bourgeons de l’épinette. On pense aussi que les parents nourrissent leurs petits de celles-ci." On a eu une grosse épidémie il y a quelques années...
Je connais un tout petit peu notre flore locale, pas assez à mon goût. Je sais qui est Roger Larivière pour l'avoir déja rencontré une couple de fois il y a longtemps, mais je ne savais pas qu'il écrivait un livre. Ce sera sûrement un beau livre à recevoir ou à offrir en cadeau, hihihi!
@ Lise Je n'aime pas les insectes mais les papillons oui! Chanceuse de les voir au Jardin Botanique! J'irais moi aussi si j'étais sur place. D'ailleurs, c'est un endroit tellement beau que je visite une année sur deux...
Bonne semaine!
@ Linda : Il semble que tu puisses profiter du meilleur en tout : près de la nature quand tu visites Papineau-Labelle (à cheval sur deux régions, l'Outaouais et les Laurentides) et près du Jardin botanique où tu peux voir des papillons magnifiques, entre autres merveilles de la nature. Rencontrer un renard est toujours un beau moment, mais voir une dizaine de chevreuils, ça doit être magique!
@ Soisig : Tu fais de belles rencontres toi aussi! Un beau petit renard roux... Roger Larivière a déjà publié en 2007 son premier bouquin aux éditions de L'Homme, « Les plantes de la forêt boréale ». Très bien fait, son livre est richement illustré et on se reconnaît là-dedans, ce sont les plantes qu'on voit partout chez nous.
@Linda,
Moi, pas besoin d'aller dans un Parc national pour voir des marmottes. J'en ai à l'année en dessous de mon balcon à Sherbrooke. Un portée entière en est sortie. Avoir su que tu aimais les marmottes, je t'en aurais gardé une.
Bon début de semaine, Zoreilles. Toi et tes invités sympatiques me donnez le goût d'aller marcher un peu en forêt, dans le coin. Je n'ai encore suivi que le sentier des autos.
Les jours se suivent et se ressemblent, hihihi! Sur le même chemin de "traverse" (le chemin est "ouvert" par un particulier l'hiver), j'ai fait la rencontre en pm d'un lynx pas pressé du tout de passer de l'autre côté... mon appareil à l'arrière évidemment ;(
Il faudrait que je te montre un vrai petit bijou que j'ai reçu en cadeau il y a deux ans, lors d'un voyage à Québec (les bouquinistes de Paris à Québec): "Marie-Andrée Dubois, allias Grimelle, est l’auteure d'un livre sur les fleurs comestibles "Les fleurs sont servies", dans lequel elle a mis à profit ses qualités artistiques, pratiques et culinaires pour réaliser un livre d'ambiance à la fois esthétique et intelligent, un livre pour le plaisir de l’oeil et de la bouche! Un immense bonheur...
les lois naturelles sont en vigueur sur ton territoir....histoire de loups très intéressantes..tu es au coeur de l'action...je comprends ta déception de ne plus voir les perdrix...on s'attache vite à ces gentilles petites bêtes....;)
tu es bien chançeuse de vivre ces expériences..!!!
bise
ly
@ Jacks : Alors, cette marche en forêt? Tu as fait de belles rencontres?
@ Soisig : Un lynx? Oh, chanceuse, ce sont de si beaux gros minous, plusieurs vont t'envier! Goûter des fleurs... Il me semble que ça doit être le comble du chic. Les capucines sont délicieuses, j'ai essayé!
@ Ly : J'ai bien peur de ne plus revoir mes perdrix près du camp... Le mâle, un macho tellement imbu de lui-même, me faisait rire. Les femelles, en grand nombre, semblaient complètement désintéressées de lui. Un vrai téléroman!
J'aime bien tes textes, Zoreilles
As-tu déjà entendu parler de la pianiste française vivant aux Etats-Unis qui avait apprivoisé des loups? C'était peut-être des loups abandonnés?
@ Edna : Bonjour et bienvenue ici, c'est la première fois que je te croise mais pas la dernière, j'espère! Non, je n'ai pas entendu parler de cette pianiste française vivant aux États-Unis et qui apprivoisait des loups. Par contre, ici, nous avons quelqu'un qui fait ça, un personnage très attachant, il s'appelle Michel Pageau. J'ai mis le lien qui mène vers le Refuge Pageau dans la liste à droite de mon blogue. Michel Pageau a fait l'objet d'un film, « Il parle avec les loups » et dernièrement, une journaliste française, Françoise Perriot, lui a consacré une biographie, « J'ai entendu pleurer la forêt », publié aux éditions Le Seuil, un bouquin auquel j'ai un tout petit peu collaboré d'ailleurs, puisque Madame Perriot m'avait demandé mon autorisation de publier quelques extraits lus ici.
Bonsoir Zoreilles
J'ai vraiment un beau souvenir de ma promenade,au Parc Nature Pointe-aux-Prairies,surtout que c'était la première fois que je voyais des chevreuils à cet encroit.
Au mois de septembre,une amie m'avait raconté qu'elle en voyait régulièrement lors de ces promenades,cela m'a donné le goût d'aller plus souvent à cet endroit,et je ne fus pa déçu.
Au parc Papineau Labelle,mon conjoint et moi-même,nous avons eu la chance de voir très souvent des chevreuils.
J'ai visité seulement une fois l'île de boucherville,et nous avons eu le chance,mon conjoint et moi-même de voir quelques chevreuils.
Jackss,je n'ai pas de jardin chez moi,j'habite dans un bloc appartement,mais je comprends que ça ne doit pas être drôle d'avoir des marmottes qui s'installent dans notre jardin.
Au jardin botanique de Montréal,les marmottes ne sont pas bienvenue pour les employés en général,car elle mangent des plantes rares.
Justement,l'année dernière,mon conjoint et moi-même on regardait des belles fleurs mauves,au jardin alpin,quand soudain on aperçoit Mmm marmotte,qui s'est approchée de la fleur mauve,et l'a dégusté!
Zoreilles,je crois que j'ai entendu dernièrement qu'il y aurait peut-être un film sur l'homme qui a parti le refuge Pageau,si je retrouve l'information,je viendrai la déposé sur ton site.
C'est un endroit que j'aimerais bien visiter un jour,M. Pageau semble bien sympathique,et c'est agréable de voir qu'il aime tant les animaux.
Bonne fin de soirée
De Linda
Rebonsoir Zoreilles
En faisant une petite recherche sur google,tantôt,j'ai trouvé un endroit où l'on parle de la biographie de M.Pageau,voici le titre du livre.
La biographie de Michel Pageau
«trappeur j'ai entendu pleurer la forêt.»
J'espère qu'il y aura un film qui sera fait sur M.Pageau,car j'avais bien apprécié son documentaire «il parle avec les loups»
Hubert Reeves,sur son site parle du livre de M.Pageau,voici l'adresse du site.
http://www.hubertreeves.info/
Bonne fin de soirée
De Linda
un grand plaisir à revoir la petite perdrix....tu dois avoir souvent de ces visiteurs à cet endroit...j'aime beaucoup l'ambiance naturelle de ce coin de pays..!!
bise
ly
Soisig, tu as vu un lynx, ce doit être un belle animal, un gros minou. Sauf que tu ne peux pas le faire ronronner...
Je vous envie de voir tous ces animaux dans leur habitat naturel. Moi, le seul animal exotique que je vois, c'est l'écureuil...
bonne journée à tous
Lise, bon retour,il y avait longtemps, j'aime beaucoup te lire.
@ Linda : Tes recherches mènent exactement à la biographie de Michel Pageau dont je parlais plus haut, « Michel Pageau, trappeur, j'ai entendu pleurer la forêt » par Françoise Perriot, aux éditions du Seuil. C'est d'ailleurs Hubert Reeves qui en signe la préface. Quant au film, le documentaire « Il parle avec les loups » a été tourné par les Productions Nova Média, on a pu le voir, entre autre, à Radio-Canada, à Télé-Québec. S'il y a un autre film en préparation, je n'en connais pas le réalisateur. Michel Pageau est l'homme qui a mis sur pied ce refuge pour animaux blessés, il les soigne et les retourne dans la nature lorsque c'est possible. Son oeuvre est magnifique, reconnue à grande échelle, les visiteurs viennent de partout. Mais il faut reconnaître aussi que c'est l'oeuvre de tout un clan, le clan Pageau, comprenant sa femme, Louise, leur fille, Nathalie Pageau, son conjoint, Félix Offroy.
@ Ly : J'en ai de très belles photos de perdrix que tu aimerais. Je me propose d'en publier d'autres bientôt. Tu reviendras!
@ Voyageuse du monde : Si j'avais une photo de lynx, je m'empresserais de la publier ici mais je n'ai jamais réussi à en photographier un. Oui, ce sont de beaux gros minous, ils ont quelque chose de très félin mais ils ne ronronnent pas!
@Voyageuse du monde. Le pire c'est que j'aurais eu le temps de prendre mon lynx en photo si mon appareil avait été à mes côtés et non dans son étui, à l'arrière! Par la suite, je me suis empressée de l'apporter à mes côtés au cas où je verrais de nouveau mon beau renard... Mais non, ;(
Je devrais faire comme Zoreilles, tenir mon appareil accroché sur moi, hihihi!
Mon avant dernière rencontre avec un lynx avait été moins réjouissante... Je revenais du travail et je n'ai pu en éviter un: j'ai roulé dessus tout en en essayant de l'éviter, malgré la chaussée glissante cet automne-là. J'ai vu ses mouvements, ses motions, pour revenir en arrière comme dans un film au ralenti. Effet bizarre... Personnne n'a compris que je n'aie pas pris le champs! Ça secoue en titi! J'étais tellement mal à l'idée de blesser une pauvre bête et en même temps anxieuse de ne pas me blesser moi-même! Heureusement pour moi (et malheureusement pour la bête), un chasseur/trappeur qui sortait justement de sa "trail" au même moment a ramassé immédiatement le pauvre animal décédé...
Il y a beaucoup de lynx, de loups, de renard et de coyotes, car nous sommes entourés de boisés... Sans parler des oiseaux: les geais bleus, les pies, les pics, les mésanges, les bruants hudsonniens, les juncos ardoisés, les sizerins flammés et les durs becs: je les ai toujours nourris quand j'avais ma maison. Ça me manque beaucoup car ils sont très peu présents au
2e et il manque carrément de végétation qui pourrait leur servir de cachette en cas d'attaque! (Beaucoup de chats Voyageuse du monde, hihihi!)
@ Lise, je suis sûre que ça ne te prendrait pas de temps pour te réhabituer à la nature de ton coin d'origine. C'est comme le patin, ça ne s'oublie pas, hihihi! On vacille au début, puis ça va...
Bonne soirée!
Zoreilles,
Je ne sais pas si Zed a rencontré un loup, mais il y a longtemps qu'on ne l'a pas vu.
Air fou était en vedette ce matin sur Blogue Parade. Le lien était en haut sous l'étiquette Un blogue au hasard. Comme le hasard m'intéresse, j'ai voulu lui rendre visite. Elle avait des billets intéressants et elle nous invitait à nous inscrire sur http://airfou2.blogspot.com.
Je n'ai pas trouvé d'espace pour laisser un message. Alors, j'en laisse un ici au cas où...
Peut-être la gloire qui fait qu'elle ne nous parle plus...
Zoreilles,
J'ai déjà entendu l'histoire de cette pianiste qui fréquente les loups. Elle a même déjà été interviewé à RC. Si le nom me revient, je te le communique
`Bonjour Zoreilles,
J'ai trouvé. La fameuse pianiste en question est Hélène Grimaud.
Cette pianiste est belle, géniale et très étonnante. Il faut la connaître. Elle donne des conférences dans les écoles, fait visiter les loups aux enfants, etc. Sa biographie existe en librairie. Ses disques aussi.
Salut Zoreilles,
C'est un plaisir de te lire. Tes photos donnent le goût d'aller jouer dehors, pas d'aller travailler l'après-midi.
Tourlou à chacun
Huguette
J'aime bien la pensée au début de ton blogue au sujet de l'espoir et de rêver grand..!!! bien vrai...
bon we
bisous
ly
@ Soisig : Tu sais, même avec mon appareil accroché à la ceinture, j'en manque bien plus que j'en prends. Tout arrive toujours de manière inattendue ;o)
@ Jacks : Aurait-elle rencontré un grand méchant loup comme le petit chaperon rouge de jadis? En tout cas, rien ne t'échappe, et tu nous révèles tous les liens à suivre pour les paresseuses virtuelles dans mon genre. Nous n'avons plus qu'à te suivre à la trace!
@ Huguette : Et finalement, qu'as-tu fait, t'as joué dehors ou t'es retournée travailler? Toujours un plaisir de te croiser ici... ou ailleurs! ;o)
@ Ly : Cette pensée y est depuis le début, chaque fois que j'arrive pour la changer, je recule à la dernière minute, j'ignore pourquoi. Tu es la première à m'en parler! Tu as l'oeil aguerri, émerveillé et fantaisiste, tes photos le prouvent!
Bonsoir Zoreilles
J'ai eu le goût de faire une recherche sur Hélène Grimaud,cette pianiste qui semble grandement apprécier les loups.
J'ai trouvé,tantôt,une entrevue avec Françoise Hardy,qui lui pose justement quelques questions sur son amour des loups,voici l'adresse du site.
http://helenegrimaud.free.fr/francais/FrancoiseHardy.php?language=FR
Il y a aussi un site que j'ai dans mes favoris,où l'on retrouve des citations de plusieurs artistes,en voici une d'Hélène Grimaud.
«Le bonheur ne s'obtient que par l'harmonie de son être avec la note qui l'exprime.»
Il y a d'autres citations de Mme Grimaud sur le site suivant.
http://www.evene.fr/celebre/biographie/helene-grimaud-15030.php
Bonne fin de soirée
De Linda
Rebonsoir Zoreilles
En relisant mon message,je viens de voir qu'il manque un R dans l'adresse du site pour l'entrevue de Françoise Hardy avec Hélène Grimaud,donc revoici l'adresse corrigée.
http://helenegrimaud.free.fr/francais/FrancoiseHardy.php?language=FR
De Linda
Belle histoire Zoreille!
Et bien écrite, comme d'habitude.
Merci bien.
C'est avec beaucoup de retard que je lis votre magnifique texte.
Je me suis amusé à y remplacer les sujets de votre magnifique billet - les loups - par des hommes.
Croyez-le ou non, mais j'ai reconnu à bien des égards ce monde dans lequel nous évoluons.
Triste.
Salut tout le monde,
Ben oui Zoreilles, tu me connais...ne pouvant amener ma gang jouer dehors....je suis allée travailler!!!! et on a eu ben du plaisir avec les personnes âgées.
Cet après-midi, ayant relu ton billet, je me remplie de poésie et je vais jouer dehors....pendant qu'il y a encore du blanc.
Toulou
Huguette
Les loups, l'intuition, l'écoute, sans parler du hasard, ne sont pas les mêmes pour chacun à ce qu'il me semble, et j'aimerais bien t'écrire de manière privée cette semaine. Ai-je la permission ?
Ceci dit, je seconde le commentaire (brillant!) écrit par Omo-Erectus. Trop vrai!
La générosité de coeur, omniprésente ici, fait cruellement défaut dans notre société, et pas question de m'embarquer dans de grandes causes sociales. Le manque d'amour, de tendresse, dans l'entourage de chacun est trop facile à constater, au quotidien.
Bon, je n'écrirai pas davantage sur ton espace public chère Zoreilles, mais je dirai qu'ici est un havre de paix, qui doit être préservé, même si intérieurement tu as bien du mérite par moments...
L'art de la guerre peut aussi se pratiquer par la compréhension, et l'ouverture aux autres.
Bonjour Zoreilles,
oublie ce que je t'ai demandé dans le précédent commentaire, écrit hier soir, sous le coup de l'émotion. J'ai déjà suffisamment abusé de ton écoute attentive ! D'autre part il s'agit d'un événement inattendu et sans remède, il est donc inutile d'en parler...
En fait, si j'avais utilisé le petit carré rouge du capricieux Blogger, je le supprimerais le commentaire. L'administrateur du blogue est seul à pouvoir le faire, avec l'option Anonyme.
Bonne semaine chère Zoreilles !!!
Lise xx
@ Linda : Cette pianiste, Hélène Grimaud, semble être une personne très intéressante, j'irai jeter un coup d'oeil en suivant ton lien, c'est promis!
@ Maestro : Salut toi... On fait de la télépathie, j'ai pensé à toi la semaine dernière et te voilà! J'apprends sur ton profil que tu plongeras comme blogueur? Aussitôt que t'as le temps de passer à l'action, tu me le dis, et je t'ajoute avec grand plaisir à ma liste des blogues amis, d'accord? Merci pour tout, Maestro!
@ Omo-Erectus : Vous n'êtes jamais en retard, vous le savez bien, les amis peuvent arriver à n'importe quelle heure de n'importe quel jour, on est toujours heureux de les voir! En écrivant ce billet, j'avais aussi à l'esprit deux niveaux, votre sensibilité l'aura compris. Les loups sont sûrement plus justifiés d'agir ainsi, il est question de survie dans des conditions extrêmes, sauvages. Les hommes agissent parfois aussi cruellement mais pour des raisons futiles comme le goût du pouvoir, le triomphe de l'ego, la gloire, la vengeance, une certaine notoriété, des préjugés tenaces, etc. Oui, bien triste.
@ Huguette : Si mon billet peut inciter quelqu'un au travail, j'en serais bien étonnée!!! Par contre, s'il t'incite à aller jouer dehors, ça, c'est vraiment ce que je souhaitais! ;o)
@ Lise : Ma boîte de réception t'est toujours ouverte, tu le sais. Tu as écrit ce commentaire sous le coup de l'émotion et c'est ce qui est le plus vrai, le plus senti. Il faut être à l'écoute de ça beaucoup, beaucoup. Après, on peut y voir plus clair, analyser plus en profondeur, tirer nos propres conclusions, se protéger ou faire abstraction, se respecter dans nos choix, etc. À bientôt, donc!
@ Modotcom : Je vais bien, chère pétillante blogueuse et amoureuse de la vie! Pas aussi prolifique que toi ces jours-ci, par exemple, le feu sacré (de l'écriture) est sur la braise... La petite famille se porte à merveille, c'est du bonheur à la pelle de les côtoyer. Merci de t'en informer, ça me touche beaucoup! ;o)
il doit sûrement y avoir une cabane à sucre dans ta région...tellement agréable de se sucrer le bec..;)
bisous sucré
ly
Oups, désolée! J'ai effacé mon commentaire que voici!
@ Lise, j'aime bien ton commentaire sur la guerre... Cependant, je n'ai jamais trouvé que l'expression "l'art de la guerre", tellement utilisée, était appropriée. Pour moi, la guerre n'est pas un art mais de la barbarie!
@Ly, il y une cabane à sucre à Roquemaure, dans mon coin. Mon proprio y est allé s'y sucrer le bec aujourd'hui avec son groupe de l'Âge d'Or. C'était formidablement bon, à l'entendre, hihihi! C'est une vraie "bibite à sucre", donc il a adoré!
Avez-vous remarqué qu'on dit maintenant une "sucrerie"... Je préfère cabane à sucre ou érablière! C'est plus poétique...
Souper de filles vendredi dernier et ... ce soir! J'ai pensé à toi Zoreilles!
bisous
16 mars 2009 20:57
@ Ly : Oh oui, il y en a beaucoup dans ma région, certaines sont ouvertes au public, d'autres sont familiales. Soisig nous parle de la « Cabane à Ti-Paul » à Roquemaure, je suis déjà allée aussi chez les Lapierre à Laniel, celle de Rémigny commence à faire sa publicité annuelle également. Il y en a sûrement d'autres. Notre région n'est pas reconnue pour être une grande productrice des produits de l'érable mais nous en avons assez pour être dams l'ambiance du temps des sucres!
@ Soisig : Soupers de filles deux fois dans la même semaine? La vie est dure, ma chère! ;o)
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