Je vous en parle souvent mais je ne crois pas vous l'avoir jamais montré, vous vous doutez un peu de quoi il s'agit? Que vous êtes perspicaces, c'est bien notre « campe » à Rapide Deux! L'appellation Rapide Deux désigne la centrale hydroélectrique située sur la rivière Outaouais, là où elle croise la rivière Darlens. C'est là que s'arrête la route et qu'on arrive à la marina où nous avons notre chaloupe avec son petit moteur quatre temps super écolo. Après 6 ou 7 minutes sur la rivière, nous voilà arrivés au campe, où j'ai pris cette photo vendredi dernier.
Là où tout est plus simple
Ce qui est formidable là-bas, je l'ai déjà dit, c'est qu'il n'y a pas de téléphone ni d'électricité. Pas de visite impromptue non plus, vous comprenez pourquoi. Pas de comptes à payer, pas d'obligations, pas de contraintes, pas de campagne électorale (!) pas de bruit, enfin, pas pour moi et pas de dossiers urgents à régler.
Par contre, on retrouve tout ce qu'on a fui lorsqu'on revient en ville le dimanche au souper. Mais de pouvoir s'en sauver pour quelques jours, très très très souvent, me donne l'impression parfois de mener une double vie!
Au cours des dernières années, il m'arrivait parfois d'apporter au campe du travail à faire, des documents à démêler, à lire, à comprendre, des plans de communication à ébaucher, des brouillons de textes à peaufiner, etc. Travailler là-bas, c'était génial, parce que je n'étais jamais dérangée ou distraite d'aucune manière mais d'un autre côté, je prenais conscience de la futilité d'un travail comme le mien et ça me frappait de plein fouet lorsque je me trouvais si près de la nature, là où tout n'est que vérité et simplicité.
Je n'apporterai plus jamais de travail au campe, promis, juré, craché, ça restera pour toujours mon oasis, celle de Crocodile Dundee aussi. Voilà une autre des belles conséquences de mon virage en douceur! Nous partons demain midi, on se sentira encore délinquants de se sauver de l'école avant que la cloche sonne, ça nous rappellera notre secondaire I...
24 commentaires:
Un petit billet tout court, wow, je suis tellement fière de moi!
Fallait que je vous le fasse remarquer...
;o)
Alors bonne école buissonière Zoreilles !
Et je comprends ta phrase " pas de bruit, enfin, pas pour moi ". C'est gentil de nous laisser un petit mot avant de partir.
Fallait bien respecter le titre :-)
Quand la simplicité devient beauté. Et puis je partage ton état d'esprit. J'arrive d'une escapade à Longue-Pointe-de-Mingan: 4 jours de farniente, à ramasser des cailloux sur la plage, regarder le ballet aquatique de la faune ailée, me lever à 5h. du matin pour voir le lever su soleil, prendre 90 photos, pédaler,faire une sieste l'après-midi, souper à 8 h. marcher sur la plage au clair de lune..... bonne fds.
N'oublie pas de serrer bien fort un arbre dans tes bras de ma part!
Zed ¦)
Ce qui me frappe sur la photo...c'est de voir comme la trail est ben "tappé".
Non mais remarque le campe est tout petit et la trail nous fesse en pleine face!
Le est ausssi beau...que le chemin pour si rendre.
Bon week-end
Le paradis est aussi beau....que le chemin pour si rendre.
Bon voilà, j'ai repris car j'avais accroché 2 mauvaises touches.
Bon week-end ma belle Zoreilles ! Profite des moments merveilleux que tu sais si bien nous décrire et comme tu dis : PAS DE CAMPAGNE ÉLECTORALE ! Yéééééé ! ;)
Oui, j'ai bien vu que ton billet était court, mais j'aime TELLEMENT te lire que je n'avais jamais remarqué que les autres étaient longs... Sans blague !
@ Lise : Vous êtes quelques-uns(unes) ici à vivre et comprendre de l'intérieur tout le sens de ce petit bout de phrase. J'ai voulu aussi vous faire un clin d'oeil. ;o)
@ Gaétan : Ah t'es revenu? Et t'en as vues, des baleines? Longue-Pointe-de-Mingan... Arrête, je suis jalouse! On a un couple d'amis là-bas, à Longue-Pointe-de-Mingan, on aimerait bien aller les visiter un jour, peut-être l'été prochain... J'ai hâte de t'entendre davantage et de voir tes photos!
@ Zed : Je connais plus confortable et plus doux! Mais je te promets d'embrasser du regard toute la forêt et la faune que je croiserai dans les sentiers et sur la rivière.
@ Joce : Vous avez déjà contribué à taper la trail, vous autres aussi. Il y a pas mal de pas là-dedans! La visite au campe, elle n'est jamais impromptue, elle doit être organisée à cause du transport, mais elle est toujours souhaitée, je tenais à te le préciser, p'tit frère!
@ Rosie : Alors, c'est bien vrai? Quand on aime, on ne compte pas! Ne crains rien, je retomberai bien assez vite dans mes vieilles ornières, « chassez le naturel et il revient au galop »...
Bravo pour ton court texte ;-)
Et quelle magnifique photo. Ça fait rêver. Je te souhaite un très beau week-end. Tu trouveras sûrement à ton retour un p'tit courriel de ma part.
ouais, c'est différent la vue sans la neige mais tout aussi beau. Je suis vraiment très fière de toi, non ce n'est pas le mot exact, c'est comme plus très heureuse pour toi que tu aies pris cette décision aussi dans ton virage en douceur. C'est vraiment un grand pas vers l'art de vivre en douceur et surtout préserver ce havre de paix. Et comme je sais le chemin que tu as parcouru pour en arriver là, alors c'est d'autant plus méritant.
Il me reste 14 dodos avant mon départ...
@ Henri : J'apprécie que t'apprécies. ;o) et je serais ravie de trouver de tes nouvelles à mon retour. Il y a quand même des joies innombrables à revenir en ville!
@ Voyageuse du monde : Tu portes bien ton nom, ma voyageuse, t'étais avec nous dans ce décor tout blanc en février dernier et bientôt, tu seras dans les Uropes, t'as vraiment des horizons illimités. Moi aussi, je suis heureuse pour toi, tu suis ta « voie »...
Comme tu dois te sentir libre, profites bien de ta fin de semaine dans ce décor de rêve.
Bonjour Zoreilles,
Là, je crois que tu veux nous tester. J'en suis sûr, c'est un test. Subtile, la Zoreilles.
Tu commences en disant que tu ne crois pas nous avoir déjà montré ton camp. Et ce que tu nous as montré le 9 juin 2008, c'était le camp de madame Marois. J'avais bin cru comprendre que c'était le tien.
Si tu voulais vérifier qui avait lu ce billet du 9 juin. Et bien, tu vois, je l'ai lu, moi. J'ai cru voir qu'il y avait beaucoup de monde ici qui laissaient croire qu'ils lisaient tout. Tu auras remarqué, Zoreilles, que moi, je l'ai fait.
Belle ruse, Zoreilles et Youpi! C'est moi qui gagne le prix. Penses-tu que Lise, Gaétan et Zed avaient lu ton billet du 9 juin?
« La photo 3, c'est l'intérieur de notre camp. Disons que j'ai pris la photo de manière à ce qu'il paraisse plus grand alors qu'au contraire, c'est tout petit tout petit, cet ermitage en forêt où je me sauve si souvent avec Crocodile Dundee! »
Je pense que peut-être Zoreilles ne l'a pas lu. Ou qu'ilsont deux camps. Ou qu'elle a voulu dire qu'elle n'avait pas montré l'extérieur sauf les détails du sytème de douche.
«
J'ai pris cette photo samedi dernier, aux lendemains de la tempête de neige, à notre camp de Rapide Deux et s'il vous semble qu'il n'y a rien à y voir et pas de quoi écrire à sa mère, vous aurez raison. Il m'arrive souvent de prendre des clichés pour moi-même, sans penser à autre chose qu'à fixer sur pellicule et à jamais un instant de bonheur fugitif que je voudrais voir s'éterniser. »
Coudons, Jackss, là que la fin semaine de forum sans l,animatrice commence, as-tu su ce qui étaut arrivé avec Georges et Claudette, toi??? se sont-ils perdus? sont-ils arrêtés chez Lylas?
Te souviens-tu de la couleur de la robe qu'Isa portait pour sa graduation, toi? Il me semble qu'elle avait un petit quelque chose de spécial, aussi... Tu te rappelles?
Dis-donc, Jackss, sais-tu quelle photo Zoreilles a déjà eu dans les yeux, du temps qu'elle portait une moustache?
Ciel, on fait dur, Jackss. De vrais de vrais bébés-lala.
Mais je sais que quand Zoreilles va nous lire, ça va bien commencer sa semaine, puisqu'elle va bien rigoler.
Je passe le micro à Lise puisque Gaétan doit avoir enfourché son vélo pour aller faire un tour à l'heure qu'il est.
Oh et puis, le micro, il est aussi à tout le monde qui passe par ici! Ce n'est pas moi, la propriétaire de ce micro-là! Hihihihihi!
Zed ¦)
@Jackss et Zed
Bien sûr que Lise avait lu le billet du neuf juin ! Lise a lu tout tout tout ce que Zoreilles a écrit, depuis le début.
Depuis septembre dernier, je lis religieusement (!) chaque texte, et je suis ensuite retournée au tout début de "Chez Zoreilles", afin de ne rien manquer. J'ai même fait une relecture, et il m'arrive de replonger dans mes préférés.
Là Zoreilles est partie ramasser les derniers bleuets, en prenant soin d'en laisser pour les...ursidés, qui en sont très friands. Elle aura peut-être aussi l'occasion de croiser le fabuleux orignal albinos, ou même Tite-Caramelle, qui sait !
Sans oublier la cueillette de branches de sapin pour son célèbre sirop, panaçée universelle guérissant tous les maux !
En tout cas, elle n'est pas allée accrocher de vilaines affiches électorales sur les arbres, qui n'ont rien fait pour mériter ce châtiment, ça c'est certain.
Pour la maisonnette, je crois qu'elle voulait dire que c'est la première fois que nous la voyons sous cet angle-là. Avec le petit chemin devant, qui me rappelle étrangement l'histoire de Boucles d'or et des trois o....
Bon, j'ai rien dit !
Hihihi! Vous êtes bien rigolos les amis! Ce sont les belles journées ensoleillées qui agissent sur votre ciboulot?!? On fait l'école buissonnière pendant que la maîtresse des lieux a déserté???
Je partage les dires de Lise: on avait pas vu l'extérieur encore. N'est-ce pas invitant, cette belle "trail" bien battue jusqu'au camp? Les habitants de ce havre méritent bien ce lieu charmant où ils peuvent se ressourcer loin de la soi-disante civilisation!
Demain c'est à mon tour d'aller au camp ... de mes frérots! En plus, invitation m'a été faite d'apporter un plat pour ramasser les derniers bleuets autour du camp... Miam! Ete j'ai tellement hâte de me retrouver enfin dans le bois! Tu vas sûrement sentir ma joie, Zoreilles! Et entendre les clics-clics de mon appareil photo, lol!
Tu peux maintenant aménager ton horaire comme bon te semble et partir plus souvent et plus longtemps, yé! Vivre enfin!
« Nous vivons une époque où chacun connaît le prix des choses mais en ignore la valeur… ».
J'espère que vous apporterez un peu de lecture quand même.
Accent Grave
Comme un ruban jaune étendu
Sous ta voûte de calme et d’ombre,
Petit sentier, dans le bois sombre,
Tu vas indécis et perdu.
Cerveau malade, âme ravie,
Entre la ronce et l’églantier,
Je vais comme toi dans la vie...
Où mènes-tu, petit sentier ?
Je vais au frais sans savoir où.
Je vais garantissant ma tête
Du soleil que j’aime en poète,
Du soleil méchant qui rend fou....
Me mènes-tu dans ma vallée ?
Vais-je y trouver un oreiller,
Pour ma pauvre tête fêlée ?...
Où mènes-tu, petit sentier ?
Me mènes-tu dans la prison,
Dans la prison qu’on nomme ville ?...
Là, des cris de guerre civile
M’ont ôté mon peu de raison.
Au hasard des forces brutales,
Jouant l’avenir tout entier,
L’apôtre même y fond des balles...
Où mènes-tu, petit sentier ?
Chênes brodés et talus verts,
Muets quand passe l’égoïste,
Vous faites pour le pauvre artiste
Pousser les dessins et les vers.
Verve ou douleur, mon front s’allume !
Me mènes-tu dans l’atelier
Où sont mes fusains et ma plume ?
Où mènes-tu, petit sentier ?
Sous des touffes pleines de voix,
Comme des lèvres sous des voiles,
Plus nombreuses que les étoiles,
Ont rougi les fraises des bois.
Un jour de sauvage ambroisie,
Puis demain... plus rien au fraisier,
Ainsi s’en va ma poésie !...
Où mènes-tu, petit sentier ?
Eugène Pottier, 1867
@ Solange : Tu comprends le repos et la liberté que j'y trouve, le décor importe peu, chacun trouve le sien, à l'intérieur de lui-même... Tes toiles et tes mots me font le même effet!
@ Jacks : Sacré Jacks, t'as fait toute une mise au point là. T'aurais fait un bon journaliste d'enquête! Mais surtout, t'es un rassembleur...
@ Zed : Vous êtes drôles! Et tellement complices... À force d'émettre des hypothèses, Zed, t'es tombée pile dessus. Voilà la vérité : Je vous avais déjà montré le camp mais de l'intérieur, jamais de l'extérieur, sauf une partie de la galerie où l'on voyait notre douche se réchauffer au soleil (tu n'échappes vraiment rien, toi non plus). Et nous avons plus d'un camp, ça me gêne de le dire mais c'est ça pareil. Crocodile Dundee ne peut se résoudre à jeter des matériaux de construction encore bons (il est menuisier, tu le sais) et il a le coeur vaillant! Alors, sa façon à lui de recycler, c'est plutôt... constructif!
@ Lise : Incroyable, cette mémoire. J'en suis... troublée!!! En fait, je l'ai toujours dit, tu as une qualité d'écoute assez exceptionnelle!
@ Soisig : J'ai pu ressentir ta joie en effet, elle était palpable dans toute la forêt boréale! J'apprécie ma nouvelle semi-liberté, depuis ma décision, on dirait que tout m'arrive pour me confirmer que c'était un bon choix!
@ Accent Grave : Que vous me connaissez bien, c'est ce que je mets en premier dans mon bagage, de la lecture. Et comme je suis plutôt insécure à ce chapitre, j'ai ma petite réserve là-bas, des bouquins de photos, des ouvrages de références, des vieux National Geographic passés date mais indémodables, je suis boulimique de lecture, vous l'aviez compris. Mais j'apporte toujours quelques bouquins, un ou deux magazines, un journal que je n'ai pas eu le temps de lire durant la semaine, bref, j'ai besoin d'avoir le choix! Et puis, comme la galerie est couverte d'un petit toit, s'il pleut, je peux quand même lire dehors... et ne m'en prive pas!!!
@ Esperanza : C'est tellement beau... Eugène Pottier, 1867. T'avais ça, chez toi? Magnifique! Ça me rappelle un autre beau texte, écrit à la même époque par un Québécois, si je le retrouve, je le publierai ici, dans les commentaires, pour qu'on fasse un bel échange. Crocodile Dundee et Isabelle l'avaient tellement aimé aussi qu'elle l'a mis en musique et qu'elle l'a chanté à son père. Merci, Esperanza!
@ Esperanza : Ça me chicotait tellement que j'ai appelé Isabelle! Puisqu'elle a tellement aimé ce texte et qu'elle trouvait qu'il était sur mesure pour son père, elle l'a mis en musique et lui a un jour offert en chanson. L'auteur, c'était Henri-Raymond Casgrain (1831-1904). Il a écrit ça dans les années 18.. mais on ignore l'année exacte. Je te l'offre à mon tour.
HYMNE AU COUREUR DES BOIS
De l'indien, j'ai l'insouciance
L'ouïe et l'intrépidité
Pareil mépris de l'existence
Pareil amour de liberté
Il n'est pas un souffle, un murmure
Pas un frémissement des bois
Pas un seul bruit de la nature
Que ne puisse imiter ma voix
J'ai pour sceptre ma carabine
Le dôme des cieux pour palais
Pour tapis, j'ai la mousse fine
Pour trône, les monts, les forêts
Lorsque l'ombre du soir arrive
Je me fais un lit de sapin
Couché près de la flamme vive
Je rêve et dors jusqu'au matin
Henri-Raymond Casgrain (1831-1904)
Je ne peux résister à l'envie de rajouter ceci:
Notre sentier près du ruisseau
Est déchiré par les labours
Si tu venais, dis-moi le jour
Je t'attendrai sous le bouleau
Les nids sont vides et décousus
Le vent du nord chasse les feuilles
Les alouettes ne volent plus
Ne dansent plus les écureuils
Même les pas de tes sabots
Sont agrandis en flaques d'eau
Notre sentier près du ruisseau
Est déchiré par les labours
Si tu venais, fixe le jour
Je t'attendrai sous le bouleau
J'ai réparé un nid d'oiseau
Je l'ai cousu de feuilles mortes
Mais si tu vois sur tous les clos
Les rendez-vous de noirs corbeaux
Vas-tu jeter en flaques d'eau
Tes souvenirs et tes sabots ?
Tu peux pleurer près du ruisseau
Tu peux briser tout mon amour
Oublie l'été, oublie le jour
Oublie mon nom et le bouleau...
Félix Leclerc
Ah quel beau texte, quelle belle chanson de Félix, que j'ai fredonnée toute la journée d'hier après avoir lu ton commentaire... Et j'ai passé une fort belle journée!
Non mais t'sais, quand c'est beau, on ne peut pas appeler ça une chanson poison, non?
C'est effectivement un bel air qui nous trotte dans la tête, juste à le dire, hihihi!
On respire à plein nez l'air, non pas du large mais de la forêt, avec tous ces textes magnifiques et porteurs de vie...
bonne journée
@ Soisig : Et ta chanson de Félix, je l'ai en tête plus longtemps que la journée où je t'ai lue. Ce qui est arrivé, c'est que je me l'imprimais dans le subconscient, je la chantais à mesure que je lisais les paroles que tu avais retranscrites!!!
@ Modotcom : Il y a du monde ici? Ouais, c'est vrai, c'est pareil chez nous, dans ma maison, je veux dire. Il y a 3 portes chez nous mais les gens utilisent toujours la même. Parfois, ils frappent avant d'entrer, parfois non, parfois ils me font des coucous par la fenêtre ouverte de la cuisine, puis ils entrent. Mes préférés sont ceux qui m'appellent avant de venir! En fait, ils se sentent à l'aise, bienvenus, ça se sent que j'aime le monde... Mon blogue est comme une succursale de ma maison, je crois. Il arrive donc que j'aie besoin de me sauver!!!
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