Photo 1 : Été 1992, Isa avait 6 ans, on allait vivre notre premier été ici. Les anciens propriétaires de notre maison avaient laissé en place au bord de l'eau un genre de radeau qu'on avait récupéré, peinturé et sur lequel on avait disposé deux vieilles chaises retapées, une table et notre vieux parasol. On avait fait ensemble un petit jardin pour s'amuser. Le soleil illuminait tout ça, la végétation ne faisait pas encore beaucoup d'ombrage.
Photo 2 : Été 2008, il y a quelques jours, au même endroit. On reconnaît encore le vieux radeau retapé qui a servi d'appui à la petite maisonnette qui porte encore l'affiche à l'inscription décolorée « Chez Isabelle ». Sa petite maison sert maintenant de remise pour les rames, les vestes de sauvetage, les cannes à pêche, la tondeuse mais je n'ai jamais pu y enlever le tableau, les craies, la brosse, le petit pupitre rose avec les crayons de cire dedans, la corde à danser, etc. Il n'y a plus de jardin, les conifères que nous avons plantés ont tellement bien poussé...
Comme le temps passe...
Arrivés ici à l'automne 1991, nous avions rêvé tout l'hiver à ce que nous allions faire de ce nouvel environnement qui nous permettait tout. Et nous y avons absolument tout vécu. Ce que nous avions rêvé et encore mieux, au fil des saisons et des découvertes que nous y avons faites. On avait payé trop cher cette propriété, on le savait, on l'assumait, on achetait un style de vie, un endroit pour être heureux et ça n'avait pas de prix. Bien sûr, on a profité de la maison et des fenêtres immenses qui donnaient sur le lac dans toutes les pièces, sauf la salle de bain qui, comme le reste, était à refaire. On aimait à dire que le lac était DANS la maison!
Nous étions toutes de jeunes familles avec des enfants sensiblement du même âge. À côté, nos voisins et amis étaient arrivés trois semaines avant nous, d'autres avaient acheté un chalet qu'ils ont transformé en résidence principale, les chanceux, ils ont pu reconstruire à leur goût mais on avait tous une histoire rocambolesque à raconter pour expliquer comment on en était arrivés au chemin des Castors, dans ce beau village de Lac Dufault, collé sur Rouyn-Noranda.
On vivait au rythme du lac, des 103 îles, de nos enfants qui grandissaient et des travaux qui avaient cours dans la petite presqu'île qui nous sert de chemin avec des résidences de chaque côté. Même qu'au hockey, sur la patinoire devant chez nous, il arrivait qu'on sépare les équipes en s'appelant Rive nord et Rive sud. Nous, on est de la Rive sud!
Le chemin des Castors était bruyant et animé. Des jeux et des cris d'enfants. Tout le temps. Sauf dans l'eau. Ils ont appris jeune à ne jamais crier lors des baignades. Le jeu de faire semblant de se noyer ou de rester trop longtemps sous l'eau, ce sont les petits de la ville, la visite de passage, les « pas rap » qui faisaient ça et qu'il fallait éduquer. Nos enfants se chargeaient de ça, ils avaient tellement intégré la consigne. Tous les adultes étaient devenus des sauveteurs de premier ordre. Une carte de compétence de parent, ça valait toutes les certifications de la Croix Rouge. D'ailleurs, plusieurs de nos enfants, comme Isabelle, sont devenus rapidement des moniteurs et monitrices de natation, avec leur certification de sauveteur national, ce qui leur a procuré leurs emplois étudiants...
Nous, les parents, les gens du voisinage, avions beaucoup d'affinités. Normal, nous avions choisi d'habiter ici. Il y a eu tous les pique-niques chez l'un, chez l'autre, dans les îles, les cabanes avec les innombrables serviettes de plage et les amoncellements de chaises longues, les radeaux, les pédalos, la crème solaire qu'on achetait en format familial, on crémait tous ceux qui étaient chez nous!!! Et les chasses au trésor à l'Île aux Sables où l'on ramassait les vestiges des partys de la veille des énervés de la ville tout en cherchant des indices qui menaient au trésor. Un jour, je vous raconterai...
Des veillées au feu, à chanter, à jaser, à écouter les huards, à observer les perséides, les soirs d'août, à fêter la Fête Nationale le 24 juin, à faire cuire les perchaudes prises sur le quai, les accompagner de la fameuse bannik de Crocodile Dundee. On ne savait jamais ce qu'il était pour mettre dedans, des fois, des raisins, des fois, des bleuets, même des chocolats chips, une fois. Mais il était champion pour faire cuire les perchaudes, ça, il n'y avait aucun doute. Des fois, j'avais ma guitare de camping, d'autres fois, c'était Alain. Nos enfants se sont souvent endormis enveloppés dans des sacs de couchage dans des chaises longues au son des chansons de Vigneault, Leclerc, Gauthier, Moustaki, Cat Stevens et bien sûr, Richard Desjardins.
Il y a eu la période des boîtes à savon, des ventes de jouets, des kiosques de limonade, des cirques locaux où les plus créatifs proposaient des entourloupettes un peu casse-cou pour gagner un vieux toutou défraîchi qui n'avait pas trouvé preneur dans la vente de jouets!!! Des olympiades aussi, ça, c'était la manière de rassembler toute la gang. On avait des vieux trophées et des médailles recyclées. Moi, je fabriquais les certificats aux gagnants. On devenait tous et toutes des enfants.
On savait les îles qui avaient des plages secrètes, celles où se cachaient les plus généreuses talles de bleuets, les rivages où l'on trouvait des framboises, les points de vue où le soleil couchant était le plus flamboyant. On y allait ensemble, deux ou trois chaloupes, on faisait des courses en revenant, avec nos petits moteurs 15 forces, chacun penchés vers l'avant avec les bras devant soi comme pour plonger, parce que ça faisait plus aérodynamique!
Nos soupers de Gaulois... Ah ça, c'était quelque chose! Prenez n'importe quel album de bande dessinée d'Astérix, à la fin, quand on voit l'image des Gaulois réunis autour de la grande table dehors, avec du sanglier au milieu, un feu, et le barde Assurancetourix qui s'égosille à chanter, ben, c'était ça, le sanglier en moins...
Il y a eu ici une vie de nature et d'aventures qui est une époque bien révolue. C'est pas grave, on s'ajuste. Mais les cris des enfants me manquent beaucoup. La présence d'enfants et de projets fous, merveilleux, emballants, donnaient une âme à notre chemin des Castors. Les enfants ont grandi, il y avait toujours une petite file d'attente pour l'autobus scolaire, le péril jaune, ils l'affrontaient en groupe! Un jour, ils ont pris l'autobus plus tard, quand ils allaient au secondaire. Puis, au Cégep, Isa avait son « char », d'autres avaient celui de leurs parents, l'autobus de ville ne se rendait pas jusqu'ici. Ils ont eu des horaires chargés, des emplois étudiants, ils sont partis pour les études, revenaient l'été au début, puis, seulement aux fêtes de fin d'année. Nos enfants ont maintenant entre 21 et 25 ans, ils font leur vie et nous visitent à tour de rôle. Ils gardent entre eux des liens très solides, par courriel et par téléphone, se voient lors d'occasions spéciales, de fêtes, mais jamais tous en même temps...
Les huards sont encore là, les couchers de soleil aussi, une famille de canards a élu domicile sous la maisonnette alors qu'avant, ils auraient trouvé l'endroit beaucoup trop animé. On ne pêche plus sur le quai, on ne fait plus de feu non plus. Les motomarines des gens de la ville ont envahi notre lac, on s'en désole souvent entre nous. Le péril jaune ne vient plus jamais au chemin des Castors, ce n'est plus nécessaire. Les voisins sont restés des amis, sont devenus de la famille même. Il y en a qui travaillent trop, d'autres qui voyagent, quelques-uns sont déménagés, un est décédé et il y a eu le divorce de quelques piliers du voisinage. Et puis, il y a le golf, le sport organisé, les sorties culturelles en ville, les soupers au resto, les 5 à 7, les gens prennent soin de leur santé, font du jogging et de l'entraînement en gymnase, c'est très bien. On échange des nouvelles de nos enfants, devenus grands, ça parle retraite qui s'en vient, REER et fonds de pension, un sujet qui nous ennuie profondément, Crocodile Dundee et moi, parce que nous ne sommes absolument pas concernés!
Ça me rappelle qu'une fois, quand j'allais visiter mes parents en Floride où ils passaient l'hiver, au bout de quelques jours, je ressentais un curieux malaise, un vide étrange et puis j'ai compris que c'était parce que c'était un monde sans enfant. Ici, c'est devenu un peu comme en Floride...
Je ne ressens ni déprime, ni tristesse. Mais je ne vous cacherai pas qu'une petite nostalgie s'est emparée de moi depuis quelques jours... Pour me consoler, tout à l'heure, j'accompagnerai les gars sur l'île du Tir à l'arc et peut-être que si Danièle vient aussi, comme elle sait conduire le bateau, elle, on les laissera tout seuls pendant une heure, le temps qu'on aille cueillir des bleuets sur... l'île aux bleuets...
48 commentaires:
Ha la nostalgie... Coïncide souvent avec un renouveau à venir.
Moi aussi j'ai connu les baignades dans des lacs et des rivières. Passer sa jeunesse en région c'est passer sa jeunesse dans un immense terrain de jeux pour qui s'en donne la peine. Aujourd'hui ça ne veux plus rien dire. Le nouveau terrain de jeux des enfants est virtuel...pour la plupart.
Est ce mieux? Est ce pire? Chais pas. Est ce que ces jeunes qui passent leurs temps devant un écran seront plus tard nostalgiques de leurs vieux jeux vidéos ? J'en doute.
Y a des activités qui enseignent la vie, qui sont assez forts pour imprégner ce qui deviendra des souvenirs, agréables ou pas. Comment le virtuel peut laisser de telles empreintes? Oups je dévies sur la discussion que nous avions l'autre fois sur notre dépendance à l'ordi... :-)
Finalement ces vacances, elles étaient bien?
Quelle jeunesse extraordinaire tout cela a dû être pour ces enfants!
C'est comme un film trop beau pour être vrai. Mais il y a en même temps toute l'authenticité que tu inscris dedans.
Et ton Isa, qui te ressemble tant sur cette photo, que tu aurais pu écrire que c'était toi et je l'aurais cru, t'amènera ce qui te manque bientôt! Pourquoi n'y a-t-il plus du tout d'enfants? Personne n'est demeuré là-bas?
Nostalgie, oui, c'est exactement le mot, Gaétan a tout à fait raison.
Les moto-marines, les gens qui ne respectent rien... J'y suis totalement allergique.
J'ai l'impression, chère Zoreilles, que tu fais un bilan et que tu vis une sorte de point tournant. Je me trompe?
Chère Zoreilles,
La nostalgie, c'est sain. Ça nous fait réaliser certaines choses qui, autrement, n'apparaîtraient jamais à notre conscience.
Et puis la roue tourne, la famille s'aggrandit, se perpétue.
Nostalgie, nostalgie...
Je les entends rire, ces enfants du Chemin des Castors, et aussi ceux qui jouaient dans ma rue et dans ma maison.
Devenus adultes, ils reviennent nous visiter, deviennent parents à leur tour - et de nouveau résonnent les rires d'enfants, autour et dans nos maisons.
Une enfance heureuse, qu'est-ce que ça aide à avoir une belle vie!
PS: Zoreilles, j'adore commencer la journée en te lisant...
Encore un beau billet. Je ressens chez toi la même nostalgie que j'éprouve depuis que les enfants sont partis. Mais ils reviennent avec les petits-enfants, c'est différent mais aussi bon. Tu le verras bientôt. C'est vrai qu'un environnement où il n'y a plus d'enfants c'est triste. On n'entend alors parler que de pensions, de maladie et de mortalité. Mais je sais d'après tes autres billets que vous avez encore de très bons moments.
@ Gaétan : Oui, nos vacances étaient très bien, absolument R-E-P-O-S-A-N-T-E-S. On s'est claqué des nuits de sommeil de 10 heures, je sais pas ce qu'il y avait dans l'air au campe! J'ai dormi, pêché, rêvassé, réfléchi et lu. Tu as raison, la nostalgie suit parfois la réflexion avant le renouveau. Une belle façon de le voir!
@ Zed : Oh oui, nos enfants le savent qu'ils ont vécu une enfance extraordinaire et ça construit leur vie d'aujourd'hui. J'ai écrit ce billet hier, après avoir lunché avec Isabelle. J'étais encore empreinte de ce qu'on avait jasé. On s'est rappelé ensemble ces étés-là, on a ri aux larmes. La première chanson qu'Isa a écrite, elle parle de ça. Quelques-unes de ses toiles réflètent aussi cette enfance-là, ce qu'elle écrit, ce qu'elle est. Elle voudrait donner à sa petite Félixe (qui naîtra en début d'année) une enfance aussi belle que la sienne. Je sais qu'elle réalisera ça. Pourquoi n'y a-t-il plus d'enfants ici? Les nôtres sont grands et les rares propriétés qui se sont vendues ont amené des gens qui n'avaient pas d'enfant ou dont les enfants étaient déjà grands. Tu ne te trompes pas, Zed, je me sens effectivement à l'heure des bilans, sûrement à l'aube d'un renouveau, comme le disait Gaétan... Et pour être fidèle à ce que je suis, ce que je veux et ce que je crois, je prends beaucoup de décisions, je mets actuellement en place des choses. C'est positif.
@ Jacks : On dirait que j'ai le goût de te rassurer... À vivre aussi près de la nature, on n'a pas vraiment remarqué de changements majeurs et graves, même si le processus est enclenché et irréversible, ce sera tellement à long terme que nous y survivrons. Et dans cette optique positive, j'ajouterai que la mentalité des gens, leurs comportements, s'est beaucoup beaucoup beaucoup amélioré depuis que nous sommes ici. Ça, nous le constatons aussi. Ça ne veut pas dire qu'on peut s'asseoir sur nos lauriers, il y a encore tellement de sensibilisation à faire et à tous les niveaux.
@ Henri : Je le sais, tu as raison, ne serait-ce que parce que ça nous fait réaliser le chemin parcouru, les bonheurs qui pourraient encore se vivre avec de petits ajustements!
@ En direct des îles : Tu connais ça aussi? C'est vrai que c'est universel...
@ Solange : Te lire ce matin m'a fait grand bien. Je comprends que tu l'as vécu, tu parles en connaissance de cause. Oui, nous avons encore de très beaux moments ici, la preuve étant qu'hier soir, nous sommes effectivement allés dans les îles avec Alain et Danièle. Pendant que les gars faisaient leur compétition d'archer (Crocodile Dundee a gagné hier) Danièle et moi allions sur une autre île pour cueillir des bleuets. En une heure et quelque, j'ai rempli aux 2/3 mon panier de 4 pintes. En revenant, on n'a pas fait de course, on était tous dans la même chaloupe, mais le coucher de soleil était magnifique!
Ici Normand,
Le rêve passe... la vie passe comme un rêve...
Ah! chère et douce Zoreilles! Vous me... (hum) tu me remues tellement ce matin, avec tes souvenirs de ton temps jadis. Et c'est parce que l'écho de tes réminiscences résonne en mon coeur, aussi rempli de nostalgie pour cette époque où nos enfants étaient jeunes.
Les éclats de rire, je les entends encore quand je ferme les yeux. Et toutes nos photos, dans les boîtes à chaussures, je les caresse du regard comme Séraphin Poudrier caressait son or dans ses sacs d'avoine... C'est ma seule richesse (avec l'amour de Solange et de mes enfants), mais je ne la changerais pas pour... le billet gagnant au 6/49.
Merci, pour le soleil que tu es, lumineuse Zoreilles! Tu répands la chaleur comme une lampe répand la lumière!
Normand
bisous, bisous.
Oui, en effet, comme le temps passe ! En fait, il nous file entre les doigts et voilà pourquoi il faut profiter de tous ces moments de d'amour et de tendresse ! Tu me remues l'âme et le coeur avec tes souvenirs, ma Zoreilles, et grâce à ton billet à la fois touchant et nostalgique, je replonge dans les miens et retrouve ma Geneviève au cours de sa jeunesse. Merci, Zoreilles, pour le soleil que tu apportes dans mes journées ! :-)
Oui, Jackss,
...moi aussi j'ai peur. Montréal change à vue d'oeil. Trombe d'eau sur le Saint-Laurent, mini-tornades, graves inondations autour de chez moi...
Nous avons reçcu un avis, l'année dernière, de notre compagnie d'assurance, coupant la couverture des refoulements d'égout et dégâts d'eau. Pour récupérer un peu de couverture, on doit payer plus (pour moins) et avoir une pompe et une génératrice. La raison? De plus en plus de réclamations. À Montréal...
Le sous-sol est resté mouillé, avec parfois des flaques d'eau et les bouts de planchers restants mouillés, imprégnés d'eau tout l'été, au point d'avoir des problèmes de moissure. J'ai acheté d'urgence deux déshumidificateurs de 55 chopines chacun.
À côté de ça, un bon groupe d'irréductibles lancent leurs sacs de plastique dans la rue, leurs déchets, papiers etc... au mieux, jettent tout à la poubelle, laissent tourner le moteur du souvent transatlantique, consomment, consomment, consomment...
Que va-t-il rester pour les enfants trop, tellement trop nombreux de notre planète. Difficile pour moi de rester optimiste quand on observe et/ou prend conscience des comportements humains, à multiplier par des milliards.
Si on pouvait contagier les autres du virus Zoreilles...
Zed ¦ |
@ Normand : Les photos dans les boîtes à chaussures... l'or qu'on caresse du regard... notre richesse qui vaut plus qu'un billet gagnant... Mais c'est toi qui ensoleilles nos vies! Si tu voyais le fouillis dans mes photos, moi qui suis si organisée pourtant. Celles qui sont dans les boîtes, en désordre, sont inclassables, inqualifiables, souvent mal cadrées, pas suffisamment éclairées, même un peu embrouillées parce qu'il y avait du monde extrêmement vivant au moment du clic. Des moments de grâce, des souvenirs tendres, des tranches de vie. Comment veux-tu qu'on les classe? Mon or se trouve dans une grande armoire de la cuisine, près de la porte patio, c'est fait exprès, si le feu prend au milieu de la nuit, c'est tout ce que je sors de la maison!!!
@ Rosie : L'enfance de nos enfants, on l'a vécue nous aussi. On a eu cette chance immense. Sûrement parce qu'on a aimé la nôtre... Dans une chanson que j'avais offerte à ma mère il y a une quinzaine d'années, les deux derniers couplets allaient comme suit : « Devant mon impuissance à m'exprimer en clair/Juge de mon insistance à devenir mère/ S'il me fallait donner c'est que j'ai tant reçu/Sur tes pas j'ai marché t'en es-tu aperçue/ Refrain : Maman, Maman, je n'ai plus de mots, Maman, Maman, qui seraient assez beaux/ Maman, Maman... Tiens, ça me fait penser qu'en cas de feu, il faudrait que je sorte mes fonds de tiroir aussi!
@ Zed : Tout ça est désolant et, au risque d'en rajouter, les intérêts financiers, les décideurs de la planète font encore pire que ça et la plupart du temps en sourdine... Rester optimiste dans tout ça relève de quelque chose qui ressemble à du courage, celui qui consiste à se retrousser les manches tous les jours en appliquant la théorie des petits pas... ou alors, on agit comme l'autruche, on a le choix. Mais il ne faut pas perdre l'espoir, c'est tout ce qu'on a dans notre coffre à outils qui nous motive à agir... J'ai hâte de voir ce que Jacks en pense...
Très beau texte encore une fois....et les commentaires si savoureux.
Toujours bon de venir se réchauffer chez Zoreilles là ou l'accueil est sans pareille!
P.s. J'ai vu le Paradis du Nord hier....Ouf! J'étais tellement fiers!
Cou Cou!
Comme tu le sais, je n'aime pas beaucoup écrire mais j'aime vraiment te lire, c'est rafraichissant.
Nous partons aujourd'hui pour récupérer notre trésor, nous serons de retour tard en soirée, samedi.
Alors tourlou!
@ Joce : T'es trop fin. Bisous xxx. Le Paradis du Nord... Je te gage qu'on est venu le poil dressé sur les bras aux mêmes places. On s'en reparlera. Ça va faire comme dans Mes îles, mon pays.
@ Ma chère BS : Êtes-vous déjà partis chez les Ontariens? Sinon, bon voyage, embrassez bien fort NOTRE trésor, la belle sweet sixteen. J'arrive d'avec Maman qui sortait toute belle de chez sa coiffeuse, départ pour Montréal avec Yves dans quelques minutes, une autre direction mais méné méné loin loin eux aussi. Décidément, je suis la seule en région en fin de semaine. Je vais avoir tous les bleuets à moi toute seule! Bisous ma Guylaine, Jean-Mi aussi, même à Polux et au trésor... maintenant bilingue!
Zoreilles,
moi qui n'ai pas eu d'enfants, et une enfance dont il vaut mieux ne pas parler, je suis extrêmement touchée par ton texte. Oui le temps passe, ou nous passons plutôt, éphémères humains que nous sommes.
J'ignore comment tu fais pour toujours toucher une corde sensible chez-moi, même si nos univers sont à des années-lumières. Peut-être que nos coeurs se ressemblent, au risque de paraître présomptueuse.
Mais, comme Zed, je suis incapable d'optimisme face à l'avenir. Et je me demande aussi ce qu'il adviendra de notre planète.
Ton environnement est très loin de ressembler à celui des Montréalais, et toujours comme Zed, je me demande ce qui restera pour les enfants qui grandissent. Tu n'as pas idée Zoreilles de la laideur environnante ici, malgré tous les efforts d'imagination.
Et je suis révoltée par le nombre de gens qui semblent croire que tout "finira par s'arranger ", en général des gens qui semblent croire que le fait d'avoir eu des enfants leur confère une sorte d'immortalité, à travers leur descendance.
Ceci dit , pour terminer sur une note légère, j'adore tes photos, et tu sais le bien que tu fais avec tes mots, inutile d'en rajouter. Et je t'admire d'être capable de prendre des décisions, et d'affronter ce qui est difficile dans ta vie. Moi je suis à bout de souffle, et j'ai besoin d'oxygène, à défaut d'air respirable.
Lise xx
Zoreilles, Lise, Jackss,
Pour certaines choses, dans certains domaines, il me reste encore de l'espoir. Je le cultive de toutes mes forces. Pour d'autres, trop d'autres, hélas, il me reste de l'entêtement activiste sur fond de dignité humaine, étant donné mon impuissance à grande échelle, la seule qui pourrait changer réellement ou aurait pu changer réellement les choses.
Tellement trop peu et tellement trop tard. Je n'écris certes pas ceci de gaieté de coeur, moi qui adore la nature, la vie sous la plupart de ses formes.
J'aime l'espéce humaine, entre autres espèces, mais je n'aimerai jamais tous les humains. Parce qu'un grand nombre, malheureusement, cause la perte et la souffrance d'une majorité d'autres, qui ne le méritent pas.
Lise, je fais un gros câlin à la petite fille que tu étais.
Zed
@ Modotcom : Tu dis « À Mirabel, le ciel du Québec était haut et large », c'est tellement riche, tout ça... parce qu'on y comprend plein de choses, dont ta joie de vivre ici.
@ Lise : Oui, bien sûr, nos coeurs se ressemblent, même en ayant un vécu à des années lumières, comme tu dis. Ce que tu trouves ici, c'est sans doute un peu d'oxygène, celle dont tu aurais tant besoin. Mon blogue a un ton très personnel, je ne sais pas écrire autrement en dehors de ma job, je ne raconte pas tout, mais les bons moments, les souvenirs attendris, les questionnements pas trop existentiels, j'ai besoin de les partager. Parce que ce qui manque le plus dans notre société, c'est l'espoir. L'écoute aussi, c'est un besoin criant. Je suis consciente de ma chance d'avoir vécu une belle enfance, d'avoir fait des choix qui ont amené notre fille à vivre aussi une belle enfance et ainsi de suite. J'aimerais t'en donner des petits bouts, partager avec les moins chanceux et quand j'y arrive un peu, je me dis que je n'écris pas pour rien. Ça fait ma journée. La petite Lise de 5 ans, c'est la petite Zoreilles de 5 ans qui la prend par la main et l'amène courir vite, vite, sauter dans toutes les flaques d'eau un jour de pluie, avec nos parapluies colorés. Tu vois comme c'est bon de sentir la pluie chaude sur nos joues?
@ Jacks : Tu fais une lecture assez réaliste d'où nous en sommes. Les jours où l'on a le courage d'être optimiste, ce n'est pas toujours parce qu'on s'en fout et qu'on se cache la réalité mais il faut malgré tout vivre, continuer d'avancer, persévérer dans nos actions, nos petits pas, sensibiliser davantage de gens, agir en harmonie avec ce que l'on croit, etc. Ton image de ciel bleu me parle beaucoup. Le smog sur Pékin? Ça me rentre dedans comme c'est pas possible. Tellement que je n'ai pas le goût d'écouter les jeux. Et puis, la télé, les radios, les journaux, des fois, il faut que je me protège de ça...
@ Zed : Oui, c'est ça, cultivons l'espoir. Nous en avons le devoir. Et agissons au mieux. Plus on aimera la vie, plus nous aurons des comportements pour la protéger, sous toutes ses formes, comme tu le dis si bien.
@ re-Jacks : Ah là, si tu parles de la manipulation de l'opinion publique par les gouvernements, les grands entreprises et les médias, du désintérêt de la population en général qui consomme à outrance de l'information spectacle et du sensationnalisme, on pourrait s'en parler longtemps!!!
Jackss,
Zoreilles a de bonnes antennes??? Avec las simplicité volontaire, elles doivent ressembler à celles de ma télé : des oreilles de lapin.
:D
Chère Zoreilles,
Malheureusement, ce qu'ii me reste côté environnement ou social, c'est de la dignité beaucoup plus que de l'espoir. De la dignité.
Zed
Comme c'est bien dit Zed! Avec noblesse!
Soisig ... de Longueuil
Beaucoup de pans de ma vie au camp du Pajegasque se sont déroulés dans ma tête pendant la lecture de ton texte. Le 28 juin, nous emménagions à chaque année et nous quittions à regret notre petit paradis le plus tard possible... Je prolongeais le plaisir des enfants en voyageant du lac à mon travail, jusqu'à ce que leur vie d'écoliers reprenne! Ou qu'une mouffette ayant arrosé notre chien dessous le camp (et son odeur extrêmement dérangeante) nous en chasse!!!
Depuis, ce sont des retraités (mon `frère) qui y ont construit leur maison et y reçoivent leur petite-fille tout l'été. "Son lac", elle y revient chaque année, garderie fermée oblige! Elle ne veut pas être "gardée en ville", elle veut être avec mamie et papi et ses.... nombreux amis, hihihi!
"Ce qui m'inquiète le plus, c'est la qualité de l'information que nous recevons. La formation, c'est la base de la démocratie. Sans elle, on prête flan à la manipulation. " Totalement d'accord avec Jacks là dessus!
L'information (journaux, télés) est tellement biaisée par tout et chacun, on ne sait plus qu'y croire. Ce qui était vrai hier ne l'est plus aujourd,hui et le sera encore moins demain...
Ce sont nos enfants ou les enfants de nos enfants quui devront à leur tour faire face.
Zoreilles, promis je t'envoie un courriel en revenant et on prend rendez-vous!
bisous
Vous avez bien vécu sur ce coin de pays. Oubliez aussi ces discussions concernant les REER et autres régimes déprimants!
Votre billet constitue un bilan plus que positif de ce qui fut vécu.
Je ne m'explique juste pas cette cascades de commentaires alarmistes (et drôles) concernant l'avenir de la planète et la météo. Il suffirait d'une petite canicule pour dire que le réchauffement de la planète en est la cause (rire) et que c'était «prévu».
Accent Grave
Accent grâve,
O.K. J'ai compris. Je n'allarmerai plus jamais personne. Je quitte ce blogue. Bye!
Que c'est beau ici ... bonjour, je suis une fidèle de Solange et je n'ai pu m'empêcher d'aller visiter ses amis ... Vraiment je suis sous le charme ! Québec aussi ? TU n'imagines pas à quel point j'aimerai visiter ton beau pays !!! J'ignore pourquoi, j'ai toujours été attirée ... bon en attendant je me régale de vos photos textes et peintures, entre Solange, Rosie et toi maintenant Amitié sincères d'une petite française du sud, Plume
Tiens, j'avais oublié de penser aux fonds de tiroir... ;)
Beaucoup d'autres beaux moments propres à créer de la nostalgie t'attendent Zoreilles. Il suffit de te projeter dans le futur, en imaginant une petite Félixe consolante ( avec ce prénom, impossible qu'elle soit autrement ), ayant de beaux cheveux noirs et des yeux très bleus, en train de cueillir des bleuets sur l'île avec sa mamie. Quelles belles conversations vous aurez !
Mais il faudra changer l'écriteau sur la petite maison pour "Chez Isabelle et Félixe"...
Bon lundi et bonne semaine !!!
Lise
@ Jacks : Te connaissant depuis longtemps, j'ai d'abord cru à une manifestation de ton humour pince sans rire... Après tout, tu avais mis un point d'exclamation. Mais quand j'ai réalisé que tu avais supprimé tous tes commentaires (ou presque) là, j'ai eu de la peine. Toi et moi, on a mis au point et donné ensemble cette conférence sur l'éthique dans le monde virtuel, il y a une dizaine d'années environ, tu te souviens? Et les relations humaines dans le monde virtuel, on en a souvent parlé aussi, tu es d'accord? Pour moi, tu restes toujours une sommité en la matière. Quand on n'est pas d'accord avec un commentaire, qu'on pense avoir été mal compris, on s'explique, on discute, on exprime notre point de vue avec d'autres mots, des exemples, on met les choses au clair, etc. En autant que tout soit fait dans le respect et là-dessus, je n'ai aucune inquiétude, Jacks. Mais t'en va pas, je t'en prie, on y perdrait beaucoup, tous. Tes commentaires sont toujours appréciés, tu le sais.
@ Zed : De la dignitié. D'accord, je note la nuance! ;o)
@ Soisig : Et tu me lis même en vacances? Ça, c'est de la fidélité, ma chère! Je comprends tellement la petite, de vouloir passer l'été à SON lac, avec Mamie, papi et les p'tits amis!!! Profite bien des joies de la Rive Sud (pas celle du chemin des Castors mais celle du fleuve) et j'attendrai de tes nouvelles.
@ Accent Grave : Quel plaisir de vous « revoir » ici. C'est promis, je ne me laisserai plus atteindre par ces sujets déprimants que sont les REER et autres insécurités financières des gens de notre âge. Voici comment je m'explique ces commentaires que vous trouvez alarmistes : des gens sont sensibilisés de plus en plus à ces phénomènes. Malheureusement, d'autres s'en fichent complètement avec le résultat que ceux qui y sont sensibles le deviennent de plus en plus et se désolent que d'autres agissent avec insouciance, négligence et trop de je-m'en-foutisme.
@ Plume : Bonjour et bienvenue ici, au Québec, en Abitibi-Témiscamingue, région du nord-ouest, pays de grands espaces et de libertés. Tu as un très joli nom de plume, Plume... Française du sud, je me demande bien de quel endroit plus précisément? Ma fille a passé chez vous 5 semaines merveilleuses à l'été 2005, tout le sud de la France, quand elle en parle, on aurait aussi le goût d'y aller découvrir vos merveilles. Clin d'oeil à Solange...
@ Rosie : Oui, c'est ça, si le feu prend, je sors l'armoire des photos au complet et mes fonds de tiroir!
@ Lise : Quelle bonne idée de rajeunir l'affiche. « Chez Félixe », c'est très joli en effet. Mais tu sais, je n'ai pas à me projeter dans le futur, juste le présent est déjà merveilleux. Bien sûr, il y a cette petite nostalgie de tout ce qui s'est vécu ici mais le présent nous comble différemment : Jeudi dernier, Isa, Dom, ses parents, sont venus souper ici. Quelle belle rencontre! Nous les connaissions un peu mais pas comme maintenant. Ce sont d'autres bonheurs, très présents ceux-là, la petite bedaine pleine de vie d'Isa, les yeux amoureux de Dom pour elle, cette amitié qui s'approfondit entre les parents de Dom et nous... Au fond, il faut faire son deuil de quelque chose pour s'ouvrir à autre chose. Voilà ce que j'en tire comme conclusion en ce moment. Et je retiens ton idée, « Chez Félixe », c'est plein d'espoir...
Quelle belle leçon de vie, Zoreilles!
Tu as réussi à me toucher. Tu me donnes un conseil plein de sagessse et d'humanité.
Quand on n'est pas d'accord avec un commentaire, qu'on pense avoir été mal compris, on s'explique, on discute, on exprime notre point de vue avec d'autres mots, des exemples, on met les choses au clair, etc
Tu as raison. Je suis la plupart du temps assez posé, je crois. Je suis parfois comme un volcan qui dort. J'avoue que j'aurais pu et dû me comporter autrement. Je m'en excuse avec le ferme propos de recommencer. C'est une blague. Je vais surveiller du coin de l'oeil le petit démon qui sommeille en moi.
Avec ta permission Zoreilles,
@Jackss,
Vous êtes un émotif, moi aussi. Mais JAMAIS vous ne réussirez à battre mon record en ce qui concerne les commentaires effacés. J'aime vous lire, et j'aime la variété humaine que je découvre sur les blogues.
J'ai une infinie reconnaissance pour la première personne qui m'a accueillie dans son monde virtuel, que je ne nommerai pas , mais qui saura qui elle est en lisant ce commentaire, si elle passe ici. Je ne saurai jamais assez la remercier de sa chaleur humaine, et du bonheur qu'elle m'a apporté.
Je lui souhaite le meilleur !
Jackss,
Et d'être d'accord avec moi, alors???
Tu sais, comme je comprends l'ami Accent, (mais je me gourre peut-être, prends ce qui te semble juste et il me dira que je suis dans les patates... Pas grave.) que j'estime et affectionne depuis plus de deux ans, et on n'est pas toujours d'accord, il botte le ballon, comme ça, parfois sans trop prendre garde. il aime suciter des débats, observer comment la partie se joue. C'est ce que je comprends de lui, et cette partie-là, ça ressemble à ce dont il m'avait jadis fait part.
Moi qui ne suis pas douée pour le tact, j'adore débattre avec lui. Bon là, tu vois, je vais me reposer la tête avant de lui répondre. Je viens d'écrire un billet dans lequel je me demande si je suis bien esiocébéuq. J'ai toute ma vie eu l'impression de ne pas cadrer avec tant de valeurs d'ici. La solution, c'est de les interroger, de mettre son grain de sable. Ce que je crois qu'il serait le dernier à dire que je ne fais pas. Mais parfois, le sentiment domine et en parler est libérateur, constructif. Ce que j'ai fait.
L'environnement. Moi, je me suis retenue de lui dire qu'il avait dû voir un show off Brodway avec les chanteurs de la marquise...
Mais je sais que l'environnement, comme tout le reste, il s'en soucie. N'est-il pas, Accent?
Accent repasse rarement deux fois au même endroit. S'il fait exception, bien coudons.
Jackss, tu me manquerais aussi. C'est un peu un forum, dans le jardin de Zoreilles. Une discussion ou des fois, ça joue un peu dur, mais si on revient, c'est parce que notre nom, elle l'a écrit sur notre chaise, sitôt qu'on s'est pointés.
N'est-ce pas, chère Zoreilles?
Bref, on veut que ça continue, avec tout le monde.
Lise,
J'adore ton commentaire.
Zed ¦)
Merci de vos commentaires Lise et Zed,
Je réalise tout ce que j'aurais pu manquer si je n'avais pas eu le de réagir positivement à la main tendue par Zoreilles.
Émotif, impulsif, et tout ce qui fini en if, c'est vrai que je suis un peu tout ça.
Pour ce qui est de Accent grâve, je crois que vous m'avez aidé à bien le comprendre. Et la prochaine fois que je vais sentir une provocation, j'y verrai un jeu amical. Et il est probable que je prenne plaisir au jeu.
Para bellum!
Zed,
mon commentaire était un mot du coeur vis-à-vis quelqu'un pour qui j'ai de l'affection virtuelle sincère. Je suis heureuse que tu l'ais compris.
J'apprécie bien ce commentaire, Lise et comme disait un de mes bons amis, C'est réversible.
Je me souviens que, Zoreilles mis à part, tu as été la première à venir me visiter dans mon oasis au Détour à l'improviste. J'ai bien aimé la façon que tu as établi le contact. Et j'ai toujours lu avec attention chacun de tes messages. Chacun avait quelque de spécial qui attirait mon attention.
Pour paraphraser ton expression, c'est bien de l'amitié virtuelle. Et je trouve que Chez Zoreilles est l'endroit idéale pour vivre ce genre d'expérience, de façon humaine et vraie. Ici, je crois que ces bons sentiments, c'est comme un virus qui s'attrape.
Jackss,
Hé bien, tu viens de te gratifier de 318 qualités au moins.
:D
Merci Zed,
Merci. Un vrai beau cadeau! J'adore ce genre de truc. De bien belles référence pour mon fiston Jipé Dalpé et sa copine qui sont auteurs-copisiteurs interprètes. Un outil merveilleux pour faire des rimes.
Et je suis tellement content de toutes les nouvelles qualités que je viens de me découvrir. Il va me falloir un nouveau chapeau.
Jackss,
Peut-être même un nouveau cadre de porte? Et des porteurs/euses pour le poids de la nouvelle couronne?
Hihihihihihihi!
J'ai un jour écrit une chanson avec des noms de maladies, tu sais...
Zed ¦)
Fort intéressant ton blogue, Zed
Il est facile de se laisser emporter dans le mouvement. Tous les sens sont mis à profit pour notre plus grand bohoneur.
Tu vas me trouver fou. j'ai même pris le temps d'écouter le vidéo YouTube qui permet d'entendre tomber la pluie. C'est pas que ça me manquait, mais ça réussissait à me détendre. À force de l'écouter, c'est un peu comme si j'avais fumé un pétard, un tout petit. Je n'en ai jamais pris, mais j'ai pensé que ça devait ressembler à ça.
Les textes sont merveilleux. On se laisse couler, bercer. Et quel bel hymne à la beauté tu fais. J'ai été séduit et jaloux de la beauté de ton chat. Et pour moi, tout ce qui est beau chante la gloire de Dieu.
Il chante ton chat?
Bravo pour ce que tu fais. C'est trop riche. Il me faudra retourner pour continuer à tout explorer.
Zed,
Mes excuse, j'ai oublié une question. Tu pourras nous le faire entendre un jour le blues des maladies? Il est sur You-Tube?
Merci tout plein!
Ce sont en réalité des paroles pour une pièce électroacoustique, toujours en projet. La maladie a interrompu ma musique et ma thèse, presque finie, il y a plusieurs années et je peine beaucoup à m'y remettre. Je travaillais beaucoup avec la voix et c'est, dit-on l'âme. Mais sur mon ordi, il y a maintenant tout ce qu'il faut pour brancher tout mon matériel. Je fais comme d'hab un détour par l'écriture, puis le visuel et j'y arriverai bien un jour, en combinant toutes ses folies. C'est juste très, très long, en relation avec les dégats de la maladie.
Mon chat? Ce n'est pas mon chat qui est là. Tu as écouté le magnifique poème de Baudelaire, dit par une voix de chatte, juste en haut?
Mais mes chats, que je garde jalousement pour moi (hihi!) parlent, racontent... Une a chanté l'opésouris un temps, avant que le vétérinaire n'ait freiné ses ardeurs, et un autre joue de la lyre depuis plus d'un mois, la nuit. :( La dernière (de 4) me parle avec sa toute, toute petite voix, elle la grande et robuste, et pratique l'ablation des cellules mortes avec son papier sablé de langue.
Toute athée que je suis, je reçois ton compliment avec plaisir car je sais que c'est l'un des plus beaux pour toi.
Je suis aussi allée chez toi. Sais-tu qu'Accent avait écrit, il y a un moment déjà au sujet de l'héritage des religieux dans les institutions? Je crois qu'il ne faut pas oublier d'autres aspects pas mal moins reluisants, mais le dévouement ne fait, dans bien des cas, aucun doute.
Ne peux t'informer au sujet des pétards. Jamais touché à ça, sauf via la fumée secondaire, difficile à éviter dans certains milieux. Ne m'attire aucunement. Assez folle nature. :)))
Zoreilles fait dodo en ce moment.
Quand elle va se réveiller, elle va voir qu'il y a de beaux échanges dans son jardin et cela me fait plaisir. Parce que je peux être pire qu'un virulent virus quand il s'agit de débattre! Mais ça n'empêche pas de faire circuler la tendresse. :DDD
Zed ¦)
J'ai supprimer mon dernier message pour le corriger
On gagne beaucoup à te connaître, Zed Je vais retourner me balader un peu plus longtemps sur ton blogue. Ça commence bien ma journée. Je sens beaucoup d'humanité et de noblesse chez toi, un désir de t'envoler plus haut lorsque les nuages sont trop bas.
Quant à Dieu, je crois avoir une foi en lui qui ressemble à celle de Claude Dubois. Je l'ai entendu en parler et je me suis reconnu.
Jipé avait une chanson qui t'aurait plu. On disait, entre autre:
Moi j'aime bien l'idée d'un Paradis,
C'est mieux d'ètre beau,
As-tu vu le prix ?
Et Dieu, il se fait trop prier.
Qu'on porte le voile ou la croix,
on met sa foi en qui l'on croit.
Je n'ai pas encore trouvé de Dieu de qui je pourrais être l'image
Ça ressemble à ça, mais c'est mieux dit. Il parle aussi d'un dieu fou qui se laisse manipuler, tel un pantin.
Avec tout ce que j'ai entendu de Accent grave, j'ai bien hàte de l'entendre à nouveau cet accent.
J'ai bien aimé ta finale:
Quand elle va se réveiller (Zoreilles), elle va voir qu'il y a de beaux échanges dans son jardin et cela me fait plaisir. Parce que je peux être pire qu'un virulent virus quand il s'agit de débattre! Mais ça n'empêche pas de faire circuler la tendresse. :DDD
Ça, c'est à mon goût!
@ Tous : Alors, pendant que je faisais dodo, il se passait ici un autre beau phénomène humain? Virtuel mais non moins réel? Je n'aurais donc pas dû faire dodo cette nuit...
Revenue des bleuets hier soir en compagnie de gens formidables, sur une île vraiment très généreuse, on a été retardés au retour par un show de huards (il y en avait 9 dont 2 qui, vraiment, avaient l'air de vouloir nous impressionner) et le coucher de soleil était tellllllllement beau mais c'est vrai, je dis toujours ça...
On se disait tous les quatre qu'on aurait le goût de rester debout pour ne pas manquer les perséides, le ciel était si clair, le summum du spectacle des perséides était prévu à 1 heure du matin... Puis, on aurait voulu aller rejoindre tout le clan de Christine Girard, NOTRE athlète en haltérophilie qui est à Pékin présentement. Tout le monde était invité, ça se passait dans l'atrium de l'UQAT à 3 heures 30 cette nuit. On allait pouvoir suivre en direct sa performance...
Mais on a résolu d'aller faire dodo, après une collation de bleuets frais. On a tout manqué!
Bilan du lendemain à... 14 heures : les perséides devaient être spectaculaires dans cette belle nuit noire abitibienne sans pollution lumineuse mais je ne connais personne qui les a vues cette année... La p'tite Girard, on est tous tellement fiers d'elle, avec sa 4e place aux Jeux de Pékin. Il y avait foule, il paraît, à l'UQAT cette nuit pour suivre ça sur écran géant. On va continuer à l'encourager et la soutenir, elle aura une médaille aux Jeux de Londres en 2012, vous verrez... Et pendant que je roupillais en rêvant aux bleuets qui nous restent encore à cueillir, mon blogue/forum de discussion est devenu un site de clavardage!
Hé que vous êtes autonomes!!!
Zoreilles,
Mouk de la Place Publique a entendu ton appel sur Le silence est d'or. Il a fait une apparition.
N'est-ce pas...
En guise de récompense, je prendrai ma livraison de bleuets samedi vers 13 h.
Le camion rempli pourra se stationner devant la maison.
¦DDDDDDD
@ Jackss,
le commentaire était pour une personne qui n'est pas passée ici, ou ne l'a pas lu, mais je suis contente que vous l'ayez pris pour vous. Au moins il n'est pas passé inaperçu, et vous le méritez aussi.
Je ne vous connais pas, ni votre conjointe Laure, mais vous êtes très sympathique, avec une personnalité chaleureuse. J'ignore si vou lirez ce commentaire, mais il est sincère.
@ Jacks : J'étais allée saluer Mouk, aussitôt que j'ai vu ton commentaire. Jacks, au risque de me répéter, t'es vraiment un grand rassembleur!
@ Zed : Ah, dommage, je n'ai pas pu te livrer à temps mon camion de bleuets. T'as vu ce que j'ai fait avec? Voir le billet suivant...
@ Lise : J'ai eu la chance de les connaître, Jacks et Laure, il y a une dizaine d'années, et je t'assure, en personne, ils sont vraiment ultra sympathiques et chaleureux.
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